Rapport annuel - Association suisse des banquiers

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Or il ne faut pas oublier que la confiance est le bien le plus précieux du banquier et que la place financière suisse doit tout mettre en œuvre pour la préserver. Etre banquier n’est pas qu’une profession. Etre banquier signifie s’engager, remplir une mission au service du client. Il appartient à chaque collaborateur, qu’il soit membre de la direction ou conseiller à la clientèle, d’agir de manière responsable dans le but de servir les intérêts du client et contribuer ainsi à la prospérité du pays. Des qualités comme la durabilité, la prévisibilité, le partenariat et le sens de la mesure doivent demeurer les valeurs cardinales de notre métier. Plutôt que de cultiver les divergences entre acteurs industriels et financiers, il convient de développer les points de convergence. La solidité de la place financière se traduit pour l’économie par des taux d’intérêt avantageux et la mise à disposition de capitaux suffisants pour les crédits d’investissement et d’exploitation. Malgré la crise, les financements d’entreprises demeurent accessibles à de bonnes conditions en Suisse, alors que les sociétés à l’étranger déplorent un resserrement du crédit. La capacité d’innovation et la compétitivité du secteur industriel helvétique continuent en effet de dépendre pour une bonne part de la solidité et de la stabilité de notre place financière. Fortes d’une tradition séculaire, les banques suisses ne se déroberont pas face aux défis qui les attendent. Ce n’est pas la première fois, ni certainement la dernière, qu’elles doivent faire leurs preuves dans un environnement difficile. La nouvelle stratégie renforcera la compétitivité de la place financière suisse au sein d’un monde globalisé et contribuera à la prospérité du secteur financier et du pays tout entier. Nos atouts ont toujours été la confiance et la fiabilité. Le moment est venu de consolider nos acquis tout en y intégrant des éléments nouveaux. Si nous y parvenons, la place financière jouera alors pleinement son rôle essentiel pour l’économie. Sous la direction avisée, compétente et pragmatique d’Urs Ph. Roth, l’Association suisse des banquiers a traversé sans encombre des années difficiles. Il a joué un rôle majeur durant la crise financière, contribuant notamment à doter la place financière d’une stratégie d’avenir. Départ d’Urs Ph. Roth En janvier dernier, Urs Ph. Roth nous a annoncé son départ à la retraite pour la mi-septembre 2010, alors qu’il était aux commandes de l’ASB depuis janvier 2001. La place financière lui doit beaucoup. Sous sa direction avisée, compétente et pragmatique, l’ASB a traversé sans encombre des années difficiles. Il a joué un rôle majeur durant la crise financière, contribuant notamment à doter la place financière d’une stratégie d’avenir. En la personne d’Urs Ph. Roth, j’ai découvert un homme érudit et fin négociateur qui, par sa façon d’être et sa détermination, était en mesure d’ouvrir des portes hermétiquement closes et de défendre avec succès les intérêts du secteur bancaire. Trois axes principaux ont caractérisé son mandat. Sous sa conduite, la représentation des intérêts des membres au niveau international a été fortement développée. Outre les grands centres traditionnels comme Bruxelles, Berlin ou Washington, les places financières des pays émergents en Asie ont fait l’objet de visites régulières, lesquelles ont permis de nouer de précieux contacts. Ensuite, Urs Ph. Roth est parvenu à positionner l’ASB en Suisse comme un 6 Rapport annuel 2009/2010 ASB
interlocuteur ferme, sérieux, fiable et avant tout orienté vers la recherche de solutions. Troisièmement, il a introduit un système de gestion des informations concernant tant la répartition des ressources que la gestion des informations elles-mêmes. Ce système fournit au Conseil d’administration et au Comité exécutif des bases optimales pour la prise de décisions. Je remercie Urs Ph. Roth, au nom de toute l’Association, pour son engagement exemplaire et les services rendus et lui souhaite le meilleur pour son La stratégie de l’Association suisse des banquiers permet de conjuguer les intérêts des Etats étrangers avec ceux de la place financière suisse. avenir. Le 21 juin, le Conseil d’administration a désigné Claude-Alain Margelisch en tant que successeur d’Urs Ph. Roth. En sa qualité de Vice-président du Comité exécutif depuis 2001, il est déjà pleinement engagé dans le traitement de tous les dossiers d’importance pour le secteur financier helvétique. Hormis ses remarquables compétences techniques qui en ont fait l’un des architectes de la nouvelle stratégie de la place financière, il dispose d’un excellent réseau de contacts internationaux dans les milieux politiques et réglementaires de tous les centres financiers du monde, développé dès l’année 2003 dans le cadre de son activité de Responsable du département «Marchés financiers internationaux» de l’ASB. Pour conclure, je souhaite adresser mes vifs remerciements à toutes les personnes qui ont œuvré au sein des commissions ou groupes de travail de l’ASB l’année dernière dans un environnement exigeant. Sans leur concours précieux, il n’aurait pas été possible de faire face à la charge de travail qui a été considérable. Je suis convaincu que la place financière suisse pourra, à l’avenir également, compter sur ce soutien. En outre, je tiens à remercier particulièrement toutes les collaboratrices et tous les collaborateurs du Secrétariat de l’ASB. Lors de ma première année en tant que Président, j’ai eu le plaisir de travailler avec une équipe très motivée, compétente et résolument orientée vers la recherche de solutions, animée d’un esprit gagnant. Patrick Odier Président Rapport annuel 2009/2010 ASB 7
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