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Rapport annuel - Association suisse des banquiers

Rapport annuel - Association suisse des banquiers

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2009/2010<br />

<strong>Rapport</strong> <strong>annuel</strong>


Portrait de l’ASB<br />

L’<strong>Association</strong> <strong>suisse</strong> <strong>des</strong> <strong>banquiers</strong> est l’association<br />

faîtière de la place financière <strong>suisse</strong>; elle<br />

• représente les intérêts <strong>des</strong> banques et <strong>des</strong><br />

négociants en valeurs mobi lières vis-à-vis <strong>des</strong><br />

autorités <strong>suisse</strong>s et étrangères;<br />

• assure la promotion de l’image de la place<br />

financière <strong>suisse</strong> dans le monde;<br />

• mène un dialogue franc avec un public critique<br />

en Suisse et à l’étranger;<br />

• développe l’autoréglementation de concert avec<br />

l’autorité de surveillance;<br />

• encourage la formation de la re lève et <strong>des</strong> cadres<br />

bancaires;<br />

• favorise l’information et l’échange d’expériences<br />

entre les banques et leur personnel;<br />

• coordonne les services communs <strong>des</strong> banques<br />

<strong>suisse</strong>s.


Fondée à Bâle en 1912, l’<strong>Association</strong> <strong>suisse</strong> <strong>des</strong><br />

<strong>banquiers</strong> compte actuellement 350 établissements<br />

membres et environ 16 800 adhérents à titre individuel.<br />

Son Secrétariat emploie 60 personnes. Les<br />

questions et les sujets les plus importants sont<br />

traités dans 12 Commissions dont les membres<br />

sont, outre <strong>des</strong> spécialistes de l’ASB, principalement<br />

<strong>des</strong> représentants <strong>des</strong> divers groupes bancaires.<br />

L’objectif principal de l’ASB est la préservation<br />

et la promotion, en Suisse et à l’étranger,<br />

de conditions-cadres optimales pour la place financière<br />

<strong>suisse</strong>.<br />

La présidence du Conseil d’administration est assumée<br />

depuis 2009 par Patrick Odier, Associé<br />

Senior de Lombard Odier Darier Hentsch & Cie,<br />

Genève. Urs Ph. Roth exercera la fonction de Président<br />

du Comité exécutif jusqu’au 16 septembre<br />

2010. Le nouveau CEO, Claude-Alain Margelisch,<br />

prendra ses fonctions à compter du 17 septembre<br />

2010.


98 e <strong>Rapport</strong> <strong>annuel</strong> de l’<strong>Association</strong><br />

<strong>suisse</strong> <strong>des</strong> <strong>banquiers</strong> sur l’exercice<br />

du 1 er avril 2009 au 31 mars 2010<br />

Un rapport d’activité détaillé sur le dernier exercice<br />

est disponible sur le site Internet de l’<strong>Association</strong> <strong>suisse</strong><br />

<strong>des</strong> <strong>banquiers</strong>, à l’adresse www.swissbanking.org,<br />

sous la rubrique «Publications/<strong>Rapport</strong> d’activité».<br />

<strong>Rapport</strong> <strong>annuel</strong> 2009/2010 ASB 1


2 <strong>Rapport</strong> <strong>annuel</strong> 2009/2010 ASB


Table <strong>des</strong> matières<br />

4<br />

8<br />

12<br />

14<br />

18<br />

20<br />

22<br />

28<br />

30<br />

32<br />

36<br />

38<br />

42<br />

49<br />

Avant-propos du Président<br />

Sujets d’actualité<br />

Réglementation et stabilité systémique:<br />

un problème complexe sans solution simple<br />

Communication en Europe:<br />

<strong>des</strong> nains de jardin et autres préjugés<br />

Retenue à la source libératoire:<br />

la sphère privée <strong>des</strong> clients préservée<br />

SwissBanking | Future:<br />

le recrutement de jeunes talents, une priorité<br />

Epargne-logement et imposition de la valeur locative:<br />

la réforme au centre <strong>des</strong> motivations<br />

Brèves informations <strong>des</strong> Commissions<br />

Répartition <strong>des</strong> dossiers et <strong>des</strong> compétences<br />

au sein du Secrétariat<br />

Administration<br />

<strong>Rapport</strong> sur les comptes<br />

Organes de l’<strong>Association</strong> <strong>suisse</strong> <strong>des</strong> <strong>banquiers</strong><br />

Institutions <strong>des</strong> banques<br />

Services communs, associations et groupements<br />

Editeur<br />

<strong>Rapport</strong> <strong>annuel</strong> 2009/2010 ASB 3


Avant-propos du Président<br />

Madame, Monsieur,<br />

La forte pression exercée sur la place bancaire<br />

<strong>suisse</strong> depuis le début de la crise financière<br />

et économique, il y trois ans, n’a<br />

pas faibli au cours de l’année écoulée. Des<br />

termes tels que plan d’aide, liste grise, secret<br />

bancaire ou encore différend fiscal<br />

avec les Etats-Unis ou l’Europe ont continué<br />

de figurer à la une de la presse nationale<br />

et étrangère. Les critiques envers la Suisse<br />

apparaissent toutefois exagérées, car notre<br />

pays a bien géré la crise en comparaison internationale.<br />

Le seul établissement à avoir<br />

eu recours à l’aide de la Confédération a<br />

d’ores et déjà remboursé les capitaux qui<br />

lui ont été avancés, l’Etat retirant même un<br />

large bénéfice de son engagement initial.<br />

Au printemps dernier, la crise grecque a<br />

mis en valeur, une fois de plus, la prudence<br />

dont la place financière <strong>suisse</strong> sait faire<br />

preuve. En effet, son exposition, qui s’élève<br />

à un plus de trois milliards d’euros, est relativement<br />

faible comparée à celle de ses<br />

homologues étrangères. Par ailleurs, dans<br />

le sillage de la crise financière, de nombreux<br />

pays ont dû composer avec un nouvel<br />

endettement record alors que les finances<br />

publiques de la Suisse sont restées<br />

saines. La forte stabilité de la place bancaire<br />

couplée à un faible taux d’endettement<br />

– attendu à environ 40% du PIB –<br />

devrait ainsi contribuer de manière décisive<br />

à asseoir la compétitivité future de la place<br />

financière helvétique. Ces exemples, qui<br />

confirment la solidité de notre place financière,<br />

ne doivent pas pour autant nous faire<br />

oublier que celle-ci est confrontée à <strong>des</strong> défis<br />

majeurs pour son avenir, en particulier<br />

d’ordre fiscal et réglementaire, tant au plan<br />

national qu’international. Lors de ces douze<br />

derniers mois, notre <strong>Association</strong> s’est engagée<br />

énergiquement pour y répondre et assurer<br />

la prospérité future de notre secteur.<br />

Elle a su mettre en avant une stratégie,<br />

ayant pour cœur l’impôt libératoire, qui a<br />

La forte stabilité de la place bancaire couplée<br />

à un faible taux d’endettement – attendu à<br />

environ 40% du PIB – devrait contribuer de<br />

manière décisive à asseoir la compétitivité<br />

future de la place financière helvétique.<br />

non seulement été intégrée par le Conseil<br />

fédéral dans le rapport Graber publié au<br />

mois de décembre 2009 mais qui constitue<br />

aujourd’hui une base de discussion concrète<br />

avec nos partenaires à l’échelon international.<br />

C’est en nous préparant aux profon<strong>des</strong><br />

mutations de notre environnement tout en<br />

maintenant nos valeurs que nous pourrons<br />

aborder avec confiance l’avenir de notre<br />

place financière et de notre économie.<br />

Une stratégie reposant sur quatre piliers<br />

Souhaitant mettre à profit les atouts de la<br />

place financière <strong>suisse</strong>, l’<strong>Association</strong> <strong>suisse</strong><br />

<strong>des</strong> <strong>banquiers</strong> a élaboré ces derniers mois<br />

une stratégie visant à renforcer durablement<br />

la position du secteur financier, d’une<br />

importance vitale pour l’économie nationale.<br />

Formulée dans un document intitulé<br />

«Stratégie pour la place financière à l’horizon<br />

2015», cette stratégie permet de<br />

conjuguer les intérêts <strong>des</strong> Etats étrangers<br />

avec ceux de la place financière <strong>suisse</strong> et repose<br />

sur quatre piliers. Premièrement, les<br />

banques <strong>suisse</strong>s se focaliseront à l’avenir<br />

sur l’acquisition et la gestion d’avoirs fisca-<br />

4 <strong>Rapport</strong> <strong>annuel</strong> 2009/2010 ASB


lisés. Il conviendra pour ce faire d’appliquer<br />

la norme internationale de l’article 26<br />

OCDE relative à l’entraide administrative<br />

pour les délits fiscaux. Cette norme prévoit<br />

la suppression de la distinction entre fraude<br />

fiscale et soustraction fiscale dans le cadre<br />

de l’entraide internationale. Deuxièmement,<br />

les avoirs non conformes fiscalement<br />

déposés en Suisse devront être régularisés.<br />

Cette régularisation est au cœur de toute<br />

solution pérenne avec l’étranger et pourra<br />

s’effectuer par l’intermédiaire d’une retenue<br />

à la source libératoire ou de la prescription.<br />

Il faudra négocier le cas échéant<br />

avec l’Etat concerné une solution qui<br />

tienne dûment compte <strong>des</strong> intérêts du client<br />

contribuable et renforce la confiance dans<br />

la sécurité juridique de la Suisse. Troisièmement,<br />

la protection de la sphère privée<br />

de tous les clients devra continuer d’être<br />

garantie. La Suisse refuse dès lors l’échange<br />

automatique d’informations, lequel ne<br />

constitue pas une norme internationale.<br />

Une solution équivalente, à savoir un modèle<br />

reposant sur la retenue à la source libératoire,<br />

a été développée par les banques<br />

(voir pages 14 à 17). Le substrat fiscal<br />

étant de cette manière directement versé<br />

aux Etats étrangers, la sphère privée <strong>des</strong><br />

La confiance est le bien le plus précieux du<br />

banquier. Etre banquier n’est pas qu’une profession.<br />

Etre banquier signifie s’engager, remplir<br />

une mission au service du client.<br />

citoyens respectant leurs obligations fiscales<br />

demeure préservée. Quatrièmement,<br />

la place financière <strong>suisse</strong> s’engagera en faveur<br />

de l’amélioration de l’accès au marché<br />

pour les prestations financières helvétiques<br />

et les conditions-cadres afférentes. Notre<br />

place financière se distingue par son ouverture<br />

vers l’étranger et un encadrement réglementaire<br />

exemplaire. Dans cet esprit, et<br />

en particulier dans le sillage de l’adoption<br />

de la norme internationale de l’OCDE en<br />

matière d’entraide administrative, <strong>des</strong> discriminations<br />

unilatérales entre partenaires<br />

commerciaux étroitement liés sont inacceptables<br />

et devront être levées. Des conditions-cadres<br />

optimales et ciblées d’ordre légal,<br />

réglementaire et fiscal sont nécessaires<br />

pour améliorer durablement la compétitivité<br />

et garantir au mieux la croissance future,<br />

toute forme d’excès en la matière devant<br />

néanmoins être évitée (voir pages 8 à 11).<br />

Ainsi, il est nécessaire que la réglementation<br />

notamment <strong>des</strong> problématiques liées<br />

au too big to fail, aux fonds propres, aux<br />

liquidités ou aux systèmes de rémunération<br />

soit calibrée, différenciée et coordonnée<br />

sur le plan international.<br />

Depuis que les principes de notre stratégie<br />

ont été compris et acceptés par les acteurs<br />

de notre branche et par les autorités, leur<br />

mise en œuvre constitue notre priorité.<br />

Nous y travaillons quotidiennement, car la<br />

compétitivité et l’attractivité futures de<br />

notre place financière sont en jeu.<br />

Confiance en l’avenir<br />

Bien que le secteur bancaire ait toujours<br />

fait l’objet de nombreuses critiques, la<br />

méfiance à son égard n’a jamais été aussi<br />

forte. Nos détracteurs font souvent preuve<br />

de démagogie et semblent oublier que les<br />

responsables politiques et les autorités de<br />

surveillance n’ont pas toujours été irréprochables<br />

dans le cadre de la crise financière.<br />

Force est cependant de reconnaître que<br />

nous portons notre part de responsabilité à<br />

cet égard. Nous n’avons pas toujours donné<br />

une image très favorable de notre profession<br />

à l’opinion publique. Les comportements<br />

de certains se sont éloignés de nos<br />

valeurs traditionnelles et ont de ce fait<br />

porté atteinte à l’ensemble de la profession.<br />

<strong>Rapport</strong> <strong>annuel</strong> 2009/2010 ASB 5


Or il ne faut pas oublier que la confiance<br />

est le bien le plus précieux du banquier<br />

et que la place financière <strong>suisse</strong> doit tout<br />

mettre en œuvre pour la préserver. Etre<br />

banquier n’est pas qu’une profession. Etre<br />

banquier signifie s’engager, remplir une<br />

mission au service du client. Il appartient à<br />

chaque collaborateur, qu’il soit membre de<br />

la direction ou conseiller à la clientèle,<br />

d’agir de manière responsable dans le but<br />

de servir les intérêts du client et contribuer<br />

ainsi à la prospérité du pays. Des qualités<br />

comme la durabilité, la prévisibilité, le<br />

partenariat et le sens de la mesure doivent<br />

demeurer les valeurs cardinales de notre<br />

métier.<br />

Plutôt que de cultiver les divergences entre<br />

acteurs industriels et financiers, il convient<br />

de développer les points de convergence.<br />

La solidité de la place financière se traduit<br />

pour l’économie par <strong>des</strong> taux d’intérêt<br />

avantageux et la mise à disposition de capitaux<br />

suffisants pour les crédits d’investissement<br />

et d’exploitation. Malgré la crise,<br />

les financements d’entreprises demeurent<br />

accessibles à de bonnes conditions en Suisse,<br />

alors que les sociétés à l’étranger déplorent<br />

un resserrement du crédit. La capacité d’innovation<br />

et la compétitivité du secteur industriel<br />

helvétique continuent en effet de<br />

dépendre pour une bonne part de la solidité<br />

et de la stabilité de notre place financière.<br />

Fortes d’une tradition séculaire, les banques<br />

<strong>suisse</strong>s ne se déroberont pas face aux défis<br />

qui les attendent. Ce n’est pas la première<br />

fois, ni certainement la dernière, qu’elles<br />

doivent faire leurs preuves dans un environnement<br />

difficile. La nouvelle stratégie<br />

renforcera la compétitivité de la place financière<br />

<strong>suisse</strong> au sein d’un monde globalisé<br />

et contribuera à la prospérité du secteur<br />

financier et du pays tout entier. Nos atouts<br />

ont toujours été la confiance et la fiabilité.<br />

Le moment est venu de consolider nos acquis<br />

tout en y intégrant <strong>des</strong> éléments nouveaux.<br />

Si nous y parvenons, la place financière<br />

jouera alors pleinement son rôle<br />

essentiel pour l’économie.<br />

Sous la direction avisée, compétente et pragmatique<br />

d’Urs Ph. Roth, l’<strong>Association</strong> <strong>suisse</strong><br />

<strong>des</strong> <strong>banquiers</strong> a traversé sans encombre <strong>des</strong><br />

années difficiles. Il a joué un rôle majeur durant<br />

la crise financière, contribuant notamment<br />

à doter la place financière d’une stratégie<br />

d’avenir.<br />

Départ d’Urs Ph. Roth<br />

En janvier dernier, Urs Ph. Roth nous a<br />

annoncé son départ à la retraite pour la<br />

mi-septembre 2010, alors qu’il était aux<br />

comman<strong>des</strong> de l’ASB depuis janvier 2001.<br />

La place financière lui doit beaucoup. Sous<br />

sa direction avisée, compétente et pragmatique,<br />

l’ASB a traversé sans encombre<br />

<strong>des</strong> années difficiles. Il a joué un rôle majeur<br />

durant la crise financière, contribuant<br />

notamment à doter la place financière d’une<br />

stratégie d’avenir. En la personne d’Urs Ph.<br />

Roth, j’ai découvert un homme érudit et<br />

fin négociateur qui, par sa façon d’être et<br />

sa détermination, était en mesure d’ouvrir<br />

<strong>des</strong> portes hermétiquement closes et de<br />

défendre avec succès les intérêts du secteur<br />

bancaire. Trois axes principaux ont caractérisé<br />

son mandat. Sous sa conduite, la représentation<br />

<strong>des</strong> intérêts <strong>des</strong> membres au<br />

niveau international a été fortement développée.<br />

Outre les grands centres traditionnels<br />

comme Bruxelles, Berlin ou Washington,<br />

les places financières <strong>des</strong> pays émergents<br />

en Asie ont fait l’objet de visites régulières,<br />

lesquelles ont permis de nouer de précieux<br />

contacts. Ensuite, Urs Ph. Roth est parvenu<br />

à positionner l’ASB en Suisse comme un<br />

6 <strong>Rapport</strong> <strong>annuel</strong> 2009/2010 ASB


interlocuteur ferme, sérieux, fiable et avant<br />

tout orienté vers la recherche de solutions.<br />

Troisièmement, il a introduit un système<br />

de gestion <strong>des</strong> informations concernant tant<br />

la répartition <strong>des</strong> ressources que la gestion<br />

<strong>des</strong> informations elles-mêmes. Ce système<br />

fournit au Conseil d’administration et au<br />

Comité exécutif <strong>des</strong> bases optimales pour<br />

la prise de décisions. Je remercie Urs Ph.<br />

Roth, au nom de toute l’<strong>Association</strong>, pour<br />

son engagement exemplaire et les services<br />

rendus et lui souhaite le meilleur pour son<br />

La stratégie de l’<strong>Association</strong> <strong>suisse</strong> <strong>des</strong> <strong>banquiers</strong><br />

permet de conjuguer les intérêts <strong>des</strong><br />

Etats étrangers avec ceux de la place financière<br />

<strong>suisse</strong>.<br />

avenir. Le 21 juin, le Conseil d’administration<br />

a désigné Claude-Alain Margelisch en<br />

tant que successeur d’Urs Ph. Roth. En<br />

sa qualité de Vice-président du Comité<br />

exécutif depuis 2001, il est déjà pleinement<br />

engagé dans le traitement de tous<br />

les dossiers d’importance pour le secteur<br />

financier helvétique. Hormis ses remarquables<br />

compétences techniques qui en ont<br />

fait l’un <strong>des</strong> architectes de la nouvelle stratégie<br />

de la place financière, il dispose d’un<br />

excellent réseau de contacts internationaux<br />

dans les milieux politiques et réglementaires<br />

de tous les centres financiers du<br />

monde, développé dès l’année 2003 dans<br />

le cadre de son activité de Responsable du<br />

département «Marchés financiers internationaux»<br />

de l’ASB.<br />

Pour conclure, je souhaite adresser mes vifs<br />

remerciements à toutes les personnes qui<br />

ont œuvré au sein <strong>des</strong> commissions ou<br />

groupes de travail de l’ASB l’année dernière<br />

dans un environnement exigeant. Sans leur<br />

concours précieux, il n’aurait pas été possible<br />

de faire face à la charge de travail qui<br />

a été considérable. Je suis convaincu que la<br />

place financière <strong>suisse</strong> pourra, à l’avenir<br />

également, compter sur ce soutien. En outre,<br />

je tiens à remercier particulièrement toutes<br />

les collaboratrices et tous les collaborateurs<br />

du Secrétariat de l’ASB. Lors de ma<br />

première année en tant que Président, j’ai<br />

eu le plaisir de travailler avec une équipe très<br />

motivée, compétente et résolument orientée<br />

vers la recherche de solutions, animée<br />

d’un esprit gagnant.<br />

Patrick Odier<br />

Président<br />

<strong>Rapport</strong> <strong>annuel</strong> 2009/2010 ASB 7


Réglementation et stabilité systémique:<br />

un problème complexe sans solution simple<br />

Le risque systémique, en tant que contrepoint à la stabilité systémique, est souvent associé<br />

à <strong>des</strong> réactions en chaîne et à <strong>des</strong> effets de domino. A propos de dominos: vous êtes à la tête<br />

d’une équipe qui, dans le cadre d’un concours, veut établir un nouveau record du monde<br />

de la réaction en chaîne de dominos. Comment procéder pour éviter que l’effet domino se<br />

déclenche prématurément Placez-vous chaque domino de la façon la plus stable possible,<br />

minimisez-vous les secousses, ménagez-vous par précaution <strong>des</strong> brèches dans la chaîne, ou<br />

choisissez-vous une disposition particulière qui, au moins, limite les dégâts<br />

Par «stabilité», on entend de manière générale<br />

la capacité d’un système à revenir à<br />

son état initial après une perturbation. Cette<br />

notion intervient dans divers contextes et<br />

disciplines. En physique par exemple, un<br />

On entend habituellement par stabilité <strong>des</strong><br />

systèmes financiers, la résistance de ces derniers<br />

à <strong>des</strong> chocs (exogènes), leur bon fonctionnement<br />

ainsi que leur stabilité dans le temps.<br />

système stable tend à conserver son état<br />

momentané, même lorsque <strong>des</strong> perturbations<br />

extérieures interviennent. Le résultat<br />

d’un circuit de régulation se caractérisera<br />

en conséquence par un équilibre stable. Un<br />

exemple typique à cet égard est le mouvement<br />

oscillatoire décroissant qu’effectue<br />

un objet suspendu sous l’effet de la force de<br />

gravitation et du frottement. Mais la notion<br />

de stabilité joue un rôle important dans<br />

d’autres domaines encore. En informatique,<br />

«stabilité» signifie que <strong>des</strong> systèmes<br />

d’exploitation ou <strong>des</strong> logiciels fonctionnent<br />

sans pertes de données ni pannes totales,<br />

même dans <strong>des</strong> conditions extrêmes. En<br />

météorologie, la «stabilité» désigne un état<br />

<strong>des</strong> couches atmosphériques qui, sauf impulsion<br />

extérieure, ne varie pas. En chimie,<br />

la «stabilité» d’une chaîne signifie qu’une<br />

combinaison de plusieurs éléments restera<br />

solidaire même en présence d’effets perturbateurs.<br />

Pour illustrer tout l’éventail sémantique<br />

du terme «stabilité», on peut en<br />

citer d’autres emplois courants: la stabilité<br />

d’une relation ou d’un partenariat entre<br />

<strong>des</strong> personnes, la stabilité <strong>des</strong> populations<br />

en biologie, la stabilité politique ou encore<br />

la stabilité aérodynamique d’un avion, une<br />

propriété fort appréciable qui permet à<br />

l’appareil de revenir automatiquement en<br />

position de vol normale en cas de perturbations<br />

atmosphériques.<br />

En relation avec la récente crise financière<br />

et les propositions visant à renforcer la réglementation<br />

<strong>des</strong> banques et <strong>des</strong> marchés<br />

financiers, la stabilité <strong>des</strong> systèmes financiers<br />

a été propulsée au cœur de l’actualité.<br />

On entend habituellement par là la résistance<br />

<strong>des</strong> systèmes financiers à <strong>des</strong> chocs<br />

(exogènes), leur bon fonctionnement ainsi<br />

que leur stabilité dans le temps. Que la stabilité<br />

systémique constitue fondamentale-<br />

8 <strong>Rapport</strong> <strong>annuel</strong> 2009/2010 ASB


ment un but légitime en soi n’est guère<br />

contesté. En revanche, le débat actuel, national<br />

comme international, se concentre<br />

sur <strong>des</strong> questions de définition, en particulier<br />

celle de l’importance systémique <strong>des</strong><br />

acteurs du marché financier et <strong>des</strong> mesures<br />

réglementaires appropriées.<br />

Too big to fail<br />

En Suisse, la Commission d’experts chargée<br />

d’examiner la limitation <strong>des</strong> risques que les<br />

gran<strong>des</strong> entreprises font courir à l’économie<br />

nationale, en bref Commission d’experts<br />

«too big to fail», instituée par le<br />

Conseil fédéral, a présenté son rapport intermédiaire<br />

au printemps 2010. Dans ce document,<br />

elle aboutit à la conclusion que si l’on<br />

n’intervient pas davantage contre les risques<br />

émanant <strong>des</strong> gran<strong>des</strong> entreprises d’importance<br />

systémique, <strong>des</strong> crises potentielles<br />

requerront vraisemblablement à nouveau<br />

<strong>des</strong> interventions considérables de l’Etat à<br />

l’avenir, ce qui n’est guère justifiable politiquement<br />

et pourrait excéder la marge de<br />

manœuvre financière de nombreux Etats.<br />

Les critères retenus pour définir l’importance<br />

systémique sont la taille, la concentration<br />

de marché, les interdépendances<br />

(too interconnected to fail) et le caractère<br />

substituable. Dans ce rapport intermédiaire<br />

déjà, la Commission d’experts présente un<br />

catalogue <strong>des</strong> mesures envisageables et<br />

évoque les ordres de priorité possibles. Elle<br />

distingue entre <strong>des</strong> mesures-clés, notamment<br />

dans les domaines <strong>des</strong> fonds propres et <strong>des</strong><br />

liquidités, et d’autres mesures à examiner.<br />

Par ailleurs, la Commission d’experts rejette<br />

d’ores et déjà dans son rapport intermédiaire<br />

de nombreuses propositions issues du débat<br />

public, comme par exemple <strong>des</strong> solutions<br />

isolées en matière de fiscalité et d’assurance,<br />

<strong>des</strong> restrictions directes concernant<br />

la taille <strong>des</strong> établissements financiers ou<br />

l’interdiction du négoce pour compte propre.<br />

L’ASB a salué ce rapport intermédiaire en<br />

tant qu’état <strong>des</strong> lieux provisoire et reconnu<br />

qu’il convenait d’intervenir sur la problématique<br />

du too big to fail et de la stabilité<br />

systémique. En particulier, il y a lieu<br />

d’approuver l’approche systématique retenue<br />

qui évalue les mesures alternatives<br />

au regard de critères tant économiques<br />

que juridiques, mais il faudra tenir compte<br />

aussi <strong>des</strong> normes internationales en la<br />

matière.<br />

Les prescriptions du Comité de Bâle, appelées<br />

officieusement «Bâle III», proposent notamment<br />

<strong>des</strong> mesures visant à améliorer la qualité<br />

<strong>des</strong> fonds propres, l’introduction d’un leverage<br />

ratio sans pondération <strong>des</strong> risques, <strong>des</strong> interventions<br />

permettant de réduire l’aspect procyclique<br />

ainsi que <strong>des</strong> normes supplémentaires<br />

en matière de liquidités.<br />

Bâle III<br />

Les efforts du Comité de Bâle sur le contrôle<br />

bancaire en vue de renforcer la réglementation<br />

et la surveillance, qui constituent un<br />

projet de réforme central, méritent également<br />

d’être mentionnés. En réaction à la<br />

crise financière, le Comité de Bâle a publié<br />

en décembre 2009 deux documents de<br />

consultation essentiels. Ceux-ci concernent<br />

le domaine <strong>des</strong> fonds propres («Strengthening<br />

the resilience of the banking sector») et<br />

<strong>des</strong> liquidités («International framework for<br />

liquidity risk measurement, standards and<br />

monitoring»). Très complets, ils proposent<br />

notamment <strong>des</strong> mesures visant à améliorer<br />

la qualité <strong>des</strong> fonds propres, l’introduction<br />

d’un leverage ratio sans pondération <strong>des</strong><br />

risques, <strong>des</strong> interventions permettant de réduire<br />

l’aspect procyclique ainsi que <strong>des</strong><br />

normes supplémentaires en matière de liquidités.<br />

Les prescriptions révisées, d’ores et<br />

déjà appelées officieusement «Bâle III»,<br />

<strong>Rapport</strong> <strong>annuel</strong> 2009/2010 ASB 9


devraient être publiées dans leur version<br />

définitive fin 2010 et entrer en vigueur fin<br />

2012.<br />

Dans sa prise de position d’avril 2010,<br />

l’ASB a approuvé diverses améliorations de<br />

la réglementation en matière de fonds<br />

propres et de liquidités dans la perspective<br />

d’une meilleure stabilité systémique. Toutefois,<br />

compte tenu de la complexité du sujet<br />

et de l’absence de calibrage définitif, elle<br />

a fait savoir qu’un examen attentif – avec,<br />

le cas échéant, une nouvelle consultation<br />

du secteur bancaire – et une application<br />

uniforme à l’échelon international lui semblaient<br />

s’imposer.<br />

Surveillance macroprudentielle<br />

Tant les mesures-clés proposées par la<br />

Commission d’experts «too big to fail»<br />

telles que par exemple un aménagement<br />

progressif <strong>des</strong> exigences en matière de<br />

fonds propres, que les propositions de révision<br />

du Comité de Bâle telles que l’introduction<br />

d’un leverage ratio, continuent de<br />

se concentrer largement sur les exigences<br />

envers les établissements individuels. La<br />

logique sous-jacente à ce système de réglementation<br />

et de surveillance microprudentielles<br />

réside dans l’hypothèse qu’un système<br />

financier composé d’éléments stables<br />

et sûrs restera également stable dans son<br />

ensemble, sous forme d’agrégat. Or la crise<br />

financière a montré avec force qu’une telle<br />

hypothèse est une condition certes nécessaire,<br />

mais pas forcément suffisante.<br />

Dans ce contexte, l’idée s’impose de plus en<br />

plus qu’une surveillance macroprudentielle<br />

renforcée gagnera en importance à l’avenir.<br />

Il s’agirait d’une approche prudentielle<br />

s’étendant sur les systèmes financiers dans<br />

leur ensemble, qui prendrait explicitement<br />

en compte l’évolution économique globale<br />

L’idée qu’une surveillance macroprudentielle<br />

renforcée gagnera en importance à l’avenir<br />

s’impose de plus en plus.<br />

et viserait implicitement à réduire les risques<br />

systémiques. Sur le fond, l’ASB est favorable<br />

à <strong>des</strong> réflexions en ce sens, axées sur<br />

la protection du système financier global et<br />

sur ses liens avec la situation macroéconomique.<br />

Ceci étant, les possibilités et les limites<br />

de la macroprudential supervision<br />

restent pour l’heure encore mal définies.<br />

L’ASB s’engage actuellement en faveur de<br />

l’analyse <strong>des</strong> variantes existantes et du développement<br />

de positions correspondantes<br />

dans le secteur bancaire, y compris dans le<br />

cadre <strong>des</strong> associations bancaires internationales.<br />

Parmi les instruments à examiner<br />

de plus près, on citera par exemple les systèmes<br />

d’alerte précoce coordonnés à l’échelon<br />

international et les mesures visant à réduire<br />

l’effet procyclique <strong>des</strong> exigences<br />

réglementaires.<br />

Stratégies pour l’avenir<br />

Quelles conclusions tirer, globalement, <strong>des</strong><br />

évolutions esquissées ci-<strong>des</strong>sus Selon l’ASB,<br />

cinq axes stratégiques revêtiront une importance<br />

stratégique pour de futures améliorations<br />

de la réglementation et de la surveillance.<br />

Premièrement, une différenciation<br />

ciblée entre les diverses banques et institutions<br />

financières reste nécessaire afin de<br />

pouvoir prendre suffisamment en compte<br />

leur situation spécifique (one size does not<br />

fit all). L’hétérogénéité de la place financière<br />

<strong>suisse</strong> rend ce postulat particulièrement<br />

pertinent. Deuxièmement, en cas de<br />

durcissement <strong>des</strong> exigences réglementaires,<br />

il convient d’assurer une coordination internationale,<br />

afin notamment de préserver<br />

la compétitivité (level playing field). La prise<br />

en compte <strong>des</strong> aspects tenant à la politique<br />

10 <strong>Rapport</strong> <strong>annuel</strong> 2009/2010 ASB


concurrentielle sera particulièrement nécessaire<br />

au regard <strong>des</strong> propositions de la<br />

Commission d’experts «too big to fail» ou<br />

de «Bâle III». Troisièmement, il importe<br />

d’évaluer avec soin les conséquences <strong>des</strong><br />

durcissements réglementaires sous l’angle<br />

du rapport coût/utilité. Même si en pratique,<br />

elles sont souvent difficiles à quantifier,<br />

il est important de dresser un état <strong>des</strong><br />

lieux minutieux et de rechercher systématiquement<br />

<strong>des</strong> mesures ayant un réel effet<br />

stabilisateur sur le système. Quatrièmement,<br />

il faut aussi évaluer avec soin les éventuelles<br />

implications <strong>des</strong> changements réglementaires<br />

sur l’économie réelle. On peut s’attendre<br />

en particulier à ce que <strong>des</strong> exigences<br />

accrues en matière de fonds propres et <strong>des</strong><br />

Pour la place financière <strong>suisse</strong>, il est essentiel<br />

que les modifications de la réglementation<br />

relative aux banques et aux marchés financiers<br />

interviennent sur la base d’un état <strong>des</strong><br />

lieux précis et dans une perspective internationale<br />

globale.<br />

normes plus strictes en matière de liquidités<br />

se répercutent au moins partiellement, par<br />

le biais <strong>des</strong> conditions de crédit, sur l’économie<br />

réelle. Enfin, le succès <strong>des</strong> mesures stabilisatrices<br />

exige que l’on considère les divers<br />

projets et propositions dans une perspective<br />

globale. Il importe en particulier d’évaluer<br />

conjointement les mesures préventives et<br />

curatives de manière à pouvoir prendre en<br />

considération les interdépendances, les incidences<br />

et les effets cumulatifs. Les structures<br />

institutionnelles existantes cautionneront-elles<br />

cette vision globale <strong>des</strong> choses<br />

La question reste ouverte au stade actuel.<br />

L’ASB est bien sûr intéressée à améliorer les<br />

conditions-cadres réglementaires de façon<br />

viable et fiable. A la lumière de la crise récente,<br />

et à condition d’être bien conçues,<br />

<strong>des</strong> adaptations ciblées apparaissent non<br />

seulement nécessaires, mais seront synonymes<br />

d’avantages pour la place financière<br />

<strong>suisse</strong> en termes de réputation et de compétitivité.<br />

Dans une prise de position intitulée<br />

«Crise financière et stabilité du système»,<br />

publiée en octobre 2009, l’ASB a<br />

très tôt présenté ses réflexions en la matière<br />

(www.swissbanking.org, «Dossiers/Réglementation/Exposés<br />

et documents de référence»).<br />

Pour la place financière <strong>suisse</strong>, il<br />

est essentiel que les modifications de la réglementation<br />

relative aux banques et aux<br />

marchés financiers interviennent sur la<br />

base d’un état <strong>des</strong> lieux précis et dans une<br />

perspective internationale globale.<br />

<strong>Rapport</strong> <strong>annuel</strong> 2009/2010 ASB 11


Communication en Europe:<br />

<strong>des</strong> nains de jardin et autres préjugés<br />

Depuis le début de la crise économique, l’ASB a nettement intensifié son activité de lobbying<br />

dans les principales métropoles européennes. L’objectif à long terme de ces nombreuses initiatives<br />

en matière de communication est de gagner les faiseurs d’opinion aux causes de la place<br />

financière <strong>suisse</strong> au moyen d’informations et d’arguments convaincants de par leur qualité.<br />

Une image représentant un nain de jardin<br />

au regard naïf au bas de laquelle on peut<br />

lire: «La Suisse est conservatrice, fermée et<br />

soucieuse de conserver ses avantages.» Quel<br />

est le lien entre ce nain de jardin et la stratégie<br />

de communication de l’ASB en Europe<br />

Cette image est reproduite sur l’une <strong>des</strong><br />

cartes d’un jeu de «Quartett» (jeu qui s’apparente<br />

à celui <strong>des</strong> 7 familles) conçu par l’ASB,<br />

qui a opté en l’occurrence pour un support<br />

de communication ludique, sortant de l’ordinaire.<br />

Cette carte appartient à la famille <strong>des</strong><br />

«Mythes sur la mentalité <strong>suisse</strong>». Les idées<br />

préconçues y figurant et bien d’autres encore<br />

qui circulent souvent sur la Suisse et sa place<br />

financière sont ainsi abordées et rectifiées<br />

par le biais du jeu. Dans le cadre de ses nombreuses<br />

activités de lobbying, l’ASB a distribué<br />

les cartes de ce jeu à <strong>des</strong> personnalités<br />

politiques et <strong>des</strong> journalistes allemands.<br />

Cette démarche s’inscrit dans sa stratégie de<br />

communication proactive en Allemagne, en<br />

Le dialogue international repose sur le long<br />

terme. Les actions menées dans la précipitation<br />

ainsi que les réflexions à court terme n’ont pas<br />

leur place ici.<br />

France, en Italie et en Angleterre. Une communication<br />

qui s’est nettement intensifiée depuis<br />

le début de la crise économique, car la<br />

pression sur notre pays s’est constamment accrue,<br />

les importants déficits budgétaires de<br />

nos Etats voisins constituant sans aucun<br />

doute un élément non négligeable à cet égard.<br />

La lutte contre les préjugés, la mise en valeur<br />

<strong>des</strong> points forts et de la stratégie de la<br />

place financière, l’intégrité et le rôle coopératif<br />

de la Suisse en matière de lutte contre<br />

le blanchiment d’argent, le terrorisme et la<br />

criminalité financière par exemple, constituent<br />

les principaux messages que les délégations<br />

de l’ASB communiquent sans relâche<br />

à Berlin, Paris, Rome ou Londres.<br />

Outre ces thèmes généraux, <strong>des</strong> questions<br />

d’actualité ayant trait à la réglementation<br />

et la fiscalité ainsi que d’autres thèmes<br />

politico-financiers sont également traités.<br />

Un travail actif et permanent auprès <strong>des</strong><br />

médias renforce ces activités de lobbying.<br />

Outres les représentants <strong>des</strong> médias, les<br />

personnalités politiques et les membres du<br />

gouvernement, les représentants <strong>des</strong> diverses<br />

autorités de réglementation, <strong>des</strong> banques centrales<br />

et <strong>des</strong> administrations ainsi que les<br />

faiseurs d’opinion d’associations, de think<br />

tanks (laboratoires d’idées) ou d’universités<br />

font partie <strong>des</strong> groupes-cibles de la communication<br />

en Europe. Ce dialogue international<br />

repose sur le long terme. Les actions menées<br />

dans la précipitation et les réflexions à<br />

court terme n’ont pas leur place ici. L’objectif<br />

est de construire <strong>des</strong> réseaux soli<strong>des</strong> dont<br />

les interlocuteurs sont convaincus de la qualité<br />

<strong>des</strong> informations et <strong>des</strong> arguments. Les<br />

ambassadeurs <strong>suisse</strong>s et leurs collaborateurs<br />

à l’étranger contribuent de manière décisive<br />

au succès de cette démarche. Ils établissent<br />

<strong>des</strong> contacts et font part <strong>des</strong> éventuelles<br />

sensibilités lors <strong>des</strong> échanges bilatéraux.<br />

12 <strong>Rapport</strong> <strong>annuel</strong> 2009/2010 ASB


En Allemagne, le lobbying se fait déjà à très<br />

haut niveau. L’ASB a par exemple déjà été<br />

invitée à <strong>des</strong> auditions au Bun<strong>des</strong>tag. Les<br />

représentants d’intérêts étrangers n’ont que<br />

très rarement l’occasion de présenter directement<br />

leur position lors de discussions<br />

internes. Des manifestations plus larges sur<br />

<strong>des</strong> thèmes techniques complètent les discussions<br />

de lobbying avec les instances<br />

gouvernementales à Berlin. Le jeu, une lettre<br />

politique à parution semestrielle intitulée<br />

«Aussichten» (Perspectives) et un travail<br />

très intense auprès <strong>des</strong> médias contribuent<br />

à la continuité du dialogue.<br />

La lutte contre les préjugés, la mise en valeur<br />

<strong>des</strong> points forts de la place financière, l’intégrité<br />

et le rôle coopératif de la Suisse en matière<br />

de lutte contre le blanchiment d’argent ou<br />

la criminalité financière par exemple, constituent<br />

nos messages principaux.<br />

En France, les connaissances concernant la<br />

place financière <strong>suisse</strong> sont relativement<br />

faibles auprès <strong>des</strong> groupes-cibles précités.<br />

Les préjugés et les malentendus n’en sont<br />

que d’autant plus nombreux. Un travail<br />

d’information ciblé est par conséquent requis.<br />

Les médias jouent un rôle important<br />

dans cette campagne de clarification. Outre<br />

les interviews, notamment du Président de<br />

l’ASB, données aux grands titres économiques,<br />

<strong>des</strong> discussions d’arrière-plan visant<br />

à renforcer la compréhension <strong>des</strong> positions<br />

<strong>des</strong> banques <strong>suisse</strong>s se déroulent en<br />

parallèle. Plus les connaissances sont larges,<br />

plus les informations rapportées sont objectivées.<br />

Depuis quelques années, et de plus en<br />

plus fréquemment à présent, les <strong>banquiers</strong><br />

<strong>suisse</strong>s rencontrent <strong>des</strong> responsables du gouvernement<br />

et <strong>des</strong> milieux politiques français.<br />

La place financière <strong>suisse</strong> et la City de<br />

Londres entretiennent d’étroites relations<br />

depuis <strong>des</strong> années: si elles sont concurrentes<br />

sur le marché mondial <strong>des</strong> opérations financières,<br />

elles ont souvent une manière de penser<br />

analogue en ce qui concerne les questions<br />

internationales. Elles collaborent par<br />

exemple dans le cadre d’une table ronde <strong>annuel</strong>le<br />

organisée alternativement à Londres<br />

et en Suisse, la «Swiss – City of London Financial<br />

Round Table». Vingt-cinq hauts et<br />

très hauts représentants de la diplomatie,<br />

<strong>des</strong> banques centrales, <strong>des</strong> autorités de réglementation,<br />

d’établissements et d’associations<br />

bancaires <strong>des</strong> deux pays discutent <strong>des</strong><br />

questions d’actualité et cherchent <strong>des</strong> solutions<br />

aux problèmes qui se posent. Cette<br />

manifestation, point de référence dans les<br />

relations bilatérales, facilite le dialogue tout<br />

au long de l’année. Du fait <strong>des</strong> médias qui y<br />

sont établis, Londres informe également<br />

l’opinion internationale sur le monde financier.<br />

L’ASB entretient par conséquent<br />

<strong>des</strong> contacts très étroits avec les faiseurs<br />

d’opinion dans les rédactions du Financial<br />

Times ou The Economist.<br />

L’Italie est avant tout, mais pas uniquement,<br />

importante pour les banques établies<br />

dans le Tessin. La Lombardie est l’une <strong>des</strong><br />

régions économiques les plus prospères et<br />

les plus dynamiques d’Europe aux portes<br />

de la Suisse. Aussi l’ASB a-t-elle été avant<br />

tout active à Milan par le passé. Il est<br />

temps à présent d’étendre le réseau à Rome.<br />

Les questions fiscales sont de plus en plus<br />

au centre de nos relations avec l’Italie.<br />

L’ASB n’est certes pas conviée aux négociations<br />

entre les gouvernements <strong>suisse</strong> et italien.<br />

Il est néanmoins pertinent et utile que<br />

les positions <strong>des</strong> banques soient relayées<br />

dans la capitale italienne en coordination<br />

avec les autorités <strong>suisse</strong>s.<br />

L’agenda de l’ASB comporte donc de nombreuses<br />

activités de lobbying dans les métropoles<br />

européennes précitées. S’y ajoutent<br />

les rencontres à Bruxelles et à Strasbourg,<br />

auprès de l’Union européeenne (UE), à Paris<br />

auprès de l’Organisation de coopération et<br />

de développement économiques (OCDE),<br />

aux Etats-Unis, en Inde, au Proche-Orient<br />

et avant tout en Suisse. Ce qui ne laisse pas<br />

beaucoup de temps pour jouer aux cartes.<br />

<strong>Rapport</strong> <strong>annuel</strong> 2009/2010 ASB 13


Retenue à la source libératoire:<br />

la sphère privée <strong>des</strong> clients préservée<br />

Le projet de retenue à la source libératoire constitue un élément important tant de la stratégie<br />

pour la place financière <strong>suisse</strong> à l’horizon 2015 de l’ASB que de celle de la Confédération<br />

publiée en décembre 2009. Cette proposition de projet a été élaborée par un comité <strong>des</strong><br />

banques <strong>suisse</strong>s.<br />

Le projet de retenue à la source libératoire<br />

vise à faire en sorte que les avoirs déposés<br />

auprès de banques <strong>suisse</strong>s de clients domiciliés<br />

à l’étranger soient en conformité avec<br />

les lois fiscales <strong>des</strong> Etats de domicile correspondants.<br />

Dans le même temps, il s’agit de<br />

préserver la sphère privée de ces clients.<br />

Il résulterait de cet impôt libératoire que les<br />

obligations fiscales du client envers les autorités<br />

de son pays seraient respectées et que sa<br />

sphère privée pourrait être préservée.<br />

La Suisse propose aux pays européens qui<br />

le souhaitent d’encaisser un impôt à la source<br />

libératoire sur les revenus générés par la<br />

fortune de clients domiciliés à l’étranger. Cet<br />

impôt serait prélevé par un agent payeur, la<br />

banque, et reversé à l’administration fiscale<br />

<strong>des</strong> Etats de domicile <strong>des</strong>dits clients. En<br />

contrepartie, la Suisse exige un accès non discriminatoire<br />

aux marchés financiers <strong>des</strong> pays<br />

concernés selon leurs droits nationaux respectifs.<br />

Il résulterait de cet impôt libératoire<br />

• que les obligations fiscales du client/<br />

contribuable envers les autorités de son<br />

pays seraient respectées, de sorte que sa<br />

fortune et ses revenus du capital n’auraient<br />

plus à être déclarés expressément<br />

aux autorités fiscales;<br />

• que la sphère privée du client pourrait<br />

être préservée, de sorte que la question<br />

de l’échange automatique de renseignements<br />

deviendrait caduque. La retenue à<br />

la source libératoire permettrait néanmoins<br />

aux clients qui le souhaiteraient<br />

d’opter pour une procédure de déclaration<br />

en lieu et place de la retenue à la<br />

source libératoire.<br />

Principes de la retenue à la<br />

source libératoire<br />

La Suisse conclut avec les Etats tiers intéressés<br />

<strong>des</strong> accords bilatéraux, en vertu <strong>des</strong>quels,<br />

selon les exigences du droit fiscal local,<br />

les avoirs <strong>des</strong> clients résidant dans ces<br />

Etats sont imposés par un agent payeur domicilié<br />

en Suisse qui reverse ensuite les montants<br />

correspondants. La Suisse propose à<br />

cet effet un système modulaire qui s’inspire<br />

de l’impôt à l’agent payeur pratiqué au sein<br />

de l’UE (module 1) et qui s’étend en outre,<br />

par le biais de modules complémentaires,<br />

aux dividen<strong>des</strong> (module 2), aux placements<br />

collectifs de capitaux (module 3) ainsi qu’aux<br />

gains en capital (module 4) et, au besoin, à<br />

la fortune (module 5).<br />

Le modèle de la retenue à la source libératoire<br />

prévoit d’encaisser l’impôt libératoire<br />

par le biais de l’agent payeur, donc le teneur<br />

de compte. Il prélève, sur la base <strong>des</strong><br />

14 <strong>Rapport</strong> <strong>annuel</strong> 2009/2010 ASB


taux d’imposition en vigueur dans l’Etat de<br />

domicile du client, les impôts dus <strong>annuel</strong>lement<br />

au titre <strong>des</strong> avoirs du client déposés<br />

auprès d’une banque <strong>suisse</strong> et gérés par<br />

elle, puis les reverse à l’Administration fédérale<br />

<strong>des</strong> contributions (AFC) sans citer le<br />

nom du client, mais seulement son pays de<br />

domicile.<br />

Le prélèvement de la retenue à la source libératoire<br />

est définitif pour le client: en d’autres<br />

termes, ses avoirs déposés auprès d’une banque<br />

en Suisse sont réputés imposés définitivement.<br />

Ce modèle vaut aussi, en principe, pour les<br />

pays contractants pratiquant <strong>des</strong> taux d’imposition<br />

progressifs, sous réserve toutefois<br />

qu’ils appliquent dans ce cas un taux unique.<br />

La mise en œuvre d’une imposition<br />

progressive ne serait guère possible techniquement.<br />

Sont pris en compte par le biais de quatre<br />

modules, selon les prescriptions du pays de<br />

domicile, tous les revenus du capital tels<br />

que les intérêts, dividen<strong>des</strong>, revenus de placements<br />

collectifs de capitaux et gains en<br />

capital sur tous les avoirs détenus par le<br />

client. Il en va de même <strong>des</strong> avoirs détenus<br />

par l’intermédiaire de structures dont le<br />

client est l’ayant droit économique. L’AFC<br />

fait ensuite parvenir au pays de domicile<br />

concerné, une fois par an, le montant total<br />

<strong>des</strong> impôts prélevés. La procédure appliquée<br />

à cet effet est celle qui a été définie<br />

entre la Suisse et l’UE dans le cadre de l’accord<br />

sur l’imposition <strong>des</strong> revenus de<br />

l’épargne.<br />

Le prélèvement de la retenue à la source<br />

libératoire est définitif pour le client: en<br />

d’autres termes, ses avoirs déposés auprès<br />

d’une banque en Suisse sont réputés imposés<br />

définitivement. Le client n’a pas à les<br />

faire figurer dans sa déclaration fiscale.<br />

L’agent payeur lui fait parvenir, sur demande,<br />

un relevé fiscal <strong>annuel</strong> qui récapitule<br />

les montants prélevés.<br />

A l’issue <strong>des</strong> délais de prescription en vigueur<br />

dans le pays de domicile, il est prévu<br />

que le client puisse considérer les fonds<br />

concernés comme tax compliant et donc<br />

intégralement déclarés. Il est prévu également<br />

que les avis fiscaux établis par l’agent<br />

payeur valent comme preuve pour le client.<br />

A titre d’alternative, le modèle élaboré peut<br />

être complété par un impôt libératoire couvrant<br />

les revenus antérieurs du capital.<br />

Description <strong>des</strong> modules<br />

Module 1: Intérêts<br />

S’agissant du prélèvement au titre <strong>des</strong> intérêts,<br />

les dispositions de l’accord sur l’imposition<br />

<strong>des</strong> revenus de l’épargne conclu avec<br />

l’UE s’appliquent intégralement. Pour les<br />

membres de l’UE, il n’y a aucun changement.<br />

Le module 1 est d’ores et déjà appliqué<br />

dans le cadre de l’accord précité.<br />

Sur le principe, il conviendrait d’en rester là<br />

pour que les autres modules puissent se baser<br />

sur l’accord sur l’imposition <strong>des</strong> revenus<br />

de l’épargne. Par contre, en ce qui concerne<br />

la retenue d’impôt, il faut convenir de l’effet<br />

libératoire. Une autre réserve concerne le<br />

taux d’imposition applicable. Dans le cadre<br />

de l’adaptation de l’accord sur l’imposition<br />

<strong>des</strong> revenus de l’épargne conclu avec l’UE,<br />

celui-ci devrait être ramené (à partir de 2011)<br />

de 35% au taux local de l’Etat contractant.<br />

La quote-part au niveau de la Confédération<br />

devrait éventuellement être elle aussi adaptée<br />

en même temps que les autres modules.<br />

Module 2: Dividen<strong>des</strong><br />

Le champ d’application de l’accord sur<br />

l’imposition <strong>des</strong> revenus de l’épargne est<br />

étendu aux distributions de dividen<strong>des</strong>.<br />

Les principes du module 2 existent d’ores<br />

<strong>Rapport</strong> <strong>annuel</strong> 2009/2010 ASB 15


et déjà dans le cadre de l’accord «Qualified<br />

Intermediary» conclu avec les Etats-Unis.<br />

Une extension aux actions serait possible<br />

moyennant un coût raisonnable.<br />

Les impôts à la source sur titres étrangers<br />

sont pris en compte et décomptés par l’agent<br />

payeur.<br />

Module 3: Placements collectifs<br />

de capitaux<br />

Par souci de simplification, les placements<br />

collectifs font l’objet d’un module spécifique.<br />

Il convient de détailler une éventuelle<br />

proposition d’imposition <strong>des</strong> placements<br />

collectifs sous l’angle de la simplification et<br />

sur la base de négociations bilatérales.<br />

L’objectif devrait être de présenter une solution<br />

facile à gérer, qui réponde si possible<br />

aux exigences de tous les pays.<br />

La mise en œuvre de la retenue à la source libératoire<br />

aurait un coût de 300 à 500 millions de<br />

francs <strong>suisse</strong>s pour le secteur financier.<br />

S’agissant <strong>des</strong> placements collectifs, ils doivent<br />

être imposés soit sur le versement effectué,<br />

soit sur la plus-value ou la moinsvalue<br />

réalisée (∆ NAV, net asset values). Le<br />

principe est celui de la transparence. Si un<br />

placement collectif peut distinguer, dans le<br />

décompte établi pour le client, la part <strong>des</strong><br />

intérêts et dividen<strong>des</strong> du gain ou de la<br />

perte, une perte en capital déclarée spécifiquement<br />

pourra être compensée avec un<br />

gain en capital. En revanche, les pertes sur<br />

<strong>des</strong> placements non transparents ne peuvent<br />

pas être compensées.<br />

Les fonds de distribution sont en principe<br />

imposés sur la base du versement, indépendamment<br />

du fait qu’ils consistent en <strong>des</strong> intérêts,<br />

dividen<strong>des</strong>, revenus sur dérivés ou<br />

gains en capital. En cas de vente ou de remboursement<br />

partiel, le gain ou la perte en<br />

capital réalisé est imposé.<br />

Les fonds de thésaurisation sont imposés en<br />

cas de vente, c’est-à-dire lors de la réalisation<br />

éventuelle d’une plus-value ou d’une<br />

moins-value. Les remboursements partiels<br />

sont imposés comme <strong>des</strong> plus-values.<br />

Module 4: Gains et pertes en capital<br />

En Italie, le prélèvement sur les plus-values<br />

en capital est effectué directement par une<br />

société fiduciaire. En Allemagne, ce sont<br />

les banques qui assurent ce service. En<br />

principe, les instruments techniques à cet<br />

effet sont déjà disponibles sur le marché.<br />

Outre le prélèvement sur les paiements<br />

d’intérêts et de dividen<strong>des</strong>, l’agent payeur<br />

détermine, en cas de vente <strong>des</strong> différents<br />

instruments, la plus-value sur le compte du<br />

client et effectue la retenue fiscale correspondante.<br />

Lorsqu’une opération se solde<br />

par une perte, cette dernière est compensée<br />

avec les gains issus d’autres opérations. Les<br />

intérêts/dividen<strong>des</strong> ne sont par contre pas<br />

compensés avec les pertes en capital.<br />

En cas de solde négatif, c’est-à-dire lorsque<br />

le client enregistre une perte nette sur l’année<br />

de taxation, l’agent payeur lui accorde<br />

un report de perte, lequel pourra être compensé<br />

sur une certaine durée (par exemple<br />

trois ou cinq ans) avec les plus-values futures.<br />

S’agissant du calcul de l’impôt sur les différents<br />

produits, il existe déjà à présent quantité<br />

d’approches qui varient selon les pays.<br />

Pour les banques <strong>suisse</strong>s, il est indispensable<br />

que l’on s’accorde sur une approche unique<br />

qui, par exemple, permettrait de calculer le<br />

gain sur les différents produits au regard <strong>des</strong><br />

prix de marché en vigueur ou du prix moyen<br />

(NAV), ou encore de la distribution effective.<br />

16 <strong>Rapport</strong> <strong>annuel</strong> 2009/2010 ASB


Pour les produits structurés complexes,<br />

on adopte une approche transparente. Si<br />

l’émetteur du produit est en mesure de distinguer<br />

les intérêts d’une prime et/ou de la<br />

valeur de marché, il peut opérer une distinction<br />

correspondante au niveau du produit<br />

et effectuer une compensation. Si le<br />

produit n’est pas transparent, tous les paiements<br />

sont alors imposés par le biais du<br />

module 1 (Intérêts).<br />

Module 5: Fortune<br />

Certains pays ont instauré un impôt sur la<br />

fortune. Celui-ci pourrait être prélevé directement<br />

sur la fortune du client au 31 décembre<br />

de chaque année et reversé anonymement.<br />

En cas d’imposition progressive<br />

de la fortune, il faudrait idéalement appliquer<br />

un taux unique.<br />

Analyse <strong>des</strong> coûts<br />

Il ressort <strong>des</strong> premières estimations que<br />

la mise en œuvre de la retenue à la source<br />

libératoire aurait un coût de 300 à 500<br />

millions de francs <strong>suisse</strong>s pour le secteur financier.<br />

Des solutions par branches permettraient<br />

de réduire les coûts et la charge<br />

de travail liée à l’implémentation du projet.<br />

L’ASB est actuellement en discussion avec<br />

divers interlocuteurs externes afin d’évaluer<br />

la mise en place d’une éventuelle solution<br />

technique, à savoir un logiciel qui calculerait<br />

la retenue à la source libératoire<br />

pour les divers produits financiers détenus<br />

par les clients. La possibilité d’une externalisation<br />

(outsourcing) avec divers prestataires<br />

est également examinée. Les discussions<br />

qui ont eu lieu jusqu’à présent se sont<br />

Après une charge de travail initiale importante,<br />

la réalisation du projet de la retenue à la source<br />

libératoire ne devrait pas entraîner de charge<br />

excessive pour les établissements financiers.<br />

avérées positives et ont montré que les intermédiaires<br />

financiers devaient avoir la possibilité<br />

soit de recourir à une application<br />

disponible en interne soit de faire faire le<br />

calcul en externe. Après une charge de travail<br />

initiale importante, la réalisation du projet<br />

de la retenue à la source libératoire, tout<br />

comme dans le cas de la fiscalité de l’épargne<br />

UE, ne devrait pas entraîner de charge<br />

excessive pour les établissements financiers.<br />

<strong>Rapport</strong> <strong>annuel</strong> 2009/2010 ASB 17


SwissBanking | Future:<br />

le recrutement de jeunes talents, une priorité<br />

Selon l’Office fédéral de la statistique (OFS), le nombre de jeunes qui suivront une formation<br />

professionnelle diminuera d’environ 20% dans les dix années à venir. Cette baisse est essentiellement<br />

imputable à l’évolution démographique. Les banques, en tant que branche de<br />

formation exigeante, sont néanmoins tributaires de jeunes gens motivés, ayant de bons<br />

résultats scolaires. L’ASB a identifié ce défi et lancé une communication faîtière commune<br />

avec ses établissements membres dans le domaine de la formation de base, sous le label<br />

«SwissBanking I Future».<br />

La communication faîtière est axée sur les<br />

informations concernant les deux offres de<br />

formation bancaire de base en Suisse, à<br />

savoir «Employé(e) de commerce de la<br />

branche Banque» et «Formation bancaire<br />

initiale pour porteurs de maturité (BEM)».<br />

Des informations sur l’apprentissage informatique<br />

auprès d’une banque sont fournies<br />

en complément. La validation de ces formations<br />

permet aux jeunes de disposer<br />

d’une première formation professionnelle<br />

solide, leur ouvrant de nombreuses perspectives.<br />

Indépendamment de la communication<br />

faîtière commune, les banques<br />

continuent de recruter leur relève pour la<br />

formation de base en toute autonomie.<br />

Les trois piliers de la<br />

communication faîtière<br />

La communication faîtière repose sur trois<br />

piliers. Le site Internet www.swissbankingfuture.ch<br />

constitue l’élément central. Conçu<br />

pour les jeunes, ce site expose cinq bonnes<br />

raisons de suivre une formation bancaire<br />

de base et montre dans quelle mesure les<br />

cursus «Employé(e) de commerce de la<br />

branche Banque» et «Formation bancaire<br />

initiale pour porteurs de maturité (BEM)»<br />

sont captivants et diversifiés. Des témoignages<br />

d’apprentis, de stagiaires, de formateurs<br />

pratiques et de trainers rendent le site<br />

vivant et donnent un aperçu du quotidien<br />

de la relève. Les élèves intéressés trouveront<br />

par ailleurs <strong>des</strong> conseils relatifs à la<br />

candidature. Le site comporte également<br />

<strong>des</strong> informations <strong>des</strong>tinées aux parents et<br />

aux enseignants, qui accompagnent et<br />

conseillent les jeunes dans leurs choix professionnels.<br />

«Ta formation, ton avenir. Une formation auprès<br />

d’une banque <strong>suisse</strong>.» Tel est le slogan<br />

utilisé par les banques formatrices pour promouvoir<br />

leurs formations de base attrayantes<br />

auprès <strong>des</strong> élèves de l’enseignement secondaire<br />

et <strong>des</strong> porteurs de maturité.<br />

Le deuxième pilier se compose d’une nouvelle<br />

brochure, d’un prospectus et de fiches<br />

d’information sur les différentes possibilités<br />

en matière de formation de base. Ces<br />

supports imprimés sont disponibles depuis<br />

le printemps 2010 et diffusés par le biais de<br />

divers canaux comme les offices d’orientation<br />

professionnelle, les manifestations dans<br />

les écoles ou encore les salons de forma-<br />

18 <strong>Rapport</strong> <strong>annuel</strong> 2009/2010 ASB


tion. Les divers établissements disposent<br />

en outre de leurs propres supports de communication.<br />

Le matériel d’information susmentionné<br />

est disponible sur le site Internet<br />

de l’ASB à l’adresse www.swissbankingfuture.ch<br />

(«Infocorner/Shop») dans les trois<br />

langues officielles.<br />

A l’avenir aussi, les établissements bancaires<br />

auront besoin de professionnels bien formés et<br />

très motivés pour pourvoir leurs emplois diversifiés<br />

et exigeants.<br />

Jusqu’à présent, les diverses banques et les<br />

commissions de formation régionales arboraient<br />

leurs propres bannières lors de salons<br />

de formation. Une présence uniforme<br />

<strong>des</strong> banques à ces salons constitue le troisième<br />

pilier de la communication faîtière<br />

commune. Celle-ci s’inspirera du <strong>des</strong>ign<br />

attrayant de «SwissBanking | Future» afin<br />

que ce label puisse être communiqué de<br />

manière très large et pris en compte à plusieurs<br />

niveaux.<br />

De bonnes raisons de suivre une<br />

formation bancaire de base<br />

Il est de notoriété publique que les banques<br />

<strong>suisse</strong>s proposent <strong>des</strong> formations de base<br />

de très grande qualité. Les programmes de<br />

formation de la branche bancaire sont<br />

orientés vers l’avenir, les supports et les<br />

métho<strong>des</strong> didactiques utilisés constamment<br />

mis à jour et les personnes formées<br />

encadrées par <strong>des</strong> formateurs compétents<br />

sur le lieu de travail. Il existe donc une<br />

multitude de raisons de suivre une formation<br />

auprès d’une banque. Cinq d’entre<br />

elles sont particulièrement mises en avant<br />

dans la campagne «SwissBanking | Future».<br />

Outre un environnement dynamique, <strong>des</strong><br />

connaissances spécifiques, <strong>des</strong> domaines<br />

d’activité très divers, <strong>des</strong> employeurs attractifs,<br />

l’argument de perspectives d’avenir<br />

prometteuses grâce à un accès rapide à<br />

d’autres niveaux de formation est <strong>des</strong> plus<br />

convaincants.<br />

A l’avenir aussi, les établissements bancaires<br />

auront besoin de professionnels bien formés<br />

et très motivés pour pourvoir leurs<br />

emplois diversifiés et exigeants. La communication<br />

faîtière commune les soutiendra<br />

dans leur recherche de jeunes ouverts sur le<br />

monde, ayant la capacité et la volonté d’intégrer<br />

la nouveauté et d’accepter les défis<br />

avec un fort engagement. Avec «SwissBanking<br />

| Future», le secteur bancaire est bien<br />

armé pour affronter la concurrence de plus<br />

en plus âpre pour le recrutement de talents.<br />

<strong>Rapport</strong> <strong>annuel</strong> 2009/2010 ASB 19


Epargne-logement et imposition de la valeur locative:<br />

la réforme au centre <strong>des</strong> motivations<br />

Au cours <strong>des</strong> vingt dernières années, le taux de logements en propriété en Suisse n’a cessé<br />

de croître, passant de moins de 35% en 2000 à plus de 40% aujourd’hui. Au vu de ces chiffres,<br />

le mandat constitutionnel d’encouragement à la propriété du logement semble en bonne<br />

voie. Or ce n’est pas l’avis de certains groupes d’intérêts, qui jugent ce rythme encore insuffisant.<br />

Actuellement, trois initiatives populaires sont en cours: deux d’entre elles préconisent<br />

le recours à <strong>des</strong> modèles d’épargne-logement pour augmenter le taux de logements en<br />

propriété, tandis que la troisième soutient la réforme de l’imposition de la valeur locative.<br />

Accéder à la propriété grâce à<br />

l’épargne-logement<br />

Les trois projets en cours soulignent que la<br />

hausse du taux de logements en propriété est<br />

intervenue sans le concours de la Confédération.<br />

Les partisans <strong>des</strong> initiatives estiment<br />

que le faible niveau <strong>des</strong> taux d’intérêts ainsi<br />

que l’attrait de la propriété par étages ont<br />

été déterminants dans cette évolution. Ce<br />

taux demeure néanmoins très bas en comparaison<br />

internationale. Par ailleurs, <strong>des</strong> sondages<br />

ont révélé que près de 75% <strong>des</strong> personnes<br />

interrogées jugent souhaitable l’accession<br />

à la propriété. En Suisse, le taux de<br />

personnes désireuses d’accéder à la propriété<br />

est sensiblement plus élevé que le taux effectif<br />

de propriétaires. L’Etat doit par conséquent<br />

encourager à la propriété pour remplir<br />

son mandat constitutionnel. Dans ce but,<br />

le modèle d’épargne-logement de l’<strong>Association</strong><br />

<strong>suisse</strong> <strong>des</strong> propriétaires fonciers (HEV)<br />

prévoit que les fonds d’épargne-logement et<br />

les intérêts courus y relatifs soient exonérés<br />

de l’impôt sur le revenu et de l’impôt sur la<br />

fortune pendant dix ans au maximum.<br />

Avantages de l’épargne-logement<br />

Pour justifier l’encouragement à la propriété,<br />

il est fondamental que les locataires en bénéficient<br />

également et que les coûts soient inférieurs<br />

à l’avantage économique qu’on en retire.<br />

Malgré le boom immobilier observé ces<br />

dernières années, l’offre de logements est<br />

constamment dépassée par la demande. Promouvoir<br />

l’activité de construction profite<br />

donc autant aux locataires qu’aux propriétaires<br />

et permet d’endiguer une pénurie de<br />

logements et donc une hausse <strong>des</strong> loyers.<br />

En Suisse, le taux de personnes désireuses d’accéder<br />

à la propriété est sensiblement plus élevé<br />

que le taux effectif de propriétaires. L’Etat doit<br />

par conséquent encourager à la propriété pour<br />

remplir son mandat constitutionnel.<br />

L’épargne-logement peut également être<br />

considérée comme une forme de prévoyancevieillesse<br />

dans la mesure où l’accession à la<br />

propriété augmente le taux d’épargne. Un<br />

aspect qui s’inscrit dans le cadre du mandat<br />

constitutionnel d’encouragement de la prévoyance<br />

individuelle par <strong>des</strong> «mesures fiscales<br />

et par une politique facilitant l’accession<br />

à la propriété». Aux pertes de recettes<br />

fiscales s’opposent donc une offre de logement<br />

plus importante dans l’ensemble<br />

ainsi qu’un accroissement de la prévoyance<br />

vieillesse. Qui plus est, à long terme, ces<br />

pertes de recettes fiscales sont compensées –<br />

tout au moins partiellement – par une hausse<br />

de la consommation <strong>des</strong> retraités ainsi que<br />

par <strong>des</strong> volumes d’investissements qui ten-<br />

20 <strong>Rapport</strong> <strong>annuel</strong> 2009/2010 ASB


dent à augmenter. Les mesures d’incitation<br />

fiscale sont bien accueillies et ont un effet<br />

sur les choix effectués. Les programmes<br />

d’épargne-logement doivent par conséquent<br />

être bien conçus, faciles à appliquer et mis en<br />

œuvre à une large échelle.<br />

Réforme de l’imposition de la valeur locative<br />

Le système de l’imposition de la valeur locative<br />

est constamment sous le feu <strong>des</strong> critiques.<br />

Récemment, l’association HEV a relancé<br />

le débat politique à ce sujet en lançant<br />

son initiative «Sécurité du logement à la retraite».<br />

Selon les instigateurs de l’initiative,<br />

le système fiscal actuel ne doit pas être modifié,<br />

mais les retraités doivent avoir le droit<br />

de choisir: à l’âge de la retraite AVS, les propriétaires<br />

doivent pouvoir opter, à titre<br />

définitif, soit pour le maintien du système<br />

actuel, soit pour la suppression de l’imposition<br />

de la valeur locative. En contrepartie<br />

de la seconde option, les possibilités de déductions<br />

seraient considérablement réduites.<br />

Ce système inciterait donc à bien entretenir<br />

ses quatre murs jusqu’à la retraite, pour limiter<br />

ensuite l’entretien au strict nécessaire.<br />

Au final, ce dispositif aurait pour effet d’accentuer<br />

le retard dans les travaux de rénovation<br />

déjà observé en Suisse et d’alourdir<br />

le fardeau pour les futures générations de<br />

propriétaires. Dans le domaine de la prévoyance<br />

professionnelle, les propriétaires<br />

optant pour le retrait du capital seraient fiscalement<br />

avantagés par rapport aux locataires<br />

bénéficiant d’une rente, sans compter<br />

que l’option du versement du capital ne<br />

convient pas forcément à tous les retraités<br />

propriétaires.<br />

Changement de système souhaité<br />

par le Conseil fédéral<br />

Pour les raisons évoquées plus haut, le<br />

Conseil fédéral rejette l’initiative populaire<br />

et profite de l’occasion pour y opposer un<br />

contre-projet indirect prévoyant le remaniement<br />

complet du système. Le Conseil fédéral<br />

propose la suppression de l’imposition<br />

de la valeur locative ainsi que de toutes les<br />

déductions correspondantes – hormis celles<br />

portant sur les mesures d’économie d’énergie<br />

ainsi que les travaux de restauration <strong>des</strong><br />

monuments historiques. De plus, la déduction<br />

<strong>des</strong> intérêts passifs privés ne devrait<br />

plus être possible qu’à concurrence de 80%<br />

du rendement imposable de la fortune. Le<br />

contre-projet du Conseil fédéral concède<br />

toutefois aux primo-accédants le droit à<br />

une déduction plafonnée <strong>des</strong> intérêts hypothécaires<br />

pendant les dix premières années<br />

suivant l’acquisition du bien immobilier.<br />

Or, le système actuel d’imposition de la valeur<br />

locative est équitable et cohérent. Le fait que<br />

cette forme d’imposition du patrimoine ne soit<br />

pas toujours simple à expliquer ne justifie pas<br />

pour autant son abolition.<br />

Force est de constater que la proposition du<br />

Conseil fédéral peinera à aboutir à la simplification<br />

du système fiscal escomptée.<br />

L’ensemble <strong>des</strong> travaux réalisés dans un logement<br />

en propriété devront être soumis à<br />

<strong>des</strong> cabinets d’ingénieurs, appelés à les évaluer<br />

sous l’angle <strong>des</strong> économies d’énergie et<br />

de la protection <strong>des</strong> monuments historiques.<br />

Par ailleurs, il faudra réserver un traitement<br />

particulier à l’utilisation du logement en<br />

propriété par les personnes exerçant une activité<br />

indépendante. Autant de facteurs qui<br />

ne font que rendre le système fiscal encore<br />

plus complexe, ce qui va totalement à l’encontre<br />

de la volonté initiale. De surcroît, la<br />

proposition va à contre-courant d’une logique<br />

fiscale équitable. Un système fiscal<br />

doit veiller à ce que tout revenu sur la fortune<br />

soit imposé, quelle que soit la forme<br />

qu’il revêt. On peine alors à comprendre<br />

pourquoi les revenus en nature liés à l’habitation<br />

devraient être défiscalisés tandis que<br />

d’autres, tels que les produits d’intérêts ou<br />

de dividen<strong>des</strong>, ne le seraient pas. Or, le système<br />

actuel d’imposition de la valeur locative<br />

est équitable et cohérent. Le fait que<br />

cette forme d’imposition du patrimoine ne<br />

soit pas simple à expliquer ne justifie pas<br />

pour autant son abolition.<br />

<strong>Rapport</strong> <strong>annuel</strong> 2009/2010 ASB 21


Brèves informations <strong>des</strong> Commissions<br />

Vous trouverez ci-après un résumé <strong>des</strong> thèmes les plus importants qui ont été traités par les<br />

Commissions de l’<strong>Association</strong> <strong>suisse</strong> <strong>des</strong> <strong>banquiers</strong> durant l’exercice écoulé. Sous la rubrique<br />

«Publications/<strong>Rapport</strong> d’activité», le site Internet de l’ASB (www.swissbanking.org)<br />

fournit également <strong>des</strong> informations détaillées classées par thème ainsi que les noms de tous<br />

les membres <strong>des</strong> Commissions.<br />

Fritz Müller,<br />

Managing Director,<br />

Credit Suisse AG (Zurich)<br />

Commission Fiscalité et questions financières (STEKO)<br />

Les tâches dévolues à la Commission ont été très nombreuses en raison du développement<br />

rapide du droit fiscal international. Elle s’est ainsi consacrée à l’élaboration d’une prise de<br />

position détaillée relative au projet d’ordonnance sur l’entraide administrative en fonction<br />

<strong>des</strong> conventions de double imposition (CDI) existantes selon l’art. 26 OCDE. Elle s’est aussi<br />

occupée de façon approfondie <strong>des</strong> conséquences et de la mise en application du Foreign<br />

Account Tax Compliance Act (FATCA). Elle a œuvré étroitement à cet effet avec la Fédération<br />

bancaire de l’Union européenne (FBE) et l’Institute of International Bankers (IIB),<br />

et soumis une prise de position exhaustive au Trésor américain et à l’Internal Revenue<br />

Service (IRS). Enfin, la Commission s’est intéressée à la stratégie de l’ASB selon laquelle<br />

seuls les avoirs fiscalisés seront acceptés en Suisse à l’avenir. Il s’agit ici de déterminer les<br />

modalités de la mise en œuvre de cette stratégie auprès <strong>des</strong> établissements bancaires sur<br />

le plan organisationnel.<br />

Dr Patrik Gisel,<br />

Vice-président de la Direction,<br />

Raiffeisen Suisse (Saint-Gall)<br />

Commission <strong>des</strong> opérations commerciales avec la clientèle <strong>suisse</strong> (KKG)<br />

La Commission s’est à nouveau penchée sur un large éventail de questions dans le domaine<br />

du Retail Banking durant l’exercice sous revue. Elle soutient le Secrétariat pour l’élaboration<br />

d’avis, de prises de position et d’argumentaires. L’activité de crédit, les questions<br />

ayant trait aux petites et moyennes entreprises (PME), PostFinance, le trafic <strong>des</strong> paiements,<br />

le crédit à la consommation, les opérations de leasing ou encore les récents développements<br />

politiques dans les domaines immobilier et hypothécaire sont les points forts de son action.<br />

La Commission sert également d’instrument pour les échanges de vues réguliers de haut<br />

niveau avec d’autres associations comme SwissHoldings, Swissmem, l’Union <strong>suisse</strong> <strong>des</strong><br />

arts et métiers, construction<strong>suisse</strong> en tant qu’association faîtière du secteur du bâtiment<br />

ou les organisations de l’industrie du tourisme. Elle entretient ce dialogue éprouvé au niveau<br />

stratégique. Dans le contexte de la crise financière tout particulièrement, ces relations<br />

empreintes de confiance ont pris toute leur importance. Ainsi, une manifestation de<br />

haut vol sur la situation du marché du crédit s’est déroulée mi-2009 sous le patronage de<br />

la Commission. En outre, à quelques rares exceptions près, les membres de la Commission<br />

sont aussi actifs au sein du Comité de la Garantie <strong>des</strong> dépôts <strong>des</strong> banques et négociants<br />

en valeurs mobilières <strong>suisse</strong>s.<br />

22 <strong>Rapport</strong> <strong>annuel</strong> 2009/2010 ASB


Commission juridique (JUKO)<br />

La Commission, soutenue par de nombreux groupes de travail, examine les questions de<br />

politique juridique, d’autoréglementation et de compliance. Felix Graber a remplacé le<br />

professeur Hanspeter Dietzi à la présidence de la Commission, après que ce dernier l’eut<br />

exercée pendant douze ans. Les temps forts de l’exercice sous revue auront notamment été<br />

la gestion de fortune (adaptation <strong>des</strong> directives à la circulaire de la FINMA «Règles-cadres<br />

pour la gestion de fortune»), les placements fiduciaires (révision <strong>des</strong> directives), la législation<br />

sur les avoirs en déshérence, l’information <strong>des</strong> clients dans le trafic <strong>des</strong> paiements<br />

transfrontaliers, l’entraide administrative internationale en matière fiscale et l’orientation<br />

stratégique vis-à-vis de l’UE (éventualité d’un accord sur les services financiers). La réglementation<br />

internationale (entre autres du Comité de Bâle sur le contrôle bancaire, CBCB)<br />

a également fait l’objet d’une attention accrue. Enfin, les «Country Manuals» prévus pour<br />

les services bancaires <strong>suisse</strong>s dans <strong>des</strong> pays sélectionnés (opérations transfrontalières) ont<br />

aussi représenté un projet important.<br />

Dr Felix P. Graber,<br />

Managing Director et<br />

Senior Legal Counsel to the<br />

Group Executive Board,<br />

Credit Suisse Group AG<br />

(Zurich)<br />

Commission d’information et <strong>des</strong> affaires publiques (KOPA)<br />

Au sein de l’ASB, la Commission traite sous une forme ou sous une autre de toutes les<br />

questions concernant la communication avec le public. Durant la période sous revue, ce<br />

sont la crise économique mondiale et le débat international sur la fiscalité, notamment la<br />

pression permanente exercée sur la Suisse, qui ont été en point de mire. Les relations de la<br />

Suisse avec les Etats-Unis et le suivi <strong>des</strong> nouvelles négociations <strong>des</strong> CDI avec les gran<strong>des</strong><br />

nations économiques ont revêtu un intérêt particulier à cet égard. La communication de<br />

la nouvelle stratégie pour la place financière à l’horizon 2015 a été prioritaire, en particulier<br />

durant le second semestre de l’année. En raison de l’actualité, les représentants de haut<br />

rang de l’ASB ont été plus que de coutume sous les feux <strong>des</strong> médias. Comme en témoigne<br />

le sondage effectué chaque année, la confiance de la population <strong>suisse</strong> à l’égard <strong>des</strong> établissements<br />

financiers demeure pratiquement intacte, ce qui constitue un motif de satisfaction.<br />

Le changement intervenu à la tête du Conseil d’administration a également constitué<br />

un thème central. Après la Journée <strong>des</strong> <strong>banquiers</strong> du 17 septembre 2009 à Genève, le<br />

nouveau Président, Patrick Odier, a déployé d’intenses activités en matière de communication<br />

avec tous les partenaires de l’ASB, dans un premier temps en Suisse puis au plus<br />

haut niveau à l’étranger. Le Président a également fait analyser la communication de l’<strong>Association</strong><br />

en 2009. En conséquence, le domaine <strong>des</strong> «médias sociaux» et l’engagement<br />

dans les marchés-clés que sont la France, la Grande-Bretagne et l’Italie ont été fortement<br />

développés, la société de communication internationale Publicis Consultants ayant été<br />

mandatée à cet effet. Pour la première fois, une délégation de l’ASB s’est rendue à Tokyo<br />

pour <strong>des</strong> entretiens de lobbying. L’extension régionale <strong>des</strong> activités de l’ASB s’est reflétée<br />

dans les dix manifestations organisées sous le titre «Swiss Banking – on Air» ciblant les<br />

jeunes de 16 à 20 ans et dans <strong>des</strong> discussions avec les gouvernements cantonaux. Le Forum<br />

Place financière Suisse (FPFS) a été relancé sous le titre de «Swiss Banking Dialogue».<br />

Outre la conférence de presse <strong>annuel</strong>le en septembre, un séminaire d’information <strong>des</strong>tiné<br />

aux représentants <strong>des</strong> médias <strong>suisse</strong>s et étrangers a remporté un vif succès à Berne.<br />

Dr Urs Ph. Roth,<br />

Président du Comité<br />

exécutif de l’ASB (Bâle)<br />

<strong>Rapport</strong> <strong>annuel</strong> 2009/2010 ASB 23


Ralph Odermatt,<br />

Managing Director,<br />

UBS SA (Zurich)<br />

Commission de régulation <strong>des</strong> marchés financiers et <strong>des</strong> prescriptions comptables (KFR)<br />

L’activité de la Commission consiste actuellement pour l’essentiel à accompagner les réactions<br />

réglementaires à la crise financière. Elle a ainsi par exemple élaboré la prise de position<br />

de l’ASB relative aux documents de consultation du Comité de Bâle sur le contrôle<br />

bancaire (CBCB) en matière de fonds propres et de liquidités de décembre 2009. La Commission<br />

procède régulièrement à <strong>des</strong> analyses de situation et est très impliquée dans le développement<br />

<strong>des</strong> positions correspondantes du secteur bancaire à différents niveaux. Elle<br />

suit aussi les évolutions internationales dans le domaine de la présentation <strong>des</strong> comptes,<br />

en particulier <strong>des</strong> normes comptables IFRS et US GAAP et assure la représentation de la<br />

Suisse au sein de l’Accounts Committee de la FBE. Au niveau <strong>suisse</strong>, la Commission a également<br />

accompagné de près différents projets en matière de présentation <strong>des</strong> comptes durant<br />

l’exercice sous revue, à l’instar de la révision de la directive correspondante de SIX<br />

Exchange Regulation, où elle œuvré en vue de la conservation <strong>des</strong> normes comptables<br />

au sens de la Loi sur les banques dans le domestic standard. Un groupe de travail permanent<br />

traite la thématique <strong>des</strong> contrats-cadres en matière de netting.<br />

Dr Jürg Gutzwiller,<br />

Membre de la Direction,<br />

RBA-Holding AG (Gümligen)<br />

Commission de formation (BIKO)<br />

Au cours de l’exercice sous revue, la Commission s’est engagée à tous les niveaux en faveur<br />

du système de formation bancaire et financier. L’évolution démographique (nombre<br />

décroissant de personnes débutant leur formation de base, âge moyen croissant de la population<br />

active) a ainsi été à l’origine de deux projets importants durant l’exercice sous revue.<br />

L’ASB a lancé au printemps 2010, conjointement avec ses établissements membres,<br />

une communication faîtière commune dans le domaine de la formation de base sous le label<br />

«SwissBanking | Future». Celle-ci soutient les banques dans leur recherche d’une relève<br />

engagée. En parallèle, la Commission, parfois en collaboration avec les partenaires<br />

sociaux, a approfondi divers aspects et exigences en relation avec l’apprentissage tout au<br />

long de la vie. Les nouveautés prévues dans le cadre de la réforme de la formation commerciale<br />

de base implémentée en 2008 ont pu être mises en consultation au sein de la<br />

branche au printemps 2010. Leur entrée en vigueur est attendue pour 2012. S’agissant de<br />

la formation continue, les efforts ont porté principalement sur le soutien et l’encadrement<br />

de l’Ecole Supérieure spécialisée en Banque et Finance (ESBF), y compris la révision de<br />

la procédure de qualification ESBF, la collaboration avec les hautes écoles spécialisées<br />

(HES), notamment dans le domaine <strong>des</strong> programmes Bachelor, ainsi que les questions de<br />

transparence et d’information. Les premiers diplômes décernés par l’ESBF, <strong>des</strong> améliorations<br />

de la formation bancaire initiale pour porteurs de maturité (BEM), la révision complète<br />

du matériel didactique de la formation bancaire de base «BankingToday 2.0» ainsi<br />

que de nouvelles questions et thématiques stratégiques (le cadre de qualification en Banque<br />

et Finance par exemple) ont constitué autant d’autres développements importants dans le<br />

domaine de la formation en Banque et Finance.<br />

24 <strong>Rapport</strong> <strong>annuel</strong> 2009/2010 ASB


Commission <strong>suisse</strong> de normalisation financière (CSNF)<br />

La Commission a changé de Président durant l’exercice sous revue. Le Conseil d’administration<br />

de l’ASB a choisi Peter Lorenz (UBS) pour succéder à Matthias Kaelin (UBS).<br />

Peter Lorenz est responsable <strong>des</strong> secteurs Securities Services, Market Infrastructure &<br />

Initiatives au sein de l’unité Wealth Management – Swiss Bank d’UBS. Les efforts de standardisation<br />

<strong>des</strong> infrastructures du secteur financier ne faiblissent pas. Force est cependant<br />

de constater que les initiatives en la matière proviennent de plus en plus d’instances internationales<br />

et que la Suisse n’a souvent d’autre choix que de les adopter et de les mettre en<br />

œuvre. Les experts de la Commission ont ainsi finalisé 43 prises de position durant l’exercice<br />

sous revue. Soutenu par la Commission <strong>des</strong> opérations commerciales avec la clientèle<br />

<strong>suisse</strong> (KKG) et la Commission Opérations de crédit de la CSNF, le projet eGRIS (registre<br />

foncier électronique) a été transmis à SIX Group, expérimenté dans l’exploitation de systèmes<br />

informatiques, en vue de son développement ultérieur.<br />

Peter Lorenz,<br />

Securities Services,<br />

Market Infrastructure &<br />

Initiatives,<br />

UBS SA (Zurich)<br />

Commission de gestion institutionnelle (IAM)<br />

Au cours de l’exercice écoulé, la Commission a traité de la proposition de Directive sur les<br />

gestionnaires de fonds d’investissement alternatifs (AIFMD). Elle s’est en particulier prononcée<br />

en faveur d’une réglementation libérale dans les relations avec les pays tiers, dont<br />

la Suisse. A cet effet, l’ASB a fait valoir la position de la Commission auprès de la FBE ainsi<br />

que <strong>des</strong> autorités <strong>suisse</strong>s et de la Swiss Funds <strong>Association</strong> (SFA). La Commission a par<br />

ailleurs traité de la réforme <strong>des</strong> structures du 2 e pilier et <strong>des</strong> modifications correspondantes<br />

de la Loi fédérale sur la prévoyance professionnelle (LPP). Elle a examiné de manière<br />

approfondie la problématique liée à la transparence dans la prévoyance professionnelle<br />

ainsi que les dispositions concernant la rémunération du gérant, qui ont été<br />

introduites dans la circulaire de la FINMA 2009/1 intitulée «Règles-cadres pour la gestion<br />

de fortune». La Commission a également soutenu avec succès la proposition d’ancrer,<br />

dans la LPP, l’existence <strong>des</strong> fondations de placement, qui ont pour but l’investissement <strong>des</strong><br />

avoirs du 2 e pilier. Enfin, sous l’égide de la Commission, le groupe d’experts pour les Global<br />

Investment Performance Standards (GIPS) a pris position de manière détaillée sur le<br />

projet de révision «GIPS 2010». Le groupe d’experts a aussi organisé différentes manifestations<br />

sur les GIPS, à Genève et à Zurich.<br />

Andreas Schlatter,<br />

Managing Director,<br />

UBS SA (Zurich)<br />

<strong>Rapport</strong> <strong>annuel</strong> 2009/2010 ASB 25


Rainer Flury,<br />

Managing Director,<br />

UBS SA (Zurich)<br />

Commission de sécurité (KOSI)<br />

La Commission est une instance spécialisée chargée du conseil et du pilotage pour tout ce<br />

qui concerne la sécurité. Son activité durant l’exercice sous revue s’est centrée sur la sécurité<br />

dans les opérations par cartes bancaires et la criminalité sur Internet. Dans ce<br />

contexte particulier, le groupe de travail Information Security a analysé diverses problématiques<br />

liées à l’e-banking. La priorité a été accordée au traitement <strong>des</strong> escroqueries sur<br />

personnes vulnérables, en constante augmentation. La Commission a défini à cet égard<br />

avec <strong>des</strong> représentants <strong>des</strong> autorités de police de possibles mesures préventives pour les<br />

banques. L’ASB a ensuite publié une circulaire dans laquelle elle recommande à ses établissements<br />

membres <strong>des</strong> mesures en cas de suspicion de telles escroqueries. La Commission<br />

a également fait valoir sa position dans la consultation de l’ASB sur le projet de révision<br />

de la Loi fédérale sur la police et s’est exprimée dans le même cadre sur une<br />

convention du Conseil de l’Europe sur la cybercriminalité. Rainer Flury a démissionné du<br />

poste de Président de la Commission de sécurité fin 2009. Son successeur n’a pas encore<br />

été désigné durant l’exercice sous revue.<br />

Cesare Ravara,<br />

Director,<br />

Credit Suisse AG (Zurich)<br />

Commission de politique économique (KOWIPO)<br />

La Commission est le think tank (laboratoire d’idées) de l’ASB pour les questions ayant<br />

trait à l’économie, la politique économique et la politique réglementaire. Elle a traité de<br />

thèmes tant internationaux que nationaux durant l’exercice sous revue. Au plan international,<br />

elle est notamment chargée d’assurer la préparation <strong>des</strong> missions économiques <strong>des</strong><br />

autorités en indiquant le point de vue du secteur bancaire. En outre, elle observe et évalue<br />

en permanence les évolutions politiques et réglementaires aux Etats-Unis et au sein de<br />

l’UE. Au niveau national, la Commission a par exemple collaboré à la rédaction de la<br />

prise de position «Crise financière et stabilité du système» et est responsable pour l’essentiel<br />

de la prise de position relative à la nouvelle circulaire de la FINMA «Systèmes de rémunération».<br />

Les fondements quantitatifs et économiques du «Masterplan pour la place<br />

financière <strong>suisse</strong>» ont été élaborés dans le cadre de groupes de travail correspondants, et<br />

la Commission a pris part à un projet de l’Office fédéral de la statistique (OFS) en matière<br />

de recherche et de développement. La Commission apporte également une contribution<br />

active à différentes publications de l’ASB.<br />

26 <strong>Rapport</strong> <strong>annuel</strong> 2009/2010 ASB


Commission pour la protection <strong>des</strong> intérêts financiers <strong>suisse</strong>s<br />

La Commission a notamment pour tâche de traiter <strong>des</strong> valeurs mobilières émises par <strong>des</strong><br />

sociétés ou par <strong>des</strong> corporations de droit public <strong>suisse</strong>s ou étrangères et gérées par <strong>des</strong><br />

banques <strong>suisse</strong>s lorsqu’il existe un risque de défaut de paiement (suspension du versement<br />

<strong>des</strong> intérêts ou du remboursement à l’échéance, proposition de rééchelonnement et/ou de<br />

restructuration de la dette, etc.). Elle a plus particulièrement examiné, au cours de l’exercice<br />

écoulé, la problématique liée à la liquidation <strong>des</strong> trois principales banques islandaises,<br />

à savoir Kaupthing, Landsbanki et Glitnir. Les banques membres de l’ASB ont été informées,<br />

par différentes circulaires, sur l’évolution de la situation et la procédure de faillite.<br />

L’ASB collabore, dans ce dossier, avec le Département fédéral <strong>des</strong> affaires étrangères<br />

(DFAE) qui dispose de contacts sur place. Elle a organisé un déplacement (fact finding<br />

mission) à Reykjavik, du 1 er au 3 février 2010, avec <strong>des</strong> membres de la Commission. Ce<br />

déplacement avait notamment pour objectif de veiller à ce que les créanciers <strong>suisse</strong>s soient<br />

mis sur un pied d’égalité avec d’autres groupes de créanciers. En outre, la procédure<br />

concordataire de SAirGroup de même que les emprunts en souffrance émis par la République<br />

d’Argentine ont continué à retenir l’attention de la Commission.<br />

Jean-Marc Bongard,<br />

Sous-directeur,<br />

Pictet & Cie (Genève)<br />

Commission Ressources humaines (KPF)<br />

La Commission se penche sur les questions de gestion du personnel dans l’intérêt du secteur<br />

en général et de ses membres en particulier. Elle traite <strong>des</strong> aspects liés aux assurances<br />

sociales et à la politique du personnel. Parmi ses prérogatives figurent en outre la contribution<br />

à l’évolution <strong>des</strong> procédures de gestion du personnel dans le secteur bancaire ainsi<br />

que le lancement, l’exécution et le suivi de grands projets d’envergure nationale en la<br />

matière. La Commission travaille en collaboration avec l’Organisation patronale <strong>des</strong><br />

banques en Suisse (AGO), qui regroupe l’ensemble <strong>des</strong> associations bancaires régionales<br />

existantes. Le projet «Procédure unifiée de communication <strong>des</strong> salaires aux assurances<br />

sociales et à l’administration fiscale» (PUCS) a fait l’objet d’un suivi critique au sein du<br />

groupe de travail ad hoc institué par economie<strong>suisse</strong>. Le coordinateur de la Commission,<br />

Lucas Metzger, qui siégeait en qualité de délégué d’economie<strong>suisse</strong> au Conseil de Swissdec,<br />

l’organisme porteur du projet, a transmis ce dossier et cédé son siège à Pascal Baumgartner.<br />

La Commission a assuré un suivi critique du projet <strong>des</strong> banques visant à créer à<br />

l’échelle <strong>suisse</strong> une nouvelle organisation patronale directement portée par les banques.<br />

L’<strong>Association</strong> patronale <strong>des</strong> banques en Suisse (AP Banques) est née en mai 2009 et a<br />

démarré ses activités le 1 er janvier 2010. Elle a repris à cette date les tâches de l’AGO et de<br />

la KPF, institutions toutes deux dissoutes. Pour <strong>des</strong> raisons de coordination entre l’ASB et<br />

l’AP Banques, Lucas Metzger a été élu au sein du Comité directeur de l’AP Banques.<br />

Michael Auer,<br />

Chief Operating Officer,<br />

Raiffeisen Suisse (Saint-Gall)<br />

<strong>Rapport</strong> <strong>annuel</strong> 2009/2010 ASB 27


Répartition <strong>des</strong> dossiers et <strong>des</strong> compétences<br />

au sein du Secrétariat<br />

Siège principal de Bâle<br />

Aeschenplatz 7<br />

4052 Bâle<br />

Case postale 4182<br />

4002 Bâle<br />

T +41 61 295 93 93<br />

F +41 61 272 53 82<br />

office@sba.ch<br />

www.swissbanking.org<br />

Bureau de Berne<br />

Hotelgasse 10<br />

3011 Berne<br />

T +41 31 312 27 27<br />

F +41 31 312 27 87<br />

Bureau de Zurich<br />

Limmatquai 122<br />

8001 Zurich<br />

T +41 44 266 93 00<br />

F +41 44 266 93 01<br />

28 <strong>Rapport</strong> <strong>annuel</strong> 2009/2010 ASB


Renate Schwob<br />

Claude-Alain Margelisch<br />

Urs Ph. Roth<br />

Jean-Marc Felix<br />

Lucas Metzger<br />

Président du Comité exécutif<br />

Urs Ph. Roth*<br />

Bureau du CA et du Comité exécutif<br />

Stefan Tobler<br />

Affaires publiques Suisse<br />

Kuno Hämisegger<br />

Public Affairs Monitoring<br />

Yves Weidmann<br />

Public Affairs Research<br />

Janick Tagmann<br />

Formation<br />

Matthias Wirth<br />

Formation de base<br />

Daniela Strohmeier<br />

Formation continue<br />

Marie-Theres Lorenzon<br />

Formation de la relève<br />

Stefan Hoffmann<br />

Economics<br />

Martin Hess (à compter du 1.10.2010)<br />

Economic Analysis<br />

Raphael Vannoni<br />

Marché financier Suisse<br />

Renate Schwob***<br />

Marchés financiers<br />

internationaux<br />

Claude-Alain Margelisch**<br />

Communication<br />

Jean-Marc Felix***<br />

Controlling et Logistique<br />

Lucas Metzger***<br />

Banques<br />

Markus Staub<br />

Réglementation <strong>des</strong> banques<br />

Gestion <strong>des</strong> risques<br />

Prescriptions comptables<br />

Droit <strong>des</strong> marchés financiers<br />

Christoph Winzeler<br />

Négoce en valeurs mobilières<br />

et Clearing<br />

Netting<br />

Corporate Governance<br />

Compliance/Blanchiment<br />

d’argent/GAFI<br />

Pascal Baumgartner<br />

Retail Banking<br />

et infrastructure<br />

Renate Schwob***<br />

Europe<br />

Claude-Alain Margelisch**<br />

Amérique/Asie<br />

Heinrich Siegmann<br />

Finances fédérales et fiscalité<br />

Urs Kapalle<br />

Questions fiscales<br />

Jean Brunisholz<br />

OMC/OCDE/CCI<br />

Heinrich Siegmann<br />

E-commerce<br />

Mireille Tissot<br />

Gestion institutionnelle<br />

Mireille Tissot<br />

Questions de droit<br />

international<br />

Claude-Alain Margelisch**<br />

Manifestations<br />

Céline Zumstein<br />

Communication Suisse<br />

Thomas Sutter<br />

Communication interne/<br />

Publications<br />

Corinne Moser<br />

Communication<br />

internationale<br />

James Nason<br />

Services web<br />

Alexandra Arni<br />

Issues Management<br />

Thomas Sutter<br />

Protection <strong>des</strong> déposants<br />

Patrick Loeb<br />

Personnel<br />

Ursula Zähringer<br />

Expédition/Imprimerie<br />

Patrick Kalt<br />

Administration et Services<br />

Thomas Knell<br />

Comptabilité<br />

Ernst Buess<br />

Informatique<br />

Martial Schilliger<br />

Bases de données/Support<br />

Priska Lanz Niederer<br />

Sécurité bancaire<br />

Pascal Baumgartner<br />

Protection <strong>des</strong> intérêts financiers<br />

Systèmes de paiement<br />

Renate Schwob***<br />

Questions immobilières<br />

et consommateurs<br />

Patrick Loeb<br />

* Président du Comité exécutif jusqu’au 16.9.2010<br />

** Vice-président du Comité exécutif, Président du Comité exécutif à compter du 17.9.2010<br />

*** Membre du Comité exécutif<br />

<strong>Rapport</strong> <strong>annuel</strong> 2009/2010 ASB 29


Administration<br />

Journée <strong>des</strong> <strong>banquiers</strong><br />

La 96 e Assemblée générale de l’<strong>Association</strong> <strong>suisse</strong> <strong>des</strong> <strong>banquiers</strong> s’est tenue le 17 septembre<br />

2009 à l’Espace Hippomène à Genève. Quelque 400 <strong>banquiers</strong> et invités du monde<br />

économique, politique, administratif, associatif et médiatique ont participé à cet événement<br />

festif. L’ASB a également eu le plaisir d’accueillir les ambassadeurs de plus de<br />

20 pays, ce qui a conféré à l’Assemblée générale une dimension internationale.<br />

«Façonnons l’avenir ensemble!», tel a été le mot d’ordre lancé par Pierre G. Mirabaud dans<br />

sa dernière allocution en qualité de Président lors de la Journée <strong>des</strong> <strong>banquiers</strong>. Dans cette<br />

optique, il a mentionné quatre impératifs. Premièrement, la place financière et la Suisse<br />

doivent agir avec davantage d’optimisme et d’assurance. Deuxièmement, les <strong>banquiers</strong> ne<br />

sont pas les seuls à devoir être respectueux de la morale, les Etats et leurs représentants<br />

doivent faire de même. Troisièmement, il ne faut pas oublier que les crises font partie de<br />

toute économie de marché, mais que chaque cycle économique débute aussi à un plus haut<br />

niveau de prospérité que le précédent. L’économie de marché et la mondialisation doivent<br />

impérativement être préservées. Quatrièmement, la politique étrangère a une grande importance<br />

dans le cadre de la politique économique extérieure de la Suisse. En conclusion,<br />

Pierre G. Mirabaud a exprimé ses remerciements pour la bonne collaboration avec les représentants<br />

du monde politique et de l’administration au cours <strong>des</strong> six années écoulées. Il a<br />

également souligné l’excellent travail effectué par le gouvernement et la Banque nationale<br />

<strong>suisse</strong> (BNS) pour juguler la crise financière. Il a souhaité plein succès à son successeur,<br />

Patrick Odier, Associé Senior au sein de la banque privée genevoise Lombard Odier Darier<br />

Hentsch & Cie, et lui a témoigné son entière confiance: «Je suis convaincu que Patrick<br />

Odier, grâce à ses compétences exceptionnelles, sera l’homme de la situation.»<br />

Le Président de la Confédération, Hans-Rudolf Merz, a ensuite transmis le message du<br />

gouvernement fédéral intitulé «Zeit für Bankiers».<br />

L’Assemblée générale a approuvé le rapport <strong>annuel</strong> 2008/2009 et les comptes <strong>annuel</strong>s.<br />

Conseil d’administration, Comité et Présidence<br />

Au cours de l’exercice sous revue, Messieurs Guy de Picciotto (Union Bancaire Privée) et<br />

Pierre G. Mirabaud (Mirabaud & Cie) ont démissionné du Conseil d’administration. Monsieur<br />

Pierre G. Mirabaud a en outre quitté ses fonctions de Président de l’ASB. L’Assemblée<br />

générale du 17 septembre 2009 a élu Monsieur Nicolas Pictet (Pictet & Cie) pour<br />

lui succéder au Conseil d’administration. Monsieur Lukas Gähwiler (UBS SA) a été élu par<br />

voie de cooptation au 21 juin 2010 pour succéder à Monsieur Francesco Morra (UBS SA)<br />

au sein du Conseil d’administration. Monsieur Jean Berthoud (Banque Bonhôte & Cie SA)<br />

a été coopté pour succéder à Monsieur Guy de Picciotto.<br />

30 <strong>Rapport</strong> <strong>annuel</strong> 2009/2010 ASB


Le Conseil d’administration a élu son nouveau Président en la personne de Monsieur<br />

Patrick Odier (Lombard Odier Darier Hentsch & Cie). Il a également élu Monsieur Nicolas<br />

Pictet au Comité du Conseil d’administration.<br />

Secrétariat<br />

Le 1 er juin 2009, Jean Brunisholz est entré au service de l’ASB. Il est venu renforcer le service<br />

«Fiscalité». Au 1 er juillet 2009, Patrick Loeb a pris ses fonctions de Directeur de la<br />

Garantie <strong>des</strong> dépôts <strong>des</strong> banques et négociants en valeurs mobilières <strong>suisse</strong>s; depuis cette<br />

même date, Cathy J’espère occupe le nouveau poste de traductrice/assistante créé au sein<br />

du département «Marchés financiers internationaux». Fin juin 2009, Andrea Rugel, collaboratrice<br />

dans le domaine <strong>des</strong> relations publiques, et Ariane Wüthrich, assistante au<br />

sein du département «Communication», ont quitté l’ASB; le poste vacant au sein du Secrétariat<br />

a été confié à Kristina Gasser à compter du 1 er septembre 2009. Pour le nouveau<br />

poste de collaborateur scientifique créé au sein du département «Communication», l’ASB<br />

a engagé Michael Waldburger, qui a pris ses fonctions le 7 septembre 2009. Dans le cadre<br />

d’un poste à 50%, Karin Bollmann a repris les fonctions de Stephan Zähringer en matière<br />

de gestion <strong>des</strong> effectifs à compter du 2 novembre 2009. Début janvier 2010, Janine Dietler<br />

a été nommée au nouveau poste d’assistante dans le département «Personnel / Controlling<br />

et Logistique». Ivana Semprevivo, assistante au sein du département «Marché financier<br />

Suisse», a quitté le Secrétariat fin janvier 2010; ses fonctions ont été confiées à Janine<br />

Sasse au 1 er février 2010. Claudia Strub, responsable du service «Economie», a pour sa<br />

part quitté l’ASB à fin février 2010. Nadine Zwahlen a quant à elle pris ses fonctions d’assistante<br />

au sein du département «Communication» le 15 février 2009. Depuis début avril<br />

2010, Nathalie Dalcher renforce l’équipe du standard téléphonique dans le cadre d’un<br />

poste à 40%. Serge Burdet, collaborateur dans le domaine informatique, et Tanja Rokitzky,<br />

spécialiste en communication, ont tous deux quitté l’ASB fin avril 2010. Le poste<br />

vacant au sein du département «Communication» a été confié à Corinne Moser.<br />

En juin 2009, le Conseil d’administration a promu Pascal Baumgartner au rang de membre<br />

de la Direction.<br />

Fin juillet 2010, le Secrétariat comptait 60 collaboratrices et collaborateurs fixes pour un<br />

total de 52 postes en équivalent temps plein, auxquels s’ajoutaient trois personnes temporaires<br />

(1,7 poste en équivalent temps plein) et une personne en stage.<br />

<strong>Rapport</strong> <strong>annuel</strong> 2009/2010 ASB 31


Bilan au 31 décembre 2009<br />

Actifs<br />

En CHF 2009 2008<br />

Trésorerie 21 542 653 23 881 287<br />

Débiteurs 1 230 125 1 304 989<br />

Comptes de régularisation d’actifs 241 860 458 596<br />

Total <strong>des</strong> actifs mobilisés 23 014 638 25 644 872<br />

Titres et placements financiers 11 556 715 11 893 344<br />

Mobilier et installations 1 1<br />

Propriété par étage 3 700 000 3 700 000<br />

Total <strong>des</strong> actifs immobilisés 15 256 716 15 593 345<br />

Total <strong>des</strong> actifs 38 271 354 41 238 217<br />

Passifs<br />

En CHF 2009 2008<br />

Créditeurs 901 226 2 360 831<br />

Comptes de régularisation de passifs 1 309 617 1 535 838<br />

Réserves affectées 25 264 150 26 438 900<br />

Total <strong>des</strong> fonds de tiers 27 474 993 30 335 569<br />

Capital de l’<strong>Association</strong> 6 961 000 2 000 000<br />

Capitaux placés en fonds 0 5 028 000<br />

Réserves 3 835 361 3 874 648<br />

Total <strong>des</strong> fonds propres 10 796 361 10 902 648<br />

Total <strong>des</strong> passifs 38 271 354 41 238 217<br />

32 <strong>Rapport</strong> <strong>annuel</strong> 2009/2010 ASB


Compte de gestion pour 2009<br />

Recettes<br />

En CHF 2009 2008<br />

Contributions 28 118 707 29 663 859<br />

Produits financiers 447 938 922 065<br />

Recettes diverses 8 452 451 9 495 461<br />

Dissolution de réserves 2 008 000 5 525 000<br />

Total <strong>des</strong> recettes 39 027 096 45 606 385<br />

Charges<br />

En CHF 2009 2008<br />

Frais d’exploitation et de services 25 663 239 23 786 784<br />

Frais de personnel 10 332 398 15 590 901<br />

Dépenses d’équipement 2 420 134 2 460 682<br />

Amortissements et provisions 524 050 3 483 600<br />

Charges d’intérêts 750 750<br />

Impôts 192 812 236 310<br />

Total <strong>des</strong> charges 39 133 383 45 559 027<br />

Résultat de l’exercice <strong>annuel</strong> –106 287 47 358<br />

Affectation du résultat<br />

En CHF 2009 2008<br />

Utilisation <strong>des</strong> réserves –39 287 0<br />

Affectation aux réserves 0 61 358<br />

Utilisation de capitaux placés en fonds –67 000 –14 000<br />

Dissolution de capitaux placés en fonds –4 961 000 0<br />

Affectation au capital de l’<strong>Association</strong> 4 961 000 0<br />

Résultat de l’exercice <strong>annuel</strong> –106 287 47 358<br />

Annexe aux comptes <strong>annuel</strong>s<br />

En CHF 2009 2008<br />

Valeur d’assurance incendie <strong>des</strong> immobilisations corporelles<br />

Mobilier et installations 2 934 000 2 770 000<br />

Propriété par étage 18 093 700 18 027 200<br />

Valeur vénale <strong>des</strong> titres et <strong>des</strong> placements financiers 13 687 999 13 093 538<br />

Constitution de gages en faveur de tiers<br />

Titres mis en gage 600 000 600 000<br />

<strong>Rapport</strong> <strong>annuel</strong> 2009/2010 ASB 33


<strong>Rapport</strong> de l’organe de révision sur les<br />

comptes <strong>annuel</strong>s<br />

A l’Assemblée générale <strong>des</strong> membres de l’<strong>Association</strong> <strong>suisse</strong> <strong>des</strong> <strong>banquiers</strong><br />

(SwissBanking), Bâle<br />

En qualité d’organe de révision, nous avons vérifié les comptes <strong>annuel</strong>s (voir pages 32<br />

et 33) de l’<strong>Association</strong> <strong>suisse</strong> <strong>des</strong> <strong>banquiers</strong> (SwissBanking), comprenant le bilan, le<br />

compte de résultat et l’annexe pour l’exercice arrêté au 31 décembre 2009.<br />

Responsabilité du Conseil d’administration<br />

La responsabilité de l’établissement <strong>des</strong> comptes <strong>annuel</strong>s conformément aux dispositions<br />

légales (art. 957ss. CO) et aux statuts incombe au Conseil d’administration. Cette responsabilité<br />

inclut la conception, la mise en place et le maintien d’un système de contrôle<br />

interne relatif à l’établissement de comptes <strong>annuel</strong>s exempts d’anomalies significatives,<br />

que celles-ci résultent de fautes ou d’erreurs. En outre, le Conseil d’administration est responsable<br />

du choix de l’application de métho<strong>des</strong> comptables appropriées, ainsi que de la<br />

réalisation d’estimations comptables adéquates.<br />

Responsabilité de l’organe de révision<br />

Notre responsabilité consiste à exprimer une opinion concernant les comptes <strong>annuel</strong>s sur<br />

la base de la révision que nous avons effectuée conformément à la loi et aux normes<br />

d’audit <strong>suisse</strong>s. Selon ces normes, nous devons planifier et réaliser la révision de manière<br />

à obtenir une assurance raisonnable que les comptes <strong>annuel</strong>s ne contiennent pas d’anomalies<br />

significatives.<br />

Une révision inclut la mise en œuvre de procédures d’audit en vue de recueillir <strong>des</strong> éléments<br />

probants concernant les valeurs et autres informations que contiennent les comptes<br />

<strong>annuel</strong>s. Le choix <strong>des</strong> procédures de révision est laissé à la juste appréciation de l’auditeur,<br />

de même que l’évaluation <strong>des</strong> risques d’anomalies significatives dans les comptes <strong>annuel</strong>s,<br />

qu’elles résultent de fautes ou d’erreurs. Pour évaluer ces risques, le réviseur tient compte<br />

du système de contrôle interne relatif à l’établissement <strong>des</strong> comptes <strong>annuel</strong>s afin de définir<br />

les procédures d’audit adaptées aux circonstances, et non pas dans le but d’exprimer une<br />

opinion sur l’efficacité de celui-ci. Une révision comprend, en outre, une évaluation de<br />

l’adéquation <strong>des</strong> métho<strong>des</strong> comptables appliquées, du caractère plausible <strong>des</strong> estimations<br />

comptables effectuées ainsi qu’une appréciation de la présentation <strong>des</strong> comptes <strong>annuel</strong>s<br />

dans leur ensemble. Nous estimons que les éléments probants recueillis constituent une<br />

base suffisante et adéquate pour former notre opinion d’audit.<br />

34 <strong>Rapport</strong> <strong>annuel</strong> 2009/2010 ASB


Opinion d’audit<br />

Selon notre appréciation, les comptes <strong>annuel</strong>s pour l’exercice arrêté au 31 décembre 2009<br />

sont conformes à la loi <strong>suisse</strong> (art. 957ss. CO) et aux statuts.<br />

<strong>Rapport</strong> sur la base d’autres dispositions légales<br />

Nous attestons remplir les exigences légales d’agrément conformément à la Loi sur la surveillance<br />

de la révision (LSR) et d’indépendance (art. 69b CC en relation avec l’art. 728 CO)<br />

et qu’il n’existe aucun fait incompatible avec notre indépendance.<br />

Conformément à l’art. 69b CC en relation avec l’art. 728a al. 1 ch. 3 CO et la norme<br />

d’audit <strong>suisse</strong> 890, nous attestons qu’il existe un système de contrôle interne relatif à<br />

l’établissement et à la présentation <strong>des</strong> comptes <strong>annuel</strong>s, défini selon les prescriptions de<br />

la direction.<br />

Nous recommandons d’approuver les présents comptes <strong>annuel</strong>s.<br />

Bâle, le 28 avril 2010<br />

Ernst & Young SA<br />

Thomas Schneider<br />

Expert-réviseur agréé<br />

(réviseur en chef)<br />

Stefan Lutz<br />

Expert-réviseur agréé<br />

<strong>Rapport</strong> <strong>annuel</strong> 2009/2010 ASB 35


Organes de l’<strong>Association</strong> <strong>suisse</strong> <strong>des</strong> <strong>banquiers</strong><br />

Présidents depuis la fondation<br />

1912-1917<br />

Friedrich Frey, Bâle<br />

1917-1927<br />

Dr h.c. Alfred Sarasin, Bâle<br />

1927-1946<br />

Robert La Roche, Bâle<br />

1946-1950<br />

Bernhard Sarasin, Bâle<br />

1950-1965<br />

Dr Charles de Loës, Genève<br />

1965-1986<br />

Alfred E. Sarasin, Bâle<br />

1986-1992<br />

Dr Claude de Saussure, Genève<br />

1992-2003<br />

Dr Georg F. Krayer, Bâle<br />

2003-2009<br />

Pierre G. Mirabaud, Genève<br />

depuis 2009<br />

Patrick Odier, Genève<br />

Conseil d’administration (état à fin août 2010)<br />

Patrick Odier**<br />

Président, Associé Senior, Lombard Odier Darier Hentsch & Cie, Genève<br />

Dr Lukas Gähwiler**<br />

Vice-président, CEO Suisse et Membre du Group Executive Board, UBS SA, Zurich<br />

Martin Scholl**<br />

Vice-président, Président de la Direction générale (CEO),<br />

Zürcher Kantonalbank, Zurich<br />

Walter Berchtold**<br />

Trésorier, Member of the Executive Boards, Credit Suisse Group AG et<br />

Credit Suisse AG, Zurich<br />

Dr Urs Ph. Roth**<br />

Délégué du Conseil d’administration et Président du Comité exécutif<br />

(jusqu’au 16.9.2010), <strong>Association</strong> <strong>suisse</strong> <strong>des</strong> <strong>banquiers</strong>, Bâle<br />

36 <strong>Rapport</strong> <strong>annuel</strong> 2009/2010 ASB


Raymond J. Bär*<br />

Arthur Bolliger*<br />

Dr Alfredo Gysi*<br />

Pascal Kiener*<br />

Paul Nyffeler*<br />

Nicolas Pictet*<br />

Dr Pierin Vincenz*<br />

Jean Berthoud<br />

Christian R. Bidermann<br />

Blaise Goetschin<br />

Bernard Kobler<br />

Eduardo Leemann<br />

Maurice Monbaron<br />

Stephan Weigelt<br />

vacant<br />

Président du Conseil d’administration, Julius Bär Gruppe AG, Zurich<br />

Président du Conseil d’administration, InCore Bank AG, Zurich<br />

Président de la Direction générale, BSI SA, Lugano<br />

Président de la Direction générale, Banque Cantonale Vaudoise, Lausanne<br />

Président, RBA-Holding AG, Gümligen<br />

Associé-gérant, Pictet & Cie, Genève<br />

Président de la Direction générale, Groupe Raiffeisen, Saint-Gall<br />

Directeur général, Banque Bonhôte & Cie SA, Neuchâtel<br />

Associé, Rahn & Bodmer Co., Zurich<br />

Président de la Direction générale, Banque Cantonale de Genève, Genève<br />

Président de la Direction (CEO), Luzerner Kantonalbank AG, Lucerne<br />

CEO, Falcon Private Bank Ltd., Zurich<br />

Vice-président du Conseil d’administration, Crédit Agricole (Suisse) SA, Genève<br />

Président de la Direction générale, Bank CA St. Gallen AG, Saint-Gall<br />

Représentant de l’Union <strong>des</strong> Banques Cantonales Suisses, Bâle<br />

* Membres du Comité<br />

** Membres de la Présidence et du Comité<br />

Organe de révision<br />

Ernst & Young SA, Bâle<br />

<strong>Rapport</strong> <strong>annuel</strong> 2009/2010 ASB 37


Institutions <strong>des</strong> banques<br />

Commission de surveillance de la Convention de diligence<br />

Prof. Dr Ulrich Zimmerli<br />

Président, anc. professeur à l’Université de Berne, anc. Conseiller aux Etats,<br />

Muri près de Berne<br />

Dr Philippe Amsler<br />

Avocat, chargé de cours, droit bancaire, HES-SO Genève, anc. consultant juridique<br />

Credit Suisse AG et Lombard Odier Darier Hentsch & Cie, Choulex<br />

Prof. Paolo Bernasconi<br />

Professeur auprès <strong>des</strong> Universités de Côme (I) et Saint-Gall, avocat et notaire à Lugano,<br />

anc. magistrat auprès de l’antenne du Ministère public de Lugano, Lugano<br />

Prof. Dr Claude Bourqui<br />

Professeur honoraire à l’Université de Lausanne, anc. professeur de l’Université de Saint-Gall,<br />

anc. Partner chez Ernst & Young SA, Commugny<br />

Prof. Dr Hanspeter Dietzi<br />

Anc. Deputy General Counsel UBS SA, anc. Président de la Commission juridique de l’ASB,<br />

Binningen<br />

Prof. Dr Dieter Zobl<br />

Anc. professeur de droit privé, commercial et bancaire à l’Université de Zurich,<br />

anc. chef du service juridique de la Zürcher Kantonalbank, Rüschlikon<br />

Secrétaire de la Commission de surveillance<br />

Georg Friedli<br />

Secrétaire, avocat, Bahnhofplatz 5, 3011 Berne<br />

Case postale 6233, 3001 Berne<br />

Robert Fiechter<br />

Vice-secrétaire, avocat, 4, avenue de Champel, 1206 Genève<br />

Chargés d’enquête de la Convention de diligence<br />

Daniele Calvarese<br />

Avocat, via Nassa 21, 6901 Lugano<br />

Dr Martin Lüscher<br />

Avocat, Seestrasse 41, 8002 Zurich<br />

Case postale 1878, 8027 Zurich<br />

Didier de Montmollin<br />

Avocat, 2, rue Charles-Bonnet, 1206 Genève<br />

Case postale 189, 1211 Genève 12<br />

Dr Beat von Rechenberg<br />

Avocat, Dreikönigstrasse 7, 8002 Zurich<br />

Case postale, 8022 Zurich<br />

38 <strong>Rapport</strong> <strong>annuel</strong> 2009/2010 ASB


Fondation de l’Ombudsman <strong>des</strong> banques <strong>suisse</strong>s<br />

Annemarie Huber-Hotz<br />

Présidente, anc. Chancelière de la Confédération, Berne<br />

Paul Hasenfratz<br />

Vice-président, anc. CEO de la Zürcher Kantonalbank, Wallisellen<br />

Prof. Dr Ulrich Cavelti<br />

Président du Tribunal administratif du canton de Saint-Gall<br />

et anc. juge suppléant au Tribunal fédéral, Saint-Gall<br />

Prof. Dr Mario Giovanoli<br />

Anc. professeur à l’Université de Lausanne, Arlesheim<br />

Monika Weber<br />

Anc. Conseillère aux Etats, anc. Présidente du Konsumentinnenforum<br />

Schweiz KF, Zurich<br />

Administrateur de la fondation<br />

PD Dr Christoph Winzeler<br />

Avocat, Bâle<br />

Secrétariat de l’Ombudsman <strong>des</strong> banques <strong>suisse</strong>s<br />

Hanspeter Häni<br />

Ombudsman <strong>des</strong> banques<br />

Christian Guex<br />

Adjoint à l’Ombudsman <strong>des</strong> banques<br />

Rudolf Schenker<br />

Adjoint à l’Ombudsman <strong>des</strong> banques<br />

Martin Tschan<br />

Avocat, adjoint à l’Ombudsman <strong>des</strong> banques<br />

Stefan Peter<br />

Administrateur de l’Office de recherche<br />

Bahnhofplatz 9, Case postale 1818, 8021 Zurich<br />

T +41 43 266 14 14 (8h30–11h30) allemand/anglais<br />

T +41 21 311 29 83 (8h30–11h30) français/italien<br />

F +41 43 266 14 15<br />

www.bankingombudsman.ch<br />

Organe de révision<br />

Ernst & Young SA, Bâle<br />

<strong>Rapport</strong> <strong>annuel</strong> 2009/2010 ASB 39


Garantie <strong>des</strong> dépôts <strong>des</strong> banques et négociants en valeurs mobilières <strong>suisse</strong>s<br />

Comité<br />

Dr Patrik Gisel<br />

Président, Vice-président du Comité exécutif, Raiffeisen Suisse, Saint-Gall<br />

Charles Stettler<br />

Vice-président, Vice CEO, Responsable de la clientèle d’entreprises,<br />

Zürcher Kantonalbank, Zurich<br />

Alain Robert<br />

Vice Chairman Wealth Management & Swiss Bank, UBS SA, Zurich<br />

Barend Fruithof<br />

Responsable Corporate Clients, Membre du Regional Management Board Suisse,<br />

Credit Suisse AG, Zurich<br />

Dr Hannes Glaus<br />

Avocat, Schweizer Verband Unabhängiger Effektenhändler, Zurich<br />

Heinz Hofer<br />

Managing Director, GE Money Bank, Zurich<br />

Brunello Perucchi<br />

Directeur général, Banca Popolare di Sondrio (Suisse) SA, Lugano<br />

Pius Ch. Schwegler<br />

Président du Comité exécutif, RBA-Holding AG, Gümligen<br />

Alessandro Seralvo<br />

Directeur, Cornèr Banca SA, Lugano<br />

Thomas M. Steinebrunner<br />

Avocat, Rahn & Bodmer Co., Thalwil<br />

Secrétariat<br />

Patrick Loeb<br />

Secrétaire général<br />

Lucas Metzger<br />

Secrétaire général adjoint<br />

Garantie <strong>des</strong> dépôts <strong>des</strong> banques et négociants<br />

en valeurs mobilières <strong>suisse</strong>s<br />

Case postale 4182<br />

4002 Bâle<br />

T +41 61 295 92 92<br />

F +41 61 272 53 82<br />

info@einlagensicherung.ch<br />

www.einlagensicherung.ch<br />

40 <strong>Rapport</strong> <strong>annuel</strong> 2009/2010 ASB


<strong>Association</strong> patronale <strong>des</strong> banques en Suisse (AP Banques)<br />

Comité<br />

Josef Meier<br />

Président, Managing Director, Credit Suisse AG, Zurich<br />

Jean-Luc Besençon<br />

Membre de la Direction, Banque Cantonale Vaudoise, Lausanne<br />

Michael Federer<br />

Membre de la Direction, Raiffeisen Suisse, Saint-Gall<br />

Dr Jürg Gutzwiller<br />

Stabschef, RBA-Holding AG, Gümligen<br />

René Hoppeler<br />

Membre de la Direction, Zürcher Kantonalbank, Zurich<br />

Christoph Huber<br />

Managing Director, UBS SA, Zurich<br />

Christian G. Machate<br />

Head of HR Private Banking, Credit Suisse AG, Zurich<br />

Lucas Metzger<br />

Membre du Comité exécutif, <strong>Association</strong> <strong>suisse</strong> <strong>des</strong> <strong>banquiers</strong>, Bâle<br />

Gottlieb Prack<br />

Head Human Resources, LGT Bank (Suisse) SA, Bâle<br />

Thomas Schenkel<br />

Directeur, Rahn & Bodmer Co., Zurich<br />

Pietro Soldini<br />

Directeur, BSI SA, Lugano<br />

Andreas Zingg<br />

Head Human Resources, Julius Bär Gruppe AG, Zurich<br />

Secrétariat<br />

Dr Balz Stückelberger<br />

Directeur<br />

<strong>Association</strong> patronale <strong>des</strong> banques en Suisse (AP Banques)<br />

Dufourstrasse 49<br />

Case postale 4182<br />

4002 Bâle<br />

T +41 61 295 92 95<br />

F +41 61 272 93 97<br />

info@agv-banken.ch<br />

www.agv-banken.ch<br />

<strong>Rapport</strong> <strong>annuel</strong> 2009/2010 ASB 41


Services communs, associations et groupements<br />

Services communs du secteur bancaire <strong>suisse</strong><br />

SIX Group<br />

Adresse postale<br />

SIX Group SA<br />

Selnaustrasse 30<br />

Case postale 1758<br />

8021 Zurich<br />

Président: Prof. Dr Peter Gomez<br />

CEO: Dr Urs Rüegsegger<br />

Administration<br />

Selnaustrasse 30<br />

8001 Zurich<br />

T +41 58 854 20 91<br />

F +41 58 854 30 91<br />

www.six-group.com<br />

SIX Swiss Exchange Selnaustrasse 30<br />

Case postale 1758<br />

8021 Zurich<br />

T +41 58 854 54 54<br />

F +41 58 854 54 55<br />

www.six-swiss-exchange.com<br />

Président: Prof. Dr Peter Gomez<br />

CEO: Dr Christian A. Katz<br />

SIX Multipay<br />

Adresse postale<br />

SIX Multipay SA<br />

Hardturmstrasse 201<br />

Case postale 1521<br />

8021 Zurich<br />

Administration<br />

Hardturmstrasse 201<br />

8005 Zurich<br />

T +41 44 832 91 11<br />

F +41 44 832 91 15<br />

www.six-multipay.com<br />

SIX Card Solutions<br />

Adresse postale<br />

SIX Card Solutions SA<br />

Hardturmstrasse 201<br />

Case postale 1521<br />

8021 Zurich<br />

Administration<br />

Hardturmstrasse 201<br />

8005 Zurich<br />

T +41 84 866 11 11<br />

F +41 84 866 11 12<br />

www.six-card-solutions.com<br />

SIX Telekurs Hardturmstrasse 201<br />

Case postale 1521<br />

8005 Zurich<br />

T +41 44 279 51 11<br />

F +41 44 279 51 12<br />

www.six-telekurs.com<br />

42 <strong>Rapport</strong> <strong>annuel</strong> 2009/2010 ASB


SIX PayNet<br />

Adresse postale<br />

SIX PayNet SA<br />

Hardturmstrasse 201<br />

Case postale 1521<br />

8021 Zurich<br />

Administration<br />

Hardturmstrasse 201<br />

8005 Zurich<br />

T +41 44 832 95 11<br />

F +41 44 832 95 25<br />

www.paynet.ch<br />

SIX Group Services<br />

Adresse postale<br />

SIX Group Services SA<br />

Hardturmstrasse 201<br />

Case postale 1521<br />

8021 Zurich<br />

Administration<br />

Hardturmstrasse 201<br />

8005 Zurich<br />

T +41 44 279 41 11<br />

F +41 44 279 41 12<br />

www.six-group.com<br />

SIX Interbank Clearing<br />

Adresse postale<br />

SIX Interbank Clearing SA<br />

Hardturmstrasse 201<br />

Case postale 1521<br />

8021 Zurich<br />

Administration<br />

Hardturmstrasse 201<br />

8005 Zurich<br />

T +41 44 279 31 11<br />

F +41 44 279 31 12<br />

www.six-interbank-clearing.com<br />

Swiss Bankers Prepaid<br />

Services<br />

Kramgasse 4<br />

3506 Grosshöchstetten<br />

T +41 31 710 11 11<br />

F +41 31 710 12 00<br />

info@swissbankers.ch<br />

www.swissbankers.ch<br />

Banque <strong>des</strong> Lettres de Gage<br />

d’Etablissements <strong>suisse</strong>s<br />

de Crédit hypothécaire<br />

Nansenstrasse 16<br />

Case postale 6446<br />

8050 Zurich<br />

T +41 44 315 44 55<br />

F +41 44 315 44 66<br />

info@pfandbriefbank.ch<br />

www.pfandbriefbank.ch<br />

<strong>Rapport</strong> <strong>annuel</strong> 2009/2010 ASB 43


Centrale de lettres de gage<br />

<strong>des</strong> banques cantonales<br />

<strong>suisse</strong>s<br />

Bahnhofstrasse 9<br />

Case postale<br />

8050 Zurich<br />

T +41 44 293 93 93<br />

F +41 44 292 31 24<br />

www.pfandbriefzentrale.ch<br />

Groupe Aduno Europa-Strasse 18<br />

8152 Glattbrugg<br />

T +41 58 958 60 00<br />

F +41 58 958 60 01<br />

info@aduno-gruppe.ch<br />

www.aduno-gruppe.ch<br />

Center for Young<br />

Professionals in<br />

Banking (CYP)<br />

Puls 5<br />

Giessereistrasse 18<br />

8005 Zurich<br />

T +41 43 222 53 53<br />

F +41 43 222 53 54<br />

info@cyp.ch<br />

www.cyp.ch<br />

Ecole Supérieure<br />

spécialisée en Banque et<br />

Finance ESBF<br />

Secrétariat<br />

AKAD Ecole Supérieure spécialisée en Banque et Finance SA<br />

Jungholzstrasse 43<br />

8050 Zurich<br />

T +41 44 307 32 47<br />

F +41 44 307 32 22<br />

banking+finance@akad.ch<br />

www.akad.ch/banking+finance<br />

Swiss Finance Institute<br />

Secrétariat<br />

Walchestrasse 9<br />

8006 Zurich<br />

T +41 44 254 30 80<br />

F +41 44 254 30 85<br />

info@sfi.ch<br />

www.swissfinanceinstitute.ch<br />

44 <strong>Rapport</strong> <strong>annuel</strong> 2009/2010 ASB


<strong>Association</strong>s et groupements de banques<br />

Union <strong>des</strong> Banques<br />

Cantonales Suisses<br />

Wallstrasse 8<br />

Case postale<br />

4002 Bâle<br />

T +41 61 206 66 66<br />

F +41 61 206 66 67<br />

vskb@vskb.ch<br />

www.kantonalbank.ch<br />

Président: Paul Nyffeler<br />

Directeur: Hanspeter Hess<br />

RBA-Holding AG Mattenstrasse 8<br />

3073 Gümligen<br />

T +41 31 660 44 44<br />

F +41 31 660 44 55<br />

info@holding.rba.ch<br />

www.rba-holding.ch<br />

Président: Paul Nyffeler<br />

Président du Comité exécutif: Pius Ch. Schwegler<br />

Groupe Raiffeisen Raiffeisenplatz 4<br />

9001 Saint-Gall<br />

T +41 71 225 88 88<br />

F +41 71 225 82 51<br />

www.raiffeisen.ch<br />

Président: Dr h.c. Franz Marty<br />

Président de la Direction du Groupe Raiffeisen:<br />

Dr Pierin Vincenz<br />

<strong>Association</strong> <strong>suisse</strong> <strong>des</strong><br />

banques de crédit et établissements<br />

de financement<br />

Uraniastrasse 12<br />

Case postale 3228<br />

8021 Zurich<br />

T +41 44 250 43 40<br />

F +41 44 250 43 49<br />

office@gigersimmen.ch<br />

www.vskf.org<br />

Président: Heinz Hofer<br />

Directeur: Dr Robert Simmen<br />

<strong>Rapport</strong> <strong>annuel</strong> 2009/2010 ASB 45


<strong>Association</strong> de Banques<br />

Suisses Commerciales et de<br />

Gestion<br />

Selnaustrasse 30<br />

Case postale<br />

8021 Zurich<br />

T +41 58 854 28 01<br />

F +41 58 854 28 33<br />

dieter.sigrist@vhv-bcg.ch<br />

benno.degrandi@vhv-bcg.ch<br />

www.vhv-bcg.ch<br />

Président: Raymond J. Bär<br />

Secrétaires: Dr Dieter Sigrist, Dr Benno Degrandi<br />

<strong>Association</strong> <strong>des</strong> banques<br />

étrangères en Suisse<br />

Löwenstrasse 51<br />

8001 Zurich<br />

Case postale 1211<br />

8021 Zurich<br />

T +41 44 224 40 70<br />

F +41 44 221 00 29<br />

info@foreignbanks.ch<br />

www.foreignbanks.ch<br />

Président: Dr Alfredo Gysi<br />

Secrétaire général: Dr Martin Maurer<br />

<strong>Association</strong> <strong>des</strong> Banquiers<br />

Privés Suisses<br />

8, rue Bovy-Lysberg<br />

Case postale 5639<br />

1211 Genève 11<br />

T +41 22 807 08 04<br />

F +41 22 320 12 89<br />

info@swissprivatebankers.com<br />

www.swissprivatebankers.com<br />

Président: Dr Konrad Hummler<br />

Secrétaire général: Michel Y. Dérobert<br />

46 <strong>Rapport</strong> <strong>annuel</strong> 2009/2010 ASB


<strong>Association</strong>s <strong>suisse</strong>s<br />

Swiss Funds <strong>Association</strong><br />

(SFA)<br />

Dufourstrasse 49<br />

Case postale<br />

4002 Bâle<br />

T +41 61 278 98 00<br />

F +41 61 278 98 08<br />

office@sfa.ch<br />

www.sfa.ch<br />

Président: Martin Thommen<br />

Secrétaire général: Dr Matthäus Den Otter<br />

<strong>Association</strong> <strong>suisse</strong> de sociétés<br />

holding et financières<br />

Case postale 4182<br />

4002 Bâle<br />

T +41 61 295 93 93<br />

F +41 61 272 53 82<br />

info@holdingverband.ch<br />

www.holdingverband.ch<br />

Président: Dr Georg Stucky, anc. Conseiller national, Baar<br />

Secrétaire général: Thomas W. Knell<br />

<strong>Association</strong> pour l’histoire<br />

de la finance (Suisse et<br />

Principauté du Liechtenstein)<br />

8000 Zurich<br />

T +41 44 333 71 92<br />

F +41 44 333 97 96<br />

info@finanzgeschichte.ch<br />

www.finanzgeschichte.ch<br />

Président: Fritz Jörg<br />

Vice-président: Dr Urs Alfred Müller<br />

Secrétaire général: Dr Jürg Spiller<br />

<strong>Rapport</strong> <strong>annuel</strong> 2009/2010 ASB 47


Institutions internationales<br />

Fédération bancaire de<br />

l’Union européenne (FBE)<br />

10, rue Montoyer<br />

B-1000 Bruxelles<br />

T +32 2 508 37 11<br />

F +32 2 511 23 28<br />

ebf@ebf-fbe.eu<br />

www.ebf-fbe.eu<br />

Président: Alessandro Profumo<br />

Secrétaire général: Guido Ravoet<br />

EFAMA – European Fund<br />

and Asset Management<br />

<strong>Association</strong><br />

18/2, Square de Meeûs<br />

B-1050 Bruxelles<br />

T +32 2 513 39 69<br />

F +32 2 513 26 43<br />

info@efama.org<br />

www.efama.org<br />

Président: Jean-Baptiste de Franssu<br />

Vice-président: Claude Kremer<br />

Directeur général: Peter De Proft<br />

Institute of International<br />

Bankers (IIB)<br />

299, Park Avenue<br />

17 th Floor<br />

USA-New York, NY 10171<br />

T +1 212 421 16 11<br />

F +1 212 421 11 19<br />

iib@iib.org<br />

www.iib.org<br />

48 <strong>Rapport</strong> <strong>annuel</strong> 2009/2010 ASB


Editeur<br />

Editeur<br />

<strong>Association</strong> <strong>suisse</strong> <strong>des</strong> <strong>banquiers</strong> (ASB), Bâle<br />

Concept, réalisation et composition<br />

Ramstein Ehinger Associates SA<br />

Branding et Corporate Identity<br />

Impression<br />

Reinhardt Druck, Bâle<br />

Sources <strong>des</strong> illustrations<br />

Keystone, Getty Images, Corbis, Shutterstock<br />

Diffusion<br />

<strong>Association</strong> <strong>suisse</strong> <strong>des</strong> <strong>banquiers</strong><br />

Aeschenplatz 7<br />

Case postale 4182<br />

CH-4002 Bâle<br />

T +41 61 295 93 93<br />

F +41 61 272 53 82<br />

office@sba.ch<br />

www.swissbanking.org<br />

Le rapport <strong>annuel</strong> est également disponible en allemand<br />

et en anglais.


<strong>Association</strong> <strong>suisse</strong> <strong>des</strong> <strong>banquiers</strong><br />

Aeschenplatz 7<br />

Case postale 4182<br />

CH-4002 Bâle<br />

T +41 61 295 93 93<br />

F +41 61 272 53 82<br />

office@sba.ch<br />

www.swissbanking.org

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