Texte du projet - UniversitÃ© Paris Diderot-Paris 7

Programme BLANC 

Réservé à l’organisme gestionnaire du programme 

N° de dossier : ANR-08-XXXX-00 

Date de révision : 

Document scientifique associé Edition 2008 

Acronyme/short title 

Titre du projet 

(en français) 

HERMES 

Histoires et théories de l’interprétation 

Titre du projet/Proposal 

title 

(en anglais) 

Histories and theories of interpretation 

Les pages seront numérotées et l’acronyme du projet devra figurer sur toutes les pages du document en 

pied de page. 

Un sommaire du document est bienvenu 

S’il s’agit d’un projet déposé dans le cadre d’un accord de coopération internationale*, préciser 

avec quelle agence étrangère : 

National Natural Science Foundation of China (NSFC) 

Japan Society for the Promotion of Science (JSPS) 

Japanese Science and Technology Agency (JST ) 

National Science Council of Taiwan (NSC) 

* Veuillez vous reporter aux modalités de soumission particulières pour chaque agence sur le site de 

l’ANR. 

1. Programme scientifique / Description du projet 

Technical and scientific description of the proposal 

1.1 Problème posé/Rationale(1/2 page maximum) 

Présentation générale du problème qu’il est proposé de traiter dans le projet et du cadre de travail 

dans lequel il sera effectué. 

Le problème est tout d’abord d’ordre conceptuel : qu’est-ce qu’interpréter Cette question 

recouvre plusieurs ensembles de problèmes. 1) Y a-t-il un niveau de sens qui ne requiert pas 

l’interprétation Peut-on lire sans interpréter Jusqu’à quel point peut-on valider la distinction entre 

description et interprétation 2) « L’application » (les incidences de l’interprétation sur la vie, l’action, 

les pensées et les émotions) fait-elle partie de l’interprétation elle-même Quels sont les rapports entre 

interprétation et action 3) Est-ce la même chose d’interpréter un texte et une image Un texte, ou une 

image, produits d’une intention humaine et un phénomène naturel, un fait Un symptôme Un texte 

littéraire, un texte juridique, un texte religieux, produit par des situations de communication et des 

intentions bien différentes 

Le problème est également d’ordre méthodologique et épistémologique : comment interpréter 

Les méthodes de l’interprétation sont-elles propres à chaque discipline, ou dépendent-elles d’une théorie 

générale de la signification, partagée par tous les champs disciplinaires ou seulement par quelques-uns 

d’entre eux, à l’intérieur des sciences humaines Quels seraient les fondements d’une herméneutique 

« littéraire » qui ne se situerait pas obligatoirement dans le cadre des théories de la réception Quels sont 

les enjeux, pour une discipline, d’en appeler à un modèle d’interprétation qui a cours dans une autre 

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Document scientifique associé 2008 

discipline (par exemple, la littérature pour le droit, la théologie, la médecine et la biologie pour la 

littérature) 

Se pose enfin le problème du classement des théories de l’interprétation. Faut-il les distinguer 

selon leur objet, les disciplines, ou le lieu qu’elles assignent à la « production du sens » - auteur, texte, 

lecteur Est-il opératoire d’opposer théories subjectives et objectives de l’interprétation 

1.2 Contexte et enjeux du projet/Background, objective, issues and hypothesis (1 à 3 pages maximum) 

Décrire le contexte en dressant un état de l’art national et international incluant les références 

nécessaires et préciser les enjeux scientifiques du projet. 

La numérotation des actions renvoie au tableau qui figure dans la section 1.6 

Les théories littéraires et esthétiques ont longtemps été marquées par le refus de l’interprétation. La 

récusation d’une conception de l’œuvre d’art comme représentation, mimesis (Susan Sontag, 1963), 

l’annonce de « la mort de l’auteur », l’adhésion à une théorie linguistique de la signification éludant la 

référence, la conception du texte comme structure close ont longtemps mis à distance une approche des 

œuvres de type herméneutique. La théorie littéraire, à partir des années 60, s’est définie contre 

l’interprétation, contre l’idée que les études littéraires avaient pour objet l’interprétation de textes 

littéraires particuliers. Il s’agissait alors de définir la « littérarité », c’est-à-dire de déterminer les 

caractéristiques générales du « poétique » (poétique de la poésie) ou du récit (narratologie), non sans, 

d’ailleurs, des avancées scientifiques incontestables. Au nom de l’objectivité d’une science des textes, 

focalisée sur l’écriture, le jeu textuel, l’intertextualité, l’analyse formelle s’est voulue anti-herméneutique. 

Très présente dans les études littéraires, cette tradition anti-herméneutique a aussi marqué 

exemplairement le champ des études cinématographiques, et même déterminé certains aspects de sa 

constitution. Soucieux de faire reconnaître le cinéma en tant qu’art, le discours critique dominant a 

longtemps privilégié la dimension plastique de l’image filmique – forme, rythme, lumière, espace, 

mouvement, et minoré l’importance du récit et de la fiction, limitant de ce fait le champ d’action de 

l’interprétation. Les premiers efforts destinés à construire un champ épistémologique autour du cinéma 

(Institut de Filmologie, premières approches sociologiques, débuts de la sémiologie…) n’allaient pas 

davantage dans le sens d’une herméneutique, et Susan Sontag pouvait voir le cinéma comme le terrain 

encore vierge où pouvait se développer le contact sensible avec les œuvres, une « érotique de l’art ». Dans 

les années soixante, le cinéma se voulait préservé des maux traditionnellement liés à l’interprétation 

(délire, instrumentalisation des œuvres, etc). 

Cependant à partir des années 80, on a assisté à un retour à l’herméneutique dans le champ des études 

littéraires (surtout dans le domaine germanique et anglo-saxon). Cette tendance oscille entre restauration 

et synthèse de traditions anciennes, expérimentations nouvelles et tentatives pour contrecarrer 

l’exubérance interprétative qui s’est surtout développée dans le sillage des théories dites 

déconstructionnistes (Eco, Les limites de l’interprétation,1990). Le regain d’intérêt pour Schleiermacher, 

par exemple, traduit et réédité, en 2004, aux éditions du Cerf, ou la somme de W. Iser sur l’interprétation 

(2000) sont des indices de ce phénomène. 

Dans ce renouveau de l’herméneutique, nous repérons quatre tendances: la phénoménologie de la 

lecture, les théories de la fiction, la nouvelle philologie et les théories cognitivistes. 

Dans le cadre d’une théorie de la réception, H. R. Jauss, revendiquant l’héritage de Gadamer, en 

appelle à une herméneutique spécifiquement « littéraire » (« Limites et tâches d’une herméneutique 

littéraire », 1980) : il prône le remplacement de l’ancienne conception de la polysémie du sens du texte 

par celle de la diversité des interprétations. W. Iser construit tout au long de son œuvre (Le lecteur 

implicite, 1972, L’acte de lecture, 1986, The Range of Interpretation, 2000) une théorie et une typologie 

des interprétations fondées sur la notion gadamérienne d’ « espace liminal », d’écart entre l’objet à 

interpréter et l’interprétant. Dans sa perspective, l’objet de l’interprétation, que ce soit un texte ou tout 

autre chose, est totalement dépourvu, en lui-même, de signification ; celle-ci lui est conférée par 

l’interprétant. 

Les lectures déconstructionnistes exploitent de manière radicale ce transfert de la production du sens 

au lecteur et la conception de l’interprétation comme traduction, transformation, création. Cependant, 

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elles partagent avec le formalisme le refus de toute intentionnalité. Doit-on d’ailleurs encore les 

considérer comme des théories de l’interprétation – le tout-interprétatif étant peut-être la faillite de 

l’interprétation 

L’essor des recherches sur la fiction a également, mais autrement, replacé l’herméneutique au cœur 

d’une approche des textes envisagés dans leur rapport à l’imaginaire, au réel, au temps, à l’éthique, y 

compris dans sa dimension religieuse (avec P. Ricœur et T. Pavel). La réaffirmation de l’œuvre comme 

mimesis (J-M. Schaeffer, 1986), dans une optique résolument néo-aristotélicienne, la notion de mondes 

possibles projetés par le texte ou par le lecteur (U. Eco, 1979, M-L Ryan, 1991, L. Dolezel, 1999), 

l’examen, à nouveau frais, de la notion d’auteur et d’intentionnalité (G. Currie, « Work and Text », Mind, 

100, 1991), le renouveau de l’histoire littéraire ont considérablement remodelé le paysage intellectuel. 

Dessinent-ils une alternative aux théories du « reader-response » Ces théories sont marquées par des 

courants contradictoires, qui les orientent à la fois vers une conception objectiviste de l’interprétation (en 

ce qu’elles sont dès l’origine proches de la logique et de la philosophie analytique) et vers une 

phénoménologie de la lecture. U. Eco (1990), dans une démarche qui se présente comme antagoniste par 

rapport au déconstructionnisme, propose une théorie qui se situe dans un entre-deux, définissant le sens 

de l’œuvre par « un équilibre instable » entre initiative de l’interprète et fidélité à l’œuvre. 

La nouvelle philologie se situe aussi dans cet entre-deux. Dans le sillage de J. Bollack, dans les 

années 50, qui développe une théorie objectiviste reposant sur la syntaxe, sont apparus depuis les années 

90, avec les travaux de P. Hummel et d’E. Bury, en France, et ceux de G. Most ou d’H. Gumbrecht aux 

Etats-Unis, une autre perspective, qui explore un imaginaire et une poétique de la philologie. Ces 

recherches récentes ont significativement collaboré au contexte actuel, favorable à l’interprétation, en 

s’emparant à nouveau des enjeux épistémologiques et herméneutiques de la philologie, délaissés depuis 

Nietzsche. 

Ce renouveau est nourri par les recherches actuelles sur l’histoire de l’interprétation. La tradition de 

l’idéalisme allemand (Schleiermacher, Dilthey) est revisitée et réévaluée. L’intérêt s’est aussi porté en 

amont, sur l’allégorie (M. Bouchard, 2005) ou la pratique du commentaire à la Renaissance (après Le défi 

des signes, 1994, M. Jeanneret lui consacre un chapitre dans l’Histoire de la France littéraire, I, 2006). 

L’optique foucaldienne d’une épistémè de la Renaissance bridée par une lecture figée des signes a été 

fortement remise en cause. Se construit, grâce en particulier aux travaux de M-L. Demonet ou de Ian Mc 

Lean, une histoire de la sémiologie médiévale et renaissante. Restent cependant beaucoup de domaines à 

explorer, notamment à propos des échanges, à l’époque moderne, entre droit, médecine et littérature dans 

une perspective de l’histoire de l’interprétation. 

Dans ce champ mouvant de reconstruction et de déplacements de l’histoire et des théories de 

l’interprétation, on ne peut ignorer le rôle que jouent les sciences cognitives. Le remplacement, qui est en 

train de s’opérer, dans la culture et dans les départements universitaires, de la psychanalyse par la 

psychologie cognitive soulève de nombreuses questions, qui ne sont pas sans incidence sur la situation 

actuelle des théories de l’interprétation. La psychanalyse, tout au long du vingtième siècle, a offert un 

cadre herméneutique à l’étude des textes. Qu’en est-il aujourd’hui de l’opérativité de cette démarche 

Est-elle compatible ou antagoniste avec une approche fondée sur les sciences cognitives Celles-ci, 

d’ailleurs, n’ont eu jusqu’ici que peu d’incidences sur les études littéraires, à tout le moins en France. Aux 

Etats-Unis, en Israël, l’essor des recherches en sciences cognitives a donné lieu à des travaux 

d’obédiences diverses : E. Spolsky, par exemple (2003 et 2004), considère que les théories cognitives 

participent d’une démarche déconstructionniste ; D. Herman (2003), L. Zunshine, (2007) élaborent une 

« narratologie cognitive » (le terme est employé pour la première fois par Manfred Jahn, 1997 ; M. 

Sternerg est le précurseur de cette démarche) ; S. Nalbatian (2007) exploite les recherches sur la mémoire 

dans l’analyse littéraire. Ces perspectives n’ont rencontré jusqu’ici que peu d’échos en France, la 

rencontre entre les sciences cognitives et l’analyse ou la théorie littéraire tardant à se faire, malgré des 

tentatives de rapprochement (J.-M. Schaeffer, par exemple associe depuis peu dans un GDR sur la fiction 

des laboratoires de philosophie et de littérature à l’Institut Jean Nicod, qui met en relation art et 

cognition). 

Dans le domaine des études cinématographiques, à mesure que le terrain s’est développé, l’apport 

des théories de l’interprétation a été réévalué. Peut-on dire que la critique psychanalytique est dépassée, 

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alors que les films d’Hitchcock et de Ford sont cités dans maints travaux de psychanalyse jungienne 

Certains films génèrent un véritable emballement interprétatif (comme Mulholland Drive, de D. Lynch, 

ou, pour des raisons mystérieuses, Détour de E. Ulmer, film noir à petit budget). Les cultural studies et 

les gender studies, les historiens du cinéma de tradition iconographique adoptent des démarches 

interprétatives diverses contestées par les partisans d’une approche esthétique qui les rejettent au nom du 

« narcissisme herméneutique » (P. Bourdieu) ou de la « tyrannie du lisible » (G. Didi-Huberman). Depuis 

peu, des chercheurs inspirés par la philosophie analytique et/ou les sciences cognitives défendent une 

critique du film visant à une forme d’objectivité ; cette approche « objective », distincte de tout jugement 

de valeur, a-t-elle des chances de s’imposer, dans un domaine où la communauté universitaire est réduite 

face au poids de la critique L’opposition reste en tout cas vive entre les tenants de l’interprétation et tous 

ceux qui considèrent qu’il ne faut pas interpréter les films (« Why not to read a film », D. Bordwell, 

Making Meaning, 1989). 

Dans d’autres domaines du savoir, la question de l’interprétation est également objet de débats et 

de controverses. Ils font apparaître les enjeux de la question de façon particulièrement aiguë, et 

confirment l’idée que c’est bien l’opposition entre objectivité et subjectivité qui est actuellement au cœur 

du débat. C’est notamment le cas en médecine, en droit, en théologie (et naturellement en histoire, mais 

nous n’abordons pas ce domaine bien connu). L’Evidence Based Medicine (EBM), courant dominant dans 

la médecine contemporaine, entend éliminer les aléas découlant des opérations herméneutiques 

(subjectives), grâce à la collecte massive des faits médicaux et à leur traitement statistique (objectives). 

Les actions thérapeutiques devraient être déterminées par les indications fournies par des données 

élaborées par la statistique. En droit, au contraire, c’est plutôt un courant « subjectiviste » qui domine 

actuellement, malgré des voix divergentes : l’interprétation du texte de loi est considérée comme 

tributaire de données sociologiques et historiques, des rapports de pouvoir dans un contexte donné. Dans 

cette perspective, le développement des recherches concernant le droit et la littérature, en particulier aux 

Etats-Unis, a tout particulièrement nourri, depuis vingt-cinq ans, une approche déconstructionniste et 

critique, encore très actuelle (R. Dworkin, Freeedom’sLaw, The Moral Reading of the American 

Constitution, 1996 ; M. Rosenfeld, Just Interpretations: Law between Ethics and Politics, 1998). Dans les 

années 70, le courant CLS (Critical Legal Studies, surtout à Harvard), a étroitement lié interprétation et 

critique du droit : cette tendance se retrouve dans la théorie féministe du droit et la « critical racial 

theory ». Actuellement, la notion d’auteur et les théories de l’intentionnalité (R. Weisberg), le recours à la 

sémantique et la théorie analytique de la philosophie du langage (O. Pfersmann), relancent le débat. En 

France, les recherches qui portent conjointement sur le droit et la littérature sont encore peu développées, 

si l’on excepte, du côté littéraire, celles de Christian Biet (à propos du théâtre au dix-septième siècle). Un 

numéro de la revue Europe (2002) est également consacré à la question des rapports entre droit et 

littérature ; mais il ne concerne pas le débat sur l’interprétation. 

Dans le domaine des sciences de la religion, on assiste à un renouveau herméneutique, qui entend 

repenser l’interprétation du texte sacré afin de faire accepter ou interdire tel ou tel comportement (le 

féminisme ou l’homosexualité, par exemple). L’enjeu crucial de cette question réside dans les usages 

politiques de l’interprétation – aujourd’hui comme au XVIe-XVIIe siècles. L’évaluation de la légitimité 

d’une interprétation du texte sacré comme un texte littéraire s’est aussi posée de façon récurrente, mais 

aujourd’hui plus que jamais. Très vivante au Royaume-Uni et aux Etats-Unis dans les Department of 

Divinity (notamment à Chicago), l’étude de l’interprétation des textes religieux est inexistante en France. 

Il a bien eu, dans les années 70-80, un renouveau des études bibliques à travers une démarche 

narratologique et sémiotique (chez L. Marin et le courant greimassien), mais cela revenait justement à 

éluder la question de l’interprétation, et à traiter la Bible comme un texte, sans différencier son statut par 

rapport aux autres textes. 

Ce panorama dessine donc un paysage intellectuel contrasté, où des théories de l’interprétation 

différentes, voire contradictoires, cohabitent au sein d’un même courant, générant des conflits plus ou 

moins aigus, car les enjeux débordent parfois le domaine scientifique. Il est temps de répertorier et 

d’analyser ces tensions, dans un même champs du savoir et entre les disciplines, et de décider, soit de 

choisir la théorie la plus opératoire, soit d’articuler les différentes approches 

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La nécessité se fait donc jour de mener une réflexion interdisciplinaire sur la question de 

l'interprétation qui fait retour dans le paysage intellectuel contemporain après une longue période "antiherméneutique" 

(avec le structuralisme) et archi-herméneutique (avec le déconstructionnisme).Il paraît 

urgent de confronter tradition analytique et tradition herméneutique non pas seulement sur un plan 

philosophique et méthodologique général mais sur le plan spécifique de la signification; cela permettra de 

convier les disciplines qui s'occupent traditionnellement de l'interprétation d'expliciter leurs présupposés 

et leurs postulats théoriques. 

L’enjeu est donc de faire le point sur les théories de l’interprétation concurrentes qui organisent, 

sous-tendent de façon implicite et explicite l’acquisition du savoir et la production de connaissances, et de 

penser la relation entre les débats qui se déroulent dans chacun de ces domaines. Il s’agit plus 

particulièrement pour les études littéraires de mieux cerner, voire de renforcer leur place au sein des 

sciences humaines, en renforçant la coopération sur le plan de la recherche conceptuelle et 

méthodologique. Enfin, l’enjeu ultime est de réfléchir aux conditions de possibilité et au caractère 

opératoire d’une théorie unifiée (objective et/ou subjective ) de l’interprétation. 

1.3 Objectifs et caractère ambitieux/novateur du projet/Specific aims, highlight of the originality and 

novelty of the project (1 à 2 pages maximum) 

Décrire les objectifs scientifiques/technologiques du projet. 

Présenter l’avancée scientifique attendue. Préciser l’originalité et les ambitions du projet. 

Détailler les verrous scientifiques et technologiques à lever par la réalisation du projet. 

Il ne s’agit évidemment pas de bâtir une nouvelle théorie de l’interprétation, mais plutôt de 

répertorier, de classer, de mettre en rapport ce qui existe dans des champs disciplinaires différents, 

l’ambition étant de dégager les fondements d’une conception unifiée de la signification (au moyen de la 

sémantique et de la philosophie analytique du langage) et de la réception (grâce aux théories de la fiction, 

aux philosophies du fait esthétique et aux sciences cognitives). 

L’approche choisie favorise le débat, et vise à mettre en évidence les points névralgiques de la 

confrontation plutôt qu’à postuler, d’emblée, un consensus. Les théories qui font reposer l’interprétation 

sur l’intention auctoriale, sur le texte ou sur la lecture seront répertoriées, étudiées, confrontées. L’optique 

est de faire progresser la connaissance, au sein des études littéraires, au moyen d’une réflexion 

conceptuelle sur la pratique de l’interprétation, son histoire et les partages interdisciplinaires, anciens et 

contemporains qui ont fourni leurs outils herméneutiques aux différentes sciences du texte et de l’image. 

Loin d’être résignés au constat de Tony Becher (Academic Tribes and Territories, 1989), les participants 

à ce projet refusent de s’inscrire dans un paradigme qui ferait table rase du passé (récent ou lointain) et 

empêcherait tout dialogue avec la tribu voisine, enfermée dans un autre paradigme. 

Il s’agira tout d’abord de réfléchir à l’interprétation elle-même, dans une perspective 

interdisciplinaire. 

- Plusieurs travaux porteront sur la nature de l’interprétation, en confrontant linguistique, sémantique et 

philosophie analytique (B1). La possibilité d’une interprétation objective, en droit et en littérature, 

sera également examinée et discutée (B8). 

- On s’interrogera aussi sur les relations entre théorie du récit et théorie de l’interprétation (E1, E2), sur 

la comparaison entre les théories de l’interprétation du texte et de l’image (A9-B11). Une réflexion 

sur les rapports entre traduction et interprétation (C4) viendra également nourrir cette recherche 

conceptuelle. 

On procédera à une cartographie des théories de l’interprétation et des débats contemporains 

qui la concernent. 

- Un grand nombre de traditions interprétatives seront réexaminées. On reviendra par exemple sur les 

rapports entre théorie structurale et interprétation (B4), et sur l’actualité de pensées qui ont 

durablement marqué l’interprétation de certaines périodes ou de certains textes (A6). Un autre axe 

majeur du projet est l’enquête sur la philologie, son archéologie, sa tradition, son renouvellement et 

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ses enjeux. On se propose, par exemple de confronter des représentants de la philologie et de 

l’herméneutique modernes (C2). En partenariat avec l’université de Chicago et la revue Modern 

Philology, on dégagera les implications herméneutiques d’une « poétique de la philologie » (C3). On 

confrontera les différentes théories de la réception (D1, D2) et l’interaction entre interprétation et 

lecture (B2, D4). Sera également évaluée la pertinence des concepts d’auctorialité et d’intentionnalité 

(B2), en droit en en littérature (B3). On s’intéressera à l’état du débat sur l’interprétation en sciences 

religieuses (A8) ; on procèdera à mise en relation de ces problématiques. 

Le troisième objectif consiste à éclairer, l’un par l’autre, débat contemporain et textes anciens, en 

privilégiant une perspective comparatiste, diachronique et une réflexion sur les anciens partages 

disciplinaires : 

- Cette mise en perspective privilégie la période dite moderne (du seizième au dix-huitième siècle), et 

les auteurs français, italiens (pour l’histoire de la médecine et l’histoire de l’art) et anglais (pour 

l’histoire des sciences). Cette période, et tout particulièrement la Renaissance, est en effet marquée 

par la construction d’outils nouveaux pour encoder et déchiffrer le sens, souvent en relation avec la 

polémique religieuse (A7, D5) et les contraintes de la censure (D7). La relation de l’interprétation au 

corps, rarement envisagée, retiendra particulièrement l’attention (D6). On se propose aussi de 

revisiter, dans une perspective méta-critique, la notion foucaldienne d’épistémé de la Renaissance, 

comme pratique herméneutique enfermée dans un système figé de lecture des signes (A3). Seront 

envisagés de façon privilégiée les rapports entre sciences et littérature (A3), médecine, philosophie et 

littérature (A4). Ces recherches figurent parmi les points forts du projet, car l’histoire de la sémiotique 

médicale et humaniste reste à faire, et nous espérons en poser les jalons. 

- Deux actions auront enfin pour objet d’éclairer l’archéologie de la philologie. L’une consistera en 

une étude de la tradition du commentaire rhétorique (en particulier sur l’Enéide, C5); l’autre portera 

sur les commentaires de Racine à l’Odyssée, dans le but d’interroger la frontière entre la restitution du 

texte et son interprétation (C1). 

Ces études n’ont en effet pas pour unique objectif la connaissance d’un pan méconnu du passé, mais 

visent à enrichir le questionnement collectif sur l’interprétation grâce à l’apport d’un éclairage 

diachronique. 

Un des objectifs majeurs du projet est d’œuvrer en faveur d’une reconfiguration interdisciplinaire. 

- On confrontera le débat actuel sur l’interprétation dans les domaines des études littéraires, du droit et 

des sciences religieuses. Outre la réflexion conceptuelle, qui mobilisera des chercheurs éminents 

venus de ces disciplines (B6, B10), quelques points spécifiques (comme le rôle de l’intentionnalité 

auctoriale) seront traités conjointement par des juristes et des spécialistes de littérature. L’absence de 

tradition française, dans ce domaine, exige la collaboration de chercheurs américains. 

- On se demandera également si la psychanalyse continue à offrir un modèle herméneutique aux 

études littéraires (B9). En collaboration avec un praticien et spécialiste dans cette discipline on 

s’interrogera sur les enjeux de son éventuelle substitution par les sciences cognitives, en s’efforçant de 

répertorier, d’analyser et de diffuser les résultats obtenus jusqu’ici par la rencontre entre les études 

littéraires et les sciences cognitives (B6). La résistance qu’elles rencontrent vient-elle de la possibilité 

d’instauration, perçue comme une menace, d’un nouveau positivisme, qui ferait perdre toute 

spécificité aux sciences humaines, si ce n’est à l’homme lui-même (Schaeffer, La Fin de l’exception 

humaine, 2007) Risquent-t-elles de classer le débat sur l’interprétation, ou peuvent-elles au 

contraire lui apporter un éclairage nouveau C’est en tout cas dans cette interrogation et dans la 

tentative pour instaurer un dialogue informé entre ces disciplines que résident la difficulté et l’enjeu 

majeur de la recherche que nous souhaitons entreprendre. 

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1.4 Description des travaux : programme scientifique/For each specific aim: a proposed work plan 

should be described (including preliminary data, work packages and deliverables) (10 pages 

maximum) 

Décrire le programme de travail décomposé en tâches en cohérence avec les objectifs poursuivis. 

Les tâches représentent les grandes phases du projet. Elles sont en nombre restreint. 

Pour chaque tâche, préciser : 

• les objectifs de la tâche 

• le programme détaillé des travaux correspondants. 

La réalisation des objectifs principaux du projet (réfléchir à la nature de l’interprétation dans une 

perspective interdisciplinaire et diachronique, procéder à une cartographie des théories de l’interprétation 

et des débats qu’elle suscite aujourd’hui dans différents champs disciplinaires) repose sur cinq axes. C’est 

par leur articulation (grâce à la circulation des membres de l’équipe d’un axe à l’autre et la mise en 

commun des résultats dans la phase finale du projet) que sont visées les ambitions ultimes de l’entreprise : 

réfléchir à la possibilité d’une théorie unifiée de l’interprétation et à une reconfiguration interdisciplinaire. 

L’interrogation sur la possibilité d’une sens littéral et objectif est traitée dans tous les axes (mais 

plus particulièrement en II, III, V), selon des angles d’approches différents. 

Rappel : La numérotation des actions renvoie au tableau qui se trouve section 1.6 

(organisation du projet). 

I Le premier axe traite de l’histoire de l’interprétation. Il privilégie une approche diachronique. 

Cet axe se décline en cinq tâches principales : 

1) Eclairer l’évolution de dispositifs herméneutiques anciens, qui subissent une mutation 

importante, à la fin de la Renaissance, dans une période qu’il est désormais convenu d’appeler, 

avec Michel Jeanneret, le « seuil de la modernité » ; 

2) Analyser cette évolution dans différents champs disciplinaires ; 

3) La confronter à l’interprétation du texte sacré, et plus généralement revenir sur l’importance du 

fait religieux dans les mutations des systèmes herméneutiques au cours de cette période ; 

4) Analyser, dans ces dispositifs, le rôle du texte et de l’image ; s’interroger sur l’existence d’une 

histoire spécifique de l’interprétation de l’image ; 

5) Evaluer l’actualité de pensées majeures qui ont orienté l’interprétation de cette période 

(Foucault, Bakhtine). 

A la suite de Michel Jeanneret, de Terence Cave et de François Rigolot, plusieurs chercheurs 

(dont, récemment, Mawy Bouchard), ont analysé la crise du système herméneutique de l’allégorie à la 

fin de la Renaissance. Les actions qui s’inscrivent dans cet axe l’examinent sous un nouveau jour. On 

étudiera, tout d’abord, dans un livre collectif dirigé par Françoise Lavocat, le destin de l’allégorie 

dans les œuvres littéraires, entre seizième et dix-septième siècle (A1), en montrant le lien entre la 

dissolution de l’allégorie et l’apparition de la possibilité de penser le fictif, indépendamment des 

critères de vérité et de mensonge : ce phénomène peut en effet être regardé comme une promotion du 

littéral. On mettra avec profit ces perspectives, centrées sur le texte littéraire, en les croisant avec des 

recherches menées dans le champ de la sémantique, par Vincent Nyckees, sur la notion de 

métaphore, dans une perspective historique (A2). 

Nous nous pencherons également sur l’histoire de l’interprétation dans différents champs 

disciplinaires. Deux actions visent à étudier l’apparition d’une herméneutique du fait, dans le 

domaine des sciences et de la médecine, dont on pourra justement se demander s’il faut la mettre en 

rapport avec la promotion du littéral dans le domaine de l’interprétation des textes littéraires. La 

première (A3, « Interpréter les phénomènes : science et littérature, XVI-XVIIe siècles »), qui 

prendra la forme d’un colloque organisé par Frédérique Aït Touati, s’interrogera sur une notion 

centrale de la philosophie naturelle aux XVIe et XVIIe siècles, celle de « livre de la nature ». La 

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métaphore du « livre de la nature » définit un rapport à l’investigation de la nature qui doit beaucoup 

aux techniques proprement littéraires et exégétiques de l’interprétation. Mais avec Galilée, et sa 

fameuse mention d’un livre écrit « en langage mathématique », la validité même du rapprochement 

traditionnel entre exégèse et philosophie naturelle, entre Livre de Dieu et Livre de la Nature, est 

remise en cause. Replacée au sein d’une large réflexion sur l’interprétation à la même période, la 

notion de « livre de la nature » apparaît comme une métaphore centrale, capable d’éclairer les rapports 

du littéraire et du scientifique dans un effort encore commun d’élucidation du monde, mais aussi de 

mettre en lumière l’évolution des techniques de la pratique interprétative d’une discipline à l’autre. 

En relation étroite avec cette problématique, une autre action (A4 « Interpréter les signes, 

interpréter les faits : herméneutique et discours médical, XVI-XVIIe siècles »), coordonnée par 

Andrea Carlino, se propose de poser les jalons d’une histoire de la sémiotique médicale et humaniste. 

En médecine, la question de savoir comment les signes du corps sont observés, récoltés, organisés et 

interprétés est cruciale ; elle est reconnue comme une interrogation préalable à toute action 

thérapeutique (par exemple chez Galien). Au-delà de très nombreuses occurrences de cette question 

dans les textes de théorie et de pratique médicales, une littérature spécifique sur la sémiotique en 

médecine existe déjà au XVIe et XVIIe siècles, qui n’a pas été étudiée. Il est proposé a) de constituer 

un corpus cohérent d’ouvrages médicaux (surtout français et italiens) consacrés à la sémiotique et à la 

relation entre interprétation et action, b) de tracer les rapports multiples et variés qu’implique la (les) 

théorie(s) de la sémiotique à la Renaissance (philologie, philosophie, droit et médecine), c) d’étudier 

l’intégration d’une démarche épistémologique fondée sur l’observation et l’évidence empirique dans 

la tradition dogmatique de la médecine classique. Une des hypothèses est que l’émergence d’une 

herméneutique des faits (vs. l’herméneutique des signes) dans la médecine du XVIe et XVIIe siècles a 

pu impliquer une reconfiguration des pratiques discursives et des opérations langagières dans la 

construction des récits médicaux. Cette action, qui se déroulera pendant plusieurs années, consistera 

en séminaires, journées d’études, publications et consitution d’un fonds documentaire. 

Cet axe de recherche soulève aussi la question du renouvellement de l’hérméneutique, entre XVIe 

et XVIIIe siècles, à la lumière des polémiques et politiques religieuses. On a beaucoup spéculé, et 

depuis longtemps, sur les effets de la Réforme dans le champ herméneutique et en particulier sur la 

mise en place de nouvelles normes, philologiques, rhétoriques et historiques. On a moins examiné 

pour eux-mêmes les nouveaux dispositifs typographiques et iconographiques que les exégètes 

développent, souvent dans des visées qui sont ouvertement ou implicitement polémiques ; c’est ce que 

l’on se propose d’étudier dans une recherche collective, menée par François Lecercle, sur l’inscription 

et la programmation de l’exégèse dans les textes et les images dans la période moderne, du XVIe au 

XVIIIe siècles (A7, Les nouvelles armes exégétiques : dispositifs typographiques et 

iconographiques (XVIe-XVIIe s.). Cette action, qui prendra la forme d’un séminaire, d’un colloque 

et de la constitution d’un fonds documentaire sera mise en résonance avec la récapitulation des 

grandes évolutions de l’interprétation religieuse, dans les religions juives et chrétiennes, dans une 

perspective diachronique (A8). Elle reposera sur une série de conférences assurées par Suzanne Last 

Stone. 

Cette recherche comprendra une interrogation spécifique sur le rôle de l’image dans l’évolution 

des dispositifs exégétiques à l’âge moderne (A7), que l’on confrontera avec une réflexion 

d’ensemble sur l’histoire de l’interprétation de l’image (au cours d’une université d’été organisée 

par Marc Vernet : « Les modalités d’interprétation de l’image, de la sculpture antique à l’image 

numérique :de la description à l’interprétation »). 

Enfin, de même que le projet sur la sémiologie médicale (A4) entend réexaminer la notion 

foucaldienne d’épistémè de la Renaissance (dans la lignée de I. Mac Lean, Le monde et les hommes, 

Paris 2006), on s’interrogera sur l’actualité, pour la période qui nous occupe, des concepts 

bakhtiniens de « chronotope », de « dialogisme » et de « carnavalesque » (A6), au cours d’une 

journée organisée par Chantal Liaroutzos et Marc Hersant. 

Ainsi, l’ensemble de ces actions devrait apporter un éclairage nouveau sur la façon est envisagée 

l’interprétation « au seuil de la modernité », et les enjeux de ces évolutions majeures, en interrogeant 

aussi la manière dont elles ont été pensées et comprises depuis les années 70. 

HERMES 

8


II La nature de l’interprétation. Confrontation des pratiques artistiques et des champs 

disciplinaires 

Les tâches spécifiques qu’exécuteront les actions prévues dans cet axe consistent principalement à : 

1) Analyser ce qu’est l’interprétation d’un point de vue conceptuel ; 

2) Contribuer à établir une cartographie des théories de l’interprétation aujourd’hui (également 

menée dans le cadre du troisième et du quatrième axes) ; 

3) Confronter les théories objectivistes, originalistes et relativistes de l’interprétation ; 

4) Explorer de nouveaux partages interdisciplinaires. 

On réunira tout d’abord des représentants de plusieurs traditions philosophiques pour leur 

demander de réfléchir ensemble sur la question de l’interprétation en les confrontant à des spécialistes 

de linguistique et de critique littéraire (journée d’études organisée par M. Rueff, « Le degré zéro de 

l’interprétation entre tradition herméneutique et tradition wittgensteinienne »). Il s’agira avant 

toutes choses de comprendre s’il est un niveau minimal de l’interprétation. L’herméneutique 

d’inspiration phénoménologique comme la philosophie qui se réclame de Wittgenstein soutiennent 

qu’il est un niveau de sens qui ne réclame pas d’interprétation mais une simple compréhension. On se 

demandera ce qu’il en est de ce « degré zéro », et aussi comment décrire un contenu minimal de 

signification (B1). D’autre part, à l’aide de la sémantique, on s’attachera à comprendre ce qu’est la 

polysémie, et le rôle qu’elle joue dans les théories de la signification, qui sous-tendent les théories de 

l’interprétation (B7, conférences de V. Nyckees). Parallèlement, une interrogation fondamentale sur 

les conditions de possibilité de l’interprétation de l’image, au cinéma et à la télévision, sera 

engagée (B11, « Quels requis théoriques pour l’interprétation de l’image », ouvrage dirigé par 

M. Vernet et F. Casetti). On se propose dans ce cadre de mener une réflexion à la convergence de 

l’histoire de l’art et de l’esthétique du cinéma et de l’audiovisuel, en s’appuyant sur l’histoire de la 

peinture et les notions de motif, d’objet figuratif, de détail, l’histoire et l’esthétique littéraires, 

l’esthétique du cinéma et de la télévision. Ce travail associera historiens, esthéticiens, sémiologues et 

sociologues. 

Dans un autre ouvrage (« Against interpretation Cinéma : la pensée critique contre 

l’interprétation »), dont elle présentera régulièrement les étapes et les conclusions, Jacqueline 

Nacache s’interrogera sur la tradition anti-herméneutique propre des études cinématographiques 

(B5). Il s’agira d’établir un bilan des théories de l’interprétation dans ce domaine. Il débouchera sur 

une réflexion sur les enjeux théoriques et politiques qui ont permis à la recherche universitaire en 

cinéma de naître, sur les lignes de force qui la structurent encore aujourd’hui et sur les perspectives 

qui lui sont ouvertes dans le monde académique de demain. 

C’est aussi à une forme de bilan que l’on voudrait aboutir en interrogeant l’opérativité, 

aujourd’hui de l’interprétation psychanalytique dans son rapport à la théorie littéraire (B9, journée 

d’études organisée par F. Lavocat). Continue-t-elle, dans les approches les plus récentes (par exemple 

dans le cadre des gender studies), en Europe et outre-Atlantique, à fournir un cadre 

herméneutique pour l’interprétation du texte et de l’image Cette interrogation prendra aussi son sens 

dans la confrontation de l’apparition des sciences cognitives, non pas, évidemment, dans le champ 

scientifique, mais bien dans celui des études littéraires. Assiste-t-on à cet égard à une substitution, et 

quels en sont les enjeux (B6 et B9). 

Enfin, dans une journée d’étude organisée par M. Rueff (« Interpréter, transformer, traduire : 

actualité de la théorie structurale de la signification »), on s’efforcera de faire le point, à l’occasion 

du centenaire de Levi-Strauss, sur la théorie de la signification déployée par l’anthropologie 

structurale. De fait, qu’il s’agisse de décrire les structures élémentaires de la parenté, l’univers des 

mythes, les formes des masques ou les œuvres d’art de la tradition, l’anthropologie structurale invente 

une nouvelle doctrine du sens qui se défait du prestige de l’origine. On en jugera par les critiques que 

Lévi-Strauss a pu adresser à Freud ou à Panofsky. L’analyse structurale ne se soucie pas d’interpréter 

ou de remonter à quelque origine : elle s’emploie à reconnaître les règles selon lesquelles tout mythe 

HERMES 

9


est traductible en un autre, toute version en une autre version, ou code en un autre code, sans qu’il y 

ait le moindre sens de privilégier tel message prétendument originaire et fondamental (B4). 

Le projet entend ménager un espace au débat et à la controverse constructive. Dans le domaine du 

droit seront confrontées plusieurs théories de l’interprétation. Celles qui défendent l’idée d’une 

pluralité des interprétations (B10, « Pluralisme en droit, pluralité des interprétations », colloque 

organisé par M. Rosenfeld) et celles, au contraire, qui considèrent que l’interprétation est un acte 

d’analyse objective. Dans un séminaire et un ouvrage collectif (B8, « Théories objectivistes de 

l’interprétation entre droit et littérature »), Otto Pfersmann analysera les théories qui voient dans 

les textes de référence l’expression d’une volonté historiquement déterminée, et celles qui les 

conçoivent comme des données qui s’adaptent aux circonstances contemporaines ; il les confrontera à 

des analyses qui, au moyen de la sémantique et la philosophie analytique du langage, se préoccupent 

du rapport entre l’analyse de la signification des énoncés et la question plus générale de 

l’identification de la signification. Cette réflexion devra conduire à envisager sous un jour novateur 

les rencontres entre théories littéraires et théories du droit, dans le cadre d’une analyse comparative 

des modalités. Lorsque la littérature s’engage dans la construction d’une fiction, en effet, elle explore 

des rapports inédits entre les modalités aléthiques (objectives : possible, nécessaire), des modalités 

que l’on qualifiera faute de mieux de d’alétho-subjectives (le croyable, le certain) et des modalités 

déontiques (obligatoire, permis). Le droit entend imposer une idéalité faible (l’obligation juridique, 

plus faible que l’obligation morale) au monde factuel. La fiction peut se saisir d’univers normatifs et 

les mettre en rapport avec d’autres univers. Dans les deux domaines – littéraire et juridique – les 

indicateurs de modalités constituent une condition d’intelligibilité des propositions. Leur analyse 

mobilise ainsi des stratégies de l’interprétation qui seront moins substitutives qu’objectivement 

explicatives, liant les recherches en sémantique formelle et historique à la théorie des modalités. Le 

problème de l’interprétation des textes, dans une perspective diachronique, serait ici particulièrement 

éclairant et permettrait de développer de nouvelles rencontres et coopérations entre théorie littéraire, 

théorie du droit et philosophie analytique (B8). 

Le débat et le parallèle entre droit et littérature pourront également être envisagés à partir d’un 

autre angle, qui est celui de l’auctorialité et de l’intentionnalité (B2 et B3). Richard Weisberg, dans 

une journée d’étude franco-américaine, confrontera les discours sur l’auteur comme origine de la 

signification en droit et en littérature (B3 « L’auteur, origine de l’interprétation »). Dans un 

programme proposé par Sophie Rabau (qui comprend un séminaire en résidence d’une semaine et une 

publication), on questionnera les enjeux de la résurrection récente de l’auteur, en proposant, à titre 

expérimental, de lire « contre » lui (B2) : « Lire contre l’auteur. Pour (ou contre ) une lecture 

contrauctoriale ». La figure de l’auteur n’est-elle qu’une manière de subsumer les exigences du 

commentaire (cohérence, nécessité, achèvement), enveloppant l’idée du texte comme objet cohérent 

et clos (Foucault) Que remet en cause la tentative de prendre le contre-pied de l’auteur (dont il n’est 

pas du tout avéré que l’on puisse se passer), en s’opposant au projet de lecture qu’il programme On 

s’interrogera, à l’occasion, sur les auteurs-narrateurs peu fiables, affabulateurs, dissimulateurs, 

ironiques, en questionnant aussi la notion d’autorité. À quel titre, en effet, une interprétation, une 

lecture devrait-elle être autorisée Les implications littéraires, culturelles voire politiques et 

juridiques du non-respect de l’auteur seront envisagées (des actions en justice ont été récemment 

intentées à l’encontre de metteurs en scène ayant « défiguré » l’intention de l’auteur et le message 

explicite de l’œuvre). 

Enfin, dans le cadre de cet axe, qui envisage l’approfondissement de coopérations 

interdisciplinaires, en particulier dans la rencontre du droit et de la littérature, F. Lavocat mènera, dans 

un séminaire, une réflexion sur les enjeux du rapprochement entre sciences cognitives et études 

littéraires. Des travaux sont actuellement en cours dans ce domaine, notamment dans le centre Jean 

Nicod, dans un séminaire qui explore les rapports entre les arts et la cognition (d’E. Pasquinelli et G. 

Hindemith). En relation avec ces recherches (le CLAM et le centre Jean Nicod sont associés au même 

GDR), l’Institut d’histoire de la Médecine de Genève, des neuropsychologues (en particulier Lionel 

Naccache, qui s’est penché sur les enjeux culturels des sciences cognitives), des sémanticiens, on 

s’interrogera sur les apports éventuels de ces sciences aux théories de l’interprétation, plus 

HERMES 

10


particulièrement dans le domaine des études littéraires (B6 « Sciences cognitives et interprétation 

des textes littéraires »). 

III Déchiffrer, traduire, commenter : philologie et interprétation du texte littéraire 

Les tâches impliquées par cet axe de recherches sont les suivantes : 

1) Eclairer les nouvelles orientations de la philologie, à travers son rapport (d’affinité et 

d’opposition) avec l’herméneutique ; 

2) Les mettre en regard avec les pratiques de commentaire au siècle classique ; 

3) Revenir, dans une perspective renouvelée, sur la relation du couple traditionnel interprétation / 

traduction. 

Toute réflexion théorique sur la philologie exige une réflexion fondamentale sur l’interprétation, qui 

prolonge et approfondit les recherches menées dans le second axe : Existe-t-il un sens premier et 

objectif et comment y parvenir C’est au nom de cette interrogation que depuis la constitution par 

Schleiermacher de l’herméneutique comme discipline, la pratique et la théorie philologiques sont 

indissociables de la théorie de l’interprétation. De fait, depuis ses origines antiques jusqu’aux pratiques 

actuelles, envisagée sous ses formes les plus triviales (réfection du texte pour revenir au sens de l’auteur) 

ou sous un angle plus spéculatif (on pense à la tentative, de Vico à Humboldt, d’accéder au monde par le 

déchiffrement du langage), la philologie entretient un rapport problématique à l’herméneutique. Elle 

constitue le comble de l’interprétation parce que l’accès au fait se trouve conditionné par la lecture du 

texte et du langage. Elle dénie en même temps le fait même de l’interprétation parce qu’elle prévoit sa fin 

en présupposant la possibilité d’un sens objectif qu’il lui serait possible d’établir, en se donnant comme 

finalité d’aller de la lecture à l’observation du fait établi. La philologie semble être aux antipodes de 

l’herméneutique et l’on irait presque jusqu’à dire que son projet en est aux antipodes. Car ce n’est pas 

dans une subjectivité constituante, responsable de relancer le sens qu’elle situe son travail : elle voudrait 

établir le texte et les conditions de possibilité de son interprétation. Toutefois, ce sont bien des enjeux 

herméneutiques – d’autant plus prégnants qu’ils sont souvent déniés ou occultés, que met à jour l’étude de 

son histoire et de ses pratiques. 

Dans la deuxième moitié du XX e siècle, l’approche théorique et historique de la philologie a connu un 

nouvel essor. Elle offre désormais un cadre pour approfondir les enjeux herméneutiques de la question. 

Cependant, si le champ des études littéraires, en France, est constamment confronté, dans la pratique 

même du commentaire, à la question du sens et du rapport entre le texte et le monde, la réflexion sur la 

philologie n’y a pas encore une place centrale. Pratique du sens en Italie et en Allemagne, absente, ou 

presque, du paysage intellectuel français, la philologie est devenue un modèle pour les doctrines 

philosophiques du sens entre le XIX e et le XX e siècles. Nietzsche, mais aussi Benjamin et plus tard 

Foucault ou Agamben ne cessent de se réclamer de cette discipline. mais aussi dont l'Ecole de Bollack en 

France a fait un objet à part entière de réflexion philosophique et littéraire. Il est donc urgent de faire se 

rencontrer philosophes, praticiens des textes et de la langue et théoriciens de la philologie. 

Plusieurs actions interrogeront les présupposés, l’état, le renouveau de cette discipline. On 

propose tout d’abord d’interroger, dans une journée d’étude organisée par Matin Rueff, la philologie dans 

ses traditions et dans ses enjeux, en faisant se rencontrer des spécialistes de la philologie (Carlo Ossola, 

Cesare Valesio, Mario Mancini, Yves Hersant) et des spécialistes de l’herméneutique moderne (Giorgio 

Agamben, Carlo Ginzburg) (C2, « La philologie en question »). On confrontera à cette occasion, dans 

une perspective comparatiste, les traditions philologiques allemandes et italiennes. 

On précisera ensuite, dans un numéro de revue dirigé par Sophie Rabau, les rapports entre 

établissement, restitution et interprétation. Il s’agira à la fois d’offrir aux spécialistes de littérature une 

meilleure connaissance de la discipline qui fonde leur pratique et surtout des présupposés qui sont bien 

souvent les leurs, mais aussi d’interroger, peut-être de déplacer, les problématiques attachées à la question 

de la philologie : derrière l’idéal du sens premier, n’est-ce pas la nécessité de construire le sens qui se 

profile et cette construction du sens, dissimulée sous les atours de la restauration objective, n’est-elle pas 

indissociable d’un imaginaire, voire d’une poétique de la philologie (C3, Poétiques de la philologie) 

HERMES 

11


Cette réflexion théorique et générale sur les enjeux de la pratique philologique sera mise en regard 

avec une archéologie de cette pratique. Dans un séminaire coorganisé par Sophie Rabau et l’université 

de Chicago (« Sur les commentaires de Racine à l’Odyssée »), donnant lieu à une journée d’études, on 

analysera le lieu par excellence de la lecture philologique, les commentaires des textes anciens et 

modernes que nous ont laissés les siècles classiques. Les commentaires de Jean Racine à l’Odyssée 

constituent en effet un précieux témoignage sur l’histoire de l’interprétation des textes anciens, d’autant 

qu’il convient de les replacer dans le contexte de la Querelle des Anciens et des Modernes. Cette 

approche historique est indissociable de la construction d’une poétique et d’une théorie du commentaire : 

parce qu’elles lient étroitement la paraphrase, la traduction et l’exégèse, ces notes sur l’Odyssée offrent un 

cas d’école privilégié pour préciser les liens entre métatexte et hypertexte, mais aussi pour interroger la 

frontière entre la restitution du texte et son interprétation. Dans la même optique, elles permettent, si on 

les replace dans l’histoire large de l’interprétation du texte homérique, une réflexion sur la notion de 

difficulté textuelle (ce qu’Aristote nommait déjà les « problèmes homériques »), et bien évidemment sur 

les présupposés critiques qui peuvent expliquer la construction de ces difficultés. Enfin, ces notes 

confectionnées par le jeune Racine ont été très vite reçues comme des reliques précieuses où il faudrait 

deviner sous la plume du lecteur la marque du futur écrivain. Existe-il une auctorialité du commentaire 

Et dans ce cas, faut-il commenter les commentaires de Racine pour y rencontrer Racine avant qu’il ne 

devienne Racine (C1) 

On se propose également d’étudier, dans un ouvrage collectif dirigé par Christine Noille-Cauzade 

(Les commentaires classiques de l’Enéide : entre rhétorique et interprétation), la tradition du 

commentaire rhétorique, totalement ignoré des historiens et des théoriciens contemporains de la 

littérature. Cette longue tradition (XVIe-XIXe), qui a laissé un corpus abondant, a transmis la mémoire et 

le culte des modèles antiques. On montrera que le commentaire classique des œuvres littéraires profanes 

est tendu entre une explicitation du sens littéral (grammatical, historique et rhétorique) et un 

approfondissement du sens spirituel (allégorique et moral), entre une perspective globalement 

philologique et rhétoricienne et une approche interprétative. En se focalisant sur l’analyse du corpus 

critique sur les commentaires classiques (en néo-latin ou en langues vernaculaires) consacrés à l’Enéide 

de Virgile, modèle à la fois narratif et discursif pour toute la culture européenne de la Renaissance et des 

XVIIe-XVIIIe siècles, l’équipe chargée de cette action se demandera quel type de savoir est mis en 

œuvre dans les commentaires, savoir rhétorique et/ou savoir herméneutique (C5). 

Enfin, cet axe propose un travail sur la relation entre interprétation et traduction, sans 

présupposer que l’acte de comprendre ou l’interprétation viennent seuls à bout de l’acte de traduire. Ce 

croisement suscite plusieurs questions : a) celle du degré zéro de la signification : une traduction sans 

interprétation a-t-elle un sens b) La question des traductions contre-interprétatives ou traductionsreconstructions 

(re-traduction des textes canoniques, Bible, Homère, Dante, Cervantès, Mille et une nuits, 

Coran, Poe, Melville, etc.) ; c) celle du niveau infra interprétatif par le biais de la physique du langage et 

de ton, dont Jean Paulhan disait que c’était la part la plus impardonnable d’un discours qu’un traducteur 

puisse rater. Enfin d), se pose la question heuristiquement générique au sens où l’on pourrait se demander 

à quel régime d’interprétation les différents « genres » de discours font appel et selon quelles variations et 

comment un texte peut commander un régime interprétatif singulier (C4, « Enjeux interprétatifs de la 

traduction »). Ce travail, comprenant séminaires et journées d’études, sera coordonné par Régis Salado 

et Jean-Patrice Courtois. 

Cette réflexion collective sera également nourrie par deux conférences données sur le 

changement de sens, dans le cadre du travail sur les théories de la signification mené par V. Nyckees 

(C6). 

IV Usages et effets de l’interprétation 

On travaillera dans cet axe, à se demander ce que fait l’interprétation : quelle est son efficacité 

Dans quels territoires – mentaux, existentiels, sociaux, politiques, esthétiques… – ses gestes débouchentils 

Comment son action se développe-t-elle dans la durée Avec quels effets, à la fois sur ses objets et 

sur ses acteurs Il s’agira 

HERMES 

12


1) de définir des pratiques et des effets généraux de l’interprétation, de ses mises en œuvre 

les plus triviales dans l’existence quotidienne, jusqu’à ses applications les plus coûteuses, dans 

une perspective globalement cognitive ; 

2) de proposer un éclairage diachronique en explorant plusieurs thématiques anciennes et 

contemporaines de ces « applications » de l’interprétation ; 

3) de mettre l’accent sur les usages politiques de l’interprétation dans le domaine du droit et des 

sciences religieuses. 

On s’interrogera tout d’abord sur la pratique concrète de lecture et sur les effets interprétatifs qu’elle 

induit. Cette réflexion d’ensemble reposera en premier lieu sur l’organisation d’un séminaire collectif 

(D1), placé sous la responsabilité du CLAM et du CRAL (CNRS-EHESS, UMR 8566) et coordonné par 

Françoise Lavocat et Marielle Macé. Intitulé « Lectures et interprétation », ce séminaire entend 

réarticuler les grandes pensées de la lecture et la question de l’interprétation proprement dite ; on 

consacrera chaque séance au réexamen ad hoc d’une théorie déterminante et conçue comme étant de 

portée générale (philosophies de la réception, phénoménologie, narratologie structurale, pragmatique, 

esthétique générale, sémantique cognitive, philosophie morale, etc.), en s’interrogeant sur la façon dont 

les faits de lecture et de compréhension s’y articulent concrètement, de manière décisive ou non, à une 

herméneutique. Ce projet prend acte de l’urgence qu’il y a à confronter les traditions théoriques majeures 

que sont les rhétoriques, les philosophies de l’esprit, et les différentes occurrences de la pragmatique, aux 

enjeux des approches cognitives qui ont renouvelé (en particulier depuis leur promotion par J.-M. 

Schaeffer) nos conceptions des conduites de lecture (accentuant les notions d’immersion, d’attention, et 

de continuité entre l’intellection et les émotions). Un ensemble de concepts clés – intentionnalité, horizon, 

lacunes, attentionnalité, refiguration, perfectionnisme éthique… – seront réinterrogés dans cette 

perspective. 

Par définition interdisciplinaire, impliquant la sollicitation de nombreux collègues étrangers, avec 

lesquels les institutions partenaires sont déjà en liens étroits (en particulier à travers le GRD « Fiction »), 

ce séminaire permettra la fédération d’une série de projets de portée historique et théorique. Nous nous 

proposons en effet, sans préjuger de leurs frontières, de cartographier les espaces dans lesquels la 

pratique de l’interprétation aboutit et produit ses effets propres, en donnant à ces questions un spectre 

large d’exemplifications. 

On s’efforcera donc de cerner les territoires de l’interprétation. Le premier où celle-ci produit ses 

effets est celui de l’existence individuelle. La vie peut en effet être entendue comme une « interprétation 

pratique », c’est-à-dire comme la mise en œuvre des significations (ou de l’opacité) qu’incarne un objet 

esthétique appelé à se prolonger dans des formes expérientielles. Coordonnée par Marielle Macé, héritée 

de l’interdisciplinarité du CRAL, inspirée par le renouvellement récent de la réflexion sur les faits 

esthétiques (en psychologie cognitive et en philosophie morale) cette réflexion donne lieu à un numéro de 

la revue électronique Fabula-LHT consacré à la figure de « L’écrivain préféré », cas très particulier de la 

« relation esthétique » (D3), et mènera à l’organisation d’un séminaire mené en alternance avec le 

séminaire collectif « Lecture et interprétation ». Intitulé « Façons de lire, manières d’être » (D2), celuici 

se propose de regarder la lecture comme une pratique indissociable de notre activité cognitive et 

sensible et prise dans le continu et le temps long d’un vécu concret ; il s’agit d’y croiser le concept 

anthropologique de « manière » (proposé par G. Dessons, il renouvelle l’approche du style en en 

élargissant les domaines d’activation) avec une approche de la lecture comme fait proprement esthétique. 

Volontiers associée aux philosophies morales et aux philosophies de la perception dans le cadre 

contemporain, cette articulation de la lecture et de l’individualité s’est aussi inscrite, pendant la période 

classique, dans un imaginaire du corps que Clotilde Thouret et Lise Wajeman se proposent d’explorer 

dans une journée d’études consacrée à « L’érotique de la réception » (D6). En se proposant d’étudier, 

dans des traités sur la peinture et les polémiques sur le théâtre, entre XVIe et XVIIIe siècles, le thème de 

la réception érotique des œuvres, on s’interrogera le rôle du corps dans l’interprétation d’une œuvre. A 

travers cette étude des « effets de l’interprétation », on rejoint une interrogation sur le statut de l’image 

développée dans le premier axe. 

HERMES 

13


L’interprétation produit également ses effets dans un espace défini par le passage du commentaire à 

la création. Un colloque coordonné par Marc Escola, « Lire pour écrire » (D4), organisé avec 

l’université Paris 8 et le site Fabula, prendra en charge cette question ; il a pour ambition d’élaborer une 

rhétorique d’ensemble de la lecture, qui repose sur une réévaluation du concept de « texte », en particulier 

à partir de ses pratiques à l’âge classique, et invite à considérer l’interprétation comme une forme de 

récriture à part entière. Il croise directement la redéfinition d’ensemble des pratiques philologiques et de 

leur reconnaissance dans l’institution scolaire et éditoriale inscrite dans ce projet à son plus grand niveau 

de généralité. 

Le troisième espace d’effectivité de l’interprétation est évidemment, et à certaines époques 

prioritairement, social, idéologique et politique. Deux journées d’études internationales, organisées à 

Paris par Susan Stone et Michel Rosenfeld, réuniront des spécialistes des religions juive, chrétienne et 

musulmane pour s’interroger sur les politiques de l’interprétation religieuse aujourd’hui (D5). 

En articulation avec les aspects juridiques diversement mis en jeu par ce programme collectif de 

recherches, cet axe fait aussi de l’interprétation textuelle une modalité d’intervention, de contrainte et 

d’exercice du pouvoir. François Lecercle et Anne Duprat aborderont cette question à travers l’étude de 

textes écrits dans le contexte inquisitorial (D6, « Les violences de l’interprétation : récits sous 

contrainte, défenses, polémiques »). Dans quelle mesure la violence interprétative, qui met en danger la 

capacité signifiante d’un texte auquel on peut littéralement faire dire ce que l’on veut, peut aussi 

construire, pour les besoins de la cause, les conditions de possibilité de ce sens On joindra pour cela à 

l’étude de témoignages et de récits d’expérience l’analyse des stratégies de défense face à l’Inquisition 

élaborées par les penseurs humanistes, victimes de procédures de mises à l’index d’œuvres entre 1500 et 

1630 (Erasme, Montaigne, Théophile), en faisant l’hypothèse d’une exemplarité possible, pour une 

théorie de l’interprétation, de ces situations de contrainte maximale du sens. 

V Théorie du récit, interprétation, fiction 

Cet axe comprend deux tâches principales : 

1) confronter les apports de la narratologie contemporaine à une théorie de 

l’interprétation ; 

2) examiner quelques unes des modalités et les enjeux de l’interprétation fictionnalisée. 

La branche de la théorie narrative spécialisée dans l’étude des structures formelles du récit, dite 

aussi « narratologie », s’est constituée dans un geste initial de rupture avec toute forme 

d’interprétation. Dans « Discours du récit » (Figures III, 1972), Gérard Genette propose une « théorie » 

(caractérisée par un ensemble d’hypothèses, de concepts et de conclusions, concernant le récit en général) 

et une « méthode d’analyse » (basée sur un ensemble d’instruments destinés à permettre une description 

plus exacte ou plus précise des récits ou de certains récits en particulier). Mais cette méthode d’analyse ne 

contient aucune référence à l’interprétation : au contraire, la « rhétorique interprétative », la « pression du 

signifié », le geste d’« assigner une fonction, [d’] […] imposer un sens » (pp. 272-273) sont 

systématiquement dévalorisés. 

Cependant, il ne serait pas difficile de montrer que la narratologie « classique » (genettienne et 

post-genettienne) contient une herméneutique cachée, autrement dit que la théorie et la méthode d’analyse 

proposées par Genette et développées par ses successeurs sont déjà une manière d’interpréter les récits, de 

leur assigner une fonction et de leur imposer un sens. La chose est particulièrement évidente dans le cas 

de ce que Genette appelle la « voix » : alors que les manifestations de la voix peuvent être classées d’une 

manière qui se veut objective et systématique, la voix elle-même (le fait que le récit soit parlé par une 

voix, identifiée à une présence humaine, avec une orientation inévitablement personnelle, voire 

autobiographique) n’est jamais remise en question. 

Il serait également assez facile de montrer que la narratologie « postclassique », qui est censée dépasser 

les limites de la narratologie « classique », mais après en avoir assimilé les enseignements, n’a pas 

éliminé ces contradictions. On pourrait même dire qu’elle les a intégrées au cœur de ses programmes 

HERMES 

14


théoriques. En témoigne, par exemple, la permanence des notions de narrateur et de voix narrative, fût-ce 

sous la forme de «fictions d’autorité» (fictions of authority), de schémas cognitifs comme le schéma « 

RACONTER » (TELLING), de «voix non naturelles» (unnatural voices), etc. 

Ainsi, dans un colloque organisé par Sylvie Patron (E 1, « Théorie, analyse, interprétation des 

récits », prolongé par une publication collective, on se demandera quel rôle doit jouer la théorie dans 

l’analyse et l’interprétation des récits. Quel peut être l’effet en retour de l’analyse et de l’interprétation sur 

la théorie du récit La prise en compte du plan de l’interprétation permet-elle de trancher entre les 

théories concurrentes du narrateur et de la voix narrative 

Un questionnement qui met également en jeu le récit, l’analyse et l’interprétation sera mené sur le 

corpus des récits pour la jeunesse, par une équipe dirigée par Patricia Eichel Lojkine (E2, 

« Théorie/analyse/interprétation des récits pour la jeunesse »). Il prendra la forme d’une journée 

doctorale annuelle, pendant quatre ans. Ce travail posera moins la question de la légitimité de la 

littérature pour la jeunesse que des moyens critiques pour en parler. Cette action donnera l’occasion de 

réfléchir par la confrontation des partis pris, à la diversité des manières littéraires de penser un livre pour 

la jeunesse, selon des points de vue extrêmement variés : linguistique (approches microtextuelles), 

générique (approches macrotextuelles), culturel (approches globales), diachronique (approches 

historiques), technique (options disciplinaires). 

Trois actions se proposent ensuite d’étudier la fictionnalisation de l’interprétation, ses modalités et 

ses enjeux. La première sous la forme de journées d’études organisées par Anne Teulade (E4, « Quand 

l’interprétation s’invite dans la fiction »), propose de réfléchir sur les jeux entre fiction et commentaire 

aux XVIe et XVIIe siècles, afin de déterminer les apports d’un tel dispositif à la réflexion sur 

l’interprétation dans cette période, mais également, et réciproquement, à la pensée de la fiction. On 

s’interrogera, notamment sur a) les manières de fictionnaliser l’interprétation (en étudiant par exemple 

les lieux et les figures du commentaire) b) la rentabilité poétique et herméneutique de la 

fictionnalisation : quelles modalités de l’interprétation (ouverture et limites de l’interprétation, effet de 

clarification et de guidage, propositions paradoxales) Quels sont les effets de l’interprétation 

fictionnalisée sur le récepteur (la rupture de l’immersion fictionnelle, la réflexivité). Y a-t-il des 

dispositifs permettant l’adhésion du lecteur au commentaire Quelle est la crédibilité de l’interprétation 

proposée S’en dégage-t-il une pensée spécifique de la fiction Y a-t-il une efficacité propre à 

l’interprétation fictionnalisée c) L’interprétation et les genres : la fictionnalisation de l’interprétation 

s’opère-t-elle d’une manière spécifique selon les genres d) L’interprétation dans le champ des sciences 

humaines : quels champs épistémologiques se trouvent mobilisés Peut-on dégager des rapports entre 

ces interprétations fictionnalisées et des théories savantes contemporaines Met-on en scène des 

pratiques sociologiquement déterminées du commentaire e) La valeur historique des interprétations 

fictionnalisées : peut-on dégager des ruptures, des évolutions 

Il s’agira ensuite, dans un séminaire organisé par Guiomar Hautcœur, Crystel Pinçonnat et Vérane 

Partensky, d’étudier la fictionnalisation du secret, en ce qu’il engage et met en abyme une pratique 

herméneutique (E3). Il portera sur la mise en intrigue dans les textes littéraires anciens et modernes d’un 

secret concernant la filiation du personnage que le lecteur est sommé de décoder et de comprendre. Ces 

deux versants du dévoilement du secret, chasse aux signes et herméneutique de l’identité constitueront les 

principales orientations de la réflexion dans une perspective qui tiendra compte des évolutions du secret 

de filiation entre le XVIIe et le XXe siècles. 

Enfin, un colloque bi-disciplinaire, organisé par Christine Baron et Richard Weisberg (E5, Droit 

et littérature : récit, fiction, interprétation), s’intéressera, à la suite des travaux de Richard Weisberg 

sur « le roman de procédure » (« Legal novel ») à la forme de l’enquête que prend souvent le récit de 

fiction dans la littérature. Il étudiera également la forme et les enjeux de la représentation de conflits 

juridiques dans la fiction. 

1.5 Résultats escomptés et retombées attendues/Expected results and potential impact (1/2 page 

maximum) 

En termes de structuration de la recherche, on vise la constitution d’un pôle fort dans le domaine 

de la théorie littéraire et du comparatisme à l’université Diderot-Paris 7, dans une perspective 

HERMES 

15


interdisciplinaire renouvelée, qui tienne compte de la recomposition du paysage universitaire 

géographique et scientifique : la concentration des équipes, la formation du Press (avec Paris I), la 

proximité de l’antenne de l’Université de Chicago à Paris, l’émergence de problématiques nouvelles 

(notamment avec les sciences cognitives). Ce résultat passe par la consolidation de partenariats qui 

fonctionnent déjà (notamment, avec l’université et l’institut d’histoire de la médecine de Genève, les 

comparatistes spécialisés sur les périodes anciennes de Paris IV et les comparatistes d’Oxford). La 

configuration proposée, incluant le département de français de l’université de Chicago, l’université 

Cardozo de New York et Paris I enrichit et réoriente ces perspectives. Un des objectifs à long terme est de 

contribuer au désenclavement des études littéraires françaises qui évoluent parfois de façon isolée à 

l’écart des problématiques interdisciplinaires au niveau international. La mise en relation des questions 

les plus contemporaines (autour de l’interprétation des textes religieux par exemple) avec la lecture de 

textes anciens, la prise de conscience, pour des littéraires, des enjeux que représentent les emprunts aux 

études littéraires dans d’autres disciplines (comme le droit) participent aussi de ce désenclavement. 

Du point de vue théorique, le projet vise ainsi à surmonter la situation traditionnelle où les 

théories de l’interprétation sont marquées par un faux cloisonnement et une circularité paradoxale : 

il y a toujours eu des emprunts entre théologie, littérature, philosophie et droit, mais non une théorie 

commune, critique, différenciée et assumée ; il y a de nombreux emprunts utilisés ensuite par les 

disciplines auprès desquelles ils ont été opérés (par exemple, Gadamer se prévaut de l’interprétation chez 

les juristes pour justifier sa théorie de la réappropriation créatrice qui sera ensuite reprise par certains 

juristes, comme Dworkin, en vue de justifier sa conception du droit comme « concept interprétatif »). 

Du point de vue scientifique, le projet aboutira à un accroissement de connaissances, en particulier 

dans les domaines qui se situent à l’intersection de plusieurs disciplines (en ce qui concerne la sémiologie 

de la médecine et les moyens de l’exégèse, avec, notamment, la constitution de fonds documentaires 

inédits). Y contribueront aussi les nombreuses actions qui visent à répertorier et à classer les théories. Une 

histoire des théories herméneutiques, jusqu’ici, fait défaut, et les études littéraires sont à peu près 

démunies en ce qui concerne une réflexion sur leur dimension épistémologique en tant que discipline. Le 

projet impliquera une réflexion longue, approfondie et collective sur les fondements même de notre 

démarche et de notre rapport professionnel aux textes et aux images : on peut supposer que les activités 

d’un nombre important de chercheurs en seront modifiées, dans le sens d’une plus grande exigence 

méthodologique et d’une conscience plus aiguë des implications épistémologiques de leur approche, 

d’autant plus que le projet est orienté de façon significative en direction des doctorants (avec une 

université d’été et des journées doctorales). 

De ces actions de désenclavement et de réflexion méthodologique doivent enfin naître de nouveaux 

domaines de recherches, en particulier là où se croisent plusieurs champs disciplinaires, dans une 

perspective à la fois comparative et diachronique. 

1.6 Organisation du projet/Project flow 

1) Le porteur de projet : s’engage à superviser l’organisation globale de l’action, à faire circuler 

l’information auprès de tous les membres de l’équipe, à être présente à toutes les journées 

intermédiaires visant à faire le bilan des travaux des différents pôles et à organiser le colloque final, 

en concertation avec les responsables de pôle. 

2) Les responsables de pôles : chaque pôle est placé sous la responsabilité d’un ou deux membres de 

l’équipe. Pour des raisons organisationnelles, lorsque deux membres de l’équipe sont responsables de 

pôles, l’un appartient à Paris 7. Pour des raisons scientifiques, ils représentent des champs disciplinaires 

différents. 

Les responsables de pôle aident à la réalisation matérielle des actions prévues dans cet axe, en 

concertation avec les responsables d’action, vérifient que le calendrier annuel ne comporte pas de 

chevauchement, s’assurent de la mise à disposition des résultats dans des délais raisonnables (comptesrendus, 

enregistrements, mises en ligne, publications). Ils suivent (soit physiquement, soit en se faisant 

communiquer tous les éléments nécessaires) les actions engagées dans leur pôle. 

HERMES 

16


Deux réunions par an (en janvier et en septembre 2009, 2010 et 2011) réunissent le porteur de projet et les 

responsables de pôle, afin de faire le point sur le budget, les actions qui se sont déroulées et celles qui 

sont engagées. Ces réunions se feront en visio-conférences pour ne pas multiplier les déplacements. 

Les responsables de pôle organisent la journée de synthèse du pôle dont ils ont la responsabilité. Les 

journées de synthèse se dérouleront entre le second semestre 2011 et le première semestre 2012, avec un 

intervalle de trois mois afin que ceux qui participent à plusieurs pôles puissent y assister. 

Pour le pôle 1, Histoire de l’interprétation du texte et de l’image, les responsables de pôle sont 

Françoise Lavocat et Andrea Carlino. 

La journée de synthèse, qui réunira les principaux participants à cette action se tiendra à Genève, dans les 

locaux de l’institut d’Histoire de la médecine, en Mars 2012. 

Pour le pôle 2, La nature de l’interprétation, nouveaux partages interdisciplinaires, les responsables 

sont Martin Rueff (Paris 7) et Otto Pfersmann (Paris I). 

La journée de synthèse aura lieu à New York, dans les locaux de la Cardozo School of law, en Juin 2012. 

Pour le pôle 3, Lire, traduire, commenter : Sophie Rabau et Larry Norman. 

La journée de synthèse aura lieu à Chicago, au département de français, en Mai 2011. 

Pour le pôle 4, Usages et effets de l’interprétation : Marielle Macé. 

La journée de synthèse aura lieu à l’université Paris 7 Denis Diderot en Décembre 2011. 

Pour le pôle 5, Théorie du récit, interprétation, fiction : Sylvie Patron 

Journée de synthèse à l’université aura lieu à l’université Paris 7 Denis Diderot, en Septembre 2011. 

Les responsables de pôles sont conviés à toutes les journées de synthèse intermédiaires, ainsi que, dans la 

mesure des moyens financiers disponibles, tout membre de l’équipe qui aurait suivi une ou plusieurs 

actions de ce pôle. 

3) Les responsables d’actions 

Ils organisent matériellement et scientifiquement les actions qui ont été sélectionnées pour faire partie du 

projet. Ils fournissent et mettent à disposition des compte rendus détaillés de l’action réalisée. 

Ils participent prioritairement aux journées de synthèse du pôle auquel ils ont contribué par leur action. 

La synthèse générale fin 2012 

La mise en commun des résultats aura lieu entre août et octobre 2012, par la mise en circulation des 

comptes rendus des cinq journées de synthèse. Il sera également préparé en amont au moyen d’un 

questionnaire envoyé à chacun des membres au mois de septembre 2012. 

Ainsi le colloque final devra permettre : 

a) le recensement des difficultés et des points de blocages rencontrés ; 

b) celui des avancées théoriques et méthodologiques obtenues ; 

HERMES 

17


c) l’évaluation de l’opérativité des croisements interdisciplinaires mis en œuvre ; 

d) l’évaluation du profit tiré de l’enquête diachronique ; 

e) l’examen de la question de savoir s’il est possible d’arriver à une théorie unifiée de 

l’interprétation ; 

f) l’élaboration d’une synthèse générale. 

Axe 

1 

A1 

F. Lavocat 

A. Carlino 

F. Lavocat 

Histoire 

de 

l’interprétation du texte et 

de l’image 

Allégorie et fiction 

XVIIe siècles) 

A4 A. Carlino Interpréter les signes, 

interpréter les faits : 

herméneutiques et discours 

médical (XVIe-XVIIe siècles). 

2009 Publication collective 

2009 2 conférences enregistrées 

Printemps 

2009 

2009- 

2011 

Colloque 2 Etats unis, 10 de 

France 

3 journées, 3 séances de 

préparation (1000x3), deux 

ouvrages 

A5 M. Vernet Les modalités d’interprétation 

de l’image, de la sculpture 

antique à l’image numérique : 

De la description à 

l’interprétation 

Juillet 2009 Université d’été 

5 jours 

Publication collective 

A2 V. Nyckees Histoire des théories de la 

signification : la métaphore 

A3 F. Aït-Touati Interpréter les phénomènes : 

D. Sedley sciences et littérature (XVIe- 

A6 C. Liaroutzos 

M. Hersent 

Oublier Bakhtine 

Printemps 

2010 

A7 F. Lecercle Les nouvelles armes Printemps et 

exégétiques : dispositifs automne 

typographiques 

et 2011 

iconographiques (XVIe- 

XVIIIe s.) 

A8 S. Stone Histoire de l’évolution de Printemps 

l’interprétation des textes 2011 

religieux 

Journée d’études 

Séminaires et colloque de 

deux jours. 

Fonds documentaire ; 

commande de documents 

numérisés 

3 conférences enregistrées 

Synthèse 

Institut d’histoire de la 

médecine Genève 

Mars 2012 

Axe 

2 

M. Rueff 

O. Pfersmann 

La nature de 

l’interprétation-nouveaux 

partages interdisciplinaires 

B1 M. Rueff Le degré zéro de 

l’interprétation entre tradition 

herméneutique et tradition 

wittgensteinienne. 

B2 S. Rabau Lire contre l’auteur. Pour (ou 

contre ) une lecture 

Printemps 

2009 

Journées d’étude 

2008-2011 Réunions ; semaine en 

résidence de chercheurs 

HERMES 

18

contrauctoriale. 

B3 R. Weisberg L’auteur, origine de Printemps 

l’interprétation 

2009 

B4 M. Rueff Interpréter, transformer, Automne 

traduire : actualité de la 2009 

théorie structurale de la 

signification 

B5 J. Nacache Against interpretation 

Cinéma : la pensée critique 

contre l’interprétation 

B6 F. Lavocat- 

Printemps 

L. Naccache 

2010 

Sciences cognitives et 

interprétation des textes 

littéraires 


(centre de la Baume Aix-en- 

Provence) ; publication 

Journée d’étude 

Journée d’étude 

2010-2012 Un livre personnel. 

2 Conférences. 

Une mission aux Etats-Unis 

Séminaire 

B7 V. Nyckees La notion de polysémie 2010 Deux conférences 

enregistrées 

B8 O. Pfersmann Théories objectivistes de Automne Séminaire et ouvrage collectif 

l’interprétation entre droit et 2010- 

littérature 

printemps 

B9 F. Lavocat L’interprétation 

psychanalytique est-elle 

encore un paradigme pour les 

études littéraires 

B1 M. Rosenfeld Pluralisme en droit et 

0 

pluralité des interprétations 

2011 

Automne 

2011 

Automne 

2011 


Journées d’étude 

B1 

1 

M. Vernet 

F. Casetti 

J. Aumont 

Quels requis théoriques pour 

l’interprétation de l’image 

2011-2012 Séminaire, livre collectif 

Journée 

synthèse 

de 

Cardozo school of law New 

York 

Juin 2012 

Axe S. Rabau Lire, traduire, commenter 

3 L. Norman 

C1 G. Most, L. Les commentaires de Racine à 

Norman S. l’Odyssée 

Rabau 

C2 

M. Rueff La philologie en question 

Printemps 

2009 

Automne 

2009 

Séminaire et colloque 


C3 S. Rabau Numéro LHT / Fabula sur les 

Poétiques de la philologie 

C4 R. Salado 

Enjeux interprétatifs de la 

J-P. Courtois 

traduction 

2009 Publication collective 

2009-2010 Ateliers, séminaire, journée, 

publication 

C5 C. Noille 

Clauzade 

Les commentaires classiques 

de l’Enéide : entre rhétorique 

Automne 

2010 

Séminaire, 

collectives 

publications 

HERMES 

19


et interprétation 

C6 V. Nyckees Le changement de sens 2011 conférences 

Journée de Université de Chicago Mai 2011 

synthèse 

Or. L. 

Norman 

Axe 

4 

M. Macé Usages et effets de 


D1 

M. Macé- 

F. Lavocat 

Lecture et interprétation, 

cartographie et réévaluation 

des pensées de la réception 

D2 M. Macé Façons de lire, manières de 

faire 

2009-2011 Séminaire 

2009-2011 Séminaire (en alternance avec 

le précédent) 

D3 M. Macé Numéro de fabula HT : 2009 Publication en ligne 

l’écrivain préféré 

D4 M. Escola Lire pour écrire Septembre 

2009 

Colloque 

D5 

D6 

D7 

S. Stone Politiques de l’interprétation Printemps 

M. Rosenfeld religieuse 

2010 

C. Thouret, Erotique de la réception : Automne 

L. Wajeman corps et interprétation 2010 

F. Lecercle Les 

violences Automne 

A. Duprat del’interprétation ; récits sous 2011 

contraintes, polémique, 

défense 

Synthèse Paris Décembre 

2011 


Séminaire, journées d’études, 

publication 

Voyages repas, une quinzaine 

de participants 

Axe S. Patron Théorie du récit, 

5 

interprétation, fiction 

E1 S. Patron Théorie, analyse, 

interprétation des récits 

Décembre 

2008 

Colloque 

E2 

Patricia 

Eichel/Lojkine 

Théorie/analyse/interprétation 

des récits pour la jeunesse 

2009-2012 Une journée annuelle pendant 

trois ans 

E3 G. Hautcœur 

C. Pinçonnat 

Le secret 

V. Partensky 

E4 A. Teulade Quand l’interprétation 

s’invite dans la fiction. 

E5 C. Baron Droit et littérature : récit, 

R. Weisberg fiction, interprétation 

Journée de Paris 

synthèse 

Printemps 

2010 

Automne 

2010 

Printemps 

2011 

Septembre 

2011 

Séminaire, colloque, 

publication 

Séminaire, journées d’études, 

publication 

Colloque 

HERMES 

20


Echéancier et récapitulation des actions : 

Les actions se dérouleront majoritairement entre le 1 ère semestre 2009 et le 1 er semestre 2011. Nous avons 

veillé à leur échelonnement afin que tous les membres de l’équipe qui participent à ce pôle puissent, s’ils 

le désirent, y assister. 

Nous avons aussi choisi de varier, au sein de chaque pôle, les actions, de limiter le nombre des colloques 

et de privilégier les actions à plus long terme (séminaires, ateliers). Nous privilégions aussi la diffusion du 

savoir par la tenue de conférences ponctuelles, surtout assurés par ceux qui représentent un champs 

disciplinaire majoritairement mal connu des autres membres de l’équipe (cinéma, droit, sémantique, 

sciences cognitives, science des religions). 

Responsable 

Fin 

2008 

1 er sem 

2009 

2 ème 

sem 

2009 

1 ère 

sem 

2010 

2 ème 

sem 

2010 

1 ère 

sem 

2011 

2 ème 

2011 

F. Lavocat A1 A1 A1 

V. Nyckees A2 A2 

F. Aït-Touati A3 

A. Carlino A4 A4 A4 A4 A4 A4 

M. Vernet A5 

C. Liaroutzos A6 

F. Lecercle A7 

S. Stone A8 

Récapitulation des actions : 

Publication collective : A1 

Actes de colloque : A3, A4, A7. en ligne : A6 

Colloques : A3, A7, A7 

Séminaires ou ateliers : A4, A7 

Université d’été : A5 

Conférences enregistrées et mises en lignes : A2, A8 

Constitution d’un fonds documentaire : A4, A7 

1 ère sem 

2012 

Synthèse 

de pôle 

janvier 

2 ème sem 

2012 

Synthèse 

générale 

Responsable Fin 

2008 

1 er sem 

2009 

2 ème 

sem 

2009 

1 ère sem 

2010 

2 ème 

sem 

2010 

1 ère sem 

2011 

2 ème 

2011 

1 ère sem 

2012 

M. Rueff B1 

S. Rabau B2 B2 B2 B2 B2 B2 B2 

R. Weisberg B3 

M. Rueff B4 

J. Nacache B5 B5 B5 B5 B5 B5 

F. Lavocat 

L. Naccache 

B6 

2 ème sem 

2012 

HERMES 

21 

B6


V. Nyckees B7 B7 

O. 

B8 B8 

Pfersmann 

F. Lavocat B9 

M. 

B10 

Rosenfeld 

M. Vernet 

B11 B11 B11 B11 

F. Casetti 

Actions : 

Journées d’études : B1, B3, B9, B10 

Séjour de chercheurs en résidence : B2 

Séminaires : B2, B6, B8 

Livres collectifs : B2, B8, B11 

Livre personnel : B4 

Livre collectifs : B2, B6, B9 

Conférences : B5, B7 

Mises en ligne de conférences enregistrées : B1, B3, B7, B10 

Synthèse 

de pôle 

Juin 

Synthèse 

générale 

Responsable 

G. Most, L. 

Norman, S. 

Rabau 

Fin 

2008 

1 er 

sem 

2009 

C1 

2 ème 

sem 

2009 

1 ère 

sem 

2010 

2 ème 

sem 

2010 

1 ère 

sem 

2011 

2 ème 

2011 

M. Rueff C2 

S. Rabau C3 

J.-P. Courtois C4 C4 C4 C4 

R. Salado 

C. Noille- 

C5 C5 

Clauzade 

V. Nyckees C6 

Mai 

Synthèse 

de pôle 

1 ère 

sem 

2012 

2 ème sem 

2012 

Synthèse 

générale 


Colloque : C1 

Journées d’études : C2, C4, C5 

Colloques : C1, C4 

Séminaires ; C1, C4, C5 

Conférences : C6 

Ouvrage collectif : C2, C5, C5 

Actes de colloques : C1 

Responsable Fin 1 er 2 ème 1 ère 2 ème 1 ère 2 ème 1 ère sem 2 ème sem 

HERMES 

22


2008 sem sem sem sem sem 2011 2012 2012 

2009 2009 2010 2010 2011 

D1 D1 D1 D1 D1 D1 

M. Macé 

F. Lavocat 

M. Macé D2 D2 D2 D2 D2 D2 

M. Macé D3 

M. Escola D4 

S. Stone 

M. 

Rosenfeld 

C. Thouret 

L. Wajeman 

F. Lecercle 

Anne 

Duprat 

D5 


Colloque : D4, D7 

Journées d’études : D5, D6 

Séminaires D1, D2, D6 

Publications collectives : D3, 

Actes de colloque : D4, D6 

Conférences enregistrées mise en ligne : D5 

D6 

D6 

D7 

Mars 

Synthèse 

de pôle 

Synthèse 

générale 

Responsable 

Fin 

2008 

1 er 

sem 

2009 

2 ème 

sem 

2009 

1 ère 

sem 

2010 

2 ème 

sem 

2010 

1 ère 

sem 

2011 

2 ème 2011 1 ère 

sem 

2012 

S. Patron E1 E1 

P. Eichel- E2 E2 E2 E2 E2 E2 E2 E2 

Lojkine 

G. Hautcoeur 

C. Pinçonnat 

V. Partensky 

E3 E3 

A. Teulade E4 E4 

C. Baron 

E5 

R. Weisberg 


Colloque E1, E5 

Journées d’études : E2, E4 

Séminaires : E3, E4 

Novembre 

Synthèse 

de pôle 

2 ème sem 

2012 

Novembre 

Synthèse 

générale 

HERMES 

23

Actes de colloque : E1, E4, E5 

Conférences enregistrées mise en ligne : E5 

Constitution d’un fonds documentaire : E2 


1.7 Organisation du partenariat/Consortium organisation 

1.7.1 Pertinence des partenaires/Consortium relevance 

Fournir ici les éléments permettant d’apprécier la qualité des partenaires et les compétences de 

chacun dans le projet (le « pourquoi qui fait quoi »). Il peut s’agir de réalisations passées, 

d’indicateurs (publications, brevets), de l’intérêt du partenaire pour le projet… 

I- Le groupe CLAM (centre comparatistes de recherches sur les périodes anciennes et modernes) et l’Université 

Paris 7 Denis-Diderot 

Le noyau du projet est constitué par la quasi totalité des membres permanents de l’équipe CLAM 

de l’Université Paris 7 Denis Diderot (EA 3507), dirigée par Françoise Lavocat : Guiomar Hautcoeur, 

Régis Salado, Crystel Pinçonnat, Claude Murcia, Jacqueline Nacache et Marc Vernet. 

Ce groupe est constitué de comparatistes spécialisés sur les périodes anciennes (XVI-XVIIe ; F. Lavocat 

et G. Hautcoeur) des spécialistes du cinéma (J. Nacache et M. Vernet). R. Salado et C. Pinçonnat 

travaillent sur la littérature contemporaine. 

Ce groupe a depuis plusieurs années l’habitude de travailler ensemble (un colloque et une publication, La 

fabrique du personnage, Champion, 2007) les a par exemple réunis. 

Il s’est récemment enrichi de membres appartenant à d’autres universités. Membres pléniers de ce 

centre, qu’ils ont rejoint par affinité, ils prennent une part active au projet Hermès. Sophie Rabau est 

spécialiste de philologie dans une perspective théorique et comparatiste, (MCF, Paris III), Christine 

Baron, comparatiste intéressée par des questions qui concernent l’histoire de la théorie littéraire, la 

fictionnalité et le rapport entre droit et littérature (MCF habilitée, Paris III), et Patricia Eichel Lojkine, 

qui a travaillé notamment sur les doubles registres de signification (allégorie, parodie) dans la littérature 

du XVIe siècle (PR, le Mans). 

Par ailleurs, les centres de recherches de l’UFR Lettres, arts cinéma de l’Université Paris 7 sont 

amenés, à partir de l’année prochaine, à se regrouper au sein d’une structure appelée « CERILAC ». Le 

projet fédère donc des enseignants-chercheurs de cette UFR qui n’appartiennent pas au CLAM, mais qui 

feront bientôt partie du même ensemble. Il s’agit de Martin Rueff (directeur du groupe « Théorie 

littéraire »), de Jean-Patrice Courtois (Théorie Littéraire), de Vincent Nyckees (Théorie littéraire), 

Sylvie Patron (Littérature au présent) et Chantal Liaroutzos (Tradition antique et modernité). Le projet 

devrait favoriser une reconfiguration à l’intérieur du futur CERILAC, en renforçant et en développant 

des collaborations, autour de questions touchant à la théorie littéraire. 

Ces collègues se sont joints au projet en raison de leurs intérêts et de leurs compétences : Martin 

Rueff travaille depuis longtemps sur les rapports entre philosophie et littérature. Il aborde la question de 

l’interprétation dans un colloque, préparatoire au projet, en 2007, intitulé « le geste critique ». Jean- 

Patrice Courtois, traducteur lui-même, est spécialiste de la problématique de la traduction. Vincent 

Nyckees, linguiste et sémanticien, est en train de rédiger un ouvrage important sur les théories de la 

signification : sa participation au projet est susceptible d’apporter un précieux éclairage. Sylvie Patron, 

HERMES 

24


actuellement en délégation CNRS au sein du groupe CRAL (dir. Jean-Marie Schaeffer), est spécialiste de 

théorie littéraire et de narratologie. 

En outre, la collaboration avec Paris I, et plus particulièrement le département de droit 

constitutionnel (Otto Pfersmann UMR 8103 (CNRS) “UMR de Droit Comparé de Paris”) contribue à 

développer les synergies à l’intérieur du PRES Paris centre en voie de constitution. 

Le CLAM, outre ses membres pléniers, a de nombreux associés et collaborateurs qui ont 

participé, ces dernières années, aux séminaires et aux ouvrages collectifs organisés par ce centre. Un 

certain nombre d’entre eux sont partie prenante de ce nouveau projet. 

- Lise Wajeman (MCF Aix-en-Provence), Ariane Bayle (MCF Dijon), Otto Pfersmann (PR Paris 

1), (de même que Guiomar Hautcoeur) ont participé, en 2003, au séminaire et à l’ouvrage 

collectif : Théorie et usages de la fiction. La théorie contemporaine à l’épreuve des textes 

anciens (dir, F. Lavocat, P.U.R, 2004). 

- Marielle Macé (CR1-CNRS-CRAL), Marc Escola (PR Paris 8), Christine Noille-Clauzade (PR 

Grenoble), Sophie Rabau (Paris 3) ont participé, en 2006, au séminaire et à l’ouvrage : La théorie 

des mondes possibles et l’analyse littéraire (dir. F. Lavocat, à paraître, 2008). Ces chercheurs 

manifestent tous leur intérêt pour les questions théoriques les plus actuelles. 

- Une collaboration étroite existe actuellement entre Marielle Macé (CNRS-CRAL) et Françoise 

Lavocat, qui écrivent ensemble un ouvrage sur la fiction commandé par les PUF (Que sais-je). 

- La collaboration avec François Lecercle, de Paris IV, est ancienne. Françoise Lavocat et 

François Lecercle ont coorganisé ensemble un colloque, publié en 2005 (Dramaturgies de 

l’ombre, P. U. R.). Françoise Lavocat a participé à des nombreuses actions organisées par 

François Lecercle (récemment, une journée d’étude sur l’anecdote démonologique, en Sorbonne, 

en 2007). 

- Parmi les jeunes chercheurs de l’équipe, Lise Wajeman, Clotilde Thouret, Ariane Bayle, 

Frédérique Aït-Touati, Zoé Schweitzer ont soutenu leur thèse sous la direction de François 

Lecercle, Françoise Lavocat participant au jury. 

- Les doctorants associés au projet (Mélanie Sag, Lucie Lagardère, Mehdi Benjebbour, Nicolas 

Correard) sont inscrits en thèse sous la direction de F. Lavocat. Peter Weinmann sous celle de 

F. Lecercle. 

- Frédéric Aït Touati, qui a soutenu sa thèse avec F. Lecercle est désormais en poste à Oxford. Son 

intégration dans l’équipe autour d’un projet portant sur les rapports entre sciences et littérature 

permettra d e réactiver la coopération avec Oxford , amorcée lors de l’ACI. Nous souhaitons 

associer à cet axe de recherche David Sedley (Haverford college), qui est un des rares 

comparatistes américains spécialiste des périodes anciennes. Il nous paraît en effet important de 

renforcer la coopération avec les Etats-Unis dans cette direction. 

- A travers Patricia Eichel Lojkine (Professeur au Mans, membre du CLAM), nous associons 

aussi au projet plusieurs collègues de l’Université du Mans, qui envisagent de réfléchir à 

l’interprétation dans le corpus spécifique de la littérature pour la jeunesse (Jean-Pierre 

Goldenstein, Nathalie Prince et Bertrand Ferrier pour Le Mans ; Vincent Ferré, de Paris 

XIII, associé aux Masters LIJE). 

L’ACI « Styles et partage de savoirs », avait déjà orienté le groupe CLAM vers une pratique active de 

l’interdisciplinarité, puisqu’il s’agissait d’étudier, de façon littéraire, des textes non littéraires, en 

HERMES 

25


collaboration avec des historiens. Cette ACI avait permis la mise en place d’une structure, à cinq pôles : 

Oxford (groupe dirigé par Terence Cave et Wes William) ; Genève (groupe dirigé par Michel Jeanneret 

et Andrea Carlino), Paris 4 (groupe dirigé par François Lecercle), ENS Lyon (groupe dirigé par Jean- 

Charles Monferran et Michel Jourde) et Paris 7 (groupe dirigé par Françoise Lavocat et Jochen Hoock). 

Dans le cadre de l’ACI, un livre collectif dirigé par F. Lavocat, Marianne Closson et Pierre Kapitaniak, 

intitulé Fictions du diable, démonologie et littérature de Saint Augustin à Sar Péladan (Droz, 2007) a 

réuni des collaborateurs dont certains se retrouvent à l’occasion du projet sur l’interprétation : outre le 

porteur de projet, Marianne Closson, Frédérique Aït-Touati, François Lecercle. 

Un autre livre collectif conçu dans le cadre de l’ACI, à paraître chez Brepols en 2008 (Ecrire le désastre. 

Pestes, incendies, naufrages aux XVI et XVIIe siècles, dir. F. Lavocat) a engagé une collaboration 

fructueuse avec Chantal Liaroutzos, spécialiste des rapports entre histoire, littérature, et textes de 

vulgarisation scientifique à la Renaissance. Même si la configuration mise en place pour ce projet diffère 

sensiblement de la précédente, elle approfondit certains partenariats. Ainsi, nous désirons continuer à 

travailler avec François Lecercle et son équipe (Paris IV), dont la compétence comparatiste sur la 

littérature exégétique et le statut de l’image, en relation avec les questions théologiques du XVIe au 

XVIIIe siècles sont unanimement saluées. 

Nous avons donc constitué, en France, un réseau solide, qui repose sur la collaboration, sur le long 

terme, des comparatistes Paris 7 (CLAM) avec des enseignants chercheurs de Paris 7 et d’autres 

universités, gravitant, en particulier, autour du GRAL de François Lecercle (comparatistes sur les 

périodes anciennes de Paris 4), de l’équipe Fabula (Marielle Macé, Marc Escola, Sophie Rabau, Vincent 

Ferré), du CRAL de Jean-Marie Schaeffer. 

Enfin, nous avons souhaité accentuer l’orientation interdisciplinaire de notre projet et de notre 

recherche en y associant un spécialiste de neurophysiologie, Lionel Naccache, qui a témoigné, dans ses 

livres récents, d’un vif intérêt pour l’articulation entre les sciences humaines et les sciences cognitives 

(Le nouvel inconscient, 2006). 

II Partenariats internationaux 

Nous souhaitons engager de nouveau un partenariat avec Andrea Carlino et l’Institut d’histoire de la 

médecine de Genève, qui co-dirigeait avec M. Jeanneret, dans le cadre de l’ACI, le pôle qui s’était 

consacré à l’étude du style des traités de médecine au XVIe siècle. Ce groupe a sous presses, aux éditions 

Droz, un ouvrage intitulé : La médecine vernaculaire : Ecrivains, styles et publics en France et en Italie 

(XVI et XVII siècles), Genève, Droz, 2008. Michel Jeanneret, désormais professeur à Johns Hopkins, 

interviendra dans le projet Hermes dans le cadre de l’action proposée par François Lecercle sur l’exégèse. 

Par son ouvrage intitulé Le défi des signes (1974), mais aussi sa contribution récente, sur le commentaire 

au XVIe siècle, dans l’Histoire de la France littéraire (2006), il est en effet un expert majeur dans ce 

domaine. 

Historien de la médecine de la Renaissance, Andrea Carlino , par sa formation et ses intérêts 

interdisciplinaires, ainsi que par ses connaissances et son enseignement en matière de sciences 

cognitives, est un partenaire essentiel pour ce projet. L’apport de Chiara Crisciani, spécialiste reconnue 

de la philosophie et de l’épistémologie médiéval et de celui de Ian mac Lean, qui a publié de nombreux 

ouvrages sur l’épistémologie à la Renaissance représentent également un atout majeur. 

Ariane Bayle, MCF à Dijon, membre associé de longue date du CLAM, Concetta Pennuto et Dominique 

Brancher ont déjà travaillé dans le cadre de l’ACI « Styles et partages des savoirs », ainsi que Mac Lean. 

Celui-ci est un spécialiste éminent de l’histoire de la sémiotique à la Renaissance, aussi bien dans le 

domaine du droit que dans celui de la médecine (Interpretation And Meaning in the Renaissance : The 

Case of Law, 2005, Transmitting Knowledge : Words, Images, And Instruments in Early Modern Europe, 

2006, Logic, Signs and Nature in the Renaissance : The Case of Learned Medicine, 2007). 

HERMES 

26


L’équipe qui se joindra au projet Hermes sera composée de huit personnes : Ariane Bayle (MCF), 

Dominique Brancher (assistante à l’université de Genève), Andrea Carlino (professeur), Ian 

MacLean Laurence Moulinier Brogi (MCF), Marylin Nicoud (MCF), Concetta Pennutto 

(assistante à l’université de Genève), Chiara Crisciani (Professeur), Madalena Kozluk (Maître de 

conférences). 

1) Le Département de Français de l’Université de Chicago 

Les liens entre les comparatistes de l’université Paris 7 et l’Université de Chicago, qui se sont renforcés 

depuis le déménagement de Paris 7 (désormais voisin immédiat de l’antenne de l’Université de Chicago à 

Paris) sont anciens. Thomas Pavel, inspirateur majeur des théories de la fiction appliquées aux études 

littéraires, a profondément influencé les recherches du CLAM. Il figurait dans le jury d’habilitation de F. 

Lavocat ; il dirige les travaux, en vue d’une habilitation à diriger les recherches, de Guiomar Hautcœur. 

Marielle Macé, Sophie Rabau et Françoise Lavocat ont récemment été invitées par Larry Norman à 

présenter leurs recherches à l’Université de Chicago ; Larry Norman est invité à présenter une conférence 

le 14 mars à l’université Paris 7 dans le cadre de son séminaire « Allégorie et fiction ». 

Dans le domaine de la philologie, les travaux de Sophie Rabau partagent une communauté de vues avec 

ceux de Glenn Most. 

C’est donc les recherches sur la fiction, dans une perspective proche de celle de Thomas Pavel, sur la 

philologie, dont l’Université de Chicago est un des centres actuellement les plus brillants, ainsi que 

l’intérêt pour l’interdisciplinarité qui justifie une collaboration. Celle-ci impliquera aussi « The Franke 

Institute for the Humanities and Center for Disciplinary Innovation » de l’université de Chicago, et la 

revue Modern Philology, qui, publiera certaines des actions menées en partenariat. 

La proposition d’organiser deux colloques, un à Paris en 2009 et un à Chicago en 2010 dans le cadre du 

projet Hermes souligne l’engagement du département de français de Chicago dans cette démarche. 

L’équipe de Chicago se compose de cinq personnes, quatre professeurs (en français, histoire de l’art, 

langues anciennes et littérature comparée) et une doctorante. 

Larry Norman, PR (French), Thomas Pavel PR (French), Glenn Most PR (Social Thought, Classics, 

Comp.Lit) Richard Neer PR (Art History) ; Corinne Bayerl (French, Graduate student) 

3) The Floersheimer Center for Constitutional Democracy of the Benjamin N. Cardozo School of 

Law- New York 

L’université de droit Benjamin Cardozo est une université pionnière en ce qui concerne 

l’interdisciplinarité. La rencontre entre la philosophie, la littérature et le droit y est privilégiée dès 

l’origine. En témoignent, récemment, les colloques internationaux qui y ont été organisés, par exemple 

sur Spinoza (2003) et sur Derrida (« Derrida/America. The present State of America’s Europe », 20-21 

février 2005). Les travaux de Peter Goodrich sur les cours d’amour médiévales, ceux de Richard 

Weisberg sur les romans de procédures (en particulier Camus et Kafka) témoignent de cette articulation 

constante. La question de l’interprétation et de l’herméneutique est centrale dans les préoccupations d’au 

moins deux de ces chercheurs : Richard Weisberg a récemment publié un article sur l’herméneutique 

nietzschéenne, et Michel Rosenfeld un ouvrage sur les interprétations justes (1998) qui a été traduit en 

français et en italien (2000). 

Le centre Floresheimer (Floresheimer Center for Constitutional Democracy) organise en 2008 un 

colloque sur religion et politique (« Religion and Political Space ») ; en 2006 a eu lieu un autre 

symposium sur « Discours et Démocratie » (Democracy and Discourse »), qui témoigne de l’intérêt 

constant de ces chercheurs pour l’étude des discours et de leurs implications politiques et sociales. 

HERMES 

27


Suzanne Last Stone, directrice du « Center for Jewish Law and Contemporary Civilization » est 

spécialiste de l’interprétation des textes religieux et de l’interaction des conflits interprétatifs avec le 

politique. 

Ces chercheurs, dont la plupart sont parfaitement francophones, ont été salués dans le monde et en 

France : Michel Rosenfeld occupe ce semestre la prestigieuse chaire Blaise Pascal à l’université Paris I et 

l’école des sciences politiques a organisé l’année dernière une journée en l’honneur de Richard Weisberg, 

à laquelle F. Lavocat a participé (publiée dans Raisons politiques,n° 27, 2007 « La démocratie peut-elle 

se passer de fictions » sous la direction d’A. von Busekit, A. Simonin et S. Travers de Faultrier). 

L’équipe de New York se compose de trois professeurs, Michel Rosenfeld, Suzanne Last Stone et de 

Richard Weisberg. 

1.7.2 Complémentarité et synergie des partenaires/Added value of the consortium 

Montrer la complémentarité et la valeur ajoutée des coopérations entre les différents 

partenaires. L’interdisciplinarité et l’ouverture à diverses collaborations seront à justifier en 

accord avec les orientations du projet. 

Interdisciplinarité 

La nécessité d’articuler le droit, la littérature, la théologie et la philosophie dans une réflexion sur 

l’interprétation n’est pas à démontrer ; elle est ancienne. Nous avons voulu composer une équipe à même 

de rendre compte de cette tradition et de la confronter aux problèmes d’aujourd’hui. Mais nous avons 

voulu aussi mettre l’accent sur la médecine et la problématique propre à l’image, dont nous avons jugé 

qu’il n’était pas possible de faire l’économie. 

Le projet Hermès est ainsi porteur d’une véritable interdisciplinarité, entre spécialistes de littérature et de 

théorie littéraire, spécialistes du cinéma, linguiste, sémanticien, médecin, historien de la médecine, 

juristes, spécialistes des religions. Chacun de ces champs est représenté par des chercheurs éminents qui 

ont travaillé sur l’interprétation dans leur domaine de compétence, mais ont tous manifesté leur intérêt 

pour la réflexion philosophique et littéraire. 

Diachronie 

La composition de l’équipe reflète tout d’abord la volonté d’articuler périodes anciennes et 

contemporaines : des spécialistes d’histoire de la médecine (Ian Mac Lean, Andrea Carlino) pourront 

confronter leurs vues avec un chercheur en sciences cognitives (Lionel Naccache, et les chercheurs du 

centre Jean Nicod, qui interviendront ponctuellement). Des chercheurs qui se consacrent à l’exégèse entre 

le XVIe et le XVIIIe siècles (François Lecercle) pourront dialoguer avec des spécialistes d’histoire des 

religions, concernés par les problèmes contemporains (Suzanne Last Stone et Michel Rosenfeld). En ce 

qui concerne le droit, Frédéric Tinguely, spécialiste de la renaissance rencontrera des chercheurs 

impliqués au plus haut niveau dans les débats contemporains concernant l’interprétation des textes 

juridiques (Michel Rosenfeld, Otto Pfesmann, Richard Weisberg). Nous sommes persuadés que cette 

confrontation sera riche d’enseignements et favorisera l’émergence de perspectives nouvelles. De même, 

la réflexion sur l’image sollicitera deux chercheurs sur le cinéma (Jacqueline Nacache et Marc Vernet), et 

d’autres qui s’intéressent au statut de l’image dans les siècles anciens (François Lecercle, Lise Wajeman, 

Clotilde Thouret). Plusieurs actions consistent d’ailleurs en des séminaires qui envisagent les phénomènes 

dans leur diachronie (A2, A5, A8, E3). 

Débat théorique 

Les chercheurs réunis appartiennent à des sensibilités théoriques différentes, qui représentent non pas la 

totalité des positions concernant l’interprétation, mais du moins un spectre large, qui intègre 

l’originalisme (qui considère que l’origine de l’interprétation réside dans l’intention auctoriale), 

l’objectivisme, les théories du lecteur et enfin le déconstructionnisme. Une majorité des chercheurs 

HERMES 

28


rassemblés concilient ces positions, mais de manière différente. La présence significative, dans le projet, 

de chercheurs américains est indispensable pour mener à bien un relevé pertinent des positions actuelles 

et nourrir le débat. 

Nous pensons que celui-ci permettra à chacun d’expliciter les théories de l’interprétation qui soustendent 

sa démarche et qu’il contribuera à de faire bouger les lignes. 

1.7.3 Qualification du coordinateur du projet et des partenaires/Principal investigator and partners 

: résumé and CV 

1.8 Accès aux grands instruments/Access to large facilities 

En cas d’utilisation de grand instrument, donnez les références de la demande d’accès à celui-ci 

(nature du grand instrument, date et demande d’accès, statut de la demande : prévu, demandé, 

accepté) et le cas échéant, fournir le(s) avis/accord(s) du comité scientifique correspondant. 

1.9 Stratégie de valorisation et de protection des résultats/Data management, data sharing, 

intellectual property strategy, and exploitation of project results (1/2 page maximum) 

Celle-ci comporte trois aspects : 

I La constitution de deux fonds documentaires numérisés 

Dans le cadre de l’action A4 (Interpréter les signes, interpréter les faits : herméneutiques et 

discoursmédical (XVIe-XVIIe siècles) dirigée par Andrea Carlino, qui propose de constituer un corpus de 

textes, en langue vernaculaire et en latin, du seizième siècle, concernant la sémiologie médicale. 

En voici une liste indicative : 

Giovanni Argenterio (plusieurs ouvrages) ; Jacques Aubert, Semeiotike, sive ratio dignoscendarum 

sedium male affectarum (1586) ; Emilio Campilongo, Semeiotike seu nova cognoscendi morbos doctrina 

(1601); Hieronymus Capivaccius (plusieurs ouvrages) 

Scipione Chiaramonte, De coniectandis cuiusque moribus et latitantibus animi affectionibus semeiotike 

moralis seu de signis (1625) ; Girolamo Cardano, De causis, signis ac locis morborum (1569) ; Jacques 

Dubois, De signis omnibus medicis (1539) Girolamo Fracastoro (1483-1553), Turrius. 

En ce qui concerne l’action A9, Les nouvelles armes exégétiques : dispositifs typographiques et 

iconographiques (XVIe-XVIIe s), dirigée par François Lecercle, elle envisage la numérisation de 

fragments de textes exégétiques selon les pincipes suivants. Les textes exégétiques, jusqu’ici ont été très 

rarement numérisés. On ne dispose que de quelques éditions de Nicolas de Lyre sur Gallica, une édition 

(en images de mauvaise qualité) de Prado et Villalpando sur un site de Séville, etc. Les textes les plus 

importants de l’histoire de l’exégèse, de Tostatus à Arias Montanus, ne sont pas accessibles. Il s’agirait de 

dresser une liste minimale de textes à reproduire. Plutôt que de numériser des volumes complets (à cause 

du coût prohibitif) on ferait numériser systématiquement les principaux commentaires de 2 ou 3 passages 

de la Bible. Après concertation entre les premiers participants pressentis, les passages stratégiques choisis 

seraient : la Genèse, le Décalogue (Ex. 20 ou Deut. 5) et Ezéchiel. 

II La mise à disposition des résultats par l’enregistrement des conférences et par la publication 

d’actes, sur papier ou en ligne. 

Nous envisageons de faire procéder à un enregistrement audio et vidéo des conférences de Susan Last 

Stone, de Vincent Nickees et de certaines journées décisives (par exemple B1, B3, B4, C2, D7). Ces 

enregistrements seront disponibles à partir du site du centre de recherches CLAM et du site FABULA. 

Nous pourrons également mettre à disposition sur ce site, très consulté, les résumés des conférences et les 

HERMES 

29


compte rendus de nos actions, comme cela a déjà été fait pour le séminaire sur la Théories des mondes 

possibles (dir. F. Lavocat), en 2006. 

Plusieurs volumes collectifs seront publiés (A1, A3, B2, B8, B11, C3, C5, D3, E1), et un livre individuel 

(B5). 

Nous privilégierons, pour les actes de colloque, les publications en ligne (A9, C4, D6, E3, E4). 

III Actions de large diffusion à destination des doctorants. 

Nous impliquerons le plus possible les doctorants dans les actions proposées. En outre, deux 

actions consistent en une université d’été ( A5) et des journées doctorales impliquant un grand nombre 

d’étudiants français et étrangers (E2), sur les problèmes d’interprétation spécifique s que posent les récits 

pour la jeunesse. Les doctorantes Sylvie Bégué, Anne Prince et Behareh Behdad (dir. P. Eichel 

Lojkine) sont associées à ce projet. Le principe de ces Journées scientifiques sera de réunir sur le modèle 

des « Graduate conference », des jeunes chercheurs de France métropolitaine, des DOM-TOM et de 

l’étranger travaillant sur la littérature pour la jeunesse et pouvant s’exprimer en français. Elles se 

dérouleront à l’université du Mans, connue pour ses Masters en Littérature pour la jeunesse. Elles 

associeront des universités étrangères (Université Laval, Québec ; Institut Gorkin , Moscou…) et des 

partenaires institutionnels (Le Centre national du livre pour enfants « La Joie par les livres » ; L’Institut 

International Charles Perrault). 

HERMES 

30


Collez ici le tableau de récapitulatif des données financières de la fiche budgétaire. 

FICHES BUDGÉTAIRES - Blanc 

Fiche Partenaire 1 

Nom Complet du partenaire Catégorie de partenaire Base de calcul pour l'assiette de l'aide 

Université Paris Diderot-Paris 7 

Organismes de recherche+Fondation de 

recherche 

Coût marginal 

EQUIPEMENTS 

(€) 

personne. mois 

permanents 

Données financières (montant HT en € incluant la TVA non récupérable) 1 

Personnels 

non permanents à financer par 

l'ANR 

Autres non permanents 

Coût (€) personne. mois Coût (€) personne. mois Coût (€) 

Prestations 

de service 

externe (€) 

Missions (€) 

Autres 

dépenses (€) 

Dépenses 

justifiées sur 

facturation 

interne (€) 

Totaux (€) 

1440,00 2 533 999 24,00 58 239 336,00 479 893 34 000 147 963 10 987 3 265 081 

Montant maximum des frais de gestion/ frais de structure (€) 10 048 10048 10 048 

Uniquement pour laboratoire d'organisme public de recherche ou fondation financé au coût marginal, indiquer le taux 

d'environnement 70,0% Frais d'environnement (€) 2 150 492 

1 

Coût complet (€) 5 425 620 

Coût éligible pour le calcul de l'aide : Assiette (€) 261 237 

Taux d'aide demandée)--> 100,0% Aide demandée (€) 261 237 



Département français de l'Université de Chicago 


recherche 


EQUIPEMENTS 

(€) 


permanents 


Personnels 


l'ANR 



HERMES Page 1/104 

Prestations 

de service 

externe (€) 


Autres 


Dépenses 


facturation 

interne (€) 

Totaux (€)


1 1 

Montant maximum des frais de gestion/ frais de structure (€) - - 


d'environnement Frais d'environnement (€) - 

1 

Coût complet (€) 1 

Coût éligible pour le calcul de l'aide : Assiette (€) - 

Taux d'aide demandée)--> Aide demandée (€) - 



Cardozo School of Law, New York 


recherche 


EQUIPEMENTS 

(€) 


permanents 


Personnels 


l'ANR 



Prestations 

de service 

externe (€) 


Autres 


Dépenses 


facturation 

interne (€) 

Totaux (€) 

1 1 




1 






Institut d'Histoire de la Médecine 


recherche 



EQUIPEMENTS Personnels Prestations Missions (€) Autres Dépenses Totaux (€) 

HERMES 

32


(€) 


permanents 


l'ANR 



de service 

externe (€) 



facturation 

interne (€) 

1 1 




1 






EQUIPEMENTS 

(€) 


permanents 

Veuillez préciser la catégorie de partenaire 


Personnels 


l'ANR 



Prestations 

de service 

externe (€) 


Autres 


Dépenses 


facturation 

interne (€) 

Totaux (€) 

- 




1 

Coût complet (€) - 






HERMES 

33


EQUIPEMENTS 

(€) 


permanents 


Personnels 


l'ANR 



Prestations 

de service 

externe (€) 


Autres 


Dépenses 


facturation 

interne (€) 

Totaux (€) 

- 




1 






EQUIPEMENTS 

(€) 


permanents 



Personnels 


l'ANR 



Prestations 

de service 

externe (€) 


Autres 


Dépenses 


facturation 

interne (€) 

Totaux (€) 

- 




1 

Récapitulatif des données financières 




EQUIPEMENTS Personnels Prestations Missions (€) Autres Dépenses Totaux (€) 

HERMES 

34


(€) 


permanents 


l'ANR 



de service 

externe (€) 



facturation 

interne (€) 

Partenaire1 - 1 440 2 533 999 24 58 239 336 479 893 34 000 147 963 10 987 - 3 265 081 

Partenaire2 - - 1 - - - - - - - - 1 

Partenaire3 - - 1 - - - - - - - - 1 

Partenaire4 - - 1 - - - - - - - - 1 

Partenaire5 - - - - - - - - - - - - 

Partenaire6 - - - - - - - - - - - - 

Partenaire7 - - - - - - - - - - - - 

- ######### 2 534 002 24,00 58 239 336,00 479 893 34 000 147 963 10 987 - 3 265 084 

Frais de gestion / frais de structure demandés (€)--> 10 048 

Frais d'environnement (€) 2 150 492 

Coût complet (€) 5 425 623 

Coût éligible pour le calcul de l'aide : Assiette (€) 261 237 

Aide demandée (€) 261 237 

HERMES 

35


HERMES 

36


2 Justification scientifique des moyens demandés/Requested budget : detailed financial plan 

On présentera ici la justification scientifique et technique des moyens demandés par chaque partenaire 

sur le site de soumission et synthétisés à l’échelle du projet dans le tableau récapitulatif ci-dessus. 

Chaque partenaire justifiera les moyens qu’il demande en distinguant les différents postes de dépenses. 

2.1 Partenaire 1/Partner 1 

2.1.2 Equipement/Large equipment 

Préciser la nature des équipements* et justifier le choix des équipements 

Si nécessaire, préciser la part de financement demandé sur le projet et si les achats envisagés 

doivent être complétés par d’autres sources de financement. Indiquer alors le montant, l’origine 

et le statut complémentaires (« acquis », « demandé », « à demander ») de ces financements. 

* Un devis pour tout équipement d’un montant > 4 000euros, sera demandé si le projet est retenu 

pour financement. 

2.1.3 Personnel/Manpower 

Est demandé un/une ingénieur de recherches (titulaire d’un master), deuxième classe, pendant deux ans, 

après la mise en route du projet (2009) pour les années 2010-2011. 

Le rôle de cet ingénieur de recherches sera d’apporter à l’équipe une assistance scientifique et technique 

(à l’exclusion des tâches administratives). 

Ses activités principales: 

1) Participer à l’élaboration de corpus (principalement dans le cadre des actions A4, A7, D6, 

D7, E4 

2) Répertorier la bibliographie (sources primaires et secondaires), assurer en bibliothèque la 

vérification d’informations. 

3) d’assurer, seul ou en collaboration avec le porteur de projet, responsables de pôles ou de 

pôles, le suivi des publications scientifiques : récoltes des articles, relecture, 

harmonisation. Constitution des index. 

4) Participer à l’organisation des manifestations scientifiques : les colloques, les journées 

d’étude, les séminaires. 

5) Assurer la circulation des informations, organisationnelles et scientifiques, au sein du 

réseau HERMES. 

La présence de cet/cette ingénieur de recherches est indispensable à la réussite du projet : en effet, sans 

une communication rapide des informations et des résultats, la mise à disposition des bilans, des articles, 

de conférences, le réseau ne saurait fonctionner : le décloisonnement souhaité, entre les disciplines serait 

limité, et l’émergence d’une véritable pensée collective interdisciplinaire compromise. 

2.1.4 Prestation de service externe/Services, outward facilities 

Pour ces prestations de service dont le montant ne pas être supérieur à 50% de l’aide demandée, 

préciser : 

Montant demandé : 34 000 euros 

1- Numérisation de documents : 

HERMES Page 1/104


ACTION : A4 

« Interpréter les signes, interpréter les faits : herméneutique et discours médicla (CVI-XVIIe 

siècles- 

Liste des ouvrages à numériser (liste non exhausive) 

Giovanni Argenterio (plusieurs ouvrages) 

Jacques Aubert, Semeiotike, sive ratio dignoscendarum sedium male affectarum (1586) 

Emilio Campilongo, Semeiotike seu nova cognoscendi morbos doctrina (1601) 

Hieronymus Capivaccius (plusieurs ouvrages) 

Scipione Chiaramonte, De coniectandis cuiusque moribus et latitantibus animi affectionibus semeiotike moralis seu de signis 

(1625) 

Girolamo Cardano, De causis, signis ac locis morborum (1569) 

Jacques Dubois, De signis omnibus medicis (1539) 

Girolamo Fracastoro (1483-1553), Turrius. 

15 x 75€ (coût moyen de la numérisation d’un ouvrage entre 300 et 500 pages : 1125€ 

Aide demandée à l’ANR : 1000€ 

ACTION A7 

« Les nouvelles armes exégétiques : dispositifs typographiques et iconographiques (XVIe-XVIIIe s.) » 

Organisateur : François Lecercle (Paris IV) 

Les textes exégétiques ont été jusqu’ici très rarement numérisés : quelques éditions de Nicolas de Lyre sur Gallica, une édition 

(en images de mauvaise qualité) de Prado et Villalpando sur un site de Séville, etc. Les textes les plus importants de l’histoire 

de l’exégèse, de Tostatus à Arias Montanus, ne sont pas accessibles. Il s’agirait de dresser une liste minimale de textes à 

reproduire. Plutôt que de numériser des volumes complets (à cause du coût prohibitif) on ferait numériser systématiquement 

les principaux commentaires de 2 ou 3 passages de la Bible. Après concertation entre les premiers participants pressentis, les 

passages stratégiques choisis seraient : la Genèse, le Décalogue (Ex. 20 ou Deut. 5) et Ezéchiel. Cette liste pourra être rectifiée 

après une concertation plus large quand le groupe de travail sera effectivement constitué. 

Le coût de la numérisation à la BNF est de 36 € pour 100 images, de 52 € pour 200 images. Il est très variable 

d’une bibliothèque à l’autre. Des compléments significatifs seront demandés à l’Ecole Doctorale III de Paris IV et 

au CRLC. 


2- Aides à la publication 

Ouvrages : 

Total constitution de fonds documentaire, numérisation : 2225€ 

La subvention demandée par les éditeurs d’ouvrages scientifiques avec lesquels nous sommes en relation 

régulière (Droz, Champion, Peters, Brepols, Presses Universitaires de Rennes, Oxford University Press, 

Presses du CNRS…) se situe entre 3000 et 4000 €, davantage lorsque l’ouvrage comprend des images. 

Le complément financier sera demandé aux équipes, aux universités de rattachement, et au Centre 

national du livre. 

Auteur, 

directeur de la 

publication 

Action Titre de l’ouvrage ou nom 

l’action 

F. Lavocat A1 Allégorie et fiction (XVI- 

XVIIes) 

Editeur 

pressenti ou 

envisagé 

Budget 

total 

Aide 

demandée 

Droz 4000€ 2000€ 

HERMES 

38

F. Aït Touati A3 Interpréter les phénomènes Presses 

universitaires 

d’Oxford 

(publication 

bilingue) 

A. Carlino A4 Sémiologie médicale, 2 

volumes 

S. Rabau B2 Lire contre l’auteur pour 

une lecture contre 

auctoriale 

J. Nacache B5 Against interpretation 

Cinéma la pensée critique 

contre l’interprétation 

O. Pfersmann B8 Théories objectivistes de 

l’interprétation entre droit 

M. Vernet 

F. Casetti 

J. Aumont 

R. Salado, J-P. 

Courtois 

C. Noille 

Clauzade 

C. Thouret, Lise 

Wajeman 

F. Lecercle 

A. Duprat 

B11 

C4 

C5 

et littérature 

Quels requis théoriques 

pour l’interprétation de 

l’image 

Enjeux interprétation de la 

traduction 

Les commentaires 

classiques de l’Enéide : 

entre rhétorique et 

interprétation 


4000€ 2000€ 

Droz 8000€ 3000€ 

Peters ou 

Presses 


de Rennes 

(P.U.R) 

4000€ 2000€ 

L’Atelier 4000€ 3000€ 

PUF 4000€ 2000 € 

Presses 


de Grenoble 

6000€ 3000€ 

4000€ 2000€ 

4000€ 2000€ 

D6 Erotiques de la réception Droz 4000€ 2000€ 

D7 

Violences de 


Presses un. 

de la 

Sorbonne 

Presses du 

CNRS 

3000 1000€ 

S. Patron E1 Théorie, analyse, 

interprétation des récits 

2000€ 1000€ 

G. Hautcoeur E3 Le secret 3000 1500€ 

C. Baron E5 Droit et littérature : récit et 

3000 1500€ 

fiction 

28 000 € 

Numéros de revue papier ou en ligne (Littératures, Poétiques, Textuel, Fabula, @nalyses ou autres) 

C. Liaroutzos A6 

Oublier Bakhtine 1000 € 500 € 

M. Rueff B1 Le degré zero de 


R. Weisberg B3 L’auteur origine de 


L. Lavocat- L. B6 Sciences cognitives et 

Naccache 

interprétation des textes 

littéraires 

1000 € 500€ 

1000€ 500€ 

2000€ 500€ 

HERMES 

39


M. Rueff C2 La philologie en question 1000€ 500€ 

S. Rabau C3 Poétiques de la philologie 1000€ 500€ 

M. Macé D2 L’écrivain préféré 1000€ 500€ 

S. Stone, M. D5 Politiques de 

1500€ 500€ 

Rosenfeld 

l’interprétation religieuse 

4000€ 

Total prestation de service : 34 000 

2.1.5 Missions/Travels 

Si le montant excède 5% de l’aide demandée, préciser : 

- les missions liées aux travaux d’acquisition sur le terrain (campagnes de mesures…) 

- les missions relevant de colloques, congrès, réunions entre partenaires… 

I Missions liées au fonctionnement du projet 

I) Les réunions biannuelles de bilan et de programmation, réunissant les responsables de pôles : 

voyages de M. Rosenfeld des Etats-Unis (750 x 6 et d’A. Carlino de Genève : 6x 150) 

Total : 5400 € 

2) les journées de synthèse annuelles : 

Les partenaires s’engagent à prendre en charge une partie des frais engagés par ces manifestations 

(chaque partenaire héberge une de ces réunions). 

Axe A1- 

F. Lavocat 

et A. 

Carlino 

Axe 2 : M. 

Rueff et 

O. 

Pfersmann 

Axe 3 : S. 

Rabau, L. 

Norman 

Axe 4 

M. Macé 

Axe 5 S. 

Patron 

Mars 

2012 

Juin 

2012 

Mai 

2011 

Dec 

2011 

Sept 

2011 

Université 

de 

Genève 

Cardozo 

school of 

law 

Université 

de 

Chicago 

Université 

Paris 7 

Université 

Paris 7 

Voyages (5x 120 de France, 1x1000 des Etats- 

Unis, 1x200 d’Angleterre), repas, hébergement 

(1 nuit) une vingtaine de participants (20x 25). 

Coût : 5600 

Voyages (10 X 500), repas, une vingtaine de de 

participants (20X 25) ; hébergement (10 X 80)= 

8800€ 

Nombre total de participants français : 12 x 

1000 € (voyages) + hébergement 12x 180 + 2 

repas : 800€ = 14950€ 

15 participants, 2 voyages des états unis 

(750x2 ; 1 repas, 15x20, deux hébergements 

(80x2)= 1960 € 

15 participants, 2 voyages des états unis 

(750x2 ; 1 repas, 15x20, deux hébergements 

(80x2)= 1960 € 

3300€ 

6000€ 

7000€ 

1960€ 

1960€ 

Total 20220 € 

3) Colloque final : 

Université Diderot-Paris 7 

Réunissant tous les membres de l’équipe, 40 à 60 personnes 

HERMES 

40

6 voyages des Etats-Unis, 1 d’Angleterre, 12 de Suisse. 


Aide demandée à l’ANR : 10 000 € 

II Les actions 

1) Les colloques 

Total Missions liées au fonctionnement du projet : 35 620 

Interpréter les phénomènes (2009) 

Frédérique Aït Touati 

Oxford. 

2 voyages des Etats-Unis, 10 de France. 

Autres financements : New College. 

Action A 3 


Action A7 

Les nouvelles armes exégétiques : dispositifs typographiques et iconographiques (XVIe-XVIIIe s.) » 

F. Lecercle 

2 jours (automne 2011) 

16 interventions, 25 participants actifs 

I- Frais de voyage 

(uniquement pour le participant qui ne peut se faire rembourser son voyage par une équipe de recherche ou une université) 

Trajet 

(aller-retour) 

Prix unitaire Nombre de trajets Prix total 

Montpellier-Paris 150 1 150 

Total 150 

II – Frais d’hébergement 

Studios de la Sorbonne, rue des Carmes 

Prix de la nuitée 

(+ petit déjeuner) 

Nombre de nuits Total par personne Nombre de personnes 

40€ 3 120 8 

Total 960 

III- Frais de restauration 

Déjeuner 1 : Restaurant Le Mabillon, 01 43 25 66 23, contact : M. Monchicourt (gerard.monchicourt@crous-paris.fr). 

Prix Nombre Total 

Menu à 16,5 € 

25 493,35 

(café inclus) 

+ TVA : 19, 6 % 

Vin : 14,5 € 

+ TVA 5, 5 % 

5 72,5 

HERMES 

41

Total 565,85 


Déjeuner 2 : Restaurant Le Pré Verre 


Menu à 19 € 25 475 

Total 475 

Dîner : Restaurant Chez Maître Paul, 12 rue Monsieur le Prince, 75006 Paris, 0143547459. 


Menu à 35 € 20 700 

Total 700 

Pot de clôture : 

Pour 30 personnes : 300 € 

Collations 


20 4 80 

IV – Frais de correspondance et de reprographie 

Assumés par le GRAL (CRLC) 

TOTAL DÉPENSES COLLOQUE ……………………………………………3230 € 


Les commentaires de Racine à l’Odyssée 

G. Most, L. Norman, S. Rabau 

Université de Chicago à Paris et Université Paris 7 

Printemps 2009 

Financé en grande partie par l’université de Chicago 

Aide demandé à l’ANR : 1500€ 

Action C1 

Action D4 

Lire pour écrire 

Marc Escola 

Automne 2009 

Université Paris 8, Université Paris 7, Ecole Normale Supérieure de la rue d’ULM, Université Saint 

Joseph de Beyrouth 

Septembre 2009 

25 participants (8 voyages du Liban, 8x1100€ : 8800€, hébergements : 80x8x3= 1920 ; repas 25x25x3= 

1875 ; + un cocktail 600€ : 

Coût total estimé : 13195 € 

Financements complémentaires : Paris 8, ENS. Saint Jospeh. 


HERMES 

42


Action D7 

Les violences de l’interprétation : récits sous contrainte, défenses, polémiques (automne 2010) 

François Lecercle, Anne Duprat 

14 interventions 

Autres financement : Université Paris IV 

Intervenants, voyages d’Espagne et d’Italie (5 x 150= 750 + 14x 20 x 4= 1120, Hébergement : 4x80x3= 

1200= 3070) 


Action E1 

Théorie, analyse, interprétation des récits / Theory, analysis, interpretation of narratives 

15-16 janvier 2009 

l’Université Paris Diderot-Paris 7 

Nombre de participants : 15 

1. Voyages : 

France : 100 € x 2 pers. 

Suisse (Lausanne) : 120 € x 2 = 240 € 

Europe : 400 € x 3 pers. = 1200 € 

États-Unis (1 pers.) : 500 € 

Japon (1 pers., sous réserve) : 500 € 

Budget voyages : 2640 € 

2. Repas (restaurant CROUS, Bâtiment Buffon) : 

11,40 € x 15 pers. x 2 repas = 342 € 

+ boissons = 390 € 

3. Nuitées : 80 € x 8 pers x 2 nuits = 1280 € 

Aide demandée à l’ANR : 7850 € 

Action E5 


Université Paris 7 Denis Diderot/ Cardozo Scool of law 

Christine Baron Richard Weisberg 

Droit et littérature ; récit, interprétation, fiction, 

trois voyages des Etats-Unis, 15 participants 


Total colloques : 31 530 

2) Les journées d’études 

Action A4 

Andrea Carlino 

Interpréter les signes, interpréter les faits : herméneutique et discours médical (XVI-XVII) 

Trois journées d’études, entre 2009 et 2011, à Genève et Paris 7. 

Voyages de l’Italie (Chiara Crisciani) d’Angleterre (Ian Mac lean) de France (Ariane Bayle, Marilyn 

Nicoud, Jacqueline Vons, Laurence Moulinier) : 

2000 x3 : 

HERMES 

43



Chantal Liaroutzos et Marc Hersent 

Université Paris 7 

Oublier Bakhtine Printemps 2010 

Un A-R Bordeaux-Paris (160€), déjeuner 25 €x 10 


Action A6 

Action B1 

Martin Rueff 


Le degré zéro de l’interprétation entre tradition herméneutique et tradition wittgensteinienne. 


7 participants, 1 déjeuner , 25 x 10, 1 café-buffet 150€ 


Action B3 

Richard Weisberg 


L’auteur, origine de l’interprétation 


Journée, 6 participants, dont trois des USA (voyages, hébergements) 


Action B9 

F. Lavocat 


Automne 2011 

L’interprétation psychanalytique est-elle encore un paradigme pour les études littéraires 

Journée : 5 intervenants, 2 voyages, 5 déjeuners, 1 café-buffet 


Université Paris I et 7aris 7 

M. Rosenfeld 

Pluralisme en droit et pluralité des interprétations 

Action B10 

Automne 2011 

12 intervenants, 1 journée, 8 voyages des Etats-Unis (8x 750 : 6000), 2 nuits hébergements (8x80 ; 640 ; 

2 repas, 24x25 : 600) 



Martin Rueff 

La philologie en question 

Action C1 

HERMES 

44

4 voyages de l’Italie (120 x 4) Hébergement, 60 x4, repas 25x6= 720€ 



Action D5 


Susan Stone et Michel Rosenfeld 

Politique de l’interprétation religieuse 

14 participants dont 12 des Etats Unis, d’Israël et du Liban 


Action E2 

Université du Maine 

Patricia Eichel Lojkine 

Théorie, analyse interprétation des récits pour la jeunesse 

Une journée d’études annuelle 

I. DEPENSES 

Liste des Participants : 2009 : 

A) 5 chercheurs encadrants (3 France, 1 Europe, 1 Canada/USA/Russie) : 

- France : Anne Besson, MCF Université d’Artois (Arras), spécialiste de la fantasy ; Mathieu Letourneux, 

MCF Université Paris-X, spécialiste de la poly-exploitation des produits culturels à destination de la 

jeunesse ; Annick Lorant-Jolly, du Centre national du livre pour enfants « La Joie par les livres » (Paris), 

rédactrice en chef de la Revue des livres pour enfants ; 

- Europe (Belgique) : Daniel Delbrassine, enseignant en lycée technique et auteur d’une thèse de doctorat 

consacrée au « roman contemporain adressé aux adolescents » (Université de Liège, 2005), chargé de la 

formation des bibliothécaires belges sur le roman pour la jeunesse, collaborateur à la revue Lectures du 

Centre de lecture publique (Ministère de la Culture) ; 

- Canada : Alain Beaulieu, auteur de cinq romans pour adolescents aux éditions Québec Amérique et 

professeur au département des littératures à l’université Laval, Québec. 

B) 8 doctorants ou postdoctorants France Métropolitaine – 2009 : Anne-Claire Duchaussoy ; Aude Lemoine- 

Demal ; Alice Reibel ; Hélène Grimard, doctorantes de l’université du Maine (formations LIJE à distance). 

C) 1 doctorant ou postdoctorant DOM-TOM – 2009 : Anne Prince-Christaens (Cayenne, Guyane), doctorante 

de l’université du Maine (LIJE). 

D) 2 doctorants ou postdoctorants à l’étranger (Europe, Canada ou USA, Russie ou Asie, Moyen Orient ou 

Afrique du nord) – 2009 : Behareh Behdad (Téhéran, Iran) et Isabelle Bégué-Coste (Le Caire, Égypte), 

doctorantes de l’université du Maine (LIJE). 

- 1/ Déplacements : 

A) 180 € (2 Paris-Le Mans, SNCF) + 300 € (1 Arras-Le Mans, SCNF ; 1 Liège-Le Mans, SNCF) + 1200 € (1 

Québec-Paris, avion + Paris-Le Mans, SNCF) = 1680 € 

B) 820 € (SNCF) 

C) 1500 € (Cayenne-Paris, avion + Paris-Le Mans, SNCF) 

D) 900 € (Téhéran-Paris, avion + Paris-Le Mans, SNCF) + 700 € (Le Caire-Paris, avion + Paris-Le Mans, 

SNCF) = 1600 € 

Total Déplacements : 5600 € 

- 2/ Restauration : 

16 repas midi Restaurant Universitaire ou Brasserie L’Assiette, Le Mans (15 €) : 240 € 

II. RECETTES 

HERMES 

45


- 1/ Droits d’inscription : 

Public attendu : 100 personnes (80 étudiants, 20 chercheurs) par an ; droits : 15 € étudiants ; 25 € chercheurs. 

Total : 1200 + 500 = 1700 € par an ; 6800 € pour 4 ans. 

- 2/ Subventions : 

Université du Maine (CS) : 1000 € 

Équipe de recherche Labo 3LM (Lettres, langues, linguistique, Le Mans-Angers) : 500 € ; Région Pays de Loire : 

500 € ; École Doctorale Lettres-Langues (Le Mans-Angers-Nantes) : 500 € 

Total subventions : 2500 € par an ; 10000 € pour 4 ans. 

Total Recettes par an : 4200 € 

Total Recettes sur 4 ans : 16800 € 

Dépenses (33587 €) – Recettes (16800 €) = 16787 € sur 4 ans. 

Demande d’aide ANR : 4260 par an sur trois ans : 9780 € 

3) Les séminaires et les conférences 

Total journées d’étude : 37 090€ 

François Lecercle : 

Séminaire : printemps 2011 

2 réunions : fin mars et début juin 

Action A7 


Action A9 

Suzanne Stone : Histoire de l’évolution de l’interprétation des textes religieux 

3 conférences 

Trois voyages des Etats-Unis. Hébergement, repas. 


Actions A2, B7, C6 

6 conférences de Vincent Nyckees, réparties sur 3 ans. 

6 déjeuners, ou buffets 


Action B1 

Séminaire de Marc Vernet, Franco Casetti, Jacques Aumont 

Quel requis pour l’interprétation théorique de l’image 

2011-2012 



Action B2 

Sophie Rabau 

HERMES 

46


Lire contre l’auteur. Pour ou contre une lecture contre-auctoriale 


Réunions en 2009-2019 

2010 ; semaine en résidence de chercheurs à La Baume Aix-en-Provence 

coût total : 13 000€ 


Action B6 

F. Lavocat-L. Naccache 2010-2011 (deux semestres) 


Sciences cognitives et interprétation des textes littéraires 

Invitations de spécialistes étrangers (Liza Sunshine, David Herman, Ellen Spolski…). Voyages, 

hébergements, repas 


Action B8 

Otto Pfersmann 

Université Paris 7-Paris 7 

Théories objectivistes de l’interprétation entre droit et littérature 

Automne 2010-printemps 2011 

Hébergements de conférenciers, repas 


Action C4 

Régis Salado et Jean-Patrice Courtois 

Enjeux interprétatifs de la traduction 


2009-2010 

Séminaire de 15-20 personnes, invitations d’intervenants étrangers, de traducteurs. 


Actions D1 et D2 

Séminaires en alternance de Françoise Lavocat et de Marielle Macé 

Lecture et interprétation, cartographie et réévaluation des pensées de la réception 

Et 

Façons de lire, manières de faire 

Séminaire en partenariat avec le CRAL-EHESS. 6 séances annuelles, 2 intervenants par séance. Frais d 

fonctionnement annuels : 200 €/ invitation et hébergement des intervenants : 2200 € /an= 4800 € 

Aide demandée à l’ANR, 3500€ par séminaire, soit 7000€ 

Clotilde Thouret et Lise Wajeman 

Automne 2011 

Séminaire préparatoire au colloque 


Action D6 

HERMES 

47

Erotique de la réception : corps et interprétation 



Actions E3 

Séminaire de G. Hautcoeur, C. Pinçonnat et Vérane Partensky 


Herméneutique du secret 


Invitation d’intervenants étrangers 


Séminaire d’Anne Teulade 

Automne 2010 

Quand l’interprétation s’invite dans la fiction 


4) Université d’Eté 

Action E4 

Total séminaires et conférences : 40980 € 

Université d’été « Modalités d’interprétation de l’image : de la sculpture au numérique, de la 

description à l’interprétation » 

29 juin - 3 juillet 2009 

Université Paris Diderot, Institut national de l’audiovisuel, Institut national du patrimoine 

Responsable scientifique : Marc Vernet 

Prise en charge des voyages des intervenants (Italie, Grèce, Etats-Unis). 


5) Mission aux Etats-Unis de Jacqueline Nacache pour étude (pour la réalisation de la recherche : 

Contre l’interprétation dans les études cinématographiques.). 

Courant 2009 : 1000€ 

TOTAL MISSIONS : 147 963 

2.1.6 Dépenses justifiées sur une procédure de facturation interne/Expenses for inward billing 

Préciser la nature des prestations (ex : accès à des plates-formes technologiques, moyens de calcul, 

bases documentaires,…) 

2.1. 7 Autres dépenses de fonctionnement/Other expenses 

Toute dépense significative relevant de ce poste devra être justifiée. 

Pour la gestion du projet, achat d’un ordinateur, d’un ordinateur portable et d’une imprimante : 3000€ 

HERMES 

48


Pour le projet E2 

Théorie, analyse, interprétation des récits pour la jeunesse : 

- Achat de matériel informatique pour traiter les textes et les images : 

1 unité centrale Mac ; 1 imprimante Laser ; logiciels de traitement de textes, de PAO et de traitement 

d’images : voir tableau joint. 

Total = 3987,41 € TTC 

Désignation Prix HT Prix TTC 

Mac Pro Dual 2,8 GHz Mac Pro One 2.8GHz Quad-Core Intel 1 755,02 € 2 099,00 € 

Xeon + AirPort Extreme Card (Wi-Fi) 

Imprimante Laser monochrome ethernet recto verso HP 1 199,01 € 1 491,31 € 

4250 dtn 

Word 2008 pour macintosh (prix éducation) 64,32 € 80,00 € 

Adobe Photoshop CS3 + DVD d'installation (prix éducation) 139,49 € 173,5 

Adobe InDesign CS3 + DVD d'installation (prix éducation) 115,45 € 143,6 

Total 3 273,30 € 3 987,41 € 

Achats de livres : nécessité de se procurer, dans les domaines de pointes de la théorie littéraire, de la 

narratologie, des sciences cognitives, etc, des ouvrages les plus récents dans ce domaine. Acquisitions 

indispensables pour assurer la qualité des séminaires : 4000€ 

Total autres prestations : 10 987 

HERMES 

49


Annexes 

Description des partenaires/Partners informations (cf. § 1.7.1) (1 page maximum par partenaire) 

Biographies/Résumés and CV (cf. § 1.7.3) (1 page maximum par personne) 

I Le porteur de projet 

Françoise LAVOCAT 

Née le 14/10/61 

31 rue Poussin 75016 Paris 

situation de famille ; mariée 

01 54 84 19 85 

06 82 20 06 01 

fancoise.lavocat@wanadoo.fr 

Professeur de littérature comparée à l’Université Paris 7 Denis Diderot 

Ancienne élève de l’Ecole Normale supérieure (Ulm-Sèvres, 1980), agrégée de lettres modernes 

(1985), elle a soutenu en 1993 un doctorat nouveau régime sur le roman pastoral en Italie, en Espagne et 

en France, de la fin de la Renaissance aux Lumières (à l’Université Paris 7-Denis Diderot, sous la 

direction de M. G. Benrékassa). Cette étude, sous le titre Arcadies malheureuses, aux origines du roman 

moderne, a été publiée aux éditions Champion en 1998 et reçu le prix Adrien Duvant de l’Institut des 

sciences morales et politiques. 

Maître de conférences à l’Université Lumière-Lyon II, en 1994, puis à l’Université Paris 7-Denis 

Diderot (en 1999), elle a soutenu en 2000 une habilitation à diriger des recherches sous le titre « Mythes, 

fictions, représentations. Travail du fabuleux et formation des genres ». 

Elle été nommée professeur en 2001 à l’Université Paris 7-Denis Diderot. La même année, elle est 

devenue membre de l’Institut Universitaire de France (promotion junior 2001). Elle a pris la direction du 

centre de recherches comparatistes sur les périodes anciennes et modernes (C.L.A.M ; EA 3507), fondé 

par F. Lecercle en 1996. Depuis 2006, le C.L.A.M fait partie du G.D.R « La fiction : approches 

philosophiques, anthropologiques, esthétiques et littéraires », dirigé par Jean-Marie Schaeffer.Elle a été 

co-responsable (avec M. Jeanneret) de l’ACI « Styles et partages des savoirs, 1550-1770 », 2001-2005. 

Elle a été vice-présidente de la Société française de littérature générale et comparée entre 2001 et 

2006, exercé de nombreuses charges administratives (présidente de la commission des spécialistes de la 

10 e section de Paris 7, 2001-2007 ; membre élu du conseil scientifique et présidente de la commission 

d’évaluation de l’université Paris 7 (2001-2006). Elle a été membre du jury de l’Agrégation (1998-2002 ; 

2005-2007) et du concours d’entrée à l’Ecole normale supérieure de la rue d’ULM (2004-2007). 

Elle a dirigé deux collections (Atlande ,diffusion Belin, 2000-2003 ; le Bulletin de la Société de 

Littérature générale et comparée, 2003-2005). Elle participe actuellement au comité éditorial de deux 

revues : @nalyses, Revue de critique et de théorie littéraire de l’Université d’Ottawa (depuis 2005) ; 

Poétiques comparatistes (depuis 2006). 

Ses recherches portent sur la fiction et l’allégorie, dans une perspective théorique plus 

particulièrement articulée à des corpus des seizième et dix-septième siècles (roman, théâtre, danse, 

traités scientifiques, en particulier démonologiques, récits et témoignages de catastrophes). 

Rayonnement international : 

HERMES 

50


Colloques internationaux : 12 entre 1994 et 2000 ; 31 entre 2001 et 2008, dont : Oxford (2003), 

Oslo (2003), Calgary (2004), Montréal (2006), Rome (2006), Vienne (2007), Québec (2007), Yale 

(2007) ; en 2008, Tartu, Madrid et Vérone. 

Invitations ponctuelles : Suisse (Neuchâtel en 2003, Zurich et Fribourg en 2005, Genève en 2006); 

Italie (Turin en 2004, Naples et Pavie en 2008); en Angleterre (Oxford, Saint John’s College, en 

2005); Etats-Unis (NYU en 2003, 2004, 2007, Maison française de New York en 2005; Upenn en 

2004, Chicago, Columbia et Rutgers en 2007); Israël (Jérusalem, 2004); Canada (Université Laval au 

Québec en 2004), Estonie (Tartu, 2007). 

Professeur invitée : Johns Hopkins (12 Octobre-2 novembre 2007). Tel Aviv (1 Octobre-12 

décembre 2008); Pavie (15 octobre-15 décembre 2009). 

Publications 

Livres : 8 dont :une édition critique et cinq ouvrages collectifs. 

Articles publiés : 45 ; 

Articles à paraître courant 2008-2009 : 19 

dont articles dans des revues internationales à comité de lecture : 35 

En préparation : 5 ouvrages dont 3 collectifs, et un en collaboration avec Marielle Macé (La Fiction, 

Que sais-je). 

Liste des publications sur les sites du Clam (voir supra) et de Vox poetica : 

Les cinq publications les plus significatives depuis 2004 

1-La Syrinx au bûcher. Pan et les satyres à la Renaissance et à l’âge baroque.Genève, Droz, 2005, 

476 pages. 

2-« Paradoxes et fictions. Les nouveaux mondes possibles à la Renaissance », in Usages et théories de 

la fiction. Les théories contemporaines à l’épreuve des textes anciens, ouvrage collectif du 

C.L.A.M. textes réunis par F. Lavocat, Presses Universitaires de Rennes, 2004. Avant-propos pp. 

9-14 ; article pp. 87-111. 

3-« Lectures à clefs de l’Arcadia de Sannazar et de l’Astrée d’Honoré d’Urfé. Allégorie et fiction dans 

le roman pastoral », Lectures à clefs, dir. Mathilde Bombart et Marc Escola, Littératures 

classiques, n°54, printemps 2005, pp. 29-44. 

4-« Playing Shepherd: Allegories and Realities of Pastoral Games », Uses and Abuses of Pastoral: 

Arcadia Re-Visited (Actes du colloque d’Oslo, Avril 2003), textes réunis par M. Skoie et S. 

Velasquez, Rodopi 2006. 

5-« Transfictionnalité, métafiction et métalepse aux seizième et au dix-septième siècles », in La 

Fiction, suites et variations, sous la direction de Richard Saint-Gelais et René Audet, Nota bene, 

Québec, 2007. . 

Expérience antérieure de coordination de projets : 

Dans le cadre de la direction d’une équipe, Françoise Lavocat a dirigé de nombreux séminaires, 

donnant lui à des publications collectives (en particulier Usages et théories de la fiction, 2004 ; sous 

presse : L’analyse littéraire et la théorie des mondes possibles). Elle a organisé ou co-organisé six 

colloques internationaux et de nombreuses journées d’études (voir le détail sur le site 

www.diderotp7.jussieu.fr/clam), qui ont tous donné lieu à des publications (en 2007, La Fabrique du 

personnage, Champion, et Fictions du diable, démonologie et littérature, Droz). 

HERMES 

51


F. Lavocat a en outre été la responsable principale, avec Michel Jeanneret, d’une Action 

concertée incitative , intitulée : « Styles et partages des savoirs, 1550-1700 ». Ce projet, qui s’est déroulé 

entre 2002 et 2005 reposait sur un réseau de groupes de recherches, localisés à Oxford (direction Terence 

Cave), Genève (dir. Michel Jeanneret), ENS Lyon (dir. Michel Jourde), Paris IV (dir. François Lecercle) 

et Paris 7 (dir. F. Lavocat) Il s’agissait d’étudier comment les frontières disciplinaires s’affirment ou se 

déplacent, en étudiant le style des traités médicaux (Genève), historiographiques (Paris 7), 

démonologiques (Paris IV), poétiques (ENS Lyon), philosophiques (Oxford). Outre quatre journées 

intermédiaires, réunissant une quarantaine de participants, un colloque final (à l’ENS Lyon, les 26 et 27 

novembre 2005) . Trois volumes ont été publiés ou sont sous presses. 

Partenaire 1 : Université Paris 7 Denis Diderot. CLAM et membres associés 

Coordinateurs : F. Lavocat, Sylvie Patron, Martin Rueff 

Christine BARON , 

Née le 28 avril 1960 à Paris, mariée. 

« Les Peupliers » 

36 rue de Picpus 

75 012 PARIS 

tél : 01 43 46 91 02 

mail : gcf.baron@noos.fr 

Agrégée de lettres modernes, a soutenu en 1996 une thèse de Littérature générale et comparée à 

l’université de la Sorbonne nouvelle Paris 3 intitulée « Utopie littéraire et ironie dans l’œuvre de Borges, 

Calvino et quelques textes de Queneau », sous la dir. de M Jean Bessière. Mention très honorable avec les 

félicitations du jury. 

Habilitation à diriger des recherches à l’Université de Paris VII Diderot sous la dir. De Mme Françoise 

Lavocat (décembre 2007). Thèmes de recherche : philosophie, épistémologie, littératures, domaine 

franco-italien (XIXe et XXe siècle). Théorie littéraire. 

Fonctions et partenariats en France 

Maître de conférences à l’Université de Paris III, Sorbonne nouvelle (1998-2008), directrice adjointe de 

l’UFR de littérature générale et comparée 

Membre du projet « Jeune équipe » (JE 2316) dir. le Pr. Mariella Colin qui associe les centres italianiste 

et comparatiste de l’Université de Caen (1998-2008). 

Membre du CRLV (Université de Paris IV). Participation ponctuelle à ses activités. 

Membre du CLAM (EA Lettres et Arts, Université de Paris VII, dir. Pr. Françoise Lavocat, (2008- 2011) 

et responsable d’un axe de recherche pluridisciplinaire sur droit et littérature. 

Membre de la société Kierkegaard 

Participations ponctuelles au site de théorie littéraire « fabula » pour la revue LHT et les ateliers de 

recherche 

Activités internationales 

Participation au projet européen COTEPRA (Université de Bologne / Paris III) et co-direction du sousprojet 

2 : « La littérature comparée dans les cursus pré-universitaires en Europe » (1999-2001) 

Séjour et conférence à l’université de Skopje (Macédoine) dans le cadre de la préparation des réformes 

universitaires européennes (LMD), février 2003. 

Membre de l’AILC (Association internationale de littérature comparée) : 

-Co-organisatrice au congrès de Hong Kong d’un atelier de recherche théorique portant sur « Réalisme, 

antiréalisme, néoréalisme », avec le Pr. Manfred Engel (Université de Sarrebrück, août 2004). 

-Organisatrice du colloque « Paradigmes et littérature » à l’occasion de la tenue à Paris d’une réunion du 

bureau de l’AILC, (Paris III Sorbonne nouvelle, 2004). 

HERMES 

52


-Co-coordinatrice du congrès du cinquantenaire de l’AILC, et membre du comité « ad hoc » de l’AILC 

(Venise, sept. 2005). 

-Participation ponctuelle au projet ACUME (Université de Bologne/Paris III), septembre 2005. 

-Participation aux travaux du Centre d’Etudes hongroises de l’Université de Paris III en collaboration 

avec l’ELTE de Budapest (2004-2007). 

Publications 

Un ouvrage : La Pensée du dehors, littérature, philosophie, épistémologie, éd de l’Harmattan, Paris, 2007, 

+ 43 articles dont 30 dans des revues à comité de lecture 

Articles en relation avec la notion de partage interdisciplinaire : 

-« Espace, philosophie, littérature – Perspectives contemporaines », dir. Jean Bessière, Literature and the 

social sciences, Presses de la Sorbonne nouvelle, Paris, 2002. 

-« Science et littérature chez Calvino et Queneau : de la Petite Cosmologie portative aux Cosmicomics », 

dir. de Monika Schmitz-Emans et Manfred Schmeling, Literature and Sciences, Würtzburg, 

Königshausen, E. Neumann, 2006. 

-« Paradigmes épistémologiques/paradigmes esthétiques : la notion d’infini en littérature », RLCC (Revue 

de littérature comparée canadienne, dir. C Baron, septembre 2007). 

-« Ovide, Calvino ; la métamorphose, le vivant et la littérature », dir. Manfred Schmeling, Lectures 

d’Ovide (Atelier de l’AILC, Congrès de Rio, août 2007, à paraître chez Neumann, Würzburg, 2008 ). 

-Pour une histoire hétérodoxe : temps et histoire chez Fuentes, Queneau, Calvino », dir. Daniel Couégnas 

et Dominique Peyrache-Leborgne, Histoire, coll « Pleins feux », Presses universitaires de Rennes, 2008 

(en cours). 

Jean-Patrice COURTOIS 

Jean-Patrice Courtois , ancien élève de l’Ecole Normale Supérieure de Saint-Cloud (1974), agrégé de 

Lettres Modernes (1977), titulaire d’une thèse nouveau régime intitulée Poétique de la rationalité dans 

l’Esprit des lois (1994) sous la direction de Georges Benrekassa (Paris 7) et publiée sous le titre Inflexions 

de la rationalité dans l’Esprit des lois, PUF, 1999 est actuellement Maître de conférences à l’Université 

de Paris 7 depuis 1999, après avoir enseigné à l’Université de Reims (1996-1999) et en classes 

préparatoires au Lycée de la Légion d’Honneur (1994-1996). 

Il est membre de la Société Montesquieu depuis sa fondation (1989), en a été Secrétaire généraladjoint 

(1998-99) puis Secrétaire général (1999-2003), Secrétaire de rédaction de la Revue Montesquieu 

de 1997 à 2003, membre fondateur de la revue, membre du Conseil d’Administration de la Société 

Montesquieu depuis 1995, membre du Conseil Scientifique de l’édition des œuvres complètes et relecteur 

scientifique pour certains textes de ladite édition en cours à la Voltaire Foudation. 

Il a co-dirigé deux ouvrages collectifs, Littérature et philosophie, Europe, N°849-850, janv-fév 

2000 et Diagonales sur Roger Caillois, L’Improviste, 2002. Et a dirigé un Colloque international en 

2005, en hommage à Georges Benrekassa, intitulé « Anthropologie de Montesquieu » à l’Université de 

Paris 7, à paraître. 

Il est l’auteur de 80 articles divisés en 7 chapitres correspondant à ses centres d‘intérêt et de 

travail. Spécialiste de la philosophie des Lumières et de la littérature du XVIIIè siècle, il travaille 

également sur la poésie moderne et contemporaine, sur la poétique et la stylistique, sur les arts (danse, 

théâtre, peinture), sur les littératures étrangères, pratique la traduction de poésie. Ses travaux sont au 

carrefour de la philosophie, de l’esthétique et de la poétique, des Lumières jusqu’au XXè siècle et en 

traversant les genres. 

Bibliographie restreinte sur l’interprétation 

Articles 

1. « Le régime autobiographique a t-il un sens en poésie », “L’irressemblance – Poésie et 

HERMES 

53


autobiographie“, Textes réunis et présentés par Michel Braud et Valéry Hugotte, Modernités, Presses 

Universitaires de Bordeaux, 24, 2007, p. 47-64. 

2. « Interpréter son démon - Réflexions sur l'entrelacement poétique entre raconter, écrire et interpréter 

chez Umberto Saba », Le fait de l'analyse, N°4, mars 1998, « Le démon de l’interprétation », Autrement, 

p. 111-146. 

Traductions 

3. Robert Walser : « Onze poèmes » traduits de l’allemand du livre intitulé Gedichte paru en 1909 avec 

des gravures sur bois de Karl Walser chez Bruno Cassirer, poèmes traduits dans L’Animal, Automne 

2004, p. 50-54. 

4. David St John : “Cinq poèmes” traduits de l’anglais en collaboration avec Christine Planté tirés de The 

Face- A novella in verse, HarperCollins Publishers, 2004, Duration Press, réunissant quatre poètes 

français et quatre poètes américains, Chicago, 2005. 

5. David St John, « Cinq poèmes », Po&sie, N°114, 4ème trimestre 2005, pp. 61-65. 

6. Robert Walser, « Cinq poèmes », La Barque, N°4, automne-hiver 2007, p. 49-59. 

Anne DUPRAT 

19.09.1969 

Maître de conférences en littérature comparée (Paris-Sorbonne (Paris-IV) 

Cursus : 

1989-1994 : Ecole Normale Supérieure (Ulm-Sèvres) 

1993 : Agrégation de lettres classiques 

1998 : Doctorat de littérature comparée, sous la direction de G. Forestier et D. Souiller : Ttre de la 

thèse :« Poétique et théorie de la fiction, du Cinquecento à Jean Chapelain, 1500-1650 ») (Paris-IV) 

1998-2003 : 

2003 — : Me de conférences à l’Université de Paris-Sorbonne (Paris-IV) 

Domaine d’études : Littératures européennes de la Renaissance et du XVIIe siècle, théorie de la fiction, 

histoire et circulation des mythes, transferts culturels Islam/Chrétienté à l’époque moderne. 

Publie depuis 1995 essais, traductions, nouvelles et romans. 

Publications récentes (2000—): 

Ouvrages et collectifs : 

La Constitution de la Tragédie de Daniel Heinsius (1611), traduction, introduction et notes, coll. 

« Travaux du grand siècle », 351 p., Droz, 2000. 

Contre la bonne et la mauvaise fortune, Pétrarque (1366), traduction, présentation et notes, Payot- 

Rivages, 267 p., 2001. 

Lettre à Mahomet II, Andrea Piccolomini (pape Pie II) (1461), traduction, présentation et notes, 

Payot-Rivages, 177 p., 2002. 

De la vraisemblance, articles réunis par A. Duprat, in Vraisemblance et représentation au XVIIe 

siècle, ss la direction de M. Baschera, P. Dumont, A. Duprat et D. Souiller, coll. Littérature 

Comparée, éd. C.I.C.E., Dijon, 2004. 

Opuscules théoriques, J. Chapelain (1595-1673), édition, introduction et notes, Genève, Droz, 2007. 

Récits d’Orient en Europe (XVI-XVIIe siècle) , études réunies par A. Duprat et Emilie Picherot, Paris, 

P.U.P.S., 2008. 

HERMES 

54


Vraisemblances. Poétiques et théorie de la fiction du Cinquecento à Jean Chapelain (XVIe—XVIIe 

siècle), sous presse éd. Champion, 2 e sem. 2008. 

Cinq articles : 

• « Venise arsenal de légendes ; image et mythologie de l’adversaire dans les récits de la bataille de 

Lépante (XVIe-XVIIe siècle) », Venice Congress of ICLA « A partir de Venise: héritages, passages, 

horizons », 22-25 sept. 2005, sur CD-Rom. 

• « L'exemplarité du récit de témoin aux XVIe-XVIIe siècles », Construire l’exemplarité. Pratiques 

littéraires et discours historiens., Dijon, E.U.D., 2008. 

• « Grenade-Alger-Versailles », Introduction, en collaboration avec D. Brahimi, Le monde arabe dans 

les littératures d’Europe, de la Renaissance au classicisme, ét. réunies par A. Duprat et E. Picherot, 

pour la collection « Recherches actuelles en littérature comparée », P.U.P.S, 2008. 

• « Fiction et formalisation de l’expérience de captivité. L’exemple des « retours d’Alger, (1575- 

1642) », dans Captifs en Méditerranée (XVIe-XVIIIe siècles) Histoires, récits, légendes, ét. réunies 

par F. Moureau et J-C. Laborie, P.U.P.S. coll. « Imago Mundi », mars 2008. 

• « Muslim Heroes in Early Modern French Literature : Inventing History » dir. G. Haug-Moritz et L. 

Pelizaeus, Zeitschrift für Historische Forschung“, ss-presse, [2008] 

Participations récentes à des A.C.I. ou séminaires internationaux, direction de recherches : 

Direction des travaux du groupe de recherches Orient Occident (C.R.L.C, Paris-IV Sorbonne), depuis 

2005. 

- Organisation du colloque international « Récits d’Orient en Occident. Présence littéraire du monde 

arabe en Europe aux XVI-XVIIe siècle », 16-18 mars 2006, en Sorbonne, en collaboration avec Jean- 

Claude Laborie (Lyon III). 

- Organisation du colloque international « Orient baroque/Orient classique», 2-5 mai 2008, Académie 

des sciences et lettres de Tunis, en collaboration avec Hédia Khadhar (Université de Tunis). 

- Organisation de cycles de conférences : 

2006-2007 : « Circulation des motifs littéraires en Méditerranée XVIe-XVIIe siècles» 

2007-2008 : « Avant les Mille et une Nuits : le conte en Europe aux XVI-XVIIe siècles » 

- Organisation du séminaire « Fiction et narration. le cas des récits de captivité » , en collaboration 

avec B. Vincent et W. Kaiser (EHESS-Colegio de España/Paris-IV), 2007-2008. 

- Coordination du programme A.N.R. « Islam et chrétienté devant la modernité. Images et réalités de 

la guerre de course en Méditerranée », 2006-2009. 

Patricia EICHEL ép. LOJKINE 

Née le 18/07/1965 à Riom (63) 

Adresse : 40 avenue de Chateaubriand 

94230 Cachan 

Tél.: 01 46 63 03 47 

Adresse électronique : patricia.lojkine@free.fr 

Professeur de littérature française à l’Université du Maine (Le Mans). 

Ancienne élève de l’Ecole normale supérieure (Ulm-Sèvres, promotion 1985). Agrégée de lettres 

modernes (1988). Docteur en lettres (1993). Habilitée à diriger des recherches (2000). 

Après avoir soutenu un Doctorat (Université Paris X, dir. D. Ménager) sur La Renaissance de la 

biographie. Les recueils de Vies d’hommes illustres avec portraits du XVI e siècle italien et français : 

Jove, Bèze, Thevet, Vasari en 1993 (thèse remaniée et publiée ultérieurement chez Peeters sous le titre Le 

HERMES 

55


Siècle des Grands Hommes), P. Eichel-Lojkine a été nommée Maître de conférences en littérature 

française du XVI e siècle à l’université de Poitiers la même année. Après une mutation à l’Université de 

Montpellier III en 1995, elle a mené un travail sur les Humanistes excentriques et la stylisation parodique 

qui a donné lieu à une Habilitation (soutenue en 2000 à l’Université Paris X, dir. D. Ménager) et à un 

livre paru chez Droz en 2002 (Excentricité et Humanisme). Elle a été recrutée comme Professeur à 

l’université du Maine en 2004. 

Élue au Conseil d’Administration de la Société Française d’Étude du Seizième Siècle (SFDES) en 

2003, elle est également membre du comité de lecture de la revue Seizième siècle éditée par la SFDES, 

(diffusion Droz). Elle est rattachée depuis 2006 à l’équipe d’accueil 35 07 CLAM de l’université Paris 

VII-Denis Diderot (dir. Françoise Lavocat), dans le cadre du GDR « La fiction » dirigé par Jean-Marie 

Schaeffer. 

Elle dirige depuis 2007 les masters à distance Littérature pour la jeunesse (LIJE, M1 et M2 

Professionnel) à l’Université du Maine (120 étudiants par an). Cinq thèses (sur la littérature 

classique, le conte ou la littérature pour la jeunesse) sont en cours sous sa direction. 

Domaines de spécialité : 1. La Renaissance : prosateurs et poètes français du XVI e siècle ; humanismes 

(France, Italie, Europe du Nord) ; écritures comiques et parodiques ; relations littérature-histoire-droit et 

littérature-arts. 2. Histoire et poétique du conte : le conte littéraire de Giambattista Basile à Charles 

Perrault. 

1/ Ouvrages : 

— Le Siècle des grands hommes. Les recueils de Vies d’hommes illustres avec portraits du XVI e siècle, 

préface D. Ménager, Louvain, Peeters, coll. La République des Lettres, 5, 448 p., 2001. 

— Excentricité et Humanisme. Parodie, dérision et détournement des codes à la Renaissance, Genève, 

Droz, coll. Les Seuils de la modernité, 6, 348 p., 2002. 

2/ Directions d’ouvrages : 

— Revue Seizième Siècle, N°5, 2009, partie thématique sur La Trahison. Mythe et réalité (à par. 2009). 

— De bonne vie s’ensuit bonne mort. Récits de mort, récits de vie en Europe (XV e au XVII e siècle), Paris, 

Champion, 2006 (320 p.). 

— L’allégorie de l’Antiquité à la Renaissance (en collaboration vec Brigitte Pérez), Paris, Champion, 

2004 (684 p.). 

3/ Édition critique : 

Claude de Seyssel, Les Louenges de Louis XII e de ce nom, Genève, Droz, 2008 (en collaboration avec 

Laurent Vissière ; à par.). 

4/ Traductions : trad. de l’anglais de deux ouvrages critiques sur la Renaissance (D. Frame, Champion, 

1994 et A. Moss, Droz, 2002). 

5/ 30 articles publiés dans des revues à comité de lecture ou dans des Actes de colloque. 

6/ 1 ouvrage pédagogique (Belin, 1996). 

Marc ESCOLA 

Professeur à l’Université Paris 8 (Vincennes—Saint-Denis) 

Ancien élève de l’École normale supérieure, agrégé de Lettres Modernes et docteur ès-lettres, maître de 

conférences à l’Université de Paris-Sorbonne et membre de l’UMR 8599 du Cnrs-Sorbonne de 1996 à 

2007, habilité à diriger des recherches depuis 2002, Marc Escola est désormais Professeur de littérature 

française de l’âge classique et de théorie littéraire à l’Université Paris 8 (Vincennes - Saint-Denis) et 

membre de l’EA 1579 « Littérature et Histoires » de cette même université (ED « Théories & pratiques 

du sens »), où il dirigera à compter de la rentrée prochaine un axe de recherches sur les théories de 

l’interprétation. Il est également membre associé du Groupe Phi de l’Université Rennes-II (poétique 

historique et comparée). 

Directeur de la collection « GF-Corpus » aux éditions Flammarion, il est membre du comité éditorial des 

Presses Universitaires de Vincennes, et du comité de lecture de plusieurs collections (Champion, PU de 

HERMES 

56


Toulouse-Le Mirail) ou revues (Langages & communication, Fabula-LHT). Il est par ailleurs l’un des 

animateurs du site www.fabula.org, où il dirige la revue des parutions Acta fabula, et de l’équipe Fabula à 

l’École normale supérieure. 

Auteur d’une quinzaine d’essais ou d’ouvrages collectifs, de plusieurs éditions critiques (La Bruyère, La 

Rochefoucauld, Corneille…) et d’une cinquantaine d’articles, ses travaux portent prioritairement sur la 

poétique des genres à l’âge classique (formes brèves, fictions dramatiques et narratives), et les rapports 

entre morale et fiction à la même période, ainsi que sur la théorie et l’histoire de l’interprétation. 

BIBLIOGRAPHIE REPRESENTATIVE (théorie de l’interprétation) : 

Ouvrages personnels : 

— La Bruyère, tome I : Brèves questions d’herméneutique, Champion, coll. «Moralia», 2001, 440 p. 

— Lupus in fabula. Six façons d’affabuler les Fables de La Fontaine, Presses Universitaires de 

Vincennes, coll. « L’Imaginaire du texte », 2003. 256 p. 

Ouvrages collectifs : 

— La Case blanche. Théorie littéraire et textes possibles, Actes du colloque d'Oléron organisé par le 

groupe de recherches Fabula (14-18 avril 2003). Textes réunis par M. Escola & S. Rabau, La Lecture 

littéraire (Publication du Centre de Recherches sur la Lecture Littéraire, dir. V. Jouve, Univ. de Reims), 

n° 8. 

— Microlectures, « Close readings » : complications de texte. Textes réunis par M. Escola pour le n° 3 

de la revue en ligne Fabula-LHT, sept. 2007. [http://www.fabula.org/lht/sommaire254.html]. 

— Le Malentendu. Généalogie du geste herméneutique, Actes du colloque de Paris-Sorbonne & Paris- 

VIII (Saint-Denis), 7 & 8 février 2002. Textes réunis par B. Clément et M. Escola, Presses Universitaires 

de Vincennes, coll. « La Philosophie hors de soi », 2003, 220 p. (articles de A. Cantillon, B. Clément, A. 

Compagnon, M. Escola, M. Deguy, J.-M. Delacomptée, V. Jouve, L. Keller, G. Molinié, C. Noille- 

Clauzade, S. Rabau, J. Rancière, F. Schuerewegen). 

— Les Lectures à clés (XVI-XVIII e siècles), livraison de la revue Littératures classiques, numéro 54, 

printemps 2005, 298 p. (en collaboration avec M. Bombart). 

Nombre d’ouvrages personnels parus : 6 

Nombre d’ouvrages collectifs : 7 

Nombre d’éditions critiques parues : 8 

Nombre d’articles publiés dans des revues à comité de lecture : 44 

Vincent FERRÉ 

Maître de conférences en Littérature générale et comparée 

université Paris 13 (Paris-Nord) 

né le 23 octobre 1974 à Mayenne (53) 

adresse institutionnelle : université Paris 13 (Paris-Nord) 

99, av. Jean-Baptiste Clément 

93430 Villetaneuse 

adresse personnelle : 147, av. Jean Jaurès 

75019 Paris 

Fonctions : 

- Membre (depuis 2005) du jury de l’agrégation externe de Lettres Modernes, épreuves écrite et orale de 

littérature comparée 

HERMES 

57


- Modérateur de la liste de diffusion comparatiste « Metis » (rattachée à Fabula.org) et trésorier de 

l’association « Fabula » 

- Co-responsable du site de la Société Française de Littérature Générale et Comparée 

- reponsabilités éditoriales chez Christian Bourgois Editeur depuis 2002 

Bref CV : 

- Ancien élève de l’ENS Fontenay/Saint-Cloud (1994) 

- agrégé (Lettres modernes, 1997) 

- lecteur de français à l’université de Cambridge (Trinity College, 1998-1999) 

- AMN à l’université Rennes II (2000-2003) 

- ATER à l’université de Caen (2004) 

- MCF à l’université Paris XIII depuis septembre 2004. 

Publications (sélection) : 

- Tolkien. Sur les rivages de la Terre du Milieu, Paris, Christian Bourgois, 2001, 354 p. 

(repris en Pocket en 2002, collection “ Agora ”, n°254 ; traduction en tchèque et en portugais, à paraître 

en italien) 

- Direction d’ouvrage : Tolkien, trente ans après (1973-2003), Paris, Christian Bourgois, 2004, 394 p. 

- Traduction (avec Delphine Martin) de J.R.R. Tolkien, Lettres, Christian Bourgois, 2005, 711 p. 

- « Tolkien et le Moyen-Age, ou l’arbre et la feuille », in Michèle Gally (dir.), La Trace médiévale et les 

écrivains d’aujourd’hui, Paris, P.U.F., 2000, p. 121-141 

- « Le statut de J.R.R. Tolkien, “un accident de notre histoire domestique” », in Le livre pour enfants. 

Regard critiques offerts à Isabelle Nières-Chevrel, sous la direction de Cécile Boulaire, Presses 

Universitaires de Rennes, 2006, p. 119-125 (Interférences) 

Total des publications : 23 articles, communications publiées ou chapitres d’ouvrages 

+ 14 en attente de publication 

Jean-Pierre GOLDENSTEIN 

12, rue Léo-Delibes, 92330 Sceaux 

01.46.60.42.71 

jpgold@club-internet.fr 

Professeur de Littérature française du XX e siècle à l'Université du Maine 

Publications récentes en relation avec le projet 

-« Le retour du référent ou le tombeau du lisible inconnu », La littérature Maldoror, Actes du septième 

colloque international sur Lautréamont, Cahiers Lautréamont, LXXI-LXXII, Tusson, Du Lérot éditeur, 

2005, pp. 25-37. 

« Images de textes », Texte/Image : nouveaux problèmes, Colloque de Cerisy, sous la direction de Liliane 

Louvel et Henri Scepi, Presses Universitaires de Rennes, 2005, pp. 105-118. 

- « Ouverture », « Usages du blanc », dans Les blancs du texte, Actes de la journée d’études du 10 

décembre 2004 tenue à l’Université du Maine et organisée par le GRESIL – EA 3267. Etudes réunies et 

présentées par J.-P. Goldenstein, Université du Maine, 2006, pp. 5-9 et 61-78. 

- Mesures et démesure dans les lettres françaises au XX e siècle – Hommage à Henri Béhar, 

professeur à la Sorbonne Nouvelle, études recueillies par Jean-Pierre Goldenstein et Michel 

HERMES 

58


Bernard, Paris, Honoré Champion, coll. « Colloques, congrès et conférences – Epoque moderne et 

contemporaine », 19, 2007, 528 p. 

Bertrand FERRIER 

Né le 13 avril 1977 

86, rue La Condamine, Paris (75017) 

Téléphone : 09 537 08 900 

Courriel : bertrandferrier@free.fr 

Maître de conférence associé 

Spécialité : littérature pour la jeunesse 

ÉTUDES, DIPLOMES, TITRES 

2000-2006 Doctorat de Littérature et civilisation françaises (Paris-IV-Sorbonne) 

Directeur de recherche : M. le Professeur Michel Murat. Jury composé de MM. les 

Professeurs Goldenstein, Molinié (président) et Schaffner. Mention très honorable avec les 

félicitations du jury. Titre de la thèse : Mais tout n’est pas littérature ! Le concept de 

littérarité appliqué aux livres contemporains pour la jeunesse francophones, anglophones, 

hispanophones (1995-2005). Thèse remaniée en lecture aux PUR. 

EXPERIENCES PROFESSIONNELLES PEDAGOGIQUES 

Depuis 2006 Maître de conférences associé à l’Université du Maine (qualification MDC en cours) 

Responsable du master 2 professionnel de littérature pour la jeunesse 

Chargé de cours de stylistique en licence 

Depuis 2001 Formateur de professionnels du livre pour la jeunesse (bibliothécaires, enseignants…) et 

tout public, notamment pour le compte de l’Institut International Charles-Perrault (Vald’Oise), 

de la Joie par les Livres (Paris), de Lecture Jeunesse (Paris) 

Domaines de compétence : édition pour la jeunesse, littérarité, sociologie des jeunes 

AUTRES EXPERIENCES PROFESSIONNELLES 

Depuis 2000 Traducteur de l’anglais et de l’espagnol, et éditeur free-lance 

Concepteur-rédacteur pour des publicitaires (Serengeti) et des packagers (Cobra) 

Lectures, adaptations, réécritures, conseil éditorial et marketing pour de nombreux éditeurs 

dont Belin, Bayard, Disney, Gallimard, Pocket, Intervista. 

Depuis 1999 Auteur pour jeunes et adultes 

Membre de l’organisation professionnelle de la Charte des auteurs et illustrateurs pour la jeunesse 

(marraines : Marie-Aude Murail et Anne-Marie Pol). Publications chez Hachette Jeunesse, Bayard 

Jeunesse, Flammarion, Intervista, Marabout, Le Rouergue, Belin, Disney, Lito… 

Guiomar HAUTCOEUR 

née le 02 décembre 1967 

11, rue Céline 

92 160 ANTONY 

HERMES 

59

01 40 96 16 82 

guiomar.hautcoeur@wanadoo.fr 


1988 

-Reçue à l’École normale supérieure de Fontenay-Saint Cloud (option Lettres Modernes) 

1991 

-Reçue à l’agrégation externe de Lettres Modernes. 

1996-97 

-Poste de “ visiting PhD student ” à l’université de Princeton sous la direction des professeurs Thomas 

Pavel et Alban K. Forcione (Bourse Lavoisier du Ministère des Affaires Etrangères). 

1998-99 

-Obtention du doctorat nouveau régime en littérature générale et comparée à l’Université de Paris III- 

Sorbonne Nouvelle. 

Titre: “ La nouvelle espagnole du Siècle d’Or en France (1610-1615): contribution à une poétique du genre 

romanesque au XVIIe siècle ”. 

Jury: Marie-Claire Zimmerman, D.-H. Pageaux, Th. Pavel, D. Souiller et A. Viala. 

Mention: Très honorable avec félicitations à l’unanimité. 

1999-2002 

-Maître de conférences en littérature comparée à l’Université Paris X-Nanterre. 

2003-2007 

-Maître de conférences en littérature comparée à l’université Paris VII-Denis Diderot. 

Articles concernant la question du secret à l’époque moderne: 

“ D’une esthétique de la diversité dans la nouvelle historique ”, Réalisme et réalité en question au XVIIe 

siècle, D. Souiller éd., Presses de l’université de Bourgogne, 2002. 

“ De l’harmonie à la scission : la fraternité amoureuse dans le roman (XVIIe-XVIIIe siècles) ”, Fratries, 

frères et sœurs dans la littérature et les arts de l’Antiquité à nos jours, F. Godeau et V. Troubetzkoy eds., 

Paris, Kimé, 2003. 

“ La presencia de España en el Dom Carlos, nouvelle historique et secrète de Saint-Réal ”, La Historia de 

España en la Literatura Francesa, ouvrage dirigé par M. Boixareu, Madrid, editorial Castalia, 2004 

“ Passion et imagination de Cervantès à l’abbé Prévost ”, Usages et théories de la fiction, F. Lavocat éd., 

Presses Universitaires de Rennes, 2005. 

“ La voix du personnage : réflexions sur la notion de psychologie dans le roman ancien et moderne ”, La 

fabrique du personnage , F. Lavocat, Cl. Murcia et Régis Salado éd., Paris, Champion, 2007. 

Marc HERSANT 

Maître de conférences à l’Université Bordeaux III 

Adresse : 203, rue de Verdun, 94500 Champigny/Marne 

Tel : 01 47 06 95 70 

Email : m.hersant@free.fr 

Maître de conférences à l’Université Michel de Montaigne Bordeaux III (2006-2008) 

HERMES 

60


PRAG à l’Université Paris 7 Denis Diderot (2000-2006), l’I.U.F.M de Versailles (1999-2000) à l’I.U.F.M 

de Picardie (1996-1999) 

Professeur agrégé dans le secondaire (1988-1996) 

Elève de l’ Ecole Normale Supérieure de Fontenay aux Roses (1983-1987) 

Thèse de doctorat : Le discours de vérité dans les « Mémoires » du duc de Saint-Simon (22 juin 2005, 

Université Paris 7, sous la direction de M. le professeur Pierre Chartier. Membres du jury : Roger 

Chartier, Pierre Chartier, Pascal Debailly, Jean Garapon, Philippe Hourcade, Jean-François Perrin. 

Mention très honorable avec les félicitations du jury à l’unanimité). A paraître en 2008 chez Honoré 

Champion. 

Domaines de recherches : 

- Mémorialistes d’Ancien Régime. 

- Saint-Simon : Mémoires, œuvres politiques, œuvres d’érudition, lettres. 

- Voltaire historien et mémorialiste (HDR en préparation : « Voltaire et le passé ») 

- Cardinal de Retz : Mémoires. 

- Théorie littéraire : récit, histoire, fiction, autobiographie, vérité. 

Principales publications : 

1 « Les Collections sur feu Monseigneur le dauphin et l’écriture de l’individu dans l’œuvre de 

Saint-Simon », Cahiers Saint-Simon n° 32, L’œuvre hors Mémoires, 2004, p. 19-30. 

2 « Saint-Simon lecteur du cardinal de Retz », Littératures classiques n°57, Cardinal de Retz, 

Mémoires, sous la direction de Jean Garapon, 2005, p. 177-195. 

3 « Proust et Saint-Simon » : un texte inédit en français de Leo Spitzer (6 pages) traduit par Marie- 

Christine Midrouillet, présenté et annoté par Marc Hersant, à paraître dans le n°33 des Cahiers 

Saint-Simon, décembre 2005. 

4 « Vitesse d’écriture et vérité aristocratique dans les Mémoires du cardinal de Retz et dans les 

Mémoires du duc de Saint-Simon » (18 pages), à paraître dans le n° avril-juin2006 de XVII° 

siècle. 

5 « Autodestination et mondanité dans les Mémoires de Mme de Staal-Delaunay » (19 p.), Dixhuitième 

siècle n° 39, 2007, p. 555-576. 

6 « L’historien et le conteur : Histoire et merveilleux dans les récits de l’époque classique (Perrault, 

Saint-Simon) ». (à paraître en 2008 dans XVII° siècle) 

Responsabilités : 

Organisation de colloques et journées d’études : Approches textuelles de Saint-Simon (avec Pascal 

Debailly, Université Paris 7, décembre 2006), Saint-Simon écrivain du XVIII° siècle (avec François 

Raviez, Université d’Artois, printemps 2009), Oublier Bakhtine (avec Chantal Liaroutzos, Université 

Paris 7, 2010). 

Membre de l’équipe TELEM (Bordeaux III) et membre associé du TAM (Paris 7) 

Membre du conseil d’administration de la Société Saint-Simon 

Secrétaire de rédaction des Cahiers Saint-Simon 

Membre du secrétariat de rédaction de la revue Ecrire l’histoire 

15 articles dans des revues à comité de lecture 

LECERCLE François 

Né le 22/09/50 à Paris 

Nationalité française 

Situation de famille : marié 

Adresse personnelle : 11 rue Duroc, 75007 Paris (tél. 01 47 34 45 88) 

Adresse électronique : francois.lecercle@wanadoo.fr 

HERMES 

61


TITRES : 

1970 : Ecole Normale Supérieure, Ulm. (24 e sur 52) 

1973 : Agrégation des Lettres modernes. (1 er ) 

1980 : Doctorat de 3e cycle, Paris IV, "La Chimère de Zeuxis. Portrait peint et portrait poétique en France 

et en Italie à la Renaissance", sous la direction de M. P. Brunel, mention T.B. 

1987 : Doctorat d'Etat, Montpellier III, "Le signe et la relique. Les théologies de l'image à la 

Renaissance", sous la direction de M. H. Weber, mention Très Honorable à l'unanimité avec les 

félicitations du jury. 

CARRIERE : 

1975-1995 : Université Lumière-Lyon II, assistant, maître-assistant, maître de conférences puis 

professeur de Littérature générale et comparée 

1987 (un semestre) : Adjunct Professor, University of Florida, Gainseville, Fl, USA, Department of 

Romance Languages 

1988-1989 : Professeur invité à l’Université de Genève, CH. (un semestre) 

1995-2000 : Université Denis Diderot-Paris 7, professeur de Littérature générale et comparée. 

2000- : Université de Paris-Sorbonne, Paris IV, professeur de Littérature générale et comparée. 

1985 sq : nombreuses charges de cours à l’Ecole Normale Supérieure (Ulm) et à l’Ecole Normale 

Supérieure (Fontenay, puis ENS Lyon) 

CHARGES ADMINISTRATIVES : 

Direction d’UFR : à Lyon II (1986-1989), à Paris IV (2004-2007) 

Conseils d’Université : CEVU (à Lyon II, 1985-1989), Conseil Scientifique (Paris 7, 1997-2000), Conseil 

d’Administration (Paris IV, 2004-2008) 

Directeur de DEA (Paris IV, DEA de littérature comparée, 2001-2004) 

Président de Commission de spécialistes (littérature comparée) : Paris 7 (1997-2000), Paris IV (2001- 

2004) 

CNU (ex CSCU) : nombreuses années depuis 1981 ; depuis 2000 : 2003-2004, 2004-2007, 2007 sq. 

Membre de jury de concours : ENS Ulm 1994-1998, Agrégation externe des LM : 1999-2002 

Société Française de Littérature Générale et comparée : membre du CA (1994-2001), Vice-président 

(1997-2001) 

Animation de la recherche : 

Paris 7 : création et direction du CLAM (Jeune Equipe puis Equipe d’Accueil), 1997-2000. 

Paris IV : création et direction du GRAL (équipe du CRLC) 2000 sq. Directeur adjoint du GRAL, 2002 

sq. ; animation d’une équipe « démonologie » dans l’ACI « Style et partage des savoirs », 2002-2005. 

Comité de rédaction et directeur de publication : European Cultures (Studies in Literature and the 

Arts, Walter de Gruyter), Editorial Board, 1993-2001 ; Bulletin de littérature générale et comparée, 

directeur de la publication, 1997-2001 ; Actuel, comité éditorial, 1997-2002 ; Penser/rêver, 2003 sq. 

Organisation de 7 colloques (actes publiés ou en cours de publication) : « Visible et invisible au 

théâtre », (1998), « Le retour des morts » (1999), « Dramaturgies de l’ombre » (2002), « La réécriture du 

crime » (2004), « L’anecdote démonologique » (2007), « L’anecdote dramatique » (2008), « L’anecdote 

picturale » (2008). 

PUBLICATIONS : 9 volumes (1 livre, 2 éd. critiques, direction de 6 livres collectifs), direction de 3 

volumes collectifs à paraître ; 100 articles. 

Publications dans le domaine : 

- « Une côte en trop », Nouvelle Revue de Psychanalyse, n 43, L'excès, 1991, p. 83-103. [sur l’exégèse 

de la création d’Eve par Alphonsus Tostatus] 

- « Du visible au lisible : l’expansion de l’image » chapitre du volume collectif Histoire de la France 

littéraire. Vol. 1, Naissances, Renaissances. Moyen Age XVIe siècle, dir. F. Lestringant et M. Zinc, PUF, 

2006, p. 329-348. 

HERMES 

62


- « L’œil de l’exégète. A propos du commentaire sur Ezechiel des P. Prado & Villalpando, S.J. (Rome, 

1604). », Emblemata sacra. Rhétorique et herméneutique du discours sacré dans la littérature en images, 

dir. R. Dekoninck & A. Guiderdoni-Bruslé, Turnhout, Brépols, 2007, p. 129-145. 

- « Voix de Dieu, voix du mort, voix du diable : L’évocation de Samuel (I Rois/Samuel 28) chez les 

exégètes et au théâtre », in Voix de Dieu, dir. L. Cottegnies, à paraître aux Presses de la Sorbonne 

Nouvelle. . 

- en cours d’achèvement un livre sur les polémiques suscitées par l’épisode biblique d’Endor (I 

Rois/Samuel 28) du XVIe au XVIIIe siècles, qui fait une très large place à l’exégèse biblique, à paraître 

aux éditions Droz. 

Chantal LIAROUTZOS 

Née le 3/12/1947 

Maître de conférences en littérature française à l’Université de Paris 7- Denis-Diderot 

Doctorat de L’Université de Paris 8, 1995 

Habilitation à diriger les recherches, Université de Paris 7 - Denis-Diderot, 2004. 

Equipes de recherches 

Membre statutaire de l'équipe THL (Texte, Histoire, Langage) de l'Université de Caen (1997-2001) 

Directrice du Pôle interdisciplinaire «Ville» de la MRSH de l'Université de Caen (1999-2001) 

Membre statutaire de l'équipe TAM (Tradition, Antiquités, Modernisme), Université de Paris 7- Denis- 

Diderot. 

Membre associé de l'équipe CLAM (Centre comparatiste d'études et de recherches pour les Littératures 

Anciennes et Modernes), Université de Paris 7- Denis-Diderot 

Responsabilités administratives 

Responsable du tutorat depuis 2007 

Coordinatrice des échanges Erasmus pour l’ensemble de l’UFR LAC (2002-2007) 

Membre du Conseil Scientifique et de la Commission de Spécialistes de l’UFR (2003- 2007) 

Axes de recherches 

Les guides et récits de voyage (XVIe-XVIIe siècles) 

Les Antiquités de Villes aux XVIe et XVIIe siècles 

Les traités d’agriculture au XVIe siècle 

La pratique du poème liminaire au XVIe siècle 

La "Querelle des Femmes" 

Ouvrages publiés 

Le pays et la mémoire. Pratiques et représentation de l’espace français chez Gilles Corrozet et 

Charles Estienne, Paris, Champion, 1998, coll. «Les géographies du monde» 

2. Direction de numéros de revues et publication d’Actes de colloques 

De la grande rhétorique à la poésie galante : l’exemple des poètes caennais , Actes du colloque de Caen 

(7-8 mars 2002), dir. M.-G. Lallemand et C. Liaroutzos, Presses Universitaires de Caen, 2004 

HERMES 

63


Fables urbaines : Ethique et poétique de la ville, Elseneur N°18, Presses Universitaires de Caen, 2004 

L’Heptaméron de Marguerite de Navarre II, Cahiers Textuel N°29, Actes de la journée d’études du 18 

novembre 2005, Université de Paris 7 - Denis Diderot et Université de Paris III - Sorbonne Nouvelle, 

2006 

La Discorde des deux langages : représentations des discours masculins et féminins du Moyen Âge à 

l’Âge classique , Textuel N° 49, Actes du colloque des 13 et 14 mai 2005. Textes réunis par Chantal 

Liaroutzos et Anne Paupert, Université de Paris 7 - Denis Diderot, 2006 

Pour des Malherbe, Actes du colloque organisé par Laure Himy et Chantal Liaroutzos à l'Université de 

Caen, 24-25 novembre 2005, Presses Universitaires de Caen. 

39 articles ou communications publiés (dont 13 dans des revues avec comité de lecture). 

Marielle MACE 

Née le 8 août 1973 

CR1 au CRAL, CNRS-EHESS 

Ancienne élève de l’Ecole Normale supérieure (Ulm, B/L 1993), agrégée de lettres modernes (1996), M. 

Macé a soutenu en 2002 une thèse de doctorat sur le genre de l’essai en France au XXe siècle (à 

l’Université Paris IV-Sorbonne, sous la direction de M. Murat). Ce travail s’est prolongé en 2006 par la 

publication du Temps de l’essai. Histoire d’un genre en France au XXe siècle, aux éditions Belin (coll. 

« L’extrême contemporain ») et par de nombreux articles. 

M. Macé est spécialiste de littérature française moderne et de théorie littéraire ; elle est actuellement 

chercheur au CRAL (CNRS-EHESS), enseigne à l’Ecole normale supérieure et à l’EHESS, et co-anime le 

site Fabula.org. Ses travaux visent à construire une pensée de la « ressource littéraire », c’est-à-dire de la 

façon dont les œuvres se rendent effectivement disponibles pour leurs lecteurs, dans ses aspects 

esthétiques et cognitifs mais également historiques ; l’originalité de ses travaux réside dans la synthèse 

concrète de ces enjeux et dans la proposition d’une pensée d’ensemble de l’usage des œuvres littéraires 

au XXe siècle. Appartenant à un laboratoire d’esthétique générale piloté par J.-M. Schaeffer, étroitement 

lié aux traditions structurale, analytique et cognitive, mais aussi active dans des équipes de la littérature 

française du XXe siècle (spécialiste entre autres de Sartre, Barthes, et Gide), concrètement associée à des 

travaux émanant d’historiens de la littérature (A. Compagnon, M. Murat, avec qui elle a organisé une 

ACI), de penseurs du style (G. Philippe, L. Jenny), comme de représentants de la nouvelle philosophie 

morale (Th. Pavel, J. Schlanger) et des théories de la fiction, M. Macé travaille à articuler une pensée de 

la lecture comme conduite esthétique et existentielle à une réflexion sur la mémoire des œuvres. 

Elle a participé à 41 colloques et journées d’études entre 2001 et 2008. Depuis 2005, elle a été invitée à 

présenter son travail en particulier aux Etats-Unis (Columbia University, Yale University, Harvard 

University, Johns Hopkins University), en Suisse (Université de Lausanne), en Angleterre (Maison 

française d’Oxford) et en Roumanie (New European College, Bucarest-Cluj). 

Production scientifique depuis 2000 

- Articles publiés : 32 

à paraître courant 2008-2009 : 17 

(dont revues internationales à comité de lecture : 18) 

- Ouvrages : 2 


- Direction d’ouvrages : 6 


[Voir la liste exhaustive des publications et conférences, C.V. joint] 

HERMES 

64


Dernières publications : 

Le Temps de l’essai, Paris, Belin, coll. « L’Extrême contemporain », 2006. 

Le Savoir des genres littéraires, Marielle Macé et Raphaël Baroni (dir.), P.U.R., coll. « La Licorne », 

2007. 

Sous presse : L’écrivain préféré, Fabula-LHT, Marielle Macé (dir.) n° 4, printemps 2008. 

« Sartre considéré comme terminus », Les Temps modernes, n° 632-634, automne 2005, p. 160-180 

« “Demain, le souvenir” : Gide historien de la littérature », Bulletin de la société des amis d’André Gide, 

vol. 35, n° 153, janvier 2007, p. 63-82. 

« Thibaudet et “le sens des possibles” », Littérature, n° 146, juin 2007, p. 20-35. 

« Le réel à l’état passé », Protée, revue internationale de théories et de pratiques sémiotiques, vol. 35, n° 

3, hiver 2007-2008, p. 43-50. 

Sous presse : « La vie et les formes. Approches du quotidien », Critique, printemps 2008. 

A paraître : « ‘Que veut-on de moi ’ Sartre, L’Italie et les expériences esthétiques », automne 2008. 

En préparation : 

La Fiction, avec Françoise Lavocat, Paris, Presses Universitaires de France, 2008. 

Devant la fiction, dans le monde. Perception et savoirs du romanesque, Catherine Grall et Marielle Macé 

(dir.), Presses universitaires de Rennes, coll. « La Licorne », 2009. 

Marielle Macé, Morale de la lecture. Les vies esthétiques de Sartre. 

Expérience antérieure de coordination : 

M. Macé a été l’un des principaux membres organisateurs de l’Action concertée incitative du Ministère 

de la Recherche intitulée « L’histoire littéraire des écrivains » (2004-2007, réunissant des chercheurs de 

l’Universités Paris IV-Sorbonne, le CRAL, l’Université de Besançon, Columbia University à New York 

et de l’Université de Bonn) dont les travaux s’achèvent cette année. Elle est aussi membre organisateur du 

GDR « Fiction » qui associe le CRAL à des équipes de Paris VII, Paris I et l’Ecole normale supérieure, et 

touche des chercheurs étroitement associés au présent projet. 

Elle a assuré et assure des responsabilités scientifiques régulières (organisation et co-organisation de 9 

colloques dans son laboratoire, et ailleurs en France et en Suisse, depuis l’année 2000, gestion de l’Atelier 

de théorie littéraire du site Fabula.org, responsabilité de plusieurs séminaires à Paris IV-Sorbonne puis à 

l’Ecole normale supérieure depuis l’année 2003, secrétaire général du Groupe d’études sartriennes, 

membre de comités de lectures de plusieurs revues savantes et de sites internet littéraires). 

CLAUDE MURCIA 

Née le 22.08.1946 à Le Perreux (94) 

103, rue Saint-Maur, 75011, Paris 

01 48 06 21 86 

claude.murcia@wanadoo.fr 

Professeur de Littérature Comparée 

Et d’Etudes cinématographiques 

A l’université Diderot-Paris 7 

Responsable du groupe de recherche comparatiste ECLAT qui rassemble des spécialistes de diverses 

disciplines (littérature, cinéma, théâtre) travaillant sur l’époque moderne et contemporaine (théorie de la 

fiction, poétique, études de réception…) 

Champs de recherche privilégiés : 

- La modernité littéraire et cinématographique (domaines français, espagnol et hispano-américain) 

- Les rapports entre littérature et cinéma (transferts sémiotiques, transferts culturels, interprétation) 

HERMES 

65


- La traductologie (notamment, liens entre théorie et pratique – dans le cadre de mon activité de 

traductrice littéraire, j’ai traduit 

PUBLICATIONS (choix) 

- "Carmen ou le corps dansant" (à propos du film de Carlos Saura), Cinéma, art(s) plastique(s), 

L'Harmattan, 2004, pp.367-381. 

- "Enseigner, traduire", Les enseignants et la littérature: la transmission en question, Université de 

Cergy-Pontoise, 2004, pp.153-160. 

- « La relation ironique à l’espace », Le je à l’écran, L’Harmattan, 2006, pp.263-276. 

- "La mixité de la fabrique: du matériau filmique au personnage littéraire", La fabrique du personnage, 

Honoré Champion, 2007, pp.401-413. 

- "The worst one : réflexion sur la notion d'oeuvre ratée (à propos de Una mujer sin amor", de Luis 

Bunuel), Mélanges offerts à Francis Vanoye, éditions Non Lieu, 2007, pp.196-203. 

- « Littérature et cinéma », La recherche en Littérature générale et comparée en France en 2007, SFLGC, 

Presses Universitaires de Valenciennes, 2007. 

A paraître (textes déposés) : 

- "Transferts et appropriation (Cortazar à l'écran)". Colloque « Littérature et cinéma », Université de 

Montpellier, oct. 2005. 

- « Le geste chez Bresson », Université de Salvador de Bahía, 2007 

- « La traducción literaria : del interés de la teoría sobre la práctica », Université de Caracas, 2007. 

Jacqueline NACACHE (épouse NACACHE-ROY) 

Née le 18 avril 1953 à Constantine (Algérie) - nationalité française 

Adresse : 12, boulevard Poissonnière, 75009 – Paris - Tél.: 01.47.70.49.66. 

Adresse électronique : jacqueline.nacache@univ-paris-diderot.fr 

Maître de conférences HDR en études cinématographiques, hors classe, 6e échelon, 1er chevron - 

Université Paris-Diderot (Paris 7), UFR Lettres, Arts, Cinéma. (depuis 2001) 

Qualifiée à la fonction de professeur des universités en 18e section du CNU (2007). 

Membre plénier du CERILAC /CLAM (Paris 7) ; Membre associé de l’ARIAS (Atelier de recherche sur 

l’intermédialité et les arts du spectacle), UMR 7172, direction : Jean-Loup Bourget). 

Responsable pédagogique depuis 2006 du master 1, mention « Etudes cinématographiques » 

Membre élue du CNU 18e section de 2004 à 2007 

Formation et diplômes : 

Habilitation à diriger des recherches (2006) 

Doctorat d’études cinématographiques et audiovisuelles (1998) 

Agrégation de lettres classiques (Paris, 1975). 

Détachement pour recherche 

2005-2006 : accueil en délégation au CNRS dans le cadre de l’ARIAS (Atelier de recherche sur 

l’intermédialité et les arts du spectacle), UMR 7172, direction : Jean-Loup Bourget. Programme de 

recherche présenté : « Hollywood années quarante : la propagande et l’exil. » 

Publications en rapport avec le projet : 

L’Analyse de film en question – Regards, champs, lectures, sous la direction de Jacqueline Nacache, 

Paris, L’Harmattan, Champs Visuels, 2006. 

« Popular Cinema and Critical Reception : Boudu, a Misunderstanding », in France at the Flicks: Trends 

in Contemporary French Popular Cinema, Cambridge, Cambridge Scholars Publishing 2007, I. 

Vanderschelden, D. Waldron (dir.), p. 187-200. 

HERMES 

66


« Entre deux mondes : Ernst Lubitsch et The Man I Killed », in CERISUELO, Marc (dir.) Vienne et 

Berlin à Hollywood, Paris, P.U.F., 2006, p. 69-104. 

« Lubitsch et Shakespeare : être ou ne pas être à Varsovie », in BEYLOT, Pierre (dir.), Emprunts et 

citations dans le champ artistique, Paris, L’Harmattan, Champs Visuels, 2004, p.125-150. 

Hollywood, l’ellipse et l’infilmé, L’Harmattan, Champs Visuels, 2001 

Publications : 

quatre ouvrages individuels 

deux ouvrages collectifs (un troisième en préparation) 

31 articles : revues (dont environ la moitié dans des revues à comités de lecture), chapitres d’ouvrages, 

actes de colloques, mélanges. 

plusieurs centaines d’articles et textes divers dans la presse cinématographique 

Organisation de colloques, journées d’étude, séminaires 

2007-2008 : Séminaire « Cinéma et Seconde Guerre mondiale : images, traces, présences » (organisation 

avec Alain Kleinberger, Paris X)- 31 mai 2007 : 2006-2007 : séminaire « Le classicisme hollywoodien » 

(ENS, co-organisé avec Jean-Loup Bourget). ; 28 septembre-2 octobre 2005 : colloque « L’acteur de 

cinéma, approches pluridisciplinaires », Cerisy-la-Salle (en co-organisation avec Geneviève Sellier, 

Vincent Amiel, Christian Viviani.) 

Lionel NACCACHE 

Né le 27 03 1969 à Sarcelles (95) 

8 rue Mirabeau 75016 Paris 

Marié 2 enfants 

-Depuis septembre 2005 : Maître de Conférences des Universités – Praticien Hospitalier à la 

Fédération de Neurophysiologie Clinique (Pr. J.C. Willer) 

- Novembre 2001- fin août 2005 : Assistant Hospitalier Universitaire à la Fédération de 

Neurophysiologie Clinique (Pr J.C. Willer). 

- Novembre 1998-2001: Chercheur titulaire d'un poste d'accueil INSERM pour la préparation d'une 

thèse de doctorat sous la direction du Dr S. Dehaene (U562) au SHFJ à Orsay. 

- Depuis novembre 1999, Neurologue attaché à la Fédération de Neurologie (Prs Y. Agid & O. Lyon- 

Caen) 

- 1994-1998: Interne des hôpitaux d'Ile de France (stages en neurologie, psychiatrie, explorations 

fonctionnelles neurologiques et neuroradiologie). 

- 1988-1992: Elève-professeur à l’Ecole Normale Supérieure de la rue d’Ulm. 

ETUDES ET DIPLOMES UNIVERSITAIRES : 

- 2006: Habilitation à Diriger des Recherches (école doctorale : Cerveau Comportement Cognition - 

Université Paris VI), Vers une neurophysiologie de la conscience, Jury : Pr. Michel Poncet, Pr. Francis 

Eustache, Dr. Axel Cleeremans, Pr. Laurent Cohen, Pr. Jean-Claude Willer. 

- 2002: Doctorat en Neurosciences (école doctorale : Cerveau Comportement Cognition - Université 

Paris VI), mention très honorable avec félicitations du jury : La perception subliminale des nombres: 

propriétés psychologiques et imagerie cérébrale fonctionnelle de processus cognitifs inconscients 

(directeur de thèse : Dr. Stanislas Dehaene, Président : Pr. Marc Jeannerod). 

- 1998: Doctorat en Médecine : Dissociation entre performance et conscience : analyse de la littérature 

et étude expérimentale (Université Paris V, directeur de thèse : Dr. Stanislas Dehaene, Président : Pr. 

Jean-Claude Willer) : mention très honorable avec félicitations du jury : médaille d’argent. 

HERMES 

67

ACTIVITE HOSPITALIERE 


- Consultations en neurologie à orientation neuropsychologique à la Fédération de Neurologie (Prs Y. 

Agid & O. Lyon-Caen). 

- Electroencéphalographie clinique à la Fédération de Neurophysiologie Clinique (Pr J.C. Willer). 

- Potentiels évoqués auditifs cognitifs en réanimation neuro-chirurgicale. Activité initiée à ma prise de 

fonction d’AHU à la Fédération de Neurophysiologie Clinique (Pr J.C. Willer). 

3. ACTIVITE D'ENSEIGNEMENT 

- Cours sur la neurophysiologie cognitive dans le cadre des diplômes suivants : 

Master de Sciences Cognitives, ENS-Paris V-ParisVI-EHESS 

DU d'hypnose médicale du CHU Pitié-Salpêtrière 

DIU de neuroradiologie vasculaire de Paris V 

DIU de pathologie neurovasculaire de Paris V 

ACTIVITE DE RECHERCHE 

Mon activité de recherche principale est consacrée à l’étude des propriétés neurophysiologiques de la 

conscience. Cette activité est conduite au sein de l’unité INSERM 562 Neuro-Imagerie Cognitive en 

collaboration avec le Dr. Stanislas Dehaene, et au sein de la Fédération de Neurophysiologie. L’approche 

utilisée combine plusieurs axes complémentaires visant à intégrer une recherche fondamentale chez le 

sujet sain et une recherche appliquée chez le patient neurologique et/ou psychiatrique. 

PUBLICATIONS : 

LIVRES : 2 

Le Nouvel Inconscient, Editions Odile Jacob (2006) 

.Quatre exercices de pensée juive pour cerveaux réfléchis, Editions In Press (2003) 

Articles publiés dans des revues à comité de lecture : 51 

Choix de cinq articles : 

Dehaene, S., Naccache, L. (2006) « Can one suppress subliminal words » Neuron. 9;52(3):397-9. 

Naccache, L. (2006) « Is She Conscious » Science, 313(5792):1395-1396. 

Gaillard, R., Delcul, A., Naccache, L., Dehaene, S. (2006) [Behavioural evidence of nonconscious 

semantic processing for emotional words]. Med Sci (Paris), 22(8-9), 702-704. 

Gailllard, R., Delcul, A., Naccache, L., Cohen, L. & Dehaene, S. (2006) « Non-conscious semantic 

processing of emotional words modulates conscious access ». Proc Natl Acad Sci U S A. 103(19):7524- 

7529. 

Naccache, L., Gaillard, R., Adam, C., Hasboun, D., Clemenceau, S., Baulac, M., Dehaene, S., & Cohen, 

L. (2005). « A direct intracranial record of emotions evoked by subliminal words. » Proc Natl Acad Sci U 

S A. 102(21):7713-7717 

HERMES 

68

Vincent NYCKEES 


Né le le 9 avril 1958, Vincent Nyckees est actuellement professeur des universités en langue et stylistique 

françaises à l’Université Paris-Diderot, après avoir été maître de conférences en linguistique française à 

l’Université Lille 3 de 1992 à 2003. Il a commencé sa carrière dans l’enseignement secondaire en tant que 

professeur agrégé de Lettres modernes. 

En janvier 1992, il soutient sa thèse de doctorat (NR) en sciences du langage (« La construction du sens 

dans les langues naturelles ») à l’Université Paris 8. En janvier 2000, il soutient à l’Université Marc 

Bloch de Strasbourg (Strasbourg 2) son habilitation à diriger des recherches en sciences du langage en 

présentant un dossier de synthèse intitulé « La théorie sémantique entre histoire, culture et cognition ». 

En congé pour recherche en ce second semestre de l’année 2007-2008, il se consacre à la rédaction d’un 

ouvrage qui représente l’aboutissement d’une très vaste et longue enquête sur les théories de la 

signification, dans le sillage de La Sémantique (parue en 1998). 

D’une manière plus générale, ses travaux s’attachent à définir les principes d’une perspective 

« médiationniste » sur la sémantique des langues naturelles, soulignant le rôle majeur du développement 

du langage dans le développement de la pensée humaine tant au plan individuel (via notamment 

l’acquisition du langage) qu’au plan collectif (via l’histoire des langues). 

Cette orientation « médiationniste » lui a permis d’apporter des réponses nouvelles dans certains 

domaines sensibles de la sémantique contemporaine. En particulier : l’analyse des énoncés métaphoriques 

et du sens figuré ainsi que des mécanismes de la production et de l’interprétation des métaphores ; 

l’articulation entre catégorisation prélinguistique et signification linguistique ; la modélisation du 

changement de sens. 

Choix de 5 publications en lien direct avec la thématique du projet ANR (hors thèse et dossier 

d’habilitation) : 

1. 1998, La Sémantique, Paris, Belin (368 p.) 

2. 2000, « Quelle est la langue des métaphores », in Cahiers de Praxématique, n° 35, Catherine 

Détrie éd., « Sens figuré et figuration du monde », Montpellier, Presses de l’Université Paul 

Valéry : 115-139. 

3. 2001, « Description du monde, interaction et coordination », in Par monts et par vaux, Itinéraires 

linguistiques et grammaticaux, Mélanges offerts au professeur Martin Riegel, Claude Buridant, 

Georges Kleiber et Jean-Christophe Pellat éd., Louvain-Paris, Peeters : 286-304. 

4. 2006, « Rien n’est sans raison : les bases d’une théorie continuiste de l’évolution sémantique » in 

Aspects diachroniques du vocabulaire, Danielle Candel et François Gaudin dir., Publications des 

Universités de Rouen et du Havre : 15-88. 

5. 2007, « La cognition humaine saisie par le langage : De la sémantique cognitive au 

médiationnisme », in CORELA (Cognition, Représentation, Langage), revue en ligne, numéro 

spécial, « Cognition, discours, contexte », Guy Achard-Bayle et Marie-Anne Paveau éds. 

http://revue-corela.org (197 600 signes), parution le 1 er novembre 2007. 

Nombre de publications : 

Travaux déjà parus : 25 dont une republication 

Travaux à paraître : 3 

Travaux soumis : 1 

Christine NOILLE 

- Adresse professionnelle : 

Université Stendhal Grenoble 3, 1180 avenue Centrale 

Domaine Universitaire - 38400 Saint Martin d'Hères 

BP 25 - 38040 Grenoble Cedex 9 

HERMES 

69


Cursus universitaire 

- 1985: Ecole Normale supérieure, 45 rue d'Ulm, 75 005 Paris 

- 1987: Agrégation de Lettres modernes 

- 1994: Nouveau Doctorat intitulé Les Univers de la diction. De la figure au style: analyse de la 

rhétorique classique, 2 vol., 741 pages, dir. M. le Professeur J. Mesnard (Paris-IV Sorbonne), mention 

Très Honorable avec les félicitations du jury. 

- 2000: Habilitation à Diriger des Recherches sous le titre Platonisme et rhétorique dans la seconde 

moitié du XVIIe siècle, sous la direction de M. le Professeur Gérard Ferreyrolles (Paris-IV Sorbonne). 

Activités d'enseignement 

- 1991-1994: Allocataire Moniteur Normalien à l'Université de Paris-IV Sorbonne, U.F.R. de Lettres 

- 1994-2006: Maître de conférences à l’Université de Nantes (Littérature française du XVIIe siècle) 

- 2006 sq. : Professeur à l’Université Stendhal Grenoble 3 (Littérature française du XVIIe siècle, 

Rhétorique) 

Responsabilités de recherche 

- Membre titulaire de l’Equipe d’Accueil Rhétorique de l’Antiquité à la Révolution (dir. F. Goyet, 

Grenoble III, R.A.R.E., E.A. 3017) 

- Membre associée de l’Equipe d’Accueil Textes, Littérature, Imaginaire (dir. Ph. Forest, Nantes, T.L.I., 

E.A. 1164). 

- Encadrement doctoral : direction de thèses (1) et masters (3) 

PUBLICATIONS - RECHERCHE 

Domaine de recherches 

Rhétorique antique et classique – Rhétorique et Philosophie – Rhétorique et Théorie littéraire – 

Théories classiques et contemporaines de la fiction. 

Recherche dans le cadre du Projet HERMES : 5 publications représentatives. 

1. Ch. Noille-Clauzade, L’Eloquence du Sage. Platonisme et rhétorique dans la seconde moitié du XVIIe 

siècle, Paris, H. Champion, 2004. 

2. « L’Autre Livre : Cyrano et les modèles allégoriques », dans Lectures de Cyrano de Bergerac¸ 

Presses Universitaires de Rennes, pp. 165-185 

3. « Lire comme une histoire : La Bruyère et le modèle de lecture exégétique », dans un numéro spécial 

de Littératures classiques sur La lecture à clefs, dir. M. Escola, 2005, 25 p. 

4. « La construction logique du texte. Réflexions sur les micro-lectures de Michel Charles », mis en 

ligne sur le site Fabula.org, [ATELIER], 2007. 

5. « Le commentaire rhétorique classique, un modèle de micro-lecture non herméneutique », mis en 

ligne sur le site Fabula.org, dans Fabula-LHT N° 3 « Microlectures / Close Readings : le cas des 

complications de texte », 2007. 

6 Ouvrages parus (2 éditions de textes, 4 ouvrages). 

35 articles parus dans des revues à comité de lecture. 

HERMES 

70


Sylvie PATRON 

Née le 31 août 1969 à Paris (XIIe) 

110, rue des Grands Champs, 75020 Paris 

01 43 48 04 07 

Maître de conférences en littérature française à l’Université Paris Diderot-Paris 7 

Ancienne élève de l’Ecole Normale supérieure (Foutenay-Saint-Cloud, 1988, 2e), agrégée de lettres 

modernes (1991), elle a soutenu sa thèse de doctorat à l’Université Paris 7-Denis Diderot en 1996 

(mention très honorable, avec les félicitations du jury à l’unanimité). 

Maître de conférences à l’Université Paris Diderot-Paris 7 depuis 2001. 

En délégation au CNRS depuis 2006 (UMR 8566 : Centre de recherche sur les arts et le langage, dirigé 

par Jean-Marie Schaeffer). 

Sylvie Patron a exercé et continue d’exercer ses activités de recherche dans deux domaines distincts et 

néanmoins en relation l’un avec l’autre : l’histoire des idées, notamment l’histoire des idées littéraires, 

dans la deuxième moitié du XX e siècle, et l’épistémologie de la théorie littéraire, notamment dans le 

domaine de la théorie du récit. 

Le premier des domaines mentionnés a été abordé à travers l’étude d’un corpus : celui de Critique, revue 

générale des publications françaises et étrangères, l’une des plus grandes revues françaises de la 

deuxième moitié du XX e siècle et l’une des plus rigoureuses entreprises encyclopédiques modernes. Elle 

a soutenu en 1996 la première thèse de doctorat consacrée à la revue Critique, sous le titre Une 

encyclopédie de l’esprit moderne. Cinquante ans de critique et de théorie littéraires dans la revue 

Critique. Elle a ensuite publié un livre intitulé Critique (1946-1996). Une encyclopédie de l’esprit 

moderne (Paris, IMEC Éditions, 1999). Entre la soutenance de la thèse et la publication du livre, elle a été 

chercheuse associée à l’IMEC (Institut Mémoires de l’édition contemporaine) pour le classement des 

archives de Jean Piel (directeur de Critique de 1962 à 1996). 

Le deuxième domaine est abordé essentiellement à travers l’étude d’un concept : le concept de narrateur, 

qui est un concept central dans la théorie narrative, mais dont la définition et l’extension divisent deux 

grands types de théories narratives, qu’on peut appeler respectivement théories «communicationnelles» et 

«non communicationnelles» du récit (cette dénomination est empruntée au linguiste américain d’origine 

japonaise Shigeyuki Kuroda). Ces théories appartenant à des traditions différentes, française mais aussi 

anglaise ou américaine, allemande, tchèque, israélienne, etc., ses recherches actuelles ont une dimension 

internationale. Elles sollicitent une information linguistique aussi bien que littéraire et «théorique», au 

sens de la théorie narrative. 

Les cinq publications les plus significatives depuis 2004 : 

1- «Le narrateur et l’interprétation des termes déictiques dans le récit de fiction», dans De l’énoncé à 

l’énonciation et vice-versa. Regards multidisciplinaires sur la deixis / From utterance to uttering and viceversa. 

Multidisciplinary views on deixis, Daniele Monticelli, Renate Pajusalu, Anu Treikelder, éds., 

Tartu, Presses Universitaires de Tartu, coll. «Studia Romanica Tartuensia», vol. VI, 2005, pp. 187-202. 

2- (a) «Sur l’épistémologie de la théorie narrative (narratologie et autres théories du récit de fiction)», Les 

Temps modernes, n° 635-636, novembre-décembre 2005-janvier 2006, pp. 262-285. 

(b) «On the Epistemology of Narrative Theory : Narratology and Other Theories of Fictional Narrative», 

trad. Anne Marsella, dans The Traveling Concept of Narrative, Matti Hyvärinen, Anu Korhonen et Juri 

Mykkänen, éds., COLLeGIUM. Studies across Disciplines in the Humanities and Social Sciences, URL : 

http://www.helsinki.fi/collegium/e-series/volumes/volume_1/index.htm, date de publication : juin 2006, 

pp. 118-133. 

HERMES 

71


(c) «On the Epistemology of Narrative Theory : Narratology and Other Theories of Fictional Narrative», 

trad. Anne Marsella, dans Phantom Sentences. Essays in Linguistics and Literature presented to Ann 

Banfield, Robert Kawashima, Gilles Philippe et Thelma Sowley, éds., Berne, Peter Lang, 2008, pp. 43-65. 

3- «Une théorie “mentaliste” du roman», Vox Poetica, URL : http://www.vox-poetica.org/t/patron.html, 

date de publication : 15 janvier 2006, 13 p., accompagné de «L’Esprit du roman. Œuvre, fiction et récit. 

Entretien avec Jon-Arild Olsen», ibid., 7 p. 

4- «Discribing the Circle of Narrative Theory : a Review Essay», trad. Viviane Cox et Sylvie Patron, 

Style, vol. XXXIX, n° 4, hiver 2005 (date de publication : novembre 2006), pp. 479-488. 

5- Ann Banfield, «Décrire l’inobservé : des événements groupés autour d’un centre vide», traduit de 

l’américain et présenté par Sylvie Patron, Po&sie, n° 120, juin 2007, pp. 315-334. 

Sylvie Patron a participé à huit colloques internationaux entre 1997 et 2007, dont un à Madrid (1997), un 

à Tartu (2004), deux à Helsinki (2004 et 2006), un à Fribourg-en-Brisgau (2007).. 

En 2005, elle a été professeure invitée au département de langues romanes de l’Université d’Helsinki en 

2005 (séminaire «Problèmes de théorie du récit (narratologie et autres théories du récit de fiction)») et en 

2006, chercheuse invitée au département de langue et littérature françaises de l’Université de Kyoto, 

Japon (conférences). 

Elle participe au programme «Linguistics and the Language Arts : Developing New Research Programs», 

coordonné par Ann Banfield et Gilles Philippe, Université de Californie à Berkeley (colloque à 

l’Université de Californie en avril 2007), et est membre du comité scientifique des journées «Quelle 

analyse linguistique pour la littérature Perspectives françaises et américaines», dans le cadre du même 

programme (École normale supérieure, juin 2007). 

Ouvrages publiés : un 

Ouvrage à paraître : un (printemps 2009) 

Numéros de revue publiés : deux 

Articles publiés dans des revues à comité de lecture : 24 + une traduction 

Articles à paraître : deux 

OTTO PFERSMANN 

Né le 3 décembre 1954 à Vienne (Autriche) 

01 56 23 88 84 

Professeur de Théorie du Droit et de Droit Constitutionnel Comparé à l’Université de Paris I Panthéon- 

Sorbonne 

Après un doctorat en droit (1978), puis un doctorat en Philosophie (1982) de l’Université de Vienne 

(Autriche), il y a travaillé comme chercheur et chargé de cours au département de philosophie. Chargé de 

recherche au CNRS de 1991 à 1994 (médaille de bronze 1994), il a soutenu une habilitation à diriger les 

recherches à Aix en Provence en 1992. Agrégé des Facultés de Droit, il est nommé Professeur à 

l’Université de Lyon III Jean Moulin en 1994 où il fonde et dirige le Centre de Théorie du Droit. 

Nommé en 1998 à l’Université de Paris I Panthéon Sorbonne, il y dirige le DEA puis Master recherche de 

Droit public comparé et le Centre de Droit Public Comparé. 

De 2000 à 2002, il a codirigé l’Institut de Droit Européen et Comparé de l’Université d’Oxford. 

De 1995 à 200 il a été membre du Comité National du CNRS, puis expert du Ministère de la Recherche et 

de l’Enseignement supérieur. 

Otto Pfersmann est membre du Conseil d’Administration et du Conseil Scientifique de la Société 

Française de Droit Constitutionnel et vice-président du Cercle des Constitutionnalistes. 

Il est membre du comité éditorial de l’édition critique des œuvres de Hans Kelsen et membre correspent 

du Hans Kelsen Institut de Vienne. 

HERMES 

72


Les recherches d’Otto Pfersmann portent sur la théorie de l’interprétation et du raisonnement juridique, 

sur l’ontologie des normes ainsi que sur le droit constitutionnel comparé, en particulier la justice 

constitutionnelle et les droits fondamentaux. 

Les cinq publications les plus significatives depuis 2004 : 

• Dibattito sulla teoria realista dell'interpretazione (avec Michel Troper, ed. by Vincenzo Omaggio) Editoriale 

scientifica Naples 2007 

• « Explanation and Production : Two Ways of Using and Constructing Legal Argumentation » à paraître in : 

Shahid Rahman (ed.), Argumentation and Law, Springer Berlin Heidelberg 2006 

• « Le sophisme onomastique. A propos de l’interprétation de la constitution », in: Ferdinand Melun 

Soucramamien (sld.) L’interprétation constitutionnelle ( Collection Thèmes et commentaires ), Paris Dalloz 

2005, pp 33-60. 

• « Classifications organocentriques et classifications normocentriques de la justice constitutionnelle en droit 

comparé », in : Mélanges Francis Delpérée Bruylant, pp. 1131-1145. 

• « De l‘impossibilité du changement de sens de la constitution », in : Nova Juris Interpretatio 1, 2007 

Otto Pfersmann a été professeur invité en Autriche (Salzbourg), Belgique (KUB et Facultés Saint Louis, 

Bruxelles), aux Etats-Unis (Cardozo School of Law, Yeshiva University), en Hongrie (Central European 

University, Budapest), Italie (Bologne, Brescia, Ferrare, Naples)3, Grande Bretagne (Oxford) et en 

Suisse (Fribourg) Il y a également présenté ses recherches. 

Il a participé à environ 10 colloques internationaux par an. Une journée d’Etude lui a été consacrée à 

l’Université de Rome la Sapienza en 2006. 

Crystel PINÇONNAT 

née le 24 novembre 1959 

25 avenue de Verdun 

92 170 VANVES 

Tél. : 01 58 88 09 31 

pinconnat.crystel@wanadoo.fr 

- Professeur agrégé de Lettres Modernes 

- Ancienne élève de l'École Normale Supérieure de Fontenay-aux-Roses 

- 1995 : Doctorat de Littérature Générale et Comparée sous la direction de Monsieur le Professeur Jean 

Gillet Paris III-Sorbonne Nouvelle, « New York dans le roman français — Appropriation, exploration et 

manipulations d'un mythe moderne (1945-1992) » 

Mention Très Honorable avec félicitations du jury à l'unanimité 

- 1992 : Admission à l'agrégation de Lettres Modernes 

- 1980 : Admission à l'École Normale Supérieure de Fontenay-aux-Roses 

• Publications autour de la notion de filiation 

1. « Passé oublié, passé regagné : de l’émergence d’une génération d’héritiers », La Littérature beur et 

ses suites, Expressions maghrébines, Revue semestrielle de la Coordination Internationale de Chercheurs 

sur les Littératures maghrébines (CICLIM),Florida State University, Vol. 7, n° 1, été 2008 (à paraître). 

HERMES 

73


2. « Émigration et rupture de filiation : le silence des pères », Revue des Sciences Humaines, 

Filiation/Transmission, numéro sous la direction de Carine Trevisan (à paraître). 

3. Direction d’un numéro de revue : Histoire des immigrations. Traces et mémoires (Europe-Amérique, 

XIX e siècle à nos jours), revue Amnis, n° 7, janv. 2008 (http://www.univ-brest.fr/amnis/). 

4. « Les écrivains issus de l’immigration face à la guerre d’Algérie : quelle mémoire pour quelles 

victimes », Amnis, La Guerre et ses victimes (XIX e siècle à nos jours), sous la direction de Severiano 

Rojo-Hernandez, n° 6, revue diffusée sur internet (http//www.univ-brest.fr/amnis/) par l'Université de 

Bretagne Occidentale, déc. 2006, p. 251-269. 

• Onze articles parus dans des revues et ouvrages internationaux avec comité de lecture 

Nathalie PRINCE 

Née le 1 er mars 1970 à Villiers-le-Bel (95). 

Adresse personnelle : Froide Fontaine 

49240 Avrillé 

Tél. 02 41 34 95 45 

e-mail : nathalie.prince@univ-lemans.fr 

Agrégée de Lettres Modernes (1994), Nathalie Prince soutient un Doctorat en Littérature Générale 

et Comparée de l’Université Paris IV-Sorbonne en 2000 (dir. Pierre Brunel et Gwenhaël Ponnau). 

Elle est nommée Maître de Conférences à l’Université du Maine (Le Mans) en 2002. 

Elle mène ses recherches dans le cadre des Centres de recherches CRLC (Centre de Recherche en 

Littérature Comparée de Paris-Sorbonne) et CERLI (Centre de Recherche sur les Littératures de 

l’Imaginaire). 

Ses domaines de spécialité sont la Littérature fantastique de la fin du XIX e siècle et de la littérature finde-siècle 

et la Littérature pour la jeunesse. 

Ouvrages : 

— Les célibataires du fantastique. Essai sur le personnage célibataire dans la littérature fantastique 

de la fin du XIXe siècle, Paris, L’Harmattan, collection « Critiques littéraires », 2002, 384 pages ; 

— Catulle Mendès. L’énigme d’une disparition (Patrick Besnier, Sophie Lucet, Nathalie Prince dir.), 

Presses Universitaires de Rennes, collection « La licorne », 2005, 169 pages ; 

3 ouvrages en cours (2008-2009). 

2/ 20 Articles publiés dans des Actes de colloque ou des revues à comité de lecture. Sélection d’articles 

récents (2003-) : 

• « L’image absente. Une dialectique de l’invisible », dans Le livre et l’image dans la littérature 

fantastique et les œuvres de fiction, Aix-en-Provence, Publications de l’Université de Provence, 

2003, p. 237 à 256. 

• « Fantastique. L’hostilité mise en art », dans Le livre de l’hospitalité. Accueil de l’étranger dans 

l’histoire et les cultures (Alain Montandon dir.), Paris, Bayard, 2004, p. 1199 à 1208. 

• « La belle au château dormant », dans « O saisons, ô châteaux ». Châteaux et littérature des 

Lumières à l’aube de la modernité (1764-1914), (Pascale Auraix-Jonchière dir.), Presses 

Universitaires Blaise Pascal, Clermont-Ferrand, 2004, p. 245 à 258. 

HERMES 

74


• « Poétique fantastique des lieux célibataires à la fin du XIXème siècle : le hérisson et l’araignée », 

dans Poétique de l’espace (études réunies par Pascale Auraix-Jonchière), PUBP, 2004, p. 139 à 

152. 

• « Le poète et la plume : une légèreté incertaine » (autour des contes de Catulle Mendès), dans un 

recueil consacré à Catulle Mendès (Patrick Besnier dir.), Presses Universitaires de Rennes, 2005, 

collection « La licorne », 2005, p. 39 à 47. 

Sophie RABAU 

Née le 29 avril 1964 

12, rue Bellot 


0140373988 

srabau@free.fr 

Maître de conférences, Université de Paris III-Sorbonne Nouvelle, Littérature générale et 

comparée. 

Professeur invitée à l’Université de Chicago (Septembre 2004, Avril 2008) et à l’Université Saint Joseph 

(Beyrouth). 

Membre titulaire du CLAM. 

Membre du comité scientifique du groupe Fabula et du comité de rédaction de la revue LHT-Fabula 

Thèse de doctorat soutenue en 1996, à l’Université de Paris3, mention très honorable avec les 

félicitations du jury, parue en 2001 chez H. Champion sous le titre : 

« Fiction de présence. La narration orale dans le texte romanesque du roman antique au 20 ème siècle » 

Principaux axes de recherches 

-Théorie de l’interprétation des textes antiques, en particulier du travail philologique. Lien entre 

interprétation et fiction, entre lecture et écriture du texte littéraire 

-Commentaire et rhétorique, lien entre la lecture et la création littéraire. 

Dans ce cadre, depuis 1996, 

- Animation et organisation de quatre séminaires et colloques dont les travaux ont été publiés (dernier en 

date : « Révolutions homériques », Presses de le la Scuola Normale Superiore de Pise, à paraître en 2008). 

- Participation à 25 colloques et groupes de recherche, en France et à l’étranger (Université de Chicago, 

Université de Laval Québec, Université autonome de Barcelone, Université Saint Joseph Beyrouth), 33 

publications dans des revues à comité de lectures, et réalisation d’une anthologie commentée de textes 

théorique (L’Intertextualité, GF, 2003). (Liste complète des publications sur le site du clam) 

Sélection de publications significatives des cinq dernières années (théorie de l’interprétation, 

théorie de la philologie) : 

La Case aveugle : théorie littéraire et possibles d’écritures. Oléron, 14-18 Avril 2003. Études réunies et 

présentées par M. Escola et S. Rabau, Presses universitaires de Reims, La Lecture littéraire, 2005. 

« La première était la dernière. Datation et réinterprétation dans la philologie classique : le cas des 

Suppliantes d’Eschyle » in Escola, M. et Clément, B. Le Malentendu. Actes du colloque organisé à 

l’Université de Paris 4 –Sorbonne et de Paris VIII. Presses de l’Université de Vincennes, 2004 

«L'auteur réincarné ou de l'interprétation comme folie. À propos de La Guérison de Roberto Gac" 

Recherches et Travaux, Université de Grenoble, numéro spécial sur les paradoxes de l’auteur. Eté 2004. 

« Homère à côté d’Ulysse. Pour une poétique de l’hétérométalepse ». Pier, John, Schaeffer, Jean-Marie, 

Métalepses, entorses au pacte de représentation, Editions de l’Ecole des Hautes Etudes en Sciences 

Sociales, 2005. 

« Ce dont se souvient Ovide, ce dont on se souvient d’Ovide. Mémoire du commentaire et invention de 

l’auteur » Actes du colloque « Acume », Automne 2005. 

HERMES 

75


« La méthode d’Achille (et celle d’Homère). A propos d’un dialogue des morts de Fénelon », Otrante, 

« Le dialogue des morts » sous la direction d’Ariane Eissen, 2007. 

Martin RUEFF 

Martin Rueff est né à Calgary (Alberta/ Canada) le 12 février 1968. Ancien élève de l’école 

normale supérieure (promotion 1987) et agrégé de lettres modernes (1991, 1 er ), il a soutenu en 2001 un 

doctorat nouveau régime sous le titre : La notion de modèle chez Jean-Jacques Rousseau, anthropologie 

et poétique sous la direction de Jean Dagen (2015 pages). Cette thèse réécrite fera l’objet d’une double 

publication : L’anthropologie du point de vue narratif (modèle moral et poétique de Jean-Jacques 

Rousseau), Paris, Champion, collection Moralia, 2008, 850 p et Le Sujet de la vérité, Oxford, SVEC, 

2009, 400 p. Il est maître de conférences à l’université Paris 7 Denis Diderot et continue à enseigner au 

département de philosophie de l’université de Bologne. Depuis 2002, il dirige l’équipe Théorie Littéraire 

et Sciences humaines et co-dirige le Centre Roland Barthes avec Julia Kristeva et Francis Marmande. Corédacteur 

en chef de la revue Po&sie, il dirige la collection Terra d’Altri aux éditions Verdier. Il a été élu 

directeur de programme au Collège International de Philosophie pour la saison 2008-2012 avec le projet 

suivant : « Une histoire philosophique et littéraire de la pitié est-elle possible ». 

Ses travaux s’inscrivent de manière générale dans une interrogation sur les nouages de la 

philosophie et de la littérature d’un point de vue théorique et historique. Il participe de cette manière au 

renouveau des recherches rousseauistes. Sa tentative d’articulation de la théorie littéraire et de la 

philosophie contemporaine l’a conduit à interroger de manière critique des philosophies contemporaines 

(Genette, Badiou, Milner, Agamben) et ses travaux de poétique tentent de repérer (chez Pétrarque, mais 

aussi Baudelaire ou des poètes contemporains) des nouages sensibles avec le philosophique. 

1- Les cinq publications les plus significatives depuis 2004 : 

Un livre à paraître en mai aux éditions Hermann : Identité et différence, Michel Deguy, un poète 

lyrique à l’âge du capitalisme culturel (collection le Bel aujourd’hui). 

Radicalement, séparément, Les théories contemporaines de la justice et la théorie de l’homme de Jean- 

Jacques Rousseau in Morales et Politique (XVI- XVIII), Paris, Champions, 2005, pp. 457-622 

Les pronoms de Jean-Jacques Rousseau, in Mélanges offerts à Jean Dagen, Paris, Champion, janvier 

2007, p. 759-812. 

« Donner furieusement à penser- La théorie, le système et l’œuvre de Jean-Jacques Rousseau » Agenda 

de la pensée contemporaine, avril 2007 

“Alas poor Emily” préface aux poèmes de Giorgio Bassani, Poèmes, Paris, Hôtel Galliffet, 2007, p. 13- 

56. 

Martin Rueff a participé à de nombreux colloques internationaux : Chicago (mai 2006), 

Rome (octobre 2006), Baltimore (novembre 2006), Bressanone (juillet 2007). 

Il a dirigé plusieurs ouvrages collectifs : 

Le plaisir des formes, recueil des Conférences Roland Barthes, Paris Seuil, 2003 

Donner à penser, recueil des Conférences Roland Barthes, Paris Seuil, 2004 

Morales et politique, actes du colloque international organisé par le GEM, Paris, Champion, 2005, 640p. 

Pierre Pachet, les occasions de la réflexion, n° de la revue Critique, n° 702, novembre 2005 

Le corps, le sens, recueil des Conférence Roland Barthes, Paris, Seuil, 2007 

L’allégresse pensive : Michel Deguy, Poétique et pensée, Belin, 2007 

Il traduit de l’anglais et de l’italien des ouvrages philosophiques et des recueils de poésie : 

HERMES 

76


Profanations, Giorgio Agamben, Paris, Rivages, 2005 

Petit manifeste des communistes, sans parti, Elsa Morante, Paris, Rivages, 2005 

Nulle île n’est une île, Carlo Ginzburg, Paris, Verdier, 2005 

La puissance de la pensée (avec J. Gayraud) Giorgio Agamben, Rivages, 2006 

Qu’est-ce qu’un dispositif Giorgio Agamben, Rivages, Paris, 2007 

L’amitié, Giorgio Agamben, Rivages, Paris 2007 

L’arbre et le labyrinthe, Mariafranca Spallanzani, Paris, Champions, 2008 

Le Règne et la gloire, Giorgio Agamben, avec J. Gayraud, Paris, Seuil, 2008 

Pourquoi encore, Luciano Cecchinel, traduit et présenté par Martin Rueff, préface de Claude Mouchard, 

Vittorio Veneto, 2005 

Ronde des Convers, Eugenio De Signoribus, à paraître, Paris, Verdier, 2007 (traduction, postface, 

annotation, 192 p.) 

Régis SALADO 

Né le 15/06/1961 à Oran (Algérie) 

Nationalité française 

1, rue Duvergier – Appt 140 


Tél : 01 40 38 38 51 / 06 66 34 93 47 

salado@club-internet.fr 

Régis SALADO est Maître de conférences en Littérature comparée à l’UFR LAC de l’université Paris 

Diderot – Paris 7 où il exerce depuis 1996. Il est membre de l’équipe de recherche CLAM, au sein de la 

fédération des centres de recherche du CERILAC. 

Spécialiste des questions de réception et de transfert culturel dans le contexte des modernités (domaines 

anglo-saxon, français et lusophone), il a consacré sa thèse de Doctorat à « Ulysses de Joyce : laboratoire 

de la modernité – Etude de réception dans les domaines anglo-saxons et français (1914-1931) ». Ses 

travaux plus récents s’orientent vers un questionnement de la part interprétative impliquée par la 

traduction, conçue comme un processus analysable à partir des conditions historiques de sa production. 

Ancien élève de l’ENS de Fontenay-Saint-Cloud (1981-1986), agrégé de Lettres modernes (1985), il a 

séjourné deux années à Londres comme Lecteur à l’université King’s College London puis comme 

Doctorant, et a enseigné comme Lecteur-Attaché Linguistique à l’Université de Porto au Portugal (1986- 

1988), avant d’être ATER et Maître de conférences à l’Université de Pau (1988-1996). 

Vice-Président rang B du CNU de 10 e section (2003-2007), dont il est actuellement membre nommé, il a 

été chargé de mission par la Présidence de Paris 7 pour la mise en place du LMD (2004-2005) et a été 

membre du jury de l’agrégation de Lettres modernes à plusieurs reprises (jury du concours externe 1995- 

2000, jury du concours interne 2002-2004). 

A publié 45 articles et communications (revues à comité de lecture, actes de colloques) et a assuré 

l’édition, comme co-responsable, de 6 ouvrages collectifs. 

Participation à douze colloques depuis 2005. 

6 conférences en France et à l’étranger depuis 2005. 

Principales publications dans le domaine depuis 2004 : 

- « Préfacer l’étranger : les premières préfaces de Faulkner en France (Sanctuaire par Malraux et Tandis 

que j’agonise par Larbaud) », in Textuel n° 46, Aux marges du texte : préface et postface, textes réunis et 

présentés par Lina Franco, pp.89-115, 2004. 

HERMES 

77


- « Koltès avec Shakespeare : hériter, adapter, traduire », in Voix de Koltès, sous la direction de Ch. 

Bident, R. Salado et Ch. Triau, Séguier, 2004, pp.149-167. 

- « Beckett et Pinget : l’échange des voix », in Etudes Anglaises, 59 ème année, N°1, janvier-mars 2006, pp. 

31-46. 

- « Stream of Consciousness et monologue intérieur Contribution à l’histoire de deux notions critiques 

‘modernes’ » in Textuel n° 53, « Modernité/Modernism », textes réunis et présentés par C. Bernard et R. 

Salado, pp. 109-131, 2008. 

- « Macunaïma ou la féconde hybridité du Modernisme brésilien », in Actes du colloque de Pau – France- 

Brésil : influences croisées (10-14 janvier 2006), textes réunis par Michèle Tollis, Presses Universitaires 

de Pau, à paraître en 2008. 

David SEDLEY 

Haverford College 

Haverford, PA 19041-1392 

(610) 896-1439 

dsedley@haverford.edu 

POSITION 

2005-present 

College 

Associate Professor of French and Comparative Literature, Haverford 

Assistant Professor of French and Comparative Literature, Haverford College 

EDUCATION 

1999 Ph.D. in Comparative Literature, Princeton University 

Fields: French and English Renaissance Literature 

Dissertation: "Sublimity and Skepticism in the Early Modern Period: Montaigne, 

Milton, and the Aesthetics of Ignorance" 

Supervisors: Victoria Kahn and François Rigolot 

1996-7 Ecole normale supérieure, rue d'Ulm, Paris. Pensionnaire étranger 

1990 B.A. magna cum laude in Philosophy, Yale University 

5 PUBLICATIONS 

"Irony and the Vacuum in Pascal and Montaigne." In Esprit généreux, esprit 

pantégruelicque: Essays in honor of François Rigolot, ed. Reinier Leushuis and Zahi 

Zalloua. Geneva: E. Droz, 2008 

Sublimity and Skepticism in Montaigne and Milton. The University of 

Michigan Press, 2005 

"Sublimity and Skepticism in Montaigne." Publications of the Modern Language 

Association, October 1998 

“Nasty, Brutish, and Long: The Life of Montaigne’s Essays in Hobbes’ Theory of 

Contract.” In Montaigne After Theory/Theory After Montaigne. Seattle: University of 

HERMES 

78

Washington Press, forthcoming 


Anne TEULADE 

Née le 04/05/1975 

Maître de conférences en littérature comparée à l’université de Nantes (depuis sept. 2004) 

Formation 

Hypokhâgne et Khâgnes Ulm option anglais (lycée Joffre, Montpellier, lycée Louis le Grand, Paris) 

(1992-1995) 

Licences de Lettres Modernes et d’Anglais (1996) 

Agrégation de Lettres Modernes (1998) 

Bourses de recherche à la Casa de Velázquez, Madrid (mars 2001 et mars 2002) 

Doctorat de littérature comparée : Le théâtre hagiographique en France et en Espagne au XVIIe siècle. 

Essai de poétique comparée (Université Paris IV, 2003) 

Autres expériences professionnelles : 

2003-2004 : ATER en littérature comparée à l’université de Nice 

2002-2003 : ATER en littérature comparée à l’université Paris IV 

1999-2002 : Allocataire-Moniteur en littérature comparée à l’Université Paris IV 

Les cinq publications les plus significatives des cinq dernières années : 

« Le devenir tragique d’un personnage épique : le Cid à l’épreuve des genres », La Fabrique du 

personnage, Editions Champion, éd. F. Lavocat, C. Murcia et R. Salado, 2007, p. 309-320. 

« Inventivité générique et réception de la comedia espagnole dans Bélisaire (1644) et Venceslas (1648), 

Littératures Classiques, Le Théâtre de Rotrou, 63, 2007, p. 107-116. 

« El espacio plural en El sitio de Bredá de Calderón : lo visible y lo invisible en un drama histórico-épico 

», El Siglo de Oro en escena: homenaje a Marc Vitse, Anejos de Criticón, éd. O. Gorse et F. Serralta, 

2007, p. 1011-1024. 

« La poética de la conversión en La Magdalena de Roma de Juan Bautista Diamante », dans La 

Hagiografía entre historia y literatura en la España de la Edad Media y del Siglo de Oro, éd. M. Vitse et 

I. Arellano, Madrid/Frankfurt am Main, Universidad de Navarra-Iberoamericana-Verbuert, 2006, p. 1081- 

1095. 

« Corneille et le théâtre hagiographique : un moment singulier dans la pensée de l’effet tragique », 

Présence de Corneille, Œuvres et Critiques, 2005, XXX, 2, éd. C. Mazouer, p. 55-66. 

La liste de ses publications figure sur le site du CLAM et de www.vox-poetica.org/sflgc 

Articles publiés (au 29 février 2008) : 21 

(dont articles dans des revues et actes de colloques à comité de lecture : 12) 

A paraître courant 2008-2009 : 9 

(dont articles dans des revues et actes de colloques à comité de lecture : 5) 

Zoé SCHWEITZER 

HERMES 

79

18 octobre 1976 

51, rue de Turenne 75003 

zoe.schweitzer@wanadoo.fr 


Titres 

2006 Doctorat de littérature comparée (Université Paris IV-Sorbonne), sous la direction de François 

Lecercle, mention très honorable avec les félicitations du jury. 

2002 Licence d’histoire de l’art (Paris IV-Sorbonne). 

2000 Agrégation de lettres modernes. 

Fonctions 

2008 ATER à l’université Lille 3. 

2004-2007 ATER à l’université de Nice-Sophia Antipolis. 

2001-2004 Allocataire-monitrice à l’université Paris IV-Sorbonne. 

Publications significatives en lien avec le projet 

- Édition de la thèse, Une « héroïne exécrable aux yeux des spectateurs ». Poétiques de la violence : 

Médée de la Renaissance aux Lumières (Angleterre, France, Italie), dont la publication aura lieu aux 

éditions Droz, collection « Histoire des idées et critique littéraire ». 

- « Sexualité et questions de genre dans les Médée renaissantes et classiques », intervention dans le Centre 

de recherche en littérature et poétique comparées (université Paris X-Nanterre), dans le cadre du groupe 

d’étude « mythopoétique », le 4 mai 2007 (www.revue-silene.com). À paraître dans un ouvrage collectif 

dirigé par V. Gély. 

- « La mort de Créon dans les Médée de Corneille et de Glover ou comment rendre supportable le meurtre 

d’un roi », dans Réécritures du crime : l’acte sanglant sur la scène (XVI e siècle-XVIII e siècle), éd. 

F. Lecercle, L. Marie et Z. Schweitzer, à paraître dans Littératures classiques au premier semestre 2009. 

- « Le Portrait de Médée dans le théâtre et la peinture antiques », dans Le Trait. De la lettre à la figure, 

éd. B. Bonhomme, M. Symington et S. Ballestra-Puech (CTEL), L’Harmattan, 2007, vol. 1, p. 257-272. 

En outre, huit articles sont parus, ou à paraître, dans des ouvrages collectifs ou des revues. 

Clotilde THOURET 

Née le 6 février 1974 à Paris 

Adresse : 6, rue du Moulinet, 75013 Paris 

Téléphone : 01 45 81 16 60 / 06 61 76 64 25 

clotilde.thouret@wanadoo.fr 

Maître de conférences en littérature comparée (Université de Paris-Sorbonne) 

TITRES 

Déc. 2005 

Doctorat nouveau régime de littérature comparée. Discours de récitants et paroles de 

personnages. Le monologue de théâtre en Europe (Angleterre, Espagne, France. 1580-1640). 

Mention : Très honorable avec félicitations du jury à l’unanimité. 

Agrégation de Lettres modernes. 

Juin 1997 

1994 Ecole Normale Supérieure, Ulm. 

PARCOURS PROFESSIONNEL 

2006-2008 Maître de conférences à l’Université de Paris-Sorbonne 

Enseignements de littérature comparée (L1, L2, L3, Agrégation), encadrement de Master 1. 

HERMES 

80


2000-2006 AMN puis ATER à l’Université Paris VII-Denis Diderot, puis à l’Université de Nice 

DOMAINES DE RECHERCHE : Théâtres des XVI e et XVII e siècles, théorie du théâtre, poétique du sujet 

CENTRES DE RECHERCHE : CRLC (Université Paris-Sorbonne), CLAM (Université Paris VII-Denis 

Diderot) 

Membre du comité de rédaction de la revue Shakespeare en devenir (2006 sq.) 

Organisation de deux journées d’études « Théâtre/Roman » en 2006 (GRAL-CRLC) 

PUBLICATIONS LES PLUS SIGNIFICATIVES DES CINQ DERNIERES ANNEES 

1. Le monologue de théâtre en Europe (Angleterre, Espagne, France ; 1580-1640), Genève, Droz, à 

paraître en 2009. 

2. Théâtre / Roman. Les rapports entre écriture dramatique et écriture narrative du XVI e au XVIII e 

siècle, textes réunis et présentés par Véronique Lochert et Clotilde Thouret, Paris, PUPS, à paraître 

en 2008. 

3. « Timon d’Athènes de Shakespeare », dans La Misanthropie au théâtre, éd. J. Vion-Dury, Paris, 

Colin-Sedes, 2007, p. 43-76. 

4. « Le monologue dans le théâtre de Rotrou : une convention baroque, entre ornement et 

dramaturgie de la pensée », in Un maître du théâtre baroque européen : Jean de Rotrou, textes 

réunis par Pierre Pasquier et Julia Gros de Gasquet, Littératures Classiques, automne 2007, 

p. 207-221. 

5. « Comment peut-on être (un super-héros) mutant Réflexions sur la mutation dans l’univers 

super-héroïque des comics américains », Critique, numéro spécial Mutants, textes réunis et 

présentées par Thierry Hoquet, n°709-710, juin-juillet 2006, p. 612-624. 

Nombre de publications : 

1 ouvrage personnel 

1 ouvrage collectif 

12 articles, dont 6 dans des revues ou actes de colloque à comité de lecture 

Lise WAJEMAN 

née le 17 février 1973 

17 rue Henri Chevreau 75020 Paris 

lwajeman@club-internet.fr 

Maître de conférences à l’université d’Aix-Marseille 1. 

2003 : Thèse de doctorat nouveau régime de littérature comparée, sous la direction de François Lecercle 

(Paris IV) : La Parole d’Adam, le corps d’Eve. Les premiers parents lors du péché originel dans les 

textes et les images au XVI e siècle en France, Allemagne, Italie. 

2000-2004 : ATER en littérature comparée successivement à l’université de Reims, l’ENS-LSH de Lyon, 

l’université de Tours et celle de Dijon. 

1997-2000 : AMN à l’université de Saint-Etienne 

1996 : Agrégation de lettres modernes 

1993 : Entrée à l’Ecole Normale Supérieure de Fontenay St Cloud. 

Thèmes de recherche : 

XVI e siècle ; Bible et littérature ; texte et image. 

Publications les plus significatives depuis 2004 : 

HERMES 

81


- La Parole d’Adam, le corps d’Eve. Le péché originel au XVI e siècle, Genève, Droz, 2007, 280 p. 

- « Pandora’s Pox », in Françoise Lavocat (éd. par), Fiction et Allégorie, à paraître. 

- « Modalités de la fiction sacrée au XVI e siècle dans le texte et l’image », Correspondances : vers une 

redéfinition des rapports entre la littérature et les autres arts, actes du colloque de la S.F.L.G.C. éd. par 

C. Rauseo et K. Zieger, Amiens, Valenciennes, Presses Universitaires de Valenciennes, 2007, p. 119-129. 

- « Vérités fictionnelles. Quelques propositions au sujet du “ Premier jour ” dans La Seconde Semaine de 

Du Bartas », in Françoise Lavocat (éd. par), Usages et théories de la fiction. Les Théories de la fiction à 

l’épreuve des textes anciens, Rennes, Presses Universitaires de Rennes, 2004, p. 151-163. 

- « Alors se dessillèrent leurs yeux à tous deux, et ils surent qu’ils étaient nus. (Gen. 3) », Variations 

(Zurich), 2004, n°12, « Einblicke, Savoirs, Insights », p. 13-24. 

Activités internationales : 

Participation à réseau de recherches international sur « l’obscénité avant 1620 » (Exeter, Grande 

Bretagne) 

Nombre d’articles publiés : 8 


Doctorants 

Curriculum vitae (une page) 

4. 

Nicolas CORREARD 

Né le 18/02/1977 à Cotonou (Bénin) 

ATER à l’UFR LAC 

8 rue Charles Fourier 


01. 45. 89. 37. 28. 

correardnicolas@hotmail.com 

nicorreard@orange.fr 

Etudes et titres universitaires : 

- Licencié de Lettres (Paris 3, 1999) et de Philosophie (Paris 1, 1999). 

- Ancien élève de l’ENS-LSH (1998-2003). 

- Ancien élève de l’Université de Californie, Santa Barbara (UCSB, 1999-2000). 

- Agrégé de Lettres Modernes (2001, 3 e rang). 

- Doctorant en Littérature Comparée sous la direction de Françoise Lavocat (CLAM, Paris 7) : 

« Les fictions du scepticisme : les combinaisons de l’incrédulité lucianesque et du doute sceptique 

dans la pré-histoire du roman moderne en Europe » (soutenance prévue en décembre 2008). 

Expériences professionnelles : 

- Ancien lecteur de français à l’Université Normale de la Capitale, Pékin, Chine (2001-2002). 

- Moniteur à l’UFR Lettres, Arts et Cinéma de l’Université Paris 7 (2003-2006). 

- ATER à l’UFR Lettres, Arts et Cinéma de l’Université Paris 7 (2006-2008). 

Echantillon de publications (huit travaux réalisés, trois en cours) : 

- « De l’exemplarité à l’empathie : l’échange d’expérience comme finalité morale de la nouvelle 

cervantine », communication au colloque « L’exemplarité cervantine » organisé par l’Université de 

Rennes (2-3 fév. 2006). Article paru dans le volume Littérature et exemplarité, dir. E. Bouju, A. 

Gefen, G. Hautcoeur, et M. Macé, PU de Rennes, novembre 2007. 

HERMES 

82


- « Le personnage en doute : le jaloux imaginaire et sa fabrique sceptique dans la littérature baroque 

», communication au colloque « La fabrique du personnage » (21-22 oct. 2004) organisé par 

l’Université Paris 7. Paru dans les actes du colloque, La fabrique du personnage, dir. F. Lavocat, C. 

Murcia et R. Salado, PU de Rennes, en juin 2007. 

- « Croyance et incrédulité dans Don Quichotte : une perception (pré-)moderne de la fiction », article 

du collectif Naissances du roman moderne, dir. Christian Michel, PU de Rouen et du Havre, mars 

2007. 

- « La vérité au fond du puits : les variations du genre ménippéen et lucianesque dans le Tiers Livre, 

Don Quichotte et Tristram Shandy », conférence audio-visuelle dans le cadre de la journée d’étude 

sur le programme « Naissances du roman moderne » à l’université Paris 7, le 10 nov. 2006. Article 

en ligne sur http://www.univ-paris-diderot.fr/DocumentsFCK/clam/File/Verite_fond_puits.pdf 

- « Le récit ménippéen et les limites du savoir humain : la modeste philosophie d’un genre antiphilosophique 

de la Renaissance aux Lumières », in Labyrinthe. Atelier interdisciplinaire, revue 

bimestrielle à comité de lecture, n° 25, nov. 2006. 

Autres : 

- Participation à l’Action Concertée Incitative « Styles et partages du savoir (1550-1700) », dirigée 

par Françoise Lavocat, 2003-2006. 

Lucie LAGARDERE 

Née le 17/06/1983 à Bordeaux 

2, rue des hirondelles 33250 Pauillac 

Coordonnées : 06-72-52-18-38, lucie.lagardere@ens-lsh.fr 

I. CURSUS UNIVERSITAIRE 

2008 Master 2 à l’ENS-LSH et à l’université Denis Diderot – Paris 7. Directrice : Françoise 

Lavocat. Co-directeur : Eric Dayre. Sujet : « Théorie du fictionnel et imagination romantique: Borges et 

Bontempelli sous influence ». Inscription en doctorat à Paris 7 prévue en septembre 2008 (dirigée par 

Françoise Lavocat). 

2007 Admission à l’Agrégation de Lettres Modernes préparée à l’ENS-LSH (rang : 73). 

2006 Préparation à l’Agrégation de Lettres Modernes et au CAPES de Lettres Modernes à 

l’université Michel de Montaigne Bordeaux 3. Admissibilité à l’Agrégation. Admission au CAPES 

(rang : 12). 

2005 Maîtrise de Lettres Modernes à l’université Michel de Montaigne Bordeaux 3. Mention 

Très Bien. Direction : Eric Benoit. Echange Profil International avec l’université Laval de Québec 

(direction à Québec : René Audet). Sujet : « La conception de la lecture chez Mallarmé et Borges ». 

2005 Licence de Lettres Modernes à l’université Michel de Montaigne Bordeaux 3. 

Mention Bien. Préparation d’une Licence Littérature Langue et Civilisation mention 

Espagnol. 

2003 Classe préparatoire littéraire au lycée Camille Jullian. Sous-admissibilité au concours de 

l’Ecole Normale Supérieure Lettres et Sciences Humaines mention Lettres Modernes. Equivalence de 

DEUG de Lettres Modernes à l’université Michel de Montaigne Bordeaux 3 sur proposition de l’ENS- 

LSH. 

II. DOMAINES DE RECHERCHE 

Théories de l’interprétation, théories de la réception, théories de la lecture. 

HERMES 

83

Théorie de la fiction, théories du fictionnel. 

Domaines argentin, italien, anglais. XIXème et XXème siècles. 

III. ACTIVITES 

2008 Membre du CLAM, participation au séminaire « Allégorie et Fiction ». 

4 mois d’études pour recherches à la Scuola Normale de Pise (avril-juillet 2008). 


2008 Membre du laboratoire junior pluridisciplinaire « Réfléchir la sensation » à l’ENS-LSH 

portant sur les rapports entre sensation et création articulés autour de la question du sujet (sujet créant et 

créé, sentant ou senti, imaginant ou raisonnant). Publication, exposition et conférence prévues pour 

l’hiver et le printemps 2009. 

2007 Membre du bureau de l’association ENSeigner (ENS-LSH), responsable des stages en 

établissement. Cours de soutien hebdomadaire à des lycéens. Stage de deux mois (février-mars, 

discipline : Français) au Lycée La Martinière-Duchère (Lyon) : heures d’observation suivies d’une 

prise en charge d’une classe de seconde et d’une classe de première littéraire (25 heures). 

IV. PUBLICATIONS 

2009 En préparation Réflexion/Reflection : les interactions du sujet et de la sensation dans le 

processus créatif, à paraître aux Presses de l’ENS-LSH (hiver 2009). 

2006 Publication dans les actes du colloque Jeunes Chercheurs : Carrefour de lectures littéraires, 

Québec, 2006, CRILCQ, coll. Interlignes. 

2005 Publication dans la revue littéraire Québec Français (printemps et été 2005). Participation 

au colloque Jeunes Chercheurs organisé par le CRILCQ à l’université Laval (avril 2005) : « Etude du 

duel entre lecteur et auteur dans « La muerte y la brújula » de Borges ». Correction de manuscrits 

pour les Editions Glèbe Terre de culture (Québec). 

Mélanie SAG 

Née le 9 mars 1979 

Résidant 29 rue du Dragon, 75006 PARIS (tel. 01 45 49 19 64) 

Contact : melanie.sag@gmail.com 

Formation et expériences professionnelles : 

Agrégée de Lettres classiques (reçue en 2002) et ancienne élève de l’Ecole Normale Supérieure de la rue 

d’Ulm (sortie en 2005). 

Allocataire de recherche et chargée de cours (monitorat) à l’Université Paris Diderot (Paris 7) depuis 

septembre 2005. 

Doctorante en Littérature comparée sous la direction de Mme Françoise Lavocat depuis septembre 2005 

(au sein du Centre comparatiste d'études et de recherches pour les Littératures Anciennes et Modernes). 

Intitulé de la thèse : La guerre civile dans la fiction romanesque en France et en Angleterre, fin XVIemilieu 

XVIIe siècle. Poétiques du conflit et usages de la fiction. 

Autres expériences professionnelles : lectorat à l’Université Columbia de New York (2003-2004), 

interrogations en classes préparatoires (2002-2003), stage de journalisme. 

Publication en rapport avec les théories de l’interprétation : 

- Janvier 2007, communication dans le cadre du séminaire « Allégorie et Fiction » du CLAM : « Miroir 

du prince et dynamique romanesque dans l’Argénis de John Barclay (1621) ». À paraître sous une forme 

remaniée dans l’ouvrage collectif dirigé par F. Lavocat, Allégorie et fiction. 

Autres communications : 

HERMES 

84


- Juin 2007, participation au XXIe colloque de la SATOR Le mariage dans la littérature narrative avant 

1800 : « Le topos du mariage à l’épreuve du point de vue protestant (Le Ravissement de Clarinde de N. 

des Escuteaux) ». 

- Décembre 2005, dans le cadre de l’A.C.I. Styles et partages du savoir 1500-1700, contribution aux 

travaux du pôle Histoire : « L’histoire, entre éloquence et fiction. L’historiographie du Grand siècle 

face à la Saint-Barthélemy ». 

Marc VERNET 

61 ans 

- Ancien élève de l’ENSET et de l’EHESS. 1972-1978 : Enseignement secondaire. 1978-1983 : chargé 

de mission puis chef de service à l’INRP. 1983-1992 : assistant puis MDC à Paris 3. 1992-2006 : 

délégué général de la Bibliothèque du film (Ministère de la culture) 

- Professeur 18 ème section, UFR LAC, Université Paris Diderot depuis le 01.09.06 

Responsable du M2 Cinéma, responsable des stages pour l’UFR 

Coordinateur du programme de recherche ANR Corpus « Cinémarchive » 2007-2010 

Membre suppléant de la Commission de spécialité mixte LAC Paris 7, membre titulaire de la 

Commission de spécialité 18 ème section à Paris 3. Membre de l’Ecole doctorale Lettres, Langues, 

Spectacles à Paris 10. 

- Responsable scientifique des Journées européennes d’études sur les archives de cinéma et 

d’audiovisuel depuis leur création en 2002. 

- Conseiller à l’Institut national du patrimoine pour le patrimoine cinématographique 

B/ Membre du conseil d’administration de la Fondation européenne Joris Ivens. Membre de la 

Commission d’agrément des établissements d’enseignement et de l’expression audiovisuelle (Ministère 

de la culture). Rapporteur, pour le ministre de la Culture, sur la mis en place de filières pérennes de 

formation aux métiers du patrimoine cinématographique (juillet 2005-mars 2006). 

C/ Publications (en gras les plus significatives) : 

- « Les archives de cinéma et d’audiovisuel et les bibliothèques », Bulletin des bibliothèques de 

France n° 2, Paris 2007, pp. 5-11. 

- « A qui appartient le patrimoine cinématographique » (co-signé avec Bernard Latarjet), revue 

Patrimoines n° 2, Paris 2006, pp. 28-35. 

- « Mission de réflexion sur la mise en place de filières pérennes de formation aux métiers du 

patrimoine cinématographique », rapport remis au ministre de la Culture et de la 

Communication, 29 pages, mars 2006. Publié sur les sites du Centre national de la 

cinématographie (www.cnc.fr), de l’Institut national du patrimoine (www.inp.fr) et de la 

Cinémathèque française (www.bifi.fr). 

- « Les archives de cinéma face au numérique », Cahiers du cinéma n° 598, février 2005. 

- « La mode du démodé », Le film noir américain. Repères et ressources documentaires. Sous la 

dir. de Marc Vernet. Bibliothèque du film, Paris 2005. 

- « Le cinéma, comme objet patrimonial, est une fausse évidence : conséquences pour l’action et la 

formation », La memoria del cinema. Archivi per la storia, anno XVII n° 1-2, gennaio-dicembre 

2004, Mucchi Editore, pp. 65-74. 

- « Il n’est de cinéma que de collectionneur », revue Trafic n° 50, été 2004, pp. 364-377. 

- « L’efficace du story-board », in Morgan Lefeuvre, Comprendre et interpréter un story-board, 

Bibliothèque du film, Paris 2004, pp. 11-16. 

- « La Bibliothèque du film : 1992-2001. Management et patrimoine », Bulletin des bibliothèques 

de France n° 5, Paris 2001. 

- « Sur la piste d’une erreur », revue Cinémathèque n° 18, automne-hiver 2000. 

D/ Titres et distinctions : 

- Rockefeller Fellow 1987 

HERMES 

85

- Chevalier des palmes académiques (1992) 

- Officier dans l’Ordre des arts et des lettres (2005) 


Peter WEINMANN 

PRAG d’allemand à la faculté de Pharmacie, Université de Montpellier 1. 

Doctorant en Littérature Comparée (Paris 4-Sorbonne, sous la direction de François Lecercle), avec une 

recherche sur la paraphrase au XVII e siècle, notamment sur les enjeux linguistiques, exégétiques et 

littéraires de la paraphrase des psaumes. 

Préparation d’une édition critique des psaumes de Martin Opitz. 

Adresse professionnelle : 

Université Montpellier 1 

Faculté de Pharmacie 

15, av. Charles Flahault 

34093 Montpellier cedex 5 

Coordonnées personnelles : 

6 rue du Palais des Guilhem 

34000 Montpellier 

Courriel : peter.weinmann@orange.fr 

Études : 

Université de Munich, Allemagne : littérature italienne et française (1979-84) ; boursier de l’École 

Normale Supérieure de Pise (1981-1982) ; Université Paris X Nanterre : licence et CAPES d’allemand 

(1987-1988), Agrégation d’allemand (1991). 

1987 : Doctorat en Littérature Italienne et Française (Université de Munich). 

Axes de recherche : 

Poésie religieuse au XVII e siècle 

Voyage et circulation des idées entre Orient et Occident 


Sonett-Idealität und Sonett-Realität. Neue Aspekte des Gliederung des Sonetts von seinen Anfängen bis 

Petrarca (= Romanica Monacensia vol. 30), Tübingen, Gunter Narr, 1989. 

Sur l’origine et l’évolution de la structure du sonnet aux XIII e et XIV e siècles telles qu’elles apparaissent 

à travers les articulations fluctuantes entre discours, rime et graphisme des manuscrits originaux. 

« La Vie à l’épreuve : sur la captivité de saint Vincent de Paul », dans : Récits d’Orient. De la 

Renaissance au classicisme (actes du colloque du 23-26 avril 2006 à l’Université de Paris 4), Presses 

Universitaires de Paris-Sorbonne (à paraître en 2008). 

Partenaire 2 : Département de Français de l’Université de Chicago 

HERMES 

86

Coordinateur : Larry F. NORMAN 


Corinne BAYERL 

HOME 

Eugene, Orgeon 97404 

(541) 689-3129 

corinne@uchicago.edu 

Education 

PhD University of Chicago, Department of Romance Languages and Literatures, 2002 to present. 

Dissertation in progress: Rising above Suspicion: Moral Action in Pierre Nicole. Thesis directors: 

Thomas Pavel, Larry Norman, Robert Morrissey. Degree expected: Spring 2009. 

French Literature, Université de Genève, École Doctorale “Au Seuil de la Modernité,” 1999-2000. 

University of Washington, Department of French and Italian, 1998-2002. 

MA Ludwig-Maximillians-Universität Munich, 1993-1996. 

BA Ludwig-Maximillians-Universität Munich, 1990-1992. 

Research Interests 17th-century French literature, moral philosophy, and religion. 

Intellectual history of the early Enlightenment in Europe. 

Publications “Primitive Atheism and the Immunity to Error: Pierre Bayle’s Remarks on Indigenous 

Cultures,” Religion, Ethics, and History in the Long French Seventeenth Century. La Religion, la morale 

et l’histoire à lâge classique, 

eds. William Brooks and Rainer Zaiser. Bern: Peter Lang, 2007, pp.15-28. 

Presentations “Grace and Temporality in Early Modern Theology and Asthetics”, for panel “Towards a 

Divine Poetics: The Persistence of Theology in Literature”, MLA Convention, December 2007. 

“Ethical Iconoclasm in Pierre Nicole’s Eassis de morale”, for panel “Moralists and Artists”, 

Congress of the North American Society for French Seventeenth-Century Literature, May 2007. 

“Primitive Atheism and and the Immunity to Error: Pierre Bayle's Remarks on Indigenous Cultures,” 

Congress of the Society for French Seventeenth-Century Studies, St. Catherine’s College Oxford, June 

2006. 

Academic Awards and Fellowships 

Bourse Chateaubriand, French Government Fellowship. 

Glenn W. MOST 

Office: Scuola Normale Superiore di Pisa 

Piazza dei Cavalieri, 7 

I-56126 Pisa (Italy) 

tel: +39-050-509111, -314; email: most@sns.it 

The University of Chicago 

HERMES 

87


Committee on Social Thought 

1130 East 59th Street 

Chicago, IL 60637-1543 USA 

tel: +1 - 773 - 702-8496; email: gmost@midway.uchicago.edu 

Birth: 12 June 1952; Citizenship: USA, Austria, Italy 

EDUCATION: 

1968-72: Harvard College, Cambridge, Mass.; B.A. summa cum laude in Classics (Latin) 

1973-76: Department of Comparative Literature,Yale University, New Haven, Conn. 

1978: M. Phil. 

1980: Ph.D.; thesis: "The Bait of Falsehood: Studies in the Rhetorical Strategy of Poetic 

Truth in the Romantic Period" (director: Paul de Man) 

1976-78: Philologisches Seminar, Universität Tübingen 

1980: D. Phil.; thesis: "Pindar's Truth: Unity and Occasionality in the Epinician Ode" 

(director: Richard Kannicht) 

RECENT POSITIONS HELD: 

Universität Innsbruck: Ordentlicher Universitäts-Professor für Klassische Philologie und Altertumskunde 

I (1987-91) 

Universität Heidelberg: C-4 Universitäts-Professor für Gräzistik (1991-2001) 

University of Chicago: Professor, Committee on Social Thought (1997-PRESENT) 

Scuola Normale Superiore di Pisa: Professore Ordinario di Filologia Greca (2001-PRESENT) 

Collège de France (VISITING, 2003) 

Université Paris 4-Sorbonne (VISITING, 2006) 

5 PUBLICATIONS RELEVANT TO THEME 

Doubting Thomas (Cambridge, MA: Harvard University Press, 2005) 

“Les Grecs chez Dante,” translated by Isabelle Wienand, in Jean Leclant and Michel Zink, ed., La Grèce 

antique sous le regard du Moyen Age occidental. Cahiers de la Villa “Kérylos” 36 (Paris 2005), pp. 95- 

117. 

“Apollo’s Last Words in Aeschylus’ Eumenides,” Classical Quarterly 56 (2006) 12-18. 

“Philologie et interprétation indiciaire,” translated by Denis Thouard, in Denis Thouard, ed., 

L’interprétation des indices. Enquête sur le paradigme indiciaire avec Carlo Ginzburg (Villeneuve 

d’Ascq: Presses Universitaires du Septentrion, 2007), pp. 59-74. 

“Hellenistic Allegory, Literary Analysis, and Early Imperial Rhetoric,” in Rita Copeland and Peter 

Struck, The Cambridge Companion to Allegory (Cambridge: Cambridge University Press, 2008). 

Total publications (Articles, Books, reviews): 197. 

Richard Theodore NEER 

CURRENT POSITION: David B. and Clara E. Stern Professor in Humanities, Art History and the 

College, University of Chicago. 

RECENT POSITIONS: Professor, Department of Art History and the College, University of Chicago 

(2006-2007); Associate Professor, Department of Art History and the College, University of Chicago 

HERMES 

88


(2003-2006); Assistant Professor, Department of Art History and the College, University of Chicago 

(1999-2003). 

EDUCATION: Ph.D. History of Art, University of California at Berkeley (1998); M.A. in History of Art, 

University of California at Berkeley (1994); A.B. in Fine Arts, Harvard College (1991). 

RELATED PUBLICATIONS: 

“Poussin and the Ethics of Imitation,” Memoirs of the American Academy in Rome 51/52 (2006/2007): 

298-34. 

“Poussin, Titian, and Tradition: The Birth of Bacchus and the Genealogy of Images,” Word & Image 18 

(2002): 267-81. 

“Connoisseurship: From Ethics to Evidence,” in 'Reading' Ancient Greek Images: Approaches and Modes 

of Representation, ed. Dimitrios Yatromanolakis (Johns Hopkins University Press, forthcoming). 

“Beazley and the Language of Connoisseurship,” Hephaistos 15 (1997): 7-30. 

Corpus Vasorum Antiquorum: Malibu, J. Paul Getty Museum, fascicule 7 (J. Paul Getty Museum 1997). 

Style and Politics in Athenian Vase-Painting: The Craft of Democracy, circa 530-460 B.C.E. (Cambridge 

University Press 2002). 

Theory of Sculpture: The Emergence of the Classical Style in Greece (University of Chicago Press 

forthcoming). 

TOTAL PUBLICATIONS: 

Three books, fifteen articles, two reviews, plus a great deal of editorial work for Critical Inquiry. 

Larry F. NORMAN 

Department of Romance Languages and Literatures 

University of Chicago 

1050 East 59th Street, Chicago, IL 60637 

(773) 702-8481/Home (773) 784-8545 

e-mail: lnorman@uchicago.edu 

ACADEMIC POSITIONS 

Current 

University of Chicago, Associate Professor, Department of Romance Languages 

Committee on Interdisciplinary Studies in the Humanities, 2002-present. 

and Literatures, 

Previous 

University of Chicago, Associate Dean of the Humanities and Master of thHumanities Collegiate 

Division, 2002-2005. University of Chicago, Assistant Professor, Department of Romance Languages and 

Literatures, Committee on Interdisciplinary Studies, 1995-2002. 

Visiting 

Ecole Normale Supérieure, rue d’Ulm (Paris), Visiting Professor, Spring 2006. 

HERMES 

89

EDUCATION 

Columbia University, Ph. D., French, 1996. 

Ecole Normale Supérieure, rue d’Ulm, Paris (visiting student, 1993-95). 

Université de Paris IV—Sorbonne, Magistère, French Literature, 1989. 

New York University, B. A., English Literature and Film, 1984. 


5 PUBLICATIONS CONCERNANT LE SUJET “PHILOLOGIE ET INTERPRETATION” 

1) Co-editor and introduction (with Glenn Most and Sophie Rabau). Révolutions homériques. Pisa: 

Edizioni della Normale, forthcoming 2008. 

2) “La Bataille des livres de Jonathan Swift, un combat entre fiction et histoire littéraire.” 

Fictions d’histoire littéraire, special issue of La Licorne, revue de langue et littérature française, 

forthcoming, 2008. 

3) “Historiciser le sublime, ou le classicisme entre modernité et antiquité.” Revue d’HistoireLittéraire en 

France (RHLF), April-June (no 2) 2007: 347-357. 

4) “La transformation des disciplines à l’université américaine” and “Introduction aux études françaises 

en Amérique anglophone.” Cahiers de l’Association Internationale des Etudes Françaises (CAIEF) 58 

(2006): 15-34. 

5) “Homère entre anciens et modernes.” Lalies: langue et littérature. No. 25. Paris: Presses de l’Ecole 

Normale Supérieure (2005): 59-110. 

Thomas PAVEL 

February 2008 

Born in Bucharest, Romania: April 4, 1941 

US citizen 

Gordon J. Laing Distinguished Service Professor of Romance Languages and Literatures and Social 

Thought, University of Chicago, 1115 East 58th Street, Chicago, Il 60637, tel: 1-773-702-8485; e-mail: t- 

pavel@uchicago.edu 

Education: 

- Ecole des hautes études en sciences sociales, Paris, 1969-1971: Doctorat 3e cycle, 1971. - - - University 

of Bucharest, Romania, 1957-1962: M.A., 1962. 

Recent Teaching Positions 

- Princeton University, Professor of Comparative Literature and Romance Languages and Literatures, 

1990-1998 

Recent Visiting Positions 

Collège de France, Paris, Chaire Internationale, 2005-2006. 

Recent Awards and Distinctions 

2007 : Quantrell Award for Excellence in Undergraduate Teaching, University of Chicago 

2005 : Chevalier des Arts et des Lettres (France) 

HERMES 

90


Publications related to the topic of 17th-century French literature and its classical roots 

Comment écouter la littérature, Paris : Fayard, Leçons inaugurales du Collège de France, 2006. 

La Pensée du roman, Paris : Gallimard, 2003, ch. I and II 

L’Art de l’éloignement. Essai sur l’imagination classique. Paris: Gallimard, 1996, ch. II and III. 

« Literary Genres as Norms and Good Habits » in New Literary History, 34, 2004, 201-210. 

« Il Romanzo alla ricerca di se stesso. Saggio di morfologia storica » in Il Romanzo, vol. II Le Forme, 

Franco Moretti, ed. Einaudi : Milan, 2002, p. 35-63. 

Other publications 

The Spell of Language. Post-Structuralism and Speculation, University of Chicago Press, 2001. 

De Barthes à Balzac. Fictions d’un critique et critiques d’une fiction (co-authored with Claude 

Bremond), Paris: Albin Michel, 1998. 

Partenaire 3 : The Floersheimer Center for Constitutional Democracy of the Benjamin 

N. Cardozo School of Law. New York 

Suzanne LAST STONE 

Suzanne Last Stone is a Professor of Law at Cardozo School of Law and Director of its Center for 

Jewish Law and Contemporary Civilization. During the 2004-2005 academic year, she was a Visiting 

Professor at Harvard Law School, holding the Caroline Zelaznik Gruss and Joseph S. Gruss Visiting 

Chair in Talmudic Civil Law. During the Fall 2007 semester, she will again hold the Gruss Visiting Chair 

in Talmudic Civil Law, this time at the University of Pennsylvania Law School, and in Spring 2008, she 

will be a Visiting Professor at Princeton University, where she will teach "Jewish Law and American 

Legal Theory." Professor Stone has taught Jewish law at Hebrew University Law School, Haifa 

University Law School, Tel-Aviv University Law School, and Columbia University Law School, and she 

spent the 2006-2007 academic year as a Visiting Professor at Columbia University Law School. In 

addition to teaching courses on Jewish law, Professor Stone teaches Civil Procedure, Federal Courts, and 

Law, Religion, and the State. 

Professor Stone, an alumnus of Princeton University and Columbia University Law School, was a 

Danforth Fellow in Jewish History and Classical Religions at Yale University. Before joining the Cardozo 

faculty, she clerked for Judge John Minor Wisdom of the Fifth Circuit Court of Appeals and then 

practiced litigation at Paul, Weiss, Rifkind, Wharton and Garrison. 

Professor Stone writes and lectures on a wide variety of topics related to the intersection of Jewish 

legal thought and contemporary legal theory. Her publications include "In Pursuit of the Countertext: 

The Turn to the Jewish Legal Model in Contemporary American Legal Theory," (Harvard Law Review), 

and she currently has two books in progress: Jewish Law and Legal Theory: A New American 

Perspective, based on her collected essays, and Jewish Law and the Irrational, a study of the talmudic 

transformation of formally irrational modes of gaining knowledge into a system of legal rationality. 

HERMES 

91


Professor Stone is the co-editor-in-chief of Diné Israel, a peer review journal of Jewish law, co-edited 

with Tel Aviv Law School, and is on the editorial board of the Jewish Quarterly Review. She is cocurator 

of the Jews and Justice Series at the Center for Jewish History; a former vice president of the 

International Association of Jewish Lawyers and Jurists, American Section; former chair of the Section 

on Jewish Law of the American Association of Law Schools; and a member of the board of the American 

Jewish Historical Society. 

Five publications : 

Rabbinic and Lay Communal Authority, Editor (Yeshiva University Press, 2007) 

“Jewish Marriage and Secular Law,” The Islamic Marriage Contract (Harvard University Press) 

(forthcoming) 

"Influence of Jewish Law on the US Legal System," Jewish People Policy Planning Institute, Annual 

Assessment: Major Shifts – Threats and Opportunities, Executive Report No. 3 (2006): 54-59. 

"Orthodoxy and the Public Square of Ideas," Tradition vol. 38, No. 1 (Spring, 2004) 

“Feminism and the Rabbinic Conception of Justice," Women and Gender in Jewish Philosophy, Hava 

Samuelson, ed. (Indiana University) (2004) (translated into Italian) 

Nombre de publications dans des revues à comité de lecture : 31 

Michel ROSENFELD 

Present Position: Justice Sydney L. Robins Professor of Human Rights, Benjamin N. Cardozo School 

of Law, Yeshiva University, New York City (1998 - ). 

Affiliated Faculty, The Graduate Faculty of Political and Social Science, The New School University 

(1990 - ) (most recent course 2006-2007). 

Education: B.A. 1969; M.A. 1971; M.Phil. 1978; PhD 1991 (Philosophy) Columbia University. J.D. 

1974 Northwestern University School of Law. 

Faculty Committees and Programs: Chaired faculty Appointments, Steering and Educational Policy 

Committee; Director, Cardozo General L.L.M. Program (1998-2000); Co-Director, Floersheimer Center 

For Constitutional Democracy (2001-2004); Director, Cardozo Program on Security, Democracy and the 

Rule of Law (2005 - ). 

Book Series Editor: "Philosophy, Social Theory and the Rule of Law." Published by The University of 

California Press (1991-2002); “Discourses of Law”, Published by Routledge (2003- ). 

Editor-in-Chief: International Journal of Constitutional Law (I.CON), a faculty edited journal published 

quarterly by Oxford University Press since January 2003. Sponsored by the NYU Global Law School 

Program with a grant by the Open Society Fund. 

President: International Association of Constitutional Law (1999-2004); Vice President (1995-1999); 

President Emeritus since 2004. ; U.S. Association of Constitutional Law. (2004 - ); Vice President and 

Treasurer (1997-2003). 

HERMES 

92


Membership, French Governmental Commission: Appointed April 3, 1997 as one of two foreign 

members by Minister of Labor of France to special commission to study the Role of Women in Public 

Life. 

Member: 2007 Academic Selection Committee for Holberg International Memorial Prize (worth 

approximately $750,000) (Norway). 

Honors: Chaire Internationale Blaise Pascal (2007 - 2008) (Endowed research chair granted to 

foreign scholars by the government of the greater Paris region). I am only the second jurist among the 

50 scholars from the humanities, natural sciences and social sciences who have thus far been 

awarded this chair. 

Foreign Member, National Academy of Law and Social Sciences of Argentina (Cordoba Branch) (June 

2005). 

Knight of the Order of the French Legion of Honor (June 2004). 

Honorary Citizen and recipient of key of City of Santiago, Chile (January 2004). 

Honorary Guest Professor, Renmin University of China, School of Law, Beijing, China (October 2000). 


BOOKS : 11 

ARTICLES : 75 

Five publications : 

Derrida Before The Law: Deconstruction and Legal Theory (Palgrave MacMilliam Ltd. 2008) 

(forthcoming) (co-editor with Peter Goodrich, Florian Hoffman and Cornelia Viesmann). 

Just Interpretations: Law Between Ethics and Politics, (Berkeley: University of California Press 1998). 

Les interprétations justes in the series "La Pensée Juridique Moderne" of L.G.D.J. - Bruylant (Paris, 

2000) (French translation). Interpretazioni: il dirrito fra etica e politica, (Bologna: Editrice Il Mulino 

2000). (Italian translation). 

« Habermas's Call for Constitutional Patriotism in an Age of Global Terror: A Pluralist Appraisal », 14 

Constellations 159-181 (2007). 

« Derrida’s Ethical Turn and America: Looking Back From The Crossroads of Global Terrorism and the 

Enlightenment », 27 Cardozo L. Rev. 815-845 (2005) (symposium on Derrida in America). 

« Dworkin and the One Law Principle: A Pluralist Critique », 59 Revue Internationale de Philosophie 

363-92 (2005) (with a reply by Ronald Dworkin). 

Work in Porgress : 

Law, Justice, Democracy and the Clash of Cultures (Cambridge: Cambridge University Press 2008) (in 

progress). 

HERMES 

93

Richard WEISBERG 


Date of Birth: May 24, 1944 

Personal Status: Married, three children 

Phones: 212-790-0299 (business); 212 790-0205 (fax) 

E-Mail: rhweisbg@ymail.yu.edu 

ACADEMIC POSITION: Floersheimer Professor of Constitutional Law, Benjamin N. Cardozo School 

of Law, Yeshiva University, 1977 - present (55 Fifth Avenue, New York City, 10003). 

VISITING POSITIONS: Professor of Law, U.C.L.A., 1990, 1999. Professor of Law, Hebrew 

University of Jerusalem, 1985, 1998. Walter S. Owen Chair, the University of British Columbia School 

of Law, Vancouver, British Columbia, Canada, 1994. Fannie Hurst Professor of English Literature, 

Brandeis University, 1989. 

CAREER ACHIEVEMENTS: "Pioneer" researcher and teacher in the new interdisciplinary field 

of Law and Literature, and expert on legal hermeneutics and narrative theory. Recent winner of 

John Simon Guggenheim research fellowship to study “The Privatization of our Public Discourse.” 

Resident Fellow, Rockefeller Foundation, Bellagio Study Center. Frequent contributor to the fields of 

constitutional theory and First Amendment, and to the discourse about equality in a representative 

democracy. Leading lecturer, writer and litigator on wartime France, particularly on the pervasive 

accommodation of French legal rhetoric to racism and terror. My recent book, Vichy Law and the 

Holocaust in France received favorable reviews in the New York Times, Partisan Review, Tikkun, in 

journals and on the web. Member of legal team prosecuting various federal court class-action suits 

brought by Holocaust survivors against European banks and insurance companies. Director of Cardozo 

Program on Holocaust Human Rights Studies. Expert on the pedagogy of legal ethics and on legal 

writing skills and writing across the curriculum. Active writer and participant, post 9/11 Debate on 

Interrogation Practices. General Editor, Cardozo Studies in Law and Literature (1988 - present). 

FIVE PUBLICATIONS 

Vichy Law and the Holocaust in France, worldwide: Gordon & Breach; in North America: NYU Press, 

1996); 2d printing and paperback, 1998). 

Translation into French, 1998, Vichy, la loi et les Juifs, Éditions des Archives, Paris.] ; 

Poethics, And Other Strategies of Law and Literature , Columbia University Press, 1992. 

“Nietzsche’s Hermeneutics: Good and Bad Interpreters of Texts,” in Goodrich and Valverde, eds., 

NIETZSCHE AND LEGAL THEORY Juar published 

Keynote: 20 Years of Story-Telling on the Law,” in symposium volume on THE FAILURE OF THE 

WORD, 26 (2005), 2223-2246. Cardozo Law Review. 

“Why King James Insisted, as With no Other Shakespearian Play, on Seeing ‘The Merchant of Venice’ 

Twice,” coauthored with Peter J. Alscher for Daniela Carpi, ed., PROPERTY LAW IN RENAISSANCE 

LITERATURE (Peter Lang, 2005). 

Books : 5 

Articles : 51 

HERMES 

94

Partenaire 4 : Institut d'Histoire de la Médecine. Genève 


Coordinateur : Andrea Carlino 

Ariane BAYLE 

Ariane Bayle, après avoir obtenu l’agrégation de lettres modernes, a consacré sa thèse de doctorat 

(Paris VII) à la rhétorique du boniment dans la littérature européenne du XVI e siècle. Partant des écritures 

comiques donnant la parole à des charlatans, elle en est venue à étudier de près les stratégies discursives 

des médecins empiriques de la Renaissance. 

Actuellement Maître de conférences en littérature comparée à l’Université de Bourgogne (Dijon), elle 

enseigne aux étudiants de lettres (de la Licence au Master 1) et aux étudiants en médecine de la faculté de 

Dijon (2 e et 3 e année) pour lesquels elle a créé le module optionnel « arts et médecine ». 

Ses recherches portent de manière large sur les liens entre littérature et médecine dans la culture 

humaniste. Plus spécifiquement, ses objets d’investigation sont : la conception de la relation thérapeutique 

à la Renaissance ; les contacts entre médecine empirique et productions littéraires ; les discours littéraires 

et médicaux sur la syphilis au XVI e siècle. 

Participation à des équipes de recherches : 

- membre de l’ACI Style et découpage des savoirs, 1550-1700, de 2002 à 2005 (Univ. de Genève, 

Univ. de Paris IV, Univ. de Paris VII, ENS Lyon, Univ. de Dijon, Univ. d’Oxford). 

- membre d’un réseau international de recherche (Art and Humanities Research Council) sur 

L’obscénité à la Renaissance (2006-2009), coordonné par Hugh Roberts (Univ. Exeter, UK) et 

réunissant plus de 20 chercheurs venus de Grande Bretagne, France, Etats-Unis, Suisse et Pays Bas. 

Voir http://www.groups.ex.ac.uk/obscenity 

Elle a publié : Romans à l’encan. Du boniment en littérature (Droz, THR, 2008) ; « Patients exemplaires : 

la correspondance de Leonardo Fioravanti », dans La médecine vernaculaire : Ecrivains, styles et publics 

en France et en Italie (XVI e et XVII e siècles), sous la dir. de M. Jeanneret et A. Carlino, Genève, Droz, 2008 ; 

« « Contagion et fiction dans quelques récits comiques du XVI e siècle », dans Usages et théories de la 

fiction. Le Débat contemporain à l’épreuve des textes anciens (XVI-XVIII e siècle), sous la dir. de F. 

Lavocat, P.U. de Rennes, 2004, p. 165-183. 

Publications en ligne : 

Les actes du colloque international sur les « usages thérapeutiques du littéraire » qu’elle a organisé à Dijon en 

mars 2007 seront publiés dans le n° 13 (printemps 2008) de la revue en ligne Etudes Epistémè : 

http://www.etudes-episteme.org 

« “La merde des petiz enfans” : l’impensé de la théorie de l’innutrition au XVI e siècle », sur 

http://www.u-bourgogne.fr/index/front_office/index_co.phpbg=1&site_id=160. 

Elle prépare actuellement une édition critique d’un texte comique sur la syphilis : Le Triumphe de Treshaulte 

et Puissante Dame Verolle (Lyon, 1539). 

Dominique BRANCHER 

Etat civil : Célibataire 

Adresse : 9 av. Ami-Lullin, 1207, Genève 

Date de naissance : 23.12.1972 

Dominique Brancher est actuellement assistante docteur au département de littérature française moderne à 

l’Université de Genève. Elle travaille à l’édition critique des Erreurs populaires du médecin Laurent 

HERMES 

95


Joubert (1578) et est en train d’achever une thèse sous la direction du Prof. Michel Jeanneret intitulée 

« L’invention voluptueuse de la pudeur au 16 e siècle ». Ce travail , qui s’inscrit dans la continuité d’un 

Ph.D. obtenu à la Johns Hopkins University, se propose d’articuler critique textuelle et histoire culturelle 

à la croisée des champs de la médecine et de la littérature. Il s’agit de contester la doctrine des « deux 

cultures » et d’ouvrir la critique littéraire à des écrits « scientifiques » qui bouleversent les frontières du 

canon « littéraire » et qui ne cessent de subir les influences que leur imposent la proximité, la concurrence 

ou l’émulation d’autres formes discursives (genre de la nouvelle, littérature viatique, poésie). 

Elle a également enseigné à l’Université de Berne et, à titre de visiting professor, à la Johns Hopkins 

University. 

Elle a participé à de nombreuses équipes de recherche, telles que : 

2007-2009 

Membre du projet international « The Notion of Obscenity in Renaissance France », financé par le 

British Council et coordonné par le Prof. Hugh Roberts, Université d’Exeter. 

2005-en cours 

Membre du groupe de recherche sur l’écriture de la science aux 16 e et 17 e siècles 

(sous la direction de Laurent Pinon, ENS, Isabelle Pantin, Paris-X Nanterre). 

2003-2005 

Chercheuse associée dans le champ du scepticisme et du relativisme éthique dans un projet intitulé « Le 

Grand Décentrement », dirigé par le professeur associé Frédéric Tinguely (Université de Genève) et 

soutenu par le Fonds national suisse de la recherche scientifique. 

2002-2005 

Membre de L’ACI « Styles et découpage des savoirs 1550-1700 » (dir. F. Lavocat et M. Jeanneret) 

dans le domaine des rapports entre littérature et médecine (d.ir. A. Carlino). Paris 7 (Clam), Genève, 

Oxford, Paris 4, ENS, LSH (CEP). 

Elle a publié de nombreux articles sur les rapports entre modèle médical et littérature sceptique et sur les 

pratiques littéraires et les fondements humanistes des textes médicaux : 

- « L’Anatomiste pornographe : narration obscène et figuration de soi dans la littérature médicale (1580- 

1630) », à paraître dans Studies in Early Modern France, vol. XIV, « Obscenity in Late Medieval and 

Renaissance France », Summer-Fall 2009. 

- « Jeux de la médiation dans les Erreurs Populaires de Laurent Joubert (1529-1582) », in La médecine 

vernaculaire : Ecrivains, styles et publics en France et en Italie (XVI et XVII siècles), éds. M. Jeanneret et A. 

Carlino, Genève, Droz, 2008. 

- « Montaigne face à la médecine : écriture sceptique et modèle médical à la Renaissance », Bulletin de la 

Société internationale des Amis de Montaigne, à paraître. 

-« L'Anatomie par le rire: l’œuvre vernaculaire de L. Joubert », in Théâtres de l’Anatomie et corps en 

spectacle. Fondements d’une science de la Renaissance, Peter Lang, Berne, 2006. 

- « ‘Ny plus ne moins que que la rubarbe qui pousse hors les mauvaises humeurs’: la rhubarbe au 

purgatoire », in L’écriture du scepticisme chez Montaigne, éds. M.-L. Demonet et A. Legros, Genève, 

Droz, 2004. 

Andrea CARLINO 

Andrea Carlino est historien de formation. Après voir obtenu un doctorat à l’Université de San Marino 

sur l’histoire de la dissection à l’époque moderne, il a travaillé à l’Institut Universitaire Européen (Jean 

Monnet Fellow et Research Fellow en Histoire Culturelle) sur la culture de l’imprimé en rapport à 

l’anatomie et à la philosophie naturelle, ainsi que sur circulation, consommation et collectionnisme 

d’images en Europe (XVI-XVIII siècles). 

HERMES 

96


Actuellement est MER en Histoire de la Médecine à l’Université de Genève. Il a enseigné à l’Université 

de Bari, à l’Ecole Normale Supérieure (Paris), au Centre d’Etudes Supérieures de la Renaissance (Tours), 

à la School of Humanities at the University of Western Australia (Fred Alexander Fellow). 

Recherches actuelles : médecine et culture humaniste (Italie, France XVIe-XVIIe siècles), médecine et 

pratiques littéraires (XVe-XVIIe), médecine et théâtre à l’Age Classique, histoire de l’incertitude et du 

scepticisme dans la perception de la médecine sous l’Ancien Régime. 

Responsable d’équipes de recherche : 

 

 

 

Co-responsable (avec Antonella Romano, Centre Koyré - Paris) du programme de recherche 

“Culture scientifique à Rome – XVI-XVIII siècles” - Ecole Française de Rome et CNRS Paris. 

Comité de pilotage du projet CNRS « Style et partage des savoirs, 1550-1700 » (Univ. de 

Genève, Univ. de Paris IV, Univ. de Paris VII, ENS Lyon, Univ. de Dijon, Univ. de 

Oxford). 

Responsable du projet FNRS « Le réseaux de soins et le marché thérapeutique à Genève 

sous l’Ancien Régime ». 

Il a publié Books of the Body (Chicago and London 1999), Paper Bodies (London 1999). Il a co-édité : 

(avec Deanna Petherbridge et Claude Ritchard) le catalogue de l’exposition Corps à vif. Art et Anatomie, 

Genève 1998 ; (avec Alexendre Wenger) Littérature et médecine. Approches et perspectives (1500-1900), 

Genève, Droz, 2007 ; (avec Michel Jeanneret) La médecine vernaculaire : Ecrivains, styles et publics en 

France et en Italie (XVI et XVII siècles), Genève, Droz, 2008 ; (avec R.P. Ciardi, G. Olmi, C. Ossola) 

Anatomia depicta, Roma, Enciclopedia Italiana, 2008). 

En cours de publication un livre sur médecine, philosophie naturelle et studia humanitatis en Italie autour 

de la moitié du XVI siècle. 

Chiara CRISCIANI 

1. Ruoli universitari 

Mi sono laureata in filosofia (1970) presso l'Università degli Studi di Milano. Ho sviluppato la mia 

carriera presso l’Università degli Studi di Pavia. Ho trascorso vari periodi di ricerca con borse di studio 

presso ‘The Warburg Institute’ e ‘The Wellcome Institute for the History of Medicine’ di Londra. Dal 

2004 sono professore ordinario di ‘Storia della filosofia medievale’ dell’Università di Pavia. Attualmente 

sono anche Direttore di Dipartimento. 

2.Partecipazione a società e a comitati scientifici 

Sono membro della 'Société Internationale pour l'Etude de la Philosophie Médiévale' (SIEPM); della 

'Società Italiana per lo Studio del Pensiero Medievale' (SISPM); della 'Società internazionale per lo studio 

del Medio Evo Latino' (SISMEL); di 'The Renaissance Society of America'. Nel 1993 sono stata eletta 

membro della 'Académie Internationale d'histoire des sciences'. Dalla fondazione (2001) faccio parte della 

‘Società italiana di Storia della filosofia’ 

Dal 2007 cono componenente del Consiglio scientifico del 'Centro per la Storia dell'Università di Pavia'. 

Ho collaborato, come consigliere scientifico, col 'Gabinete de Filosofia Medieval', (diretto dalla prof. 

M.C. Pacheco), Facultade de Letras da Universidade do Porto, Portogallo. Fin dalla sua fondazione 

(1993) faccio parte del comitato scientifico della rivista "Micrologus. Natura, scienze e società medievali" 

(Rivista della società internazionale per lo studio del Medio Evo latino; direttore scientifico A. Paravicini 

Bagliani); dalla fondazione (2000) sono nel Comitato di Redazione di "Medicina e Storia". Dal 2001 sono 

membro del comitato scientifico del ‘Grupo Folchia’ (Gruppo di ricerca ed editoriale sulla storia della 

HERMES 

97


farmacologia; Madrid) e del Comitato scientifico dell’Edizione dell’opera medica omnia di Arnaldo da 

Villanova’ (AVOMO), Barcelona. Dal 2003 sono membro del comitato per l’edizione critica nazionale 

delle opere di Ludovico Lazzarelli. 

3. Attività di ricerca 

La mia attività di ricerca si è svolta e tuttora si muove nell'ambito della storia del pensiero filosofico e 

scientifico medievale, con particolare attenzione per gli sviluppi della medicina scolastica e della 

tradizione alchemica latina nei secoli XIII-XV. I miei interessi in questi settori si sono soprattutto 

orientati verso l'analisi e la ricostruzione di specifiche immagini della scientia quali si vengono 

configurando in relazione a determinate strutture istituzionali, a programmi filosofico-culturali 

complessivi, ai diversi ruoli e funzioni dell'intellettuale nella società medievale, alle forme di 

aggregazione e di trasmissione del sapere. In questa prospettiva sia lo sviluppo della medicina nell'ambito 

dell'epistemologia scolastica, sia l'inserzione della tradizione alchemica nel sapere scientifico latino 

rappresentano a mio avviso aree d'indagine suscettibili ancora di ulteriori approfondimenti. Di recente ho 

meglio messo a fuoco gli intrecci tra alchimia e medicina nel tardo medioevo e prima età modernam con 

studi sull’umido radicale nei dibattiti dei secc. XIII-XV e su alchimisti inediti del ‘400; ho analizzato il 

nesso tra storia e medicina nella produzione di Michele Savonarola e aspetti dei saperi scientifici a corte; 

intendo, più in generale, approfondire l’epistemologia dell’empiria. Sto completando l’introduzione al De 

humido radicali di Arnaldo da Villanova (a c. di C.Crisciani, G.Ferrari, M.McVaugh), di prossima 

pubblicazione nella collana AVOMO, Barcelona. 

4. Tra le pubblicazioni più recenti, segnalo: 

1-‘Experientia’ e ‘opus’ in medicina ed alchimia: forme e problemi di esperienza nel tardo medioevo, 

“Quaestio”, 4, 2004, pp.149-73 

2-, Histories, stories, exempla, and anecdotes: Michele Savonarola from Latin to vernacular, in G. 

Pomata-N. Siraisi (eds.), ‘Historia’. Empiricism and Erudition in Modern Europe, The MIT Press, 

Cambridge (Ma), 2005, pp.297-324 

3-Curricula e contenuti dell’insegnamento: la medicina dalle origini al sec. XV, in Storia delle Università 

in Italia, a c. di G.P. Brizzi, 2007 

4- Alchimia e potere: presenze francescane (secoli XIII-XIV), in A.Musco (a c. di), I Francescani e la 

politica, 2 voll., Officina di studi medievali, Palermo, 2007, I, pp. 223-235 

5- Alchimia, alchimisti e corti nel tardo medioevo: documenti e racconti, “Micrologus”, 2007 

Magdalena KOZLUK 

Magdalena Kozluk, née en 1972 a étudié les lettres classiques et les littératures françaises et italiennes à 

l’Université de Łódź en Pologne. Après une double maîtrise dans ces deux disciplines, elle a soutenu, en 

décembre 2006, une thèse intitulée L’Esculape et son art à la Renaissance. Etude sur le discours préfaciel 

dans les ouvrages français de médecine 1528-1628, thèse dirigée en co-tutelle par les professeurs Jean- 

Paul Pittion (Centre d’Etudes Supérieures de la Renaissance, Université deTours) et Jadwiga Czerwinska 

(Département de Lettres Classiques, Université de Łódź). Cette thèse étudie les pièces liminaires des 

traités médicaux publiés en France au seuil de la modernité et examine le discours préfaciel pour en 

dégager les éléments constitutifs de l’image de la médecine et du médecin à la Renaissance. 

Nommée maître de conférences à l’Université de Łódź en 2007, elle enseigne les langues et les 

littératures grecques et latines anciennes dans le Département de Lettres Classiques de l’Université. Elle 

HERMES 

98


est membre du Laboratoire sur la réception des littératures antiques et du Collectif pour la préparation et 

l’édition d’une traduction polonaise de l’Historia Naturalis de Pline l’Ancien. 

Son intérêt pour la réception de l’Antiquité à la Renaissance l’a conduite à s’interroger sur l’évolution de 

la pensée médicale aux débuts de l’époque moderne ainsi que sur la fonction de la rhétorique et de la 

culture classique dans les ouvrages médicaux de l’époque. Ses travaux parus et à paraître développent 

sous l’angle de l’histoire de la rhétorique et de l’histoire de l’épistémologie médicale, certains des thèmes 

abordés dans son travail de thèse. 

Une orientation parallèle et complémentaire de sa recherche actuelle est la bibliographie matérielle et 

historique appliquée aux livres et aux textes médicaux du XVIe et du début du XVIIe siècle. En 2006- 

2007, elle a été élue « Visiting Scholar » à la Bibliothèque Edward Worth (Dr Steevens Hospital, Dublin) 

et nommée commissaire d’une exposition sur les éditions de Galien et d’Hippocrate ayant appartenu au 

chirurgien irlandais Edward Worth (fin XVIIe – début XVIIIe), exposition qui a eu lieu de mars à juin 

2007 à la Bibliothèque. Elle a établi et publié le catalogue de cette exposition. À l’occasion d’un nouveau 

séjour en tant que « Visiting Scholar » cet été, elle poursuivra ses recherches sur les contenus de cette 

bibliothèque, en préparation des commémorations du cent cinquantième anniversaire de l’élection 

d’Edward Worth à la Royal Society de Londres. 

Publications 

Editing Galen and Hippocrates in the Renaissance. An Exhibition of Sixteenth-Century Editions in the 

Library of Edward Worth (1678-1733), assisted by Jean-Paul Pittion Dublin, The Edward Worth Library 

de Dublin, 2007 ; « ‘Pour satisfaire tant aux doctes, que aux peu savans’: la question de la nomenclature 

médicale dans le discours préfaciel à la Renaissance », Journal de la Renaissance, volume 5, Paris, 

Brepols, 2007 ; « Intertekstualność u schyłku Odrodzenia: Medea Pierre’a Jaquelota », Symbolae 

Philologorum Posnaniensium Graece et Latinae XVII, Poznań, Adam Mickiewicz University Press, 2006, 

p. 135-152 ; « ‘De Sectis’ : au delà des ‘sectes’ de l’Antiquité », Collectanea Philologica IX, 

Wydawnictwo UŁ, Łódź 2006,; « Emblematy Andrea Alciato w Medei Pierre’a Jaquelot », Meander, no 

5-6, Varsovie, 2005-6 ; « Normes de la rhétorique médicale au XVIe siècle », 5e Table ronde sur la 

médecine, éd. J. Vons, publication électronique, Tours, Centre d’Etudes Supérieures de la Renaissance, 

2005. 

À paraître 

« La Médée de Pierre Jaquelot : médecine et culture humaniste, thérapeutique des passions » (avec J. P. 

Pittion), Actes du Colloque 50e International d’Etudes Humanistes : Pratique et pensée médicales à la 

Renaissance Centre d’Etudes Supérieures de la Renaissance (Tours) sous la direction de J. Vons, Tours 

(Brepols) ; « Ne pas ‘estre surprins en un muet larrecin’ mais plutôt ‘imiter les abeilles’… – l’éthique du 

médecin dans la préface médicale de la Renaissance (1528–1628) », Collectanea Philologica nr X, 

Wydawnictwo UŁ ; « Veritas filia temporis » : le référentiel dans le paratexte médical à la Renaissance 

(1528–1628), Collectanea. Actes du Colloque International « Kategorie i funkcje czasu w ujęciu 

starożytnych /Time in Antiquity. The Categories and Functions of Time in Antiquity, Łódź 2008. 

En préparation 

Une édition critique de l’ouvrage du médecin bourbonnais Pierre Jacquelot, intitulé L’Art de vivre 

longuement sous le nom de Médée (Lyon, Teste-Fort, 1630). 

Ian W. F. MACLEAN 

Professor of Renaissance Studies, University of Oxford, and Senior Research Fellow, All Souls 

College, Oxford OX1 4AL tel.00 44 1865 279379 

private address: 413 Meadow Lane, Oxford OX4 4ED. 

M.A., D.Phil (Oxford), Fellow of the Royal Historical Society, Fellow of the British Academy, Member 

of the European Academy, Visiting Professorships Australian National University, Canberra, University 

HERMES 

99


of Toronto, Herzog-August-Bibliothek, Wolfenbüttel, Professeur invité, Collège de France (2005), 

Directeur d’Etudes invité, Ecole des Hautes Etudes. Paris (2007), etc. 

Choix de livres: 

1. The Renaissance notion of woman: a study in the fortunes of scholasticism and medical science in 

European intellectual life, Cambridge, University Press, 1980; 

2. [ed. with I.D. McFarlane] Montaigne: essays in memory of R.A.Sayce, Oxford, Clarendon Press, 1982; 

3. Meaning and interpretation in the Renaissance: the case of law, Cambridge, University Press, 1992; 

4. Montaigne philosophe, Paris, Presses Universitaires de France (Série Philosophies) 1996; 

5. Logic, signs and nature in the Renaissance: the case of learned medicine, Cambridge, University 

Press,2001; 

6. [ed., with Eckhard Kessler] Res et verba in the Renaissance, Wiesbaden, Harrassowitz, 2002; 7. [ed.] 

Cardano, De libris propriis, Milan, FrancoAngeli, 2004; 

8. [ed., with John Brooke] Heterodoxy in science and religion in Early Modern Europe, Oxford, 

University Press, 2005; 

9. [ed., with Sachiko Kusukawa] Transmitting knowledge: words, images and instruments in early 

modern Europe, Oxford, University Press, 2006; 

10. Le monde et les hommes selon les médecins de la Renaissance Paris, Editions CNRS, 2006; 11. 

[trans] Descartes: Discours de la méthode and other writings, with an introduction and notes, Oxford, 

World's Classics, 2006. 

Laurence MOULINIER BROGI 

Date et lieu de naissance : 2 mai 1965 à Paris 

Adresse personnelle : 68 quai de Jemmapes 75010 Paris 

Adresse électronique : l.moulinier@free.fr 

Fonctions : Maître de Conférences en Histoire médiévale 

Etablissement actuel : Université Paris-VIII 

Titres universitaires français : 

Doctorat d'Histoire médiévale (L'œuvre scientifique de Hildegarde de Bingen, thèse soutenue le 24 

janvier 1994 à l'Université Paris-VIII. Directeur : Robert Delort; membres du jury : Robert Delort, 

Danielle Jacquart, Michel Parisse, Odile Redon). 

Diplômes et qualifications : 

Agrégation de Lettres Modernes (1987). 

Maître de Conférences depuis 1994 (titularisée en 1995) 

Activités d’administration et responsabilités collectives 

Coordinatrice des programmes d'échanges européens ECTS-Socrates pour le département d'Histoire de 

l'Université de Poitiers de septembre 1996 à septembre 1998 ; puis à l’Université Paris-VIII, de février 

2002 à septembre 2007. 

Membre correspondant de l’Académie internationale d’Histoire des Sciences depuis janvier 2008. 

Participation à des équipes de recherche : 

Membre du Centre d'Etudes Supérieures de Civilisation Médiévale (CESCM, Poitiers) et de l'équipe 

"Sources" de 1994 à 1999. 

Membre de l'équipe d'accueil "Transmission et mutation des savoirs antiques" (EA 2720, Paris, Ecole 

Pratique des Hautes Etudes, IV e section, dir. D. Jacquart, désormais EA 4116) depuis 1995. 

Membre de l'équipe d'accueil « Centre de recherches historiques » (EA 1571, dir. D . Tartakowsky, 

Université Paris-VIII) depuis 1999. 

Membre de l’ACI « Structure de la matière animée face au monde inanimé » (Programmes « Histoire 

des savoirs » du CNRS) de 2003 à 2006. 

Participation à l’organisation des journées d’études « La pratique médicale aux derniers siècles du 

Moyen Age », Lyon, Ecole Normale Supérieure, 13 et 14 mars 2003. 

HERMES 

100


Participation à l’organisation des journées d’études « Les textes médicaux : du catalogue de 

manuscrits à la base de données », EA 2720 de l’EPHE, IV e Section, 3 et 4 décembre 2004. 

Quelque publication : 

Beate Hildegardis Cause et cure, edidit L. MOULINIER, Berlin, Akademie Verlag, 2003. 

(avec M. Nicoud, dir.), Médiévales, 46, Ethique et pratiques médicales, printemps 2004. 

« Un médecin et son image au XVI e siècle Nicolaus Gugler, de Nuremberg », Sudhoffs Archiv, Band 

89, Heft 1, 2005, p. 23-38. 

(avec J. Chandelier, M. Nicoud), « Manuscrits médicaux latins de la Bibliothèque nationale de 

France : un index des auteurs et des œuvres », Archives d’Histoire doctrinale et littéraire du Moyen Age, 

n° 73, 2006, p. 63-163. 

« La science des urines de Maurus et les Sinthomata magistri Mauri inédits », dans D. Jacquart, A. 

Paravicini Bagliani, dir., La Scuola Medica Salernitana. Gli autori e i testi, Actes du Colloque 

international « La Scuola Medica salernitana : gli autori e i testi », Salerne, 3-5 novembre 2004, Florence, 

Sismel, 2007, p. 261-281. 

5. 

Marilyn NICOUD 

Marilyn Nicoud est historienne. Ancienne élève de l’Ecole normale supérieure (1987-1992) et de l’Ecole 

française de Rome (1996-1999), elle a soutenu un doctorat d’histoire médiévale sur les régimes de santé 

en France et en Italie, entre XIIIe et XVe siècle, sous la direction de Danielle Jacquart, à l’Ecole pratique 

des hautes études. Mise à disposition de l’EFR par le CNRS en 1999, elle a été recrutée en 2000 comme 

maître de conférences en histoire médiévale à l’Ecole normale supérieure-lettres et sciences humaines 

(Lyon). Depuis 2004, elle exerce les fonctions de directrice des études médiévales à l’Ecole française. 

Dans le cadre de ses travaux de thèse, elle a effectué plusieurs séjours à l’étranger et a notamment obtenu 

une bourse « Francis A. Yates » du Warburg Institute à Londres (1994). 

Ses recherches actuelles portent sur l’histoire intellectuelle et sur les pratiques sociales de la médecine, 

sur la culture médicale dans le milieu des cours italiennes du Quattrocento et plus particulièrement à 

Milan, ainsi que sur le thermalisme, comme nouvel enjeu d’un savoir médical. 

Responsable d’équipe de recherche : 

- co-direction avec Luc Berlivet (CNRS-EFR) et Maria Pia Donato (Università di Cagliari) du programme 

financé par l’Ecole française de Rome sur « Les professions médicales et les pratiques de santé ». 

Participation à des entreprises collectives : 

- membre de l’ACI « Histoire des savoirs »-CNRS dans le cadre du programme « Structure de la matière 

animée face au monde inanimé. Histoire d’un savoir scientifique et de ses enjeux intellectuels et sociaux 

(occident, XIIe-XVe siècle) » dirigé par Nicolas Weill-Parot. 

M. Nicoud est membre du comité de rédaction de la revue Médiévales et assure la rédaction des Mélanges 

de l’Ecole française de Rome-Moyen Age. 

Ses principales publications portent sur la transmission latine d’œuvres diététiques de langue arabe 

(Maïmonide, Isaac Israëli), sur les relations entre patients et médecins, sur la médicalisation de la lutte 

contre la peste et plus globalement la pratique médicale en milieu urbain, et sur l’étude de la diffusion et 

réception des œuvres médicales latines. 

Elle vient de publier Les régimes de santé au Moyen Age. Naissance et diffusion d’une écriture médicale 

(XIIIe-XVe siècle), 2 vol., Rome, 2007 (BEFAR, 333). Elle a coordonné, en collaboration avec Laurence 

Moulinier-Brogi le numéro 46 (2004) de la revue Médiévales sur Ethique et pratiques médicales et elle 

est responsable avec Didier Boisseuil de la publication des actes de la rencontre d’Avignon sur 

Constitution, diffusion et usages d’un savoir médical sur le thermalisme (XIVe-XVIe siècles), à paraître 

aux Presses Universitaires de Lyon. 

HERMES 

101


Concetta PENNUUTO 

Concetta Pennuto a obtenu un doctorat à l’Université de Genève. Elle a été boursière de l’Institut des 

Etudes Historiques de Naples et du Warburg Institute de Londres. Elle travaille actuellement à 

l’Université de Genève. 

Ses recherches porte sur la relation entre philosophie naturelle et médecine à la Renaissance, et en 

particulier sur la médecine astrologique, sur les doctrines de la contagion et sur le pronostic des maladies 

aiguës. 

Editions : A. Vallisneri, Quaderni di osservazioni, volume I, de A. Vallisneri (Florence 2004) ; J. 

Fracastor, De sympathia et antipathia rerum (Rome 2008, à paraître). 

Textes : Simpatia, fantasia e contagio. Il pensiero medico e il pensiero filosofico di Girolamo Fracastoro, 

(Rome 2008, à paraître) ; Simpatia e fantasia nel De sympathia di Girolamo Fracastoro, «Journal de la 

Renaissance» (2007) ; La natura dei contagi in Fracastoro, «Biblioteca di Nuncius» (2006) ; La 

formazione ermetica di Marsilio Ficino tra filosofia e medicina, dans « Hermetism from late Antiquity to 

Humanism» (2003) ; The debate on critical days in Renaissance Italy, «Micrologus» (2008, à paraître) ; 

Troilo Lancetta conversore du De causis criticorum dierum libellus de Girolamo Fracastoro, dans 

Vulgariser la médecine (eds. A. Carlino et M. Jeanneret, Genève 2008, à paraître). 

Jacqueline VONS 

Jacqueline Vons est latiniste de formation. Après une thèse de Lettres classiques consacrée au savoir et à 

l’imaginaire du corps féminin dans l’œuvre de Pline l’Ancien, elle a conduit ses recherches sur les textes 

médicaux latins de la Renaissance, et en particulier sur les traités d’anatomie d’André Vésale, dans une 

perspective de recherche transversale entre res, verba et imagines. 

Actuellement Maître de Conférences (HDR) au Centre d’Études Supérieures de la Renaissance et 

au Département de latin de l’Université François-Rabelais de Tours, elle donne également un 

enseignement à la Faculté de Médecine de Tours. Qualification aux fonctions de Professeur des 

Universités dans les sections 8 (Lettres anciennes) et 72 (Histoire et épistémologie des sciences). 

Recherches actuelles : émergence du livre scientifique à la Renaissance, rapports textes et images dans les 

livres médicaux de la Renaissance, préfaces et textes liminaires des traités médicaux (auteur et son 

public), nomenclature et terminologie techniques latines et vernaculaires (anatomie), questions de 

traduction et d’interprétation. 

Participation à des équipes de recherche : 

-Axe « Histoire et épistémologie des sciences » (CESR) : journées d’études et tables rondes (épilepsie à 

la Renaissance-2005, morbus gallicus : retour aux textes sources et interprétations, 2008), direction du 

colloque Pratique et Pensée médicales à la Renaissance, 2007 et publication des actes dans la collection 

Medic@ de la BIUM) 

-« Le livre scientifique : définition et émergence d’un genre (1450-1850) », École Doctorale de Paris IV 

et MSHA de Bordeaux. 

Publications récentes : 

L’image de la femme dans l’œuvre de Pline l’Ancien, Bruxelles, 2000 ; Mythologie et médecine, Paris, 

2001 ; édit. L’épilepsie à la Renaissance : textes et interprétations (n° spécial de la revue Epilepsies, 

2008) ; (avec Stéphane Velut), Epitome d’André Vésale, Paris, Les Belles Lettres, 2008 (édition critique 

HERMES 

102


bilingue, commentée) ; (sous la direction de R. P. Ciardi, G. Olmi, C. Ossola, Anatomia depicta, Roma, 

2008. 

En préparation (avec Stéphane Velut) : De humani corporis fabrica libri septem (livre I, édition critique 

bilingue, commentée). 

Implication des personnes dans d’autres contrats/Partner’s involvement in other projects (cf. § 1.7.3) 

(un tableau par partenaire) 

Partenai 

re 

Partner 

N° 

N° 

Nom de la 

personne 

participant au 

projet 

Name of the 

person 

involved in 

the project 

Personn 

e. Mois 

Man.mo 

nth 

Intitulé de l’appel à 

projets 

Source de financement 

Montant attribué 

Name call for 

proposals 

Other fundings from 

different organisms 

Allocated budgets 


Proposal title 

Nom* du 

coordinateur 

Name 

Principal 

Inverstigator 

Date 

début - 

Date fin 

Start- 

End of 

the 

project 

Demandes de contrats en cours d’évaluation 1 /Other proposals under evaluation 

Partenai 

re 

Nom de la 

personne 

participant au 

projet 

Personn 

e. Mois 

Intitulé de l’appel à 

projets 

Source de financement 

Montant demandé 


Nom* du coordinateur 

Partner 

N° 

Name of the 

person 

involved in 

the project 

Man.mo 

nth 

Name call for 

proposals 

Other fundings from 

different organisms 

Expected grants 

Proposal title 

Name Principal 

Inverstigator 

N° 

1 Mentionner ici les projets en cours d’évaluation soit au sein de programmes de l’ANR, soit auprès d’organismes, de 

fondations, à l’Union Européenne, etc. que ce soit comme coordinateur ou comme partenaire. Pour chacun, donner le nom de 

l’appel à projets, le titre du projet et le nom du coordinateur. 

HERMES 

103


HERMES Page 1/104

Texte du projet - UniversitÃ© Paris Diderot-Paris 7

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