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Nom : Prénom : Classe : Année scolaire : - Collège Louis Pergaud

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<strong>Nom</strong> :<br />

Prénom :<br />

<strong>Classe</strong> :<br />

Année <strong>scolaire</strong> :


Tableau de numération<br />

Unités de<br />

milliards<br />

Partie entière<br />

<strong>Classe</strong> des millions <strong>Classe</strong> des mille <strong>Classe</strong> des unités<br />

Centaines de<br />

millions<br />

Dizaines de<br />

millions<br />

Unités de millions<br />

Centaines de<br />

mille<br />

Dizaines de mille<br />

Unités de mille<br />

Centaines<br />

Dizaines<br />

Unités<br />

V<br />

I<br />

R<br />

G<br />

U<br />

L<br />

E<br />

,<br />

Dixièmes<br />

Partie décimale<br />

Centièmes<br />

Millièmes<br />

Dixmillièmes<br />

0,1 0,01 0,001 0,0001<br />

1<br />

10<br />

1<br />

100<br />

1<br />

1000<br />

1<br />

10000<br />

10 – 1 10 – 2 10 – 3 10 – 4<br />

Tableaux des unités<br />

Pour convertir, il faut décaler la virgule de 1 en 1 en ajoutant des zéros si c’est nécessaire.<br />

kilo<br />

1000<br />

Les préfixes<br />

hecto<br />

100<br />

déca<br />

10<br />

déci<br />

1<br />

10<br />

centi<br />

1<br />

100<br />

milli<br />

1<br />

1000<br />

Unité de longueur : le mètre<br />

km hm dam m dm cm mm<br />

Unité de masse : le gramme<br />

tonne quintal<br />

t q kg hg dag g dg cg mg<br />

Unité de capacité : le litre<br />

kL hL daL L dL cL mL<br />

Unités d’ aires : le mètre carré ( m 2 ) .<br />

Pour convertir, il faut décaler la virgule de 2 en 2 en ajoutant des zéros si c’est nécessaire.<br />

km 2 hm 2 dam 2 m 2 dm 2 cm 2 mm 2<br />

ha<br />

1 0 0<br />

a<br />

1 0 0<br />

1 m 2 = 100 dm 2 1 dm 2 = 100 cm 2 1 km 2 = 100 hm 2<br />

Unités agraires : l’ are (a) et l’ hectare ( ha) 1 a = 1 dam 2 1 ha = 1 hm 2<br />

Unités de volumes: le mètre cube (m 3 ).<br />

Pour convertir, il faut décaler la virgule de 3 en 3 en ajoutant des zéros si c’est nécessaire.<br />

km 3 hm 3 dam 3 m 3 dm 3 cm 3 mm 3<br />

1 m 3 = 1000 dm 3 1 dm 3 = 1000 cm 3<br />

kL hL daL L dL cL mL<br />

1 0 0 0<br />

1 0 0 0<br />

1<br />

Unités de capacité : le litre ( L ) . 1 L = 1 dm 3


SOMMAIRE<br />

PARTIE NUMERIQUE<br />

p 1<br />

p 3<br />

p 5<br />

p 6<br />

p 7<br />

p 9<br />

p 11<br />

p 13<br />

p 14<br />

p 15<br />

p 17<br />

p 18<br />

p 19<br />

p 20<br />

p 21<br />

p 22<br />

p 23<br />

TABLEAU DE NUMERATION - TABLEAUX DE CONVERSIONS<br />

LES NOMBRES<br />

NOMBRES RELATIFS - FRACTIONS<br />

PUISSANCES - PRIORITES OPERATOIRES<br />

ARITHMETIQUE<br />

RACINES CARREES<br />

CALCUL LITTERAL<br />

CALCUL LITTERAL : DEVELOPPER<br />

CALCUL LITTERAL : FACTORISER<br />

EQUATIONS<br />

SYSTÈMES D’ ÉQUATIONS<br />

INEQUATIONS<br />

FONCTIONS NUMERIQUES<br />

FONCTIONS LINEAIRES ET AFFINES<br />

PROPORTIONNALITE - ECHELLES - VITESSES<br />

POURCENTAGES<br />

STATISTIQUES<br />

PARTIE GEOMETRIQUE<br />

p 25<br />

p 27<br />

p 28<br />

p 29<br />

p 30<br />

p 31<br />

p 33<br />

p 34<br />

p 35<br />

p 36<br />

p 37<br />

p 39<br />

p 41<br />

p 42<br />

p 43<br />

GEOMETRIE ELEMENTAIRE – CONSTRUCTIONS – VOCABULAIRE - NOTATIONS<br />

RAPPELS DE GEOMETRIE<br />

QUADRILATERES PARTICULIERS<br />

TRIANGLES<br />

TRIANGLE RECTANGLE - PYTHAGORE<br />

THALES<br />

TRIGONOMETRIE<br />

ANGLES INSCRITS – ANGLES AU CENTRE – POLYGONES REGULIERS<br />

TRANSFORMATIONS<br />

VECTEURS<br />

REPERES<br />

GEOMETRIE DANS L’ ESPACE - SOLIDES<br />

FORMULAIRE : PERIMETRES - AIRES - VOLUMES<br />

AGRANDISSEMENTS - REDUCTIONS<br />

DEMONTRER EN GEOMETRIE<br />

p 46<br />

CALCULATRICE<br />

2


Aperçu de l’histoire de la conquête des nombres<br />

Le mathématicien Kronecker (1823-1891) a dit : « Dieu fit le<br />

nombre entier, le reste est l’œuvre de l’homme ». Nous allons<br />

voir comment, à partir des nombres entiers positifs, les<br />

hommes ont créé de nouveaux types de nombres.<br />

Au commencement<br />

La nécessité de compter des objets ou des animaux est<br />

apparue très tôt dans l’histoire de l’humanité, et c’est à la<br />

préhistoire que sont nés les premiers nombres entiers. On<br />

pense que la pratique de l’élevage et de l’agriculture conduisit<br />

les hommes à dénombrer les troupeaux et à élaborer des<br />

calendriers. Par exemple pour compter les bêtes, ils plaçaient<br />

des cailloux dans une urne. Ils ont ainsi manipulé des nombres<br />

entiers positifs que nous appelons les nombres entiers<br />

naturels. Pour écrire ces nombres, les diverses civilisations ont<br />

imaginé des systèmes de numération très variés. Ce sont les<br />

indiens qui ont réuni les conditions permettant un<br />

développement du calcul, et qui nous ont transmis nos chiffres<br />

actuels. Cependant, ce ne sont pas eux qui ont élaboré les<br />

techniques de calcul, mais les arabes. Au 10 ème siècle les<br />

troupes d’Al-Ma’mun, calife de Bagdad, viennent de remporter<br />

une victoire décisive sur les armées byzantines ; or Al-Ma’mun<br />

préfère échanger les prisonniers qu’il a faits contre des livres !<br />

Dans un de ces livres, le « Siddhantha » du mathématicien<br />

indien Brahmagupta, se trouvent dix petites figures qui vont<br />

devenir célèbres : nos dix chiffres ! Un mathématicien arabe<br />

rédige un traité pour les faire connaître et décrire la façon de<br />

les utiliser. Plusieurs siècles plus tard, cet ouvrage parviendra<br />

en France, en Italie, en Allemagne et dans tout l’Occident.<br />

Problèmes de partage<br />

Avec les problèmes de partage, c’est dans les civilisations<br />

babyloniennes et égyptiennes que sont apparues des fractions<br />

1<br />

simples comme<br />

2 , 1<br />

3 , 2<br />

etc. Rappelons que, pour un<br />

3<br />

mathématicien, une fraction doit avoir son numérateur et son<br />

dénominateur entier. Les égyptiens savaient additionner des<br />

quantièmes (fractions de numérateur 1). Puis les grecs ont<br />

effectué les quatre opérations sur ces ‘rapports de grandeurs’,<br />

comme le montre le livre 5 des éléments d’Euclide, écrits au<br />

3 ème siècle avant J.C. Les grecs savaient calculer avec les<br />

nombres écrits sous forme de fraction et qu’on nomme les<br />

nombres rationnels.<br />

Racines carrées… et nombres irrationnels<br />

Au 5 ème siècle avant J.C., au sud de l’Italie, Pythagore et ses<br />

disciples, qui formaient une secte mathématique et religieuse,<br />

croyaient que les entiers et les fractions pouvaient expliquer<br />

tous les phénomènes du monde. L’harmonie de l’univers reposait<br />

sur ces nombres qui suffisaient à leur bonheur. En<br />

conséquence, chaque longueur aurait dû s’écrire sous la forme<br />

d’un entier ou d’une fraction. Or le théorème de Pythagore<br />

montre que la diagonale d’un carré de côté 1 est un nombre de<br />

carré 2, aujourd’hui noté<br />

des nombres bien connus : par exemple<br />

comme<br />

2 . Certaines racines carrées sont<br />

9 = 3. Mais d’autres,<br />

2, ne ‘tombent pas juste’. On s’est alors demandé si<br />

2 pouvait s’écrire sous la forme d’une fraction.<br />

Un certain Hippase de Métaponte a démontré que 2 ne<br />

pouvait pas s’écrire sous forme de fraction , ce n’est pas un<br />

nombre rationnel. Si bien que, pour eux, ce n’était pas vraiment<br />

un nombre, ils en pressentaient seulement l’existence (la<br />

diagonale du carré existe bel et bien !). Etonnés par cette<br />

découverte qui bouleverse les croyances de leur société, ils<br />

l’ont qualifié d’irrationnel, d’innommable, d’inexprimable, ce qui<br />

traduisait bien leur embarras (une légende dit même que, pour<br />

supprimer les témoins et garder le ‘scandale’ secret, ils<br />

auraient éliminé discrètement celui qui avait découvert cette<br />

troublante propriété, mort noyé dans un naufrage…). Plus tard,<br />

les mathématiciens arabes et persans, comme Al-Khwarizmi au<br />

9 ème siècle, ont établi les règles de calcul sur les racines<br />

carrées . Alors, petit à petit, avec les travaux des algébristes<br />

du 13 ème siècle, on n’a pas hésité à considérer tous les rapports<br />

de longueurs comme des nombres. Depuis ce temps-là, on admet<br />

qu’à côté des nombres rationnels, il en existe d’autres – les<br />

nombres irrationnels – qui n’ont pas d’écriture fractionnaire.<br />

Irruption du zéro et des nombres relatifs<br />

C’est en 456, dans un traité de cosmologie, le « Lokavibhaga »,<br />

qu’on trouve pour la première fois un mot (« çunya » qui signifie<br />

‘le vide’) qui représente le zéro. Au 7 ème siècle après J.C., le<br />

mathématicien indien Brahmagupta énonça des règles pour<br />

opérer sur trois sortes de nombres appelés « biens »,<br />

« dettes » et « zéro ». Les nombres négatifs étaient utilisés en<br />

Inde pour le commerce : on avait ainsi inventé les nombres<br />

relatifs. Grâce à eux, la soustraction est toujours possible ; par<br />

exemple 3 – 7 = – 4. Cependant les hommes furent longtemps<br />

réticents à accepter les nombres négatifs. Ils sont restés<br />

ignorés, puis méprisés. Les mathématiciens ne commencent à<br />

travailler avec qu’au 15 ème siècle, et ils les appellent « numeri<br />

absurdi » (‘les nombres absurdes’), en leur refusant le statut<br />

de solution d’une équation. Ce n’est qu’au 19 ème siècle que<br />

l’utilisation des nombres relatifs ne deviendra courante.<br />

Pour faciliter les calculs, l’apparition des décimaux<br />

Le fait d’écrire les nombres entiers avec un chiffre pour les<br />

unités, un chiffre pour les dizaines, un chiffre pour les<br />

centaines, etc. (cela s’appelle la numération de position) facilite<br />

beaucoup les opérations (essayez de faire une multiplication<br />

avec des chiffres romains !). Au fil du temps, les<br />

mathématiciens ont remarqué que les opérations sur des<br />

nombres non entiers seraient également facilitées si l’on avait<br />

un chiffre pour les dixièmes, un chiffre pour les centièmes,<br />

etc. Mais les nombres décimaux ne sont apparus que<br />

tardivement ! Leur écriture actuelle (avec la virgule) a été<br />

introduite au 16 ème siècle par les mathématiciens européens.<br />

C’est alors que le flamand Stevin, vers 1580, publia un traité<br />

complet sur l’usage des nombres décimaux. Ceux-ci ne sont que<br />

des nombres rationnels particuliers (c’est à dire que tout<br />

décimal peut s’écrire sous la forme d’une fraction ; par exemple<br />

8,76 = 876 ). Mais ils ont un grand intérêt pratique car ils<br />

100<br />

fournissent des valeurs approchées pour tous les autres<br />

nombres, rationnels ou irrationnels (par exemple, on prend<br />

souvent 3,14 pour π et 1,414 pour 2).<br />

3


La grande famille des nombres réels<br />

Les nombres relatifs évoqués, rationnels et irrationnels, constituent l’ensemble des nombres réels. On les<br />

appelle « réels » car on a ensuite inventé d’autres nombres, indispensables pour résoudre d’autres types de<br />

problèmes ; ces nombres, difficiles à se représenter à l’esprit, s’appellent les nombres imaginaires ou nombres<br />

complexes. Mais cette autre aventure n’est qu’au programme du lycée et de l’université…<br />

Les nombres réels<br />

Les nombres rationnels<br />

Les nombres réels qui peuvent s’ écrire<br />

sous forme de fraction ( d’entiers).<br />

Les nombres irrationnels<br />

Les nombres réels qui ne peuvent<br />

pas s’écrire sous forme de fraction.<br />

10<br />

3 ≈ 3,3333…<br />

les nombres décimaux<br />

π<br />

2<br />

– 1 7<br />

– 2,7<br />

les entiers relatifs<br />

4,2578<br />

3<br />

5 = 0,6 – 1<br />

les entiers naturels<br />

0 2 30<br />

– 9<br />

– 3<br />

Plusieurs écritures peuvent désigner le même nombre.<br />

Par exemple, pour écrire le nombre 7 on peut écrire 7,0 ; 4 + 3 ; 9 – 2 ; 14 2<br />

et pour écrire le nombre 2,3 on peut écrire 2,3 ou 23<br />

10 ; 2 + 3 10 ; …<br />

; 49 ; ...<br />

Valeur arrondie d’ un nombre réel .<br />

Donner un arrondi d’un nombre réel, c’ est écrire , avec la précision demandée, le nombre décimal le plus<br />

proche de ce nombre réel.<br />

ATTENTION ! Si une valeur approchée n'est pas demandée, on doit donner une valeurs exacte, et employer le symbole<br />

d'égalité. Par contre, une valeur arrondie doit toujours être précédée du symbole « ≈ » qui se lit « est à peu près égal à ».<br />

Exemples : 4 < 4,3 < 5 . L’ arrondi à l’unité de 4,3 est 4 ( 4,3 est plus proche de 4 que de 5 ).<br />

4 < 4,7 < 5 . L’ arrondi à l’unité de 4,7 est 5 ( 4,7 est plus proche de 5 que de 4 ).<br />

Méthode :<br />

> Pour arrondir à l’unité ( à 1 près ) , on regarde le chiffre des dixièmes :<br />

● s’ il est inférieur à 5 , on garde le chiffre des unités.<br />

ex : 9,3 le chiffre des dixièmes est 3 donc 9 est l’arrondi à l’ unité de 9,3 .<br />

● s’il est égal à 5,6,7,8 ou 9 on ajoute 1 au chiffre des unités<br />

ex : 19,8 le chiffre des dixièmes est 8 donc 20 est l’arrondi à l’unité de 19,8 .<br />

> Pour arrondir au dixième ( 0,1 près ) , on regarde le chiffre des centièmes<br />

● arrondi au dixième de 9,42 : 9,4<br />

● arrondi au dixième de 9,45 : 9,5<br />

> Pour arrondir au centième ( à 0,01 près ) , on regarde le chiffre des millièmes, etc…<br />

4


NOMBRES RELATIFS<br />

> réduire deux fractions au même dénominateur<br />

8<br />

6 = 8 : 2<br />

6 : 2 = 4 ( notation division )<br />

DIVISER : Pour diviser, on multiplie par l’inverse.<br />

3<br />

35<br />

56 = 5 × 7<br />

8 × 7 = 5 3<br />

8 ( notation multiplication) chercher un multiple commun au numérateur et au<br />

Un nombre relatif est formé d’ un signe et d’une partie<br />

dénominateur<br />

numérique.<br />

exemples de nombres négatifs : – 287 ; – 3,5<br />

exemples de nombres positifs : + 14 ; 23<br />

pour 5 6 et 3 , un dénominateur commun 12 (= 6 × 2 = 4 × 3 )<br />

4<br />

attention , le signe + n’est pas toujours marqué : 23 = + 23 5<br />

6 = 5 × 2<br />

6 × 2 = 10<br />

12 et 3 4 = 3 × 3<br />

4 × 3 = 9 12<br />

Opposé d’un nombre relatif<br />

Deux nombres sont opposés si leur somme est égale à 0.<br />

pour 3<br />

L’opposé de 3 est – 3 . L’opposé de – 5 est 5 .<br />

5 et 7 , un dénominateur commun sera 15 ( 5 × 3 )<br />

3<br />

3<br />

Règle des signes<br />

5 = 3 × 3<br />

5 × 3 = 9 15 et 7<br />

3 = 7 × 5<br />

3 × 5 = 35<br />

15<br />

+ et + donnent + + et – donnent –<br />

AJOUTER SOUSTRAIRE : Si les dénominateurs sont<br />

différents, on réduit d’abord au même dénominateur pour<br />

– et – donnent + – et + donnent –<br />

additionner et soustraire des fractions. Ensuite , on additionne<br />

ou on soustrait les numérateurs , et on conserve le<br />

dénominateur commun.<br />

On utilise la règle des signes :<br />

> pour simplifier des écritures de sommes ou de différences 5<br />

avec parenthèses :<br />

6 + 3 4 = 5 × 2<br />

6 × 2 + 3 × 3<br />

4 × 3 = 10<br />

12 + 9 12 = 19<br />

12<br />

5 + ( + 8 ) = + 5 + 8 = 13<br />

– 6 + ( – 4 ) = – 6 – 4 = – 10<br />

3<br />

( – 6 ) – ( – 4 ) = – 6 + 4 = – 2<br />

5 – 7 3 = 3 × 3<br />

5 × 3 – 7 × 5<br />

3 × 5 = 9 15 – 35<br />

15 = – 26<br />

15<br />

( – 3 ) – ( + 7 ) = – 3 – 7 = – 10<br />

> pour déterminer le signe d’un produit ou d’un quotient : – 4 3 + 6 = – 4 3 + 6 1 = – 4 3 + 6 × 3<br />

1 × 3 = – 4 3 + 18<br />

3 = 14 3<br />

2,1 × 3 = 6,3 ( – 3 ) : 4 = – 0,75<br />

( – 2,1 ) × ( – 3 ) = 6,3 3 : ( – 4 ) = – 0,75<br />

MULTIPLIER: multiplier les numérateurs entre eux et les<br />

2,1 × ( – 3 ) = – 6,3 ( – 3 ) : ( – 4 ) = 0,75<br />

dénominateurs entre eux.<br />

ATTENTION : NE PAS CONFONDRE !<br />

4<br />

3 × 5 7 = 4 × 5<br />

3 × 7 = 20<br />

21 ⎝ ⎛ 2<br />

⎠ ⎞<br />

2<br />

3<br />

= 2 2<br />

3 2 = 4 9<br />

– 2 – 7 = – 9 ( la règle des signes ne s’applique pas ).<br />

– 2 × ( – 7 ) = + 14 ( la règle des signes s’applique )<br />

penser à simplifier avant de multiplier : 7<br />

18 x 81<br />

56<br />

FRACTIONS<br />

9 x 9<br />

numérateur<br />

7<br />

dénominateur<br />

18 x 81<br />

56 = 9<br />

2 x 8 = 9 16<br />

2 x 9 7 x 8<br />

Ecritures d’un quotient 4 5 = 4 : 5 = 0,8<br />

> Prendre une fraction d’une quantité<br />

2<br />

Attention ! Certaines fractions n’ont pas d’écriture décimale 3 de 150 g –– 2 2 × 150<br />

× 150 = = 300<br />

3 3 3 = 100 g<br />

1<br />

3 ≈ 0,3333…<br />

> Prendre une fraction d’une fraction<br />

2<br />

Produit en croix a b = c 3 de 5 7 –– 2<br />

3 × 5 7 = 10<br />

21<br />

lorsque ad = bc<br />

d<br />

Inverse d’une fraction :<br />

Fractions égales : En multipliant ou en divisant le numérateur<br />

Deux nombres sont inverses si leur produit est égal à 1.<br />

et le dénominateur d’ une fraction par un même nombre non<br />

nul , on obtient une fraction égale.<br />

L’inverse de 4 est 1 = 0,25 ( 4 ×0,25 = 1 )<br />

> simplifier une fraction<br />

4<br />

chercher un diviseur commun au numérateur et au<br />

dénominateur<br />

L’inverse de 2 3 est 3 2<br />

L’inverse de 7 est 1 7 ( car 7 = 7 1 )<br />

5<br />

L’inverse d’un nombre x est 1 x . L’inverse d’une fraction a b est b a<br />

5 : 4 5 = 5 1 × 5 4 = 25<br />

4<br />

5<br />

4<br />

7<br />

= 3 5 : 4 7 = 3 5 × 7 4 = 21<br />

20


PUISSANCES<br />

Définition a désigne un nombre relatif et n un nombre<br />

entier positif différent de 0.<br />

a n = a × a × … × a a – n = 1<br />

a n<br />

( n facteurs ) a – n est l’ inverse de a n )<br />

Ex : 5 2 = 5 × 5 = 25 « 5 au carré »<br />

5 3 = 5 × 5 × 5 = 125 « 5 au cube »<br />

(– 2) 4 = (– 2) × (– 2) × (– 2) × (– 2) = 16<br />

4 – 3 = 1<br />

4 3 = 1 64<br />

cas particuliers : 5 0 = 1 5 1 = 5 5 – 1 = 1 5<br />

Formules<br />

a et b étant deux nombres relatifs ( a ≠ 0 et b ≠ 0 ), m et n<br />

étant deux nombres entiers relatifs<br />

a n × a m = a n + m<br />

a n<br />

a m = a n – m<br />

( a × b ) n = a n × a m ⎝ ⎛ a<br />

⎠ ⎞<br />

b<br />

Les puissances de 10<br />

n désigne un nombre entier positif non nul<br />

10 n = 100 … 0 1 1<br />

n zéros<br />

10 – n =<br />

( a n ) m = a n x m<br />

n<br />

= a n<br />

b n<br />

1<br />

n = 0 , 0… 01<br />

10<br />

n zéros<br />

un dix cent mille million milliard<br />

10 0 10 1 10 2 10 3 10 6 10 9<br />

dixième centième millième millionième milliardième<br />

10 – 1 10 – 2 10 – 3 10 – 6 10 – 9<br />

Multiplier un nombre par une puissance de 10<br />

On déplace la virgule d’ autant de rang que l’ exposant. On<br />

avance si l’ exposant est positif, on recule si l’ exposant est<br />

négatif<br />

Ex : 36, 54125 × 10 2<br />

3654125, × 10 – 2 = 36541,25<br />

Notation scientifique<br />

Ecrire un nombre en notation scientifique, c’est l’écrire sous la<br />

forme d’un produit d’une puissance de 10 par un nombre<br />

décimal ayant un seul chiffre, autre que 0, avant la virgule.<br />

234 ,5 = 2,345 × 10 2 0, 002 7 = 2,7 × 10 – 3<br />

1235,798 × 10 2 = 1,235798 × 10 3 × 10 2 = 1,235798 × 10 5<br />

Exercice type brevet<br />

Lorsqu’il n’y a que des produits ou des quotients, dans lesquels<br />

figurent des puissances de dix, on commence en général par<br />

regrouper les puissances de dix.<br />

24 × 10 2 × 3,5 × 10 5 24 × 3,5<br />

8 × 10 1 × 21 × 10 – 4 =<br />

8 × 21 × 10 2 × 10 5<br />

10 1 × 10 – 4<br />

= 84<br />

168 × 10 2 + 5<br />

10 1 – 4<br />

= 0,5 × 10 7<br />

10 – 3<br />

= 0,5 × 10 7 – ( – 3 ) = 0,5 × 10 10<br />

= 5 000 000 000 ← écriture décimale<br />

= 5 × 10 9 ← écriture scientifique<br />

Dans une suite de calculs,<br />

PRIORITÉS DES OPÉRATIONS<br />

I. on écrit de nouveau et à la même place les calculs non faits<br />

II. on effectue dans l'ordre de priorité :<br />

1°) un calcul entre parenthèses (ou un calcul assimilé par<br />

son écriture qui remplace des parenthèses comme les<br />

barres de fraction, les racines carrées, ...)<br />

2°) un calcul d'une puissance (carré, cube, ...)<br />

3°) une division ou une multiplication<br />

4°) une soustraction ou une addition.<br />

III. En l'absence de priorité, on suit l'ordre d'écriture.<br />

1 + 2 × 3<br />

= 1 + 6<br />

= 7<br />

( 1 + 2 ) × 3<br />

= 3 × 3<br />

= 9<br />

2 × ( 25 – 4 2 )<br />

= 2 × ( 25 – 16 )<br />

= 2 × 9<br />

= 18<br />

( 12 – 3 ) 2 – 7 × ( 8 – 5 )<br />

= 9 2 – 7 × 3<br />

= 81 – 21<br />

= 60<br />

72 ÷ 8 × 4<br />

= 9 × 4<br />

= 36<br />

72 ÷ ( 8 × 4 )<br />

= 72 ÷ 32<br />

= 2,25<br />

42 – 18<br />

6 – 2<br />

= 24<br />

4<br />

= 6<br />

priorité: 2 × 3<br />

priorité: ( … )<br />

priorité: carré<br />

priorité: ( … )<br />

priorité: (…)<br />

priorité: carré puis 7 × 3<br />

priorité : ordre d’ écriture<br />

priorité: (…)<br />

priorité : numérateur et<br />

dénominateur de la barre de<br />

fraction<br />

Rq : Lorsqu’il n’y a que des additions et des soustractions dans<br />

une expression numérique, on peut regrouper les termes positifs<br />

et les termes négatifs.<br />

6 – 7 – 9 + 8 – 5<br />

= 6 + 8 – ( 7 + 9 + 5 )<br />

= 14 – 21 = – 7<br />

6


ARITHMETIQUE<br />

Le mot vient du grec « arithmos » = nombre. L’arithmétique est la science des nombres.<br />

Diviseur d’un entier : L'entier d est un diviseur de l'entier a, si a d<br />

est un entier.<br />

Ex : 12 est un diviseur de 48 car 48 = 4 est un entier.<br />

12<br />

Remarque : 4 est aussi un diviseur de 48.<br />

On dit aussi : 48 est un multiple de 12<br />

12 divise 48 ( 36 ÷ 12 = 3 )<br />

48 est divisible par 12.<br />

Pour savoir si un entier d est un diviseur d'un entier a, on cherche à savoir si le quotient de a par d est un nombre entier.<br />

Pour trouver tous les diviseurs d'un entier n, la méthode la plus simple consiste à les chercher deux par deux, en essayant<br />

de diviser n par 1 , 2 , 3 , ... jusqu'à ce que le quotient trouvé devienne égal ou inférieur au "diviseur" essayé.<br />

Ex: chercher tous les diviseurs de 48 .<br />

48 ÷ 1 = 48 donc 1 et 48 sont des diviseurs de 48.<br />

48 ÷ 2 = 24 donc 2 et 24 sont des diviseurs de 48.<br />

48 ÷ 3 = 16 donc 3 et 16 sont des diviseurs de 48.<br />

48 ÷ 4 = 12 donc 4 et 12 sont des diviseurs de 48.<br />

48 ÷ 5 = 9,6 donc 5 n’est pas un diviseur de 48.<br />

48 ÷ 6 = 8 donc 6 et 8 sont des diviseurs de 48.<br />

48 ÷ 7 ≈ 6,8 donc 7 n’est pas un diviseur de 48. ( 6,8 ≤ 7 quotient inférieur ou égal au diviseur essayé)<br />

et on peut s’arrêter ici car on connaît tous les diviseurs plus grands que 6<br />

Donc 36 possède 9 diviseurs : 1, 2, 3, 4, 6, 9, 18 et 36.<br />

Diviseur commun à deux entiers<br />

Un diviseur commun à deux ou plusieurs nombres entiers est un nombre entier qui divise chacun d'eux.<br />

Ex:<br />

63<br />

9 = 7 ; 45 9<br />

= 5 donc 9 est un diviseur commun à 63 et à 45.<br />

PLUS GRAND DIVISEUR COMMUN À DEUX ENTIERS ( P.G.C.D.)<br />

• Pour trouver le Plus Grand Commun Diviseur à deux entiers, on peut dresser la liste des diviseurs des deux nombres.<br />

Ex: Les diviseurs de 63 sont : 1 ; 3 ; 7 ; 9 ; 21 ; 63 .<br />

Les diviseurs de 45 sont : 1 ; 3 ; 5 ; 9 ; 15 ; 45 .<br />

Les diviseurs communs à 63 et 45 sont : 1, 3, 9.<br />

Le Plus Grand Commun Diviseur ( PGCD ) de 63 et 45 est 9 . On note PGCD ( 63 ; 45 ) = 9<br />

• Pour trouver le P.G.C.D. à deux entiers, on peut aussi utiliser l’algorithme d’Euclide.<br />

<strong>Nom</strong>bres premiers entre eux<br />

Définition 1 : Deux nombres entiers sont premiers entre eux s'ils n'ont que 1 comme diviseur commun.<br />

Définition 2 : Deux nombres entiers sont premiers entres eux si leur PGCD est 1.<br />

Fraction irréductible : Une fraction est irréductible quand elle ne peut plus être simplifiée.<br />

• Une fraction est irréductible lorsque son numérateur et son dénominateur sont premiers entre eux.<br />

• Pour rendre une fraction irréductible, on simplifie la fraction par le P.G.C.D. du numérateur et du dénominateur.<br />

Ex : pour rendre irréductible la fraction 702 , on calcule le P.G.C.D. de 702 et 273<br />

273<br />

PGCD ( 702 ; 273 ) = 39 donc 702<br />

273<br />

=<br />

702 : 39<br />

273 : 39 = 18 7<br />

et 18 7<br />

est une fraction est irréductible.<br />

7


Euclide 3 ème siècle avant J.C.<br />

Euclide fut un des plus grands mathématiciens de l’antiquité et pourtant on ne<br />

connaît pas grand chose de sa vie.<br />

On sait qu’il vécut à Alexandrie en Egypte. Dans la prestigieuse Ecole<br />

d’Alexandrie, il aurait dirigé une équipe de mathématiciens qui auraient<br />

participé à l’écriture de son œuvre phénoménale« Les éléments ».<br />

Dans ce magnifique ouvrage , il a rassemblé toutes les connaissances<br />

mathématiques de son époque . Une vraie encyclopédie, composée de 13 livres,<br />

qui traite des figures géométriques, des polygones inscrits et circonscrits à un<br />

cercle, des proportions, de la géométrie dans l’espace ainsi que des nombres.<br />

Deux autres livres seront complétés plus tard par Archimède (cercle, cylindre,<br />

Pi) et Appolonius (cônes, coniques : ellipse, parabole, hyperbole).<br />

Les premières démonstrations rendent cette œuvre novatrice pour l’époque.<br />

Euclide démontre les grands théorèmes de ses ancêtres, comme ceux de<br />

Thalès et Pythagore par exemple ou encore l’irrationalité de 2.<br />

On doit aussi à Euclide une théorie des diviseurs et des multiples d’un nombre entier.<br />

Il expose l’algorithme qui porte son nom pour déterminer le plus grand diviseur commun à deux nombres entiers.<br />

Division euclidienne.<br />

On appelle division euclidienne la division dans laquelle le dividende, le diviseur et le quotient sont des<br />

nombres entiers. Par conséquence, il existe la plupart du temps un reste, lui aussi entier.<br />

dividende<br />

reste<br />

702<br />

156<br />

273<br />

2<br />

diviseur<br />

quotient<br />

DIVISION EUCLIDIENNE<br />

A LA CALCULATRICE<br />

On calcule le quotient :<br />

702 : 273 ≈ 2,57142…<br />

Donc le quotient est 2.<br />

On calcule le reste :<br />

702 – 2 × 273 = 156<br />

Donc le reste est 156.<br />

Méthode de calcul du PGCD de deux nombres : Algorithme d’Euclide<br />

On fait la division euclidienne du plus grand nombre par le plus petit.<br />

On recommence avec le diviseur et le reste de la division précédente.<br />

On s’arrête lorsqu’on obtient un reste nul.<br />

Le PGCD est le dernier reste non nul.<br />

exemple : détermination du PGCD de 702 et 273<br />

702<br />

273<br />

273<br />

156<br />

156<br />

117<br />

117<br />

39<br />

156<br />

2<br />

117<br />

1<br />

39<br />

1<br />

0<br />

3<br />

donc PGCD ( 702 , 273 ) = 39<br />

8


RACINES CARREES<br />

définition : a étant un nombre positif, a (se lit "racine carrée de a") est le seul nombre dont le carré est a.<br />

mettre au carré 3 2 = 9<br />

3 9<br />

9 = 3 prendre la racine carrée<br />

Le plus souvent, le calcul d’une racine carrée ne tombe pas juste.<br />

2 ≈ 1,141<br />

valeur exacte valeur approchée<br />

Attention : Un nombre négatif n’a pas de racine carrée.<br />

Règles de calculs<br />

Carrés, Racines parfaites<br />

1 = 1 1² = 1<br />

4 = 2 2² = 4<br />

9 = 3 3² = 9<br />

16 = 4 4² = 16<br />

25 = 5 5² = 25<br />

36 = 6 6² = 36<br />

49 = 7 7² = 49<br />

64 = 8 8² = 64<br />

81 = 9 9² = 81<br />

100 = 10 10² = 100<br />

121 = 11 11² = 121<br />

144 = 12 12² = 144<br />

169 = 13 13² = 169<br />

225 = 15 15² = 225<br />

Pour a ≥ 0 et b ≥ 0<br />

( a )<br />

² = a et a × a = a<br />

5 × 5 = 5 ( 5 ) ² = 5 (3 5 ) ² = 9 × 5 = 45<br />

a × b = a × b<br />

3 × 2 = 6 5 3 × 4 2 = 20 6<br />

a<br />

b =<br />

a<br />

b<br />

( si b ≠ 0 )<br />

4<br />

9 = 4<br />

9<br />

= 2 3<br />

60<br />

15 = 60<br />

15 = 4 = 2<br />

SIMPLIFICATIONS DES RACINES CARREES.<br />

méthode : faire apparaître des carrés parfaits. • 50 = 25 × 2 = 25 × 2 = 5 2<br />

• 45 = 9 × 5 = 9 × 5 = 3 5<br />

REDUIRE UNE SOMME.<br />

méthode : regrouper les termes de la même famille après avoir simplifié les racines si c’est nécessaire.<br />

• 3 + 2 = 3 + 2 ... et rien de mieux !...<br />

• 5 + 4 3 + 12 – 6 3 = 17 – 2 3<br />

• 18 + 50 = 9 × 2 + 25 × 2<br />

= 3 2 + 5 2<br />

= 8 2<br />

• 5 27 – 3 12 = 5 9 × 3 – 3 4 × 3<br />

= 5 9 × 3 – 3 4 × 3<br />

= 5 × 3 × 3 – 3 × 2 × 3<br />

= 15 3 – 6 3<br />

= 9 3<br />

9


TRANSFORMER UN DENOMINATEUR<br />

On cherche à se débarrasser des racines carrées figurant au dénominateur.<br />

en utilisant a × a = a pour a > 0.<br />

15 = 1 × 5<br />

5 × 5 = 5<br />

5<br />

5<br />

3 2 = 5 × 2<br />

3 2 × 2 = 5 2<br />

6<br />

en utilisant la troisième identité remarquable (a – b)(a + b) = a ² – b ²<br />

Puisque ( 6 + 2)( 6 – 2) donne un résultat sans racine carrée ( 6 ² – 2 ² = 6 – 4 = 2 ),<br />

5<br />

6 + 2 = 5 × ( 6 – 2)<br />

( 6 + 2) × ( 6 – 2) = 5 6 – 10 = 5 6 – 10<br />

6 – 4 2<br />

6 – 2 est dite expression conjuguée de 6 + 2.<br />

- Démonstration par l’absurde de l’irrationalité de 2 , annonça Léa d’une voix forte<br />

- Supposons qu’il existe une fraction a b<br />

dont le carré soit égal à 2, susurra Max en se penchant vers<br />

l ‘assistance d’un air comploteur.<br />

- Donc : a² = 2 , enchaîna Léa, l’écrivant sur le tableau.<br />

b²<br />

- Prenons la plus petite fraction, la fraction irréductible, ayant cette forme. Ses termes a et b sont premiers<br />

entres eux . C’est-à-dire qu’aucun nombre ne les divise tous les deux à la fois.<br />

- Donc a et b ne peuvent être tous les deux pairs, j’insiste ! déclara Léa.<br />

- Et si a² = 2 , tout naturellement a² = 2 b²<br />

b²<br />

- Donc a² est pair , puisqu’il est égal à un double, annonça Léa.<br />

- Or seul le carré d’un pair est pair , informa Max.<br />

- Donc a est pair , j’insiste ! déclara Léa.<br />

- Donc a est un double. Celui d’un nombre c , par exemple : a = 2 c .<br />

Max l’écrivit sur le tableau.<br />

- Pas si vite , cria Hippase qui jouait à vouloir suivre.<br />

- Reprenons l’égalité du début : a² = 2 b²<br />

- Remplaçons a par 2c : ( 2c ) ² = 2 b². Donc 4c² = 2 b² , donc 2c² = b²<br />

- Vous écrivez comme des cochons , et pourtant j’ai une bonne vue , maugréa Hippase.<br />

- Je reprends , annonça Max : b² étant égal à un double, b² est pair.<br />

- Même chose que tout à l’heure ! Donc b est pair , j’insiste ! déclara Léa.<br />

- Reprenons les trois « j’insiste » qui constituent le raisonnement par l’absurde. D’une part a et b ne peuvent<br />

pas être pairs tous les deux à la fois , d’autre part , a et b sont tous les deux pairs ! Impossible ! Qui est<br />

cause de cette absurdité demanda Max en fixant l’assistance d’un regard inquisiteur.<br />

Les voir se passionner pour une démonstration de maths ! un miracle !<br />

- Qui est cause de cette absurdité redemanda Max<br />

- Mon hypothèse , avoua Léa, baissant la tête.<br />

- Répétez-la, cette hypothèse fautive ! commanda Max.<br />

- Il existe une fraction dont le carré est égal à 2 , balbutia Léa.<br />

- Balayons-la ! rugit Max.<br />

« Le Théorème du Perroquet », Denis GUEDJ<br />

10


CALCUL LITTERAL<br />

Pourquoi des lettres <br />

• Une égalité comportant des lettres permet de décrire un calcul et d’exprimer une relation.<br />

FORMULE<br />

P = 4 × c<br />

La grandeur P périmètre du carré est exprimée en fonction du côté c, cette formule<br />

indique quelles opérations à effectuer et dans quel ordre pour calculer le périmètre P<br />

quand on connaît le côté c.<br />

On dit que la lettre est une variable ( elle peut prendre plusieurs valeurs distinctes ).<br />

Périmètre<br />

= 4 × côté<br />

EQUATION pour quel(s) nombre(s) a-t-on : 4 × x = 20 <br />

Dans une équation , l’égalité n’est vraie que pour un ( ou quelques ) nombre(s). Dans ce cas , le symbole « = »<br />

peut se lire : « pour quel(s) nombre(s) l’égalité est vraie ». Ici , pour quelle valeur du côté a-t-on un<br />

périmètre qui mesure 20 <br />

On dit que la lettre est une inconnue ( c’est la quantité cherchée pour résoudre le problème).<br />

• L’utilisation des lettres permet de transformer les expressions .<br />

IDENTITE<br />

Pour n’importe quel nombre on a : x + x + x + x = 4 x<br />

Dans une identité , l’égalité est toujours vraie , elle est vraie pour n’importe quel nombre.<br />

côté<br />

Calculer une expression pour une valeur donnée - NOTATIONS<br />

méthode : remettre les signes × sous-entendus , puis remplacer la lettre par la valeur donnée , et calculer<br />

en respectant les priorités opératoires.<br />

La notation A( x ) indique<br />

que l’expression A dépend<br />

de la variable x.<br />

Exemple 1<br />

calculer A( x ) = 2 x 2 – 3 x + 1 pour x = 5 et pour x = – 3<br />

A( 5 ) signifie :<br />

« valeur de A pour x = 5 »<br />

On lit « A de 5 ».<br />

A( 5 ) = 2 × 5 2 – 3 × 5 + 1<br />

= 2 × 25 – 3 × 5 + 1<br />

= 50 – 15 + 1 = 36<br />

A( 5 ) = 36 . On lit « A de 5 = 36».<br />

ça signifie :<br />

« La valeur de A pour x = 5 est 36 ».<br />

A( – 3 ) = 2 × (– 3 ) 2 – 3 × (– 3 ) + 1<br />

= 2 × 9 – 3 × (– 3 ) + 1<br />

= 18 + 9 + 1 = 28<br />

A( – 3 ) = 28 On lit « A de – 3 = 28».<br />

ça signifie :<br />

« La valeur de A pour x = – 3 est 28 ».<br />

La notation B( t ) indique<br />

que l’expression B dépend<br />

de la variable t .<br />

Exemple 2<br />

calculer B( t ) = ( 5 t – 1 ) ( 3 t + 4 ) pour t = 2<br />

B( 2 ) = ( 5 × 2 – 1 ) × ( 3 × 2 + 4 )<br />

= ( 10 – 1 ) × ( 6 + 4 )<br />

= 9 × 10<br />

= 90<br />

B( 2 ) = 90 . On lit « B de 2 = 90».<br />

ça signifie :<br />

« La valeur de B pour t = 2 est 90 ».<br />

11


CALCUL LITTERAL : TRANSFORMATIONS D'ECRITURES<br />

signe + sous-entendu<br />

Réduire une somme<br />

15 x<br />

5 = 3 x 15 x + 10<br />

= 15 x<br />

5 5 + 10<br />

= 3 – 2 x + ( – 5 + 3 x ) + 2 – ( + 3 – 5 x )<br />

5 = 3 x + 2 = 3 – 2 x + ( – 5 + 3 x ) + 2 – 3 + 5 x<br />

= + 6 x – 3<br />

8 x + 7 = + 8 x + 7<br />

– 2 x + 3 ( 2 x + 1 ) = – 2 x + 3 ( + 2 x + 1 )<br />

méthode : compter les termes de la même famille<br />

entre eux<br />

4 x + 3 x = + 4 x + 3 x = + 7 x<br />

signe × sous-entendu<br />

4 x = 4 × x<br />

– x 2 + 8 x + 7 – 8 x – 15 – 2 x 2 + 3 x<br />

= – 3 x 2 + 3 x – 8<br />

4 ( x + 5 ) = 4 × ( x + 5 )<br />

calculs à faire de tête<br />

( x + 4 ) ( 2 x + 3 ) = ( x + 4 ) × ( 2 × x + 3 ) termes de la famille des x 2 – 1 x 2 – 2 x 2 = – 3 x 2<br />

1 × x = 1 x = x<br />

termes de la famille des x 8 x – 8 x + 3 x = + 3 x<br />

termes de la famille des nombres + 7 – 15 = – 8<br />

Réduire un produit<br />

Supprimer des parenthèses<br />

méthode : multiplier les lettres entre elles , et les<br />

méthode :<br />

nombres entre eux<br />

supprimer les parenthèses et selon le signe devant :<br />

– 3 y × 7 x = – 21 x y – 3 × 7 x = – 21 x > signe + devant des parenthèses : garder les signes<br />

intérieurs.<br />

4 x × 3 x = 12 x 2 ( 5 x ) 2 = 25 x 2<br />

> signe – devant des parenthèses : changer les signes<br />

Réduire un quotient<br />

intérieurs.<br />

3 – 2 x + ( – 5 + 3 x ) + 2 – ( 3 – 5 x )<br />

.<br />

DEVELOPPER - FACTORISER<br />

DEVELOPPER une expression, c’est transformer un produit<br />

en une somme ( « défaire les paquets » ).<br />

5 bouquets de 3 Roses et 6 Tulipes 15 Roses et 30 Tulipes<br />

défaire les paquets<br />

les cinq façons de développer<br />

k ( a + b ) = k a + k b<br />

(a + b) ( c + d ) = ac + ad + bc + bd<br />

5 × ( 3 R + 6 T ) = 15 R + 30 T<br />

↑ développer ↑<br />

produit<br />

somme<br />

FACTORISER une expression, c’est transformer une somme<br />

en un produit ( « faire des paquets » )<br />

18 Roses et 12 Tulipes 6 bouquets de 3 Roses et 2 Tulipes<br />

faire des paquets<br />

18 R + 12 T = 6 × ( 3 R + 2 T )<br />

↑ factoriser ↑<br />

somme<br />

produit<br />

( a + b ) 2 = a 2 + 2 a b + b 2<br />

( a – b ) 2 = a 2 – 2 a b + b 2<br />

( a + b ) ( a – b ) = a 2 – b 2<br />

Supprimer des parenthèses<br />

a + ( + b – c ) = a + b – c<br />

a – ( + b – c ) = a – b + c<br />

12


DEVELOPPER (défaire les paquets )<br />

Développements simples<br />

k × ( a + b ) = k × a + k × b<br />

5 ( – x + 2 ) = – 5 x + 10 – 2 x ( 5 x – 7) = – 2 x ( + 5 x – 7) = – 10 x 2 + 14 x<br />

multiplications à faire de tête : – 2 x × ( + 5 x) = – 10 x 2<br />

– 2 x × ( – 7 ) = + 14 x<br />

Développements doubles<br />

( a + b ) × ( c + d ) = a × c + a × d + b × c + b × d<br />

( x + 4 ) ( 2 x + 3 )<br />

( 2 x – 5 ) ( – 3 x + 2 )<br />

=( + x + 4 ) ( + 2 x + 3 ) = + 2 x ² + 3 x + 8 x + 12<br />

multiplications à faire de tête<br />

= 2 x ² + 11 x + 12<br />

+ x × (+ 2 x ) = + 2 x ² + x × ( + 3 ) = + 3 x<br />

+ 4 × (+ 2 x ) = + 8 x + 4 × ( + 3 ) = + 12<br />

= (+ 2 x – 5 ) (– 3 x + 2 ) = – 6 x 2 + 4 x + 15 x – 10<br />

= – 6 x 2 + 19 x – 10<br />

multiplications à faire de tête<br />

+ 2 x × (– 3 x ) = – 6 x 2 + 2 x × ( + 2 ) = + 4 x<br />

– 5 × ( – 3 x ) = + 15 x – 5 × (+ 2 ) = – 10<br />

Identités remarquables ( a + b ) ² = a ² + 2a b + b ²<br />

( a – b ) ² = a ² – 2a b + b ²<br />

( a + b ) ( a – b ) = a ² – b ²<br />

( a + b ) ² = a ² + 2 × a × b + b ²<br />

( x + 3 ) ² = x ² + 2 × x × 3 + 3 ²<br />

= x ² + 6 x + 9<br />

( a – b ) ² = a ² – 2 × a × b + b ²<br />

( 3 x – 5 ) ² = ( 3 x ) ² – 2 × 3 x × 5 + 5 ²<br />

= 9 x ² – 30 x + 25<br />

( a + b ) ( a – b ) = a ² – b ²<br />

( 5 x + 4 ) ( 5 x – 4 ) = ( 5 x ) ² – 4 ²<br />

= 25 x ² – 16<br />

Développements et Suppression de parenthèses<br />

méthode : développer dans des crochets , puis utiliser la règle de suppression de parenthèses et réduire.<br />

( 2 x + 5 ) 2 – ( x + 3 ) ( 2 x – 5 )<br />

= [ (2x) ² + 2 × 2 x × 5 + 25 ] – [ + 2 x ² – 5 x + 6 x – 15 ]<br />

= [ 4 x ² + 20 x + 25 ] – [ + 2 x ² – 5 x + 6 x – 15 ]<br />

= 4 x ² + 20 x + 25 – 2 x ² + 5 x – 6 x + 15<br />

= 2 x ² + 19 x + 40<br />

> développer dans des crochets<br />

> règle suppression parenthèses<br />

> réduire<br />

13


FACTORISER ( faire des paquets )<br />

1 ère méthode : On utilise un facteur commun apparent.<br />

▪ Le facteur commun est numérique 12 x + 4 = 4 × 3 x + 4 × 1 = 4 ( 3 x + 1 )<br />

▪ Le facteur commun est littéral 4 x – x y = 4 × x – x × y = x ( 4 – y )<br />

▪ Les deux à la fois 12 x 2 + 16 x = 4 x × 3 x + 4 x × 4 = 4 x ( 3 x + 4 )<br />

▪ Le facteur commun est une expression littérale<br />

( x + 1 ) ( x + 2 ) – 5 ( x + 2 ) = ( x + 2 ) [ ( x + 1 ) – 5 ]<br />

= ( x + 2 ) ( x + 1 – 5)<br />

= ( x + 2 ) ( x – 4 )<br />

(2 x + 1) ² – (2 x + 1)( x – 3) = ( 2 x + 1 ) ( 2 x + 1 ) – ( 2 x + 1 ) ( 4 x – 3 )<br />

= ( 2 x + 1 ) [ ( 2 x + 1 ) – ( 4 x – 3 ) ]<br />

= ( 2 x + 1 ) [ 2 x + 1 – 4 x + 3 ]<br />

= ( 2 x + 1 ) ( – 2 x + 4 )<br />

2 ème méthode : On utilise les identités remarquables.<br />

a² + 2ab + b² = ( a + b ) ² a² – 2ab + b² = ( a – b ) ²<br />

x ² + 10 x + 25<br />

= x ² + 2 × x × 5 + 5²<br />

= ( x + 5 ) ²<br />

4 x ² – 12 x + 9<br />

= ( 2 x ) ² – 2 × 2 x × 3 + 3 ²<br />

= ( 2 x – 3 ) ²<br />

a² – b² = ( a + b ) ( a – b)<br />

9 x ² – 16<br />

= ( 3 x ) ² – 4 ²<br />

= ( 3 x + 4 ) ( 3 x – 4 )<br />

( x + 5 ) ² – 1<br />

= ( x + 5 ) ² – 1 ²<br />

= ( x + 5 + 1 ) ( x + 5 – 1 )<br />

= ( x + 6 ) ( x + 4 )<br />

( x + 5 ) ² – ( 2 x + 3 ) ²<br />

= [ ( x + 5 ) + ( 2 x + 3 ) ] [ ( x + 5 ) – ( 2 x + 3 ) ]<br />

= [ x + 5 + 2 x + 3 ] [ x + 5 – 2 x – 3 ]<br />

= ( 3x + 8 ) ( – x + 2 )<br />

Remarque : On peut utiliser plusieurs méthodes en même temps.<br />

( 25 x 2 – 40 x + 16 ) + ( 10 x – 8 ) – ( 25 x 2 – 16 )<br />

2 ème identité facteur 3 ème identité<br />

remarquable commun remarquable<br />

= ( 5 x – 4 ) ² + 2 ( 5 x – 4 ) – ( 5 x – 4 ) ( 5 x + 4 )<br />

= ( 5 x – 4 ) ( 5 x – 4 ) + 2 ( 5 x – 4 ) – ( 5 x – 4 ) ( 5 x + 4 ) facteur commun<br />

= ( 5 x – 4 ) [ ( 5 x – 4 ) + 2 – ( 5 x + 4 ) ]<br />

= ( 5 x – 4 ) [ 5 x – 4 + 2 – 5 x – 4 ]<br />

= ( 5 x – 4 ) ( – 6 )<br />

= – 6 ( 5 x – 4 ) ouf !!!!!!!!!!!!!!!!!<br />

14


EQUATIONS<br />

Une équation est une égalité de deux expressions littérales appelés les membres de l’équation.<br />

ex :<br />

7 x + 3 = 4 – 2 x<br />

1 er membre 2 ème membre<br />

Pour la résoudre, il faut trouver la ( ou les ) valeur de l’inconnue qui rend l’égalité vraie.<br />

vérifications<br />

Exple 1 : 10 est-il solution de l’ équation 3 x + 2 = 32 <br />

3 × x + 2 = 3 × 10 + 2 = 30 + 2 = 32<br />

donc oui 10 est solution de l’ équation.<br />

Exple 2 : 5,5 est-il solution de l’ équation 7 x – 4 = 5 x + 7 <br />

On vérifie en deux calculs<br />

(membre de gauche puis membre de droite)<br />

d’ une part, 7 x – 4 = 7 × 5,5 – 4 = 38,5 – 4 = 34,5<br />

d’ autre part, 5 x + 7 = 5 × 5,5 + 7 = 27,5 + 7 = 34,5<br />

on compare 7 × 5,5 – 4 = 5 × 5,5 + 7<br />

donc oui 5,5 est solution de l’ équation<br />

Abu Djafar Muhammad ibn Musa al Khwarizmi (Bagdad, 780-850)<br />

C'est bien lui la cause de nos soucis avec les calculs littéraux (développements, factorisations ,<br />

résolutions d'équations, ...) puisqu'il est à l'origine de l'algèbre.<br />

Le mot algèbre lui-même vient de l’ arabe al-jabr ; il figurait dans le titre du livre « Hisah al-jabr<br />

wal-muqqabala » écrit par ce mathématicien , que l’ on pourrait traduire par : « L’ art de la<br />

transposition et de la réduction ».<br />

Dans ce livre , Al-Khwarizmi explique une méthode (appelée muadala) pour résoudre des équations .<br />

15<br />

= 6 alors 12 = 6 x 2 5 x 2 = 10 alors 2 = 10 12<br />

5 2<br />

un petit conseil :<br />

Dans une équation , il distingue deux « familles » :<br />

mettre les + sous-entendus<br />

- la « famille des nombres » était appelée dirham<br />

avant de transposer.<br />

- la « famille des x » était appelée chay (= chose),<br />

Les trois règles pour résoudre une équation<br />

La règle al-jabr ( transposition ) consiste à changer de Exemple : résoudre l’ équation 4 x – 3 = x + 9<br />

membre un terme d’une addition ou d’une soustraction.<br />

On reconnaît des termes de la famille des x et des<br />

le «contraire»<br />

le «contraire» de<br />

termes de la famille des nombres séparés par<br />

d’additionner,<br />

soustraire, c’ est<br />

c’ est soustraire.<br />

additionner.<br />

les signes + ou – . L’objectif ,c’est d’ isoler l’inconnue x à<br />

7 + 3 = 10 alors 7 = 10 – 3 8 – 6 = 2 alors 8 = 2 + 6<br />

gauche de la « barrière = ».<br />

1 ère étape : règle al-jabr ( chacun rentre chez soi !)<br />

La famille des x habite à gauche de la « barrière = »<br />

La règle al-muqqabala ( réduction ) consiste à réduire les<br />

et la famille des nombres habite à droite du « = ».<br />

éléments d’une même famille.<br />

On applique la règle de transposition.<br />

famille des x<br />

famille des nombres<br />

+ 4 x – 3 = + x + 9 ( le contraire de – 3 , c’est + 3 )<br />

x + x = 2 x<br />

( le contraire de + x , c’est – x )<br />

4 x + 3 x = 7 x<br />

– 2 – 3 = – 5<br />

+ 15 – 11 – 2 = + 2<br />

+ 4 x – x = + 9 + 3<br />

– x + 12 x – 13 x = – 2 x<br />

2 eme étape : règle al-muqqabala ( réduction des familles)<br />

La règle al-hatt consiste à transformer une<br />

multiplication en une division ou une division en une<br />

3 x = 12<br />

3 eme étape : règle al-hatt ( le contraire de × 3 , c’est : 3 )<br />

multiplication..<br />

le «contraire» de<br />

le «contraire» de<br />

multiplier, c’est diviser.<br />

diviser,<br />

x = 12 3<br />

= 4 La solution de l’ équation est le nombre 4.<br />

c’ est multiplier.<br />

vérification , pour x = 4 , 4 x – 3 = 4 × 4 – 3 = 13<br />

x + 9 = 4 + 3 = 13<br />

pour x = 4 , l’ égalité 4 x – 3 = x + 9 est vraie<br />

donc 4 est bien solution de l’ équation 4 x – 3 = x + 9


Résoudre une équation<br />

le «contraire» de additionner, c’ est soustraire<br />

le «contraire» de soustraire, c’ est additionner<br />

le «contraire» de multiplier, c’ est diviser<br />

le «contraire» de diviser, c’ est multiplier<br />

méthode : isoler x dans le 1 er membre.<br />

> regrouper les termes de la famille des x dans le 1 er membre et<br />

les termes de la famille des nombres dans le 2 ème membre. Si un<br />

terme change de membre , appliquer la méthode de l’ opération<br />

contraire d’une addition ou d’une soustraction.<br />

> réduire chaque membre.<br />

> terminer en utilisant l’opération contraire d’une multiplication<br />

(plus rarement d’une division).<br />

Equation type 1 : 8 x + 140 = 468<br />

8 x + 140 = 468<br />

le «contraire» de additionner, c’ est soustraire<br />

8 x = 468 – 140<br />

réduire<br />

8 x = 328<br />

le « contraire » de multiplier , c’ est diviser<br />

x = 328<br />

8<br />

= 41 La solution de l’équation est 41<br />

Equation type 2 : 7 x + 3 = 4 – 2 x<br />

– 7 x + 3 = + 4 – 2 x<br />

regrouper les termes de la famille des x dans 1 er<br />

membre<br />

et les termes de la famille des nombres dans 2 ème membre<br />

– 7 x + 2 x = + 4 – 3<br />

– 5 x = 1<br />

x =<br />

1<br />

– 5 = – 1<br />

5<br />

réduire<br />

Equation type 3<br />

3 (x – 1 ) + 2 ( x – 4 ) = x – 5<br />

le « contraire » de multiplier , c’ est diviser<br />

La solution de l’équation est – 1<br />

5<br />

développer<br />

3 x – 3 + 2 x – 8 = x – 5 on obtient une équation type 2<br />

Equation type 4<br />

1<br />

4 + 3 8 x = – 5 2<br />

mettre au même dénominateur<br />

1 × 2<br />

4 × 2 + 3 8 x = – 5 × 4<br />

2 × 4<br />

2<br />

8 + 3 8 x = 20<br />

8<br />

supprimer le dénominateur commun<br />

2 + 3 x = – 20 on obtient une équation type 2<br />

Equation type 5<br />

2 x + 3<br />

x + 2 = 3 4<br />

on utilise la règle du produit en croix<br />

4 × ( 2 x + 3 ) = 3 × ( x + 2 )<br />

on obtient une équation type 3<br />

Ex : ( 2 x + 5 ) ( 3 x – 1 ) = 0<br />

Equations produit nul<br />

Si A × B = 0 alors A = 0 ou B = 0<br />

signifie que : 2 x + 5 = 0 ou 3 x – 1 = 0<br />

2 x = – 5 ou 3 x = 1<br />

x = – 5<br />

2<br />

L’ équation a deux solutions : – 5<br />

2 et 1 3 .<br />

ou x = 1 3<br />

Résolution d’équations du type x 2 = a<br />

Quand a ≥0 ,<br />

l’ équation x 2 = a possède 2 solutions : x = a et x = – a .<br />

Remarque : Quand a


SYSTEMES D’ EQUATIONS<br />

⎧ x + 2 y = – 5<br />

⎨<br />

⎩ 4 x + y = 1<br />

est un système de deux équations à deux inconnues.<br />

Résoudre un système, c’est trouver tous les couples qui sont solutions des deux équations à la fois.<br />

⎧ 1 + 2 × (– 3) = 1 – 6 = – 5<br />

Si x = 1 et y = – 3 : ⎨<br />

⎩ 4 × 1 + (– 3) = 4 – 3 = 1<br />

les deux équations sont vérifiées.<br />

On dit que le couple ( x = 1 ; y = – 3) est une solution du système.<br />

> méthode par substitution<br />

Par définition, la substitution est l’action de<br />

remplacer , de mettre l’un à la place de l’autre.<br />

Exemple : ⎩<br />

⎨ ⎧ x + 2 y = – 4<br />

3 x – 2 y = 12<br />

Pour effectuer la substitution, il faut exprimer une des<br />

deux inconnues en fonction de l’autre. Ici, on a choisi<br />

d’exprimer x en fonction de y dans la 1 ère équation ( le<br />

coefficient de x est le plus simple : 1 ).<br />

⎪⎧ x = – 4 – 2 y<br />

⎨<br />

⎩⎪ 3 x – 2 y = 12<br />

On effectue la substitution : remplacer x dans la 2 ème<br />

équation, par son expression en fonction de y.<br />

On obtient alors une équation à une inconnue : y.<br />

⎧ x = – 4 – 2 y<br />

⎨<br />

⎩ 3 (– 4 – 2 y ) – 2 y = 12<br />

On résout cette équation d’inconnue y.<br />

⎧ x = – 4 – 2 y<br />

⎨<br />

⎩ – 12 – 6 y – 2 y = 12<br />

⎧ x = – 4 – 2 y<br />

⎨<br />

⎩ – 8 y = 12 + 12<br />

⎪⎧ x = – 4 – 2 y<br />

⎨<br />

y =<br />

⎩⎪<br />

24<br />

– 8 = – 3<br />

Une fois la valeur de y obtenue, il ne reste qu’ à<br />

remplacer cette inconnue par sa valeur dans l’<br />

expression de x en fonction de y et de calculer ainsi la<br />

valeur de x .<br />

⎧ x = – 4 – 2 × (– 3 ) = 2<br />

⎨<br />

⎩ y = – 3<br />

On obtient le couple solution du système :<br />

( x = 2 ; y = – 3 )<br />

> méthode par combinaison<br />

La combinaison est l’action de grouper , d’unir<br />

plusieurs objets pour en former un nouveau.<br />

Exemple :<br />

⎧ 2 x + 6 y = 20<br />

⎨<br />

⎩ 3 x + 5 y = 18<br />

Pour combiner les deux équations, il faut que les<br />

coefficient d’une des deux inconnues dans les deux<br />

équation soient opposés. Ici , en multipliant la 1 ère<br />

équation par 3 et la deuxième équation par – 2, les<br />

coefficients de x deviennent opposés<br />

3 ×<br />

(– 2) × ⎩<br />

⎨ ⎧ 2 x + 6 y = 20<br />

3 x + 5 y = 18<br />

On effectue la combinaison : on ajoute membre à<br />

membre les deux équations : « la 1 ère + la 2 ème ».<br />

On obtient une équation à une inconnue : y.<br />

⎧ 6 x + 18 y = 60<br />

⎨<br />

⎩ – 6 x – 10 y = – 36<br />

8 y = 24<br />

on résout cette équation d’ inconnue y.<br />

y = 24 8 = 3<br />

Une fois la valeur de y obtenue, il ne reste qu’ à<br />

remplacer cette inconnue par sa valeur dans une des<br />

équations de départ.( ici dans la 1 ère équation).<br />

On obtient une équation à une inconnue x qu’il faut<br />

résoudre.<br />

2 x + 6 y = 20<br />

2 x + 6 × 3 = 20<br />

2 x +18 = 20<br />

2 x = 20 – 18<br />

x = 2 2 = 1<br />

On obtient le couple solution du système :<br />

( x = 1 ; y = 3 )<br />

17


INEQUATIONS<br />

Symboles<br />

< « est inférieur à »<br />

≤ « est inférieur ou égal à »<br />

> « est supérieur à »<br />

≥ « est supérieur ou égal à »<br />

ORDRES ET OPERATIONS<br />

Règle 1 additionner (ou soustraire) le même nombre dans les deux membres d’une inégalité ne change pas le sens.<br />

Règle 2 multiplier (ou diviser) par le même nombre positif les deux membres d’une inégalité ne change pas le sens.<br />

Règle 3 multiplier (ou diviser) par le même nombre négatif les deux membres d’une inégalité change le sens.<br />

INEQUATIONS<br />

Voici une inéquation d’ inconnue x :<br />

4 x – 6 < 2 x + 2 . Le symbole < est le sens de l’ inéquation<br />

Si on remplace x par 1 , le premier membre vaut 4 × 1 – 6 = – 2<br />

Le deuxième membre vaut 2 × 1 + 2 = 4<br />

Comme – 2 < 4 , l’ inéquation est vérifiée pour x = 1 donc 1 est solution de cette inéquation.<br />

De même 3 est solution ( 4 × 3 – 6 < 2 × 3 + 2 ) . Mais 5 n’ est pas solution ( 4 × 5 – 6 < 2 × 5 + 2 est faux ).<br />

Résoudre une inéquation , c ‘ est en trouver toutes les solutions.<br />

Exemple 1 : 3 x – 4 ≤ 8<br />

3 x – 4 ≤ 8<br />

le «contraire» de –, c’ est + ; ajouter ne change pas le sens<br />

on calcule<br />

3 x ≤ 8 + 4<br />

3 × x ≤ 12<br />

le «contraire» de × 3 , c’ est : 3<br />

diviser par 3 ( positif ) ne change pas le sens<br />

x ≤ 12<br />

3<br />

x ≤ 4<br />

Tous les nombres inférieurs ou égaux à 4 sont solutions de<br />

l’inéquation.<br />

Exemple 2 : 3 x – 2 < 6 x + 7<br />

3 x – 2 < + 6 x + 7<br />

regrouper les termes en x dans 1 er<br />

membre<br />

et les constantes dans le 2 ème membre , comme on ajoute ou<br />

on soustrait membre à membre , on ne change pas le sens.<br />

3 x – 2 < + 6 x + 7<br />

3 x – 6 x < 7 + 2<br />

– 3 x < 9<br />

diviser par – 3 ( négatif ) change le sens.<br />

x ><br />

9<br />

– 3<br />

x > – 3<br />

Tous les nombres supérieurs strictement à – 3 sont solutions<br />

de l’inéquation.<br />

Représentation graphique<br />

On utilise les crochets ] ou [ , suivant le côté où ils sont tournés , ils indiquent si le nombre fait partie ou pas des solutions.<br />

Ensuite , on hachure la partie qui ne convient pas.<br />

Exemple 1 : x ≤ 4<br />

( 4 fait partie des solutions , donc le crochet est tourné vers la<br />

partie qui convient )<br />

Exemple 2 : x > – 3<br />

( – 3 ne fait pas partie des solutions , donc le crochet est<br />

tourné vers la partie qui ne convient pas )<br />

0 1<br />

4<br />

– 3<br />

0 1<br />

18


FONCTIONS NUMERIQUES<br />

" En fonction de"<br />

Exprimer une grandeur y en fonction d'une grandeur x , c'est indiquer comment on peut calculer y quand on connaît x.<br />

Notations<br />

Le procédé qui fait correspondre à un nombre x la valeur d'une expression y obtenue en fonction de x s'appelle une<br />

fonction. On symbolise cette correspondance pour « passer » de x à y par une lettre f , g ou h ...<br />

et on note f : x –––––> y ou f ( x ) = y ; on lit « f de x égale y » .<br />

Par exemple, quand on écrit f : x –––––> x + 2 ou f(x) = x+ 2<br />

on désigne la fonction f qui à un nombre x fait correspondre le nombre obtenu en lui ajoutant 2.<br />

L'image de 10 par cette fonction f est 10 + 2 = 12. On écrit f(10) = 12<br />

On lit « f de 10 égale 12 » ou mieux « l'image de 10 par f est 12 »<br />

On peut voir une fonction comme une machine où on rentre une valeur x en entrée et il en sort une autre valeur y à la sortie .<br />

DEPART<br />

x<br />

x est l’antécédent de y<br />

Fonction<br />

ARRIVEE<br />

y<br />

y est l’image de x<br />

Exemple : Le boulet de canon.<br />

Un canon placé à deux mètres de hauteur lance un boulet avec une vitesse de 30 m/s (soit 108 km/h) et un angle avec l’<br />

horizontale de 30°. La hauteur (en mètre) du boulet varie en fonction du temps écoulé t (en seconde).<br />

On dit que la hauteur h est fonction du temps t. Les physiciens utilisent le formule h ( t ) = – 5 t 2 + 15 t + 2 .<br />

La fonction h renvoie à une valeur d’entrée ( le temps ) , une valeur de sortie ( la hauteur )<br />

Temps t<br />

Fonction h<br />

hauteur h(t)<br />

Par exemple , pour connaître la hauteur du boulet au<br />

bout de deux secondes , on calcule<br />

h( 2 ) = – 5 × 2 2 + 15 × 2 + 2<br />

= – 5 × 4 + 15 × 2 + 2<br />

= – 20 + 30 + 2<br />

= 12<br />

Au bout de 2 secondes le boulet est à 12 mètres de<br />

hauteur.<br />

On note h(2) = 12 et on lit « h de 2 égale 12 »<br />

tableau de valeurs et représentation graphique<br />

t ( en s ) 0 0,5 1 1,5 2 2,5 3<br />

h ( en m) 2 8,25 12 13,25 12 8,25 2<br />

h : t –––––> h( t ) = – 5 t 2 + 15 t + 2.<br />

0,5 –––––> h(0,5)= – 5 × 0,5 2 + 15 × 0,5 + 2 = 8,25<br />

0,5 Fonction h<br />

8,25<br />

L’image de 0,5 est 8,25 .<br />

19<br />

1 –––––> h ( 1 ) = – 5 ×1 2 + 15 ×1 + 2 = 12<br />

2 –––––> h ( 2 ) = – 5 × 2 2 + 15 × 2 + 2 = 12<br />

1<br />

2<br />

Fonction h<br />

12<br />

Les deux antécédents de 12 sont : 1 et 2 .


FONCTIONS LINEAIRES – FONCTIONS AFFINES<br />

a un nombre donné<br />

FONCTIONS LINEAIRES<br />

f : x –––––> a x ou f ( x ) = a x<br />

Une fonction linéaire correspond à une situation de<br />

proportionnalité.<br />

Une fonction linéaire est représentée graphiquement par<br />

une droite qui passe par l'origine O du repère.<br />

On dit que cette droite a pour équation : y = a x.<br />

a : coefficient directeur ou pente de la droite.<br />

Il indique « l’inclinaison » de la droite.<br />

Exemple Soit f ( x ) = 2 x ( a = 2 )<br />

f ( 0 ) = 2 × 0 = 0<br />

x 0 3<br />

f ( 3 ) = 2 × 3 = 6 y = f ( x ) 0 6<br />

Donc la droite passe par l’origine O ( 0 ; 0 ) et par le point<br />

de coordonnées ( 3 ; 6 ).<br />

Elle a pour équation y = 2 x<br />

y (ordonnées)<br />

a et b deux nombres donnés<br />

FONCTIONS AFFINES<br />

f : x –––––> a x + b ou f ( x ) = a x + b<br />

Une fonction linéaire est une fonction affine particulière<br />

( avec le coefficient b = 0 )<br />

Une fonction affine est représentée graphiquement par<br />

une droite . Cette droite a pour équation : y = a x + b.<br />

a : coefficient directeur ou pente de la droite<br />

( Il indique « l’inclinaison » de la droite.).<br />

b : l’ordonnée à l’origine ( car La droite associée passe<br />

par le point ( 0 ; b ). C’est le point d’intersection de la<br />

droite avec l’axe des ordonnées.)<br />

Exemple Soit g ( x ) = 2 x – 1 ( a = 2 et b = – 1 )<br />

g ( – 1) = 2 × ( – 1) – 1 = – 3 x – 1 3<br />

g ( 3 ) = 2 × 3 – 1 = 5 y = g ( x ) – 3 5<br />

Donc la droite passe par les deux points de coordonnées<br />

( – 1 ; – 3 ) et ( 3 ; 5 ).<br />

Elle a pour équation y = 2 x – 1<br />

y (ordonnées)<br />

6<br />

5<br />

5<br />

4<br />

4<br />

3<br />

2<br />

coefficient<br />

directeur : 2<br />

3<br />

2<br />

2<br />

coefficient<br />

directeur : 2<br />

– 1<br />

2<br />

1<br />

O<br />

1<br />

1 2 3 4<br />

x<br />

(abscisses)<br />

ordonnée à<br />

l’origine : – 1<br />

1<br />

– 1<br />

O<br />

– 1<br />

1<br />

1 2 3 4<br />

– 2<br />

x<br />

(abscisses)<br />

– 1<br />

– 3<br />

Calculs d’images et d’antécédents par une fonction affine<br />

Exemple : Soit la fonction affine définie par f ( x ) = – 2 x + 1<br />

calculer une image : appliquer la formule<br />

image de 3 :<br />

f ( 3 ) = – 2 × 3 + 1 = 5<br />

Donc l’ image de 3 est 5 . f ( 3 ) = 5<br />

calculer un antécédent : résoudre une équation<br />

antécédent de – 3 :<br />

c’est chercher x tel que f ( x) = – 3<br />

– 2 x + 1 = – 3<br />

– 2 x = – 3 – 1<br />

– 2 x = – 4<br />

x = – 4<br />

– 2 = 2<br />

Donc l’ antécédent de – 3 est 2 . f ( 2 ) = – 3<br />

20


PROPORTIONNALITÉ<br />

Deux suites sont proportionnelles, si:<br />

> sur un tableau, on passe de l'une à l'autre en multipliant ou<br />

en divisant par un même nombre.<br />

> sur un graphique, tous les points sont alignés avec l'origine.<br />

21<br />

Exemple :<br />

x ( abscisse ) 0,5 1 1,5 2,5<br />

y ( ordonnée) 1,5 3 4,5 7,5<br />

nombre d’en bas<br />

nombre d’en haut = 1,5<br />

0,5 = 3 1 = 4,5<br />

1,5 = 7,5<br />

2,5 = 3<br />

× 3<br />

Ce nombre « constant » ( toujours le même ) est le<br />

coefficient de proportionnalité.<br />

La règle de trois ( 4 ème proportionnelle )<br />

Exemple : Un automobiliste a consommé 8 litres d’essence<br />

pour un parcours de 150 km.<br />

Quelle distance peut-il parcourir avec 12 L <br />

=<br />

8 L –––––→ 150 Km<br />

12 L –––––→ Km<br />

Consommation<br />

( en l )<br />

Distance parcourue<br />

( en km )<br />

produit de la grande diagonale<br />

nombre qui reste<br />

8 12<br />

150 <br />

150 × 12<br />

=<br />

8<br />

GRANDEURS COMPOSEES<br />

= 225 km<br />

Une grandeur quotient est une grandeur obtenue en faisant le<br />

quotient de deux grandeurs .<br />

• masse volumique<br />

la masse volumique de l’ or est de 19,3 g / cm 3 , ça signifie<br />

que 1 cm 3 d’ or pèse 19,3 g.<br />

volume ( cm 3 ) 1 …<br />

masse (g) 19,3 …<br />

• débits<br />

La Seine a un débit de 400 m 3 / s , ça signifie que, il s’ écoule<br />

400 m 3 d’ eau en 1 seconde .<br />

Temps ( s ) 1 …<br />

volume ( m 3 ) 400 …<br />

• vitesses<br />

7<br />

6<br />

5<br />

4<br />

3<br />

2<br />

1<br />

y ( ordonnées )<br />

O 1 2 3<br />

x ( abscisses )<br />

× masse volumique<br />

( g/ cm 3 )<br />

× masse volumique<br />

( m 3 /s )<br />

échelle =<br />

distance sur le dessin<br />

distance réelle (même unité)<br />

1<br />

Une carte routière est à l’échelle<br />

1 000 .<br />

Ca signifie qu’ une distance de 1 000 cm en distance<br />

réelle est représenté par 1 cm sur la carte.<br />

distance réelle ( cm ) 1000 …<br />

distance sur la carte ( cm ) 1 …<br />

échelle < 1 → réduction<br />

échelle = 1 → reproduction grandeur nature<br />

échelle > 1 → agrandissement<br />

VITESSES - TEMPS<br />

> unités de temps - conversions<br />

1h = 60min = 3600s<br />

1min = 60s = 1<br />

60 h<br />

1s = 1<br />

60 min = 1<br />

3600 h<br />

3 h 33 min = 3 × 60 min + 33 min = 213 min<br />

855 min = 14 × 60 min + 15 min<br />

855 min = 14 h 15 min<br />

5,8 h = 5 h + 0,8 h<br />

= 5 h + 0,8 × 60 min<br />

= 5h 48 min<br />

855 60<br />

14<br />

15<br />

2h24 min = 2h + 24min<br />

= 2h + 24 × 1 60 h<br />

= 2h +0,4h<br />

= 2,4 h<br />

> vitesse<br />

Une voiture roule à la vitesse de 60 km/h .<br />

Ca signifie qu’ elle parcourt 60 km en 1 h.<br />

temps ( h ) 1 …<br />

distance ( km ) 60 …<br />

FORMULES<br />

V = D T<br />

D = VT<br />

vitesse V , distance D , temps T<br />

T = D V<br />

exemple :<br />

Une voiture met 2h30min pour parcourir 200 km<br />

a) vitesse moyenne 2h30min = 2,5h<br />

V ( km/ h) = D ( km)<br />

= 200km = 80 km/h<br />

T ( h) 2,5h<br />

× échelle<br />

× vitesse ( km/ h )<br />

b) distance parcourue en 1h30min ( = 1,5 h )<br />

D (km) = V ( km/h) × T ( h) = 80km/h × 1,5h = 120 km<br />

c) temps pour parcourir 540 km <br />

T ( h) = D ( km) 540 km<br />

= = 6,75h = 6h45min<br />

V ( km/h) 80 km/h


POURCENTAGES<br />

ECRITURES<br />

EQUIVALENTES<br />

CALCULS DE BASE<br />

> appliquer un pourcentage : 25 % de 155 = 25 × 155 = 38,75<br />

100<br />

> calculer un pourcentage : 30 objets sur 50 = 30 × 100 = 60 %<br />

50<br />

VARIATIONS EN POURCENTAGE<br />

On distingue trois types d’exercices basés sur le schéma ci-dessous :<br />

VARIATION EN %<br />

<strong>Nom</strong>bre de départ ––––––––––––––––––––––> <strong>Nom</strong>bre d’arrivée<br />

25 %<br />

25 pour 100<br />

25 sur 100<br />

25<br />

100<br />

0,25<br />

On donne deux des trois valeurs<br />

et il faut retrouver la troisième<br />

Augmentation en pourcentage :<br />

Un objet coûtait 115 € . Le prix est<br />

augmenté de 20 %. Quel est le<br />

nouveau prix <br />

Augmenter de 20 % , pour un prix de<br />

100 € , augmentation de 20 € , il<br />

coûtera à l’arrivée 120 € ( 100 + 20 )<br />

+ 20 %<br />

115 ––––––––> <br />

100 ––––––––> 120<br />

115 × 120<br />

= = 138<br />

100<br />

nouveau prix : 138 €<br />

Le prix d’un objet passe de 125 € à<br />

130 €. Quel est le pourcentage de la<br />

hausse <br />

+ %<br />

125 ––––––––> 130<br />

100 ––––––––> <br />

100 × 130<br />

= = 104<br />

125<br />

104 – 100 = 4<br />

Pour 100 € , augmentation de 4 €<br />

donc augmentation de 4 %<br />

Un objet coûte 118,25 € après que son<br />

prix ait subi une hausse de 7,5 %.<br />

Quel était l’ancien prix <br />

Augmenter de 7,5 % , pour un prix<br />

de 100 € , augmentation de 7,5 €, il<br />

coûtera à l’arrivée 107,5 € (100+7,5)<br />

+ 7,5 %<br />

––––––––> 118,25<br />

100 ––––––––> 107,5<br />

100 × 118,5<br />

= = 110<br />

107,5<br />

ancien prix : 110 €<br />

Diminution en pourcentage<br />

Un objet coûtait 155 €. Le prix est<br />

baissé de 15 %. Quel est le nouveau<br />

prix <br />

Diminuer de 15 %, pour un prix de<br />

100 € , diminution de 15 € , il coûtera<br />

à l’arrivée 85 € ( 100 – 15 )<br />

– 15 %<br />

155 –––––––> <br />

100 ––––––––> 85<br />

155 × 85<br />

= = 131,75<br />

100<br />

nouveau prix : 131,75 €<br />

Le prix d’un objet passe de 160 € à<br />

120 €. Quel est le pourcentage de la<br />

baisse <br />

– %<br />

160 –––––––> 120<br />

100 –––––––> <br />

100 × 120<br />

= = 75<br />

160<br />

100 – 75 = 25<br />

Pour 100 € , diminution de 25 €<br />

donc diminution de 25 %<br />

Un objet coûte 152 € après que son<br />

prix ait subi une baisse de 5 %. Quel<br />

était l’ancien prix <br />

Diminuer de 5 % , pour un prix de<br />

100 € , diminution de 5 € , il coûtera à<br />

l’arrivée 95 € ( 100 –5 )<br />

– 5 %<br />

–––––––> 152<br />

100 ––––––––> 95<br />

100 × 152<br />

= = 160<br />

95<br />

ancien prix : 160 €<br />

POURCENTAGES ET COEFFICIENTS MULTIPLICATEURS<br />

Appliquer un pourcentage : Prendre 5% , c’ est multiplier par 5<br />

100 = 0,05<br />

Augmentation en pourcentage : Augmenter de 5%, c’ est multiplier par 1 + 5<br />

100 = 1,05<br />

Diminution en pourcentage : Diminuer de 5%, c’ est multiplier par 1 –<br />

5<br />

100 = 0,95<br />

22


STATISTIQUES<br />

Le but des statistiques est d’étudier des séries de nombres et les présenter sous une forme adaptée<br />

(tableau, graphiques...).<br />

Exemple : Sondage : « Souhaitez vous la suppression des cours de maths »<br />

Sur les 800 élèves du collège , 240 ont répondu oui , 440 ont répondu non et le reste n’ a pas d’opinion.<br />

OUI NON Sans op. total<br />

Pour rassembler des données, on utilise un tableau. Effectif 240 440 120 800<br />

VOCABULAIRE<br />

La population est l’ensemble des personnes ou des objets étudiés. (ex : les élèves du collège)<br />

Le caractère est le critère étudié, qui permet de classer les personnes ou les objets de la population selon<br />

différentes valeurs. ( ex : la réponse au sondage).<br />

L’effectif total est le nombre d’éléments dans la population. ( ex : les 800 élèves du collège )<br />

L’effectif est le nombre d’éléments pour une certaine valeur. ( ex : l’ effectif de la réponse oui est 240 )<br />

REPRESENTATIONS : diagrammes statistiques<br />

Diagramme en bâtons<br />

ou histogramme<br />

effectif<br />

440<br />

240<br />

Diagramme circulaire<br />

L'angle est proportionnel à l'effectif.<br />

On représente l’ effectif total par un<br />

angle de 360 °.<br />

OUI NON Sans<br />

opinion total<br />

Effectif 240 440 120 800<br />

Angle 108° 198° 54° 360°<br />

OUI<br />

Sans<br />

opinion<br />

NON<br />

120<br />

40<br />

Diagramme semi-circulaire<br />

On représente l’ effectif total<br />

par un angle de 180 °.<br />

OUI<br />

NON<br />

sans op.<br />

OUI<br />

NON<br />

Sans<br />

opinion<br />

Fréquence : La fréquence est le rapport d’un effectif par un effectif total, on peut obtenir la fréquence<br />

sous forme d’un pourcentage, en multipliant par 100 la fréquence<br />

Ex :<br />

OUI NON Sans op. total<br />

Effectif 240 440 120 800<br />

Fréquence de oui = 240<br />

800 = 0,3<br />

fréquence 0,3 0,55 0,15 1<br />

Pourcentage de oui : 0,3 × 100 = 30 % Fréquence en % 30% 55% 15% 100%<br />

Regroupement de données par classes<br />

Ex : Le tableau donne la répartition des 25 minimes d’un club de football selon leurs tailles mesurées au cm<br />

près. On a regroupé les tailles en classes.<br />

23<br />

<strong>Classe</strong> 1,40≤ t < 1,45 1,45≤ t


Moyenne arithmétique<br />

Ex : moyenne de notes 12 , 15 et 13<br />

m =<br />

12 + 15 + 13<br />

3<br />

≈ 13,3<br />

Moyenne d’ une série statistique<br />

Moyenne pondérée<br />

Ex : moyenne de notes avec coefficient<br />

12 coefficienté 1 , 15 coeff 3 et 13 coeff 2<br />

m =<br />

( 12 x 1 ) + ( 15 x 3 ) + ( 13 x 2 )<br />

1 + 2 + 3<br />

Cas d’ une série regroupée par classe<br />

≈ 13,8<br />

Ex : valeur 10 20 30 40<br />

effectif 8 3 6 5<br />

m =<br />

(10x8) + (20x3) + (30x6) + (40x5)<br />

8+3+6+5<br />

≈ 23,6<br />

Ex : valeur [0;5[ [5;10[ [10;15[ [15;20[<br />

effectif 2 3 9 5<br />

On prend pour valeur le centre de la classe : par<br />

exemple 7,5 pour la classe [5;10[<br />

m =<br />

Effectifs cumulés croissants<br />

Ex : Voici le temps en minutes mis par 70 élèves pour déjeuner.<br />

Durée (en min) 0 ≤ d < 10 10 ≤ d < 20 20 ≤ d < 30<br />

Effectif 20 35 15<br />

Effectif cumulé 20 55 70<br />

↑<br />

20+35<br />

↑<br />

55+15<br />

L’effectif cumulé de 55 signifie qu’il y a 55 élèves qui mettent<br />

Moins de 20 minutes pour déjeuner<br />

Fréquences cumulées croissantes : Elles s’ obtiennent<br />

de la même manière avec le tableau des fréquences.<br />

(2,5x2) + (7,5x3) + (12,5x9) + (17,5x5)<br />

2+3+9+5<br />

Effectif cumulé<br />

60<br />

40<br />

20<br />

0<br />

≈ 12<br />

Diagramme et courbe des effectifs cumulés<br />

10<br />

20 30<br />

Durée<br />

en min<br />

Etendue : c’est la différence entre la plus grande et la plus petite valeur de la série.<br />

ex: 20 notes à un DS: 5; 12; 19; 12; 8; 9; 11; 14; 3; 8; 7; 12; 10; 9; 8; 16; 14; 8; 5; 11<br />

L'étendue des notes est de : 19 – 3 = 16 ( la note la plus haute – la note la plus basse ).<br />

Médiane : C’est une valeur qui permet de partager la série statistique en deux groupes de même effectif.<br />

On peut l’obtenir en classant les valeurs de la série statistique dans l’ordre croissant.<br />

Exemple 1 : effectif total pair<br />

En récrivant toutes les notes par ordre croissant :<br />

3 ; 5 ; 5 ; 7 ; 8 ; 8 ; 8 ; 8 ; 9 ; 9 ; 10 ; 11 ; 11 ; 12 ; 12 ; 12 ; 14 ; 14 ; 16 ; 19<br />

10 élèves médiane = 9+10 = 9,5 10 élèves<br />

2<br />

Elle signifie que la moitié des élèves ont moins que 9,5 et que l’ autre moitié a plus que 9,5<br />

Exemple 2 : effectif total impair<br />

Voici les notes obtenues par une autre classe de 11 élèves : 16 – 12 – 4 – 10 – 6 – 5 – 19 – 13 – 8 – 8 – 9<br />

En récrivant toutes les notes par ordre croissant :<br />

4 ; 5 ; 6 ; 8 ; 8 ; 9 ; 10 ; 12 ; 13 ; 16 ; 19<br />

5 élèves 5 élèves<br />

Dans cet exemple , la note médiane est 9 ( le nombre du « milieu » )<br />

24


CONSTRUCTIONS GEOMETRIQUES ELEMENTAIRES<br />

DROITES PARALLELES DROITES PERPENDICULAIRES ANGLES<br />

70 degrés<br />

70 °<br />

130 120 110 100 90 80 70 60 50<br />

140 50 60 70 80 90 100 110 120<br />

130 40<br />

40<br />

140<br />

150<br />

30<br />

30<br />

150<br />

20<br />

160 20<br />

160<br />

170 10<br />

170 10<br />

180 0<br />

180 0<br />

- le centre du rapporteur doit être sur le sommet de l’angle<br />

- un zéro du rapporteur doit être sur un côté de l’angle<br />

- lire la graduation qui correspond à ce zéro<br />

MEDIATRICE D’UN SEGMENT<br />

BISSECTRICE D’UN ANGLE<br />

A l’équerre<br />

Au compas<br />

prendre le même<br />

écartement<br />

placer le milieu du segment<br />

prendre le même<br />

écartement<br />

prendre le même<br />

écartement<br />

25


Construction du TRIANGLE connaissant ses trois côtés<br />

b<br />

c<br />

b<br />

c<br />

a<br />

a<br />

Construction du PARALLELOGRAMME<br />

écartement AB<br />

C<br />

A<br />

B<br />

écartement AC<br />

NOTATIONS EN GEOMETRIE<br />

point A le point A A 1 , A 2 , A’ , A’’ , …<br />

droite (AB) la droite qui passe par les points A et B (d) , (d 1 ) , (d’) , (d’’) , (∆) , ...<br />

segment [ AB ] le segment d’extrémités A et B<br />

demi-droite [ AB ) la demi-droite d’origine A qui passe par B<br />

longueur AB la distance du point A au point B<br />

quadrilatère ABCD<br />

côté [AB]<br />

triangle ABC<br />

sommet B<br />

B<br />

côté [ BC ]<br />

A<br />

B<br />

sommet C<br />

A<br />

C<br />

D<br />

C<br />

cercle ( C )<br />

Rayon [OD]<br />

D<br />

centre O<br />

diagonale [AC]<br />

Attention: Lorsqu'on demande de tracer un<br />

quadrilatère (par exemple ABCD), il faut<br />

placer les points A, B, C et D en tournant<br />

toujours dans le même sens.<br />

A<br />

diamètre [AB]<br />

M<br />

O<br />

B corde [MN]<br />

N<br />

Arc de cercle MN<br />

∩<br />

A<br />

B<br />

A<br />

D<br />

A<br />

C<br />

angle a AOB<br />

A<br />

D<br />

VRAI<br />

C<br />

B<br />

VRAI<br />

C<br />

B<br />

FAUX !!!<br />

D<br />

O<br />

Le sommet O<br />

B<br />

Les côtés [OA) et [OB)<br />

26


MILIEU<br />

DROITES<br />

A I B<br />

Si deux droites sont parallèles à une même<br />

troisième, alors elles sont parallèles entre elles.<br />

Si deux droites sont perpendiculaires à une même<br />

troisième, alors elles sont parallèles entre elles.<br />

RAPPELS GEOMETRIQUES<br />

IA = IB<br />

déf : Le milieu d’un segment est le point de ce<br />

segment qui le partage en deux segments de même<br />

longueur.<br />

CERCLE<br />

déf: Tous les points d’ un cercle sont situés à la même<br />

distance du centre de ce cercle; cette distance s’ appelle<br />

le rayon de ce cercle.<br />

Si deux points A et B sont à la même distance d<br />

d'un point M, alors A et B sont des points du cercle de<br />

centre M et de rayon d = MA = MB.<br />

TANGENTE:La tangente en<br />

M au cercle de centre O est<br />

la droite perpendiculaire en<br />

M au rayon [OM].<br />

MEDIATRICE<br />

A<br />

O<br />

M<br />

( t )<br />

déf: La médiatrice d’un segment<br />

est la droite perpendiculaire<br />

à ce segment en son milieu.<br />

M<br />

B<br />

Si deux droites sont parallèles, alors toute<br />

perpendiculaire à l’une est perpendiculaire à l’ autre.<br />

A<br />

MA=MB<br />

B<br />

DROITES ET ANGLES<br />

Si deux angles sont opposés par le sommet, alors<br />

ils sont égaux.<br />

ANGLES ALTERNES -INTERNES<br />

Si un point appartient à la médiatrice d’ un<br />

segment, alors il est équidistant (à la même<br />

distance) des extrémités de ce segment.<br />

Si un point est équidistant des extrémités d’ un<br />

segment, alors il appartient à la médiatrice de ce<br />

segment.<br />

Si une droite passe par un point équidistant des<br />

extrémités d’ un segment, et si elle est<br />

perpendiculaire à ce segment , alors c’est la<br />

médiatrice de ce segment.<br />

DISTANCE D'UN POINT A UNE DROITE<br />

27<br />

Si deux droites parallèles sont coupées par une<br />

sécante, alors les angles alternes-internes sont égaux<br />

deux à deux .<br />

Si deux droites coupées par une sécante forment<br />

des angles alternes-internes égaux, alors elles sont<br />

parallèles.<br />

ANGLES CORRESPONDANTS<br />

Si deux droites parallèles sont coupées par une<br />

sécante, alors les angles correspondants sont égaux<br />

deux à deux .<br />

Si deux droites coupées par une sécante forment<br />

des angles correspondants égaux, alors elles sont<br />

parallèles.<br />

distance de A à (d) = AH<br />

A<br />

(d)<br />

BISSECTRICE<br />

déf: La bissectrice d’ un angle<br />

est la demi-droite qui<br />

partage cet angle<br />

en deux angles égaux.<br />

avec (AH) ⊥ (d) et H ∈ (d)<br />

A<br />

(d)<br />

Si un point appartient à la bissectrice d’ un angle,<br />

alors il est équidistant (à la même distance) des<br />

côtés de cet angle.<br />

Si un point est équidistant des côtés d’un angle,<br />

alors il appartient à la bissectrice de cet angle.<br />

H<br />

K<br />

H<br />

M<br />

MH=MK


QUADRILATERES<br />

TRAPEZE<br />

déf: Un trapèze est un quadrilatère qui a deux côtés<br />

opposés parallèles.<br />

RECTANGLE<br />

Un rectangle est un<br />

parallélogramme.<br />

PARALLELOGRAMME<br />

déf: Un parallélogramme est un quadrilatère qui a ses côtés<br />

opposés parallèles deux à deux.<br />

Si un quadrilatère a ses diagonales qui ont le même<br />

milieu , alors c’ est un parallélogramme.<br />

Si un quadrilatère non croisé a deux côtés opposés<br />

parallèles et de même longueur , alors c’ est un<br />

parallélogramme.<br />

Propriétés: Si un quadrilatère est un parallélogramme,<br />

alors :<br />

- ses côtés opposés sont parallèles.<br />

- ses côtés opposés sont de même longueur.<br />

- ses diagonales ont le même milieu.<br />

- ses angles opposés sont égaux.<br />

déf: Un rectangle est un quadrilatère qui a ses quatre<br />

angles droits.<br />

Si un quadrilatère a trois angles droits, alors c’ est un<br />

rectangle.<br />

Si un parallélogramme a ses diagonales de même<br />

longueur, alors c’ est un rectangle.<br />

Si un parallélogramme a un angle droit, alors c’ est un<br />

rectangle.<br />

Propriétés: Si un quadrilatère est un rectangle, alors:<br />

- ses côtés opposés sont parallèles.<br />

- ses côtés opposés sont de même longueur.<br />

- ses diagonales ont le même milieu.<br />

- ses diagonales sont de même longueur.<br />

- ses côtés consécutifs sont perpendiculaires.<br />

CARRE<br />

Un carré est<br />

un parallélogramme,<br />

un rectangle,<br />

et un losange.<br />

LOSANGE<br />

Un losange est un<br />

parallélogramme.<br />

déf: Un losange est un quadrilatère qui a ses quatre côtés<br />

de même longueur.<br />

Si un parallélogramme a ses diagonales perpendiculaires,<br />

alors c’ est un losange.<br />

Si un parallélogramme a deux cotés consécutifs de<br />

même longueur, alors c’ est un losange.<br />

Propriétés: Si un quadrilatère est un losange, alors :<br />

- ses côtés opposés sont parallèles.<br />

- ses quatre côtés ont la même longueur.<br />

- ses diagonales sont perpendiculaires.<br />

- ses diagonales ont le même milieu.<br />

- ses angles opposés sont égaux.<br />

déf: Un carré est un quadrilatère qui a ses quatre angles<br />

droits et ses quatre côtés de même longueur.<br />

Si un losange a un angle droit, alors c’ est un carré.<br />

Si un losange a ses diagonales de même longueur , alors<br />

c’ est un carré.<br />

Si un rectangle a deux côtés consécutifs de même<br />

longueur ,alors c’ est un carré.<br />

Si un rectangle a ses diagonales perpendiculaires, alors c’<br />

est un carré.<br />

Propriétés: Si un quadrilatère est un carré, alors :<br />

- ses côtés opposés sont parallèles.<br />

- ses quatre côtés ont la même longueur.<br />

- ses côtés consécutifs sont perpendiculaires.<br />

- ses diagonales sont perpendiculaires.<br />

- ses diagonales ont le même milieu.<br />

- ses diagonales sont de même longueur.<br />

28


TRIANGLES<br />

MEDIATRICES ET CERCLE CIRCONSCRIT<br />

Les médiatrices des trois côtés d’ un triangle se<br />

coupent en un même point .<br />

( centre du cercle circonscrit)<br />

Le cercle circonscrit à<br />

un triangle est le cercle<br />

qui passe par les trois<br />

sommets du triangle.<br />

DROITE DES MILIEUX<br />

Dans un triangle, si une droite passe par les milieux de<br />

deux côtés ,alors elle est parallèle au troisième côté.<br />

Dans un triangle, si un segment joint les milieux de deux<br />

côtés ,alors sa longueur est égale à la moitié du troisième<br />

côté.<br />

A<br />

I<br />

J<br />

B<br />

C<br />

HAUTEURS: Une hauteur d’ un triangle est une droite qui<br />

passe par un sommet du triangle et qui est perpendiculaire<br />

au côté opposé.<br />

Les trois hauteurs d’ un triangle se coupent en un même<br />

point ( orthocentre ) .<br />

Dans un triangle, si une droite passe par le milieu d’ un<br />

côté et si elle est parallèle à un deuxième côté, alors elle<br />

passe par le milieu du troisième côté.<br />

SOMME DES ANGLES DANS UN TRIANGLE<br />

La somme des mesures des trois angles d’ un triangle est<br />

égale à 180 ° .<br />

A<br />

MEDIANES : Une médiane d’ un triangle est une droite qui<br />

passe par un sommet et le milieu du côté opposé.<br />

Les trois médianes d’un triangle se coupent en un même<br />

point ( centre de gravité du triangle )<br />

A<br />

de plus on a :<br />

AG = 2 3 AA’<br />

BG = 2 3 BB’<br />

CG = 2 3 CC’<br />

BISSECTRICES<br />

B<br />

Les bissectrices des trois angles d’ un triangle<br />

se coupent en un même point<br />

A ’<br />

C<br />

G<br />

C ’<br />

B ’<br />

INÉGALITÉ TRIANGULAIRE<br />

Dans un triangle , la longueur<br />

de chaque côté est inférieure B<br />

à la somme des deux autres. BC < BA + AC<br />

si A appartient à [ BC ] , alors BC = BA + AC<br />

si BC = BA + AC , alors A appartient à [ BC ]<br />

A<br />

TRIANGLE ISOCELE :<br />

Un triangle isocèle est un<br />

triangle qui a deux côtés<br />

de même longueur.<br />

A : sommet principal<br />

[BC] : base<br />

Si un triangle est isocèle, alors ses deux angles à la base<br />

sont égaux.<br />

Si un triangle a deux angles égaux, alors il est isocèle.<br />

Si un triangle est isocèle , alors la médiatrice de sa base,<br />

la hauteur issue du sommet principal , sa médiane issue du<br />

sommet principal et la bissectrice issue du sommet principal<br />

sont confondues.<br />

TRIANGLE EQUILATERAL:<br />

Un triangle équilatéral est<br />

un triangle qui a ses trois<br />

côtés de même longueur.<br />

B<br />

C<br />

C<br />

Si un triangle est équilatéral, alors il a ses trois angles<br />

égaux à 60° .<br />

Si un triangle a ses trois angles égaux, alors il est<br />

équilatéral.<br />

Si un triangle est équilatéral, alors ses médiatrices ,ses<br />

hauteurs, ses médianes et ses bissectrices sont confondues.<br />

29


TRIANGLE RECTANGLE<br />

déf: Un triangle rectangle est un<br />

triangle qui a un angle droit.<br />

TRIANGLE RECTANGLE ET CERCLE CIRCONSCRIT.<br />

Si un triangle est rectangle , alors le<br />

sommet de l’ angle droit appartient au<br />

cercle de diamètre l’hypoténuse .<br />

Si on joint un point d ’ un cercle aux extrémités d’ un<br />

diamètre, alors on obtient un triangle rectangle en ce<br />

point.<br />

TRIANGLE RECTANGLE ET MEDIANE RELATIVE A<br />

L’ HYPOTENUSE<br />

Si un triangle est rectangle ,<br />

alors la médiane relative à l’hypoténuse<br />

est égale à la moitié de l’ hypoténuse.<br />

Hypoténuse<br />

(côté opposé à l’angle droit)<br />

Si, dans un triangle, la médiane relative à un côté a<br />

pour longueur la moitié de ce côté, alors ce triangle est<br />

rectangle.<br />

PYTHAGORE<br />

6 ème siècle avant J.C<br />

Pythagore est né dans l’île<br />

de Samos, au large de Milet<br />

en Grèce. Il aurait été l’élève de<br />

Thalès. A 18 ans, il gagne toutes<br />

les compétitions de pugilat (sport<br />

comparable à la boxe mais se jouant<br />

avec des gants garni de fer ou de plomb) aux jeux<br />

olympiques. Il a voyagé pendant 40 ans. Pythagore a acquis<br />

ses connaissances mathématiques au cour de ses<br />

nombreux voyages. Il crée à Crotone (Italie du sud ) une<br />

école proche d'une secte qui donne une interprétation<br />

mystique des nombres : la Fraternité pythagoricienne. Les<br />

Pythagoriciens vouaient un culte aux nombres ; ils<br />

pensaient que tout nombre était le quotient de deux<br />

entiers ( fraction ). Mais, à leur grand désespoir, ils<br />

s’aperçurent que ce n’était pas le cas pour la diagonale d’un<br />

carré de côté 1.<br />

Son école comprend deux catégories de disciples : les<br />

acousmaticiens (qui ne s'attachent qu'au résultat d'une<br />

théorie : les auditeurs) et les mathématiciens (qui<br />

démontrent le résultat : les initiés).<br />

Le théorème qui porte son nom était déjà connu des<br />

babyloniens plus de mille ans auparavant mais il fut le<br />

premier à démontrer.<br />

PYTHAGORE<br />

Théorème de Pythagore : Si un triangle est rectangle ,<br />

alors le carré de l’hypoténuse est égal à la somme des<br />

carrés des côtés de l’angle droit.<br />

Calculer la longueur de l’hypoténuse<br />

Le triangle ALI est rectangle en A.<br />

Son hypoténuse est [IL].<br />

D’après le théorème de Pythagore<br />

IL² = AI ² + AL ²<br />

IL² = 12 ² + 9 ²<br />

I<br />

IL² = 144 + 81<br />

IL² = 225<br />

Donc IL = 225 = 15 cm<br />

Calculer la longueur d’un côté de l’angle droit<br />

Le triangle MNP est rectangle en P.<br />

Son hypoténuse est [MN].<br />

D’après le th de Pythagore 3,3<br />

MN ² = MP ² + PN ²<br />

6,5² = 3,3 ² + PN ² M<br />

42,25 = 10,89 + PN ²<br />

PN ² = 42,25 – 10,89<br />

PN ² = 31,36<br />

Donc PN = 31,36 = 5,6 cm<br />

Réciproque du théorème de Pythagore :<br />

Dans un triangle, si le carré du côté le plus long est égal à<br />

la somme des carrés des deux autres côtés ,alors le<br />

triangle est rectangle.<br />

démontrer qu’ un triangle est rectangle<br />

Dans le triangle ABC<br />

[BC] est le plus grand côté.<br />

D’une part BC 2 = 7,3 2 = 53,29.<br />

D’ autre part AB 2 + AC 2 = 4,8 2 + 5,5 2 = 53,29<br />

On compare : BC 2 = AB 2 + AC 2<br />

Donc d’après la réciproque du th de Pythagore,<br />

le triangle ABC est rectangle en A<br />

Contraposée du théorème de Pythagore :<br />

Dans un triangle, si le carré du côté le plus long n’est pas<br />

égal à la somme des carrés des deux autres côtés, alors le<br />

triangle n’est pas rectangle.<br />

démontrer qu’ un triangle n’est pas rectangle<br />

Dans le triangle RST.<br />

4<br />

[ST] est le plus grand côté.<br />

S<br />

D’ une part : ST ² =7 ² = 49.<br />

7<br />

D’ autre part : RS 2 + RT 2 = 4 ² + 6 ² = 52<br />

On compare : ST ² ≠ RS ² + RT ²<br />

donc d’ après la contraposée du th de Pythagore,<br />

le triangle RST n’est pas rectangle.<br />

C<br />

<br />

12<br />

P<br />

6,5<br />

5,5<br />

7,3<br />

R<br />

<br />

A<br />

6<br />

L<br />

9<br />

A<br />

4,8<br />

B<br />

N<br />

T<br />

30


Produit en croix<br />

THEOREME DE THALES<br />

On utilise le produit en croix pour résoudre des équations du style :<br />

On obtient 6 × x = 5 × 3 puis x = 5 × 3<br />

6<br />

x<br />

3 = 5 6<br />

= 2,5 moyen mnémotechnique :<br />

grande diagonale<br />

nombre qui reste<br />

Théorème de Thalès<br />

Soit ( d ) et ( d ’ ) deux droites sécantes en A. Autrement dit :<br />

Soit B et M deux points de ( d ) distincts de A.<br />

A, B, M sont alignés et A, C, N sont alignés<br />

Soit C et N deux points de ( d ’ ) distincts de A .<br />

Si les droites ( BC ) et ( MN ) sont parallèles , alors AM<br />

AB = AN<br />

AC = MN<br />

BC<br />

A<br />

N<br />

M<br />

Les configurations « type » de Thalès sont :<br />

A<br />

M<br />

N<br />

B<br />

C<br />

B<br />

C<br />

Exemple 1 Je sais que :<br />

Z U , V , W alignés<br />

U , Z , T alignés<br />

V<br />

( TW ) // ( VZ )<br />

<br />

3<br />

d’après le th de Thalès,<br />

U<br />

j’ en déduis<br />

T<br />

6<br />

9<br />

W<br />

UV<br />

UW = UZ<br />

UT = VZ<br />

TW<br />

3<br />

9<br />

= UZ<br />

6 = VZ<br />

TW<br />

donc UZ = 3 × 6<br />

9<br />

= 2<br />

Exemple 2 Je sais que :<br />

M , N , P alignés<br />

M<br />

M , R , S alignés<br />

( NR ) // ( PS )<br />

2<br />

d’après le théorème de Thalès,<br />

1,5<br />

N<br />

R j’ en déduis<br />

P<br />

<br />

3<br />

S<br />

MN<br />

MP = MR<br />

MS = NR<br />

PS<br />

MN<br />

MP = 2 5 = 1,5<br />

PS<br />

donc PS = 5 × 1,5<br />

2<br />

MS = 2 + 3 = 5<br />

= 3,75<br />

THALES , 6 ème siècle avant J.C.<br />

Thalès était un grand voyageur, commerçant et ingénieur. Il a fondé une école<br />

de philosophie à Milet en Asie (au sud-ouest de l’actuelle Turquie) : l’école ionienne.<br />

Ce qui le rendit vraiment célèbre, ce fut sa prédiction de l'éclipse de soleil de 585.<br />

Lors de son premier voyage en Egypte, Thalès applique le théorème qui porte<br />

aujourd'hui son nom pour mesurer la hauteur de la grande pyramide de Kheops.<br />

Curieusement, le fameux théorème de Thalès n'a pas été découvert par Thalès.<br />

Il était déjà connu avant lui des babyloniens et ne fut démontré qu'après lui par Euclide .<br />

Par contre, les propriétés qui suivent (bien connues des collégiens) sont de Thalès :<br />

• Dans un triangle isocèle, les angles à la base ont la même mesure .<br />

• Les angles opposés par le sommet sont égaux .<br />

• Un triangle est déterminé si sa base et ses angles à la base sont donnés.<br />

• Un triangle inscrit dans un cercle et tel qu'un de ses côtés soit un diamètre du cercle, est rectangle .<br />

31


Réciproque et contraposée du théorème de Thalès :<br />

Soit ( d ) et ( d ’ ) deux droites sécantes en A. Autrement dit :<br />

Soit B et M deux points de ( d ) distincts de A.<br />

A, B, M sont alignés et A, C, N sont alignés<br />

Soit C et N deux points de ( d ’ ) distincts de A .<br />

CONTRAPOSEE : Si AM<br />

AB ≠ AN et si les points A,M,B et les points A,N,C sont dans le même ordre ,<br />

AC<br />

alors les droites (MN) et (BC) ne sont pas parallèles.<br />

RECIPROQUE : Si AM<br />

AB = AN et si les points A,M,B et les points A,N,C sont dans le même ordre ,<br />

AC<br />

alors les droites (MN) et (BC) sont parallèles.<br />

Contraposée de Thalès : démontrer que des droites ne sont pas parallèles.<br />

C<br />

B<br />

B,A,M alignés dans cet ordre<br />

C,A,N alignés dans cet ordre<br />

D’une part , AM<br />

AB = 3 10 = 0,3<br />

D’autre part , AN<br />

AC = 2 6 ≈ 0,333…<br />

3<br />

6<br />

A<br />

2<br />

10<br />

On compare , on a donc AM<br />

AB ≠ AN<br />

AC<br />

M<br />

N<br />

alors d’après la contraposée de Thalès, les droites (BC) et (MN) ne sont pas parallèles.<br />

Réciproque de Thalès : démontrer que des droites sont parallèles.<br />

A,M,B alignés dans cet ordre<br />

A,N,C alignés dans cet ordre<br />

D’une part , AM<br />

AB = 9,6<br />

14,4 = 9,6×10,2<br />

14,4×10,2 = 97,92<br />

146,68<br />

14,4<br />

A<br />

9,6 6,8<br />

10,2<br />

D’autre part , AN<br />

AC = 6,8<br />

10,2 = 6,8×14,4<br />

10,2×14,4 = 97,92<br />

146,68<br />

M<br />

N<br />

On compare , on a donc AM<br />

AB = AN<br />

AC<br />

B<br />

C<br />

alors d’après la réciproque de Thalès, les droites (BC) et (MN) sont parallèles.<br />

remarque : 9,6<br />

6,8<br />

≈ 0,6666666…… et<br />

14,4 10,2 ≈ 0,6666666……<br />

Pour pouvoir les comparer il faut les mettre au même dénominateur.<br />

32


TRIGONOMETRIE DANS UN TRIANGLE RECTANGLE<br />

sinus :<br />

cosinus :<br />

tangente :<br />

sin ^B =<br />

cos ^B =<br />

tan ^B =<br />

opposé à ^B<br />

hypoténuse = AC<br />

BC<br />

adjacent à ^B<br />

hypoténuse<br />

opposé à ^B<br />

adjacent à ^B<br />

= AB<br />

BC<br />

= AC<br />

AB<br />

Moyen mnémotechnique : « SOH-CAH-TOA »<br />

Le triangle ABC est rectangle en A.<br />

A<br />

côté opposé à ^B<br />

côté adjacent à ^B<br />

B<br />

C<br />

hypoténuse<br />

Utilisation de la calculatrice (en mode “ degrés ”)<br />

déterminer le cosinus d’un angle<br />

cos 36° taper sur les touches<br />

3 6 cos ou sur cos 3 6 =<br />

cos 36° ≈ 0,809<br />

à 0,001 près<br />

déterminer une valeur d’un angle connaissant son cosinus<br />

cos ^F = 0,2 donc ^F = cos – 1 ( 0,2 ) taper sur les touches<br />

0 , 2 2nd cos ou 2nd cos 0 , 2 =<br />

La réponse est donc :<br />

^F ≈ 78° à 1° près.<br />

Exemples de calculs<br />

Z<br />

Calcul d’ un côté<br />

On connaît l’ adjacent et on cherche l’ opposé , on<br />

utilise donc la tangente.<br />

tan ^ YXZ =<br />

Le triangle XYZ est rectangle en Y.<br />

opposé à YXZ ^<br />

adjacent à YXZ ^<br />

= YZ<br />

YX<br />

tan 54° = YZ YZ= 4 × tan 54° ≈ 5,5 cm<br />

4<br />

1 1<br />

Relations trigonométriques<br />

<br />

x désignant un angle aigu quelconque<br />

cos 2 x + sin 2 x = 1<br />

54 °<br />

Y<br />

X<br />

4<br />

tan x = sin x<br />

cos x<br />

L<br />

4<br />

Calcul d’un angle<br />

On connaît l’ adjacent et l’ hypoténuse , on utilise<br />

donc le cosinus.<br />

Le triangle KLM est rectangle en K.<br />

cos KLM ^ = adjacent à KLM ^<br />

= KL<br />

hypoténuse LM<br />

^<br />

KLM = cos – 1 ⎝ ⎜⎛ 4<br />

9 ⎠ ⎟⎞<br />

≈ 63 °<br />

Valeurs remarquables<br />

<br />

K<br />

9<br />

cos 3<br />

2<br />

sin 1<br />

2<br />

30 45 60<br />

2<br />

2<br />

2<br />

2<br />

M<br />

1<br />

2<br />

3<br />

2<br />

tan 3<br />

3<br />

1 3<br />

33


ANGLES INSCRITS - ANGLES AU CENTRE<br />

Angle inscrit :<br />

L’angle ^ AMB est un angle inscrit dans un cercle, car son sommet M est situé sur le cercle.<br />

M<br />

Il intercepte l’arc de cercle ∩ AB .<br />

Angle au centre :<br />

^<br />

L’angle AOB est un angle au centre , car son sommet O est le centre du cercle.<br />

O<br />

B<br />

Il intercepte aussi l’arc de cercle ∩ AB .<br />

A<br />

THEOREME DES ANGLES INSCRITS<br />

Dans un cercle, deux angles<br />

inscrits qui interceptent le<br />

même arc sont égaux .<br />

THEOREME DE L’ ANGLE AU CENTRE<br />

Dans un cercle, un angle au centre<br />

est égale au double d’un angle inscrit<br />

qui intercepte le même arc.<br />

On dit qu’ un polygone est régulier lorsque :<br />

POLYGONES REGULIERS<br />

- ses côtés ont la même longueur<br />

- ses angles ont la même mesure<br />

- ses sommets sont sur un même cercle dont le centre est le centre du polygone.<br />

Exemples<br />

TRIANGLE EQUILATERAL<br />

CARRE<br />

HEXAGONE REGULIER<br />

3 côtés<br />

4 côtés<br />

6 côtés<br />

angle au centre = 360<br />

3 = 120° angle au centre = 360<br />

4 = 90° angle au centre = 360 = 60°<br />

6<br />

A<br />

A<br />

C<br />

B<br />

120°<br />

O<br />

A<br />

B<br />

90°<br />

O<br />

D<br />

F<br />

60°<br />

O<br />

C<br />

E<br />

B<br />

C<br />

D<br />

<strong>Nom</strong> des polygones : triangle ( 3 côtés ) ; quadrilatère ( 4 côtés ) , pentagone ( 5 côtés ) , hexagone ( 6 côtés ) ;<br />

heptagone ( 7 côtés ) ; octogone ( 8 côtés ) ; ennéagone ( 9 côtés ) , décagone ( 10 côtés ) , …<br />

34


TRANSFORMATIONS<br />

SYMETRIE AXIALE<br />

SYMETRIE CENTRALE<br />

(d)<br />

M ’<br />

M ’<br />

M<br />

I<br />

M<br />

M’ est le symétrique de M par rapport à la<br />

droite (d) signifie que (d) est la médiatrice<br />

du segment [ M M’ ] .<br />

TRANSLATION<br />

M’ est le symétrique de M par rapport au<br />

point I, signifie que I est le milieu de [ M M’ ]<br />

ROTATION<br />

B<br />

sens de rotation<br />

A<br />

M ’<br />

M<br />

M ’<br />

M ’ est l’ image du point M par la translation<br />

de vecteur ⎯→<br />

⎯→<br />

AB , signifie que M M’ = ⎯→<br />

AB<br />

Propriétés<br />

M<br />

O<br />

M’ est l’image de M par la rotation d’angle<br />

^a de centre O et de sens donné<br />

^<br />

signifie que : - MOM’ = ^a<br />

- OM= OM’<br />

Par une symétrie axiale, par une symétrie centrale, par une translation, par une rotation :<br />

- les images de trois points alignés sont trois points alignés.<br />

- l’image d’un segment est un segment de même longueur.<br />

- l’image d’un angle est un angle de même mesure.<br />

Par une symétrie centrale, par une translation, l’ image d’une droite est une droite parallèle.<br />

35


⎯→<br />

Le vecteur AB est défini :<br />

– par sa direction : celle de la droite (AB)<br />

– par son sens : de A vers B<br />

– par sa longueur : la longueur AB<br />

VECTEURS<br />

A<br />

A est l’ origine du vecteur et B est l’ extrémité du vecteur.<br />

B<br />

Vecteurs égaux<br />

B<br />

Deux vecteurs sont égaux si<br />

– ils ont la même direction : (AB)//(CD)<br />

– ils ont le même sens : A vers B et C vers D même sens<br />

– ils ont la même longueur : AB = CD<br />

A<br />

C<br />

D<br />

Vecteurs égaux et parallélogrammes<br />

⎯→ ⎯→<br />

Si AB = CD alors ABDC est un parallélogramme.<br />

⎯→ ⎯→<br />

Si ABDC est un parallélogramme, alors AB = CD<br />

A<br />

B<br />

D<br />

C<br />

Vecteurs égaux et milieux<br />

⎯→ ⎯→<br />

Si AI = IB , alors I est le milieu de [AB]<br />

⎯→ ⎯→<br />

Si I est le milieu de [AB] , alors AI = IB<br />

A I B<br />

Somme de deux vecteurs<br />

> Relation de Chasles<br />

L’extrémité du premier vecteur est l’ origine<br />

du deuxième vecteur. ( bout à bout)<br />

⎯→<br />

AB<br />

⎯→<br />

AB +<br />

B<br />

⎯→<br />

BC =<br />

⎯→<br />

AC<br />

⎯→<br />

AC<br />

C<br />

> Règle du parallélogramme<br />

Les deux vecteurs ont la même origine.<br />

Si ABSC est un parallélogramme, alors<br />

Si<br />

⎯→ ⎯→<br />

AS = AB +<br />

B<br />

⎯→<br />

AB<br />

⎯→<br />

⎯→ ⎯→<br />

AS =<br />

⎯→<br />

AB + AC .<br />

AC , alors ABSC est un parallélogramme.<br />

S<br />

A<br />

A<br />

⎯→<br />

AC<br />

C<br />

> Autres cas<br />

méthode : construire des vecteurs égaux à l’ un ou aux deux vecteurs pour qu’ on se ramène soit à la<br />

méthode de Chasles soit à la méthode du parallélogramme.<br />

⎯→<br />

u<br />

⎯→<br />

v<br />

⎯→<br />

u<br />

⎯→<br />

v<br />

36


REPERES<br />

A<br />

y ( axe des ordonnées )<br />

3 M<br />

2<br />

J<br />

( O , I , J ) est un repère<br />

Le point M a pour abscisse x M = 2<br />

et pour ordonnée y M = 3<br />

Les coordonnées de M sont donc 2 et 3.<br />

On note M ( 2 ; 3 )<br />

x ( axe des abscisses )<br />

– 4 – 3 – 2 – 1 O I 2 3 4 5<br />

– 1<br />

K<br />

– 2<br />

– 3<br />

– 4<br />

B<br />

Le point A a pour coordonnées ( x A ; y A ) soit ( – 3 ; 2 ) .<br />

Le point B a pour coordonnées ( x B ; y B ) soit ( 5 ; – 4 )<br />

coordonnées d’ un milieu<br />

K milieu de [AB] ( x A + x B<br />

2<br />

; y A + y B<br />

2<br />

)<br />

K ( – 3 + 5 ; 2 + ( – 4 )<br />

2 2<br />

K ( 1 ; – 1 )<br />

)<br />

Repère orthonormé<br />

On dit qu’un repère du plan (O, I, J) est orthonormé lorsque :<br />

• Les axes des abscisses et des ordonnées sont perpendiculaires, c’est à dire (OI) ⊥ (OJ).<br />

• Les unités de longueur sont les mêmes sur les deux axes c’est à dire OI = OJ = 1 unité .<br />

distance (dans un repère orthonormé)<br />

AB = ( 5 – ( – 3 ) ) 2 + ( – 4 – 2 ) 2<br />

AB = ( x B – x A ) 2 + ( y B – y A ) 2 = ( 8 ) 2 + ( – 6 ) 2<br />

= 64 + 36 = 100 = 10<br />

Coordonnées d’un vecteur<br />

⎯→<br />

AB<br />

⎛<br />

⎜<br />

⎝<br />

x B – x A<br />

y B – y A<br />

• Si deux vecteurs sont égaux , alors ils ont les<br />

mêmes coordonnées.<br />

• Si deux vecteurs ont les mêmes coordonnées,<br />

alors ils sont égaux.<br />

⎯→<br />

⎞<br />

⎟<br />

⎠<br />

⎛ 5 – ( – 3 ) ⎞<br />

AB ⎝ – 4 – 2 ⎠ ⎝ ⎛ 8<br />

⎠ ⎞<br />

– 6<br />

A<br />

J<br />

O<br />

y<br />

I<br />

abscisse du vecteur ⎯→<br />

AB<br />

+ 8<br />

B<br />

x<br />

– 6<br />

ordonnée du vecteur ⎯→<br />

AB<br />

37


EQUATIONS DE DROITES ( voir aussi représentation graphique d’une fonction affine )<br />

Une droite D (non parallèle à l'axe des ordonnées) est un ensemble de points M dont les coordonnées x<br />

et y vérifient une relation y = ax + b. On dit qu'une telle droite D a pour équation y = a x + b.<br />

a : coefficient directeur ou pente de la droite ( Il indique « l’inclinaison » de la droite.).<br />

b : l’ordonnée à l’origine ( car La droite associée passe par le point ( 0 ; b ). C’est le point d’intersection de la<br />

droite avec l’axe des ordonnées.)<br />

Exemple : L’équation de la droite (D) est y= – 0,5 x +2<br />

Les coordonnées ( x ; y ) des points de la droite (D) sont liés par la<br />

relation y = – 0,5 x +2 .<br />

Les coordonnées du point M ( – 2 ; 3 ) vérifient l’équation de (D)<br />

– 0,5 x M +2= – 0,5 x (– 2) + 2 = 3 = y M<br />

Donc le point M est sur la droite (D)<br />

Les coordonnées du point N ( 1 ; 2 ) ne vérifient pas l’équation de (D)<br />

– 0,5 x N +2= – 0,5 x 1 + 2 = 1,5 ≠ y N<br />

donc le point N n’appartient pas à la droite (D)<br />

Tracer une droite : dresser un tableau de valeurs puis placer les points<br />

correspondants , et tracer la droite.<br />

exemple : tracer la droite d’équation y = 3 x – 2<br />

si x= 0 alors y = 3 x 0 – 2 = – 2<br />

si x= 2 alors y = 3 x 2 – 2 = 4<br />

x 0 2<br />

y – 2 4<br />

Déterminer l'équation d'une droite passant par deux points<br />

X<br />

M<br />

b = 2<br />

ordonnée à l’origine<br />

ordonnée à l’origine<br />

b = – 2<br />

exemple : Trouver l'équation de la droite passant par A(2;-2) et B(- 4 ; 10)<br />

1ère étape : calcul de a<br />

2ème étape : calcul de b<br />

Le point A appartient à la droite donc ses coordonnées vérifient<br />

a= y B – y A 10 – (– 2)<br />

=<br />

x B – x A – 4 – 2 = – 12 l'équation de la droite y A = a x A + b<br />

6 = – 2 y A = – 2 x A + b<br />

– 2 = – 2 × 2 + b<br />

– 2 = – 4 + b<br />

b = – 2 + 4 = 2<br />

Conclusion : l’équation de la droite est y= – 2 x + 2<br />

N<br />

X<br />

1<br />

6<br />

3<br />

coefficient directeur<br />

a = – 3<br />

6 = – 0,5<br />

– 3<br />

(D)<br />

coefficient directeur<br />

3<br />

a =<br />

1 = 3<br />

RENE DESCARTES Français (1596 ; 1650)<br />

L’œuvre que nous laisse Descartes dans l’univers des sciences est considérable.<br />

Par exemple , Descartes est à l’origine du repère du plan. Une anecdote raconte<br />

qu’ en observant une mouche qui se promenait sur les carreaux d’une fenêtre, il<br />

aurait pensé à définir, à l’aide des carreaux, des coordonnées du plan.<br />

Descartes explique ainsi qu'il est possible de traiter les problèmes de géométrie<br />

en problèmes numériques. Il a recours à des calculs algébriques et simplifie remarquablement les<br />

démonstrations. Cette géométrie porte aujourd'hui un nom : la géométrie analytique.<br />

Son oeuvre philosophique est elle aussi considérable et exprime une nouvelle approche des sciences et<br />

des mathématiques en particulier. Pour Descartes, un scientifique ne reconnaît comme vrai que ce qui est<br />

clairement démontré. La résolution d'un problème se fait consciencieusement, étape par étape, sans rien<br />

négliger. Par son nom et sa méthode, Descartes nous laisse l’adjectif « cartésien » ; on dit d’un esprit<br />

cartésien, qui présente des qualités intellectuelles, claires, logiques et méthodiques.<br />

En 1637, il publie le livre « Le Discours de la Méthode » dans lequel il explique les règles pour la conduite<br />

de l'esprit humain. Citons son célèbre : "Cogito, ergo sum" ( "Je pense, donc je suis")<br />

38


SOLIDES DE L'ESPACE<br />

PERSPECTIVE CAVALIERE<br />

> les segments cachés lorsqu’on regarde l’objet<br />

sont dessinés en pointillés en perspective.<br />

>La face avant est représentée en vraie grandeur.<br />

> deux segments parallèles dans la réalité sont<br />

représentés par deux segments parallèles.<br />

> deux segments parallèles et égaux dans la<br />

réalité sont représentés par des segments<br />

parallèles et égaux.<br />

PALLELEPIPEDE RECTANGLE<br />

PAVE DROIT<br />

CUBE<br />

base<br />

arête<br />

développement et patron<br />

base<br />

La section d’un cube ou d’un parallélépipède rectangle par un<br />

plan parallèle à une face est un rectangle.<br />

base<br />

La section d’un cube ou d’un parallélépipède rectangle par un<br />

plan parallèle à une arête est un rectangle.<br />

base<br />

PRISME DROIT<br />

base<br />

base<br />

hauteur<br />

hauteur<br />

hauteur<br />

base<br />

PYRAMIDE<br />

La section d’une pyramide par un plan<br />

parallèle à la base est un polygone<br />

réduction du polygone de base.<br />

hauteur<br />

base<br />

base<br />

Une pyramide est régulière si sa base est<br />

un polygone régulier et si la hauteur passe<br />

par le centre du polygone. Les faces<br />

latérales d'une pyramide régulière sont des<br />

triangles isocèles superposables.<br />

39


CYLINDRE DE REVOLUTION<br />

La section d’un cylindre par un plan parallèle à<br />

la base est un cercle.<br />

La section d’un cylindre par un plan parallèle<br />

à l’axe est un rectangle<br />

rayon<br />

hauteur<br />

hauteur<br />

2 x π x rayon<br />

base<br />

rayon<br />

base<br />

CONE DE REVOLUTION<br />

génératrice<br />

La section d’un cône par un plan parallèle à la<br />

base est un cercle réduction du cercle de<br />

base.<br />

génératrice<br />

base<br />

rayon<br />

base<br />

rayon<br />

angle au centre =<br />

360 × rayon<br />

génératrice<br />

SPHERE<br />

La section d’une sphère par un plan est un cercle.<br />

rayon<br />

centre<br />

VOCABULAIRE DE LA GEOMETRIE DANS L'ESPACE<br />

H<br />

G<br />

H<br />

G<br />

E<br />

H<br />

arête [ HG ]<br />

F<br />

G<br />

E<br />

D<br />

A<br />

B<br />

plans parallèles<br />

plan (ABCD) // plan (EFGH)<br />

F<br />

C<br />

E<br />

D<br />

A<br />

B<br />

plans perpendiculaires<br />

plan (ABCD) ⊥ plan (BCGF)<br />

F<br />

C<br />

D<br />

C<br />

H<br />

G<br />

H<br />

G<br />

A<br />

sommet A<br />

B<br />

face FGCB<br />

plan (FGCB)<br />

E<br />

D<br />

A<br />

B<br />

plan et droite perpendiculaires<br />

plan (ABCD) ⊥ droite (BF)<br />

F<br />

C<br />

E<br />

A<br />

D<br />

B<br />

plan et droite parallèles<br />

plan (EGCA) // droite (BF)<br />

F<br />

C<br />

40


FORMULAIRE<br />

P : périmètre ; A : aire ; V : volume<br />

triangle quelconque<br />

base x hauteur<br />

A =<br />

2<br />

triangle rectangle<br />

A = L x l<br />

2<br />

pavé droit<br />

V = L x l x h<br />

cube<br />

V = c 3<br />

hauteur<br />

hauteur<br />

base<br />

largeur<br />

Longueur<br />

Longueur<br />

prisme droit<br />

largeur<br />

côté<br />

cylindre<br />

rectangle<br />

A = L x l<br />

P = 2 l + 2 L<br />

carré<br />

A = c 2<br />

P = 4 c<br />

parallélogramme<br />

A = b x h<br />

V=Aire de la base x hauteur<br />

V = aire du disque x h<br />

= π R 2 h<br />

hauteur<br />

largeur<br />

hauteur<br />

base<br />

hauteur<br />

Rayon<br />

Longueur côté base<br />

losange<br />

A = D x d<br />

2<br />

trapèze<br />

A = ( B + b ) x h<br />

2<br />

petite base<br />

V =<br />

pyramide<br />

Aire de la base x hauteur<br />

3<br />

V =<br />

cône<br />

aire du disque x h<br />

3<br />

= π R 2 h<br />

3<br />

petite<br />

diagonale<br />

hauteur<br />

hauteur<br />

hauteur<br />

Grande Diagonale<br />

Grande Base<br />

base<br />

Rayon<br />

Cercle , disque<br />

R<br />

^a<br />

Périmètre du cercle = 2 π R<br />

Aire du disque = π R 2<br />

Longueur de l’arc de cercle<br />

proportionnelle au périmètre du cercle<br />

360° ––––> 2 x π x R<br />

^a ––––> Longueur arc de cercle<br />

Aire du secteur angulaire<br />

proportionnelle à l’aire du disque<br />

360° ––––> π x R 2<br />

^a ––––> aire du secteur angulaire<br />

Boule , sphère<br />

R<br />

Volume de la sphère = 4 3 π R 3<br />

Aire latérale de la boule= 4 π R 2<br />

41


AGRANDISSEMENTS ET REDUCTIONS<br />

• L’agrandissement de rapport k d’un objet est la transformation qui consiste à multiplier toutes les longueurs de cet<br />

objet par un nombre positif k>1.<br />

• La réduction de rapport k d’un objet est la transformation qui consiste à multiplier toutes les longueurs de cet objet<br />

par un nombre positif k


DEMONTRER ou "apporter la preuve"<br />

En géométrie, la démonstration consiste à écrire un raisonnement logique pour expliquer une propriété d’une figure, en ne se servant<br />

que des données de l’énoncé et des théorèmes ou des définitions du cours.<br />

L’énoncé du problème contient deux parties :<br />

D’abord les données du problème qui nous renseignent sur la<br />

figure, appelées les hypothèses.<br />

La figure doit être tracée avec<br />

soin, suffisamment grande. .<br />

Puis le but du problème, c'est-à-dire ce qu’on veut démontrer.<br />

figure<br />

énoncé<br />

Tracer deux cercles C 1 et C 2 de même centre O, de rayons différents.<br />

Tracer un diamètre [AC] du cercle C 1 .<br />

Tracer un diamètre [BD] du cercle C 2 .<br />

Démontrer que le quadrilatère ABCD est un parallélogramme.<br />

C 1<br />

C 2<br />

C<br />

Réponse :<br />

B<br />

O<br />

I . Hypothèses<br />

• C 1 et C 2 ont le même centre O.<br />

• [AC] est un diamètre de C 1 .<br />

• [BD] est un diamètre de C 2 .<br />

A<br />

D<br />

II . Démonstration<br />

démonstration<br />

Par hypothèse, on sait que O est le centre du cercle C 1 et que [AC] est un diamètre du cercle C 1 .<br />

Donc O est le milieu de [AC]<br />

Par hypothèse, on sait que O est le centre du cercle C 2 et que [BD] est un diamètre du cercle C 2 .<br />

Donc O est le milieu de [BD]<br />

On en déduit que O est le milieu des deux diagonales [AC] et [BD] du quadrilatère ABCD.<br />

On peut donc utiliser le théorème suivant : Si un quadrilatère a ses diagonales qui ont le même<br />

milieu, alors c’est un parallélogramme.<br />

On a donc bien démontré que ABCD est on parallélogramme.<br />

Pour rédiger une démonstration, il faut :<br />

a) commencer par relever toutes les hypothèses au brouillon : ce sont les seules données utilisables pour apporter la preuve.<br />

b) chercher dans l’énoncé ce qu’on doit démontrer, puis l’écrire au brouillon : on veut démontrer que …<br />

c) Chercher dans les théorèmes du cours celui qui pourra servir, avec les bonnes hypothèses, pour faire la démonstration.<br />

d) Puis on rédige en suivant trois étapes :<br />

1. On sait que ( hypothèses , ne citer que celles dont vous vous servez pour la démonstration )<br />

2. Théorème, définition, propriété ( à citer )<br />

3. Donc ( conclusion )<br />

43


Démontrer que deux droites sont parallèles<br />

- Droites parallèles à une même troisième.<br />

- Droites perpendiculaires à une même troisième.<br />

- Angles alternes-internes , angles correspondants<br />

- Côtés opposés d’un parallélogramme, d’un rectangle, d’un losange, d’un carré.<br />

- Théorème des milieux.<br />

- Réciproque du théorème de Thalès.<br />

- Image d’une droite par une symétrie centrale, par une translation.<br />

Démontrer que deux droites sont perpendiculaires<br />

- Deux droites parallèles et une droite perpendiculaire à l’une des deux.<br />

- Médiatrice d’un segment.<br />

- Côtés consécutifs d’un rectangle, d’un carré.<br />

- Diagonales d’un losange, d’un carré.<br />

- Orthocentre d’un triangle.<br />

- Les droites forment un angle droit .<br />

- Triangle rectangle : - définition<br />

- Réciproque du théorème de Pythagore.<br />

- Triangle inscrit dans un cercle dont un côté est un diamètre.<br />

- Triangle dans lequel la longueur d’une médiane est égale à la<br />

moitié de la longueur du côté opposé.<br />

Démontrer qu’un point est le milieu d’un segment<br />

- La définition.<br />

- Diagonales d’un parallélogramme, d’un rectangle, d’un losange, d’un carré.<br />

- Médiatrice d’un segment.<br />

- Droite parallèle à un côté d’ un triangle et qui passe par le milieu d’ un autre côté .<br />

- Centre de gravité d’un triangle.<br />

- Formule des coordonnées du milieu d’un segment .<br />

- Egalité de deux vecteurs<br />

Démontrer que trois points A, B et C sont alignés<br />

- ABC ^ = 180 °<br />

- AC + CB = AB<br />

- 3 points appartenant à une droite connue ( médiatrice, médiane , hauteur , diagonale )<br />

- milieu d’ un segment<br />

Calculer la longueur d’un segment<br />

- Egalité avec une longueur connue dans un triangle isocèle ou équilatéral.<br />

- Egalité avec une longueur connue dans un parallélogramme, un losange, un rectangle, un carré.<br />

- Egalité avec une longueur connue à l’aide de la définition du milieu d’un segment.<br />

- Egalité avec une longueur connue dans un cercle.<br />

- Egalité avec une longueur connue à l’ aide de la médiatrice d’ un segment.<br />

- Egalité avec une longueur connue à l’aide de la propriété de conservation des longueurs par une<br />

transformation.<br />

- Formules de calcul de périmètre, d’aire et de volume.<br />

- Centre de gravité d’un triangle.<br />

- Médiane d’un triangle rectangle.<br />

- Théorème de Pythagore.<br />

- Trigonométrie.<br />

- Théorème de Thalès.<br />

- Distance de deux points à l’aide de leurs coordonnées.<br />

Calculer la mesure d’un angle<br />

- Somme des angles d’un triangle.<br />

- Angles adjacents, supplémentaires et complémentaires.<br />

- Egalité avec un angle connu dans un triangle isocèle ou équilatéral.<br />

- Angles alternes-internes, correspondants, opposés par le sommet.<br />

- Egalité avec un angle connu par conservation des mesures d’angles par une transformation .<br />

- Bissectrices.<br />

- Trigonométrie.<br />

- Angles inscrits, angles au centre.<br />

44


INDEX<br />

A<br />

abscisse : 37<br />

agrandissement : 42<br />

aire : 1 , 41<br />

algorithme d’Euclide : 8<br />

angle au centre : 34<br />

angle inscrit : 34<br />

angles alternes-internes : 27<br />

angles correspondants : 27<br />

antécédent : 19<br />

arc de cercle : 26 , 41<br />

are : 1<br />

arrondi : 4<br />

B<br />

bissectrice : 25 , 27<br />

boule : 41<br />

C<br />

calcul littéral : 11<br />

caractère : 23<br />

carré : 28 ( figure ) , 6 ( nombre au carré)<br />

carrés parfaits : 9<br />

centre de classe :24<br />

centre de gravité : 29<br />

cercle : 26 , 27<br />

cercle circonscrit : 29<br />

coefficient directeur : 20 , 38<br />

cône : 40<br />

conjecture : 43<br />

conversions d’unités : 1<br />

coordonnées : 37<br />

coordonnées d’un milieu : 37<br />

coordonnées d’un vecteur : 37<br />

corde :26<br />

cosinus : 33<br />

côté adjacent : 33<br />

côté opposé : 31<br />

critère de divisibilité : 7<br />

cube : 37 ( solide ) , 6 ( nombre au cube )<br />

cylindre : 40<br />

D<br />

débit : 21<br />

développer : 12 , 13<br />

démontrer : 43<br />

distance dans repère : 37<br />

diviseur : 7<br />

diviseurs communs : 7<br />

division euclidienne : 8<br />

droite des milieux : 29<br />

droites parallèles : 25, 27<br />

droites perpendiculaires : 25, 27<br />

E<br />

échelle : 21<br />

écriture scientifique : 6<br />

effectif : 23<br />

effectifs cumulés : 24<br />

équations : 11 , 15<br />

équation de droite : 38<br />

équations produit : 16<br />

étendue : 24<br />

Euclide : 8<br />

F<br />

facteur commun : 14<br />

factoriser : 12 , 14<br />

fonctions numériques : 19<br />

fonctions linéaires affines : 20<br />

formule : 11<br />

formulaire : 41<br />

fractions : 5<br />

fraction irréductible : 7<br />

fréquence : 23<br />

fréquences cumulées : 24<br />

G<br />

gramme : 1<br />

grandeur quotient : 21<br />

H<br />

hauteur : 29 ( triangle ) , 39 ( solides)<br />

hectare : 1<br />

hexagone : 34<br />

hypoténuse : 30<br />

I<br />

identité : 11<br />

identités remarquables : 12<br />

image par une fonction : 19<br />

inégalité triangulaire : 27<br />

inéquation : 18<br />

inverse : 5<br />

L<br />

litre : 1<br />

losange : 28<br />

M<br />

masse volumique : 21<br />

médiane ( géométrie ) : 29<br />

médiane ( statistiques ) : 24<br />

médiatrice : 25 , 27<br />

mètre : 1<br />

milieu d’un segment : 27<br />

moyenne : 24<br />

multiple : 7<br />

N<br />

nombres entiers : 3<br />

nombres opposés : 5<br />

nombres premiers entre eux : 7<br />

nombres rationnels : 3<br />

nombres irrationnels : 3<br />

nombres réels : 4<br />

nombres relatifs : 3 , 5<br />

notation scientifique : 6<br />

O<br />

octogone : 34<br />

ordonnée : 37<br />

ordonnée à l’origine : 20 , 38<br />

orthocentre : 29<br />

P<br />

parallélépipède ( pavé droit ) : 39<br />

parallélogramme : 26 , 28<br />

pentagone : 34<br />

pente : 20 , 38<br />

PGCD , plus grand commun diviseur : 7<br />

Pi : 42<br />

polygone régulier : 34<br />

pourcentage : 22<br />

prisme : 39<br />

produit en croix : 5 , 31<br />

proportionnalité : 21<br />

puissances : 6<br />

pyramide : 39<br />

Pythagore : 30<br />

R<br />

racine carrée : 9<br />

rectangle : 28<br />

réduction (géométrie) : 42<br />

réduire ( littéral ): 12<br />

règle du parallélogramme : 36<br />

regroupement par classes : 23<br />

relation de Chasles : 36<br />

repère : 37<br />

repère orthonormé : 37<br />

résoudre par combinaison : 17<br />

résoudre par substitution : 17<br />

rotation : 35<br />

S<br />

secteur angulaire : 41<br />

sinus : 33<br />

solution d’une équation : 15<br />

somme de vecteurs : 36<br />

somme angles dans triangle : 29<br />

sphère : 40<br />

statistiques : 23<br />

surface ( aire ) : 1 , 41<br />

symétrie axiale : 35<br />

symétrie centrale : 35<br />

système d’équations : 17<br />

T<br />

tangente à un cercle : 27<br />

tangente d’un angle : 33<br />

Thalès : 31<br />

translation : 35<br />

transposer : 15<br />

trapèze : 28<br />

triangle isocèle : 29<br />

triangle équilatéral : 29<br />

triangle rectangle : 30<br />

trigonométrie : 33<br />

U<br />

unités de temps : 21<br />

V<br />

vecteurs : 36<br />

vecteurs égaux : 36<br />

vitesse : 21<br />

volume : 1 , 41<br />

45


CALCULATRICE<br />

Fiche technique des principales touches d’une calculatrice<br />

ON ou AC : mise en marche, remise à zéro<br />

OFF : arrêt<br />

2nd ou 2 nd F ou SECONDE ou INV ou SHIFT : choisir la 2 ème fonction<br />

DEL ou CE ou C ou EFF : effacer un nombre entré par erreur<br />

ANS : rappeler le résultat précédent<br />

= ou EXE ou ENTER : afficher le résultat<br />

Chacune des touches<br />

"physiques" du clavier<br />

permettent l'accès à<br />

plusieurs fonctions<br />

Ne pas confondre !<br />

0 1 2 3 4 5 6 7 8 9 : les dix chiffres<br />

± ou (–) ou +/- ou – x :changer le signe (prendre l’opposé)<br />

. ou , : la virgule<br />

+ et − : additionner et soustraire<br />

× ou ∗ : multiplier<br />

÷ ou / : diviser<br />

÷R ou ├ : division euclidienne<br />

Le signe « – » de la soustraction<br />

et le signe « - » d’un nombre négatif<br />

Si la calculette affiche une fraction comme 3 ↵ 1 ↵ 2<br />

( notation anglo-saxonne ) , il faut utiliser la touche<br />

d / c pour avoir la notation française : 1 ↵ 2<br />

d / c<br />

ou A b / c : fraction<br />

( et ) ou [(… et …)] : ouvrir ou fermer une parenthèse<br />

% : appliquer un pourcentage<br />

√‾ et x 2 : calculer la racine carrée ou le carré<br />

1/x ou x –1 : calculer l’inverse<br />

Attention aux parenthèses sous-entendues !<br />

le carré de – 5 → (– 5 )<br />

2<br />

9 + 16 → ( 9 + 16 )<br />

10 + 5<br />

7 + 3<br />

→ ( 10 + 5 ) / ( 7 + 3 )<br />

EE ou EXP ou ×10 x ou 10 x : puissance de 10<br />

x y ou y x ou ^ ou ↑ : puissance d’un nombre<br />

π ou PI : le nombre Pi<br />

DR> ou DRG ou naviguer dans mode : choisir l’ unité d’angle<br />

COS , SIN , TAN : fonctions trigonométriques<br />

Sur certaines TI , pour avoir accès<br />

aux fonctions trigonométriques , il<br />

faut naviguer dans le menu TRIG<br />

COS −1 , SIN −1 , TAN −1 ou ACOS , ASIN , ATAN : fonctions trigonométriques inverses<br />

° ’ ’’ : conversion des unités de temps ( heure minute seconde et heure décimale )<br />

L'AFFICHAGE SUR L'ÉCRAN<br />

Comme toutes les calculatrices, le nombre de chiffres qui peut apparaître à l'écran est limité donc l'affichage est souvent<br />

tronqué ou arrondi. De plus, les grands nombres sont mal écrits, leurs chiffres ne sont pas séparés par classe de trois<br />

(d'où des difficultés de lecture).<br />

Ex : Quand elle affiche 6541328.3 il faut lire 6 541 328,3<br />

Attention à la notation scientifique<br />

Quand la calculatrice affiche 1.2 E 8 ou 1.2 08 , ou 5 E – 9 ou 5. – 09 il s'agit d'une notation pratique sur l'écran qui ne<br />

correspond pas du tout à l'écriture mathématique correspondante.<br />

L'affichage 1.2E8 ou 1.2 08 indique qu'il faut décaler la virgule de 8 rangs vers la droite et lire 1,2×10 8<br />

L'affichage 5E-9 ou 5. – 09 indique qu'il faut décaler la virgule de 9 rangs vers la gauche et lire 5×10 – 09<br />

c'est à dire 120000000<br />

c'est à dire 0,000000005<br />

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