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CANCERS SOLIDES CHEZ LES PATIENTS AYANT UNE ... - Regifax

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<strong>CANCERS</strong> <strong>SOLIDES</strong> <strong>CHEZ</strong> <strong>LES</strong> <strong>PATIENTS</strong> <strong>AYANT</strong> <strong>UNE</strong> MALADIE DE WEGENER TRAITES PAR<br />

ETANERCEPT<br />

Pendant l’étude contre placebo du traitement<br />

de la maladie de Wegener par l’etanercept en<br />

addition au traitement standard pour induire la<br />

rémission et la maintenir, il y a eu plus de<br />

cancers solides avec l’etanercept qu’avec le<br />

placebo. Le but de l’étude de Stone et coll. est<br />

d’en étudier les facteurs de risque.<br />

180<br />

06/07/2006<br />

malades qui avaient une maladie<br />

de Wegener active, ont été inclus<br />

dans l’étude et surveillés 27 mois.<br />

Une affection maligne au cours des 5 années<br />

antérieures était un facteur d’exclusion, à<br />

l’exception des cancers baso ou spinocellulaires<br />

de la peau traités chirurgicalement.<br />

Les 128 patients ayant une maladie de<br />

Wegener sévère menaçant le pronostic vital<br />

ou la fonction d’un organe vital ont été traités<br />

par le cyclophosphamide (CX) à la dose de<br />

2mg/kg/j et la prednisone à la dose de 0,5 à<br />

1mg/kg/j avec éventuellement 1g de<br />

methylprednisolone en bolus les 3 premiers<br />

jours. La prednisone était progressivement<br />

diminuée avec le but de l’arrêter après 6<br />

mois. Les 52 patients ayant une forme limitée<br />

de maladie de Wegener étaient traités<br />

par le methotrexate à la dose de<br />

0,25mg/kg/semaine augmenté en 2 semaines<br />

jusqu’à un maximum de 25mg/ semaine et la<br />

corticothérapie. Après 3 mois de CX, une fois<br />

la rémission obtenue le traitement était arrêté<br />

avec un relais par le methotrexate. Si la<br />

créatininémie était supérieure à 20mg/l, ils<br />

étaient traités par l’azathioprine 2mg/kg/j<br />

jusqu’à un maximum de 200mg/j. Après un an<br />

de rémission les médicaments étaient<br />

progressivement arrêtés. 89 patients ont reçu<br />

en plus de l’etanercept et 91 le placebo.<br />

6 patients du groupe etanercept ont eu un<br />

cancer solide et aucun du groupe placebo. Ils<br />

avaient tous également reçu du CX. Le<br />

premier patient, âgé de 60 ans, avait une<br />

maladie de Wegener sévère entrée en<br />

rémission et 9 mois plus tard un diagnostic de<br />

métastase hépatique d’un adénocarcinome<br />

d’origine inconnue était diagnostiqué. A<br />

l’autopsie, il s’agissait d’un cancer de la<br />

vésicule biliaire disséminé. La deuxième<br />

malade, âgée de 51 ans, était traitée une fois<br />

en rémission par le methotrexate et 13 mois<br />

après le début un diagnostic de cancer du<br />

rein était fait et elle a eu une néphrectomie<br />

partielle. Le 3 è patient, âgé de 73 ans, avait<br />

eu une résection d’un liposarcome 10 ans<br />

auparavant. Au 5 è mois de traitement, alors<br />

qu’il était déjà sous azathioprine, il a eu une<br />

récidive et a été opéré. La 4 è patiente, âgée<br />

de 65 ans, a été traitée dès le 6 è mois par<br />

l’azathioprine. 30 mois après le début de<br />

l’étude, une anémie microcytaire conduisait<br />

au diagnostic d’adénocarcinome colique<br />

mucineux qui a été opéré. Elle avait un<br />

envahissement ganglionnaire et a été traitée<br />

par chimiothérapie. A noter qu’elle avait une<br />

coloscopie normale juste avant le début de<br />

l’étude. La 5 è patiente, âgée de 55 ans,<br />

tabagique (35 paquets-année) a eu au 31 è<br />

mois de traitement un cancer intra-canalaire<br />

du sein avec envahissement ganglionnaire et<br />

est morte de complications de la<br />

chimiothérapie. La 6 è patiente, âgée de 62<br />

ans qui avait été traitée par le CX a eu au 17 è<br />

mois un adénocarcinome mucineux du colon<br />

qui a été opéré.<br />

3 malades ont eu un cancer dans la période<br />

d’observation de 6 mois après l’étude en<br />

aveugle : un cancer de la prostate de grade 4<br />

chez un homme de 70 ans, un<br />

cholangiocarcinome chez une femme de 73<br />

ans traitée par placebo et un cancer du rein<br />

métastatique chez un homme de 45 ans, qui<br />

était dans le groupe placebo puis qui a reçu<br />

de l’infliximab en dehors du protocole pendant<br />

14 mois.<br />

Il n’y a pas eu d’affection maligne<br />

hématopoïetique. Il n’y a pas eu de différence<br />

entre les deux groupes pour les cancers<br />

cutanés (3 dans chaque). Les patients qui ont<br />

eu un cancer solide étaient plus âgés (61 ans<br />

contre 50 ans). Les caractéristiques de la<br />

maladie de Wegener étaient les mêmes et il<br />

n’y avait pas de différence pour le traitement<br />

par le CX (durée ou dose). Dans le groupe<br />

etanercept 1,92 cancers étaient attendus.<br />

L’association CX-etanercept pourrait<br />

augmenter le risque de tumeur solide. Le TNF<br />

est expérimentalement actif contre certaines<br />

formes de cancer. L’association des anti-TNF<br />

avec le CX pourrait en augmenter le risque ce<br />

qui doit rendre très prudent dans son<br />

utilisation..<br />

Véra LEMAIRE,<br />

Paris<br />

Stone JH, Holbrook JT, Marriott MA et coll. Solid<br />

malignancies among patients in the Wegener’s<br />

granulomatosis etanercept trial. Arthr. Rheum. 2006; 54:<br />

1608-18


EFFERALGAN 1 g, comprimé effervescent. COMPOSITION : Paracétamol 1 g pour un comprimé effervescent. Excipients : Acide citrique anhydre, bicarbonate de sodium, carbonate<br />

de sodium anhydre, sorbitol, docusate de sodium, povidone, saccharine sodique, benzoate de sodium. DONNEES CLINIQUES : Indications thérapeutiques : Traitement<br />

symptomatique des douleurs d’intensité légère à modérée et/ou des états fébriles. Traitement symptomatique des douleurs de l’arthrose. Posologie et mode d’administration : Mode<br />

d’administration : Voie orale. Laisser dissoudre complètement le comprimé dans un verre d'eau. Posologie : Cette présentation est réservée à l’adulte et à l’enfant dont le poids est<br />

supérieur à 50 kg (à partir d’environ 15 ans). La posologie unitaire usuelle est de un comprimé à 1 g par prise, à renouveler au bout de 6 à 8 heures. En cas de besoin, la prise peut être<br />

répétée au bout de 4 heures minimum. Il n'est généralement pas nécessaire de dépasser 3 g de paracétamol par jour, soit 3 comprimés par jour. Cependant, en cas de douleurs plus<br />

intenses, la posologie maximale peut être augmentée jusqu'à 4 g (4 comprimés) par jour. CTJ : 0,23 € à 0,90 €. Toujours respecter un intervalle de 4 heures entre les prises. Doses<br />

maximales recommandées : Voir « Mises en garde ». Fréquence d’administration : Les prises systématiques permettent d’éviter les oscillations de douleur ou de fièvre : chez l’adulte,<br />

elles doivent être espacées de 4 heures minimum. Insuffisance rénale : En cas d’insuffisance rénale sévère (clairance de la créatinine inférieure à 10 ml/min), l’intervalle entre deux<br />

prises sera au minimum de 8 heures. La dose de paracétamol ne devra pas dépasser 3 g par jour, soit 3 comprimés. Contre-indications : Hypersensibilité au paracétamol ou aux<br />

autres constituants. Insuffisance hépatocellulaire. Mises en garde spéciales et précautions particulières d’emploi : Mises en garde : En raison de la dose unitaire par comprimé (1 g<br />

), cette présentation n'est pas adaptée aux enfants de moins de 15 ans. Pour éviter un risque de surdosage, vérifier l'absence de paracétamol dans la composition d'autres<br />

médicaments. Il n’est généralement pas nécessaire de dépasser la dose de 3 g de paracétamol par jour chez l’adulte, soit 3 comprimés. Cependant, en cas de nécessité (douleurs plus<br />

intenses ou non complètement contrôlées par 3 g par jour), la dose totale peut être augmentée jusqu’à 4 g (4 comprimés) par jour, en respectant un intervalle de 4 heures entre les<br />

prises. LA DOSE TOTALE DE PARACETAMOL NE DOIT PAS EXCEDER 4 GRAMMES PAR JOUR (Voir rubrique "Surdosage"). En raison de la présence de sorbitol, ce médicament<br />

est contre-indiqué en cas d'intolérance au fructose. Précautions d’emploi : En cas de régime désodé ou hyposodé, tenir compte dans la ration journalière de la présence de sodium :<br />

567 mg par comprimé. Interactions avec d’autres médicaments et autres formes d’interactions : Interactions avec les examens paracliniques : La prise de paracétamol peut fausser<br />

le dosage de l'acide urique sanguin par la méthode à l'acide phosphotungstique et le dosage de la glycémie par la méthode à la glucose oxydase-peroxydase. Grossesse et<br />

allaitement : Grossesse : Les études effectuées chez l'animal n'ont pas mis en évidence d'effet tératogène ou foetotoxique du paracétamol. En clinique, les résultats des études<br />

épidémiologiques semblent exclure un effet malformatif ou foetotoxique particulier du paracétamol. En conséquence, le paracétamol, dans les conditions normales d'utilisation, peut être<br />

prescrit pendant toute la grossesse. Allaitement : A doses thérapeutiques, l’administration de ce médicament est possible pendant l’allaitement. Effets indésirables : Quelques rares<br />

cas de réactions d’hypersensibilité à type de choc anaphylactique, œdème de Quincke, érythème, urticaire, rash cutané ont été rapportées. Leur survenue impose l’arrêt définitif de ce<br />

médicament et des médicaments apparentés. De très exceptionnels cas de thrombopénie, leucopénie et neutropénie ont été signalés. Surdosage : L'intoxication est à craindre chez les<br />

sujets âgés et surtout chez les jeunes enfants (surdosage thérapeutique ou intoxication accidentelle fréquente) chez qui elle peut être mortelle. Symptômes : nausées, vomissements,<br />

anorexie, pâleur, douleurs abdominales apparaissant généralement dans les 24 premières heures. Un surdosage, à partir de 10 g de paracétamol en une seule prise chez l’adulte et 150<br />

mg/kg de poids corporel en une seule prise chez l’enfant, provoque une cytolyse hépatique susceptible d’aboutir à une nécrose complète et irréversible se traduisant par une<br />

insuffisance hépatocellulaire, une acidose métabolique, une encéphalopathie pouvant aller jusqu’au coma et à la mort. Simultanément, on observe une augmentation des transaminases<br />

hépatiques, de la lactico-déshydrogénase, de la bilirubine et une diminution du taux de prothrombine pouvant apparaître 12 à 48 heures après l’ingestion. Conduite d’urgence : Transfert<br />

immédiat en milieu hospitalier. Prélever un tube de sang pour faire le dosage plasmatique initial de paracétamol. Evacuation rapide du produit ingéré, par lavage gastrique. Le traitement<br />

du surdosage comprend classiquement l’administration aussi précoce que possible de l’antidote N-acétylcystéine par voie I.V. ou voie orale si possible avant la dixième heure.<br />

Traitement symptomatique. PROPRIETES PHARMACOLOGIQUES : Propriétés pharmacodynamiques : Autres analgésiques et antipyrétiques. Code ATC : N02BE01. N : Système<br />

nerveux central. Propriétés pharmacocinétiques : Absorption : L’absorption du paracétamol par voie orale est complète et rapide. Les concentrations plasmatiques maximales sont atteintes 30 à 60<br />

minutes après ingestion. Distribution : Le paracétamol se distribue rapidement dans tous les tissus. Les concentrations sont comparables dans le sang, la salive et le plasma. La liaison aux protéines<br />

plasmatiques est faible. Métabolisme : Le paracétamol est métabolisé essentiellement au niveau du foie. Les 2 voies métaboliques majeures sont la glycuroconjugaison et la sulfoconjugaison. Cette dernière<br />

voie est rapidement saturable aux posologies supérieures aux doses thérapeutiques. Une voie mineure, catalysée par le cytochrome P 450, est la formation d’un intermédiaire réactif (le N-acétyl<br />

benzoquinone imine), qui, dans les conditions normales d’utilisation, est rapidement détoxifié par le glutathion réduit et éliminé dans les urines après conjugaison à la cystéine et à l’acide mercaptopurique. En<br />

revanche, lors d’intoxications massives, la quantité de ce métabolite toxique est augmentée. Elimination : L’élimination est essentiellement urinaire. 90 % de la dose ingérée est éliminée par le rein en 24<br />

heures, principalement sous forme glycuroconjuguée (60 à 80 %) et sulfoconjuguée (20 à 30 %). Moins de 5 % est éliminé sous forme inchangée. La demi-vie d’élimination est d’environ 2 heures. Variations<br />

physiopathologiques : Insuffisance rénale : en cas d’insuffisance rénale sévère (clairance de la créatinine inférieure à 10 ml/min), l’élimination du paracétamol et de ses métabolites est retardée. Sujet âgé : la<br />

capacité de conjugaison n’est pas modifiée. DONNEES PHARMACEUTIQUES : A conserver à l'abri de l'humidité. Bien reboucher le tube immédiatement après usage. - 352 917-8 : 8<br />

comprimés en tube (polypropylène) : 1,81 € - Remb. Séc. Soc. à 65 % - Collect. - 562 266-3 : 100 comprimés sous film thermosoudé (Aluminium/PE) – Modèle hospitalier - Collect.<br />

Bristol-Myers Squibb 3, rue Joseph Monier BP 325 92506 Rueil-Malmaison cedex - Information Médicale et Pharmaceutique / Pharmacovigilance : Tél (n° Azur) 0810 410 500 - fax :<br />

01.58.83.66.98 - DATE DE MISE A JOUR DU TEXTE : Mars 2005 – Juillet 2005 (JO changement de prix).<br />

Pour toute question concernant le Journal Faxé, merci d’appeler le 01 47 70 00 96

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