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Addiction au jeu et maladie de Parkinson, un récit - Regifax

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LE JOURNAL FAXÉ DU NEUROLOGUESous l’égi<strong>de</strong> <strong>de</strong> la F.F.N.A.N.L.L.F - C.E.N. - C.N.N.H.G. – J.N.L.F. – S.F.N. – S.N.N. – S.N.C.L.F.Rédacteur en Chef : J.-D.TurcComité Editorial : F. Borgel -- T. <strong>de</strong> Broucker -- M. Ceccaldi -- P. Lab<strong>au</strong>ge -- M. Mann – F. Viall<strong>et</strong>Comité Scientifique : M. Clan<strong>et</strong> • F. Brudon • J. Poug<strong>et</strong> • O. Joyeux • L. Rumbach • M-G. Bousser • J. Vrigne<strong>au</strong>d • B. Gueguen<strong>Addiction</strong> <strong>au</strong> <strong>jeu</strong> <strong>et</strong> <strong>maladie</strong> <strong>de</strong> <strong>Parkinson</strong>, <strong>un</strong> récitJ'ai reçu c<strong>et</strong>te semaine, <strong>de</strong> <strong>de</strong>ux sources indépendantes, simultanément, <strong>de</strong>s nouvelles d'<strong>un</strong> patient parkinsonien dont la détresse m'avait be<strong>au</strong>coupmarqué il y a trois ans. La première source était l'excellent article <strong>de</strong> Movement Disor<strong>de</strong>rs <strong>de</strong> Claire Ardouin <strong>et</strong> coll. (Pathological gambling in<strong>Parkinson</strong>'s disease improves on chronic subthalamic nucleus stimulation. Mov Disord. 2006;21:1941-1946). La <strong>de</strong>uxième était le récit reproduit ci<strong>de</strong>ssous,que le patient m'envoyait "pour que je lui cherche <strong>un</strong> éditeur". Ce récit touchant, poignant, sincère <strong>au</strong>-<strong>de</strong>là <strong>de</strong> toute fierté, me paraissait <strong>de</strong>voirêtre comm<strong>un</strong>iqué à tous les praticiens ayant la charge <strong>de</strong> patients ayant <strong>un</strong>e <strong>maladie</strong> <strong>de</strong> <strong>Parkinson</strong>. Le texte est <strong>un</strong> peu long, mais la <strong>maladie</strong> <strong>de</strong><strong>Parkinson</strong> est <strong>un</strong>e <strong>maladie</strong> chronique <strong>et</strong> longue elle <strong>au</strong>ssi, <strong>et</strong> la richesse du récit me parait justifier son édition intégrale en <strong>de</strong>ux livraisons du JournalFaxé. Ce texte est <strong>au</strong>ssi l'illustration vécue dans la durée, dans la chair, <strong>et</strong> dans l'esprit, <strong>de</strong> l'article <strong>de</strong> Movement Disor<strong>de</strong>rs.1993. A <strong>de</strong>ux ans <strong>de</strong> la r<strong>et</strong>raite me voila tranquille. Je vais avecconfiance, plus <strong>jeu</strong>ne que jamais, sans <strong>au</strong>c<strong>un</strong> problème. Mais tout d’<strong>un</strong>coup <strong>un</strong>e douleur dans le bras g<strong>au</strong>che me handicape sérieusement. Jevais voir le toubib <strong>de</strong> la famille qui me donne <strong>de</strong>s cach<strong>et</strong>s <strong>de</strong> sélégilinequi me calment <strong>au</strong> début. Le mal s’intensifie <strong>et</strong> me voilà parti voir <strong>un</strong>spécialiste à la Salpêtrière. Ce neurologue très connu diagnostique la<strong>maladie</strong> <strong>de</strong> <strong>Parkinson</strong>, ce qui <strong>au</strong> départ me laisse indifférent, mais quiprogressivement m’inquiétera be<strong>au</strong>coup plus. Je suis dirigé vers <strong>un</strong>subalterne qui me donne <strong>un</strong> traitement <strong>de</strong> L-DOPA <strong>un</strong> cach<strong>et</strong> trois foispar jour <strong>et</strong> tout rentre dans l’ordre. Mais <strong>de</strong>ux mois plus tard ça repart<strong>de</strong> plus belle. Je r<strong>et</strong>ourne à l’hôpital, quelques gélules en plus <strong>et</strong> mevoilà parti dans <strong>un</strong>e galère in<strong>de</strong>scriptible. Je peine maintenant àmarcher. Les démarrages surtout sont pénibles. Toutes les quatreheures je prends <strong>de</strong>s cach<strong>et</strong>s. Le matin passe à peu près mais l’aprèsmidic’est la galère. Un médicament qui vient <strong>de</strong> sortir est tenté car jesuis sans arrêt à rouspéter, le tolcapone. Contrôle impeccable tous leshuit jours par prise <strong>de</strong> sang, je prends trois gélules par jour <strong>et</strong> ceprotocole m’apporte entière satisfaction. Rien ne vient troubler masérénité pendant quelques mois sinon que ce médicament américain aentraîné plusieurs morts dans le mon<strong>de</strong>. Me voilà bien ! Je finis lesrestes jusqu’à épuisement <strong>de</strong> mon stock. Le neurologue me précisebien que c’en est fini, qu’on est obligés <strong>de</strong> passer à <strong>au</strong>tre chose. Et làarrive le désastre dans toute son horreur. Car on me prescrit, ajouté à laL-DOPA, <strong>un</strong> agoniste dopaminergique que j’enfile avec courage.Trois mois plus tard me voilà en train <strong>de</strong> gratter les tick<strong>et</strong>s <strong>de</strong> laFrançaise <strong>de</strong>s Jeux, Morpion, Blackjack, Solitaire, <strong>et</strong>c. Je suis <strong>de</strong>venucomplètement accro <strong>au</strong> <strong>jeu</strong>, moi qui n'avait fait que quelques tiercésdans ma vie. Je joue progressivement tout l’argent que j’ai en banque,fais <strong>de</strong>s empr<strong>un</strong>ts sans difficulté <strong>au</strong> Crédit Lyonnais (5000 euros), <strong>au</strong>Crédit M<strong>un</strong>icipal <strong>de</strong> Paris (10000 euros), <strong>au</strong>x AGF (5000 euros). Enquelques mois tout fut disparu. Je jouais jusqu’à 300 euros par jour <strong>et</strong>j’avais trouvé <strong>un</strong> nouve<strong>au</strong> <strong>jeu</strong> dans <strong>un</strong> café, le Rapido : il fallait aligner 5numéros <strong>de</strong> suite ou plus, sur <strong>de</strong>ux colonnes. J’étais fou <strong>et</strong> il n’y avaitplus que cela qui comptait. J’étais <strong>de</strong>venu agressif, méchant, <strong>et</strong> sanscœur. Je prenais mes médicaments à 7 heures trente, <strong>un</strong>e <strong>de</strong>mi-heureaprès je marchais correctement, <strong>et</strong> je partais bouffer tout l’argent quej’avais. J’avalais 5 cp d’agoniste dopaminergique par jour <strong>et</strong> <strong>au</strong>tant <strong>de</strong>L-DOPA <strong>et</strong> j’avais <strong>de</strong>s heures où je pouvais sortir, d’<strong>au</strong>tres pas. Je lesconnaissais vicieusement <strong>et</strong> surveillais le temps. S<strong>au</strong>f <strong>un</strong>e fois où,arrêté à <strong>un</strong> passage piéton je fus incapable <strong>de</strong> sortir <strong>de</strong> là. Un hommepassait, téléphone portable à la main. Il téléphone <strong>au</strong>x pompiers malgrémes dénégations, ils arrivent, me font monter dans le camion. Je suis à200 mètres <strong>de</strong> chez moi. Je leur <strong>de</strong>man<strong>de</strong> <strong>de</strong> me laisser à monadresse, rien à faire. Et me voilà à l’hôpital <strong>au</strong>x urgences où je vois <strong>un</strong>toubib. Puis je prends mes médicaments <strong>et</strong> me voilà d’aplomb. Mon filsvient me chercher en colère <strong>et</strong> me dit <strong>de</strong> ne plus sortir l’après-midi. Etvoilà, il intervient dans ma vie, il s'installe chez moi pour me surveiller…Et maintenant je suis interdit bancaire, mais il est <strong>un</strong> peu tard ! Je merebelle, croyant être dans le vrai <strong>et</strong> que je ferai fort<strong>un</strong>e avec ces <strong>jeu</strong>x <strong>de</strong>hasard qui m’obsè<strong>de</strong>nt. De toutes façons le mal est déjà fait, alors il mem<strong>et</strong> sous tutelle, ou plutôt curatelle, avec 80 euros par semaine. Ce quime laisse <strong>un</strong>e marge (que je ne respecte pas) mais l’hémorragie est <strong>un</strong>peu endiguée, <strong>un</strong> peu seulement car la suite est moins drôle.Je <strong>de</strong>man<strong>de</strong> à mon <strong>au</strong>tre fils plus âgé <strong>de</strong> trois ans ce qu’il en pense <strong>et</strong>en accord avec lui me voilà sous curatelle. Mais il est loin <strong>de</strong> se douter<strong>de</strong>s ravages qu’il y a déjà eu, <strong>et</strong> qui ne sont qu’<strong>un</strong> débutmalheureusement ! Je suis <strong>de</strong>venu <strong>un</strong> être sans âme, sans respect,menteur, sans scrupules. C’est incroyable les ressources que je trouvepour me traîner en ville. Quelquefois je suis bloqué <strong>de</strong>vant <strong>un</strong> passageclouté. On m’ai<strong>de</strong> à traverser car je reste planté comme <strong>un</strong>e statue. Lesgens me connaissent heureusement. Je prends ren<strong>de</strong>z-vous à laSalpêtrière avec mon neurologue qui, me voyant boitant bas, me donne<strong>un</strong> <strong>de</strong>mi comprimé <strong>de</strong> plus du dit agoniste, mon ennemi que jecommençais à reconnaître, ce qui me faisait en tout 25 comprimés parjour plus <strong>un</strong> domperidone pour faire passer le tout. Mon fils quim’accompagnait précise ce que je fais <strong>de</strong> mon argent, sa désolation, ilespère qu’enfin je vais lui foutre la paix.Je rentre <strong>et</strong> je n'ai plus d’argent. Je fais les poubelles où les gens j<strong>et</strong>tentleurs <strong>jeu</strong>x grattés perdants pour voir si par hasard il n’y en <strong>au</strong>rait pas <strong>un</strong>gagnant j<strong>et</strong>é par erreur. Ce qui arrive mais pour <strong>de</strong>s sommes modiques.Ca me perm<strong>et</strong> quand même <strong>de</strong> rejouer. Sinon je m’arrête <strong>de</strong>vant lescafés où je trouve <strong>un</strong> Rapido <strong>et</strong> joue dans ma tête les numéros pourrien. Pour mon fils je suis vraiment fou. Il n’a pas fini <strong>de</strong> souffrirmalheureusement. Me voilà <strong>de</strong>venu voleur dans <strong>un</strong> Carrefour ou <strong>un</strong>Leclerc où je vole <strong>de</strong>s socqu<strong>et</strong>tes que je glisse dans ma chemise <strong>et</strong> queje vais vendre à Belleville. Mais à ce <strong>jeu</strong> je ne suis pas le plus fort… Unagent m’ayant surpris je finis <strong>au</strong> poste <strong>de</strong> police menottes <strong>au</strong>x poings.Après déclaration on me relâche vu mon vieil âge.Voici Noël qui approche, <strong>et</strong> pas <strong>un</strong> sou en poche vu que je l’avaisgaspillé <strong>au</strong> grattage sans succès. Je déci<strong>de</strong> <strong>de</strong> passer chez Leclerc <strong>et</strong>essaye <strong>de</strong> voler 4 montres. Je dois passer Noël avec mes enfants àBlois <strong>et</strong> dois partir avec eux. Mais il me f<strong>au</strong>t casser les antivols. Pasfacile, mais j’y arrive <strong>et</strong> je me présente à la caisse, insouciant dudanger. Un surveillant vient <strong>au</strong> <strong>de</strong>vant <strong>de</strong> moi, m’arrête, <strong>et</strong> découvre les4 montres cachées. R<strong>et</strong>our <strong>au</strong> poste, re-savon, <strong>et</strong> on me relâche. Je m<strong>et</strong>raîne sous les sourires narquois du chef <strong>de</strong> police qui croit que jeplaisante. Il me f<strong>au</strong>t <strong>un</strong>e <strong>de</strong>mi-heure pour gagner l’abribus à 100mètres. Je rentre chez moi, déçu, les enfants n’ont pas attendu, le Noëlest foutu, <strong>et</strong> je me couche écoeuré <strong>de</strong> tant <strong>de</strong> n<strong>au</strong>frages. Entre mondépart pour la campagne <strong>et</strong> Noël je vaque à mes occupations <strong>de</strong>Rapido <strong>et</strong> <strong>de</strong> grattage avec ferveur. Je trouve même le moyen <strong>de</strong> volermon fils : je joue sa cagnotte pour les vacances, 300 euros environ…Mon fils en a marre <strong>et</strong> j’espère que tous ces problèmes que je lui aiposés ne vont pas jouer sur sa vie future. Entre-temps je lui rendsl’argent <strong>de</strong> sa cagnotte en ponctionnant mon compte. …/…


Et me voilà parti pour la campagne dans <strong>un</strong>e maison en Normandieprêtée gratuitement par <strong>un</strong>e amie. J’avais apporté quelques meubles,<strong>un</strong>e télé, <strong>et</strong>c. que je vends <strong>au</strong>ssitôt arrivé. Ayant commencé par mangertout l’argent que mon fils m’avait donné, j’empr<strong>un</strong>te ensuite 20 euros à<strong>un</strong>e voisine que j’<strong>au</strong>rai toutes les peines du mon<strong>de</strong> à rembourser, <strong>et</strong> <strong>de</strong>la façon suivante encore : il y avait <strong>un</strong>e fête à la campagne dans <strong>un</strong>champ avec <strong>un</strong> bal. Un sac à main traînait sur <strong>un</strong> banc pendant <strong>un</strong>edanse. Je prends le sac <strong>et</strong> le dissimule sous mon pull. Il y avait <strong>de</strong>dans60 euros <strong>et</strong> <strong>de</strong> la monnaie. Destin bizarre, je me précipite chez lavoisine, lui restitue les 20 euros (enfin) <strong>et</strong> dépense les <strong>au</strong>tres vite fait,<strong>de</strong>s fois qu'il y <strong>au</strong>rait <strong>de</strong>s gagnants ? Le len<strong>de</strong>main je vole <strong>de</strong>ssocqu<strong>et</strong>tes dans <strong>un</strong> Super U. Je tombe en panne d'essence enrevenant. Je suis arrêté en pleine côte sur <strong>un</strong>e nationale, <strong>un</strong> dimanche.Je pousse la voiture à la main. Je ne sais pas où je vais chercher toutesces forces inutiles <strong>et</strong> gratuites. Une pompe à essence se trouve <strong>un</strong>kilomètre plus loin. J'arrive à pousser la voiture jusque là. Je frappe à lavitre car c'est dimanche, <strong>un</strong>e porte s'ouvre <strong>et</strong> le pompiste gentimentouvre sa pompe qui est à vi<strong>de</strong>. Il fait le nécessaire <strong>et</strong> me fournit 20euros d'essence. Je décolle jusqu'à la maison, me voilà s<strong>au</strong>vé. Un angeveille sur moi, c'est sûr. Je vends quelques bricoles dans <strong>un</strong>e troisièmebrocante <strong>et</strong>, pour revenir, je n'ai encore plus d'essence. Il est 21 heures,<strong>un</strong> monsieur <strong>et</strong> <strong>un</strong>e femme promènent leur chien. Le monsieur sortgentiment sa voiture du garage <strong>et</strong> va chercher à <strong>un</strong> poste à essence <strong>de</strong>quoi me dépanner sans me faire payer. Je lui offre <strong>de</strong>ux paires <strong>de</strong>socqu<strong>et</strong>tes volées, je suis heureux, nul doute que je suis protégémalgré ma folie. Je ne me reconnais plus. Hargneux <strong>et</strong> désagréable jeme fâche avec tous mes voisins qui ne comprennent rien à montempérament. Et maintenant je ne comprends pas pourquoi j'en ai vouluà <strong>de</strong>s voisins si charmants. Il me reste la télé que je vais vendre <strong>un</strong>ebouchée <strong>de</strong> pain. Je reviens sans essence. Je me dépanne chez <strong>un</strong>cultivateur. Un homme s'arrête, souffle dans le tuy<strong>au</strong> d'essence <strong>et</strong> mevoilà reparti. Tout cela est vrai <strong>et</strong> réel : j'ai plongé dans <strong>un</strong>e vie d'accro.Je ne me rends compte <strong>de</strong> rien. Le len<strong>de</strong>main je ferme la maison à clé,glisse la clé sous le vol<strong>et</strong> <strong>et</strong> laisse <strong>un</strong> mot d'adieu à mon amie. Depuisje ne l'ai jamais revue…Dr Thomas <strong>de</strong> BROUCKER, 11 janvier 2007Syndicat National <strong>de</strong>s NeurologuesInformations professionnelles********Convention 2005 - Les avancées obtenues1 ère partiePour les spécialistes :• Ouverture d'<strong>un</strong> espace <strong>de</strong> liberté avec possibilité <strong>de</strong> facturer <strong>un</strong> Dépassement Autorisé pour le patient consultant hors parcours <strong>de</strong>soins. Dans la limite <strong>de</strong> 30 % <strong>de</strong>s actes <strong>et</strong> d'<strong>un</strong> plafond <strong>de</strong> 17,5 % <strong>de</strong> la valeur <strong>de</strong> l'acte.• Application <strong>de</strong> la MCS (majoration <strong>de</strong> coordination spécialiste) pour <strong>un</strong> patient vu en relation avec son mé<strong>de</strong>cin traitant, <strong>de</strong> 2€ puis<strong>de</strong> 3€ (4€ pour les psychiatres, neuropsychiatres <strong>et</strong> neurologues) <strong>de</strong>puis le mois <strong>de</strong> mars 2006 (Avenant n°12) perm<strong>et</strong>tant <strong>un</strong>ecotation <strong>de</strong> CS+MPC+ MCS = 28€ soit <strong>un</strong>e <strong>au</strong>gmentation <strong>de</strong> 17,8 % <strong>de</strong> la consultation spécialisée en 1 an.• Création d'<strong>un</strong>e option <strong>de</strong> coordination pour les praticiens <strong>de</strong> secteur 2 perm<strong>et</strong>tant la prise en charge d'<strong>un</strong>e partie <strong>de</strong> leurscharges sociales en échange <strong>de</strong> l'application <strong>de</strong> tarifs opposables sur 30 % <strong>au</strong> maximum <strong>de</strong> leurs actes.• Maintien d'<strong>un</strong> accès spécifique pour les Ophtalmologistes, les Gynécologues dans certaines situations médicales, <strong>et</strong> pour lespsychiatres <strong>et</strong> neuropsychiatres chez les patients <strong>de</strong> 16 à 26 ans (Avenant n°10).• Valorisation <strong>de</strong> leur rôle d'expertise <strong>et</strong> <strong>de</strong> consultant par l'extension du C2 (C 2,5 pour les psychiatres, neuropsychiatres <strong>et</strong>neurologues). Adaptations spécifiques prévues pour les psychiatres, neuropsychiatres (nouvelle consultation avant 6 mois) <strong>et</strong> lesanesthésistes (consultation pré anesthésique). (Avenant n°10 <strong>et</strong> Avenant n°6).• Création d'<strong>un</strong>e MCC (majoration <strong>de</strong> coordination <strong>de</strong> cardiologie) pour les cardiologues <strong>de</strong> 2,27€ , portée à 3,27€ <strong>de</strong>puis le 31 mars2006 (Avenant n°12).• Modification NGAP en anatomo-cytopathologie en juill<strong>et</strong> 2005 (P 50, <strong>et</strong> P 220) dans l'attente <strong>de</strong> la future CCAM (Avenant n°5).• Doublement <strong>de</strong> la MPC pour les spécialités consultants <strong>de</strong>s enfants <strong>de</strong> moins <strong>de</strong> 16 ans (MPJ), soit 4€ pour les CS <strong>et</strong> 5,70€ pourles CNPsy, puis respectivement <strong>de</strong> 5€ <strong>et</strong> 6,70€ <strong>au</strong> 31 mars 2006. (Avenant n°12).• Création d'<strong>un</strong>e majoration nourrisson pour les pédiatres (MNP) <strong>de</strong> 2€ majorée 3€ (Avenant N°12).• Mesures <strong>de</strong> nomenclature spécifiques pour 7 spécialités perdantes par la mise en place du parcours <strong>de</strong> soins (<strong>de</strong>rmatologie,ORL, endocrinologie, réadaptation fonctionnelle, rhumatologie, allergologie, angéiologie) (Avenant n°12).• Alignement <strong>de</strong>s tarifs médic<strong>au</strong>x en Guyane sur ceux <strong>de</strong> la Ré<strong>un</strong>ion <strong>et</strong> non plus <strong>de</strong>s Antilles (+10% <strong>de</strong> la valeur <strong>de</strong>s actes) (Avenantn°16).• Correction <strong>de</strong>s anomalies d'accès <strong>au</strong>x soins dans le parcours <strong>de</strong> soins pour les stomatologistes (Avenant n°15).• Modification <strong>de</strong>s règles d'application <strong>de</strong>s astreintes en maternité : majoration <strong>de</strong> sujétion particulière (permanence <strong>de</strong>s soins en<strong>un</strong>ités d'obstétrique) 61€ -> 150€ pour l'ensemble <strong>de</strong>s actes liés <strong>au</strong> premier accouchement réalisés, la nuit, le dimanche <strong>et</strong> lesjours fériés (Avenant n°4 <strong>et</strong> Avenant n°9).• Rém<strong>un</strong>ération <strong>de</strong>s astreintes 150€ pour 12 heures pour les spécialistes en UPATOU (chirurgiens, anesthésistes, gynécoobstétriciens, cardiologues en Unité cardiologique <strong>de</strong> soins intensifs, pédiatres en maternité, réanimateurs...)• Accès <strong>de</strong>s spécialistes à la Formation Continue Conventionnelle.Dr. Jean VRIGNEAUD - Prési<strong>de</strong>nt

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