MALADIE LUPIQUE DU SUJET ÃGÃ - Regifax
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09/06/2005<br />
<strong>MALADIE</strong> <strong>LUPIQUE</strong> <strong>DU</strong> <strong>SUJET</strong> ÂGÉ<br />
La maladie lupique est rare après 50 ans.<br />
L’analyse de 47 patients et la revue de la<br />
littérature ont permis d’en préciser les<br />
caractéristiques.<br />
À<br />
la Pitié-Salpétrière, de 1980 à 2000,<br />
756 patients ayant les critères de l’ACR<br />
pour le lupus systémique ont été suivis<br />
en excluant les lupus médicamenteux. 47<br />
patients étaient âgés de plus de 50 ans (6,2<br />
%). Ces lupus tardifs ont été comparés à 114<br />
patients âgés de moins de 50 ans pris au<br />
hasard dans la cohorte. Il s’agissait de 34<br />
femmes et 13 hommes dont l’âge moyen au<br />
moment du diagnostic de lupus était de 59 ans<br />
(de 50 à 77 ans). Le rapport femmes/hommes<br />
était plus bas dans ce groupe de lupus tardif à<br />
2,6 contre 13 pour les lupus plus jeunes. Les<br />
manifestations cliniques les plus fréquentes<br />
étaient les arthrites (dans 72,3 % des cas), la<br />
fièvre (48,9 % des cas) et une pleurésie (31,9<br />
%).11 patients avaient des manifestations<br />
thrombo-emboliques dont 5 une embolie<br />
pulmonaire. Sur ces 5 patients, 2 avaient un<br />
syndrome des antiphospholipides et chez 2<br />
autres il était probable (sur l’histoire clinique<br />
d’avortements à répétition notamment), mais<br />
la recherche n’avait pas été faite. Sur les 6<br />
patients qui avaient des phlébites, 3 avaient<br />
un syndrome des antiphospholipides. 8<br />
patients avaient une atteinte rénale avec une<br />
protéinurie supérieure à 1g/j et dans 2 cas une<br />
insuffisance rénale. 3 patients avaient à la<br />
biopsie une glomérulonéphrite mésangiale,<br />
2 patients une glomérulonéphrite focale<br />
proliférative, deux patients une<br />
glomérulonéphrite membraneuse pure et un<br />
patient une glomérulonéphrite proliférative<br />
diffuse. Aucun patient n’a évolué vers une<br />
insuffisance rénale terminale.<br />
Des anticorps anti-nucléaires supérieurs à<br />
1/100 étaient présents chez 45/47 patients,<br />
des anti-ADN natifs chez 35 des 43 testés et<br />
des anticorps anti-antigènes nucléaires<br />
solubles chez 17 sur 37 (8 anti-SSA, 6 anti-<br />
RNP, 5 anti-Sm et 5 anti-SSB). 14 patients<br />
avaient une hypocomplémentémie, 14/32 du<br />
facteur rhumatoïde et 9/26 avaient un test de<br />
Coombs positif. 8 patients sur 30 avaient un<br />
anticoagulant lupique, un anticardiolipide chez<br />
8 sur 21.<br />
39 patients ont eu une corticothérapie (dans<br />
26 cas à la dose de 1mg/kg /j ou plus et dans<br />
13 cas à la dose de 0,5mg/kg ou moins),<br />
associée chez 21 à l’hydroxychloroquine. 8<br />
patients recevaient ce dernier traitement<br />
isolément. 9 patients avaient des corticoïdes à<br />
forte dose et des immuno-suppresseurs (7 fois<br />
le cyclophosphamide). 5 patients ont eu une<br />
infection iatrogène, 4 une complication de la<br />
corticothérapie (tassements vertébraux<br />
ostéoporotiques ou ostéonécrose de la tête<br />
fémorale). Un patient a eu un hématome sous<br />
dural sous anticoagulant.<br />
Après une surveillance moyenne de 6 ans,<br />
9 patients sont morts : 4 de maladies malignes, 3<br />
d’infection et 2 de complications cardiovasculaires<br />
du syndrome des antiphospholipides.<br />
La comparaison aux patients lupiques plus<br />
jeunes a montré, outre la moindre<br />
prépondérance féminine, une fréquence plus<br />
faible chez les patients lupiques âgés des<br />
arthrites et de l’éruption lupique ; la fièvre était<br />
plus fréquente ainsi que la pleurésie,<br />
l’hypertension artérielle et les thromboses<br />
veineuses (sans être significatifs pour ces 2<br />
dernières manifestations). Les lupiques âgés<br />
avaient moins souvent une atteinte rénale et<br />
une hypocomplémentémie. La positivité de la<br />
recherche de facteurs rhumatoïdes était plus<br />
fréquente. Le traitement était moins souvent<br />
agressif (corticothérapie à forte dose et<br />
immuno-suppresseurs). La survie dans le<br />
groupe âgé était moins élevée (71 % à 10 ans<br />
contre 95 %), ce qui est aussi lié à l’âge.<br />
La revue de la littérature a permis d’analyser<br />
714 lupus du sujet âgé et 4000 patients plus<br />
jeunes. Elle confirme après 50 ans la faible<br />
incidence du lupus, la fréquence relative de la<br />
maladie chez l’homme et la moindre sévérité<br />
de la maladie.<br />
Véra LEMAIRE, Paris<br />
Boddaert J, Le Thi Huong D, Amoura Z, Wechsler<br />
B, Godeau P et Piette JC. Late-onset systemic<br />
lupus erythematosus. A personal series of 47<br />
patients and pooled analysis of 714 cases in the<br />
litterature. Medicine 2004; 83:348-359
EFFERALGAN 1 g, comprimé effervescent. COMPOSITION : Paracétamol 1 g pour un comprimé effervescent. Excipients : Acide citrique anhydre, bicarbonate de sodium, carbonate<br />
de sodium anhydre, sorbitol, docusate de sodium, povidone, saccharine sodique, benzoate de sodium. DONNEES CLINIQUES : Indications thérapeutiques : Traitement<br />
symptomatique des douleurs d’intensité légère à modérée et/ou des états fébriles. Traitement symptomatique des douleurs de l’arthrose. Posologie et mode d’administration : Mode<br />
d’administration : Voie orale. Laisser dissoudre complètement le comprimé dans un verre d'eau. Posologie : Cette présentation est réservée à l’adulte (à partir de 15 ans). La posologie<br />
unitaire usuelle est de un comprimé à 1 g par prise, à renouveler au bout de 6 à 8 heures. En cas de besoin, la prise peut être répétée au bout de 4 heures minimum. Il n'est<br />
généralement pas nécessaire de dépasser 3 g de paracétamol par jour, soit 3 comprimés par jour. Cependant, en cas de douleurs plus intenses, la posologie maximale peut être<br />
augmentée jusqu'à 4 g (4 comprimés) par jour. CTJ : 0,23 € à 0,94 €. Toujours respecter un intervalle de 4 heures entre deux prises. Fréquence d’administration : Les prises<br />
systématiques permettent d’éviter les oscillations de douleur ou de fièvre : chez l’adulte, elles doivent être espacées de 4 heures minimum. Insuffisance rénale : En cas d’insuffisance<br />
rénale sévère (clairance de la créatinine inférieure à 10 ml/min), l’intervalle entre deux prises sera au minimum de 8 heures. Ne pas dépasser 3 g de paracétamol par jour. Contreindications<br />
: Hypersensibilité au paracétamol. Insuffisance hépatocellulaire. Mises en garde spéciales et précautions particulières d’emploi : Mises en garde : En raison de la dose<br />
unitaire par comprimé (1 g ), cette présentation n'est pas adaptée aux enfants de moins de 15 ans. Pour éviter un risque de surdosage, vérifier l'absence de paracétamol dans la<br />
composition d'autres médicaments. Dose maximale recommandée : Chez l’adulte et l’enfant de plus de 15 ans : LA DOSE TOTALE DE PARACETAMOL NE DOIT PAS EXCEDER 4<br />
GRAMMES PAR JOUR (Voir rubrique "Surdosage"). Pour éviter un risque de surdosage, vérifier l'absence de paracétamol dans la composition d'autres médicaments. En raison de la<br />
présence de sorbitol, ce médicament est contre-indiqué en cas d'intolérance au fructose. Précautions d’emploi : En cas de régime désodé ou hyposodé, tenir compte dans la ration<br />
journalière de la présence de sodium : 567 mg par comprimé. Interactions avec d’autres médicaments et autres formes d’interactions : Interactions avec les examens paracliniques<br />
: La prise de paracétamol peut fausser le dosage de l'acide urique sanguin par la méthode à l'acide phosphotungstique et le dosage de la glycémie par la méthode à la glucose oxydaseperoxydase.<br />
Grossesse et allaitement : Grossesse : Les études effectuées chez l'animal n'ont pas mis en évidence d'effet tératogène ou foetotoxique du paracétamol. En clinique, les<br />
résultats des études épidémiologiques semblent exclure un effet malformatif ou foetotoxique particulier du paracétamol. En conséquence, le paracétamol, dans les conditions normales<br />
d'utilisation, peut être prescrit pendant toute la grossesse. Allaitement : A doses thérapeutiques, l’administration de ce médicament est possible pendant l’allaitement. Effets<br />
indésirables : Quelques rares cas d’accidents allergiques (simples rashs cutanés avec érythème ou urticaire) ont été observés et nécessitent l’arrêt du traitement. De très exceptionnels<br />
cas de thrombopénies ont été signalés. Surdosage : L'intoxication est à craindre chez les sujets âgés et surtout chez les jeunes enfants (surdosage thérapeutique ou intoxication<br />
accidentelle fréquente) chez qui elle peut être mortelle. Symptômes : nausées, vomissements, anorexie, pâleur, douleurs abdominales apparaissant généralement dans les 24 premières<br />
heures. Un surdosage, à partir de 10 g de paracétamol en une seule prise chez l’adulte et 150 mg/kg de poids corporel en une seule prise chez l’enfant, provoque une cytolyse<br />
hépatique susceptible d’aboutir à une nécrose complète et irréversible se traduisant par une insuffisance hépatocellulaire, une acidose métabolique, une encéphalopathie pouvant aller<br />
jusqu’au coma et à la mort. Simultanément, on observe une augmentation des transaminases hépatiques, de la lactico-déshydrogénase, de la bilirubine et une diminution du taux de<br />
prothrombine pouvant apparaître 12 à 48 heures après l’ingestion. Conduite d’urgence : Transfert immédiat en milieu hospitalier. Prélever un tube de sang pour faire le dosage<br />
plasmatique initial de paracétamol. Evacuation rapide du produit ingéré, par lavage gastrique. Le traitement du surdosage comprend classiquement l’administration aussi précoce que<br />
possible de l’antidote N-acétylcystéine par voie I.V. ou voie orale si possible avant la dixième heure. Traitement symptomatique. PROPRIETES PHARMACOLOGIQUES : Propriétés<br />
pharmacodynamiques : Antalgique, antipyrétique. (N. Système nerveux central). Propriétés pharmacocinétiques : Absorption : L’absorption du paracétamol par voie orale est complète et<br />
rapide. Les concentrations plasmatiques maximales sont atteintes 30 à 60 minutes après ingestion. Distribution : Le paracétamol se distribue rapidement dans tous les tissus. Les concentrations sont<br />
comparables dans le sang, la salive et le plasma. La liaison aux protéines plasmatiques est faible. Métabolisme : Le paracétamol est métabolisé essentiellement au niveau du foie. Les 2 voies métaboliques<br />
majeures sont la glycuroconjugaison et la sulfoconjugaison. Cette dernière voie est rapidement saturable aux posologies supérieures aux doses thérapeutiques. Une voie mineure, catalysée par le<br />
cytochrome P 450, est la formation d’un intermédiaire réactif (le N-acétyl benzoquinone imine), qui, dans les conditions normales d’utilisation, est rapidement détoxifié par le glutathion réduit et éliminé dans<br />
les urines après conjugaison à la cystéine et à l’acide mercaptopurique. En revanche, lors d’intoxications massives, la quantité de ce métabolite toxique est augmentée. Elimination : L’élimination est<br />
essentiellement urinaire. 90 % de la dose ingérée est éliminée par le rein en 24 heures, principalement sous forme glycuroconjuguée (60 à 80 %) et sulfoconjuguée (20 à 30 %). Moins de 5 % est éliminé<br />
sous forme inchangée. La demi-vie d’élimination est d’environ 2 heures. Variations physiopathologiques : Insuffisance rénale : en cas d’insuffisance rénale sévère (clairance de la créatinine inférieure à 10<br />
ml/min), l’élimination du paracétamol et de ses métabolites est retardée. Sujet âgé : la capacité de conjugaison n’est pas modifiée. DONNEES PHARMACEUTIQUES : A conserver à l'abri de<br />
l'humidité. Bien reboucher le tube immédiatement après usage. - 352 917-8 : 8 comprimés en tube (polypropylène) : 1,88 € - Remb. Séc. Soc. à 65 % - Collect. - 562 266-3 : 100<br />
comprimés sous film thermosoudé (Aluminium/PE) – Modèle hospitalier - Collect. Bristol-Myers Squibb 3, rue Joseph Monier BP 325 92506 Rueil-Malmaison cedex - Information<br />
Médicale et Pharmaceutique / Pharmacovigilance : 01.58.83.66.99 - fax : 01.58.83.66.98 - E-mail : infomed@bms.com. DATE DE MISE A JOUR <strong>DU</strong> TEXTE : Avril 2002.