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SCOLAIRE ROQUEVAIRE MAGAZINE N° 9 - PRINTEMPS ETE 2011 Le couvert est mis au Restaurant Scolaire de Pont de l’Étoile « Elle est belle ma cantine !». Le commentaire de cette jeune écolière de Pont de l’Étoile résume la satisfaction des enfants, parents d’élèves et élus de Roquevaire. Une surprise de taille attendait les écoliers stellipontins à leur retour de vacances d’hiver, le restaurant scolaire pouvait enfin les accueillir. Pour marquer cette journée particulière, les enfants ont eu le privilège de couper le ruban inaugural aux côtés du Maire et des élus, des enseignants, du personnel municipal et des parents. Le restaurant scolaire de Pont de l’Étoile s’inscrit dans un programme d’équipements publics structurants lancé par la municipalité, « cette réalisation était attendue depuis plus de 25 ans » commente Yves Mesnard, soulignant que les travaux entamés fin 2009 ont nécessité un engagement financier à hauteur de deux millions d’euros avec la participation du Conseil Général des Bouches-du-Rhône. Le calendrier a été respecté permettant ainsi une livraison des bâtiments au premier trimestre de cette année. Ces nouveaux locaux sont à la fois spacieux, pratiques et esthétiques. Ils répondent aux critères sanitaires les plus exigeants. Deux cent-vingt repas y sont servis quotidiennement, livrés tous les matins par la cuisine centrale de la Ville d’Aubagne, ils sont transportés en liaison froide jusqu’à Pont de l’Étoile. Une fois réceptionnés, ils subissent un réchauffement rapide à l’office de préparation avant d’être servis dans les assiettes des enfants. Les portes ouvertes ont permis aux familles de découvrir avec un certain enthousiasme cet endroit fréquenté par leurs enfants. Attentifs aux explications données par les élus, Martine Meguenni adjointe à la petite enfance et à la vie scolaire, et Jean Pierre Duhal, adjoint aux travaux qui, à cette occasion ont assuré la visite commentée des lieux, les parents ont affiché une certaine satisfaction, se résumant par ce simple commentaire « nos petits sont biens ». 14
RACONTE-MOI TON HISTOIRE (Nous sommes arrivés à Roquevaire en 1947... ) Nous sommes arrivés à Roquevaire en 1947, mon mari, mes deux enfants et moi, pour prendre la succession de la maréchalerie de M. Léon David, qui fut sénateur et Maire de Roquevaire, très dévoué au village. La maréchalerie était située rue Auguste Fabre, sous le gros platane. Mon mari a continué le métier de son père qui était à la fois maréchal-ferrant, réparateur de machines agricoles, et de serrurerie, à Nansles-Pins. Les débuts ont été difficiles, mais finalement la clientèle est arrivée, de Lascours d’abord, puis de Roquevaire, de La Destrousse, de La Bouilladisse. La rue était animée par les chevaux qui ne voulaient pas entrer dans la forge : il fallait les suivre pour les ferrer. C’était un beau métier car l’on travaillait sur du vivant et cela exigeait beaucoup de précision. Notre activité s’est achevée au début des années soixante et dix, avec la maladie de mon époux. Lorsque nous nous sommes installés à Roquevaire, nous habitions dans la rue des Alliés, au dessus du bar Miolan, puis « Médé», qui était situé entre la voûte Sainte Anne et l’Hôtel Giraud. Jusqu’au début des années 50, nous n’avions aucune commodité : pas d’eau à la « pile », pas de toilettes, pas de gaz. Pour cuire les aliments, j’avais un petit poêle à bois ; pour laver, il fallait se rendre au ROQUEVAIRE MAGAZINE N° 9 - PRINTEMPS ETE 2011 Témoignage de Madame Mallet sur la vie de Roquevaire dans les années 50, propos recueillis par Nicole Romano (Fev. 2011) lavoir de Sainte Anne : le dimanche au soir on déposait sa caisse, pour avoir sa place le lendemain ; au premier lavoir, l’eau était chaude, il y régnait une ambiance chaleureuse, chacune apportait quelque chose, des bugnes, des brousses ! Chaque jour, il y avait la corvée de la tinette, que l’on vidait au Valadet ; cela nous donnait l’occasion de bonnes rigolades ! La rue était extrêmement vivante, les commerces très nombreux : rien qu’en partant de l’angle de la rue Sainte-Anne, sur la rue des Alliés, on trouvait le photographe, le magasin de Lapique, le bourrelier, les cycles Jouve, le bar Flo, le coiffeur Raguenau, la boulangerie Grimaud, l’épicerie Allibert, celle d’Augusta, la boucherie de Zidore, ensuite un magasin de chaussures, puis celui de Meissel, et enfin le bar Escavi. De l’autre côté de la rue, le célèbre marchand de journaux Décugis, et bien d’autres commerces encore, ainsi que dans le reste du village ! On y a vécu d’une autre façon : on entrait chez Zidore, parfois, on passait « derrière », mais sans rien acheter ! Tous les jeudis, on allait à la campagne, au Thouron, chez Tata Viala, les petits s’y amusaient. On avait une pétrolette, et l’on partait parfois le samedi, avec des couples d’amis pour Carqueiranne. On s’installait dans les ruines d’une villa que les Allemands avaient fait sauter. On vivait sur un autre rythme, et dans une solidarité villageoise très forte. Elles ont 100 ans en 2011 Plan canicule Suite à la canicule exceptionnelle de l’été 2003, le Gouvernement a mis un place un Plan Canicule. Les personnes isolées, handicapées ou âgées de plus de 80 ans doivent s’inscrire au CCAS pour permettre aux services d’intervention (services sociaux et médicaux, pompiers) une vigilance et une intervention ciblées en cas du déclenchement par le Préfet du niveau 3 du plan canicule. Atelier mémoire Depuis mai 2011, le Fil Rouge Alzheimer en partenariat avec le CCAS de la Ville de Roquevaire, a ouvert un atelier «La Tête et les Jambes». Animé par une neuropsychologue de l'hôpital d'Aubagne, il est destiné aux personnes désireuses de faire travailler leur mémoire et leur corps de manière préventive, mais aussi aux personnes souffrant de troubles cognitifs ou amnésiques entrainant des difficultés fonctionnelles. Tous les jeudis matins de 9h à 11h30 à l'Ecole Buissonnière (angle Bd Piot et rue Rolland) sur inscriptions au 04 42 18 19 CCAS de Roquevaire 04.42.04.91.29 Le Clos des Berges. Bât A Bd Piot. 13360 Roquevaire Angeline ISIRDI Olga CAREGHI Claire CAHUAC 15
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