Roquevaire Magazine

TRIBUNE LIBRE
ROQUEVAIRE MAGAZINE
N° 9 - PRINTEMPS ETE 2011
PAGE RESERVEE AUX ELUS DE L’OPPOSITION MUNICIPALE
Ce texte est reproduit tel qu’il nous a été communiqué par ses auteurs
Centre Culturel : la baisse de la qualité du service public est avérée
Monsieur le Maire explique que la fin de la délégation de service public a permis de réaliser 150 000 d’économies
toutefois :
L’accueil du centre culturel n’est plus ouvert qu’à mi-temps.
Le projet éducatif local est tronqué de 35 heures en temps scolaire sur les 3 écoles maternelles et les 3 écoles
primaires.
Les heures périscolaires ont elles aussi diminué de moitié.
Enfin le budget présenté ne permet aucune comparaison, ce qui est un manque total de transparence, dans la droite
ligne des pratiques constatées à l’Agglo lors de l’organisation du référendum et de la non communication de son
coût réel.
Point sur les finances
Ces premiers mois de l’année sont ceux des comptes administratifs et des budgets. Les points importants à retenir :
Alors que le désendettement de la commune est la priorité de Monsieur le premier adjoint en ce début de
mandat, la dette augmente en 2010 par rapport à 2009 de 169 000 . C’est 2 fois plus que “l’accident“ de
2006 par rapport à 2005 où l’endettement avait ré-augmenté de 74 000 . La gestion d’André Niel avait alors
été stigmatisée. Que devrions-nous dire aujourd’hui Nous croyons qu’un peu plus d’humilité s’impose.
Cette augmentation est d’autant plus inquiétante si l’on considère les 2 projets en cours de finalisation à
savoir la maison des seniors et le restaurant scolaire / salle polyvalente de Pont de l’Etoile et les 2 suivants la
crèche et la salle omnisport. Il ne suffit pas de construire, il faut ensuite entretenir. Pour le moment l’impact
comptable de ces projets n’est pas visible ni prévu.
La part des charges de personnel dépasse désormais les 60% des dépenses de fonctionnement( moyenne
nationale 52%).
Le niveau des subventions, 53% pour la maison des séniors, 49% pour le restaurant scolaire, est dans la
moyenne, Auriol en la matière fait beaucoup mieux.
Comme en 2009 et 2008, des éléments exceptionnels (ventes de terrains) permettent de dégager des
ressources supplémentaires à hauteur de 413 000 ce qui donne des résultats artificiels de la gestion
actuelle.
Les travaux de voirie diminuent alors que Monsieur le Maire ne cesse de répéter que tout est prévu pour
faire face à l'afflux de nouvelle population et pourtant les dépenses d’investissements s'écroulent passant de
608 000 en 2009, à 352 000 en 2010 et 200 000 au budget primitif 2011.
Sur le budget de l'eau, peu d'investissements sont programmés alors que le périmètre de sécurité,
l'alimentation de secours et la résolution des problèmes de fuites sont à réaliser. En temps de développement
durable, de protection de nos ressources, perdre 40% de l’eau qui est pompée est catastrophique. Plus de
réactivité dans ce domaine devient indispensable.
Remis le 15 avril pour une parution le 28 avril.
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