Guide méthodo bruit V2-2 - Service technique de l'aviation civile ...
Guide méthodo bruit V2-2 - Service technique de l'aviation civile ...
Guide méthodo bruit V2-2 - Service technique de l'aviation civile ...
You also want an ePaper? Increase the reach of your titles
YUMPU automatically turns print PDFs into web optimized ePapers that Google loves.
STAC /ACE Projet Elaboration <strong>de</strong>s cartes <strong>de</strong> <strong>bruit</strong> aérien<br />
Version 2.2<br />
<strong>Gui<strong>de</strong></strong><br />
Du 24/09/07<br />
<strong>technique</strong> Titre <strong>Gui<strong>de</strong></strong> pour l’élaboration <strong>de</strong>s cartes <strong>de</strong> <strong>bruit</strong> aérien<br />
- les performances (notamment rapport poids-poussée pour s’assurer <strong>de</strong> la pertinence <strong>de</strong> la substitution<br />
<strong>de</strong>s profils <strong>de</strong> vol).<br />
Une attention particulière doit être bien entendu portée sur les aéronefs qui contribuent <strong>de</strong> façon<br />
notable au niveau <strong>de</strong> <strong>bruit</strong> total. Pour ces <strong>de</strong>rniers, il convient <strong>de</strong> concentrer les efforts <strong>de</strong> modélisation<br />
et d’éviter dans la mesure du possible les substitutions et groupements simplificateurs.<br />
A l’inverse, <strong>de</strong>s substitutions et <strong>de</strong>s groupements plus approximatifs pour les avions non significatifs<br />
en terme <strong>de</strong> <strong>bruit</strong> (aéronefs d’aviation générale par exemple) ne remettent généralement pas en<br />
question la précision <strong>de</strong>s étu<strong>de</strong>s et peuvent réduire <strong>de</strong> manière importante le temps requis pour la<br />
modélisation.<br />
Lorsque certains aéronefs qui contribuent <strong>de</strong> façon notable au niveau d’exposition au <strong>bruit</strong> global<br />
autour d’un aérodrome ne sont pas documentés dans la base <strong>de</strong> données, la CEAC recomman<strong>de</strong> [1]<br />
tout d’abord <strong>de</strong> sélectionner au mieux l’avion <strong>de</strong> substitution en prenant notamment en compte les<br />
données sur les profils <strong>de</strong> vol puis d’ajuster le nombre <strong>de</strong> mouvements en appliquant une métho<strong>de</strong><br />
d’équivalence acoustique sur la base <strong>de</strong>s niveaux <strong>de</strong> <strong>bruit</strong> certifiés.<br />
Ces ajustements prennent la forme du nombre équivalent d’opérations N = 10 ∆L/10 où ∆L correspond à<br />
la différence entre les niveaux <strong>de</strong> <strong>bruit</strong> certifiés <strong>de</strong> l’avion manquant et <strong>de</strong> l’avion <strong>de</strong> substitution.<br />
Ainsi, si le niveau acoustique certifié <strong>de</strong> l’avion manquant est supérieur <strong>de</strong> 3dB à celui <strong>de</strong> l’avion <strong>de</strong><br />
substitution retenu, chaque mouvement <strong>de</strong> l’avion manquant sera modélisé par <strong>de</strong>ux mouvements <strong>de</strong><br />
l’avion <strong>de</strong> substitution (N=2).<br />
Il convient dans ce cas <strong>de</strong> bien dissocier les arrivées <strong>de</strong>s départs (données <strong>de</strong> certification distinctes) et<br />
<strong>de</strong> s’assurer que les conditions <strong>de</strong> certification acoustique <strong>de</strong>s <strong>de</strong>ux aéronefs sont i<strong>de</strong>ntiques et donc<br />
comparables.<br />
Choix <strong>de</strong>s profils <strong>de</strong> vol <strong>de</strong> décollage<br />
Les bases <strong>de</strong> données sur les émissions sonores <strong>de</strong>s aéronefs comportent <strong>de</strong>s informations sur les<br />
performances <strong>de</strong> chaque type d’aéronef dont <strong>de</strong>s profils <strong>de</strong> vol type pour chaque configuration<br />
(arrivée, départ).<br />
En règle générale, pour un aéronef donné, un seul profil type est défini pour l’approche. A l’inverse,<br />
plusieurs profils <strong>de</strong> vol type <strong>de</strong> décollage existent la plupart du temps pour les plus gros avions<br />
commerciaux. Il convient <strong>de</strong> retenir les profils <strong>de</strong> décollage qui reflètent le mieux les opérations<br />
aériennes qu’ils sont censés représenter.<br />
Le choix du profil <strong>de</strong> décollage type le plus adéquat dépend <strong>de</strong>s conditions atmosphériques, <strong>de</strong> la<br />
masse opérationnelle <strong>de</strong> l’aéronef au décollage et <strong>de</strong>s éventuelles procédures opérationnelles<br />
particulières en vigueur sur l’aérodrome étudié :<br />
- taux <strong>de</strong> montée imposé le long d’une trajectoire pour respecter les marges <strong>de</strong><br />
franchissement d’obstacles ou limiter les nuisances sonores dans une zone sensible<br />
(pour les opérations nocturnes par exemple) ;<br />
- procédures <strong>de</strong> moindre <strong>de</strong> <strong>bruit</strong> recommandées par l’OACI appliquées sur<br />
l’aérodrome ;<br />
- volumes <strong>de</strong> protection environnementale publiés 12 .<br />
La masse d’un avion au décollage dépend <strong>de</strong> la quantité <strong>de</strong> carburant emporté et donc <strong>de</strong> la longueur<br />
<strong>de</strong> l’étape prévue.<br />
12 « Volume <strong>de</strong> protection environnementale » : volume <strong>de</strong> l'espace aérien associé à une procédure <strong>de</strong> départ ou<br />
d'arrivée dans lequel le vol doit être contenu pour <strong>de</strong>s raisons environnementales.<br />
La création <strong>de</strong> volumes <strong>de</strong> protection environnementale sur un aérodrome est une restriction d’usage instituée<br />
par arrêté ministériel et qui peut donner lieu à <strong>de</strong>s sanctions administratives.<br />
Page 21 sur 43