Volume I - Université d'Ottawa

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Plan de développement pour 2007-2012 Tableau 2. Ottawa Laurentienne York Toronto Windsor Carleton Western Les 13 autres universités Total Inscriptions dans les universités ontariennes d’élèves provenant des écoles secondaires francophones de l’Ontario et entrant en première année en 2002 Inscriptions Pourcentage 740 57,7 % 169 13,2 % 55 4,3 % 48 3,7 % 43 3,4 % 40 3,1 % 33 2,6 % 155 12,1 % 1 283 100,0 % Tableau 3. Nombre de francophones à tous les cycles selon leur provenance et leur poids relatif par rapport à l’ensemble des francophones inscrits Ontario Québec Autres 1995-1996 4 207 46,6 % 2 211 24,5 % 2 608 28,9 % 1996-1997 4 091 47,8 % 2 154 25,2 % 2 312 27,0 % 1997-1998 4 005 48,3 % 2 070 25,0 % 2 217 26,7 % 1998-1999 4 025 47,6 % 2 120 25,1 % 2 311 27,3 % 1999-2000 4 087 47,7 % 2 190 25,6 % 2 288 26,7 % 2000-2001 4 067 46,1 % 2 342 26,6 % 2 408 27,3 % 2001-2002 4 113 46,0 % 2 299 25,7 % 2 538 28,4 % 2002-2003 4 179 46,5 % 2 252 25,1 % 2 549 28,4 % 2003-2004 5 020 51,7 % 2 264 23,3 % 2 427 25,0 % 2004-2005 5 199 52,5 % 2 253 22,8 % 2 444 24,7 % 2005-2006 5 423 52,3 % 2 354 22,7 % 2 593 25,0 % Variation sur dix ans 1 216 143 -15 Tableau 4. Demandes d’admission* dans les universités ontariennes en provenance des écoles secondaires francophones de l’Ontario 1999 2000 2001 2002 2003 1999 2000 2001 2002 2003 Ottawa 1 499 1 698 1 743 2 076 4 248 43,7 % 45,5 % 44,6 % 44,6 % 43,8 % Laurentienne 450 442 564 581 1 268 13,1 % 11,8 % 14,4 % 12,5 % 13,1 % Carleton 136 164 191 249 534 4,0 % 4,4 % 4,9 % 5,3 % 5,5 % Toronto 189 202 216 231 411 5,5 % 5,4 % 5,5 % 5,0 % 4,2 % York 157 163 176 205 427 4,6 % 4,4 % 4,5 % 4,4 % 4,4 % Western 168 148 158 219 417 4,9 % 4,0 % 4,0 % 4,7 % 4,3 % Queen’s 107 160 144 198 368 3,1 % 4,3 % 3,7 % 4,3 % 3,8 % Autres 724 756 716 898 2 019 21,1 % 20,3 % 18,3 % 19,3 % 20,8 % Total 3 430 3 733 3 908 4 657 9 692 100,0% 100,0% 100,0% 100,0 % 100,0 % * Le même élève peut faire plusieurs demandes d’admission Source : OUAC. 110 Plusieurs commentaires reçus lors de la consultation publique suggéraient que l’institution devait revoir certaines de ses stratégies de recrutement pour maximiser les résultats en prenant en compte les réalités et les besoins propres aux Franco- Ontariens (ateliers sur les choix de carrières dans les écoles partout dans la province, école d’été en sciences, en génie, en sciences de la santé, présence dans Groupe de travail sur les programmes et services en français 21
Plan de développement pour 2007-2012 des événements culturels ou sportifs étudiants, etc.). En plus des Franco-Ontariens, les membres du Groupe de travail ont réitéré l’importance de cibler les francophones du Québec, les étudiants des programmes d’immersion au pays et les étudiants de la francophonie internationale. Les membres se sont interrogés sur le bien-fondé de procéder à des campagnes médiatiques qui ne font pas valoir le caractère bilingue de l’institution et l’avantage que procure cette valeur culturelle et éducative du bilinguisme. Ils ont aussi constaté que le mandat particulier de l’Université d’Ottawa envers la culture française n’apparaît à peu près jamais dans les stratégies de communication et de marketing, contribuant ainsi à entretenir la méconnaissance de sa spécificité autant auprès des populations anglophones que francophones. Finalement, ils ont souligné la pertinence de créer des liens privilégiés avec les douze conseils scolaires francophones de la province ainsi qu’avec La Cité collégiale et le Collège Boréal pour favoriser la continuité de tous les cycles d’études en français. 111 Les membres du Groupe de travail concluent donc que l’Université d’Ottawa déploie des efforts véritables et pertinents afin de maximiser le recrutement d’étudiants francophones. Ils croient que l’institution doit continuer à améliorer ses stratégies, en s’assurant de cibler les quatre populations énumérées ci-dessus. Les membres ont souligné la nécessité d’afficher clairement l’importance du bilinguisme pour l’institution dans ses campagnes médiatiques et de montrer la valeur ajoutée que cela représente. De plus, la publicité servant au recrutement doit intégrer davantage le mandat de l’Université envers la francophonie ontarienne, ce qui aura le double avantage de mieux faire connaître ce caractère spécifique et ce mandat particulier, mais aussi de préparer les étudiants à l’expérience unique qui les attend. 112 Quant à la situation aux études supérieures, elle mérite d’être examinée de plus près puisqu’elle représente un défi plus grand, la proportion des étudiants francophones y étant faible et inchangée au cours des dernières années. De plus, les études supérieures sont amenées à prendre, au cours des prochaines années, une place de plus en plus centrale dans les activités et les objectifs de l’institution à titre d’université à forte vocation de recherche. Il importe donc de développer les possibilités de recherche en français et d’encourager un plus grand nombre de francophones à poursuivre des études de deuxième et de troisième cycles. Il faut à tout prix éviter que l’accroissement du nombre d’étudiants ne se fasse que du côté des anglophones, ce qui affecterait négativement l’équilibre linguistique comme cela a été le cas au premier cycle. 113 Parmi les moyens à considérer afin d’assurer le leadership de l’Université et d’améliorer les stratégies de recrutement, les membres du Groupe de travail privilégient d’abord la création d’un bureau de coordination des activités avec les institutions primaires, secondaires et collégiales francophones pour assurer la mise en place d’une stratégie concertée de recrutement et la rétention des jeunes dans les écoles de langue française. Pour renverser la tendance du passage des élèves francophones vers le système anglais, il est nécessaire, de concert avec les partenaires du Consortium des universités de la francophonie ontarienne (CUFO), de renseigner les parents très tôt dans le cheminement de leurs enfants sur les possibilités de poursuivre des études universitaires en français. De plus, les membres sont convaincus du besoin d’augmenter le nombre de bourses d’études destinées aux étudiants francophones ou qui désirent étudier en français et ce, tant au premier cycle qu’aux études supérieures. Groupe de travail sur les programmes et services en français 22
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