23.06.2015 Views

VOL. 68, NO. 2 - AAFI-AFICS, Geneva - UNOG

VOL. 68, NO. 2 - AAFI-AFICS, Geneva - UNOG

VOL. 68, NO. 2 - AAFI-AFICS, Geneva - UNOG

SHOW MORE
SHOW LESS

You also want an ePaper? Increase the reach of your titles

YUMPU automatically turns print PDFs into web optimized ePapers that Google loves.

FISCALITÉ<br />

Fiscalité des pensions des Nations Unies au Canada<br />

L’Administration fiscale canadienne (Agence du revenu du Canada) vient de re-confirmer, sur la base de<br />

récentes consultations avec l’Administration fiscale américaine (Internal Revenue Service), qu’aux termes de<br />

la Convention fiscale Canada-Etats Unis, une partie des prestations de la Caisse des pensions des Nations<br />

Unies n’est pas imposable dans le cadre des déclarations fiscales canadiennes. Une instruction a été<br />

préparée à l’usage des contribuables résidant au Canada, permettant de calculer le montant de la partie<br />

non-imposable selon une formule identique à celle qui est appliquée aux Etats Unis aux bénéficiaires de<br />

prestations de la Caisse des pensions des Nations Unies. Les membres de l’<strong>AAFI</strong>-<strong>AFICS</strong> qui résident au<br />

Canada peuvent obtenir cette instruction en écrivant à l’Association canadienne des anciens fonctionnaires<br />

internationaux (ACAFI), c/o Organisation internationale de l’aviation civile, 999 rue University, Montréal<br />

(Québec) H3C 5H7 Canada ; courriel : acafi-cafics@icao.int. Les membres de l’<strong>AAFI</strong>-<strong>AFICS</strong> qui sont<br />

également membres de l’ACAFI recevront automatiquement cette information. Il est important de noter que<br />

cette instruction stipule également que les survivants de pensionnés bénéficient aussi de cette partie nonimposable.<br />

Les retraités qui choisissent de recevoir une somme en capital au moment où ils prennent leur<br />

retraite bénéficient aussi des dispositions de cette instruction. L’Administration fiscale canadienne prend en<br />

considération les demandes de ré-examen de déclarations fiscales antérieures (jusqu’à dix années) dans les<br />

cas où l’impôt a été payé sur le montant total des prestations de pension perçues au cours d’une année<br />

fiscale.<br />

PETITS RIENS ET GRANDS MOMENTS<br />

MONDIALISÉS ET FAUCHÉS<br />

Lorsque j’étais jeune, je pensais qu’il était de mon devoir de me préoccuper de la terre entière, pas<br />

seulement de mon environnement immédiat. Je me faisais du souci pour la Patagonie (sans trop savoir où<br />

elle se trouvait ni ce que l’on y trouvait) et pour les inondations qui avaient frappé Hokkaïdo, bien plus que<br />

pour notre système local de ramassage des ordures ou les nids de poule de notre rue.<br />

Je me souviens d’une pièce que l’on jouait à Bombay au début des années quarante. Elle mettait en scène<br />

un intellectuel, résident d’une petite ville, qui savait lire et possédait même une station de radio : il passait<br />

son temps à inciter ses concitoyens à s’inquiéter du sort de la PoLOOOgne, mot qu’il prononçait en<br />

accentuant la deuxième syllabe. La pièce - en urdu - était de Khwaja Ahmed Abbas, un journaliste très<br />

populaire. Qu’il en ait été d’accord ou non, je m’en étais fait un ami, un guide, un mentor. Je me souviens de<br />

ses fréquentes remontrances : Ne te berce pas de belles paroles ! Ce que tu dois rassembler ce sont les<br />

faits, toujours les faits, pas les phrases creuses.<br />

Où en étais-je ? Ah, oui … suivre les nouvelles du monde et s’inquiéter du sort de lointains pays. Je lisais<br />

donc les journaux tous les jours et me complaisais dans l’idée de remplir mon devoir de citoyen du monde.<br />

Je ne lisais pas que les résultats des matches de cricket, oh non ! Je m’informais des révolutions dans des<br />

pays minuscules dont je n’avais jamais entendu parler ; des changements de gouvernement dans d’autres<br />

pays ; des tremblements de terre dans d’autres encore.<br />

Je me souviens d’avoir été guéri de ce penchant d’une façon plutôt brutale. Un soir, en rentrant à la maison,<br />

je m’arrêtai chez le petit épicier du coin (pas de supermarchés en ce temps là). Il y avait une pile de journaux<br />

près de la caisse. J’en ajoutai un à mon panier de provisions. Selon ma bonne vieille habitude, je le dévorai<br />

de la première à la dernière page : nouveau conflit en Erythrée, révolution aux îles Cocos, tremblement de<br />

terre en Equateur ... C’est alors que, par hasard, je tombai sur la date et vis à ma grande surprise que le<br />

journal était vieux de six mois. A l’évidence, il avait été placé sur le comptoir pour envelopper les légumes et<br />

autres denrées.<br />

15

Hooray! Your file is uploaded and ready to be published.

Saved successfully!

Ooh no, something went wrong!