VOL. 68, NO. 2 - AAFI-AFICS, Geneva - UNOG
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LES CAFÉS DU MATIN HCR/ONU<br />
Notre ami Robert Yazgi (robert.yazgi@gmail.com), organisateur des "Cafés du Matin HCR/ONU", nous fait<br />
savoir que les dates suivantes ont été retenues pour les réunions mensuelles des Anciens en 2009 :<br />
Mardi 19 mai<br />
Mercredi 17 juin + déjeuner<br />
Mercredi 16 septembre<br />
Jeudi 15 octobre<br />
Mardi 17 novembre<br />
Mercredi 16 décembre + déjeuner<br />
de dix heures à midi à la "Bibliothée", Nyon (en face de la gare - à 15 minutes de Cornavin) à l'arrière du<br />
Centre commercial La Combe, près de la réception de l'Ecole Migros. Conjoints, compagnes et<br />
compagnons sont les bienvenus.<br />
NATIONS UNIES<br />
4<br />
LA VIE DES ORGANISATIONS<br />
La (presque) ultime réforme de la justice interne de l’ONU<br />
Comme l’ONU (et les autres organisations intergouvernementales) n’est pas soumise au droit du travail<br />
interne des Etats membres, le contentieux entre membres du personnel et les organisations est référé à des<br />
organes spécifiques internes ou externes pour règlement.<br />
Le système de justice interne de l’ONU, conçu en 1948 quand l’Organisation ne comptait que quelques<br />
milliers de fonctionnaires, est généralement considéré comme mal adapté aux besoins actuels d’une ONU<br />
diversifiée, avec des fonctions plus nombreuses et différentes des années passées, et avec près de 75.000<br />
fonctionnaires travaillant dans de nombreux lieux d’affectation dans le monde : deux-tiers de tout le<br />
personnel de l’ONU sont affectés à des opérations sur le terrain en dehors du siège de New York. Plusieurs<br />
tentatives de réforme du système de la justice interne de l’ONU ont été faites dans les dernières années,<br />
mais sans succès.<br />
En juin 2005, l’Assemblée générale des Nations Unies a estimé que le système en vigueur de<br />
l’administration de la justice au Secrétariat était « lent, pesant et cher » et a demandé au Secrétaire général<br />
de créer un groupe d’experts externes indépendants afin d’examiner et d’envisager une refonte du système<br />
actuel.<br />
A la suite du Rapport du Groupe d’experts et autres rapports, ainsi que des conclusions et recommandations<br />
du Comité consultatif pour les questions administratives et budgétaires, l’Assemblée générale a approuvé<br />
trois résolutions sur l’administration de la justice à l’ONU (61/261, 62/228 et 63/253, cette dernière en<br />
décembre 2008), créant deux nouveaux Tribunaux, qui devraient commencer leurs travaux au 1 er juillet<br />
2009, remplaçant les Commissions paritaires de recours et les Comités paritaires de discipline, ainsi que le<br />
Tribunal administratif des Nations Unies, qui sera aboli le 31 décembre 2009. En même temps, le système<br />
informel de justice doit être renforcé afin d’éviter un contentieux inutile.<br />
Le système actuel<br />
Le Groupe d’experts a conclu que l’administration de la justice à l’ONU n’est ni professionnelle, ni<br />
indépendante. Elle est extrêment lente, sous-financée et, donc inefficace. Le temps est venu de reprendre<br />
tout le système, plutôt que de chercher des améliorations marginales.<br />
Le système actuel comporte d’abord une approche informelle : les fonctionnaires peuvent demander<br />
l’intervention de supérieurs hiérarchiques et/ou de responsables du service des Ressources humaines, ils<br />
peuvent soumettre leur cas au Jury en matière de discrimination et autres plaintes ou à un Médiateur. Le<br />
système formel est basé sur le modèle du droit administratif, le Secrétaire général prenant les décisions