nouvelles de notre association - AAFI-AFICS, Geneva - UNOG

trouver une solution collective, c’est bien qu’ils attendent énormément de l’Organisation. C’est
bien qu’il y a dans le monde entier des gens pour qui l’ONU est l’instance où doit se décider ce
qui touche à la paix et à la sécurité collectives. Je suis donc persuadé que l’Organisation des
Nations Unies peut sortir renforcée de cette épreuve.
Les peuples du monde, y compris le peuple iraquien, comptent sur l’ONU. La population
iraquienne a besoin d’une aide d’urgence, et nous devons absolument faire tout ce qui est en
notre pouvoir pour qu’elle reçoive dès que possible des secours et une aide humanitaires. En ce
moment même, les Etats membres débattent activement de l’après-guerre. Ce dont ils discutent,
ce n’est pas de savoir si l’ONU doit être impliquée, mais de quelle manière elle doit l’être, dans
quelles circonstances et dans quel but. Si le Conseil de sécurité nous demande de jouer un plus
grand rôle en Iraq après la guerre, nous devons être prêts à relever le défi.
Au-delà de l’Iraq, les hommes et les femmes du monde entier continueront de compter sur
nous pour tout faire, jour après jour, pour prévenir les conflits qui menacent d’éclater, où que ce
soit ; régler les conflits qui font rage, où que ce soit ; protéger les victimes et aider ceux qui
sortent d’un conflit à guérir leurs blessures et à reconstruire leur vie dans un contexte de paix
durable.
Les hommes et les femmes du monde entier continueront de compter sur nous pour
promouvoir le développement et les droits de l’homme, vaincre la pauvreté, protéger
l’environnement et lutter contre les nombreux fléaux qui accablent l’humanité, du VIH/sida au
terrorisme.
Dans les mois qui viennent, l’Organisation devra sans doute affronter de nouvelles épreuves.
Mais depuis qu’elle existe, elle a toujours pu s’appuyer sur le dévouement de chacun d’entre
vous, vous les fonctionnaires qui êtes sa plus grande force. Je sais que vous ne faillirez pas à la
tâche qui nous attend.
Bien à vous,
Kofi A. Annan
PRIX NOBEL 2001
Déclaration du porte-parole du Secrétaire général de l’ONU
New York, le 29 mai 2003
En 2001, comme vous le savez, le Prix Nobel de la Paix, d’un montant total d’un million de dollars, a été
décerné au Secrétaire général et à l’Organisation des Nations Unies, qui ont chacun reçu la moitié de
cette somme.
Le Secrétaire général a proposé que le montant intégral du Prix soit utilisé pour créer un fonds
commémoratif qui aurait pour objet d’aider à financer l’éducation des enfants des membres du personnel
civil de l’Organisation qui ont donné leur vie au service de la paix. Ce fonds permettrait ainsi de garder
vivant le souvenir de ces fonctionnaires et de leur sacrifice, tout en apportant une assistance pratique à
leur famille.
Aujourd’hui, l’Assemblée générale a approuvé la proposition du Secrétaire général, ouvrant ainsi la voie
au versement de l’intégralité du montant du Prix à ce fonds commémoratif.
Nous célébrons également aujourd’hui pour la première fois la Journée internationale des Casques bleus
des Nations Unies. Je saisis donc cette occasion pour vous informer de l’utilisation du montant du Prix
Nobel de la Paix 1988, qui avait été décerné aux Casques bleus. Il servira à construire un monument à
la mémoire de ceux qui ont donné leur vie pour la paix au service de l’Organisation. Les travaux de
construction ont déjà commencé et le monument, situé dans le jardin nord du siège de l’ONU, sera
inauguré en septembre de cette année.
Ce monument a été conçu par Arquitectonica, prestigieuse société d’architectes qui a apporté
gracieusement son concours à l’Organisation.
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