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5. URBANISATION, CONSTITUTION DU FAIT URBAIN<br />
5.1. Approche historique de l’installation humaine<br />
5.1.1. Entités archéologiques<br />
La DRAC 5 recense un site archéologique sur le territoire de la commune d’<strong>Armoy</strong>. Il s’agit de la<br />
base médiévale de l’Eglise paroissiale et son cimetière.<br />
En ce qui concerne les permis de construire, permis d'aménager ou permis de démolir projetés<br />
à l'intérieur d'un périmètre d'archéologie préventive délimité par le préfet ou pour les opérations<br />
de lotissement affectant une superficie supérieure ou égale à 3 hectares, la règle est la<br />
suivante.<br />
Article R 425-31 : "lorsque le projet entre dans le champ d'application de l'article 4 du décret n°<br />
2004-490 du 3 juin 2004 relatif aux procédures administratives et financières en matière<br />
d'archéologie préventive, le dossier joint à la demande de permis comprend les pièces exigées à<br />
l'article 8 de ce décret. La décision ne peut intervenir avant que le préfet de région ait statué,<br />
dans les conditions prévues à l'article 18 de ce décret sur les prescriptions d'archéologie<br />
préventive. Dans le cas où le préfet de région a imposé des prescriptions, les travaux de<br />
construction ou d'aménagement ne peuvent pas être entrepris avant l'exécution de ces<br />
prescriptions".<br />
5.1.2. Origines de la commune<br />
L’archéologie n’a pas livré d’indices d’une occupation préhistorique ou antique. Au Moyen Age,<br />
<strong>Armoy</strong> relève de la Châtellenie d’Allinges-Vieux.<br />
Au début du XVème siècle, un couvent est fondé à l’Ermitage.<br />
La mappe sarde établie dans la première moitié du XVIIIème siècle permet de repérer des<br />
constructions isolées (à Planaise, à l’Ermitage, Sur Lonnaz et la Platrière sur les bords de<br />
Dranse) et le groupement de constructions d’<strong>Armoy</strong> futur chef-lieu.<br />
De 1793 à 1870, <strong>Armoy</strong> est réuni au Lyaud ; Le Lyaud étant le chef-lieu.<br />
5.1.3. Les différents pôles urbains<br />
a) Les lieux d’installations<br />
La lecture du plan cadastral actuel permet d’identifier les pôles bâtis de la commune.<br />
− sous la forme de noyaux denses avec des extensions diffuses comme pour le chef-lieu<br />
d’<strong>Armoy</strong> et l’Ermitage Ancien ;<br />
− sous la forme d’habitat diffus aggloméré : l’Ermitage neuf, Les Prés Carrés/Les Combes/Sur<br />
la Villat, Les Passieux, Sur Lonnaz, Bois Poulets/Sur Martelet/Sur Le Crêt ;<br />
− sous la forme de groupement isolé et de petite dimension : Le Bois Brouty, Les Deudes, Crêt<br />
Saint Marie, Sur Planaise, Au Chanal, Au Cornabut<br />
Le site de la Plâtrière n’est pas lisible ; les constructions sont en ruine. Néanmoins sa valeur<br />
patrimoniale demeure.<br />
b) Les hameaux ou village<br />
Entrent dans cette catégories les groupements bâtis en greffe sur un noyau ancien : le chef-lieu<br />
et l’Ermitage.<br />
c) Les quartiers réalisés avec procédure unique ou successive<br />
Il s’agit des quartiers d’habitat contemporain installés de manière opportune :<br />
− l’Ermitage Neuf ;<br />
− Sur Lonnaz ;<br />
− Les Prés Carrés/Les Combes/Sur la Villat, Les Passieux ; situés de part et d’autre de la route<br />
départementale n°26.<br />
5 Direction Régionale des Affaires Culturelles<br />
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