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La forêt de <strong>Armoy</strong> bénéficie d’une très bonne représentation de la faune qui peuple nos forêts<br />
de plaine avec, en plus, quelques éléments plutôt montagnards chez les oiseaux. »<br />
Il faut noter la présence d’Asplenium septentrionalis (fougère située sur un bloc erratique) et de<br />
la Goodyère rampante. »<br />
Le versant abrupt et boisé qui borde la rive gauche de la Dranse.<br />
« Ce versant froid et humide particulièrement micro-accidenté comporte quelques ravins<br />
creusés par de petits cours d’eau. Il est essentiellement boisé (hêtre, frêne, chêne, épicéa) et<br />
comporte de rares zones rocheuses et une importante ravine sous Planaise. L’aspect<br />
particulièrement tranquille de cet ensemble est très profitable à la faune (mammifères, oiseaux)<br />
qui trouve dans ce site des conditions idéales pour vivre et se reproduire. La flore passablement<br />
diversifiée regroupe un fond d’espèces banales auxquelles s’ajoutent des plantes rares ou<br />
belles : Lys Martagon, Saxifrages, Epipactis. On y a même signalé, autrefois, la tulipe sylvestre,<br />
une espèce qui figure aujourd’hui sur la liste nationale des espèces protégées. Une des<br />
particularités de ce versant est d’héberger un contingent appréciable d’espèces dites<br />
montagnardes colonisant forêt, ravines, rochers et alluvions torrentielles. »<br />
Le plan d’aménagement forestier de l’Office National des Forêts (ONF)<br />
Le plan d’aménagement forestier de l’ONF complète cet inventaire. Le Grand duc d’Europe est<br />
présent dans les falaises et les escarpements rocheux qui dominent la Dranse. Le massif abrupt<br />
de la Dranse abrite le cerf, le chevreuil et le sanglier. On rencontre également le chamois sur les<br />
falaises calcaires surplombant la Dranse.<br />
Les enjeux liés à la préservation des différents espaces boisés<br />
Equipement de la forêt : Dispositions en faveur de l’accueil du public<br />
Dès 1903, les Bois de Ville sont signalés comme lieu de promenade pour les curistes.<br />
Aujourd’hui la forêt des Bois de Ville est considérée comme le poumon vert de l’agglomération<br />
thononaise. Avec la forêt de Ripaille, elle constitue le plus grand espace vert public de<br />
l’agglomération. Elle joue avant tout un rôle récréatif, elle accueille les promeneurs, les<br />
joggeurs, les cavaliers. Le public est canalisé dans de nombreux sentiers clairement identifiés,<br />
ceci afin d’éviter le piétinement du reste de la forêt.<br />
En 2004, afin de répondre à la demande des riverains, un nouveau parking a été réalisé au lieu<br />
dit la pépinière. Ce parking est de capacité suffisante.<br />
A l’intérieur de la forêt, quatre parcours de promenade banalisés en couleur permettent<br />
l’entrainement des adeptes du jogging.<br />
Les Bois de Ville sont enclavés dans les zones bâties ce qui engendre certains désagréments :<br />
- des zones de dépôts sauvages (déchets verts, bouteilles…) sont régulièrement<br />
constatées,<br />
- le problème sécuritaire est souvent évoqué par les propriétaires riverains (danger que<br />
représentent les chutes d’arbres lors des tempêtes),<br />
- certains usagers stationnent à proximité des entrées de cours.<br />
Sur le versant de la Dranse, la fréquentation du public est plus faible. On signale néanmoins<br />
dans la forêt communale la présence du GR5 en limite haute de forêt et de l’ancienne usine à<br />
gypse. De plus, le site de l’ancienne plâtrière, situé en bord de Dranse, représente un enjeu<br />
particulier en termes de patrimoine industriel local lié à la géologie ; l’intérêt de ce site pourrait<br />
être confirmé par son inscription dans les circuits de visite d’un futur Géoparc du Chablais.<br />
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