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Feurs (Loire – Rhône-Alpes) - Archeodunum SA

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2 Description des vestiges au 5 rue d’Assier2.1 Mode d’intervention et déroulement des travauxLa zone fouillée correspond à l’emprise d’une maison des années 30 qui occupaitla parcelle AC 195 (fig. 5). La destruction de ce bâtiment a entraîné l’excavationd’un caisson de 13 m sur 12 m, sur une profondeur de 2 m, jusqu’à l’altitude de342,80 m environ. Il faut également noter la présence, au centre de la zone dégagée,d’une fosse quadrangulaire de 6 m sur 3,5 m (US[139]), correspondant vraisemblablementà un sondage (géotechnique ?) effectué à la suite des travaux de destructiondu bâtiment . Le fond de ce sondage n’a pas été atteint, mais son niveau de fond estinférieur à 341,70 m NGF. Une rampe a été aménagée à l’intérieur de la zone excavéecontre la paroi orientale pour évacuer les déblais et permettre l’accès au fond defouille à une machine. Son emplacement au centre de la paroi a été choisi de manièreà ce qu’il coïncide avec celui d’une cage d’escalier appartenant au bâtiment détruit,puisque ici les couches antiques n’étaient plus conservées.Le programme d’intervention a par ailleurs été réajusté de concert avec le SRA enraison du risque présenté par le mur mitoyen et de l’épaisseur des niveaux en fond defouille, supérieure à celle estimée dans le cahier des charges. Une berme de 1,5 m adonc été maintenue au pied des profils et du mur mitoyen, et l’épaisseur des couchesarchéologiques a été testée mécaniquement.Conformément au cahier des charges du SRA (cf. p. 14 ss ) et à ces réajustements,la première étape de l’opération a consisté au redressement et au relevé des coupesstratigraphiques (fig. 3). Les couches antiques observées de cette manière se développaientsur une épaisseur de plus de 1,2 m. Lors de la seconde étape, les niveauxantiques encore en place en fond de cave, sur une épaisseur de près de 0,70 m, ont étépartiellement fouillés et documentés. L’identification du sommet du terrain naturela permis d’obtenir la séquence complète de l’occupation antique du site, afin d’enretracer l’évolution. Une attention particulière a également été portée à l’existenceou non d’une occupation pré-romaine.Préalablement à la description des vestiges, il convient de souligner que l’orientationde la zone décaissée respecte celle du cadastre moderne, au détriment de latrame antique inclinée de 13° vers l’ouest (Lavendhomme 1997). Par conséquent, laperception des éléments observés en stratigraphie est oblique. Enfin, la lecture descouches a également été prétéritée par la présence d’un carrefour antique dans lapartie nord-est du sondage.2.2 StratigraphieL’importante oblitération des couches archéologiques sur plus de 1,2 m d’épaisseur,provoquée par la construction puis la destruction du bâtiment préexistant, encoreaggravée par les perturbations constatées en fond de fouille, a gravement nui à labonne lecture en plan des vestiges. Seules les couches appartenant à l’occupationla plus ancienne ont pu être caractérisées avec plus de précisions. Les coupes stratigraphiquesfournissent toutefois un aperçu permettant d’appréhender l’évolution duquartier (fig. 6-10).L’emprise de la partie du carrefour et de l’îlot mis en évidence n’a pu être que grossièrementdéfinie. Seule la confrontation des données stratigraphiques avec la restitutionde l’orientation du cadastre antique permet de proposer un plan du secteur. La présence d’objets modernes, tel qu’un balai à brosse en matière plastique, permet d’écarterl’hypothèse d’une fosse antérieure à la cave qui était pourvue d’un sol en terre battue.24

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