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Feurs (Loire – Rhône-Alpes) - Archeodunum SA

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3840) associée à divers fragments de panse décorés (tore médian bordé de baguettesperlées), et un bord caractéristique de Drag. 29B (40/50-80). L’absence de Drag. 11et Drag. 30 est à signaler, leur apparition étant datée des années 40/50.Les estampilles sont au nombre de six. Toutes proviennent de La Graufesenque etsont apposées sur le fond interne, en position centrale. Les données chronologiquesfournies par la lecture des marques correspondent parfaitement avec les datationsfournies par l’étude typologique des vases. Un pied isolé livre la marque <strong>SA</strong>LVETV,potier bien connu de La Graufesenque dont l’activité est datée de la période Tibère-Claude. Un fond interne (Drag. 18) porte l’estampille OF.BILICAT, également attestéeà Roanne-Horizon 8 (30-70) sur une coupelle Drag. 24/25 (Genin, Lavendhomme1997), ou encore au sein de la boutique claudienne de Vienne (Godard 1992).D’autres occurrences sont connues à Eysses, Neuss, et Vechten dans des contextestibéro-claudiens. Le potier Bilicatus se rattache aux productions précoces de LaGraufesenque avec une chronologie centrée sur les années 30-45/55 (Polak 2000).Une dernière marque est incomplète : CA(...)E. Enfin, un fragment appartenant à uneassiette livre un graffiti de grande taille : lettre grecque Δ (?).Les productions des ateliers sud gaulois sont associées à de rares vases originairesdes officines du centre de la Gaule (Lezoux). Il s’agit de formes lisses à pâte micacéeet revêtement brun non grésé rattachables aux assiettes de type Haltern 7 (033)et Drag. 15-17 (066), toutes deux datées de la phase tibéro-claudienne (Phase 2) deLezoux (Bet et alii 1989 ; Bet, Fenet, Montineri 2000).Les céramiques à parois fines sont faiblement représentées (5 % des tessons). Ellesse partagent en trois formes principales : 3 gobelets de type «Beuvray» à engobebrun et panse striée, un gobelet cylindrique à engobe brun et panse striée inspiré desgobelets de type «Aco», et trois bols hémisphériques à décor sablé et engobe orangé,dont une FAC à lèvre en bandeau lisse produit dans l’atelier de La Butte (Lyon).Du centre de la Gaule proviennent également une trentaine de tessons en céramiqueplombifère (1.5 % des tessons). Les divers fragments possèdent une pâte blanchesiliceuse de type kaolinitique et un revêtement glaçuré de couleur jaune. L’ensembleappartient à un même vase, très certainement une forme haute de type flacon oucruche, caractérisée par une lèvre triangulaire, un pied mouluré, et divers fragmentsde panse décorés de médaillons et de pastilles perlées. Cette catégorie céramique estconnue dès le règne de Tibère dans les ateliers de Vichy et Saint-Rémy-en-Rollat(Desbat 1986 ; Vertet 1986).La céramique à revêtement engobé regroupe deux productions proches mais distinctespar la pâte et la couleur du revêtement : rouge de type Saint-Romain-en-Gal(1.3 % des tessons) ou orangé de probable production locale (1.6 %). L’ensemble desfragments renvoie à des cols, pieds annulaires ou anses de lagène. La catégorie diteengobe rouge est bien représentée à Roanne dans l’horizon 8 (30-70), en particulierdans les fosses ayant livré en quantité terra nigra et plombifère (fosses 32, 33 et 38),et ne semble pas postérieure au milieu du 1 er siècle (Genin, Lavendhomme 1997).Avec 280 fragments (12 % des tessons) et 29 individus (16 % NTI), la céramique peinteconstitue de loin le principal type de céramique de la catégorie fine et 12.5 % du totalcéramique. Des pourcentages proches ont été observés pour le faciès céramique del’horizon 8 de Roanne (11 % des tessons et 14 % des vases). La très grande majorité durépertoire des formes se rapporte au bol de type Roanne. Ce dernier est caractérisé parune pâte siliceuse finement micacée, un bord arrondi dans le prolongement de la panse,et un fond ombiliqué. Malgré la faiblesse de l’échantillonnage, on observe une grandediversité de tailles et de modules. Le diamètre moyen à l’embouchure est compris entre20 et 25 cm. Deux bols possèdent des diamètres supérieurs à 30 cm. Cette diversité seretrouve dans les décors. De manière habituelle sur ce type de céramique, des bandeauxrouges ou bruns encadrent une zone blanche sur laquelle sont peints des décors géométriquesdivers (décor d’échelles, carrés alternés, losanges, vaguelettes). Deux autres

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