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Feurs (Loire – Rhône-Alpes) - Archeodunum SA

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geur de 5 m environ et présente une surface relativement plane mais assez irrégulièrequi trahit peut-être la présence d’ornières. Le caniveau [281] à l’ouest est maintenuaprès avoir été assaini par une couche de remblai (US [210]), ce qui a pour conséquenced’adoucir encore son profil. Il est comblé par une épaisse couche de dépôtlimoneux (US [213]). Un second caniveau à fond concave est creusé à l’est de la rue(St. 28). Son profil en forme de cloche à l’envers présente une forme très évasée àson ouverture, d’une largeur de 1,4 m, et se resserre jusqu’à 0,50 m à mi-pente etatteint près de 0,25 m au fond. Il est comblé par une couche limoneuse meuble, àl’aspect organique (US [218, 219]).Par la suite, la bande de roulement est renforcée par l’aménagement d’un radier extrêmementsolide d’une épaisseur de 0,10 m à 0,20 m, formé de blocs granitiques etde galets (US [275]) 18 . Ce radier a été construit directement sur la fine couche d’embourbement[214, 276] qui recouvre par endroits le cailloutis inférieur [274]. Lalargeur conservée du radier n’atteint plus que 4 m, mais les fragments de terre cuiteprésents dans l’US [214] qui prolonge la surface de circulation pourraient constituerune recharge, portant sa largeur à 4,6 m. Une couche limoneuse de dépôt (US [211])comble le caniveau occidental [281], attestant une utilisation continue. À l’est, en revanche,le caniveau St. 28 semble abandonné. Même si aucune limite de creusementclairement perceptible ne peut être mise en relation avec ce niveau de rue, la couche[221] constitue vraisemblablement le comblement d’une structure d’écoulement.La rue est rehaussée une nouvelle fois par l’aménagement d’un sol compact(US [172=178]), composé de galets pris dans une matrice limoneuse, sur la couched’embourbement [220] qui recouvre le radier [275]. Cette chaussée, épaisse de0,05 m à 0,15 m, atteint une largeur de 5,6 m. La bande de roulement est relativementhorizontale. Les caniveaux qui lui étaient sans doute associés ne sont plusvisibles en raison des creusements postérieurs (St. 12 et 29).La dernière recharge de rue [171=175] conservée sous la couche d’abandon [165]est installée sur la couche [222] qui marque l’utilisation du niveau inférieur. Il s’agitd’un cailloutis épais de 0,05 m à 0,10 m composé principalement de galets et dequelques fragments de terre cuite intégrés dans une matrice de sable graveleux. Il estconservé sur une largeur de 4,4 m. Sur sa surface, trois ornières parallèles espacéesde 0,50 m ont été mises en évidence dans la partie sud du tronçon dégagé. Le caniveauoccidental (St. 29) associé à ce niveau est recreusé. Son profil présente un fondlégèrement concave et des parois assez évasées. Sa largeur à l’ouverture atteint prèsde 1,3 m pour 0,70 m au fond. Il est comblé par une couche limoneuse (US [180]). Àl’est, la chaussée est bordée par une tranchée rectiligne et régulière large de 0,40 m(St. 12), conservée sur une profondeur de 0,20 m. Sa section en U est caractériséepar une paroi orientale plus abrupte que l’autre. Le remplissage est constitué d’unlimon homogène. La netteté des limites du creusement de cette tranchée à travers lacouche limoneuse [168] recouvrant le cailloutis [172] évoque davantage l’installationd’une canalisation que les bords d’un caniveau. Le profil du creusement St. 12ne permettant guère de restituer un planchéiage contre les parois, il nous semble pluspertinent de restituer le tracé d’une conduite en bois. Il est possible également qu’ils’agisse de l’empreinte d’une sablière délimitant un portique (cf. § 3.7).3.6.3 ChronologieLes couches en relation avec la rue ont livré du mobilier permettant de mettre enévidence une utilisation s’étendant du règne de Tibère jusqu’à la fin du 3 e siècle (cf.§ 3.10.7-9).18 Ce radier a été identifié sous l’appellation US 21 lors du diagnostic (Martin, Sekhari 2004). Il s’agitdu niveau de rue le plus ancien qui a été atteint.48

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