Note introductiveLe proj<strong>et</strong> P03.1.5 occupe une place quelque peu singulière parmi les autres proj<strong>et</strong>s-phares de l’<strong>Ined</strong> dans lamesure il consiste en la mise en place de l’enquête Étude des <strong>relations</strong> <strong>familiales</strong> <strong>et</strong> <strong>intergénérationnelles</strong>(Érfi), déclinaison française de l’enquête internationale Generations and Gender Survey (GGS) <strong>et</strong> en lapromotion de l’exploitation des données (coordination de l’exploitation des données par la mise en place d’ungroupe d’exploitation <strong>et</strong> publication des premiers résultats). L’enquête est cependant multithématique <strong>et</strong> laplupart des chercheurs inscrivent dans d’autres proj<strong>et</strong>s-phares les recherches qu’ils développent à partir deces données.Afin d’éviter la redondance de l’exposé des thématiques de recherche avec ces autres proj<strong>et</strong>s-phares, nesont présentés ici que les aspects ayant trait à la mise en œuvre pratique de l’enquête <strong>et</strong> à la coordinationdes premières recherches engagées à partir de l’enquête. On trouvera cependant en fin de proj<strong>et</strong> une listedécrivant un ensemble de publications <strong>et</strong> communications réalisées à partir de l’enquête Érfi, ceci afin d’enmontrer l’intérêt sur le plan scientifique, références qui pourront également figurer dans d’autres proj<strong>et</strong>sphares.Présentation du proj<strong>et</strong>I. PRESENTATION GENERALE DU PROJET INTERNATIONALLe proj<strong>et</strong> « Générations <strong>et</strong> genre » (« Generations and Gender Project » ou « GGP ») a été lancé en 2000par la Population Activities Unit (PAU) des Nations Unies de Genève. L’INED, au même titre que les plusimportantes institutions européennes de recherche démographique (voir en annexe 1 la liste des partenairesdu proj<strong>et</strong>), a été sollicité par la PAU pour participer à la conception de ce proj<strong>et</strong> qui comprend deux vol<strong>et</strong>s.a) Organisation d’une nouvelle vague d’enquêtes internationales (« Generations and Gender Surveys »ou enquêtes « GGS ») centrées sur la dynamique de la construction de la famille (fécondité, histoire desunions, recomposition familiale, transferts <strong>et</strong> solidarités <strong>familiales</strong>, valeurs <strong>et</strong> attitudes, <strong>et</strong>c.).Différents chercheurs de l’<strong>Ined</strong>, Aline Désesquelles, Ariane Pailhé, Wilfried Rault, Arnaud Régnier-Loilier,Anne Solaz, ont pris part au groupe d’élaboration des questionnaires de référence des trois vagues del’enquête 2 , lesquels ont été approuvés par les représentants des offices statistiques européens. Ces2 Ils ont participé à chacune des réunions du Questionnaire Developping Group (« QDG ») qui se tenaient plusieursfois par an dans différents instituts de recherche d’Europe <strong>et</strong> d’ailleurs.INSTITUT NATIONAL D'ETUDES DEMOGRAPHIQUESETABLISSEMENT PUBLIC SCIENTIFIQUE ET TECHNOLOGIQUE • 133 BOULEVARD DAVOUT 75980 PARIS CEDEX 20 FRANCETEL. 33 (1) 56 06 20 00 • FAX 33 (1) 56 06 21 99 • MEL arnaud.regnier-loilier@ined.fr
questionnaires servent désormais de base à chaque pays souhaitant m<strong>et</strong>tre en place c<strong>et</strong>te enquête(consultable en langue anglaise à l’adresse Intern<strong>et</strong> :http://www.unece.org/ead/pau/ggp/questionnaire/core_quest_upd_17_05_04.pdf).À l’instar des enquêtes FFS (Fertility and Family Survey, réalisés dans les années 1990 par 25 pays), lesenquêtes GGS réunissent dans une même opération les trois composantes indispensables à lacompréhension de la dynamique de la formation de la famille, à savoir :- la dimension internationale ;- le recueil d’informations détaillées sur l’histoire génésique <strong>et</strong> matrimoniale ;- le recueil d’informations détaillées sur de nombreuses autres caractéristiques individuellessusceptibles d’influer sur ces comportements (enfance, habitat, niveau d’éducation, situationprofessionnelle, revenus, valeurs, <strong>et</strong>c.).GGS diffère cependant des enquêtes FFS, à plusieurs égards. Tout d’abord, la dimension économique duquestionnement y est renforcée avec en particulier l’inclusion d’un module consacré aux revenus du ménage<strong>et</strong> d’une rétrospective des séquences d’activité, inactivité, chômage, <strong>et</strong>c. depuis le 16 e anniversaire durépondant. Le proj<strong>et</strong> « Générations <strong>et</strong> genre » s’ouvre en outre à de nouvelles problématiques : les rapports de genre : la prise en compte de c<strong>et</strong>te problématique dans une grande enquête quantitativeinternationale peut être considérée comme une première. Les modifications des rapports de genresurvenues au cours des dernières décennies (autonomie plus grande des femmes, augmentation du tauxd’activité féminin, implication plus grande des hommes dans la sphère familiale, <strong>et</strong>c.) ont sans doutecontribué très fortement aux évolutions démographiques constatées. GGS se propose de prendre la mesurede l’eff<strong>et</strong> de ces évolutions sur les comportements individuels. les <strong>relations</strong> <strong>intergénérationnelles</strong> méritent à plus d’un titre de faire l’obj<strong>et</strong> d’un questionnementapprofondi dans une grande enquête internationale. L’augmentation de l’espérance de vie se traduit par uneaugmentation du nombre de familles à 4 ou 5 générations. Dans le même temps, la baisse de la fécondités’accompagne d’une réduction de la taille du réseau familial horizontal. Dans ce contexte, comment ontévolué les <strong>relations</strong> entre les générations ? Comment l’environnement proche des individus (entre le micro <strong>et</strong>le macro, autrement dit l’environnement au niveau meso) <strong>et</strong> les transferts d’argent ou de services qui sedéroulent en son sein, influencent-ils désormais les comportements de fécondité <strong>et</strong> de mise en union ?Le vieillissement démographique amène par ailleurs à porter un regard nouveau sur les conditions de vie despersonnes âgées (ressources, état de santé, mode de vie) <strong>et</strong> conduit à de nouvelles interrogations. Dansquelle mesure les solidarités <strong>intergénérationnelles</strong> sont-elles mobilisées ? Quelle est la part de l’aide,INSTITUT NATIONAL D'ETUDES DEMOGRAPHIQUESETABLISSEMENT PUBLIC SCIENTIFIQUE ET TECHNOLOGIQUE • 133 BOULEVARD DAVOUT 75980 PARIS CEDEX 20 FRANCETEL. 33 (1) 56 06 20 00 • FAX 33 (1) 56 06 21 99 • MEL arnaud.regnier-loilier@ined.fr
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