Le suivi des personnes qui avaient accepté (soit environ 89 % des répondants de 2005) a été assuré par leService des enquêtes de l’INED. Une base comportant les coordonnées des personnes a d’abord étéconstituée (sans qu’aucun lien ne soit possible entre c<strong>et</strong>te base <strong>et</strong> la base de données contenant lesréponses). Plusieurs courriers ont été envoyés (remerciements début 2006, premiers résultats publiés dansPopulation & Sociétés en octobre 2006, résultats de la DREES publiés dans Études <strong>et</strong> résultats en 2007, cartede vœux en janvier 2008, annonce de la seconde vague en juill<strong>et</strong> 2008) afin de limiter au mieux l’attrition del’échantillon en « gardant le contact » avec les répondants. Ces envois répétés à intervalle régulier (environ 2par an) perm<strong>et</strong>tent d’actualiser régulièrement la base d’adresses en effectuant des recherches en cas der<strong>et</strong>our (« NPAI : N’habite plus à l’adresse indiquée »), condition indispensable pour la réussite de l’ambitionlongitudinale du proj<strong>et</strong>.b) Réalisation de la seconde vague (automne 2008)Au niveau international, le questionnaire de la 2 e interrogation a été finalisé (avec la participation dechercheurs de l’<strong>Ined</strong> : Ariane Pailhé, Arnaud Régnier-Loilier, Anne Solaz) <strong>et</strong> approuvé par le ConsortiumBoard au cours de l’année 2006. Il est dans l’ensemble assez semblable au questionnaire de la premièrevague (on r<strong>et</strong>rouve notamment les questions portant sur les valeurs, les revenus, l’activité par exemple, demême que l’ensemble des questions portant sur les intentions à l’horizon de 3 ans – une troisième <strong>et</strong>dernière vague étant programmée 3 ans plus tard) mais inclut en plus un calendrier professionnel rétrospectifcompl<strong>et</strong> du répondant depuis son 16 e anniversaire (celui-ci devrait perm<strong>et</strong>tre de mieux comprendrel’agencement des événements de la vie, en particulier dans une perspective de choix-contrainte entre activitéprofessionnelle <strong>et</strong> choix familiaux).En France, le questionnaire de la seconde vague a été adapté au cours de l’année 2007 <strong>et</strong> présenté auComité du Label (Cnis). L’enquête a obtenu le label d’intérêt général <strong>et</strong> de qualité statistique sans obligationde réponse, pour l’année 2008. Un test a eu lien en mars-avril 2008 dans deux Directions Régionales del’Insee (Limousin <strong>et</strong> Aquitaine) auprès de 180 personnes. La collecte en « grandeur réelle » a débuté enoctobre <strong>et</strong> s’est achevée début décembre 2008 5 .Au terme des trois années de suivi, l’échantillon constitué avant la seconde vague comptait encore 8 341fiches-adresse (sur les 9 090 personnes ayant accepté le principe du panel). Ainsi, le contact a été perduavec environ 750 personnes entre 2005 <strong>et</strong> 2008 (déménagements sans laisser d’adresse, décès <strong>et</strong> quelquesrefus de poursuivre). Dans 70 % des cas, ces « perdus de vue » n’avaient pas donné de personnes-relais(contre 45 % pour les personnes encore dans le panel) <strong>et</strong> nous ne disposions pas de coordonnéestéléphoniques pour 54 % d’entre eux (contre 8 %, respectivement), limitant ainsi les chances de r<strong>et</strong>rouver les5 Le calendrier détaillé des opérations figure en annexe 2.INSTITUT NATIONAL D'ETUDES DEMOGRAPHIQUESETABLISSEMENT PUBLIC SCIENTIFIQUE ET TECHNOLOGIQUE • 133 BOULEVARD DAVOUT 75980 PARIS CEDEX 20 FRANCETEL. 33 (1) 56 06 20 00 • FAX 33 (1) 56 06 21 99 • MEL arnaud.regnier-loilier@ined.fr
coordonnées du répondant 6 . Lors de la collecte, seuls 6 576 répondants ont pu être interrogés. Le décalageentre la base d’adresses <strong>et</strong> le nombre d’entr<strong>et</strong>iens réalisés correspond principalement à des refus departiciper à la seconde vague, à des personnes pour lesquelles les adresses dont nous disposions n’étaientplus à jour <strong>et</strong> à des personnes sorties du champ de l’étude (décédées, parties à l’étranger). Enfin, parmi ces6 576 questionnaires, 42 ont été supprimés de la base de données dans la mesure où les recoupementsentre les deux vagues laissaient supposer que le répondant de 2008 n’était pas le même que celui de 2005(conjoint ? autre personne du ménage ?). Le taux d’attrition total s’élève donc, entre les deux premièresvagues de l’enquête Érfi à 35 %, avec une variance assez forte selon les caractéristiques des personnes(attrition plus forte chez les jeunes, les plus âgés, les personnes seules, vivant à Paris, <strong>et</strong>c. : cf. Régnier-Loilier, 2009). Afin de corriger ces biais, une variable de pondération a été construite (Service des enquêtesde l’<strong>Ined</strong> : Nicolas Razafindratsima <strong>et</strong> Ruxandra Popa).La seconde vague de l’enquête (coûts externes uniquement 7 ) a été financée par l’<strong>Ined</strong>, la Caisse nationaled’allocations <strong>familiales</strong> (Cnaf) <strong>et</strong> la Direction de la recherche, des études <strong>et</strong> de l’évaluation statistique(Drees). L’Insee <strong>et</strong> l’<strong>Ined</strong> ont pris à leur charge les coûts internes 8 .Le taux d’acceptation des répondants pour prendre part à la troisième <strong>et</strong> dernière vague est très élevé(97 %), laissant augurer une attrition plus faible entre la seconde <strong>et</strong> la troisième vagues qu’entre les deuxpremières. Le suivi des personnes continue d’être assuré par le Service des enquêtes de l’<strong>Ined</strong> (RuxandraPopa, Lamia Zamouri). De premiers résultats ont été envoyés fin 2009 (Population & Sociétés, n°461) <strong>et</strong> uneplaqu<strong>et</strong>te de présentation de l’ouvrage Portraits de familles a été adressée à chaque répondant en juin 2010afin de « garder le contact » <strong>et</strong> m<strong>et</strong>tre régulièrement à jour les adresses.c) Une dernière vague programmée à l’automne 2011L’<strong>Ined</strong> se prépare à interroger une dernière fois les personnes ayant répondu aux deux précédentes vaguesd’enquête, à la fin de l’année 2011. Le questionnaire est, en termes de contenu, dans la lignée de ceux desdeux précédentes éditions. On notera cependant l’inclusion de quelques nouvelles questions portant sur les<strong>relations</strong> avec les beaux-enfants <strong>et</strong> avec les p<strong>et</strong>its <strong>et</strong> arrière-p<strong>et</strong>its-enfants.Un test est programmé au printemps (21 mars – 16 avril 2011) dans deux Directions Régionales de l’Insee <strong>et</strong>l’enquête en grandeur réelle se déroulera du 12 septembre au 26 novembre 2011 sur l’ensemble du territoiremétropolitain.6 Il est à noter que les « personnes-relais » n’étaient pas « suivies » <strong>et</strong> leur adresse n’était donc pas actualisée durantl’entre-deux vagues.7 C’est-à-dire les coûts de collecte (paye des enquêteurs <strong>et</strong> de leurs déplacements).8 Coût de personnel <strong>et</strong> de fonctionnement pour la mise en place de l’enquête, le suivi des personnes, la programmationinformatique du questionnaire, la documentation des fichiers, <strong>et</strong>c.INSTITUT NATIONAL D'ETUDES DEMOGRAPHIQUESETABLISSEMENT PUBLIC SCIENTIFIQUE ET TECHNOLOGIQUE • 133 BOULEVARD DAVOUT 75980 PARIS CEDEX 20 FRANCETEL. 33 (1) 56 06 20 00 • FAX 33 (1) 56 06 21 99 • MEL arnaud.regnier-loilier@ined.fr
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