Histoires familiales et relations intergénérationnelles : l ... - Ined

financière ou humaine, apportée par le secteur public ? Par le secteur privé ? L’enquête GGS répondra, defaçon sans doute très différente d’un pays à l’autre, à ces questions.b) Création d’une base de données contextuelles. Une autre nouveauté du programme d’enquêtes« GGS » réside dans la mise en place d’une base de données contextuelles afin de permettre la réalisationde comparaisons internationales. Patrick Festy (INED, UR 13) a été membre du groupe de travail en chargede ce projet. Le postulat à l’origine de la constitution de cette base de données est simple : lescomportements individuels ne dépendent pas seulement des caractéristiques des individus mais sont aussiinfluencés par l’environnement dans lequel ils vivent, à tous les niveaux (économique, politique, juridique,culturel, etc.). Il s’agit donc d’enrichir les données micro et meso issues de l’enquête par des données auniveau macro : marché du travail, marché du logement, politique familiale, législation. Ce dispositif doitpermettre la mise en place d’analyses multi-niveaux.II. METHODOLOGIESur le plan méthodologique, le choix s’est porté sur un panel (3 vagues séparées de trois années) plutôt quesur une enquête transversale, mais intégrant cependant des données rétrospectives (calendrier des unions,de l’activité professionnelle notamment). L’idée est de permettre une approche dynamique des événementsétudiés, en lien avec différentes variables dépendantes du temps comme les revenus ou les valeurs. On nepeut en effet connaître la situation de l’enquêté qu’au moment de l’entretien. Or ces variables jouent trèsvraisemblablement un rôle majeur sur les comportements matrimoniaux ou féconds. Dans le cas d’un panel,les informations sur les revenus et les valeurs collectées lors de la première vague sont actualisées à chaquepassage et les évolutions observées doivent permettre de mieux comprendre les événements survenus entrele premier passage et les suivants. En particulier, on pourra confronter les intentions déclarées dansdifférents domaines (intention d’avoir un enfant, de changer d’emploi, de se marier, de prendre sa retraite,etc.) à leur réalisation trois et six ans plus tard, en essayant de voir quels événements survenus depuis lapremière vague ont pu favoriser la réalisation de ces intentions ou, au contraire, l’empêcher ou la retarder.Afin de satisfaire à cette ambition longitudinale et aux objectifs présentés précédemment (étude des relationsde genre et entre générations), il a été préconisé d’interroger un minimum de 10 000 personnes, femmes ethommes âgés de 18 à 79 ans, lors de la première interrogation.INSTITUT NATIONAL D'ETUDES DEMOGRAPHIQUESETABLISSEMENT PUBLIC SCIENTIFIQUE ET TECHNOLOGIQUE • 133 BOULEVARD DAVOUT 75980 PARIS CEDEX 20 FRANCETEL. 33 (1) 56 06 20 00 • FAX 33 (1) 56 06 21 99 • MEL arnaud.regnier-loilier@ined.fr