A La Forestière de Campo

environ 38km), le fleuve est virtuellement "impraticable" pour des grumes. En effet, en plus deonze points, le lit du fleuve s'élargit en suivant différentes ramifications parsemées de rocherset dotées de nombreux rapides infranchissables par les grumes. Le lit est du reste parseméd'ilôts de toutes tailles et autres obstacles empêchant tout flottage en de nombreux autrespoints. Le nombres de ramifications, le nombre de rapides et le nombre et la taille des rochersindiquent clairement que même en fin de saison des pluies, le flottage est impossible (cesurvol a été effectué plus d'un mois avant la fin de la saison sèche dans la région de Campoet du Gabon, c'est à dire alors que le fleuve n'est pas encore à son niveau le plus bas).Si le nombre d'obstacles avait été bien moindre, on aurait pu imaginer que des équipespuissent aller régulièrement "débloquer" les grumes et les remettre à flot. Mais la configurationest telle que même cette option est impossible techniquement et a dû être écartéedéfinitivement. Du reste, le 'gardiennage' de 60 à 90 km de fleuve aurait impliqué la mise enplace d'équipes mobiles en plein coeur du PNCM et de nombreux allers/retours de porteurspour le ravitaillement. Cette activité, très dispersée dans l'espace, aurait été extrêmementdifficile à contrôler avec le risque d'augmenter significativement le braconnage (par l'ouvertured'un maillage de pistes d'accès qu'auraient pu aisément emprunter des chasseurs allogènes),En conclusion, cette étude -et l'ensemble des membres de l'équipe ayant survolé lefleuve- en déduisent que l'option de flottage par le Ntem doit être catégoriquementrejetée, pour des raisons techniques.El E Complémentaire UFA 09-024, page 1 1