A La Forestière de Campo

1.1.2. Options T2 et T3:Transport des grumes etlou débités à travers le PNCM ou non.4.1.2.1 Situation actuelleLe point de référence pour l'étude des options T2 et T3 est la situation actuelle du réseauroutier dans et au pourtour du PNCM, et plus particulièrement l'axe allant de Campo à Ma'an.Nous renvoyons le lecteur aux figures 3.3 et 1.2 de l'étude TECSULT pour une carte détaillantcet axe et aux pages 1-9 à 1-12 de la même étude pour une description du projet proposé parla HFC. Aucune route bitumée n'existe au sein de I'UTO.A I'heure actuelle, les villes de Campo et Ma'an sont rejointes par un axe routier largementexistant mais discontinu:1. De lpono à Nkoélon (24 km, hors Parc) la route existe, est carossable toute l'année etnécessite un entretien régulier.2. De Nkoélon à la rivière Biwomé (51,6 km dont 31,6 km à travers le PNCM) la route existemais nécessite une réhabilitation car elle s'est partiellement refermée depuis avril 1998(date depuis la quelle la route n'est plus utilisée par les grumiers).3. De la rivière Biwomé à Nyabisan (4 km, hors Parc), il n'existe pas de route et le projetnécessite la construction d'un pont sur la Biwomé (1 5m de large) et d'un autre sur le Ndjo'o(40m de large) et l'ouverture d'une route sur une distance de 4km.4. De Nyabisan à Ma'an (35 km, hors Parc) la route existe, est carossable toute l'année etnécessite un entretien régulier.4.1.2.2 Problématique poséeLa problématique posée ici est celle du transport des grumes et des débités (si l'optiond'implantation d'une usine de première transformation est retenue) vers Campo, site actueld'exportation des grumes, des produits de première transformation (à I'heure actuelle des boissortant de I'UFA 09-025) et, tel que prévu dans le projet de I'opérateur, de deuxièmetransformation.II existe fondamentalement deux options pour ce transport vers Campo: à travers le PNCM(option T2) ou en évitant le Parc en le contournant par ses flancs est, nord puis ouest (optionT3). II existe cependant quelques variantes à ces deux options, selon la destination finale sicelle-ci n'est pas Campo (usine à Ebolowa, Yaoundé ou Douala par exemple)L'évaluation de ces options et sous-options est rendue complexe pour trois raisonsessentielles. Premièrement, s'il est assez facile d'estimer les coûts directs de transport souschacune des (sous-)options, il est plus difficile d'évaluer les vrais coûts économiques finauxpour I'opérateur et, partant, de la décision de la société HFC quant à la réalisation ou non duprojet. Deuxièmement, la dimension sociale et de développement local est importante etcertains de ces aspects sont tout simplement non chiffrables (par exemple le choix defavoriser ou non l'emploi strictement local ; ou encore l'impact économique d'une fermetureEIE Complémentaire UFA 09-024. page 13