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Laboratoire de Physique de la Matière Condensée et ... - TDDFT.org

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(* +) (* +) (* +)On n’a plus qu’une dépendance en r, ce qui réduit le nombre d’équations à résoudre <strong>de</strong> 3N n (3variables d’espace par noyaux × N n noyaux × 2 si éventuellement on considère le spin), ainsi que <strong>la</strong>complexité du système.Il nous reste tout <strong>de</strong> même 3N e variables pour les électrons, ce qui ne manque pas d’alourdir lescalculs.A) Les pseudo-potentiels1) Qu’est-ce qu’un pseudo-potentiel ?Comme nous l’avons dit précé<strong>de</strong>mment, le but est <strong>de</strong> réduire au maximum le nombre <strong>de</strong>variables à prendre en compte lors <strong>de</strong> <strong>la</strong> résolution du problème. Nous avons déjà r<strong>et</strong>iré avecl’approximation <strong>de</strong> Born-Oppenheimer toutes les variables liées aux noyaux <strong>de</strong>s atomes. Il resteencore à traiter le nombre important d’électrons.Une façon possible <strong>de</strong> simplifier le problème, en particulier quand on veut utiliser une based’on<strong>de</strong>s p<strong>la</strong>nes, ce qui perm<strong>et</strong> d’exploiter au mieux <strong>la</strong> symétrie trans<strong>la</strong>tionnelle du cristal, est alors <strong>de</strong>considérer <strong>de</strong>ux groupes d’électrons : les électrons <strong>de</strong> cœur, chimiquement inertes, <strong>et</strong> les électrons<strong>de</strong> valence, qui sont eux les acteurs principaux <strong>de</strong>s réactions chimiques. De c<strong>et</strong>te séparation, onétablit le modèle suivant : les électrons <strong>de</strong> cœur <strong>et</strong> le noyau forment un potentiel effectif agissant surles électrons <strong>de</strong> valence : le pseudo-potentiel. Il comprend toutes les interactions existantes entre lenoyau <strong>et</strong> les électrons <strong>de</strong> valence, ainsi qu’entre les électrons <strong>de</strong> cœur <strong>et</strong> les électrons <strong>de</strong> valence.C<strong>et</strong>te approximation perm<strong>et</strong> <strong>de</strong> réduire gran<strong>de</strong>ment le nombre d’équations à résoudre, étant donnéqu’on « réduit » le nombre d’électrons dans notre système. Ce<strong>la</strong> perm<strong>et</strong> aussi (<strong>et</strong> surtout) <strong>de</strong>s’affranchir <strong>de</strong>s résultats les plus localisés, qui nécessitent le plus grand nombre d’on<strong>de</strong>s p<strong>la</strong>nes.C<strong>et</strong>te solution a été pour <strong>la</strong> première fois imaginée par Fermi en 1934, <strong>et</strong> Hellmann proposa en 1935un pseudo-potentiel pour le potassium <strong>de</strong> <strong>la</strong> forme : [8] [10]( )Malgré tout, les pseudo-potentiels ne seront réellement utilisés qu’à partir <strong>de</strong>s années 50, suite auxtravaux <strong>de</strong> Phillips <strong>et</strong> Kleinmann.Pour mieux comprendre comment sont faits les pseudo-potentiels, étudions le pseudo-potentiel <strong>de</strong>Phillips <strong>et</strong> Kleinmann [7][8]. Il fait partie <strong>de</strong> <strong>la</strong> c<strong>la</strong>sse <strong>de</strong>s pseudo-potentiels empiriques.Si on appelle |ψ c > <strong>et</strong> |ψ v > les fonctions d’on<strong>de</strong>s <strong>de</strong>s électrons <strong>de</strong> cœur <strong>et</strong> <strong>de</strong> valence, on peut alorsécrire l’équation <strong>de</strong> Schrödinger sous <strong>la</strong> forme :avec n=c,v|ψ v> peut s’écrire sous <strong>la</strong> forme d’une pseudo-fonction d’on<strong>de</strong> linéaire |φ v >, <strong>et</strong> d’une fonctionsinusoïdale résultante <strong>de</strong> <strong>la</strong> projection orthogonale <strong>de</strong>s orbitales <strong>de</strong> valence sur celles <strong>de</strong> cœur :| ∑7

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