10.07.2015 Views

La Terre Creuse.pdf - Accueil

La Terre Creuse.pdf - Accueil

La Terre Creuse.pdf - Accueil

SHOW MORE
SHOW LESS
  • No tags were found...

You also want an ePaper? Increase the reach of your titles

YUMPU automatically turns print PDFs into web optimized ePapers that Google loves.

<strong>La</strong> <strong>Terre</strong> creuse 45Nous avons vu que la théorie communément admise pour expliquer ces faits était la suivante autrefois, larégion arctique jouissait d'un climat tropical, mais un brusque écart dans la rotation de la <strong>Terre</strong> sur son axe avaitsoudain transformé ce pays de végétation luxuriante en un désert de glace. Les grands dépôts de défensesd'éléphants découverts en Sibérie ont été avancés comme preuve que la Sibérie était autrefois un pays tropical.Mais il y a une autre explication. Celle de Marshall B. Gardner. Ces animaux ont été surpris par une mortsoudaine et brusquement gelés, non parce qu'il y a eu un brutal changement de climat dans la région polairequelques millénaires plus tôt, mais parce que, venant de l'intérieur de la <strong>Terre</strong> et peut-être perdus sur les bords del'ouverture polaire, ils n'ont pu supporter les rigueurs de la température externe. Et cela a pu se produire àn'importe quel moment au cours des âges, comme cela peut se produire encore aujourd'hui. Le fait que Byrd aitobservé un mammouth évoluant en toute liberté dans la terre mystérieuse au-delà du pôle ne fait que confirmerl'hypothèse de Gardner. L'APPUI DE LA THÉORIE DE LA TERRE CREUSE UNE PREUVE ASTRONOMIQUEGardner consacre une partie importante de son livre à la discussion de données astronomiques. Et cesdonnées consolident singulièrement sa théorie de la <strong>Terre</strong> creuse. Il se réfère en particulier à la formationoriginelle des planètes à partir de nébuleuses, et il évoque aussi les lumières polaires qu'on a observées sur Mars,Vénus et Mercure.Gardner cite un article paru dans Scientific American, le 14 octobre 1916, sous la signature de H. D.Curtis, membre de la Société astronomique du Pacifique. Curtis écrit« Cinquante de ces nébuleuses ont été étudiées et photographiées au moyen du réflecteur de Crosly. On autilisé des temps de pose différents, de façon à faire ressortir les détails de structure de la partie centrale brillanteet aussi de la matière périphérique. <strong>La</strong> plupart des nébuleuses présentent un anneau plus ou moins régulier, unesorte d'écorce ou de coquille, généralement avec une étoile centrale. »Commentaire de Gardner« Pourquoi les hommes de science ne se sont-ils jamais vraiment penchés sur le problème que pose laforme de ces nébuleuses planétaires ? Ils n'ont qu'à regarder les photographies, elles sont suffisammentexplicites. <strong>La</strong> nébuleuse prend la forme d'une coquille creuse ouverte aux pôles, avec un noyau brillant aucentre, ou soleil central. Pourquoi ces hommes de science ne se sont-ils jamais demandé ce qu'impliquait unepareille structure, à quoi logiquement elle conduisait ? Est-ce que par hasard ils ne craindraient pas de voir leursthéories sérieusement perturbées ?« Quant à nous, nous n'avons pas cette crainte. Notre théorie montre clairement les différentes étapes del'évolution des nébuleuses, comment se forment les ouvertures polaires, comment la coquille se solidifie,comment enfin ces mêmes nébuleuses deviennent des planètes. »Un même processus : toutes les planètes sont creuses.Gardner fait un rapprochement intéressant entre la formation du système solaire et la formation desplanètes. C'est le même processus qui opère dans l'un et l'autre cas. Au centre de chaque planète, une partie dufeu originel constitue le soleil central, tandis que les substances les plus lourdes sont projetées à la surface oùelles forment une croûte solide, laissant l'intérieur creux. De la même façon, le système solaire est, lui aussi,formé d'un soleil central - celui que nous connaissons bien. Le même mouvement de rotation et la même forcecentrifuge ont poussé les masses les plus lourdes (les planètes) à la périphérie du système. On s'aperçoitd'ailleurs que les planètes les plus éloignées du Soleil, comme Uranus et Neptune, sont plus grandes que cellesqui sont plus rapprochées, comme Mercure et Vénus. S'appuyant sur ces évidences astronomiques, MarshallB. Gardner développe sa théorie suivant laquelle toutes les planètes sont creuses avec des soleils centraux. Etil émet encore l'hypothèse que notre univers aussi doit avoir son soleil, autour duquel tournent les étoiles.

Hooray! Your file is uploaded and ready to be published.

Saved successfully!

Ooh no, something went wrong!