<strong>La</strong> <strong>Terre</strong> creuse 72Dans le royaume d'Agharta, les sexes vivent séparés. Le mariage n'existe pas. Chacun est libre et indépendant,et la femme n'a pas besoin du soutien de l'homme. <strong>La</strong> reproduction se fait par parthénogenèse, et lesenfants nés de cette façon sont tous du sexe féminin. Dans cette civilisation matriarcale la femme estconsidérée comme le sexe parfait et supérieur. Les enfants sont élevés par la collectivité. Il n'y a donc pas defoyers, au sens où nous l'entendons.<strong>La</strong> culture scientifique très développée du peuple souterrain signifie une chose : c'est que ces gens ontexploité au maximum les possibilités de l'intelligence humaine. Et comment y sont-ils parvenus ? En faisantconverger vers leur cerveau toutes leurs énergies vitales au lieu de les disperser dans des activités sexuellesdégradantes. En réalité, les problèmes sexuels, qui sont la préoccupation importante de notre monde, neperturbent absolument pas celui-là. Grâce à leur régime à base de fruits et de légumes, les êtres souterrains ontdes glandes endocrines qui fonctionnent harmonieusement, comme celles des enfants, et leur métabolismen'est pas contrarié par un afflux de toxines alimentaires ou d'aphrodisiaques tels que le poivre, le café, le tabacou l'alcool. En évitant d'alourdir ainsi leur sang et de s'intoxiquer à longueur de journée, comme nous lefaisons, nous, à la surface, ces gens sont capables de vivre dans une abstinence totale, et ils peuvent alorsconsacrer toute leur énergie vitale à une activité supérieure du cerveau.L'Agharta, ou la quête d'un monde caché.Le professeur de Souza, dans la revue de la Sociéte théosophique brésilienne, a écrit un article concernantce royaume mystérieux. Nous en extrayons les passages suivants« Dans toutes les races humaines, et en remontant jusqu'à l'aube des temps, on retrouve les mêmes traditionsconcernant l'existence d'une terre sacrée, ou Paradis terrestre, dans laquelle les idéaux les plus élevés del'humanité sont devenus des réalités vivantes. Dans les écrits les plus anciens, que ce soit en Europe ou en AsieMineure, en Chine, en Inde, ou en Egypte, ou encore en Amérique, il est fait mention de cette terre sacrée,connue seulement des gens qui en sont dignes par leur pureté et leur innocence.« <strong>La</strong> route qui conduit à ce monde invisible, et qui relève du domaine ésotérique, constitue la quêteessentielle de tous les enseignements occultes et la clé maîtresse de toute initiation, dans le passé, le présent et lefutur. Cette clé magique est le " Sésame, ouvre-toi " qui donne accès à un monde nouveau et merveilleux. Lesvieux Rosicruciens le désignaient par le mot français VITRIOL, qui est une combinaison des premières lettresde la phrase : VISTA INTERIORA TERRAE RECTIFICANDO INVENES OMNIA LAPIDEM - ce quiveut dire qu'à l'intérieur de la <strong>Terre</strong> est caché le vrai mystère. Le chemin qui mène à ce Monde caché est la voiede l'Initiation.« Dans la Grèce ancienne, les Mystères de Delphes et d'Eleusis situaient cette terre céleste sur le montOlympe et dans les Champs Elysées. A l'époque Védique elle portait divers noms, comme Ratnasamu (Pic de lapierre précieuse), Hermadri (Montagne d'or) et mont Meru (Résidence des dieux et Olympe des Hindous).Symboliquement, la cime de cette montagne sacrée se dresse dans le ciel, la partie centrale correspond à la<strong>Terre</strong>, et la base s'identifie au Monde souterrain.« Les Eddas scandinaves faisaient état d'une ville fabuleuse située dans la région souterraine d'Asar.C'était la terre d'Amenti dans le Livre sacré de la mort des anciens Egyptiens. C'était la ville des Sept Pétales deVichnou, et aussi la cité des Sept Rois d'Idumée, ou Eden, de la tradition judaïque. Sous des appellationsdifférentes, c'était toujours le Paradis terrestre.« Dans toute l'Asie Mineure, non seulement dans le passé mais encore aujourd'hui, il existe une croyancefortement enracinée dans l'âme du peuple se rapportant à une cité mystérieuse pleine de merveilles, qu'onnomme Shamballah. Les Perses, eux, l'appellent Alberdi, ou Aryana, terre de leurs ancêtres. Les Hébreux,Chanaan, et les Mexicains, Tula, tandis que pour les Aztèques c'est Maya-Pan. Les conquérants espagnolscroyaient à l'existence d'une telle ville, et ils organisèrent nombre d'expéditions pour la trouver. Ils lui donnèrentle nom d'El Dorado, la Cité de l'Or.
<strong>La</strong> <strong>Terre</strong> creuse 73« Pour les Celtes, ce " Pays des Mystères " s'appelle Duat, ou Dananda. <strong>La</strong> tradition chinoise parled'une cité des Douze Serpents. Il y a aussi identification avec la fameuse Colchide vers laquelle s'embarquèrentles Argonautes, en quête de la Toison d'Or.« Au Moyen Age, on retrouve la même idée avec l'île d'Avalon, où les chevaliers de la TableRonde, sous la conduite du roi Arthur et sous la protection de l'enchanteur Merlin, partirent à la recherchedu saint Graal, symbole de respect, de justice et d'immortalité. Lorsque le roi Arthur fut grièvementblessé dans une bataille, il pria son compagnon Belvédère de le mettre sur un bateau qui l'emmènerait auxconfins de la <strong>Terre</strong>. Puis il dit : " Adieu, mon ami, je pars pour un pays où il ne pleut jamais, où lamaladie n'existe pas, et où on ne meurt pas. " Ce pays de l'immortalité, c'est l'Agharta, le Mondesouterrain. C'est le Walhalla des Allemands, le mont Salvat des chevaliers du Graal, l'Utopie de ThomasMore, la cité du Soleil de Campanella, le Shangri-la du Tibet. »Après le déluge.Selon Platon, l'Atlantide fut submergée par une série d'inondations fantastiques qui atteignit sonapogée il y a 115 00 ans. Quatre millions d'habitants y perdirent la vie. Quelques privilégiés, sans douteune élite possédant la science et la technique, eurent le pressentiment de ce qui allait arriver - à moinsqu'ils n'aient été mystérieusement prévenus ? - et ils réussirent à s'échapper vers les hauts plateaux duBrésil. Cet épisode rappelle étonnamment celui de Noé et de son arche. Nous pouvons en conclure queNoé était un chef atlante, et que sa descendance vit toujours dans les cités souterraines de l'Amérique duSud, ou d'autres parties du monde.Un chœur d'Atlantes.Un immigrant allemand, établi à Santa Catarina (Brésil), a publié un livre consacré au Monde souterrain.Ce sont les Indiens eux-mêmes qui lui ont fourni toutes ses informations. <strong>La</strong> <strong>Terre</strong> est creuse,avec un soleil au centre, et l'intérieur est habité par une race végétarienne qui ne connaît pas la maladie etqui vit très longtemps. Cette civilisation souterraine est reliée au monde de la surface par des tunnels, etun grand nombre de ces tunnels débouchent dans la région de Santa Catarina, au sud du Brésil.En ce qui nous concerne, nous avons consacré près de six années à étudier ces mystérieux tunnelsqui truffent l'Etat de Santa Catarina. Les recherches sont toujours en cours. Sur une montagne, près deJoinville, on a entendu à plusieurs reprises des Atlantes - hommes et femmes - chantant en chœur. On aentendu aussi le « canta gallo » (le chant du coq), qui est le signal traditionnel pour indiquer la présence d'uneouverture conduisant à une ville intérieure. Ce cocorico n'est pas lancé par un animal, mais sans doute parquelque appareil du type sirène d'usine. Le Roi du Monde.L'explorateur russe Ferdinand Ossendowski, auteur du célèbre Bêtes, Hommes et Dieux, relate dans sonlivre ses propres expériences, alors qu'il avait atteint la Mongolie. Il y dévoile l'énigme du Roi du Monde quirègne sur le royaume souterrain d'Agharta. Voici quelques passages de ce livre passionnant« - Arrêtez ! cria mon guide mongol, alors que nous traversions le plateau de Tzagan Luk. Arrêtez ! «Son chameau se coucha sans qu'il eût besoin de lui en donner l'ordre.« Le Mongol leva ses mains dans un geste d'adoration et répéta la phrase sacréeOM MANI PAEME HUM« Les autres Mongols stoppèrent aussitôt leurs chameaux et se mirent à prier.« J'étais étonné. Je me demandais ce qui se passait. « Les Mongols prièrent pendant quelques instants,puis, après avoir resserré les sangles de leurs montures, reprirent leur marche.