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La Terre Creuse.pdf - Accueil

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<strong>La</strong> <strong>Terre</strong> creuse 47« Autre chose. Si les pôles de Mars sont vraiment couverts de glace ou de neige, comment expliquerqu'il en soit de même pour ceux de Vénus, qui est une planète chaude ? De même, pourquoi les prétenduescalottes glaciaires de Vénus et de Mercure ne croissent-elles et ne décroissent-elles pas à l'exemple decelles de Mars ? Et si ces dernières sont vraiment faites de glace, pourquoi projettent-elles une grandemasse de lumière à des kilomètres au-dessus de la planète alors même qu'elles n'offrent aux observateursqu'une vue de profil ? Comment peuvent-elles être aussi brillantes dans de telles circonstances ? Etcomment Lowell aurait-il pu en voir jaillir des rayons lumineux si ces rayons ne provenaient pas d'unesource de lumière directe ?« Le professeur Lowell, dont, entre parenthèses, les observations paraissent toutes venir appuyernotre théorie, a encore noté ceci : lorsque la planète est observée de nuit à travers le télescope, sa lumièrepolaire est jaune. Pourquoi jaune ? Elle devrait être blanche si les pôles étaient vraiment constitués de glace.Notre théorie fournit la solution. On sait qu'une lumière électrique, quand elle brille dans l'obscurité et qu'on lavoit d'assez loin, prend une couleur jaune. Or le soleil central est une masse incandescente du même ordre. Doncson rayonnement dans la nuit paraîtra jaune, ce qu'a justement observé Lowell. »Mitchell vit deux éclairs de lumière à l'extrémité polaire de Mars, et ces deux éclairs se confondirent à uncertain moment. Gardner explique des phénomènes de ce genre par le fait que des nuages parfois voilent lesoleil central, provoquant des perturbations dans le rayonnement émis à travers l'ouverture polaire.Un astronome anglais, W. E. Denning, écrivit en 1886 dans la revue scientifique Nature« Durant les mois passés, la calotte glaciaire de Mars a été très brillante, offrant souvent un contrastesaisissant avec le restant de la surface, faiblement éclairé. Ces régions lumineuses de Mars requièrent uneattention particulière. Dans les nombreuses études et descriptions qui ont été faites de la planète, on n'a pasaccordé suffisamment d'importance à ces points brillants. »Un autre astronome anglais, J. Norman Lockyer, écrivit ces lignes en 1892, toujours au sujet de Mars « <strong>La</strong>zone de neige est parfois si brillante qu'elle semble faire saillie au-dessus de la planète, comme une sorte decroissant lunaire. Cet effet d'irradiation a été souvent souligné. Une fois on a même observé que la calotteglaciaire brillait comme une nébuleuse, alors que la planète elle-même était cachée par des nuages. Cephénomène a été noté par Beer et Madler et rapporté dans leur ouvrage : Fragments sur les corpscélestes.»Commentaire de Gardner« On ne peut lire ces lignes sans être frappé de voir combien elles viennent renforcer nos propresconvictions. Seuls des rayons provenant directement du soleil central peuvent causer une telle luminosité audessusde la surface de la planète. Seuls ils peuvent expliquer les variations de cette luminosité, suivant quel'atmosphère est claire ou nuageuse. S'il ne s'agissait que d'une simple calotte glaciaire, comme on voudrait nousle faire croire, on n'aurait pas observé de clarté vive quand la planète était couverte de nuages. Nous ajouteronsque cette clarté est précisément celle qu'offrirait notre aurore boréale à un monsieur qui l'observerait d'une autreplanète. Quand nous examinerons le cas de Vénus, nous démontrerons formellement que les cercles polaires nesont pas des calottes de neige, de glace, ou même de givre, mais simplement des ouvertures conduisant àl'intérieur illuminé de la planète. »Sur Vénus.Sur Vénus la grande quantité de vapeur d'eau tend à égaliser la température, de sorte que ses calottespolaires ne sont pas composées de neige ou de glace, comme on suppose qu'elles le sont sur Mars - comme lesupposent du moins les scientifiques orthodoxes. Parlant des extrémités polaires de Vénus, Macpherson écritdans son Roman de l'astronomie moderne« Certains astronomes pensent qu'elles sont semblables à celles de notre <strong>Terre</strong> ou de Mars. Quelquesautres, cependant, estiment qu'il ne faut pas les considérer comme des surfaces de neige ou de glace. »

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