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Anxiété et trouble panique chez la personne âgée

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Les états d’agressivité <strong>et</strong> d’agitation du suj<strong>et</strong>âgéFréquence de <strong>la</strong> pathologie associée‣ Un syndrome démentiel est survenu pour 54% des <strong>personne</strong>s âgées‣ Un état dépressif <strong>chez</strong> 34%‣ Un <strong>trouble</strong> anxieux <strong>chez</strong> 31%‣ Une pathologie vascu<strong>la</strong>ire <strong>chez</strong> 37% des <strong>personne</strong>s âgéesFacteur déclenchant identifié à l’interrogatoire‣ Pour 57% on r<strong>et</strong>rouve un facteur déclenchant à l’état d’agitation <strong>et</strong>d’agressivité‣ Le plus souvent un stress psychosocial (39%)


Ethymologie commune entreanxiété <strong>et</strong> angoisse…Angere, anctus: : oppresser, ressererétroitesse…


Panique <strong>et</strong> <strong>trouble</strong>s anxieux : lespremières observations• Panique : du <strong>la</strong>tin panicusdérivé du nom propre Pan,divinité réputée pourinspirer une terreur subite<strong>et</strong> sans causes• Terreur panice de Rabe<strong>la</strong>is.


Equation de SalkovskiAnxiétéPerception de conséquences menaçantes xperception de <strong>la</strong> probabilité d’un danger ximminence perçuePerception de <strong>la</strong> capacité à faire face audanger + perception de facteurs sécurisants


Phénomène de James-LangePanique <strong>et</strong> phénomène de C<strong>la</strong>rk :• Peur de <strong>la</strong> peur(Golstein)• Conduitesd’évitement• Renonciations àcertainstraitements• Ou fuite dans <strong>la</strong>consommationmédicaleEvénementdéclenchantAppréhensionMenace perçueInterprétationcatastrophique dessensations corporelles,signes indicateursd’une ma<strong>la</strong>die graveAccentuation de <strong>la</strong> vigi<strong>la</strong>nceConcentration accrue sur le corpsPerception desensations corporellesinhabituellesHawton, Salkovski, Kirk, C<strong>la</strong>rk, 1989


La présentation des <strong>trouble</strong>sanxieux <strong>chez</strong> l ’âgé• Formes simi<strong>la</strong>ires à l ’adulte jeune avec uneassociation fréquente à l ’anxiété <strong>et</strong> à <strong>la</strong>dépression• Formes cliniques trompeuses, car dégradées: appels <strong>et</strong> coups de sonn<strong>et</strong>tes réitérées irritabilité, tension nerveuse <strong>et</strong>préoccupations hypochondriaques <strong>chez</strong>homme étourdissement, astasie-abasie abasie <strong>chez</strong> <strong>la</strong>femme Chutes <strong>et</strong> conduites régressive à l’annoncede <strong>la</strong> sortie : névrose d’angoisse


Anxiété généraliséedu suj<strong>et</strong> âgé• Existence depuis au moins 6 mois de plusieurssymptômes d ’anxiété ou de soucis injustifiés• 70% des <strong>trouble</strong>s anxieux du suj<strong>et</strong> âgé• Souvent d ’évolution ancienne <strong>et</strong> exprimé pardes <strong>trouble</strong>s locomoteurs, neurovégétatifs, des<strong>trouble</strong>s de <strong>la</strong> vigi<strong>la</strong>nce.• Comorbidité avec les errances, les insomnies,l’alcoolisme <strong>et</strong> les <strong>trouble</strong>s caractériels.


Anxiété généraliséedu suj<strong>et</strong> âgé• Son expression est assez spécifique, faitede p<strong>la</strong>intes somatiques <strong>et</strong> cognitives.• Epuisement, vieillissement parfoisprématuré <strong>et</strong> dégradation générale fontsouvent oublier l ’origine anxieuse de <strong>la</strong>ma<strong>la</strong>die.• Un bon signe clinique : l’irritabilité


Définition: anxiété• État subjectif de détresse• Sentiment pénible d’attente <strong>et</strong> d’appréhensiond’un danger à <strong>la</strong> fois imminent <strong>et</strong> imprécis• Souvent associée à un cortège de symptômessomatiques qui correspondent à l’angoisse• Dans l’anxiété généralisée, 3 symptômesassociés à l’anxiété chronique parmi agitation,fatigabilité, difficultés de concentration,irritabilité, tension muscu<strong>la</strong>ire, perturbation dusommeil


Situation des <strong>trouble</strong>s anxieux<strong>chez</strong> l ’âgé• 6 % de <strong>trouble</strong>s anxieux ( Regier D. A. , FarmerM.E. <strong>et</strong> al, 1993)• Prédominance du <strong>trouble</strong> AnxiétéGénéralisé• Le <strong>trouble</strong> Panique serait rare : 1,24 % à2,9 % ( Weisman,1997)• Haute consommation d ’anxiolytiquesdans l ’âge avancé (Norman R., Burrows G.D., 1994)


Trouble anxieux <strong>et</strong> Trouble Panique :Quelques données épidémiologiques• Après 85 ans ( Skoog I. , 1993 ) :10,5 % pour les <strong>trouble</strong>s phobiques3,4 % pour les TOCA.G. <strong>et</strong> T. P. :5,5 %• 0.1% de <strong>trouble</strong>s <strong>panique</strong>s dans une enquêteà domicile <strong>chez</strong> les plus de 65 ans (Mane<strong>la</strong>M,1996)• mortalité par 2,2 <strong>chez</strong> les hommes âgés<strong>panique</strong>urs de 65 a à 85 ans par rapport auxnon <strong>panique</strong>urs ( Grasbek A., Rosman <strong>et</strong> al, 1996)


Trouble anxieux <strong>et</strong> TroublePanique Etude rétrospective de RajB.A. (1993) 51/540 patients <strong>panique</strong>urs : 9,4% dont 5,7%débutant leur TP > 60 ans. Evénements de vie dans 30 à 39% des cas. Dépression primaire: 12% dépression secondaire: 33% Risque accru de comportements suicidaires Moins d ’association avec une phobie socialepar rapport aux ma<strong>la</strong>des jeunes


Prévalence <strong>chez</strong> <strong>la</strong> <strong>personne</strong> âgéeIslington(N = 700)Edmonton(N = 358)ECAStudy(N= 923)Phobie spécifiqueAgoraphobieAnxiété généraliséePhobie socialeTrouble <strong>panique</strong>Trouble obsessionnelcompulsif5,27,94,70,60,1n.d.2,22,2n.d.00,31,59,65,221,91,370,041,5Prévalence (%) sur six mois des différents <strong>trouble</strong>s anxieux


Raisons de <strong>la</strong> sous-estimation• Tendance à banaliser <strong>la</strong> situation desaînés, <strong>la</strong> démotivation, dle ralentissement <strong>et</strong>le découragementd• les facteurs de risque sont insuffisammentrepérés• <strong>la</strong> iatrogéniere<strong>la</strong>tionnelle <strong>et</strong> <strong>la</strong> maltraitance• <strong>la</strong> pudeur des suj<strong>et</strong>s vieillissants àcommuniquer leurs <strong>trouble</strong>s• <strong>la</strong> pertinence discutable en gériatrie gdesc<strong>la</strong>ssifications DSM III, DSM IV


Les <strong>trouble</strong>s Paniques <strong>et</strong> <strong>trouble</strong>s anxieuxsont-ils sous-estimés ou sousreprésentés?• Excepté les syndromes psycho-organiques, les <strong>trouble</strong>s mentauxsont encore regardés comme moinsfréquents avec l’âge• Évolution de courte durée dans <strong>la</strong>dernière partie de l ’existence• Abrasion symptomatique parl ’usage non ciblé desneuroleptiques sédatifs ou desbenzodiazépines malgré leurs eff<strong>et</strong>ssecondaires


Définition: attaque de <strong>panique</strong>• Peur ou ma<strong>la</strong>ise intense• 4 symptômes parmi 13: Palpitations, transpiration, tremblements, Souffle court ou étouffement, étranglement Douleurs dans <strong>la</strong> poitrine Nausées, étourdissement Déréalisation, Peur de devenir fou ou de perdre le contrôle Peur de mourir Paresthésies, frissons ou bouffées de chaleur


Critères DSM IV du <strong>trouble</strong><strong>panique</strong>• Récurrence d ’attaques de <strong>panique</strong>• Préoccupations persistantes d ’au moinsun mois avec craintes d ’en avoir d ’autres• Conséquences de ces peurs plusimportantes sur <strong>la</strong> vie quotidienne ou lecomportement du <strong>panique</strong>ur• Évolution de <strong>la</strong> définition par rapport auDSM III : au mois 4 A. P. sur 4 semaines


Points communs entre <strong>panique</strong><strong>et</strong> anxiété• Sensations physiques <strong>et</strong> intricationavec des co-morbidités anxiogènes• Dysrégu<strong>la</strong>tions neurovégétatives• Sensations d’inquiétude ou de peurdisproportionnées avec <strong>la</strong> réalité d’unéventuel problème déclenchant


Différences entre <strong>panique</strong> <strong>et</strong>anxiété• Lien anxiété <strong>et</strong> dépression Syndrome anxio-dépressif Succession morbide dans l’ordre anxiété-dépression (W<strong>et</strong>herell(JL, 2001)• Pas de dépression dans <strong>la</strong> <strong>panique</strong>• Anxiété succède à <strong>la</strong> perte d’emprise (Dugas,1998)• Panique conduit à l’évitement <strong>et</strong> à <strong>la</strong>démotivation


Anxiété <strong>et</strong> <strong>personne</strong> âgée. Comorbidités: intrications• L’anxiété de <strong>la</strong> <strong>personne</strong> âgée e est une donnéec<strong>la</strong>ssique, même m me si les études visant àdéterminer sa fréquence, son origine <strong>et</strong> sesconséquences sont rares• Sa symptomatologie est intriquée e avec lesproblématiques somatiques de <strong>la</strong> <strong>personne</strong>âgée : certaines pathologies sont anxiogènesnes(angor, insuffisance cardiaque…)• Ces mêmes m mes pathologies surviennentpréférentiellement rentiellement sur un terrain anxieux• Le terrain anxieux aggrave leur morbidité


Pathologies <strong>et</strong> anxiétéTroublescardiovascul.TroublesrespiratoiresTroublesendocriniensAngine de poitrineArythmie cardiaqueHypotension artérielleHypertensionartérielleInfarctus dumyocardeTachycardiePro<strong>la</strong>psus mitralAsthmeBronchiteasthmatiquechroniqueCarcinomeEmbolie pulmonaireEmphysèmeHypoxiePneumonieThromboseTroubles obstructifschroniques des voiesrespiratoiresCancer du pancréasHépatitesHyperthyroïdieHypoglycémieHypoparathyroïdieInsuffisance rénaleMa<strong>la</strong>de CushingPhéochromocytomePorphyriesTroubles thyroïdiens


TroublesneurologiquesMédicaments <strong>et</strong>droguesAlimentationApnée du sommeilChorée de HuntingtonDélireDémenceEpilepsieFibromyalgieMa<strong>la</strong>die de Creutzfeldt-JakobMa<strong>la</strong>die de LymeMa<strong>la</strong>die de ParkinsonMigraineMyasthénieNéop<strong>la</strong>smeSclérose en p<strong>la</strong>quesTrouble de démyélinisationTroubles vestibu<strong>la</strong>ires(ma<strong>la</strong>die de Ménière)AntidépresseursAnti-inf<strong>la</strong>mmatoires nonstéroïdiensNeuroleptiquesSevrage :des benzodiazépinesdes drogues illicitesdes barbituriquesde <strong>la</strong> nicotinede l’alcoolStéroïdesSubstancessympaticomimétiquesSubstituts thyroïdiensThéophyllineCaféineDéficience en :acide foliqu<strong>et</strong>hiamineniacinevitamine B12DésydratationCohen (1991), Folks <strong>et</strong>Fuller (1997), Morrison(1997), Small (1997)


Anxiété <strong>et</strong> médicaments• Certains médicaments mpeuvent générer gdel’anxiété• Difficile de leur attribuer une responsabilité:médications indispensables pour traiter despathologies anxiogènesnes• D’autres médicaments msont paradoxalementinducteurs d’anxidanxiété (Benzodiazépines <strong>chez</strong> ledément), ou l’induisant llors de leur sevrage


Anxiété <strong>et</strong> douleurs chroniques• 25% d ’anxiété dans les douleurs chroniques• Source de surconsommation médicale• Intrication avec <strong>la</strong> dépression• Souvent négligée par le corps médicalAtkinson J.H. Pain 1991; 45: 111-121Fifer S.K. Arch Gen Psychiatry 1994; 51: 740-750• Anxiété dépend de l ’importance de <strong>la</strong> douleur <strong>et</strong> de <strong>la</strong>limitation fonctionnelle dans l ’arthroseDekker J. J of Biobehavioral Medicine 1992; 15: 189-214• Elle dépend de l’importance du handicap <strong>et</strong> du staderadiologique dans <strong>la</strong> gonarthroseSa<strong>la</strong>ffi F. J Rhumatol 1991; 18: 1591-1586


Anxiété <strong>et</strong> démence• Difficile d’évaluation• Aphasie peut empêcher <strong>la</strong> communication verbale desaffects <strong>et</strong> transformer l’expression des <strong>trouble</strong>sémotionnels• Réponses émotionnelles peuvent être inadaptées du faitd’une interprétation erronée ou impossible des stimulis• Altération des capacités d’expression émotionnelle nonverbale par l’apraxie.• Perplexité devant l’impossible à maîtriser, <strong>la</strong> souffrancedevant <strong>la</strong> difficulté de communication, l’angoisse devidage…


Anxiété <strong>et</strong> démence• L ’anxiété peut par elle-même provoquerdes <strong>trouble</strong>s cognitifs <strong>et</strong> mnésiques,faussement rapportés à une démence• La difficulté diagnostique tient au faitqu’une démence authentique débutante,sans anosognosie, , peut provoquer aussiune anxiété sévère• Hypothèse endocrinienne de <strong>la</strong> démence


Anxiété du ma<strong>la</strong>de <strong>et</strong> démence(Pixel)• 408 couples ma<strong>la</strong>des déments à domicile /aidants principal• Pas de différence selon <strong>la</strong> présence ou nonde l’anxiété pour le MMS, l’âge, le sexe duma<strong>la</strong>de ou de l’aidant• Score de p<strong>la</strong>intes de l’aidant double lorsquele ma<strong>la</strong>de est anxieux: 20.3 + 9.8 versus 9.5+ 8.2 (t = - 11.71; p =


Anxiété <strong>et</strong> <strong>trouble</strong>s ducomportement dans <strong>la</strong> démence(Pixel)• Cris, pleurs (OR= 3.87)• Fugues (OR= 3.23)• Désinhibé, , ne connaît t plus ses limites (OR= 3.20)• Se m<strong>et</strong> en danger si non-surveillsurveillé (OR= 2.90)• Ne me reconnaît t plus ou ne reconnaît t plus safamille (OR= 2.68)• Délire (par ex. persécution, jalousie…) (OR• Hallucinations (OR= 2.44)• S’oppose aux soins (OR= 2.29)• Marche sans arrêt (OR= 2.24)(OR= 2.59)


Anxiété <strong>et</strong> démence: conséquencespour l’aidant (Pixel)• Anxiété du ma<strong>la</strong>de liée à l’inexactitude dudiagnostic donné à l’aidant (OR= 1.21)• Anxiété du ma<strong>la</strong>de augmente le besoin soutienhumain de l’aidant à domicile (OR= 1.51)• Anxiété du ma<strong>la</strong>de augmente le besoin financierde l’aidant (OR= = 2.302.30)• Lien entre anxiété du ma<strong>la</strong>de <strong>et</strong> <strong>la</strong> nécessité derecul d’un soin de l’aidant (OR= 1.52)


Conscience de soi, de l’environnement• Syndrome dysexécutif<strong>et</strong> handicap: vécu anxiogcu anxiogène ne de <strong>la</strong>perte d’emprise d(Dugas,(1998) <strong>et</strong> confrontation de l’individu là passer par lesautres pour satisfaire ses besoins.• La conscience du <strong>trouble</strong> renvoie à c<strong>et</strong>te souffrancedu ma<strong>la</strong>de lié au désinvestissementdde l’environnement:lmécanisme de l’impuissance <strong>la</strong>pprise (Seligman(Seligman, , 1980)• Chez le dément, d<strong>la</strong> conscience du <strong>trouble</strong> est plusfréquemment associée à <strong>la</strong> dépression<strong>et</strong> moinsfréquemment l’apathie l(Chemerinski,, 2001; StarksteinStarkstein, , 2001)Starkstein, , 1994;• Le dément ddépressif d<strong>et</strong> conscient de ses <strong>trouble</strong>s estplus exposé au risque suicidaire (Draper, 1998)• Le chuteur dément dest moins exposé au syndrome 3F (Vel<strong>la</strong>s,, 1997)


Panique <strong>et</strong> <strong>personne</strong> âgée• La <strong>panique</strong> <strong>chez</strong> <strong>la</strong> <strong>personne</strong> âgée e est tout aussidiscutée e <strong>et</strong> pour les mêmes m mes raisons, quel’anxiété.• Il semble exister deux pics d’âd’âge pour le<strong>panique</strong>ur adulte (femme surtout) jeune, <strong>et</strong>après s 65 ans.• Selon Raj, , <strong>la</strong> <strong>panique</strong> existe en gériatrie gavecune prévalence de l’ordre lde 9,4%, <strong>la</strong> majoritédes cas correspond avec des anomaliesdémarrantà <strong>la</strong> sénescence s(Raj(BA, 1993)


Panique <strong>et</strong> <strong>personne</strong> âgée• La <strong>panique</strong> ne survient par forcément sur unterrain dépressif. d• Le dément dn’en nest pas protégé. . Elle est sourcede repli sur soi, de démotivation.d• Elle peut être inaugurée e par une chute, entravantalors de façon considérable <strong>la</strong> réérééducation.• Elle pourrait être facilitée e par les <strong>trouble</strong>s de <strong>la</strong>marche, <strong>la</strong> solitude, l’explexpérience de chutesantérieures, surtout si <strong>la</strong> <strong>personne</strong> âgée e estrestée e au sol


Médicaments <strong>et</strong> <strong>panique</strong>• Médicaments ou substances ayant servis à desmodéles expérimentaux : CO2, Lactate, CCKb• Médicaments adrénergiques• Hallucinogènes• Eff<strong>et</strong>s paradoxaux: Certains terrains, démence Sevrage …


Ma<strong>la</strong>des <strong>panique</strong>urs:caractéristiques• n=33 pour 164 non <strong>panique</strong>urs• H : 77.3 ± 7.8• F : 83.0 ± 4.6 (t = 2.6 ; p = 0.01)• 20 déments d4 ma<strong>la</strong>des avec desdémences de type non Alzheimer• Personne rapportant <strong>la</strong> <strong>panique</strong> : 3 fois lema<strong>la</strong>de, 26 fois <strong>la</strong> famille, 4 fois lessoignants


Caractéristiques des popu<strong>la</strong>tionsCARACTERISTIQUESPaniqueurs(n=33)Non <strong>panique</strong>urs(n=164)Chi 2p


Panique <strong>et</strong> marcheEAD MARIN CORNELL TINETTIEQUIL.TINETTIMARCHENonPan37.9 ± 11.5 47.1 ± 14.9 9.3 ± 7.7 11.3 ± 3.9 9.2 ± 2.9Pan40.4 ± 8.0 51.1 ± 10.6 11.4 ± 4.6 7.1 ± 3.2t=5.51p


Traits cliniques des <strong>panique</strong>urs n=33TRAITSMains moitesVertigesSensations d’étouffementSecousses muscu<strong>la</strong>iresSensations d’irréalité de l’environnementImpression de devenir fouNausées, diarrhéePalpitationsDouleurs thoraciquesPeur de mort imminenteEngourdissementAgoraphobieChaleur, frissonsNOMBRE27252424221818151110887


Hypofrontalité Troubles cognitifs Pertes liées à l’âgeSyndromedysexécutifSensation deperte d’empriseDémotivationIncapacitéIADLAnxiétéDépressionDésapprentissagePerted’autonomie,précaritéImpuissance apprise


Trouble <strong>panique</strong> du suj<strong>et</strong> âgéTraitement• ISRS, miansérine, Lyrica• Soutien psychologique• Soin du corps• Attention à <strong>la</strong> iatrogénie aux prescriptions de benzodiazépines surtout sidépression associée (car induiraient une résistanceaux ISRS) ( Bonner D., Howard R., Treatment-resistantresistantdepression in the elderly, , Int. Psychogeriatrics, , 7, 1995) éviter les béta-bloquants bloquants surtout <strong>chez</strong> le démentcar ils peuvent présenter des eff<strong>et</strong>s dépressogènes,confusogènes, , insomniaques, cardiorespiratoires<strong>et</strong> rénaux.


Prise en compte des <strong>trouble</strong>s de<strong>la</strong> marche• 3 F <strong>et</strong> urgence àremarcher• Peur de ne pouvoirremarcher• Frail elderly, , <strong>trouble</strong>s del ’équilibre <strong>et</strong> peur de <strong>la</strong>verticalisation, , tendanceà <strong>la</strong> rétropulsion…• Merry Walker RCN ®


Pourquoi les <strong>trouble</strong>s anxieux <strong>et</strong><strong>panique</strong>s seraient-ils fréquents ?• POUR : Rôle de l’angoisse de castration en gérontologie(Balier) Rôle de <strong>la</strong> de vigi<strong>la</strong>nce,de l’hypofrontalité <strong>et</strong> de<strong>la</strong> perte d ’emprise Rôle de <strong>la</strong> comorbidité, , de <strong>la</strong> vulnérabilité …• CONTRE : Transformation de l ’angoisse en peur, défenses :autoritarisme, repli sur soi Stratégies de tranquillité. Rôle de <strong>la</strong> démotivation<strong>et</strong> de <strong>la</strong> désocialisation


Troubles anxieux <strong>et</strong> <strong>trouble</strong> <strong>panique</strong> :traitement pluridisciplinaire• Nécessité d ’une col<strong>la</strong>boration avec les confrèresgénéralistes , urgentistes <strong>et</strong> cardiologues• Ne pas affirmer à tort l’origine purementpsychologique par exemple d ’une douleurthoracique• Ne pas surmédicaliser inutilement certains <strong>trouble</strong>spsychiatriques du suj<strong>et</strong> âgé, mais y penser• Pas de neuroleptique, éviter les benzodiazépines aulong cours

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