Séminaire des présidents 2004 (suite)taire départemental. Grâce à l’aide dequelques membres, nous avons donc puremettre la section sur pied.En étant réaliste et en toute objectivité,il ne faut pas s’attendre de notre partà un grand dynamisme car l’âge moyende nos membres est de 82 ans environ,les <strong>com</strong>munes sont distantes de 15 à 30kilomètres les unes des autres et il estdonc difficile d’organiser un ramassageen car en vue de nous réunir pour mieuxnous connaître et resserrer les liens oupour une sortie détente. L’apport d’unsang nouveau reste le maître mot.J’attends et j’espère, <strong>com</strong>me beaucoupd’entre-vous, l’arrivée de jeunesOPEX car pour nous tous, à plus oumoins brève échéance, c’est une questionde survie.Même si on a la foi, nous ne sommespas éternels. Tous les matins, en serasant devant la glace, on s’aperçoitqu’on ne rajeunit pas. »Pour l’heure, en ce qui me concerne,je remercie très sincèrement le bureaunational de l’aide qu’il m’a apportée etl’assure de la loyauté et du dévouementde toute mon équipe. »Le président national : « Les présidentsen exercice doivent avoir à cœurde préparer leur succession. Ils en ont laresponsabilité. Même s’ils ne s’exprimentpas ouvertement, ils doivent regarderautour d’eux ceux qui sont capablesd’assurer la relève. Cela s’appelle le sondagedes cœurs ! »3400 HERAULTMaurice SANSPEUR, président del’Hérault et administrateur national,prend la parole en transmettant le salutfraternel de sa section.« L’effectif de la section est de99 membres. Il a légèrement diminué àla suite de la radiation d’adhérents non àjour de cotisation, de leur démission, deleur rattachement à d’autres sectionsdu fait de leur déménagement ou bienencore de ceux qui malheureusementnous ont quittés pour un mondemeilleur.En ce qui concerne le recrutement, ilest très difficile à faire et ce, toujours àcause du nombre important d’associationsd’anciens <strong>com</strong>battants dans ledépartement. Par ailleurs, les jeunes desmissions extérieures hésitent encore àrejoindre nos rangs. A nous de nousmontrer persévérants. Nous espéronscependant que de nouvelles adhésionsviendront renforcer nos rangs, grâce àdes affiches que nous avons apposéesdans certaines mairies.Malgré tout, la section fonctionnetrès bien. Les membres du bureaudépartemental apportent leurs <strong>com</strong>pétenceset sont d’un grand dévouement.Il se dégage une sincère amitié entretous. Nous avons une réunion de bureautous les trois mois qui est suivie trèsrégulièrement par tous.Nous apportons notre soutien etnotre réconfort aux <strong>com</strong>pagnonsmalades ou à ceux dans le besoin,autant que faire se peut. Nous participonsaux manifestations patriotiques etaux assemblées d’anciens <strong>com</strong>battantsoù nous sommes conviés. Je tiens àremercier les porte-drapeau pour leurdévouement ainsi que les membres dubureau et les <strong>com</strong>pagnons toujours disponiblespour représenter la FNCV...En règle générale, je rencontre lesmêmes problèmes que vous dans lagestion de la section, à nous de faireface !… »3700 INDRE-ET-LOIREAndré MOREAU, président de lasection d’Indre-et-Loire, est de nouveauchaleureusement remercié et félicitépour le travail qu’il a ac<strong>com</strong>pli à l’occasionde l’organisation du congrès nationalde la FNCV en 2004.« L’<strong>année</strong> 2004 a été pour la sectionune <strong>année</strong> d’exception, notre congrèsnational s’étant tenu à Tours. L’organisationde ce congrès nous a demandébeaucoup de temps et de travail. Nouspensons avoir fait le nécessaire pourqu’il se déroule au mieux. Nous tenonsà remercier tous les participants et, enparticulier, les membres du bureaunational ainsi que Marie-Ange.Nos relations avec les autres associationsd’anciens <strong>com</strong>battants sonttoujours suivies et positives, ainsi qu’avecles autorités municipales et cantonales,lesquelles nous ont beaucoup aidé pourla tenue de cette manifestation. Notresection est présente avec ses drapeauxà toutes les cérémonies officielles, ainsiqu’aux congrès, assemblées généraleset manifestations d’anciens <strong>com</strong>battants.En raison des décès, notre effectifn’est plus que de 128 adhérents.Comme la plupart des sections, lesmembres de notre bureau sont vieillissants,à <strong>com</strong>mencer par le président, etnous avons des difficultés à assurer larelève, les candidatures étant, hélas,pratiquement nulles, ce qui est mongrand souci.Comme les <strong>année</strong>s précédentes,nous aurons un car pour nous rendre auravivage de la Flamme le 28 octobre àParis. Mais il nous semble que nosadhérents se désintéressent de cettemanifestation, ce qui est regrettable.(suite page 11)Remise de médailles de la F.N.C.V.10
Séminaire des présidents 2004 (suite)Pour terminer, je me fais le porteparoledes adhérents de la section pourassurer de notre confiance et remercierde leur dévouement à la FNCV : le présidentJacques GAGNIARD, le secrétaireAndré ARMENGAU, le trésorier MaxFLANQUART et bien sûr notre très sympathiqueMarie-Ange. »Le président national : « Je constateque vous avez les mêmes difficultés pourassurer la relève. Il est effectivementsouhaitable de se tourner vers les jeunesdes missions extérieures. »3800 ISEREMarcel GUILLON-COTTARD représentela section de l’Isère en l’absencede son président Georges DURAND,accidenté en août dernier, qui a actuellementbeaucoup de difficultés à se déplacer.Après s’être présenté, il indique que93 adhérents sont inscrits à la section àce jour et que quelques <strong>com</strong>pagnonsdevraient les rejoindre d’ici peu. Les<strong>com</strong>mémorations sont nombreusesdans l’Isère, surtout celles concernant laRésistance. Les <strong>com</strong>battants volontairesy sont toujours présents.Le secrétaire général, suite à unequestion de M. GUILLON-COTTARD,relative à l’attribution de la médaillemilitaire ou de la Légion d’honneur à despersonnels non militaires, indiquequ’« une personne qui a été arrêtée puisdéportée et qui a obtenu le titre dedéporté-résistant assorti d’une pensionmilitaire d’invalidité, obtient statutairement,soit la médaille militaire, soit ungrade dans l’ordre de la Légion d’honneurac<strong>com</strong>pagné d’une citation avecpalme. Le déporté-résistant n’est pourtantpas forcément militaire à l’origine.C’est sa période d’internement et dedéportation qui est prise en <strong>com</strong>pte<strong>com</strong>me services militaires, abondée dubénéfice de la <strong>com</strong>pagne double etconsidérée <strong>com</strong>me ac<strong>com</strong>plie en unité<strong>com</strong>battante. En outre, l’ensemble desmaladies contractées dans cette situationest considéré <strong>com</strong>me une blessure deguerre. C’est la raison pour laquelle ilexiste un contingent spécial dans lepremier ordre national et un contingentde médailles militaires réservés chaque<strong>année</strong> aux déportés et internés résistantsqui peuvent même, si leur invaliditéatteint par la suite 100 %, être nomméschevaliers de la Légion d’honneur (s’ilssont médaillés militaires) ou promus augrade supérieur (s’ils sont légionnaires). »4000 LANDESJacques CHAURIN, qui a été éluadministrateur national lors du congrèsde juin 2004, intervient en sa qualité deprésident départemental des Landes.« Je vous apporte le salut fraterneldes membres de la section des Landes.Tous ont gardé un très bon souvenir dupassage de notre président national àl’occasion de notre assemblée générale.La requête sur l’attribution de la CCVaux <strong>com</strong>battants des missions extérieuresa été remise aux autorités civileset militaires du département ainsi qu’auxprésidents des associations amies. Lesréactions sont très positives. Dès quel’attribution de cette distinction pourraleur être faite, je ne manquerai pas defaire une réunion spéciale en directiondes jeunes générations du feu en vue deleur faire connaître leurs droits… »Le président national : « La successionde Jean NOUGAREDE est entre debonnes mains. Vous avez de très bonscontacts avec les autorités du départementet c’est une bonne chose.Continuez dans cette voie ! »4100 LOIR-ET-CHERLe président Jean CHARTAIN représentele Loir-et-Cher qui <strong>com</strong>pte à cejour près d’une centaine de membres. Ilest ac<strong>com</strong>pagné du secrétaire et dutrésorier de la section.« Malheureusement, notre effectif esten baisse et la majorité de nos membressont des <strong>com</strong>battants 1939-1945. Vousavez abordé le problème de successionaux diverses fonctions et ce n’est pasmoi qui vais vous contredire ! On essayede tenir le coup en attendant qu’unebonne âme prenne la relève… »4201 LOIRE – SAINT-ETIENNELucien PRORIOL, représentant lasection 4201, assiste pour la premièrefois au séminaire des présidents.« Bien qu’adhérent à la FNCV depuislongtemps, je dois avouer que je n’avaisjamais prévu de devenir président desection. Il a fallu que des problèmes desanté du président Jacques DELORE mepoussent à prendre cette fonction. Lasection 4201 de Saint Etienne à la particularitéde s’occuper uniquement dusud de la Loire, mon ami FrançoisCHAUVET présidant, depuis très longtempset avec brio, la section établiedans le nord.Notre département ayant la particularitéd’être très allongé du nord au sud,la distance est un obstacle à une fusion.Mais je vous rassure, nos liens sont trèsétroits et nous sommes toujours bienreprésentés lors de manifestations officielleset auprès des autorités.En ce qui concerne ma section, ellese trouve dans une phase de survie avecune vingtaine d’adhérents, les adhésionsarrivant juste à <strong>com</strong>penser les décès ouautres départs. Toutefois, l’esprit desrescapés est très bon et je garde espoirde voir le nombre de nouveaux membresdépasser celui des décès. »Le président national : « Vous êtes unjeune président, il y a du travail à faire etje pense qu’avec le dynamisme que vousavez, vous y arriverez. »4202 LOIRE – ROANNEFrançois CHAUVET, créateur et présidentde cette section depuis 1962,monte à la tribune.« En lisant La vie des sections dansnotre journal, on constate que beaucoupde présidents ont des soucis identiquesprovoqués par les décès, démissions,radiations, la santé déficiente de certainset, pour d’autres, l’éloignement du lieude réunion, etc… Mais ce qui peine leplus un président, c’est de constaterchez certains un désintéressement ànotre cause d’anciens <strong>com</strong>battants, cequi fait que parfois nous ne sommes pastrès nombreux aux réunions ou auxcérémonies. Cependant, ce qui nouspermet de maintenir nos effectifs, c’estl’adhésion des épouses de nos <strong>com</strong>pagnonsdécédés. La section de Roanne<strong>com</strong>pte dix veuves d’anciens <strong>com</strong>battants.Le recrutement est de plus en plusdifficile. Les volontaires des missionsextérieures ne se font pas connaître. Unessai avait été tenté il y a quelques<strong>année</strong>s par M. JOLY, à l’époque gendarmeen activité à Roanne et élu administrateurnational de la FNCV. Sauf erreurde ma part, cela a été un feu de paille…Les volontaires pour l’AFN sont peunombreux et nous n’en avons qu’un à lasection en la personne de Jean-PierreGIRARD que je remercie. Merci aussi àArmand TACHET qui, à 81 ans, a bienvoulu prendre le poste de trésorier etpratiquement celui de porte-drapeaupour remplacer le titulaire fatigué.Le volontariat pour prendre des responsabilitésdans les bureaux des sectionsdevient une vertu rare, ce quim’oblige à occuper également le postede secrétaire. Mais il faut faire avec ceque l’on a si on veut continuer et ne pasdisparaître.Bien entendu la section a été représentéeà toutes les cérémonies et <strong>com</strong>mémorationsofficielles, et je répètesouvent aux adhérents « venez nombreux,soyez présents, il faut montrerque nous sommes encore là, fiers d’êtredes volontaires et ne pas oublier nos<strong>com</strong>pagnons morts pour la France ».(suite page 12)11