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Bonne année 2005 - fncv.com

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60 ème anniversaire de la campagne d’Italie (suite)nous honore. Messieurs, je sais que voscamarades sont très émus de vousretrouver. Je le suis autant qu’eux.En présence du Président de laMission interministérielle aux Rapatriés,je salue aussi l’engagement remarquabledes Français d’Afrique du Nord qui ontrépondu massivement à l’appel desarmes.Je me réjouis que l’ampleur et l’échodes célébrations du 60 ème anniversairedes événements de l’<strong>année</strong> 1944 permettentde rendre à chacun de ces <strong>com</strong>battantsun hommage à la hauteur deleur rôle historique.Français par le sang reçu et Françaispat le sang versé, Français par le courageet par l’honneur, ils ont tous grandementmérité de la Patrie.Honneur !Honneur au Corps expéditionnairefrançais en Italie ! »Campagne d’ItalieLA CHEVAUCHÉE SUR STRASBOURG(Article paru dans « Avenir et traditions » de l’Union nationale de l’Arme Blindée Cavalerie Chars n° 89et reproduit avec l’aimable autorisation du périodique)IL Y A 60 ANS, EN NOVEMBRE 1944, LA BATAILLE POUR STRASBOURGDU GÉNÉRAL LECLERC ET DE LA 2 ème DBVoici soixante ans, STRASBOURG,pour la seconde fois était libérée parl’armée française. En 1918, l’armée étaitentrée dans la ville musique en tête, suiteà l’armistice. La ville en 1944 fut investie,traversée et occupée de vive force parune grande unité française, et à la surprisegénérale des Allemands <strong>com</strong>me desalliés. La bataille pour STRASBOURGdont nous célébrons cette <strong>année</strong> le60 ème anniversaire figure parmi lesexploits militaires un des plus pur. Legénéral LECLERC seul avait imaginécette opération. Son état-major et spécialementson 2 ème bureau l’avait minutieusementpréparée. Il savait tout sur lesdéfenses et dispositifs allemands préparéssur la face ouest des Vosges. Seulesdes unités françaises furent engagéesdans cette entreprise, sans aucune participationde l’artillerie ni de l’aviation US.Le critique militaire LIDDEL-HARDT n’at-ilpas écrit que la traversée des Vosgesfut ce qui se fit de mieux à l’échelond’une division blindée durant la 2 ème guerremondiale ? Pourtant ce critique n’ajamais été taxé de francophilie.Au cours de l’automne 44 les alliés,pour des raisons logistiques, avaientmarqué une pause dans leur élan versl’est. Les Allemands, de leur côté quiavaient bien l’intention de prendre dansles Vosges leurs quartiers d’hiver, avaientmobilisé 50 000 Lorrains pour construiredeux lignes de défense qui partant aunord des étangs de Fenetrance, s’allongeaientvers le sud pour couvrir lesgrands cols des Vosges, le Bonhomme etla Schlucht. Vor-Vogensen-Stellung pourla plus à l’ouest, et Vorgensen-Stellungpour la seconde. Par des déserteurs,notre B.2 (Repiton-Préneuf) savait qu’ennovembre 44 les Allemands ne disposaientpas des effectifs suffisants pourgarnir les deux lignes. Ils prévoyaient, lemoment venu, de replier les défenseursde la première ligne sur la seconde où lestravaux et abattis avaient seulement étépréparés, mais non minés, pas plus queles itinéraires y conduisant. Ils savaient enoutre que faute de véhicules ce mouvementse ferait à pied, l’artillerie étanttractée par des chevaux. Cette bataille nefut donc pas une aventure improvisée,exécutée par des demi-fous mais uneentreprise mûrement réfléchie et préparéedans les détails. Une entrepriseexécutée par une 2 ème DB parvenue àcette époque au faîte de sa perfection,une redoutable machine de guerre entreles mains d’un chef exceptionnel.Fort de ces informations, le généralavait prévu de dé<strong>com</strong>poser son action encinq phases distinctes et successives.1. Rupture en un ou deux points dela première ligne au contact de laquellenous nous trouvions ainsi que l’infanteriedu 15 ème CAUS dont nous dépendions.Rupture assurée par un seul de nos GT(GTV).2. La poursuite entre les deux lignesdes troupes allemandes se repliant<strong>com</strong>me prévu, afin de les dépasser, etde parvenir avant elles aux ouvragesnon encore occupés de la Vogensen-Stellung.3. L’exploitation par des axes secondairessur lesquels l’ennemi, manquantd’effectifs, n’aurait peu ou point dedéfenses. Inutile de songer au col deSaverne, passage de la N4. Nous lesavions imprenable de front, garni qu’ilétait de pièces de 88, et protégé par lesdeux centres de résistance de Sarbourget de Phalsbourg. Le général choisit leDabo au sud, et le col de la Petite Pierreau nord. Objectif, la ville de Saverne,important centre de contrôle de la basseAlsace.(suite page 31)30

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