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D O S S I E R D E P R E S S EMUSÉE D’ART ET D’HISTOIRE LOUIS SENLECQ – L’ISLE-ADAMC H Â T E A U D’AUVERS-SUR-OISE – O R A N G E R I E S U DDE DUPRÉ À VLAMINCKBATELIERS, PEINTRES ET CANOTIERS29 avril - 16 septembre 2007CONTACT PRESSE ::Alambret Communication - Raphaël Wolff109, bld Beaumarchais - 75003 ParisTél. 01 48 87 70 77 - Fax. 01 48 87 70 57agence@alambretcommunication.com

DE DUPRÉ À VLAMINCKBATELIERS, PEINTRES ET CANOTIERSSOMMAIRECommuniqué de presseVisuels libres de droits pour la presseDe Dupré à Vlaminck, parcours de l’expositionBateliers, peintres et canotiers, parcours de l’expositionBiographie de Jules DupréJules Dupré et le paysage français au XIXème siècleAu bout du champ, la plage. Les baignades de l’Oise.Activités culturelles et pédagogiquesLa PublicationA L’Isle-Adam et à Auvers-sur-OiseInformations pratiquesCONTACTPRESSE ::Alambret Communication - Raphaël Wolff109, bld Beaumarchais75003 ParisTél. 01 48 87 70 77Fax. 01 48 87 70 57agence@alambretcommunication.com

DE DUPRÉ À VLAMINCKBATELIERS, PEINTRES ET CANOTIERSDu 29 avril au 16 septembre 2007, Le musée d’art et d’histoire Louis Senlecq de L’Isle-Adam et le châteaud’Auvers-sur-Oise, s’associent pour proposer de redécouvrir les bords de l’Oise, à travers l’exposition « Au filde l’Oise, de Dupré à Vlaminck. Bateliers, peintres et canotiers ».Cette exposition présente en deux volets, d’une part, à l’Isle-Adam, une rétrospective de l’œuvre de Jules Dupré(1811-1889), enrichie de chefs-d’œuvre de nombreux autres artistes qui fréquentèrent à sa suite la vallée del’Oise ; d’autre part, à Auvers-sur-Oise, un regard est porté sur la naissance de la société de loisirs, et sur la vieéconomique représentée par le développement de la batellerie.A L’I SLESLE-ADAM…Le volet présenté au musée d’art et d’histoire Louis Senlecq propose la plus importante rétrospective jamais organiséede l’œuvre du paysagiste Jules Dupré, mort à l’Isle-Adam en 1889. Cette manifestation est l’occasion de découvrir unesélection exceptionnelle de près d’une centaine de chefs-d’œuvre peints, dessinés et gravés par l’un des fondateurs del’Ecole de Barbizon.Tumultueux, passionnés, ses ciels, parfois transfigurés par le soleil couchant, sont de véritables portraits psychologiquesde la Nature.Cette exposition monographique n’aurait pas totalement joué son rôle didactique auprès du grand public, si elle ne s’accompagnaitpas d’une seconde partie consacrée aux artistes fort nombreux qui n’ont eu de cesse de venir peindre dans larégion de l’Isle-Adam, de Camille Corot à Maurice de Vlaminck, ou encore de Théodore Rousseau à Charles-FrançoisDaubigny.Invitation à la découverte d’un pan entier de l’histoire de l’art du paysage français des XIX e et XX e siècles, cette expositionambitieuse pose la question de l’existence d’une éventuelle Ecole des bords de l’Oise.A AUVERSAUVERS- SUR-OISE…Au XIXe siècle, l’évolution de la législation permet enfin la naissance d’une véritablesociété de loisirs. C’est sur les bords de l’Oise que bourgeois et cousettes viennentse distraire.Ce second volet est également l’occasion d’évoquer les métiers de la batellerie : mariniers,éclusiers, artisans haleurs, passeurs ou encore lavandières. Cette intense activitémodifie l’aménagement de la rivière et de ses rives.De nombreux témoignages d’époque, peintures, photographies et films, nous replongentdans cette atmosphère si particulière où les citadins cherchent déjà à échapperà la pollution des villes et prennent joyeusement le train, un panier d’osier d’unemain et la canne à pêche de l’autre.L ’ O i s e d e v i e n t l e r e n d e z - v o u s d e s b e a u x d i m a n c h e s . . .A L’I SLESLE-ADAMET À AUVERS-- SUR-OISE : DES ANIMATIONS POUR TOUS !Une riche programmation culturelle permet à tous, petits et grands, de prolonger le plaisir de la visite. Lectures, atelierspédagogiques, projections de films, visites guidées, concerts… constituent la série d’animations proposée à tous les publics.L’exposition est accompagnée d’un livre publié aux Editions d’art Somogy. Abondamment illustré de 200 reproductionsen couleur, il rassemble les contributions des meilleurs spécialistes dans ces domaines de recherche.

DE DUPRÉ À VLAMINCKVISUELSLIBRES DE DROITS POUR LA PRESSE1 - Jules Dupré ( 1811 – 1889)La Petite charette (c. 1860)Huile sur toile ; 25 x 33 cmParis, musée du Louvre, inv. RF. 1414© photo R.M.N.2 - Jules Dupré (1811 – 1889)Paysage d’automne ( avant 1844)Huile sur toile ; 89 x 116 cmNantes, musée départemental Dobrée© Chantal Hémon13 - Jules Dupré (1811 – 1889)La Mare aux chênes (vers 1850)Huile sur toile ; 102 x 84 cmParis, musée d’Orsay, inv. RF. 1831© photo R.M.N. – H. Lewandowski4 - Théodore Rousseau (1812 – 1867)Une avenue, forêt de l’Isle-Adam (1849)Huile sur toile ; 101 x 82 cmParis, musée d’Orsay, inv. RF. 1882© photo R.M.N. – R. G. Ojeda5 – Jules DUPRÉ (1811 – 1889)Autoportrait (1853)Huile sur toile ; 55 x 46 cmParis, musée du Louvre© Photo R.M.N. – R.G. Ojeda6 - Jules DUPRÉ (1811 – 1889)Coucher de soleil sur la mer (1871)Huile sur toile ; 54,5 x 65 cmL’Isle-Adam, MAHLS© photo Henri Delage7 - Jules DUPRÉ (1811 - 1889)Le Chêne (1860 – 1865)Huile sur toile ; 60 x 73 cmParis, musée d’Orsay© Photo R.M.N . – H. Lewandowski8 - C.-François DAUBIGNY (1817 – 1878)Soleil levant, bords de l’Oise (1865)Huile sur toile ; 100 x 162,5 cmLille, musée des Beaux Arts© photo R.M.N. Quecq d’Henripret9 – Camille COROT (1796 – 1874)Le Village de Presles, près de Beaumontsur-Oise(vers 1850) - Huile sur toile ; 22 x37 cmBaden (Suisse), musée Langmatt© Stiftung Brown, photo R. Fischli10 – Jean-François Raffaëlli ( 1850 – 1924)Petites maisons au bord de l’Oise (1904)Huile sur carton ; 65 x 85 cmL’Isle-Adam, MAHLS© photo Henri Delage11 - Maurice de Vlaminck (1876 – 1958)La maison de la Naze à Valmondois (1920)Huile sur toile ; 90 x 70 cmGranville, musée d’art moderne Anacréon© Musée de Granville

BATELIERS, PEINTRES ET CANOTIERSVISUELSLIBRES DE DROITS POUR LA PRESSE12 - Défilé de pêcheurs à PontoiseCarte postale, 1910Collection archives départementalesdu Val d’ Oise© Conseil général du Val d’Oise13 - L’Isle-Adam, station de tourismeAffiche de la Compagnies de Chemins defer du Nord - Collection archives départementalesdu Val d’ Oise© Conseil général du Val d’Oise14 - Les bords de l’Oise aujourd’hui© Conseil général du Val d’Oise15 - Péniche amarrée et pêcheur sur lesbords de l’Oise - Carte postale, vers 1900Collection archives départementalesdu Val d’ Oise© Conseil général du Val d’Oise16 - La plage de L’Isle-Adam, vue aérienneCarte postale© L’Isle-Adam, MAHLS17 - La Guèpe n°23 de la SGTR (vers 1900)PTirage photographique noir et blanc attribuéà P. Le fèvre© L’Isle-Adam, MAHLS18 - Yacht à PontoiseCarte postale, vers 1900Collection bibliothèque de Pontoise© Ville de Pontoise19 - Villa La SirèneCarte postale, vers 1918Collection archives départementalesdu Val d’ Oise© Conseil général du Val d’Oise20 - Au bout du champ, la plageLa baignade de MéryCollection archives départementalesdu Val d’ Oise© Conseil général du Val d’Oise21 - Cergy, un cabanon au bord de l’eau© Conseil généraldu Val d’Oise, A. Maugin22 - L’Isle-Adam, la plageCarte postale, vers 1900Collection archives départementalesdu Val d’ Oise© Conseil général du Val d’Oise23 - M. Forgeon, maître-nageur à la plagede L’Isle-Adam Carte postale, vers 1900Collection archives départementalesdu Val d’ Oise© Conseil général du Val d’Oise

DE DUPRÉ À VLAMINCKPARCOURSDE L’ EXPOSITIONAprès de fructueux voyages en Angleterre dont l’art du paysage (avec celui des Flandres et des Pays-Bas au XVIIè siècle)influencera durablement sa création, Jules Dupré (1811 – 1889) vint travailler dès 1845 dans un atelier à L’Isle-Adam avec son grand ami Théodore Rousseau et s’installera définitivement dans cette ville dès 1850. Il y réalisera sescélèbres paysages de campagne et de forêts dont Vincent Van Gogh (qui s’installe à Auvers-sur-Oise en 1890 et qui vouaità Jules Dupré une véritable et surprenante vénération) disait qu’ils étaient « vraiment un portrait », tant ils lui paraissaientplus que le reflet de la Nature, à l’image de l’âme même de l’artiste.L’exposition s’ouvre sur les œuvres de Dupré, peintures et estampes, influencées par son voyage en Angleterre et sa découvertedu paysage anglais du XVIIIème siècle. Contrairement à nombre de ses contemporains, Dupré ne voyagera pasen Italie, mais sera durablement marqué par les œuvres réalistes et naturaliste d’artistes tels que Gainsborough ou Turner.Son chef d’œuvre Environs de Southampton (1835) est admiré par Delacroix.Des toiles d’ Eugène-Ferdinand Buttura, premier Grand Prix de Rome de Paysage historique en 1837 montre un exemplede paysage français avant Dupré.Graphite, fusain, pierre noire, aquarelle, pastel sont autant de techniques utilisées par Jules Duprè dès le début de sa carrière.Que ses dessins soient des esquisses préparatoires en vue de peintures, des croquis sur le motif préparatoire d’aprèsnature ou des œuvres abouties, ils montrent bien la démarche de l’artiste, qui ne peint pas des paysage idéal mais reprendbien souvent ses œuvres en atelier.Une salle est ensuite consacrée à « l’homme Jules Dupré », présentant de nombreux portraits peints, dessinés, gravés etphotographiés du peintre, de sa famille et de ses amis et notamment l’extraordinaire Autoportrait en grisaille (1853) dumusée du Louvre, où le visage très sombre de l’artiste semble émerger de la vapeur.Théodore Rousseau fut un ami très proche de Jules Dupré, qui influencera fortement son œuvre. L’exposition présentenotamment son chef-d’œuvre Une Avenue, forêt de L’Isle-Adam (1849) du musée d’Orsay.Une salle audiovisuelle permet ensuite de présenter plusieurs courts documentaires se rapportant aux peintres du Vald’Oise dont la seule interview du fils du docteur Paul Gachet racontant la mort de Vincent van Gogh à Auvers.Le visiteur y découvre également l’installation vidéo de David CLAERBOUT (né en 1969), Ruurlo Bocurloscheweg,1910, composée en 1997 (Musée d’art moderne de la Ville de Paris), présentant le plan fixe d’ un paysage hollandais àla Jules Dupré (moulin et grand chêne) qui s’anime imperceptiblement grâce à des procédés numériques.

DE DUPRÉ À VLAMINCKL’une des plus saisissantes séries de Jules Dupré sont des marines exécutées à Cayeux, sur la côte picarde, dans les années1870, où se révèle ouvertement le caractère allégorique de son œuvre. L’artiste y réalise de véritables portraits psychologiquesde la nature où un frêle esquif sur une mer calme ou pris dans la tempête révèle finalement la place del’homme dans la nature.Champs, mares, arbres et chaumières restent les sujets de prédilection de Jules Dupré. Un panorama exhaustif (des années1830 aux années 1880) de l’œuvre de l’artiste, est présenté chronologiquement par une sélection de chefs-d’œuvre,empruntés à plus d’une vingtaine de musées français et réunis pour la première fois.Mais Jules Dupré n’est pas le seul artiste à travailler sur les bords de l’Oise. Cette région attire et inspire de nombreuxartistes. Plusieurs salles présentent un rétrospectives des paysages des bords ou de la vallée de l’Oise, exécutés par unevingtaine d’artistes méconnus ou célèbres comme Isabey, Camille Corot – avec un petit chef-d’œuvre vénéré par le peintreBalthus prêté exceptionnellement par une fondation suisse – Daubigny, Victor Dupré, le frère cadet de Jules, MaximeMauffra, Fernand Quignan, Raffaëli, Renet Tener ou encore Maurice de Vlaminck qui habita le petit village de Valmondoisjusqu’en 1925.Daubigny, qui fut un des amis les plus fidèles de Jules Dupré, a ici une place de choix, avec un rare ensemble de paysagesdes bords de l’Oise peints depuis sa barque-atelier, le Botin.Ce premier volet se clôt par une série de peintures de Daubigny et Dupré, sur le thème des lavandières sujet familier desbords de l’Oise, souvent représenté par les artistes et qui invite tout naturellement le visiteur à découvrir dans le secondvolet de l’exposition présenté au château d’Auvers sur Oise, d’autres figures des bords de l’Oise au XIXème siècle, les« bateliers, peintres et cannotiers »…

BATELIERS, PEINTRES ET CANOTIERSPARCOURSDE L’ EXPOSITIONL’Oise prend sa source en Belgique, au sud-est de Chimay. Longue de 302 km, elle parcourt 40 km dans le Val-d’Oiseavant de se jeter dans la Seine à Conflans-Sainte-Honorine. À l’époque où Charles François Daubigny peint ses rives,c’est encore une rivière incontrôlable. Sur les berges encore sauvages se côtoient pêcheurs, lavandières, troupeaux etchevaux de halage. Ces tableaux pittoresques attirent les peintres de plein air issus de l’école de Barbizon et plus tardles impressionnistes. L’évolution de la société et le développement des loisirs favorisent la création de plages éléganteset l’aménagement de nombreuses baignades sur les pentes ombragées qui s’adoucissent vers la rivière. Concours depêche, compétitions, régates et divertissements de toute sorte rythment la belle saison.Cette séquence d’introduction est illustrée par une grande carte sur laquelle seront indiqués les barrages, les ports, lesplages… et par un audiovisuelle présentant des cartes postales anciennes référencées par thèmes.L’Oise est le lieu d'une activité intense. Outre le trafic commercial, on y pêche le poisson qui est commercialisé dansles viviers, on y lave le linge sur la rive ou dans de grands bateaux lavoirs, on y fait boire et on y baigne les chevaux.Bien des petits métiers vivent alors directement de la rivière. Ces hommes et ces femmes par centaines sont les gens dela rivière, le peuple de l'eau.Au début du XIXe siècle, le développement des industries charbonnières, cotonnières et métallurgiques entraîne l'essordu nord et de l'est de la France et le besoin d'instaurer des liaisons permanentes avec les grands centres urbains deconsommation. Un siècle d’aménagement sera nécessaire pour élever l’Oise imprévisible au rang de voie navigableouverte au transport industriel et à la plaisance.Aujourd’hui, de son confluent avec la Seine, à Conflans-Sainte-Honorine, jusqu'à Janville, au-delà de Compiègne, desécluses à grand gabarit permettent la navigation de convois modernes. Aquarelles, photographies et cartes postalesmontrent le développement de la batellerie sur l’Oise.

BATELIERS, PEINTRES ET CANOTIERSDans le Val d’Oise, comme partout sur le territoire français, la villégiature est liée à la construction des lignes de cheminde fer. Avec la réduction de la journée de travail, puis l’instauration du dimanche obligatoire en 1906, les Parisiensprennent joyeusement le train et découvrent la campagne un panier d’osier à la main.Une journée au bord de l’eau nese conçoit pas sans une promenade en barque, un bon repas et quelques pas de danse à la guinguette, ou une partie depêche. Dans les guinguettes, on goute aux plaisirs de la table, et on rencontre des jeunes filles en les invitant à danserLes distractions proposées sont variées…L’entre-deux guerres marque l’essor des plages fluviales, simples baignades non surveillées ou complexes regroupantpontons, cabines, bars et jeux divers.Des quartiers neufs, voués aux loisirs élégants, surgissent de territoires vierges situés au milieu d'un bourg ou d'un villageque rien alors ne prédispose à une carrière résidentielle, si ce n'est un rapport particulier au paysage campagnardou fluvial. Dans ces différents lieux de villégiature, deux milieux, bourgeois et populaire, se croisent sans se mêler.Les bords de l’Oise, comme ceux de la Seine ou de la Marne sont propices au développement des sports nautiques. Lecanotage devient très vite un loisir populaire.Les premières courses sont organisées à Paris en 1834; dès les années 1850, elles ont la faveur de toutes les couchessociales, qui s’en amusent simplement ou en font un sport de compétition. Les canotiers, personnages hauts en couleuret chahuteurs, ne passent pas inaperçus. Ils sont accompagnés d'une « canotière » qui tient la barre et égaye la promenadede sa présence. Ces fêtes nautiques rassemblent une foule considérable sur les bords de l’Oise.Dans de nombreux villages des bords de l’oise, les berges sont vite baptisées plages dès qu’il y a un peu de sable. On yvient aux beaux jours, en semaine après le travail ou le dimanche en famille, pique-niquer, pêcher ou simplement barboteravec savon et serviette pour économiser l’entrée aux bains-douches.Sur l’Oise, trois sites rappellent par la mise en scène de leurs aménagements, les stations balnéaires de la Manche :L’Isle-Adam, Beaumont-sur-Oise et Boran. Plus ancienne et plus grande plage fluviale française, L’Isle-Adam accueillequelques baigneurs téméraires dès le premier tiers du XIXe siècle, dans le bras de l’Oise dit du Cabouillet, quiforme une plage naturelle. Classée station de tourisme en 1921, L’Isle-Adam voit défiler le tout-Paris : Mistinguett,Cécile Sorel, Maurice Chevalier, Johnny Weissmuller…Ce second volet regroupe de nombreux témoignages du développement économique et touristique de l’Oise auXIXème siècle, replongeant le visiteur dans cette atmosphère où le transport fluvial côtoie l’émergence des guinguettes…

DE DUPRÉ À VLAMINCKBIOGRAPHIEDE JULESDUPRÉ(1811-1889)Jules Dupré est issu d’une vieille famille de l’Isle-Adam. Il voit le jour àNantes le 5 avril 1811 dans la famille de sa mère. En 1815, son père, FrançoisDupré, propriétaire de manufactures de faïence à Creil et à Saint-Yrieix-la-Perche, dans le canton de Limoges, ouvre une nouvelle fabrique de porcelaineà Parmain. Dès l’âge de 15 ans, Jules décore des assiettes en s’inspirant de laflore de la région.François Dupré, appelé à la direction d’une manufacture de porcelaine à Limoges,amène avec lui sa famille. Là, Jules apprend au contact de son pèretoutes les techniques de fabrication de la porcelaine et de décor des assiettes.Mais il est attiré par la peinture d’après nature. C’est ainsi qu’il s’inscrit àl’école des Beaux-Arts de Paris. Pour compléter sa formation, il prend descours dans l’atelier de Jean-Michel Diéboldt dont l’œuvre se situe entre David,Géricault et Delacroix.Jules Dupré se lie à l’école de Barbizon : Cabat, Paul Huet, Troyon, Flers,Théodore Rousseau avec lequel il effectue de nombreux voyages en France àla recherche de paysages champêtres. A 20 ans il est retenu au Salon. En 1831,il expose "une Vue de l’Isle-Adam" et "une Cour de ferme". Il rencontre lordGraves, qui lui fait découvrir les paysages de l’Angleterre. En 1833, les bords de l’Oise et la vallée de Montmorency l’inspirent.En 1835, le Salon le consacre. En 1841, il s’installe avec Rousseau à Montsoult. Possédant un peu d’argent, enoctobre 1845, il loue à l’Isle-Adam un atelier en face de l’église, à l’angle de la Grande Rue. En 1847, il reçoit la Légiond’honneur, ce qui entraîne une brouille avec son ami Rousseau. En 1860, il épouse à Champagne-sur-Oise Stéphanie-AugustineMoreau, fille d’un architecte.En 1870, Jules Dupré est promu officier de la Légion d’honneur. Deux ans plus tard, il achète à l’Isle-Adam, à proximitéde la place du Pâtis, une maison assez grande pour recevoir ses amis : Corot, Daubigny, Rousseau, Boulard, Geoffroy-Dechaume, Daumier. Il y fait aménager un grand atelier dans les combles, d’où il a une vue imprenable sur l’Oise.L’Exposition universelle de 1889 consacre l’œuvre de Jules Dupré. Atteint de la maladie de la "pierre", il doit être opéré.Mais il ne se remet pas de cette intervention et meurt à l’Isle-Adam le 6 octobre 1889 où il sera inhumé. Le 30 juin 1890,son atelier est vendu.En juillet 1894, la commune de l’Isle-Adam, les admirateurs et les amis du peintre lui font ériger un monument commémoratifà l'angle de la rue Mellet et de la place du Pâtis, à proximité de son ancien atelier. La réalisation de ce monumentest confiée au gendre de l’artiste, l’architecte, Scellier de Gisors. Conçu en style Renaissance italienne, il comportait àsa partie inférieure une fontaine qui a été supprimée depuis. A la partie supérieure du monument est placé le buste enbronze, couleur de Sienne, de Jules Dupré, exécuté par le sculpteur Laurent-Honoré Marqueste, dont le musée d’art etd’histoire Louis Senlecq possède le marbre.Ce monument commémoratif est inauguré le dimanche 7 août 1894, en présence du Directeur des Beaux-Arts, M. Roujon,du peintre M. Français, membre de l'Institut, et de Renet-Tener, élève du maître et représentant la municipalité deL'Isle-Adam.La maison de Jules Dupré sera détruite vers 1900. Une rue de L'Isle-Adam qui aboutit à l’Oise, sujet d’inspiration dequelques unes de ses œuvres, porte aujourd'hui son nom.Le Musée d’art et d’histoire Louis-Senlecq de l’Isle-Adam conserve plusieurs toiles de cet artiste mondialement connu.En effet de nombreux musées français, mais aussi de grands musées internationaux, comme l’Hermitage à Saint-Pétersbourg,exposent ses oeuvres.

DE DUPRÉ À VLAMINCKJULESDUPRÉET LE PAYSAGE FRANÇAIS AUAU XIX EESIÈCLELa peinture constituait donc d’abord pour Jules Dupré une expression instinctive, un langage populaire et une gestuelletechnique avant d’être un art cérébral et précieux. Et, cette synthèse réussie entre une pratique artisanale, la fidélité à latradition hollandaise et l’utilisation intelligente et sensible de l’écriture picturale moderne allait constituer l’un des premiersapports personnels de Jules Dupré dans le panorama alors en ébullition du genre du paysage au XIX e siècle. Sa manière,que le grand Delacroix qualifiera plus tard de « moyens outrés » dans son Journal – avant d’ailleurs d’être « ravi »à quelques semaines de là par certains de ses tableaux vus chez Francis Petit –, fut clairement enrichie par les idées romantiques– c’est à cette époque qu’il côtoyait George Sand ou Alexandre Dumas – et ses premières initiatives consistaientalors en une recherche d’associations de tous les artistes partageant les mêmes convictions de liberté artistique etd’indépendance professionnelle. En « bon samaritain de la peinture », un autre de ses surnoms trouvés par Corot, JulesDupré voulait fédérer les idées d’Horace Vernet (1789-1863), Constant Troyon, Eugène Lami, Ary Scheffer (1795-1858),Eugène Delacroix ou Théodore Rousseau afin de transcender les réflexes de chapelle et les personnalités envahissantes; l’échec de sa tentative de fonder une sorte de Salon indépendant devait l’encourager alors davantage dans son repliementsolitaire, privilégiant sa famille et ses travaux solitaires en atelier, loin des lieux où se rencontrait alors les artistesférus de paysage. Son amour pour L’Isle-Adam s’explique en partie par l’absence de collègues dans ce petit village desbords de l’Oise.« Le ciel est derrière les arbres, dans les arbres, devant les arbres », aimait à dire parfois Jules Dupré, signalant ainsi laprééminence de la lumière dans son approche personnelle de la nature ; au moment où il voulait créer le « groupe de L’Isle-Adam », en attirant dans sa région d’adoption ses amis et les artistes qu’il estimait comme suffisamment indépendants etoriginaux pour partager ses idées, à rebours des courants à la mode et dans l’ignorance des chapelles et des polémiques,Dupré partageait donc avec Charles-François Daubigny la mêmepassion pour l’étude des jeux de l’eau et du ciel. Cependant, à ladifférence de son ami, qui allait jusqu’à s’aménager un bateauatelier,le célèbre Botin, afin de pouvoir travailler sans discontinueren plein air, Jules Dupré préférait quant à lui s’enfermerdans son atelier pour retrouver, de mémoire et grâce à sa prodigieuseimagination visuelle, les vibrations et les luminosités dela nature ; tout en rejoignant les préoccupations de sa génération– analyse et traitement pictural de la lumière, reconstruction del’espace réel en espace pictural, mise au point d’effets de matièreet de touche suffisamment signifiants pour imiter ou « suggérer» la nature –, Jules Dupré oubliait ainsi, ou du moinsminorait, le plein air pour se retrouver dans son univers intérieurpersonnel.Vincent PomarèdeOGH...DANSLES MOTS DE VINCENTVANGOGH« Dupré est peut-être plus coloriste encore que Corot et que Daubigny, bien que ces deux là le soient aussi, et bien queDaubigny ait beaucoup de hardiesse en fait de couleur. Mais il y a dans la couleur d’un Dupré quelque chose d’une merveilleusesymphonie, quelque chose d’achevé, de voulu, de viril. Je me figure qu’un Beethoven est un peu tout cela. Lasymphonie est étonnamment calculée et, malgré tout, simple, infiniment profonde, comme la nature elle-même. Voilà ceque je trouve chez Dupré. »« Jules Dupré est bien en matière de paysage ce qu’est un Delacroix »(Lettres de Vincent Van Gogh à Théo Van Gogh, 1884 et 1885)

BATELIERS, PEINTRES ET CANOTIERSAU BOUT DU CHAMP, , LA PLAGE..LESBAIGNADES DEDE LL’O’OISEGrâce au thermalisme et à l’hydrothérapie, le XVIIIe puis le XIXe siècles découvrent progressivement les bienfaits del’eau. Des établissements se créent au bord de la mer puis des rivières. Les premiers bains chauds flottants sur la Seineouvrent à Paris en 1761. Assez vite, la province imite la capitale : à Pontoise en 1804, la femme Tremblay sollicite l’autorisationd’ouvrir des bains froids sur l’Oise, à la demande de citoyennes qui souhaitent un lieu « clos, couvert et en surté[sic] ». En 1808, la municipalité réglemente les lieux de baignades autorisées : à la pointe de l’île du Pothuis pour lesfemmes, à la pointe de l’île Saint-Martin pour les hommes. Les bains ne sont plus seulement recommandés par l’hygiénisteou le médecin ; ils deviennent peu à peu un plaisir.L’ILLUSION DES BORDS DE MERSur l’Oise, trois sites rappellent les stations balnéaires de la Manche, auxquellesla presse se plaît d’ailleurs à les comparer : L’Isle-Adam, Beaumont-sur-Oiseet Boran. Véritable mise en scène, leur aménagement jouesur les effets d’échelle pour créer le dépaysement et donner l’illusion desbords de mer.Plus ancienne et plus grande plage fluviale française, L’Isle-Adam accueillequelques baigneurs téméraires dès le premier tiers du XIXe siècle, dans lebras de l’Oise dit du Cabouillet1, qui forme une plage naturelle. En 1850,on y installe deux cabines et un ponton. À la fin du siècle, le site se développesous l’égide de la Société de sauvetage et de natation du canton quiy organise des régates, avant que le Touring Club ne prenne le relais. En 1910, l’Adamois Henri Supplice, dit le « PèreLa Thune » – une thune ou cent sous correspond au ticket d’entrée à la plage –, qui gère la piscine Neptuna à Paris, faitensabler la rive et construire des cabines, un kiosque à musique et un débarcadère. Après la guerre, un bar-restaurantdancingde style anglo-normand, des tennis, des pontons pour les barques et les canots, des bassins indépendants de la rivièreavec cascades, toboggan et plongeoir complètent l’ensemble, faisant du site un « petit Trouville ».Classée station de tourisme en 1921, L’Isle-Adam voit défiler le tout-Paris : Mistinguett, Cécile Sorel, Maurice Chevalier,Johnny Weissmuller… En saison, galas, soirées dansantes, joutes nautiques, démonstrations sportives et défilés demannequins rappellent les mondanités des plus élégantes stations balnéaires de la côte normande. En 1921, L’Almanachdu Petit Parisien s’enthousiasme : « La mer n’est pas aussi éloignée qu’on le suppose. Le hasard nous l’a fait rencontrer,pendant une promenade, aux portes de la capitale et durant un moment, tant cette scène était surprenante, nous noussommes demandés si nous ne faisions pas un rêve. Mais non […] nous étions sur une véritable plage, avec des flots, descabines, des parasols, des tentes, du sable, des cailloux, des coquillages ! […] un capitaine du port ». Les années 1950voient s’affronter, dans le tout nouveau « bassin record » de conception ultra-moderne, plongeurs et nageurs de haut niveau,notamment lors des pré-olympiades des jeux d’Helsinki en 1952. Plusieurs films, dont l’action est censée se déroulerau bord de la mer, sont tournés sur place.À quelques kilomètres en amont, la plage de Beaumont est aménagée sur l’ancien quai des Pêcheurs par des membres del’association sportive Le Caneton Club. Les communes environnantes et des industriels locaux ont contribué à son financement.Inaugurée le 21 juillet 1927, elle attire un public plus local et se veut « sans prétention […] pour pratiquer lesport si agréable de la natation » et pour « l’hygiène des travailleurs ». Ce stade nautique long de 200 mètres, avec sablefin et terrasses fleuries, est équipé de 200 cabines, d’un café-restaurant à l’architecture typique des années trente, d’unplongeoir à trois étages, de jeux, d’agrès et d’un canot automobile pour les promenades. Le toboggan géant, d’où l’on descenden luge à roulette une pente de 10 mètres, en constitue l’attraction principale.Près de la forêt du Lys-Chantilly, la plage de Boran est inaugurée en 1933. Ses infrastructures préfigurent elles aussi lesparcs de loisirs actuels : 230 cabines, 700 vestiaires, un bar-restaurant-dancing avec haut-parleur géant de style 1930, unparking d’un hectare, des espaces de restauration, des épiceries et boulangeries, un port, des terrains de jeu, un camping,un solarium et, comble de modernisme, un bassin à vagues artificielles qui donne « l’illusion des flots ». Sur le vaste pland’eau, on pratique l’aquaplane – ski nautique sur une planche – et le motonautisme.

BATELIERS, PEINTRES ET CANOTIERS« CULS NUDS », CALEÇONS OU MAILLOTS DE BAINDans l’intérêt de la morale et pour le bon renom des stations, surtout quand les baignadessont proches du centre-ville comme à L’Isle-Adam ou Pontoise, le costume debain est réglementé. En 1806 à Pontoise, on se plaint de « la grande quantité de baigneurset de “culs nuds” qui s’y rassemblent chaque jour ». Le port du caleçon devientobligatoire et les nageurs doivent se changer sur les îles, afin de ne pas être vus de la riveen tenue légère. En 1822 à L’Isle-Adam, le maire enjoint « à ceux qui se dévêtissent entièrement,de se placer ou de se tenir à une distance raisonnable des ponts […] et des maisonshabitées ». Progressivement, des cabines et des vestiaires sont aménagés sur lessites les plus fréquentés. Il est interdit de sortir de la plage en tenue de bain, mais la réglementationdoit être sans cesse rappelée. À Boran, en 1936, « le maillot avec épauletteest obligatoire […], le caleçon simple est prohibé », mais le peignoir fermé est toléré endehors de la plage.DES PETITES PLAGES AUX BASES DE LOISIRS MODERNESAu fur et à mesure que s’accroît le trafic fluvial et que s’intensifient les préoccupations sanitaires, la pollution de l’Oisedevient un problème récurrent. En 1936, un article du Régional s’inquiète des baigneurs « que la mort menace à chaquegorgée d’eau qu’ils avalent ». Pourtant cette même année, les propriétaires des plages de Boran et de L’Isle-Adam modifientl’alimentation en eau des bassins et surélèvent les piscines afin qu’elles ne s’envasent pas et que les nappes de mazoutne puissent s’y répandre. L’eau des trois bains de L’Isle-Adam, d’une contenance totale de 800 mètres cubes, estrenouvelée deux fois par jour en un quart d’heure. En 1949, le bassin de compétition est le premier, en plein air, à êtreéquipé d’un tout nouveau système de filtration. Ailleurs, on continue de barboter dans une eau de moins en moins limpide.En 1954, un rapport préfectoral signale « la forte pollution des eaux de l’Oise […] surtout à partir de Pontoise »55.L’arrêté du 4 mai, qui réglemente les « établissements spécialement autorisés et aménagés à usage de baignade et pourle canotage », interdit la baignade en dehors des lieux autorisés. L’année suivante, la situation est analogue en raison descrues d’hiver et les baignades de Pontoise et de Cergy ne peuvent ouvrir.À la fin des années cinquante, la voiture qui permet désormais d’aller au bord de la mer, la crainte de la poliomyélite, endémiquedepuis l’après-guerre et qui se propage par une eau contaminée, ainsi que des étés pluvieux expliquent la désaffectiondes baignades en rivière. À Beaumont, le Caneton Club cesse ses activités en 1954. La plage du Valhermeil,déficitaire en 1958 et où il faudrait faire des aménagements coûteux, ne réouvre pas l’année suivante. Ce même été 1959,pour des raisons sanitaires, des arrêtés municipaux interdisent de se baigner en pleine eau à Auvers, Mériel et Méry. En1962, il n’existe plus que 15 baignades en Seine-et-Oise – il y en avait 65 en 1949. La plage de Boran, malgré une baissenotable de fréquentation, fonctionne jusqu’à la fin des années 1990. À proximité de l’Oise, les piscines de Chambly, ouverteen 1936, de Génicourt, aménagée durant la guerre, et de Pontoise, inaugurée en juillet 1961, drainent les baigneursqui préfèrent désormais les « installations artificielles donnant toutes garanties sur le plan de l’hygiène » et ouvertes toutel’année.Pourtant, le plaisir des activités sportives et des loisirs au bord de l’eau persiste. En témoignent le dynamisme des clubsnautiques de Pontoise-Saint-Ouen-l’Aumône, Cergy, Beaumont, Butry et Boran, ainsi que le succès de la plage de L’Isle-Adam et celui de la base de loisirs de Cergy-Pontoise. Aménagée depuis 1964 sur d’anciennes sablières à proximité dela ville nouvelle, elle est dotée d’un centre balnéaire de dix hectares avec baignade surveillée, toboggan, téléski, kayak,rafting, voile et parcours en eau vive. À proximité, la marina de Port Cergy conçue par François et Bernard Spoerry, architectesde Port-Grimaud dans le Var, procure toujours dans le Val d’Oise l’illusion des bords de mer.Béatrice Cabedoce

DE DUPRÉ À VLAMINCKACTIVITÉSCULTURELLES ET PÉDAGOGIQUESMUSÉED’’ ART ET D’’ HISTOIRE LOUISS ENLECQENLECQ - L’I SLESLE-ADAMPOUR LE PUBLIC INDIVIDUEL :Tous les dimanches :Entrée libre et visite guidée gratuite à 15h.Jeudi 10 mai de 18h à 20h :Visite guidée par les commissaires de l’exposition,suivie d’une soirée de lectures : « De Charles Baudelaire à Théophile Gautier, fortune critique de Jules Dupré ».Samedi 19 mai - Nuit des musées :Ouverture de l’exposition jusqu’à 22h.17h30 : animation musicale au Centre d’Art J.H. Lartigue par le Centre Musical Adamois.19h30 : promenade aux dernières lueurs du jour en forêt de L’Isle-Adam : « Avec l’O.N.F., découvrons les sous-boisaimés et peints par Jules Dupré et ses successeurs ».Juin :Conférence d’histoire de l’art : « Peindre le paysage » (pour plus d’informations, contacter le service culturel).Jeudi 21 juin à 17h - Fête de la Musique :Animation musicale au Centre d’Art J.H. Lartigue par le Centre Musical de L’Isle-Adam.15 et 16 septembre - Journées du Patrimoine :Samedi 15 : après-midi contes en famille : « Les contes de la forêt ».Dimanche 16 : parcours promenade en calèche à la découverte des sites pittoresques de L’Isle-Adam.Toute l’année :« Fête ton anniversaire au musée » : le mercredi après-midi, visite, atelier et goûter. Sur réservation.POUR LES GROUPES :Sur réservation au 01 34 69 45 44Adultes :Visites guidées de l’exposition.Ecoles, centres de loisirs, ... :Visite guidée gratuite (durée : 1 heure environ).Un atelier de pratique artistique en rapport avec les thèmes abordés dans l’exposition est proposé aux groupes scolaires(durée : 1 heure).Pour tout renseignement et pour toute réservation, contacter le service culturel du musée au 01.34.69.45.44.

BATELIERS, PEINTRES ET CANOTIERSACTIVITÉSCULTURELLES ET PÉDAGOGIQUESCHÂTEAUDD’A ’AUVERS-- SUR-OISEPOUR LES ADULTES :Dimanche 29 avril - Ambiance Belle Epoque :Plaisir de déjeuner, de prendre un verre et de danser, comme au temps des Guinguettes, parmi les peintres...Samedi 19 mai - Nuit des musées :Visite nocturne du château d’Auvers et de l’exposition.Sonorisations et illuminations des jardins. Dîner au chandelles sur inscriptions.Samedi 26 et Dimanche 27 mai - Les journées de l’Iris :Sur le thème : « Les loisirs du bord de l’Oise »Deux villages Artisanat et Nature, concours d’art floral pour amateurs et professionnels, exposition, défilés, démonstartionsdans le parc du château parmi la collection d’Iris.Ambiance Belle Epoque le dimanche : plaisir de déjeuner, de prendre un verre et de danser, comme au temps des Guinguettes,parmi les peintres...POUR LE JEUNE PUBLIC :Visites de groupes :(à partir du CP)Visite libre avec carnet découverte, niveau primaire, 2€ / enfant carnet inclus.Sur réservation. Tous les après-midi à partir de 14h, sauf le lundi.Carnets découverte offerts aux accompagnateurs, 2 entrées accompagnateurs offertes par groupe et au-delà 2€ de droitd’entrée par accompagnateur supplémentaire.Ateliers groupes :(scolaires et périscolaires), 1h30, 3€ / enfant, accompagnateurs offertsNiveau primaire, « Carnet de voyage, souvenirs de vacances » : quand écriture et illustration se croisent et s’entremêlent…Promène- toi au Château d’Auvers, voyage dans les tableaux des peintres impressionnistes et pioches-y idées, rêves etsouvenirs à raconter dans les pages de ton carnet de voyage en un mélange coloré de dessins, mots et matières.Niveau maternel, « Carte postale de mon été » : couleurs et matières, jeux de motifs et de collages… un atelier à mi-cheminentre art postal et scrapbooking. Papier cristal, papier crépon, pastels, feutres et crayons sont à ta disposition… Colle,découpe et mets en couleur la photo de ton loisir préféré en vacances pour créer une carte postale originale que tu pourrasgarder, offrir ou envoyer !Pour les individuels :Carnet-découverte, 6/12 ans: 1€ (carnets disponibles à l’accueil du Château d’Auvers et à l’entrée de l’exposition)

DE DUPRÉ À VLAMINCKBATELIERS, PEINTRES ET CANOTIERSLA PUBLICATIONAu fil de l’OiseDe Dupré à Vlamick,Bateliers, peintres et canotiersEditions d’art Somogy, 2006L’ ouvrage Au fil de l’Oise, de Dupré à Vlaminck, bateliers, peintres est canotiers, publié aux éditon d’art Somogy àl’occasion de l’exposition à L’Isle-Adam et Auvers-sur-Oise, dépasse largement la simple notion de catalogue.Cet ouvrage est tout d’abord la première monographie consacrée au peintre paysagiste Jules Dupré, l’un des fondateursde l’Ecole de Barbizon, qui s’installa à l’Isle-Adam dès 1850 et y mourut en 1889.Près d’une centaine de peintures, estampes et dessins exécutés par l’artiste et provenant des plus célèbres collections privéeset publiques, françaises et étrangères, sont ici reproduits et étudiés pour la première fois par plusieurs des meilleursspécialistes de l’art du paysage en France au XIXème siècle, universitaires et conservateurs de musées.Cette étude est également l’occasion de découvrir la colonie d’artistes installés entre 1830 et 1930 autour de la vallée del’Oise et de ses coteaux avoisinants, comme à l’Isle-Adam, Auvers-sur-Oise et Pontoise.C’est de cette floraison de peintres célèbres comme Daubigny, Théodore Rousseau, Corot, Van Gogh, Vlaminck et unepléiade d’artistes moins connus, que souhaite rendre compte cette publication consacrée à la redécouverte d’un pan méconnudu panorama général du paysage français des XIXème et XXème siècles.Enfin, si la peinture est mise ici à l’honneur, sont aussi publiées des études historiques et d’ordre ethnologique consacréesaux « bateliers et canotiers » c’est-à-dire à la vie économique sur l’Oise et surtout au développement sur ses rives et sesplages d’eau douce, de toute une société festive des loisirs et du sport, qui font de cet ouvrage une somme culturelle etscientifique désormais incontournable sur l’actuel Val d’Oise.Prix public : 25 € TTC.

DE DUPRÉ À VLAMINCKA L’I SLESLE-ADAMSituée entre l’Oise et la forêt domaniale, L’Isle-Adam, ville fleurie, offre un environnement privilégié, caractérisé parl’espace, la lumière et une végétation aussi variée qu’abondante.Cette situation attrayante en a fait une ville chargée d’histoire. De célèbres personnages sont venus y vivre ou y sontpassés. Parmi eux, entre autres, le Grand maitre del’Ordre de Malte, Philippe Villiers de L’Isle-Adam, les princes deBourbon-Conti, Le Nôtre, Fragonard, Balzac, ou encore Francis Carco, l’abbé Henri Breuil et Jacques Henri Lartigue.L’Isle-Adam fait partie du réseau « Les Plus Beaux Détours de France » et mérite son titre de « Ville Parc ».LA VILLE :La visite de la ville à pied, en autocar ou en calèche : la halle du marché, le centre historique avec le pont du Cabouillet,le site du château des Conti, les îles, les bords de l’Oise, les sculptures : la petite sirène « Evila », la statue de JeanMarais « SIARAM », et « l’Esquisse de la première danse ». Et aussi l’allée Le Nôtre, les étangs, les parcs,…Le Pavillon chinois (XVIIIème siècle). Une des rares « folies » orientalistes de ce style existant encore en Europe.L’église Saint-Martin (XVème siècle) : elle a été construite à la demande de Louis de Villiers de l’Isle-Adam, alors seigneurde la ville. Vous admirerez les vitraux, la chaire, le clocher.LES SITES EXCEPTIONNELS :La plage et ses cabines d’époque de style normand : la plus grande plagefluviale de France.La forêt dessinée au XVIIIème siècle par Le Nôtre pour les chasses desPrinces de Conti(1 685 hectares).L’Oise et ses trois ponts dont le pont du Cabouillet du XVIème siècle; sespasserelles, ses promenades au bord du fleuve, ses îles. Croisières sur demande.Nombreuses possibilités de déjeuner et de goûter dans les différents restaurants de la villeDEE L’I SLE-ADAMÀ AUVERS-- SUR-OISEPour découvrir les rives de l’Oise, un programme de croisières individuelles est à disposition aux offices de tourisme d’Auvers-sur-Oise et de L’Isle-Adam.Office de tourisme de L’Isle-Adam : 01 34 69 41 99Office de tourisme d’Auvers-sur-Oise : 01 30 36 10 06

BATELIERS, PEINTRES ET CANOTIERSA AUVERSAUVERS- SUR-OISELE CHÂTEAU D’AUVERS SUR OISE « LE VOYAGE AU TEMPS DES IMPRESSIONNISTES »Au cœur du Parc Naturel Régional « Le Vexin français », le Château d’Auvers vousfait découvrir la vie des Impressionnistes : le Paris d’Haussmann, le Café-Concert,les paysages d’Ile de France qui ont inspiré Van Gogh, Monet, Renoir, Pissarro ....Grâce au parcours-spectacle « Voyage au temps des Impressionnistes » et ses projectionsde tableaux, remontez dans le temps, jusqu’en 1870.Ensuite, au gré de vos envies, flânez dans le parc du château, à travers les Jardins àla Française, le labyrinthe, le jardin écrin, les collections d’iris anciens, sans oublierla collection nationale d’astilbes.L’Orangerie du château, elle reçoit des expositions temporaires.Château d’Auvers sur Oise - Rue de Léry - 95430 Auvers-sur-OiseTél : 01 34 48 48 45LA MAISON DU DOCTEUR GACHETC’est en 1872 que le Docteur Gachet achète cette maison. Ami des peintres et peintre lui-même, il reçoit les visites dePissarro,Cézanne, Guillaumin et, en 1890, Vincent Van Gogh... Le Docteur Gachet installe son atelier à l’arrière de la maison.Il s’adonne à la peinture, à la sculpture, à la gravure et invite des artistes à venir y travailler. Installée dans les hauteursd’Auvers, la maison offre une vue toute particulière sur ces paysages auversois dont se sont inspirés Van Gogh etles impressionnistes.Maison du Docteur Gachet - 78 rue du Docteur Gachet - 95 430 Auvers-sur-Oise - Tél : 01 30 36 60 60MUSÉE DE L’ABSINTHEPar le biais de cet alcool, ancêtre du pastis et interdit en 1915, le Musée de l’Absinthe permet un regard insolite et nouveausur la société du XIXè siècle. Il souligne l’importance de la vie de café pour le milieu artistique à cette époque oùles Impressionnistes, amateurs de la fée verte, y exposaient leurs oeuvres.Musée de l’absinthe - 44 rue Alphonse Callé - 95430 Auvers-sur-Oise - Tél : 01.30.36.83.26LE MUSÉE DAUBIGNYLe musée Daubigny expose autour de Charles François Daubigny et de son fils Karl, des peintures, aquarelles, dessinset gravures des XIXe et XXe siècles. Il possède également une importante collection d’art animalier félin, d’art contemporainet d’art naïf.Musée Daubigny - Manoir des Colombières - Rue de la Sansonne - Tél/Fax : 01 30 36 80 20ATELIER DE DAUBIGNYConstruite en 1861, face aux frondaisons du parc du château de Léry, la « Villa des vallées », maison-atelier de Daubigny,a été le premier foyer artistique d’Auvers. Restaurée, elle fut classée monument historique en 1991. La visite faitdécouvrir le cadre de vie d’un grand peintre paysagiste de cette époque, précurseur, protecteur et ami de ceux qui allaientdevenir les impressionnistes : Monet, Cézanne, Pissaro.Maison-Atelier de Daubigny, 61 Rue Daubigny 95430 Auvers-sur-Oise Tèl. 01 34 48 03 03

DE DUPRÉ À VLAMINCKINFORMATIONS PRATIQUESAU FIL DE L’OISE,DE DUPRÉ À VLAMINCKDu 29 avril au 16 septembre 2007Commissaire de l'exposition :Frédéric ChappeyLivre-catalogue publié aux Editions d'art Somogy, prix de vente : 25 €.MUSÉE D’ART ET D’HISTOIRE LOUIS SENLECQ31, Grande Rue - 95 290 L'Isle-AdamTél : 01 34 69 45 44 - Mail : museelouissenlec@free.fr - Site : www.ville-isle-adam.frOuvert tous les jours de 14h. à 18h., sauf le mardiEntrée 3,20 €. Tarif réduit 2,50 €Entrée libre le dimanche (visite guidée à 15 h).Accès gratuit tous les jours aux Adamois.ACCÈS DEPUIS PARIS :Par la route :deux possibilités : Porte de la Chapelle, direction Autoroute A1,Saint-Denis-Lille, sortie n° 3, direction Beauvais par la Nationale 1,Autoroute A 16, Direction Amiens, sortie l'Isle-Adam, direction centre villeou : La Défense, Autoroute A 15, direction Cergy-Pontoise, Sortie n° 7, Beauvais-Chantilly,Nationale 184, sortie l'Isle-Adam, direction centre ville.Par la SNCF :Gare du Nord direction Persan-Beaumont par Valmondois,Arrêt gare de l'Isle-Adam-Parmain.Le Musée est en centre ville à 7 minutes à pied.CONTACTPRESSE ::Alambret Communication - Raphaël Wolff109, bld Beaumarchais75003 ParisTél. 01 48 87 70 77Fax. 01 48 87 70 57agence@alambretcommunication.com

BATELIERS, PEINTRES ET CANOTIERSINFORMATIONS PRATIQUESAU FIL DE L’OISE,BATELIERS, PEINTRES ET CANOTIERSDu 29 avril au 16 septembre 2007Commissaires de l'exposition :Annick Couffy et Marie-Cécile TomasinaLivre-catalogue publié aux Editions d'art Somogy, prix de vente : 25 €.CHÂTEAU D'AUVERS-SUR-OISERue de Léry - 95430 Auvers-sur-OiseTél : 01 34 48 48 48 - Mail : info@chateau-auvers.fr - Site : www.chateau-auvers.frOuvert tous les jours sauf le lundi, de 14h à 18hEntrée : 2 €, tarif réduit : 1 €.Pendant toute la durée de l’exposition, l’entrée est gratuite sur présentation du billet du parcours-spectacle « Le voyageau temps des Impressionnistes ».Droit d’entrée du parcours-spectacle : Plein tarif : 11 €, tarif réduit : 7 €.ACCÈS DEPUIS PARIS :Par la route :A86/A15 direction Cergy - Pontoise.Sortie n°7 direction Beauvais.Sortie Méry-sur-Oise direction Château d'Auvers.Parking gratuit de 200 places.Par la SNCF :Gare du Nord vers Valmondois : correspondance à Valmondois pour Auvers-sur-Oise.Gare St Lazare vers Pontoise : correspondance à Pontoise pour Auvers-sur-Oise.Tous les dimanches, un train direct Paris gare du Nord/Auvers-sur-Oise a été mis en place.CONTACTPRESSE ::Alambret Communication - Raphaël Wolff109, bld Beaumarchais75003 ParisTél. 01 48 87 70 77Fax. 01 48 87 70 57agence@alambretcommunication.com