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Fr-16-06-2013 - Algérie news quotidien national d'information

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Doudou T./D. News24h après la célébration du 10 e anniversaire de la mort de NahnahGhoul s’éloignede ses <strong>Fr</strong>èresVingt-quatre heures après avoir pris part au dixième anniversaire de la disparition ducheikh Nahnah organisé par le Mouvement pour la société de la paix (MSP), le présidentde Tajamouâ Amel Al-Jazaïr (TAJ) a tenu à organiser un point de presse pour réitérer safidélité indéfectible au président de la République.Crise malienneAlger sollicitéeIl a fallu cette mise au point après quel’actuel ministre des Travaux publicsait été pris en photo, en compagnie deses frères ennemis, Abderrezak Mokriet Abdelamadjid Menacera et le leader tunisiende la mouvance islamiste, RachedGhennouchi. Bien qu’aucune décision n’aitété prise par son parti, Amar Ghoul a d’oreset déjà annoncé les couleurs, en déclamantson soutien au président de la République.« Nous sommes toujours fidèles àAbdelaziz Bouteflika, qu’il soit président dela République ou non », a martelé, AmarGhoul, en marge de la rencontre des cadresde son parti de la circonscription d’Alger,estimant que sa formation poursuivra samême ligne de conduite. « Nous ne sommespas des gens qui lâchent une personne parcequ’il est malade ou affaibli. Nous continuonsà le soutenir», a calmé le ministre desTravaux publics, qui a minimisé la situationpolitique générée par l’absence du premiermagistrat du pays. « Bouteflika est une personnehumaine comme tous les êtreshumains, il peut bien tomber malade toutcomme n’importe quel citoyen. Pourquoiveut-on alors faire de son état de santéactuel une source de préoccupation ? Necherche-t-on pas à semer le doute et letrouble parmi les citoyens ? s’est-il interrogé.« Laissez le Président regagné le pays,après chacun prendra une décision qu’ilvoit meilleure», a-t-il indiqué, en affirmantque la priorité pour son parti politique c’estla stabilité et la sécurité. Selon le conférencierle choix du candidat pour les électionsde 2014, n’est pas une priorité, d’autantplus que sa formation est en concertationavec plusieurs courants politiques qui serventl’Algérie. «Il faut transcender les clivages.Nous sommes un parti qui est ouvert àtoutes les propositions et nous n’avonsaucun problème avec les autres formations»,a-t-il déclaré. Non sans diminuer del’importance de cette échéance électorale, lepremier responsable du TAJ, souligne l’importancede préparer ce rendez-vous dansla sérénité pour éviter de créer une atmosphèrequi peut engendrer une anarchie nonmaitrisable. « Ce rendez-vous est hautementstratégique, mais je dis bien qu’avantcela, préparons d’abord, l’environnementde concurrence, transparence et de démocratie.Un climat de concurrence entre programmeset non pas de concurrence quisortent du cadre de nos valeurs <strong>national</strong>eset universels. Amar Ghoul plaide pour unerévision constitutionnelle devant interveniravant la tenue de l’élection présidentielle.La loi fondamentale doit s’appuyer,selon les propos de Ghoul, sur l’équilibredes pouvoirs, saluant en revanche la positionde l’Armée populaire <strong>national</strong>e (ANP),qui s’interdit de s’ingérer dans la politique.Ghoul a consacré le plus fort de son interventionà expliquer les idéaux de son partiTAJ, le définissant comme étant un parti<strong>national</strong>iste et islamiste.Mohammed Zerroukidevrait jouer les premiersrôles pour contribuer aux solutionsde la crise malienne actuelle L’Algérieet préserver la stabilité de la région du Sahela affirmé hier un responsable de Kidal.« Puisqu’elle connaît mieux le Mali, possèdeassez d’expérience dans la gestion desconflits et beaucoup d’atouts, l’Algériedevrait jouer les premiers rôles pour contribueraux solutions de la crise malienne et lastabilité du Sahel », a déclaré le président duConseil régional de Kidal, Homeny B.Maiga.Ce responsable fait partie de la délégationdevant participer à la conférence inter<strong>national</strong>ede solidarité de la société civiledes pays du Sahel avec le Mali, prévue les <strong>16</strong>et 17 juin à Alger, et qui s’est recueilliesamedi au Sanctuaire des Martyrs (Riadh El-Fath) en déposant une gerbe de fleursavant de visiter le musée du Moudjahid.Pour Maiga, « il ne peut y avoir de solutionglobale à la crise au Mali sans consulterles représentants de la société civile,puisque ce sont eux qui peuvent exprimerce qu’endurent les populations locales etleurs attentes dans ce qui se dessine pourl’avenir du pays ». A propos du terrorismetrans<strong>national</strong>, des mouvements de narcotrafiquantset de la criminalité organiséequi menacent le Mali et le Sahel, il a déclaré: « nous avons sollicité l’Algérie depuislongtemps et nous espérons à l’occasion decette conférence inter<strong>national</strong>e profiter deses conseils ». Par la même occasion,Ousmane Mohamed Touré, président d’uneorganisation malienne dénommée Nouvellejeunesse africaine (NJA), a estimé que « larencontre inter<strong>national</strong>e d’Alger doit aboutirà des solutions pratiques et réalistespour le bien de toutes les communautés auMali et autour de valeurs partagées etdémocratiques». D’ailleurs, Tidiani Diakite,consultant indépendant auprès d’organisationsmaliennes de la société civile a jugéque « les contacts entre les Etats ou les gouvernementsaient une bonne chose, maisc’est encore mieux les concertations entreles acteurs de la société civile ».« Il faut surtout des contacts entre lescommunautés pour dégager les formules desolutions qui réellement vont participer à lasécurité, la stabilité et le codéveloppementdans les régions où des populations sontmal prises en charge et trop souvent victimesde toutes sortes de crise », a-t-il relevé.Vendredi dernier, le président du Hautconseil islamique du Mali, CheikhMahmoud Dicko, avait affirmé à Alger quele peuple malien était «un peuple oppriméqui vit dans des conditions déplorablesdepuis plus de deux décennies» au coursdesquelles l’Algérie a joué un rôle "efficace"dans sa résistance et dans l’amélioration desa situation.Mohamed. B.> A C T U5Base industriellede l’AlgérieL ’ appel de SellalLe Premier ministre, AbdelmalekSellal, a mis l’accent, samedi à Alger,sur la nécessité de recouvrement de«la base industrielle de l’Algérie »pour parvenir à créer davantaged’emplois et à accélérer le rythme dela croissance économique. « On vaessayer de recouvrer la baseindustrielle qu’on avait auparavant », adéclaré le Premier ministre lors d’uneréunion du bureau du Conseil <strong>national</strong>économique et social (Cnes) consacréeà la préparation du Forum économiqueet social du cinquantenaire del’indépendance de l’Algérie prévu àpartir de mardi prochain. «Nous avonsinscrit notre action dans le sens de lareprise de cette structure industriellepour sortir du dialogue de sourds surle rôle des hydrocarbures» dans ledéveloppement socio-économique dupays, a indiqué Sellal, relevant qu’ «il ya des usines fermées depuis desannées» dans divers secteursd’activité comme celui du cuir. Pourautant, il a relevé que leshydrocarbures restent un des leviersde l’économie <strong>national</strong>e, en annonçantune nouvelle découverte de gaz deschiste.OranBientôt un centrepédagogique de lamerUn centre pédagogique de la mer seracréé prochainement à Oran, a-t-onappris hier du président del’association écologique marine«Barbarous». Ce centre pédagogiquede la mer dédié à la formation etl’éducation des enfants de 4 à 14 ans,sera créé «pour faire connaître, aimeret protéger au mieux l’écologiemarine», a souligné MohamedAoumer, lors d’une opération denettoiement du port de pêche d’Oran,organisée en collaboration avec ladirection de l’environnement, de lapêche et des ressources halieutiqueset des associations locales desauvegarde de l’environnement marin.Le wali d’Oran, Abdelmalek Boudiaf,qui a donné le coup d’envoi à cetteopération de nettoiement, s’estdéclaré favorable pour accorder uneaide pédagogique à cette structure,avec l’espoir de voir se réaliser leplutôt possible ce programme deformation. Cette opération denettoiement vise à sensibiliser lescitoyens et les responsables locauxsur l’importance d’un port de pêchepropre, ont indiqué les organisateurs.Selon une étudede l’ONU55 millionsd’Algériensen 2100La population algérienne passera de39 millions d’habitants en <strong>2013</strong> à 46,5millions en 2025 avant de stagnerautour des 55 millions d’habitantsentre 2050 et 2100, selon lesperspectives de la populationmondiale publiées par le Départementdes affaires économiques et socialesde l’ONU (DAES). Les projections faitespar l’ONU sur la population algériennejusqu’à 2100 font ressortir,principalement, une forte décélérationdémographique, une nette baisse dutaux de fécondité, un vieillissement dela population et l’augmentation del’espérance de vie.R. A.ALGERIE NEWS Dimanche <strong>16</strong> juin <strong>2013</strong>


6 > A C T UTissemsiltUne récolteravagée pardes flammesUne récolte, sur unesuperficie de plus de 4hectares, a été ravagéevendredi par un incendiedans la localité de Selmanarelevant de la communed’El-Ayoune, a-t-on apprisauprès des services de laProtection civile.L’intervention rapide desagents de la protectioncivile a évité la propagationdes flammes au reste de larécolte s’étalant sur unesuperficie totale de 30hectares. D’autre part, ladirection de la protectioncivile et la direction desservices agricoles ontorganisé conjointement dessorties au niveau desexploitations agricoles poursensibiliser les agriculteursau problème des incendieset les aider à les prévenir.Cette initiative a pour butd’expliquer les pratiquespréventives nécessairespour éviter les incendiesnotamment durant la saisonde moisson, indique-t-on demême source. Desdispositifs, tels destracteurs équipés deréservoirs, sont mobilisésprès de ces exploitations,pour assurer desinterventions rapides etefficaces en cas d’urgences.ConstantineUnprogrammespécial surles plagesLe secrétaire d’Etat auprèsdu ministre de la Jeunesseet des Sports, chargé de laJeunesse, Belkacem Mellah,a annoncé à Constantine,un «programme spécial»,dès cet été, sur les plagesdu pays. Ce programme,décidé en exécution desdirectives du Premierministre, Abdelmalek Sellal,concernera les plages desquatorze (14) wilayascôtières du pays, a indiquéMellah en marge del’ouverture de lamanifestation «Constantineville olympique <strong>2013</strong>».Conçu en collaboration avecles ministères de laJeunesse et des sports et dela Poste et des technologiesde l’information et lacommunication (PTIC), leprogramme donnera lieu,entre autres, à l’installationde chapiteaux dotés d’uneconnexion à l’internet,grâce au concours del’opérateur public Mobilis,ainsi que d’espaces delecture, de musique et dediverses activitésculturelles et sportives, asouligné M. Mellah. Unepartie des activités desmaisons de jeunes auralieu, dans le cadre de ceprogramme spéciald’animation estivale, sur lesplages, a encore fait savoirM. Mellah, précisant quedes tournois sportifs et desspectacles folkloriques etmusicaux seront organisésà l’intention des estivants.Formule de Logement promotionnel publicL’ENPI lanceles premiers projetsTrois projets de réalisation de 1 600 logements promotionnels publics (LPP) ont été lancésrécemment à Alger, Oran et Annaba, a annoncé le Directeur général de l’Entreprise <strong>national</strong>ede promotion immob lière (ENPI), Amar Guellati.Ces projets, qui serontmenés par les sociétésmixtes créées en partenariatavec les entreprisesrelevant de la SGP INDJAB,sont implantés à Ouled Fayet àAlger (1000 logements), DraaErrich à Annaba (200 unités) et BirEl-Djir à Oran (400), a préciséM. Guellati. D’autres sites serontentamés prochainement notammentà Sidi Abdellah (Alger) pourréaliser 1 400 logements parmi les3 400 prévus sur ce site.Une large liste de sites de logementssitués dans différenteswilayas du pays a été élaborée parl’ENPI, mais les chantiers de réalisationne démarreront qu’une foisassuré que le terrain est constructibleaprès enquête foncière. «Le terraindoit être apte géologiquementà supporter une construction et àêtre viabilisé et juridiquementautorisé à être bâti», selon les précisionsde ce responsable.Cependant, beaucoup de terrainsattribués à l’ENPI pour la réalisationde ces logements ont été rejetés,car accidentés ou inconstructibles.Des lignes d’électricité hautetension et des réseaux d’assainissementtraversent certains d’entreeux,alors que d’autres sont desterres agricoles ou font l’objet delitiges. Par ailleurs, l’ENPI doitprendre aussi en considération les«limites financières de son programmepublic». «Elle doit ainsiécarter les terrains compliqués àconstruire afin d’éviter le dépassementde budget alloué", souligne lemême responsable. Les enquêtesfoncières se poursuivent toujourspour le reste des terrains attribuésà l’ENPI qui compte réaliser 151850 logements dont 45 000 à Alger.Les responsables de cette entrepriseaffichent tout de même leurLa troisième édition du marché des cultivatricesd’Ath Ouabane, un village de lacommune d’Akbil (60 Km à l’extrêmesud-est de Tizi Ouzou), ouverte, vendredi dernier,a été marquée par une forte affluence desvisiteurs venus des villages voisins et de la villede Tizi Ouzou, pour s’approvisionner en fruitset légumes. Les produits exposés par les femmesdu village ont attiré la curiosité des visiteurs quine se sont pas contentés d’admirer les produitsexposés mais ont mis la main à la poche pouren acheter, a-t-on constaté.Les produits exposés lors de cette édition duprintemps sont très variés avec une dominancedes plantes aromatiques et médicinales tellesque «Qlilou» ou «Timerzouga», de petites fleursblanches et roses, serrées en bouquets épais,utilisées pour les maux d’estomac, l’origan, lepouliot et le thym sauvage. D'autres produitsmaraîchers, cultivés sans aucun produit chimique,affirment les cultivatrices, tels que l’ail,l’oignon, la laitue, des fèves fraîches, des petitsoptimisme quant à leur capacité deréaliser ce programme ambitieuxen dépit des obstacles rencontrés.Ces responsables ne doutent pasque les sociétés de réalisation achèverontleurs projets dans 24 à 30mois, mais le programme LPPpourra s’étaler jusqu’à 2015 ou20<strong>16</strong> à cause du retard accusé lorsdu lancement des chantiers dû auxproblèmes du foncier. Concernantla souscription à ce programme, ledirecteur de l’ENPI a annoncé quela réception des demandes commenceradans quelques semaines.Cependant, l’opération ne seraentamée qu’après la publication aujournal officiel du décret précisantALGERIE NEWS Dimanche <strong>16</strong> juin <strong>2013</strong>les conditions d’accès à ce nouveautype de logements. Le LPP est destinéaux postulants dont le revenuest compris entre 6 et 12 fois leSalaire <strong>national</strong> minimum garanti(SNMG), et qui n’ont pas bénéficié(ni l’intéressé, ni son conjoint)d’une aide financière de l’État envue de la construction ou de l’acquisitiond’un logement. Pourbénéficier du LPP, le postulant nedoit pas posséder en toute propriété,ni lui, ni son conjoint, unlot de terrain à bâtir, un bien àusage d’habitation à l’exceptiondes logements du type F1, selon leprojet de décret. Toutefois, il bénéficierad’une bonification de tauxTroisième édition du marché des cultivatrices d’Ath OuabaneAffluence à Ath Ouabanepois spécifiques à la région, appelés «Tajilbantn’Iguer» reconnaissables par leurs graines d’unetaille plus petite que celle qu’on trouve habituellementsur les marchés, sont égalementproposés à la vente. Le fameux piment d’AthOuabane, appelé localement «Qlilouche" étaitle grand absent sur les étals du marché des femmes.Cette absence, explique Malika, une femmeâgée d’une soixantaine d’années, est due simplementau fait que ce légume, très prisé dans larégion, est cueilli à partir de la fin juin jusqu’ennovembre, informe-t-on. «Les femmes d’AthOuabane continuent à travailler leurs potagersde manière traditionnelle, en respectant le cycledes saisons, et ce n’est pas encore la saison dupiment», expliquent, à ce propos, les organisateurs.Quelques pots de piments en conserve«faits maison», en faisant mariner le légumedans un mélange de vinaigre et d’eau, ont étéexposés, mais ont eu moins de succès que lepiment frais ou séché, a-t-on constaté. Un peud’intérêt bancaire pour l’acquisitionde ce logement, d’après letexte. Les dépôts de dossiers, qui seferont au niveau des différentesdirections de l’ENPI ou de l’AADLet exceptionnellement aux directionsde l’habitat.Le dossier comprend unedemande, une copie de la carted’identité, un acte de naissanceN° 12, un certificat de résidence etla déclaration de revenus, selon ceprojet de décret qui initie cettenouvelle formule destinée à laclasse moyenne qui ne peut acquérirni un logement social ni unlogement location-vente «AADL».Mohamed B.déçus, des visiteurs venus spécialement pours’approvisionner en «Qlilouche», ont promis derevenir lors de la prochaine édition. La cerise dela région, proposée à la vente pour le prix raisonnablede 500 DA le Kilo, a attiré les acheteurs,ce fruit rouge a été totalement vendudans la matinée. Les organisateurs de cettemanifestation agricole, dont l’objectif premierest commercial, sont «satisfaits» de l’affluenceet espèrent un nombre croissant de visiteurslocaux et en provenance des autres wilayas. Acet effet, un sondage a été fait sur place pourconnaître d’où viennent les visiteurs, le moyende transport (commun ou particulier), commentils ont été informés (par invitation, voiede presse…) et s’ils viennent pour la premièrefois ou ont déjà visité les deux précédentes éditions.«Ces informations nous serviront à améliorerle volet communication afin d’assurerune meilleure vulgarisation du marché», ontexpliqué les jeunes chargés de ce sondage.Mohamed B.


Foncier industrielUn obstacle permanentà l’investissementAdministration et investisseurs s'accordent à dire que le foncier est un obstacle àl'investissement.> C A P I T A LBOOM7Les ventes au détail aux Etats-Unisont progressé plus qu'attendu enmai, tirées notamment par lesventes de voitures, montrent desstatistiques officielles, signe de labonne santé de l'économieaméricaine. Le département duCommerce a fait état d'une haussede 0,6% des ventes après unehausse de 0,1% en avril, alors queles économistes interrogés parReuters prévoyaient en moyenneune progression de 0,4%. Horsautomobiles, carburants etmatériaux de construction, lesventes ont augmenté de 0,3% lemois dernier après avoir progresséde 0,2% en avril (révisé). Cettecomposante est celle quicorrespond le mieux à lacomposante de la consommationdes ménages entrant dans le calculdu produit intérieur brut (PIB).CRASHPendant longtemps, cependant, lesopinions des deux parties ont divergésur les causes de cette situation, lespositions de l'Etat et des investisseursdiffèrent. Pour les uns, il s'agit d'une insuffisancede l'offre foncière, mais pour l'autre ils'agit plutôt d'un problème de gestion de l'offre.C’est le constat établi par le forum deschefs d’entreprises (FCE) qui tentera dedébattre de cette problématique, mardi prochainen organisant un atelier de réflexionsous le thème: « Evaluation du dispositifrégissant le foncier industriel ».Pour le FCE, le problème des prix esttraité de façon à ce que l'Etat récupère larente empochée jusque-là par les spéculateurs.Cette démarche conduit à une élévationdes prix pour être alignés sur ceux dumarché spéculatif. A la rareté s'ajoute alorsl'obstacle des prix.Le mode de mise en produit vise à luttercontre les passe-droits et la collusion. Ilaboutit à l'adoption de l'adjudication commeseul mode possible pour toutes les transactionssur l'ensemble du territoire <strong>national</strong>,sauf exceptions décidées par le conseil desministres. Ce système produit un effet d'évictionnon négligeable de nombreux investisseurs.Il serait faux cependant, de dire, selonle FCE, que l'Etat a focalisé de manière exclusivesur un traitement administratif du problèmefoncier. Il a fait une tentative d'élargissementde l'offre foncière et a institué latransparence dans un domaine particulièrementopaque. Cette tentative s'est expriméepar la mobilisation des actifs résiduels, lesactifs excédentaires et les disponibilités auniveau des zones industrielles. C'est une tentativequi reste, cependant, enfermée dans lalogique selon laquelle le problème foncier estun problème de gestion. Il suffit, selon l'Etat,de mobiliser la partie de l'offre existantemaintenue en état d'inutilisation, pour lerésoudre. Elle a également porté sur uneouverture du domaine public à l'exploitationprivée à travers l'amendement, en 2008, de laloi domaniale. Cette tentative est restée lettremorte, les textes d'application prévus par laloi n'ont pas été pris à ce jour.Tous ces dispositifs n'ont pas apporté desolution satisfaisante au problème du foncier.Bien au contraire la situation s'est compliquéeavec l'aboutissement à la mise en placed'un dispositif d'une extrême sévérité, estimele FCE. Les avis, des principales institutionsdu pays concernées par le foncier, convergentpour conclure à un constat d'échec (ANDI,Aniref, ONS, ministère de l'Industrie,Premier ministère). Les statistiques de l'activitéde l'Aniref et des Calpiref confortentcette insatisfaction. Réagissant à cette situation,le Conseil des ministres du 11/02/2011a pris une série de décisions pour réduire lesprix du foncier, ramener la décision auniveau des wilayas (Calpiref), généraliser legré à gré et programmer 42 zones industriellespour élargir l'offre. De telles décisionsdonnent du sens à l'action de l'Etat. Cetteorientation vers la bonne direction peut êtreconsolidée à travers diverses autres pistes àexplorer.Synthèse de F.A.A.Projets des centres commerciauxL’Algérie, un pays au grand potentielAvec l’émergence de laclasse moyenne africaineet l’accroissement de l’urbanisation,le cabinet SagaciResarch évalue que 129 projetsde centres commerciaux pourraientêtre réalisés en Afrique(hors Afrique du Sud) d’ici 2017.Ce qui doublerait la surface desenseignes commerciales à 8 millionsm 2 .Les pays ayant le plus grandpotentiel pour accueillir ces nouveauxinvestissements sontl’Egypte, le Ghana, la Zambie,l’Angola, le Nigeria, l’Algérie, leMaroc… avec plus d’une dizainede nouveaux centres commerciauxpar pays.Quelques opérations récentesillustrent l’intérêt des grandesenseignes inter<strong>national</strong>es pour laconquête du consommateur africain,notamment la joint-ventureCFAO et Carrefour pour développersur 10 ans 75 supermarchésdans 8 pays d’Afrique occidentaleet d’Afrique centrale oul’acquisition en 2010 par le géantaméricain WalMart de 51% ducapital de Massmart, n° 2 de lagrande distribution en Afriquedu Sud, avec 331 magasins et uneprésence dans 12 pays africains.Le taux de chômage en Grèce aaugmenté à 27,4% au premiertrimestre <strong>2013</strong> contre 26% audernier trimestre 2012 sur fond depoursuite de la récession, annoncel'institut <strong>national</strong> des statistiquesElstat. Il s'agit du plus haut tauxtrimestriel enregistré en Grècedepuis le début de ce type destatistiques dans le pays en 1998.Le taux de chômage au premiertrimestre 2012 s'élevait à 22,6%. LaGrèce publie également desstatistiques mensuelles de son tauxde chômage. Ce dernier a inscrit unnouveau record à 26,8% de lapopulation active au mois de mars,a annoncé la semaine dernièrel'institut Elstat. La proportion dedemandeurs d'emploi dans lapopulation active grecque est plusde deux fois supérieure à lamoyenne de la zone euro (12,2% enavril).CHIFFRE260En prévision de la saison estivale,l’ONAT a aménagé 260 résidences lelong du littoral, notamment à Jijel,Béjaïa, Mostaganem, Tlemcen etOran.ALGERIE NEWS Dimanche <strong>16</strong> juin <strong>2013</strong>


8 > P U B L I C I T ERépublique Algérienne Démocratique et PopulaireWilaya de GhardaïaDirection d’administration localeIntitule de l’opération : Etude et réalisation d’uncélibatorium à El Menia W-GhardaïaNuméro de l’opération : NK5.852.8.262.147.10.01N° Identification fiscale : 098047015004726Avis d’appel d’offres <strong>national</strong>restreint n°<strong>06</strong>/<strong>2013</strong>La Direction d’administration locale de la wilaya de Ghardaïa lance un avis d’appeld’offres <strong>national</strong> restreint pour la réalisation d’un célibatorium à El Menia wilaya deGhardaïa - un seul lot.Les entreprises intéressées et ayant la qualification de deux (02) et plus en bâtimentactivité principale ou secondaire peuvent retirer, contre versement d’une somme de3.000,00 DA payés pour le compte de la direction de l’administration locale au nom dutrésorier de la wilaya de Ghardaïa.Les offres doivent être accompagnées obligatoirement des pièces réglementairesdûment légalisées suivantes :1- Copie du registre du commerce et copie des statuts pour les sociétés.2- Certificat de qualification et de classification professionnelles (catégorie 2 et plus)en bâtiment activité principale ou secondaire.3- Carte d’immatriculation fiscale.4- Mise à jour vis-à-vis de la CNAS en cours de validité.5- Mise à jour vis-à-vis de la CACOBATH en cours de validité.6- Mise à jour vis-à-vis de la CASNOS en cours de validité.7- Casier judiciaire du gérant.8- Extrait de rôle apuré ou avec échéancier.9- Attestations de solvabilité du compte bancaire.10- Bilan fiscal des trois (03) dernières années 2010-2011-2012.11- Etat des moyens humains avec justification (Affiliations a la CNAS en cours de validité).12- Etat des moyens matériels logistiques avec justification (Carte grise avec policed’assurance pour les véhicules et factures pour les autres matériels).13- Références professionnelles et attestations de bonnes exécutions délivrées par lesservices contractants, justifiant les capacités de l’entreprise à concevoir l’ouvragedemandé.14- Délai de réalisation et planning.15- Récépissé de dépôt des comptes sociaux auprès du CNRC et ceci pour les sociétéscommerciales.<strong>16</strong>- Déclaration à souscrire dûment remplie et signée.17- Déclaration de probité dûment remplie et signée.18- Le présent cahier des charges paraphé par le soumissionner.19- Cahier de prescription spéciale remplie et signée.République Algérienne Démocratique et PopulaireMinistère de l’Habitat et de l’UrbanismeOffice de promotion et de Gestion Immobilièrede TipasaNIF : 099742260337519Avis d’attribution provisoirede marché n°0045/23Conformément aux dispositions des articles 49, 114 et 125 du décret présidentiel n°10/236 du07/10/2010 modifié et complété, portant réglementation des marchés publics, l’office de promotionet de gestion immobilière de Tipaza, adresse Cité administrative AU1- Tipaza wilaya deTipaza, informe l’ensemble des soumissionnaires ayant participé à l’appel d’offres restreintn°0005/<strong>2013</strong> paru au BOMOP n°1328 du 17/02/<strong>2013</strong> et en date du 29/01/<strong>2013</strong> dans le <strong>quotidien</strong><strong>national</strong> Algérie News et en date du 30/01/<strong>2013</strong> dans le <strong>quotidien</strong> <strong>national</strong>etet relatif à l’achèvement des travaux en TCE du projet suivant :64/130/2000 Logements publics locatifs cadre RPHP à Fouka wilaya de Tipaza 1 er tranche 2009Blocs H-I-G, qu’après évaluation des offres, le marché est attribué provisoirement à :N°Lot1AttributaireprovisoireLes autres soumissionnaires, sont invités s’ils le souhaitent, à se rapprocher des services de l’officede promotion et de gestion immobilière de Tipaza - adresse : Cité administrative AU1 Tipazawilaya Tipaza dans un délai de trois (03) jours à compter du premier jour de la publication de l’attributionprovisoire dans le BOMOP ou dans l’un des <strong>quotidien</strong>s nationaux pour prendre connaissancedes résultats détaillés de l’évaluation de leurs offres techniques et financières.La commission des marchés de l’OPGI de Tipaza est compétente pour l’examen de tout recoursdes soumissionnaires qui sera introduit dans un délai de dix (10) jours à compter de la premièreparution du présent avis dans le BOMOP ou dans l’un des <strong>quotidien</strong>s nationauxAlgérie News <strong>16</strong>-<strong>06</strong>-<strong>2013</strong>Note obtenue (notede l’offre technique+ note de l’offrefinancière)Montant de l’offrefinancièreaprès correctionDélaiproposé64/130/2000 Logements publics locatifs cadre RPHP à Fouka wilayade Tipaza 1 er tranche 2009 Blocs H-I-GCocontractant : SARLNadjib, ayant le n°d’identification fiscale :09984207000743251,66 points > 50points124.546.299,77DA / TTC24 moisCritère dechoixOffre moinsdisanteAnep 526 972N. B : Toutes les copies de documents doivent être légalisées conformes à l’original.Tous ces documents seront placés dans une enveloppe cachetée portant la seule mention:Offre techniqueB - Offre financière :1- La lettre de soumission datée et signée.2- Bordereaux des prix unitaires remplis et dûment signés.3- Devis quantitatif et estimatif rempli et dûment signé.Tous ces documents seront placés dans une enveloppe cachetée portant la seule mention:Offre financièreLes offres techniques et financières doivent être déposées dans deux enveloppes séparées,cachetées et introduites dans une enveloppe extérieure cachetée et anonymeauprès de la direction d’administration locale de la wilaya de Ghardaïa portant la mention:Soumission à ne pas ouvrirLa Direction d’administration localeWilaya de GhardaïaAvis d’appel d’offres <strong>national</strong> restreint n°......./<strong>2013</strong>Pour la réalisation d’un célibatorium à El Menia wilaya de Ghardaïa- un seul lot -Les soumissionnaires resteront engagés par leur offre pendant 111 jours à compter dela date du dépôt des offres.Toutes les offres devront être déposées dans à 14.00 h du dernier jour de la durée depréparation des offres fixé à 21 jours à compter de la première parution du présent avisdans les <strong>quotidien</strong>s nationaux ou le BOMOP, si ce jour coïncide avec un jour férié ou unjour de repos légal la durée de préparation des offres prorogée jusqu’au jour ouvrablesuivant.L’ouverture des plis techniques et financiers se fera le même jour à 15h00, en séancepublique au siège de la direction d’administration locale de la wilaya de Ghardaïa, lessoumissionnaires sont invités à assister.Algérie News <strong>16</strong>-<strong>06</strong>-<strong>2013</strong>Anep 527 041Algérie News <strong>16</strong>-<strong>06</strong>-<strong>2013</strong>Anep 526 984ALGERIE NEWS Dimanche <strong>16</strong> juin <strong>2013</strong>


C O U P S D E P R O J E C T E U RILS ONT OSÉ LE DIRE En hausse9Abdelmalek Sellal>Le Premier ministre a décidé d’épongerles loyers impayés des locataires deschalets à Constantine et Mila, estimés à17 millions de dinars. Une décision qui aété très bien accueillie par des centainesde familles dont les revenus sont trèslimités.Khalida ToumiAbdelaziz Rahabi« l'apparition publique du Président danscet état, ne fera que nuire à l’image del’Algérie et met dans la gêne le pays quil’accueille. La visite de Sellal aux Invalidesest acceptable sur le plan humanitairemais pose problème sur le plan politique. »Ahmed Batatache« Au niveau du FFS, le dossier de laprésidentielle est toujours fermé. Notreprétendu soutien à l’hypothétiquecandidature de Mouloud Hamrouche est àmettre au crédit des gesticulationsmédiatiques. »Hocine Ballout« Au lieu d’effacer les dettes d’autres pays,l’Etat aurait gagné plus en effaçant lesdettes des pêcheurs, victimes de la mafiaqui a spolié les richesses halieutiques dupays. »>Le monde de l’insoliteSelon le manager de feu Chab Akil,décédé jeudi dans un accident de la routeau Maroc, le ministère de la Culture aproposé de prendre en charge lerapatriement de la dépouille ainsi que lafacilitation des procédures. Idem pourl’ONCI qui a fait la mêmeproposition.Bonne initiative.En baisseMême pas mort !Un agriculteur brésilien âgé de 56 ans aparcouru plus de 50 km avec unetronçonneuse plantée dans l'abdomenavant d'arriver à l'hôpital où il a étéopéré, et jeudi il se portait bien, aindiqué à l'AFP le service de presse del'hôpital de Santa Rosa, dans le sud duBrésil.« Gregorio Steinmedc est dans un étatstable, mange normalement et devraitsortir au cours des prochains jours », asouligné l'attachée de presse del'hôpital Vida e Saude, de Santa Rosa,situé à plus de 600 km de Porto Alegre,la capitale de l'Etat du Rio Grande doSul. Lundi, l'agriculteur coupait chez luides bûches à la tronçonneuse quandelle lui a échappé des mains et s'estplantée dans son ventre. Il a demandéde l'aide à sa femme <strong>Fr</strong>ida MariaSteinmedc qui s'est rappelée des coursde secourisme qu'elle avait suivis pouravoir son permis de conduire.Activité carceraleMusique techno, tenues multicolores eten parfaite harmonie : 1 200 détenus sesont livrés vendredi à une séanced'aérobic « full body » visant à obtenirun record Guiness, dans une prison deLima théâtre d'une spectaculaireévasion cette semaine. La séance, qui aduré trois heures, s'est déroulée dans lacour de la prison, sous l'œil descaméras et les encouragements desautres détenus de la prison deLurigancho, à l'est de Lima. Construitedans les années 1960, Lurigancho abriteaujourd'hui une population de plus de 9000 détenus.Pas de brevetpour l’ADNL'ADN humain est un produit de lanature et ne peut pas être breveté, atranché jeudi la Cour suprême desEtats-Unis, estimant que seul l'ADNcomplémentaire, c'est-à-diresynthétisé, pouvait l'être. La hautecour, saisie d'un litige portant sur deuxgènes liés aux cancers de l'ovaire et dusein, a jugé que « l'ADN produitnaturellement est un produit de lanature et n'est pas éligible pour unbrevet simplement parce qu'il a étéisolé ». « Mais l'ADN complémentairepeut être breveté car il n'est pasproduit naturellement », a-t-elle ajoutédans sa décision.>AbdelkaderBensalahA moins d’une semaine de la tenue d’unconseil <strong>national</strong> important, les « anti-Ouyahia » menés par Yahia Guidoum, onttout simplement menacé de retirer leurconfiance à Bensalah si ce dernierpersiste à ne pas écarter des instancesdu RN, les « disciples » de Si Ahmed.ALGERIE NEWS Dimanche <strong>16</strong> juin <strong>2013</strong>


10 > P U B L I C I T EAlgérie News <strong>16</strong>-<strong>06</strong>-<strong>2013</strong>Anep 527 0<strong>16</strong>ALGERIE NEWS Dimanche <strong>16</strong> juin <strong>2013</strong>


dclgéa a eAnalyses &DécryptagesLa rédaction d'Algérie News propose unenouvelle rubrique dédiée à l'analyse et audécryptage de l'actualité qui nous concerneet qui nous entoure.Nous lançons un appel à tous ceux et toutescelles qui veulent y contribuer à travers desarticles ou des propositions. Vos contributionsseront les bienvenues.Contact : ayachi<strong>news</strong>@yahoo.fr11Chronique des deux rivesQui se souvientde L’Unité ? (1 re partie)Par Abdelmadjid KaouahRéserves de change en baisse,transferts illégaux de deviseset avenir incertainL’Algériede juininquiètePar Abderrahmane MebtoulSelon des chiffres officiels, les réserves de change del’Algérie, ont baissé de 1 milliard de dollars entre findécembre 2012 et fin mars <strong>2013</strong>, l’encours desréserves de change de l’Algérie (non compris les 173tonnes d’or) étant évalué à 189,768 milliards dedollars à la fin mars <strong>2013</strong> contre 190, 661 milliards àfin décembre 2012 alors que les rapports du FMItablaient sur 200 milliards de dollars, dont 86%placées en majorité en bons de trésor américains eten obligations européennes à un taux fixe de 3%.Lire > page 12« Si vous n’êtes pas vigilants, les journaux arriveront àvous faire détester les opprimés et aimer ceux qui lesoppriment. » Malcolm X.Il y a peu, on m’avait invité à relater dans quel contextele journal El Wihda/ L’Unité a-t-il été créé ? Je ne suis pasallé au-delà de ces lignes introductives qui suivent. Icimême, dans les colonnes d’Algérie News, Arezki Metref a apporté un précieuxtémoignage sur cette brève et passionnante aventure (pour ceux qui l’ontvécue) d’une presse progressiste dans les possibilités de la légalité et du discourspolitique des années soixante-dix. Une sorte de pré-histoire de la pressedémocratique qui fleurira au lendemain d’Octobre 1988 avec moins de sloganset plus d’attention aux libertés individuelles que publiques. Mais c’estune expérience à méditer car ce fut un passionnant exercice pour faire bougerles lignes à l’intérieur du système d’information du parti unique. En cela, ellerenvoie un peu à celle d’Algérie républicain, au lendemain de l’Indépendance,avant son interdiction en 1965. L’esprit de la rédaction de L’Unité, cet exemplen’a pas manqué d’en être inspiré. Une histoire globale et documentée resteà écrire par les protagonistes de cette expériencejournalistique, plus ou moins oubliéeaujourd’hui. Un projet en ce sens se dessinepour recueillir sans exclusive, le témoignagedes artisans de L’Unité. Les lignes liminairesqui suivent peuvent se lire comme une invitationà sa concrétisation.La fondation d’El Wihda/L’Unité est intervenuedans le sillage de la fameuse conférence<strong>national</strong>e de la jeunesse du 19 mai 1975. Unerencontre initiée par le président HouariBoumediène qui avait, à partir de 1971, lancéde vastes chantiers socio-économiques etFinil’unanimismeaffiché contre lecolonialisme.Cette fois, laréaction était unproduit made inAlgeria.politico-culturels, dénommés par ce dernier et son entourage de «révolutions»agraire, industrielle et culturelle. Dans la mouvance progressiste indépendantedu parti unique et de ses satellites de l’époque, on parlait tout simplement de« Tâches d’édification <strong>national</strong>e », TEN… Boumediène, en butte à la résistancede sa propre bureaucratie politique et à « la réaction « intérieure et auxpressions extérieures à la suite de la <strong>national</strong>isation des hydrocarbures le 24février 1971, avait besoin d’un soutien politique plus vaste basé sur la dynamiquede mobilisation des Comités de volontariat universitaires qui s’étaientengagés dans l’explication et le soutien de « la révolution agraire décrétée parBoumediène le 8 novembre 1972, visant notamment à limiter la grosse propriétéfoncière ». Toutes ces réformes décidées par le sommet du pouvoir dansson versant progressiste recevait un appui relatif, sinon formel de institutionspolitiques officielles.Le FLN était réduit et présenté comme un appareil central, dirigé par unmembre du Conseil de la révolution qui sera « démissionné » après avoiradressé une lettre aux militants du FLN où il exprimait ses réserves sur laconduite de la Révolution agraire. Peu sauront, en fait, de quoi il en retournaitexactement... Les luttes de pouvoir et d’orientation se jouaient dans un théâtred’ombre. A nouveau, dans la jeune histoire de l’Algérie indépendante,après la séquence de l’autogestion sous Ben Bella, on assistait à une décantationpolitique au sein du pouvoir et dans la société.Fini l’unanimisme affiché contre le colonialisme. Cette fois, la réactionétait un produit made in Algeria et la perspective du socialisme ne se présentaitplus comme « dîner de gala » où les plus nantis de la société étaient lespremiers servis. Mais ce serait donner une image schématique des enjeux del’époque, de présenter la situation comme un face-à-face entre un « pouvoirrévolutionnaire », la féodalité et la bourgeoisie compradore. Dans le coursmême de l’instauration d’un Etat <strong>national</strong> s’était formée une caste de bureaucrateshabitués aux privilèges et au commandement qui ne voyait pas d’unbon œil l’avènement d’un mouvement populaire ayant droit de regard, de critiqueet de co-gestion des affaires publiques. Ainsi, comme l’autogestion agricole,la « Révolution agraire » verra ses structures coopératives contrecarrées,bloquées par « la grosse propriété foncière » et tronquée paradoxalement parl’administration et les municipalités (APC et APW) élues à l’époque sur listeunique sous le régime du parti unique. La marge de manœuvre et d’initiativedes organisations de masse de travailleurs et de paysans, de femmes et de jeunesrestaient limitée car encadrées par l’appareil du parti du FLN qui veillaitjalousement sur ses attributs d’égide et de tutelle. Parmi ces organisations demasse les « apparatchiks » n’étaient pas rares.A.K.ALGERIE NEWS Dimanche <strong>16</strong> juin <strong>2013</strong>


12 dclgé a a eDécryptageAnalyses &DécryptagesL’Algériede juin inquiètePar Abderrahmane Mebtoulla première fois que les autoritésalgériennes annoncent officiellement,une baisse des réservesde change, traduisant une C’estdépense sans précédent, puisement dans cesréserves qui s’ajoutent aux recettes deSonatrach sur la base d’un cours de 2012/<strong>2013</strong>de 105/110 dollars durant cette période. Enannonçant ces données alarmantes, le gouverneurde la Banque d’Algérie ne donne pas desexplications convaincantes. Tout au plus, leconstat est toujours le même : l’Algérie restetrès dépendante des hydrocarbures (98% desrecettes en devises), qui ne sont pas inépuisables,et importe l’essentiel de ses besoins enproduits et services, dont la facture a augmentéplus de 400% entre 2002 et 2012 (45 milliardsde dollars auxquels il faut ajouter 12 milliardsde dollars de sorties de devises en service), toujoursselon des données officielles.Le président Abdelaziz Bouteflika a lancé,durant ses deux précédents quinquennats,deux plans de développement économique(2004/2009- puis 2010/<strong>2013</strong> avec un pré-plande 7 milliards de dollars entre 2001/2003) d’unmontant total de dépense publique de plus de500 milliards de dollars (part devises et partdinars), financés grâce à la manne pétrolièrequi étaient destinés en grande partie à moderniserles infrastructures de base ou à réduire lacrise du logement. Mais on ne connaît pas à cejour le bilan exact. Tout au plus, la majorité desexperts et des rapports internationaux objectifsconstatent des réévaluations sans fin du fait dela faiblesse de la capacité d’absorption et undésordre dans la réalisation des projets sansvision stratégique globale, étant admis que lesimpacts sont mitigés par rapport aux dépenses,l’Algérie dépensant sans compter. C’est que lePIB algérien reste modeste à 188,6 milliards dedollars en 2012 selon le FMI, dont plus de40/45% générés par les hydrocarbures et enréalité, tenant compte des effets indirects de ladépense publique via toujours les hydrocarbures,restant que moins de 20% pour les véritablesproducteurs de richesses, et ce, pour 37,9millions d'habitants au 1 er janvier <strong>2013</strong>, selonl'estimation de l'Office <strong>national</strong> des statistiques(ONS). Et pourtant, le Président avait annoncéofficiellement début 2002 que cette politiqued’investissements massifs visait à réduire ladépendance du pays vis-à-vis des hydrocarbures.Or, la situation de forte dépendance de larente des hydrocarbures relève du manque devisibilité dans la démarche économique dugouvernement et de la faiblesse de la bonnegouvernance. Les tares de l’économie algériennerésident dans la bureaucratie, l’insécuritéjuridique, la corruption qui atteint uneampleur inégalée depuis l’indépendance politiquefaute d’institutions de contrôle à la foisdémocratiques et techniques, un systèmefinancier sclérosé et déconnecté du reste dumonde, un système d’information économiquepeu fiable.La crise économique mondiale n’ayant pasété prise au sérieux, l’Algérie peut-elle continuerà fonctionner sur la base de la dépense surun cours variant entre 108/110 dollars ? Peutellecontinuer à verser des traitements sanscontreparties productives par la dominancedes emplois rentes voilant ainsi le taux de chômageofficiel sans craindre à l’avenir d’unehyperinflation en cas de chute des cours deshydrocarbures qui ne permettrait plus la généralisationdes subventions qui comprime artificiellementle taux d’inflation réel ? Peut-elle àtravers le voile de la règle des 49/51% généralisablesà tous les secteurs, n’ayant pas réduit lesimportations et favorisant la création de lavaleur ajoutée interne : 83% du tissu économiquedominé par le commerce selon l’ONS et90% du secteur industriel par les PMI-PMEpeu innovantes de structures familiales. Elle n’apas non plus diminué la corruption, bien aucontraire. Un rapport, rendu public le 29 mai<strong>2013</strong> par la Banque africaine de développement(BAD) sur la fuite des capitaux enAfrique, faisant ressortir que le montant descapitaux transférés en dehors de l’Algérie demanière illicite (dominée par les surfacturations)entre la période allant de 1980 à 2009, aatteint la somme astronomique de 173,711milliards de dollars. Ce montant faramineuxreprésente 91,90% des réserves cumulées del’Algérie fin 2012 et aurait dû avoir pourconséquence une grande enquête d’envergure<strong>national</strong>e. Certes, il faudrait avoir la méthodologied’enquête de la BAD, le montant cumulédes recettes de Sonatrach entre 1980/2009- àprix constants (la parité, du pouvoir d’achat dudollar n'étant pas la même en <strong>2013</strong> et 1980- uncours du baril équivalant à 90 dollars en 1980 àprix constant en <strong>2013</strong>), certainement ayantdépassé les 1 500 milliards de dollars à prixconstants, puisque les recettes en devises selonles bilans de Sonatrach ont été de 600 milliardsde dollars entre 2000/2012, pour déterminer lafraction du montant transféré à travers l’épargnede l’émigration sachant qu’il existe unegrande déconnexion entre le cours officiel etcelui du marché parallèle depuis la date durééchelonnement où le dinar a été fortementdévalué lors du rééchelonnement de 1994, (lecour actuel étant d’environ 100 dinars/uneuro), le cours du parallèle étant depuis troisannées entre 140 et 150 dinars/un euro et lafraction due à de la surfacturation qui est certainementla plus importante, c’est-à-dire untransfert indirect de la rente des hydrocarbures.Comment dès lors peut-on parler d’attirerles capitaux étrangers alors qu’une minoritéd’Algériens fait le transfert inverse traduisantle manque de confiance ? L’Algérie peut-ellecontinuer à supporter tous les surcoûts. Onpeut démontrer que pour les projets lancés labalance devise est négative pour l’Algérie sansavoir permis le transfert technologique etmanagérial, étant bien entendu que certainsinvestisseurs étant sur d’être payé du fait desréserves de change, certains peu préoccupéspar la qualité des ouvrages, n’ayant pas, dans lamajorité des secteurs de management stratégiquede suivi des projets réalisés par les étrangers?Les tensions sociales se généralisent du faitde l’appauvrissement d’une grande majoritédes Algériens frustrés par l’étalement sans risquede redressement fiscal de la richesse d’uneminorité. La crise de confiance atteint le smet entre l’Etat et les citoyens face à uneruption généralisée où tous les segmentssociété réclament leur part de rente et imdiatement. La crise mondiale est là et le ride toucher à terme l’Algérie qui n’est pasîle déserte, mais qui dépend essentiellemsur le plan financé à 98% de Sonatrach,les réserves vont à l’épuisement avec unevelle carte géostratégique énergétique mdiale qui se dessine à l’horizon 2017, noment en matière de gaz dont le prix de cesne sera plus indexé sur celui du pétrole esera certainement révisé à la baisse, impliqpour Sonatrach de réduire impérativemencoûts supposant un audit stratégique apfondi. Cette situation combinée aux évolutgéostratégiques futures, à moins d’une révprofonde de la gouvernance, et l’approfonsement des réformes structurelles toujoursférées, tant politiques qu’économiques, tecompte des nouvelles mutations mondpourrait pénaliser l’Algérie avec une chutses moyens de financement et accroître lessions, devant tirer des leçons des conséqueéconomiques, sociales et politiques de la cdes cours des hydrocarbures des an1986/1987 dont les ondes de choc ne sonencore terminées. Aussi, après de longs calj’arrive à la conclusion que la pér2014/2020 sera une période de gestion dcrise en Algérie, dont la faiblesse du taucroissance (le FMI vient de revoir à la baistaux de croissance de l’Algérie en <strong>2013</strong> de 2contre 3,3% prévu) malgré des dépemonétaires sans précédent, qui auraiendonner une croissance entre 2004/<strong>2013</strong> àde 10%. Cela n’est que la conséquence ducage systémique de l’Algérie avec des riscroissants de tensions sociales, du fait dmarginalisation du travail et de l’entrepcréatrice de richesses, avec une concentradu revenu au profit d’une minorité renttraduisant la faiblesse de la morale et donl’Etat de droit et de la démocratisation. Enen ce mois de juin <strong>2013</strong>, du fait du manquvisibilité, on peut résumer la situationl’Algérie par cette phrase lapidaire : « Aisfinancière artificielle et inquiétudes pour lnir.»ALGERIE NEWS Dimanche 9 juin <strong>2013</strong>


Décryptage13omcordelamésqueuneentdontnouontamsiont quiuantt sesprotionsisiondisdifnantiales,e detennceshutenéest pasculs,iodee lax dese le,8%nsest dûplusbloquese larise,tionière,c defait,e dedeance’ave-Par Slemnia Bendaoud« Setti » de Rafia Mazari« Eloges àune grandeDame »En effet, oui ! il s’agit bel et biend’une grande Dame, débordantede charme et de considération enrapport avec le haut rang qu’elleaura longtemps occupé dans l’histoirelégendaire de la région. Lui consacrer toutun ouvrage revient donc à rouvrir avec laprécaution voulue, une à une, folio suivantun autre folio, toutes ces pages d’or d’unehistoire de gloire laquelle nous retrempe,l’espace de sa consultation, dans le plusprofond et surtout le plus fécond passé dela ville de Tlemcen, baptisée de ce nomhonorifique de sa légendaire héroïne.Hasard de circonstance ou bien subtileopportunité à saisir au vol, tellement l’occasionétait en or, c’est en 2011 que «Setti»–Lalla Setti aurait été sans doute un bienmeilleur titre !- a été écrit par son auteur,Rafia Mazari, et publié durant la mêmeannée coïncidant avec la tenue sur ce sitemêmede la manifestation connue sous leslogan «Tlemcen, capitale de la cultureislamique», dont sa ville natale a abritédurant l’année considérée cette grandiosefête culturelle, lui témoignant admirablementde ce rôle joué dans l’histoire dupays.Après « Visa pour mourir », l’auteurchange donc de ton et surtout de territoireet de tableau de chasse, se retournant versl’histoire millénaire de la ville, de ses originesà laquelle elle offre sur un plateau d’argent« Setti » comme cette fleur printanièredont regorgeait autrefois tout l’espace deverdure de la ville des Zianides.Il est tout de même intéressant de préciserqu’entre les deux romans considérés, estvenu donc se greffer au palmarès déjà assezétoffé de l’auteur un recueil de nouvellesintitulé : «Faits divers et plein mystère».Quel titre ! Et quelle analogie dans le jeu demots qui constitue son nom !Sans doute, se disait-elle, qu’avant d’entamerl’écriture d’un tel «chef-d’œuvre» dugenre, il était pour le moins bien évident demarquer une aussi nécessaire et obligatoirepause, laquelle devait bien naturellementêtre mise à profit pour donner naissance àce recueil de nouvelles dans l’optique dedétendre et instruire son lectorat, devenunombreux et bien fidèle à ses prolifiquesécrits et récits, menés à un rythme très soutenudepuis déjà la publication de son premierouvrage paru en 2003.Du haut d’El Mansourah et de sa plusprofonde et bien lointaine histoire, Setti denouveau ressurgit et émerge de son passé–que beaucoup d’entre nous oublie ouignore tout simplement- nous livrant despans entiers de cette histoire millénairedurant cette guerre des huit ans opposantMérinides aux Zianides.Depuis lors, huit longs siècles se sontécoulés, débouchant sur celui connu à traversle nom du vingt-et-unième, selon sonrang dans la chronologie du temps, dontl’auteur lui consacre l’essentiel de son récit,retraçant pour l’occasion son propre itinéraire,depuis sa naissance jusqu’à son statutd’adulte, en passant bien évidemment parla période de sa tendre enfance, celle de safrêle adolescence et vaillante jeunesse.Le tout est donc associé et bien assaisonnéà l’histoire de sa ville natale dont elledécrit avec philosophie et habileté sesvaleurs, ses splendeurs, sa grandeur, sesrites et autres titres de mérite à travers lesgénérations et les menues fonctions économiqueset artisanales propres à la contréeet belle cité d’antan.Vautrée dans ses souvenirs d’enfance,elle se laisse aller à ce jeu de révélation,dilettante et bien distraite, cachant mal sonplaisir, se déliant la langue un moment,débobinant au centimètre près le film del’histoire de l’antique cité lequel remet augoût du jour, ce passé mémorable quicompte beaucoup dans la vie intime de lanarratrice, et celle plus générale de la villeantique de Tlemcen, la miraculée, l’ensorceleuse,l’attachante, la toute séduisantepar son imposante civilisation.En parlant de l’histoire de la ville desZianides, Rafia Mazari, l’auteure de cetexcellent ouvrage, ouvre une fenêtre surson propre passé. Elle y accède au traversde ces souvenirs qui lui obstruent l’analysede leur imbrication, allant crescendo dansleur influence, marquant toute la périodede sa tendre jeunesse où elle est allée lespuiser au plus profond de sa mémoire, auplus inaccessible de ses nombreux plis de lamarque du temps laquelle nous marque ànotre tour pour le restant de notre vie privée.Du fond de ses tripes, elle nous en sortce succulent récit, cette œuvre inédite, produitde ce mélange entre prose dense etbelle poésie, lequel procure de la dimensionà ses écrits et marque à jamais nosesprits.Le liminaire de ce roman « mi-fiction »,riche de quelque 142 page, de format12x19, édité en 2011, par les Editions DarEl-Qods El Arabi (Oran), en donne déjà unavant-goût et un net aperçu de soncontenu, scellant cet amour durable etéternel entre l’auteure et sa ville natale, autravers de : « Tlemcen… où l’étrange appeluniversel ! ».Comme préambule, il y a donc cetteentrée en matière poétique, en véritableinvite, titrée : Lalla Setti, avec son annoncede bienvenue au lecteur, entamée par cesvers :« En nuage là hautEt d’où … sans nul reposRôde une âme furtiveDe sa ville captive !Se terminant par :Etait-ce pour un roiOu au gré de ta foiQue l’Odyssée d’un zèleFit escale éternelle ! ».Comme dans un songe, l’auteureraconte sa ville chérie et bénie, par fragmentsentiers, par situations cloisonnées,par séquences séparées d’une vie. Au lieude s’y rendre personnellement en ces lieuxhabillement décrits dans cette très fine littératurede grande qualité, c’est plutôt saville natale qui lui submerge l’esprit aupoint où elle fait actionner sa mémoirelaquelle déballe tout de go et à la série toutesces belles facettes de l’histoire de lacontrée.C’est donc par ces géantes cascades d’ElOurit, à l’est, que Tlemcen est en fait bienabordée, dans un style aussi limpide etaussi fluide que ces flots incessants de jetsd’eau naturels qui versent plus bas leurriche contenu de liquide « en eau de vie »,arrosant la plaine de la région.Ses embruns, produits de cette brumequi l’asperge à l’entrée de la ville lui raviventla mémoire et l’encense au point den’oublier aucun fait saillant et pas le moindredétail de ses hauts faits d’armes.C’est alors que tout passa, à tour de rôleet au peigne fin, au travers d’une mémoireencore bien au point et qui répond doncprésente au moindre mouvement de sonintrospection.Défileront donc sous les yeux de notreauteure, toutes ces belles images que saplume savante saura après les mettre enordre, en musique, en relief et en exergueafin de mieux nous situer et bien nous présentersa ville natale à laquelle elle est toutle temps restée attachée.Pour commencer, elle rend un grandhommage à sa tribu, celle des Mezri, (plurieldes Mazari), pour ces offrandes faites àLalla Setti, lors des cérémonies de la fête duMouloud Ennabaoui Echcharif au cours delaquelle on sacrifie un caprin offert enl’honneur des Saints de la contrée.Ensuite, elle nous fait le portrait expressde sa grand-mère, véritable échine de sonenfance, comptant sur la seule dextérité etson savoir-faire de ses dix doigts. Au passage,elle évoque avec beaucoup d’à proposet de nostalgie le retour de Djeddou, songrand-père, de son pèlerinage à La Mecqueet périple sacré, splendide dans son burnousfait de laine naturelle et rêche, deblanc écru, symbole de la pureté de l’âmeet de l’immaculée rédemption, ainsi queCheikha Tema, la diva du hawzi, la star dudouar.Vint ensuite le tour de parler de samère, celle qui avait ce grand souci du coupleet la préoccupation permanente del’entretien dans un état impeccable dufoyer familial.Elle terminera son ouvrage, évoquanttour à tour, l’homme fort de la musiquetlemcenienne, Cheikh Larbi Bensari,l’usine de manufacture du tapis de la villeet son essaim de jeunes filles y travaillanttout en piaillant ou en fredonnant destubes sélectionnés du hawzi, Messali ElHadj, le grand politicien du bled et de lanation, sa voisine, la juive et l’amie intimede sa propre mère et grande famille, etenfin, cette Allemande de Saxe nomméOlga, la compagne de Kader, venue en touristeen Algérie ; mettant surtout l’accentsur la fin de ce rêve superbe qui la fait bondiren sursaut du font de son lit.La visite des lieux était-elle pour autantterminée ? Que non ! L’auteure aura juste letemps de changer de ton, se rappelant cespetites misères de sa marâtre, faites à sonpère au sujet de la location d’une partie dulogement familial à ces étrangers pris ensympathie par la famille.L’ouvrage sera donc clos en apothéoseavec ce souvenir de ce cours d’histoire portantsur le traité de la Tafna et le rôle centraljoué par son cosignataire l’EmirAbdelkader dans la libération du pays dujoug colonial.Et c’est donc les narines pleines des senteursdes saveurs et aromes du pain cuittraditionnellement chez le boulanger ducoin, assaisonné à ces odeurs culinaires luiparvenant par souffles saccadés de la cuisineoù s’affairent des femmes besogneuses,travaillant au rythme d’organisationd’une ruche d’abeilles, que prend fin cesucculent récit.Bien que concis, « Setti » demeure un «récit » très puissant, percutant, où l’appellationd’origine a su être intelligemmentgardée intacte, conférant au texte sa grandestature, sa singulière nature de produit duterroir, que viendra compléter plus loin enannexe, un lexique d’appoint.Ce titre est une vraie pépite dont laplume qui l’a enfanté est également faite àbase de ce tout précieux métal. Il peutparaître comme bref. Mais son pouvoir estbien long !ALGERIE NEWS Dimanche 9 juin <strong>2013</strong>


Kiosque inter<strong>national</strong> dclgéa aAnalyses &Décryptagese15DECRYPTAGELa « carotte » de l’aideaméricaine à l’EgypteHicham Mourad,Ahram HebdoEn catimini, ledépartement d’Etataméricain aapprouvé le moisdernier l’aidemilitaire à l’Egypte.L’annonce en a étéfaite seulementvendredi dernier, 7juin.L’Administrationde Barack Obama aainsi évité un débatpublic qui lui seraitembarrassant surson soutien aunouveau régimepolitique enEgypte, tenu par les<strong>Fr</strong>ères musulmans.Le secrétaire d’Etat, JohnKerry, a usé de la dérogationque lui accorde la loipour reconduire l’assistancemilitaire, malgré les inquiétudesde Washington sur les politiquesdu nouveau régime égyptienenvers l’établissement d’unevraie démocratie et le respect deslibertés fondamentales et desdroits de l’homme.Le 9 mai, il a adressé auCongrès un mémorandum l’informantde sa décision de renouveler1,3 milliard de dollars d’assistancemilitaire annuelle àl’Egypte, invoquant l’impératif deprotéger des intérêts essentielsdes Etats-Unis au Moyen-Orient,à savoir le passage de leurs naviresde guerre dans le Canal de Suez,nécessaire à la protection de lariche région pétrolière du Golfecontre les menaces de l’Iran, laprotection des frontières avecIsraël d’éventuelles infiltrationsde militants islamistes et d’armes,ce qui renforce la sécurité del’Etat hébreu devant les menacesdes extrémistes islamistes dans labande de Gaza et la péninsule duSinaï. Après la chute du régime deHosni Moubarak, le Congrès aadopté une nouvelle loi, présentéepar le sénateur démocrate PatrickLeahy, conditionnant l’octroi del’aide américaine à l’Egypte auprogrès vers une transitiondémocratique, y compris la tenued’élections libres et transparenteset le respect des libertés d’expression,d’association et de culte.La même loi autorise cependantl’Administration américaineà outrepasser ces conditions sielle le juge dans l’intérêt desEtats-Unis. Elle doit toutefoisprésenter au Congrès des justificationsdétaillées. Mais contrairementà ce qui s’est passé l’annéedernière, où l’ancienne secrétaired’Etat, Hillary Clinton, avait justifiépubliquement sa décision dene pas passer par le Congrès,Kerry a préféré la discrétion et aévité tout débat public sur laquestion. La raison est que laMaison Blanche est de plus enplus embarrassée par son «alliance » inconfortable avecl’Egypte sous les <strong>Fr</strong>ères musulmans.L’une des preuves en estque le président Obama évite soigneusementjusqu’ici de rencontrerle président Mohamad Morsi.Kerry a d’ailleurs soulignédans son mémorandum envoyéau Congrès que, malgré quelquesprogrès démocratiques, le gouvernementégyptien a failli à remplirles conditions stipulées par lanouvelle loi. Le récent jugementrendu le 3 juin par une cour égyptienne,inculpant 43 membresd’ONG, dont <strong>16</strong> Américains, definancement illicite, ne devraitpas arranger les choses pourl’Administration Obama devantle Congrès, dont plusieurs membresappellent à une révision desrègles régissant l’octroi de l’aidemilitaire et économique àl’Egypte. Ceux-ci ainsi que plusieursanalystes américains estimentque la politique américaineen la matière n’a pas changédepuis la chute de Moubarak.Quand celui-ci était encore auxcommandes, les Etats-Unis le critiquaientde temps à autre pour sapolitique antidémocratique et sesabus de pouvoir, tout en poursuivantleur aide militaire et économique.Mais face aux inquiétudes quepose l’arrivée d’islHichamMouradamistes au pouvoir enEgypte en matière de démocratie,de droits de l’homme et de politiqueétrangère, on observe chezl’Administration américaine, quis’emploie coûte que coûte àmaintenir « l’allié égyptien », unetendance à séparer la façon dontles aides militaire et économiqueà l’Egypte sont gérées. Cette politiqueétait déjà en place sous lesanciennes Administrations, maiselle a acquis une importance particulièreet a pris une nouvelledimension depuis l’arrivée de laconfrérie au pouvoir. Il est clair àce stade que l’assistance à l’arméeégyptienne constitue le pilier dela présence et de l’influence américaineen Egypte. Ceci était déjàle cas à l’époque de Sadate, maisl’est encore plus aujourd’hui.Ainsi, le montant de l’aide militairea rapidement grimpé depuisla signature du traité de paix avecIsraël en 1979 pour atteindre 1,3milliard de dollars en 1987.Depuis, elle s’est maintenue à ceniveau jusqu’à aujourd’hui.L’explication à cette constance estsimple : les Etats-Unis tiennent àpréserver leurs liens étroits, voireleur « alliance », avec les militairesen Egypte, qui jouent un rôle primordial,non seulement pour lemaintien de la paix avec Israël etcombattre l’extrémisme et le terrorismeislamiste dans le Sinaï,mais aussi pour leur rôle globaldans la vie politique en Egypte.Depuis la chute de la monarchieen 1952, tous les présidentsd’Egypte, sauf Mohamad Morsi,venaient des rangs de l’armée.Après le renversement deMoubarak en février 2011, c’estl’armée qui a tenu le pouvoirintérimaire pendant un an etdemi. Et même après l’investiturele 30 juin du premier présidentdémocratiquement élu, un possibleretour de l’armée aux affairesn’est pas totalement exclu, étantdonné la désaffection populairecroissante vis-à-vis des <strong>Fr</strong>èresmusulmans et les énormes difficultésque rencontre le pays danssa période de transition.Les Etats-Unis ne s’y sont pastrompés : dans sa note auCongrès le 9 mai, John Kerry asouligné, pour justifier la reconductionde l’aide militaire, qu’unfort partenariat sécuritaire avecl’Egypte, basé sur l’assistancemilitaire, maintient un canal decommunication crucial avec lecommandement de l’armée égyptienne,qui est un « faiseur d’opinionclé dans le pays ». Ainsi,Washington semble traiter avecl’armée égyptienne, en ce tempsde transition et d’instabilité politiques,comme une entité ou unacteur séparé du reste de l’Etat,qui a ses propres intérêts à préserver,indépendamment de la forcepolitique qui détient officiellementle pouvoir. Les Etats-Unisestiment ainsi pouvoir comptersur leurs fortes relations, via leurassistance militaire, avec l’arméeégyptienne pour maintenir leurprésence en Egypte et préserverleurs intérêts dans la région.Quant à l’aide économique,elle n’a cessé de baisser en importancede 815 millions de dollarsen 1998 à 250 millions dès 2009 etjusqu’en 2012. Après la chute deMoubarak, le président Obama apromis à l’Egypte en mai 2011 —bien avant l’arrivée de la confrérieau pouvoir — un milliard de dollarsd’effacement de dettescontractées auprès deWashington. Une première tranchede 450 millions de dollars aété cependant suspendue par leCongrès fin septembre 2012 —malgré l’opposition del’Administration — après lesmanifestations hostiles aux Etats-Unis qui ont éclaté devant l’ambassadeaméricaine le 11 septembre.Mais John Kerry a annoncédébut mars, lors de sa premièrevisite en Egypte, en tant quesecrétaire d’Etat, le déblocage de190 millions de dollars de cettesomme. Le reste de cette aidedevrait encore faire l’objet detractations avec le Congrès, insatisfaitet inquiet des politiques dunouveau régime en Egypte. Ainsi,seule l’aide économique a faitjusqu’ici l’objet de réelles pressionsaméricaines et devraitcontinuer à l’être tant que lesinquiétudes américaines persistentsur les politiques suivies parLe Caire.Ce qui précède montre quel’Administration américaine,dans sa quête de maintenir « l’allié» égyptien, se trouve acculée àuser de la « carotte » plutôt quedu « bâton », inciter plutôt quepunir. Les Etats-Unis craignentavant tout que l’arrêt de leurassistance militaire et économiquene contribue à l’effondrementde l’Etat et à répandre l’instabilitéet le désordre, voire lechaos, en Egypte, un pays tropimportant pour les intérêts américainspour qu’il soit abandonnéà son sort.ALGERIE NEWS Dimanche <strong>16</strong> juin <strong>2013</strong>


<strong>16</strong> > N O T R E V I S I O N D U M O N D ELesgensNicole BricqLa <strong>Fr</strong>ance a eu gain de cause vendredi dans sa lutte pour protéger l'exceptionculturelle après l'accord intervenu entre Européens pour exclure le secteuraudiovisuel du mandat de négociations commerciales avec les Etats-Unis,comme Paris le réclamait avec vigueur. « Nous avons obtenu l'exclusion de toutce qui concerne l'audiovisuel » dans le mandat, s'est réjouie la ministrefrançaise du Commerce, Nicole Bricq, vendredi soir lors d'une conférence depresse à l'issue de 13 heures de discussions, saluant "un bon accord" aussibien pour la <strong>Fr</strong>ance que pour ses partenaires européens.Présidentielle iranienneRohani en têteLe modéré Hassan Rohani arrivait hier largement en tête du premier tour de l'électionprésidentielle iranienne, selon des résultats partiels reposant sur 18% des bureaux devote, avec un plus de 50% des voix et une large avance sur ses adversaires conservateurs.Le régime du président syrien BacharAl-Assad, conforté par l'appui russe, adémenti vendredi les accusations desEtats-Unis sur un recours par ses troupes auxarmes chimiques, et dénoncé l'intentionaméricaine d'aider militairement les rebelles.Le démenti syrien a suivi de peu la déclarationde Moscou, allié indéfectible du régimeAssad, qui a jugé « pas convaincantes » lesaccusations américaines et critiqué la décisionaméricaine d'augmenter son aide auxinsurgés. Ces développements font de nouveauéclater au grand jour les divisions inter<strong>national</strong>essur le conflit en Syrie, pour lequelaucune solution n'est en vue malgré les violenceset atrocités qui ont fait, selon l'ONU,plus de 93 000 morts depuis mars 2011. « LaMaison-Blanche a fait publier un communiquétruffé de mensonges sur le recours auxarmes chimiques en Syrie, en se basant surdes informations fabriquées », a déclaré unresponsable des Affaires étrangères syriennescité par l'agence officielle Sana. « Les groupessoutenu par lescourants modérés et réformateurs,obtenait 52% desM.Rohani,voix sur 5,2 millions de bulletinsvalides dépouillés (18% des bureaux devote), selon un responsable du ministère del'Intérieur qui est intervenu à la télévisiond'Etat. Cette élection intervient sur fond degrave crise économique due aux sanctionsinter<strong>national</strong>es visant le pays en raison deson programme nucléaire et quatre ans aprèsla victoire contestée dans la rue du conservateurMahmoud Ahmadinejad. Ce dernier nepouvait briguer un troisième mandat consécutifselon la Constitution.Les bulletins viennent de « toutes les villeset les provinces, Téhéran inclus », a précisé leministère. Selon les premiers résultats, M.Rohani devance largement trois conservateurs:le maire de Téhéran MohammadBagher Ghalibaf (17%), le chef des négociateursnucléaires Saïd Jalili (13%) et un excommandantdes Gardiens de la Révolution,l'armée d'élite du régime, Mohsen Rezaïe(10%). Les deux autres candidats, l'ex-chefde la diplomatie Ali Akbar Velayati etMohammad Gharazi sont hors-course.Hassan Rohani, âgé de 64 ans, a adopté la clécomme emblème, supposée ouvrir la portedes solutions pour l'Iran, et la couleur violette.Il a bénéficié du retrait du seul candidatréformateur Mohammad Reza Aref, et reçule soutien des ex-présidents modéré AkbarHachémi Rafsandjani et réformateurMohammad Khatami. Il était le responsabledes négociations sur le dossier nucléaireentre 2003 et 2005 sous la présidence de M.Khatami (1997-2005). Il prône plus de souplessedans les discussions avec les grandespuissances pour alléger les sanctions décrétéescontre l'Iran et qui ont provoqué unegrave crise économique. Saïd Jalili, membrede l'aile dure du régime, ou MohammadBagher Ghalibaf refusent quant à eux toute «concession », suivant la ligne du guidesuprême iranien Ali Khamenei.Le ministère n'a donné aucun chiffre departicipation à cette élection, alors que plusde 50,5 millions d'Iraniens étaient appelésaux urnes. Les électeurs se sont fortementmobilisés vendredi, selon les autorités localeset la plupart des <strong>quotidien</strong>s iraniens se félicitaientdu vote massif. « Le peuple a créél'épopée », lance Jam-e Jam, contrôlé par laradio-télévision, alors que le journal réformateurArman salue ce peuple qui a "fait sontravail".L’usage des armes chimiques en SyrieDamas accuse Washingtonde mensongeterroristes armés actifs en Syrie (rebelles,ndlr) sont en possession d'armes chimiquesmortelles et de la technologie nécessairepour leur fabrication », a-t-il en revancheinsisté. Régime et rebelles se sont mutuellementaccusés en mars d'avoir eu recours auxarmes chimiques, mais Damas a refusé uneenquête de l'ONU. Vendredi, le secrétaireUne nouvelle voieAucun résultat n'a été donné avant <strong>06</strong>H00(01H30 GMT) samedi, contrairement auxélections précédentes. Le Conseil des gardiensde la Constitution, qui supervise lesopérations de vote, a affirmé qu'aucune irrégularitén'avait été rapportée. Toute la journée,les électeurs avaient longuementpatienté dans les files formées devant lesbureaux de vote et les opérations de vote ontété prolongées jusqu'à 23H00 (18H30 GMT)à Téhéran, une heure plus tard que dans lereste du pays, en raison de l'affluence.Desresponsables locaux cités par les médias ontestimé que le taux de participation pourraitdépasser les 70%. En 2009, ce taux avait officiellementatteint 85%.Synthèse Y. R.d'Etat John Kerry a parlé au téléphone avecson homologue russe Sergueï Lavrov despreuves américaines d'une utilisation parDamas d'armes chimiques et d'une conférenceinter<strong>national</strong>e de paix sur la Syrie. «Lesecrétaire d'Etat a dit clairement que lerégime syrien devait accepter des enquêteursde l'ONU et que la Russie devait soutenircette enquête de l'ONU après l'évaluation(faite par Washington) du recours aux armeschimiques» par l'armée syrienne, a dit undiplomate du département d'Etat.Auparavant, la porte-parole du ministère,Jennifer Psaki, avait annoncé que le présidentBarack Obama présenterait «toutes les preuves»sur les armes chimiques à son homologuerusse Vladimir Poutine au cours du sommetdu G8 les 17 et 18 juin en Irlande duNord. Jeudi, les Etats-Unis ont clairementaccusé le régime syrien d'avoir eu recoursaux armes chimiques, dont du gaz sarin «àéchelle réduite» contre les rebelles, en faisantétat de «100 à 150 morts».Sur le fil TurquieLes occupants du parc Gezid'Istanbul, en Turquie, ontannoncé samedi lapoursuite de leurmouvement entamé il y adeux semaines. Le premierministre turc Recep TayyipErdogan leur avait lancéjeudi un «dernieravertissement" pour qu'ilsévacuent les lieux. «Nousallons poursuivre notrerésistance contre touteinjustice dans notre pays(...) Ce n'est qu'un début,notre lutte se poursuivra!»,a indiqué dans uncommuniqué en ligne lecollectif Solidarité Taksim,qui chapeaute lesmanifestants. «Aujourd'huinous sommes bien plusforts, organisés etoptimistes qu'il y a 18jours», lorsqu'un petitgroupe de militantsécologistes avaitcommencé à camper dansle parc pour s'opposer auprojet d'aménagement desautorités, souligneSolidarité Taksim dans uncommuniqué publié aprèsune nuit de débats entreles occupants. JaponUne équipe d'expertsconduite par l'autorité derégulation nucléairenippone inspectait samediles deux seuls réacteursactifs au Japon, pourvérifier s'ils respectent ounon les nouvelles normesde sûreté qui entreront envigueur en juillet. La visitede ce site de l'ouest del'archipel, exploité par lacompagnie Kansai ElectricPower (Kepco), devaitdébuter vers 09H00 locales(00H00 GMT) pours'achever aux environs de17H00 (08H00 GMT). Lestranches 3 et 4 ducomplexe atomique d'Ohi(ou Ohi) sont les deuxseules en service à l'heureactuelle au Japon où l'oncompte 50 réacteurscommerciaux. LibanLe Hezbollah chiitelibanais, qui participe auxcombats en Syrie auprès durégime du président BacharAl-Assad, va rester impliquédans le conflit, a annoncévendredi son chef HassanNasrallah. Peu après sondiscours, des tirs dereprésailles en provenancede Syrie ont visé la villelibanaise de Baalbeck àmajorité chiite, faisant deuxblessés, ainsi qu'unelocalité du nord syrien,également de la mêmeconfession que leHezbollah. Avant Qousseir,c'est comme aprèsQousseir. Rien n'a changé,a dit M. Nasrallah, enréférence à la ville syriennereconquise le 5 juin parl'armée grâce à l'aidedéterminante de sonmouvement, alliéindéfectible du régime. Lecomplot n'est-il pas lemême (...) Les faits ont-ilschangé. Au contraire, del'autre côté (pro-rébellion),il y a une tendance à attisercette confrontation, a-t-ilajouté dans un discoursretransmis sur grand écran.ALGERIE NEWS Dimanche <strong>16</strong> juin <strong>2013</strong>


Hier matin, au moinscinq soldats ont ététués dans de violentsaffrontements quiopposaient tôt les Forces spécialeslibyennes et un groupe demanifestants armés s'en prenantà des installations de l'armée etde la police. Des échanges decoups de feu nourris ainsi quedes explosions étaient entendusdepuis 4 Heures, heures locales etfrançaises près du QG des Forcesspéciales, non loin du centreville.Sur leur page Facebook, lesforces spéciales ont indiqué quedes affrontements à l'arme légèreet avec tirs de roquettes les opposaientà un groupe «hors-la-loi».Plus tard, elles ont fait état detrois morts de leur côté, ainsi quede deux blessés. Elles ont prévenuqu'elles allaient «prendre pourcible quiconque qui tire sur leursforces», une semaine après desaffrontements qui avaient faitplus d'une trentaine de morts etune centaine de blessés et lesavaient contraintes à quitter leurQG, sous la pression de la rue etdes autorités.Le chef d'état-major par intérim,Salem al-Konidi, a mis engarde, dans une déclaration à lachaîne de télévision Al-Aseema,contre un «bain de sang» et une«catastrophe» à Benghazi. En> N O T R E V I S I O N D U M A G H R E BLibyeBenghazi, le chaosIl ne se passe un jour sans que l’on enregistre des affrontements entre militaires etmiliciens libyens ou entre miliciens et population. La ville de Benghazi ne cesse d’être lethéâtre d’heurts.Les gensMessaoud OuldBoulkheirLe président de l’Assemblée<strong>national</strong>e mauritanienne ainsi quedu parti d’opposition, APP,Messaoud Ould Boulkheir, aaffirmé qu'il va poursuivre sesefforts jusqu’à obtenir unconsensus politique, l'objectif deson initiative. Ould Boulkheirs’exprimait à l’occasion del’annonce de la naissance d’unenouvelle coordination politiquedont son parti APP est membre.Une coordination qui regroupedésormais la Convention pourl’alternance pacifique (CAP) etl’Alliance patriotique (AP). Il arappelé que son initiative vise àréunir tous les acteurs politiquesmauritaniens autour d’une mêmetable pour discuter et faire lesconcessions nécessaires pouraboutir à ce consensus.début de soirée, des dizaines demanifestants ont délogé de sonQG à Benghazi une brigade d'exrebellesayant combattu le régimede Kadhafi en 2011. Il s'agit de la«Première brigade d'infanterie»,dont ils ont incendié deux de sesvéhicules. Le chef d'état-major aaffirmé avoir ordonné à cette brigadede quitter son QG pour préserverdes vies. Selon un témoinsur place, les manifestants, dontcertains sont armés, ont tiré enl'air et lancé une roquette RPGsur le mur extérieur de la caserne,sans faire de victimes.Les assaillant ont attaqué parLa nouvelle était appréhendéedepuis des mois, et elleest finalement tombée avecla publication du Morgan StanleyCountry Index (MSCI) : le Maroccesse d’être classé dans le MSCIEmerging Markets et rétrogradepour faire partie, à partir denovembre des <strong>Fr</strong>ontiers Markets.Selon le site Maghreb émergent,citant des experts, la Bourse deCasablanca rétrograde dans leclassement de la Morgan Stanley.Une mauvaise nouvelle attendueen raison du tassement du marchéboursier marocain et la baisse destransactions. L’indice MSCIEmerging Markets est constituépar 821 sociétés cotées sur 21marchés. Avec le déclassement duMaroc, il ne reste plus quel’Afrique du Sud et l’Egypte à enfaire partie sur le continent.L’Egypte est cependant sous risquede rétrogradation dans le casoù la situation ne s’améliore pasdurant les prochains mois. LeMaroc n’a pas été le seul touchépar une rétrogradation. La Grècerecule du MSCI DeveloppedMarkets à Emerging Markets. Al’opposé, le Qatar et les Emirats,jusque-là <strong>Fr</strong>ontiers Markets passentdans les marchés émergents.«La reclassification de la Grèce etdu Maroc prendra effet lors desrévisions semi-annuelles denovembre <strong>2013</strong> et celle du Qataret des Emirats en mai 2014», aindiqué Morgan Stanley. Tous nepartagent pas l’optimisme duDirecteur Général de la Bourse deCasablanca, Karim Hajji, quiavant l’annonce du déclassement,soulignait qu’une rétrogradationn’était pas une mauvaise nouvelleen soi. Selon lui, une telle « modificationdonnerait plus de visibilitéaux étrangers, avec notammentune manne d’investissementestimée à 260 millions euros avecune pondération de 9 % dans le<strong>Fr</strong>ontiers au lieu de 130 millionseuros actuellement ». Dans lesmilieux financiers on redoute uneALGERIE NEWS Dimanche <strong>16</strong> juin <strong>2013</strong>la suite un commissariat depolice, des bureaux des gardesfrontièreset des installationsainsi qu'un autre bâtiment administratifde la «Première brigaded'infanterie»,qui affirme dépendreaussi du ministère de laDéfense. Le week-end dernier,«Bouclier de Libye», une brigadeproche des islamistes, qui affirmedépendre aussi du ministère de laDéfense, a été attaquée par desmanifestants anti-milices et obligéed'évacuer son QG. Les protestatairesaffirmaient vouloir délogerles «milices» armées de leurville, appelant les forces régulièresà prendre le relais. Mais cesactivistes affirment ne pas prendrepart aux affrontements devendredi soir et de samedi matin.Les autorités, qui peinent à formerune armée et une police professionnelles,ont régulièrementrecours à ces ex-rebelles poursécuriser les frontières ou s'interposerdans des conflits tribaux.Le nouveau pouvoir en Libye n'apas réussi à désarmer et à dissoudreles groupes d'ex-rebelles quifont la loi dans le pays et tente delégitimer certains d'entre euxmalgré l'opposition d'une grandepartie de la population.Bourse et financesLe Maroc sortdes marchés émergentsmigration des investisseurs versles marchés du Golfe par MSCI eton voit dans ce recul un signe dumanque d'attractivité du marchémarocain. Au sein des milieuxspécialisés de la placeCasablancaise, on pointe du doigtla politique incohérente du gouvernement,qui n'a pas su menerdes réformes économiquesimportantes. Classé auparavantdans l’indice MSCI EmergingMarkets, le Maroc n’en représentaitque 0,1% dans la pondérationde l'indice. Seuls Maroc Télécom,Attijari Wafa Bank et le groupeimmobilier Addoha, cotées à labourse de Casablanca, figuraientans les tablettes du MSCI, carrépondant aux critères d'éligibilité.L'annonce de la dégradationde la note du Maroc est, pour lesmilieux d'affaires à Casablanca etau sein même de la bourse locale,''une mauvaise nouvelle''.Une rétrogradation attendue,car le marché boursier local faisaitdu ''yoyo'' sans direction majeure,avec des volumes de transactionsde plus en plus faibles alors quel'économie locale n'avait pas lesressorts nécessaires pour rebondiret reprendre le chemin de la croissance,avec moins de 3% à fin2012.17TunisieUnereprésentationdu tourismeà La HayeUne nouvelle représentation dutourisme tunisien à la Haye(Hollande), a été inaugurée, jeudi,par M.Jamel Gamra, ministre dutourisme en présence de plusieursprofessionnels tunisiens etétrangers. Cette nouvelle structureaura pour mission de consolider larelance du tourisme tunisien sur unmarché ayant accusé l'une des plusfortes baisses sur la Tunisie après larévolution, lit-on dans uncommuniqué du ministère dutourisme publié vendredi. Lemarché hollandais présente unimportant potentiel émetteur avechuit millions de départs en vacancepar an. La Tunisie ne draine que 2%de ce flux avec 28 000 touristeshollandais enregistrés en 2011,contre 75 000 en 2010, soit unebaisse de plus de 60%. Pour lescinq premiers mois de <strong>2013</strong>, ils nesont que 20 000, d'après la mêmesource. Le ministre du tourisme a,en marge de sa visite en Hollanderencontré des responsablespolitiques et des voyagisteshollandais et a tenu des rencontresavec les représentants de la pressehollandaise. Il a donné un aperçusur la nouvelle réalité de la Tunisieet sur les perspectives dedéveloppement du tourismetunisien. Lors de son entretien avecle ministre, M.Marcos Hennispremier conseiller économique duRoi, a exprimé la volonté de sonpays à raffermir davantage lesrelations économiques entre lesdeux pays. M.Jamel Gamra a, parailleurs, rencontré <strong>Fr</strong>ank Oosdamprésident de la fédérationhollandaise des tour-opérateurs etdes agences de voyages, forte de800 adhérents, qui a acceptél'invitation de tenir le congrèsannuel 2014 de la fédération enTunisie.MauritanieManifestationcontre leHezbollahPlusieurs manifestants sontdescendus dans les rues deNouakchott après la prière de cevendredi pour demander auxautorités mauritaniennes de rompreles relations diplomatiques avecTéhéran et avec Damas. Ils ontdemandé l’expulsion desambassadeurs iranien et syrien àNouakchott, en raison del’implication militaire flagrante duHezbollah libanais et de son alliéiranien dans le conflit syrien. Lesparticipants ont aussi accusé l’Etatmauritanien de soutenir le régimesyrien par son maintien desrelations diplomatiques avec Damaset avec son allié l’Iran. Lesprotestataires répondaient à l’appelde l’ «Initiative estudiantine contreles violations sionistes et pour ladéfendre des causes justes». Ilsbrandissaient des slogans surlesquels on pouvait lire: «Non àl’intervention iranienne; non au Hizb(parti) du Satan » Le sénateur duparti d’obédience islamique, OmarEl-Veth, parmi les manifestants, aestimé que la situation en Syriedemande un soulèvement despeuples musulmans contre BacharAl-Assad. Il a ajouté que lesoulémas ont émis une fatwainterdisant toute collaboration avecBachar et avec son allié l’Iran. Ilsont en même temps appelé à leurdéclarer le jihad.


18> S P O R T SQualifications Coupedu mondeL'Argentine voguevers le BrésilMalgré un deuxième mach nul desuite, l'Argentine voguetranquillement vers le Brésil. SansLionel Messi dans le onze de départ,les Argentins ont ramené un pointprécieux d'Equateur (1-1). A Quito,où l'on joue tout de même à unealtitude de 2800 m, Sergio Aguero aouvert le score sr penalty. MaisCastillo égalisait de la tête à la 17e.Messi est entré à l'heure de jeualors que Mascherano a écopé d'uncarton rouge dans une fin de matchdominée par l'Equateur. L'Argentinepossède trois points d'avance sur laColombie, victorieuse 2-0 du Pérouà Baranquilla sur un penalty deFalcao (12e) et une réussite deGutierrez (45e). L'Equateur et leChili, qui s'est imposé 2-1 devant laBolivie, partagent la troisième placeà 5 points de l'Argentine. Onrappellera que les quatre premiersde ce championnat seront qualifiésdirectement pour la Coupe dumonde 2014.Après six matches sans victoire,l'Uruguay a repris espoir. Les demifinalistesde la dernière Coupe dumonde ont battu 1-0 le Venezuela àPuerto Ordaz grâce à un but du"Matador" Cavani à la 28e pour sehisser à la cinquième place duclassement, une place qui estsynonyme d'un barrage contre laNouvelle-Zélande. <strong>Fr</strong>ank Feltscher,finaliste de l'Euro M21 il y a deuxans avec la Suisse, a été remplacé àla 56e minute dans les rangs duVenezuela.LES GENSLionel MessiL'Argentine a battu le Guatemala (4-0) en match amical. Lionel Messi aréussi un triplé, dépassant ainsiDiego Maradona dans le palmarèsdes meilleurs buteurs de lasélection. La star du FC Barcelone adésormais inscrit 35 buts pourl'Argentine, soit un de mieux queMaradona. Le quadruple Ballon d'orse retrouve par ailleurs à hauteur deHernan Crespo, mais il est encoreloin du record de 56 buts marquésen sélection par Gabriel Batistuta.Messi a marqué le premier (15e) etle dernier but argentins (49e). Il aégalement transformé un penalty(40e), mais aussi délivré une passedécisive pour le but du milieu duCelta Vigo Augusto Fernandez (36e).Rwanda-AlgérieLes Verts pourconfirmer, les Guêpespour la revancheRevigorés par la victoire obtenue contre le Bénin, les joueurs de la sélection algérienne,sont déterminés à signer aujourd’hui un deuxième succès de rang contre le Rwanda austade Amahoro à Kigali, pour le compte de la cinquième et avant dernière journée desqualifications de la Coupe du monde 2014, Groupe H.«Boostés » par ce succèsô combienimportant dansl’optique de la qualificationpour le troisième etdernier tour des éliminatoires dumondial brésilien, les partenairesdu capitaine Madjid Bougherraaborderont le rendez-vous avecle même état d’esprit pourconfirmer leur statut de leaderdu groupe. Pour le défenseurBougherra, qui retrouve à cetteoccasion la capitale rwandaiseKigali qu’il connaît bien, lematch contre les Guêpes duRwanda est très important etqu’il faut l’aborder avec sérieuxet détermination pour engrangerles trois points de la victoire. « Ilfaut aborder cette rencontre avecle même état d’esprit que celuide Cotonou pour atteindre notreobjectif. Le match s’annonce difficilemais nous nous sommesbien préparés pour enchaîner unsecond succès, a indiqué l’expérimentéjoueur du club qatari deLekhwiya. A pied d’œuvre depuisjeudi soir dans la capitale rwandaiseKigali, les hommes deVahid Halilhodzic sontconscients que le match est plusimportant que celui remportécontre le Benin et pourraitconstituer en cas d’une victoireun tournant décisif vers la qualification.Pour le meilleur artilleurdes éliminatoires IslamSlimani, les joueurs ont oublié lematch contre le Benin et sontconcentrés sur la rencontre faceau Rwanda qu’il faudrait biennégocier afin de conserver la premièreplace du groupe avantd’accueillir le Mali en septembreprochain pour l’ultime journéedes éliminatoires. « La rencontreest très importante. Il faudraprendre très au sérieux l’équiperwandaise qui reste sur un méritoirenul en déplacement face auMali. Notre mission ne sera facilemais nous sommes ici pour lavictoire. Nous allons faire lemaximum pour revenir avec unrésultat positif », a souligné l’attaquantdu CR Belouizdad. Maistout le monde dans le camp algérienest unanime pour dire que lerendez-vous de ce dimanche faceau Rwandais ne sera pas une partiede plaisir d’autant plus que lesVerts n’ont jamais réussi à s’imposerà Kigali en deux déplacements(1-1, 0-0). Pour le défenseurDjamel Mesbah, auteurd’un bon match contre le Bénin,les Rwandais vont jouer pourleur fierté et vont se donner àfond pour nous piéger. « Noussommes conscients que lesRwandais vont nous mettre de lapression dès le début du match.On a supervisé leur derniermatch face au Mali, ils ne vontpas nous faire des cadeaux. Onsait à quoi nous attendre. Il fautêtre costaud et solidaire sur leterrain du début jusqu’à la fin »,a prévenu le défenseur. A la veillede la cinquième et avant dernièrejournée des qualifications dumondial brésilien, l’Algérie esten tête du groupe H avec deuxlongueurs d’avance sur le Maliqui accueillera le Bénin. LeRwanda est lanterne rouge avecdeux points.ALGERIE NEWS Dimanche <strong>16</strong> juin <strong>2013</strong>Du côtérwandaisLe Rwanda n’a pas oublié laraclée du match aller face àl’Algérie (4-0) au stadeMustapha-Tchaker de Blida enjuin 2012, et voudrait bien prendresa revanche. Certes, l’équipedirigée par Eric Nshyimana esthors course pour la qualificationau troisième et dernier tour deséliminatoires depuis sa défaite àdomicile en mars dernier, face aumali (1-2), mais ils sont décidés àmieux finir leur campagne aprèsune première phase calamiteuseet un seul point récolté en troismatches. Le surprenant nul arrachédimanche dernier à Bamako,face aux Aigles du Mali (1-1),troisième de la CAN-<strong>2013</strong>, adonné des ailes aux guêpes quiveulent enchaîner un secondrésultat positif face à l’Algérie,leader du groupe H. Pour le nouveausélectionneur rwandais, lepoint décroché face au Maliaprès avoir longtemps mené auscore, a fait beaucoup de bienpour les coéquipiers de l’attaquantdu CA Bizertin, OlivierKarekezi. « Le moral est beauxfixe, les joueurs se préparentsérieusement avec l’envie deconfirmer le score obtenu face auMali. La rencontre de dimanchecontre le premier du groupe esttrès importante pour nous. Nousvoulons la gagner. Certes, nousn’avons aucune chance de qualificationpour le Mondial, maisnous avons besoin de jouer cesmatches avec sérieux pour honorerle pays et améliorer notreclassement Fifa », a indiqué lecoach du Rwanda. En prévisionde la rencontre de dimanche,l’équipe rwandaise a entamé sapréparation dès son retour deBamako lundi dernier avec unstage bloqué à Rubavu, dans laprovince du Nord en présence de25 joueurs, dont seulement cinqprofessionnels :Olivier Karekezi(CA Bizertin), SolomonNirisarike (Antweerp), EliasUzamukunda (AS Cannes),Mbuyu Twite et HarunaNiyonzima (Young Africains SC)qui sera suspendu après sonexpulsion face au Mali. L’équipedu Rwanda est constituée engrande majorité de joueurs évoluantdans le championnat localafin de préparer sa prochainedouble confrontation contrel’Ethiopie, pour le compte deséliminatoires du championnatd’Afrique des nations CHAN-2014, compétition réservée auxjoueurs locaux. « Nous avonssuivi pendant un mois le rendementdes joueurs évoluant dansle championnat du Rwanda.Nous allons aligner le plus grandnombre d’entre eux en prévisiondu CHAN », a expliqué EricNshimiyimana, qui vient d’êtreconfirmé dans son poste pourune année avec l’objectif de formerune équipe compétitive.L’objectif de la Fédération rwandaiseest de donner la chance auxjoueurs locaux durant les troisprochaines années pour formerune équipe compétitive en vuedu CHAN-20<strong>16</strong> que le paysorganisera. La sélection algérienneest désormais avertie, lesRwandais sont bien décidés àsortir le grand jeu pour fairetomber les Verts pour la premièrefois de leur histoire en sixconfrontations. Mohamed.B.


Projet de surveillance PRISMUn sénateurlance une pétition> M E D I A N E TLes gens19Barack ObamaAux Etats-Unis la mobilisation contre Prism et les autres programmes de surveillancecontinuent à occuper le devant de la scène, les révélations s’accumulant sur les abus d’unsystème qui privilégie la sécurité au respect des libertés.Google MapsTwitterN°1 chez AppStoreVisiblement, Maps, l’appli de géolocalisation de Googleétait attendue. Quelques heures à peine après sa disponibilitésur l’AppStore d’Apple, Maps est devenue l’applicationla plus téléchargée selon le classement d’iTunes. Pour lemoment, ni Apple, ni Google ne désirent dire le nombre exactde téléchargement. En tous les cas, ce lancement va profiter auxdeux entreprises. Pour Apple, les utilisateurs qui sont encorerestés sous iOS5 pour ne pas perdre Google Maps vont enfinpouvoir basculer sur la version 6 du système mobile. PourGoogle, Maps prend la place d’appli culte de la mobilité surAndroid et sur iOS. Pour l’instant, Microsoft fait bande à part.Sur Windows Phone, c’est Nokia qui est chargée de mettre aupoint une application de cartographie. Il s’agit de "Here" quipour le moment n’est accessible que sur Internet. Elle devraitbientôt être proposée sous la forme d’une appli pour les smartphonessous Windows.Les statistiquesouverts au publicTwitter ouvre progressivement augrand public sa plateforme destatistiques, selon le site américainthe Next Web. Accessible depuisson site dédié aux annonceurs, leservice est pour le moment réservéà certains comptes, exclusivementen anglais et basés aux États-Unis.Le service est toutefois appelé à sedévelopper prochainement. Sous laforme d'un tableau de bord, lesstatistiques fournies par Twitterpermettent de découvrir,graphiques à l'appui, desinformations sur le nombre et leprofil de ses derniers abonnés, maisaussi sur l'utilisation faite de sespropres tweets (RT, favoris, etc.) surune période donnée. Cettefonctionnalité était jusqu'à présentréservée aux seuls annonceurs.ALGERIE NEWS Dimanche <strong>16</strong> juin <strong>2013</strong>Alors qu’une petite interviewimpromptue de SteveWozniak, filmée dans un aéroport,le montre comparant leprogramme PRISM et la surveillance desappels téléphoniques à la Russie communiste,le sénateur républicain RandPaul prend également position contreces programmes.Déjà connu pour s’êtreopposé à la nomination de JohnBrennan à la direction de la CIA, le jeunesénateur incite les citoyens américains àrejoindre une class action contre le gouvernementaméricain. « Les Américainssont justement préoccupés par le faitque leurs historiques d’appels soient collectéset surveillés en permanence »,déclarait-il à Reuters. « Nous allonsremettre en question la constitutionnalitéde l’ordre de la cour qui permet lacollecte des données téléphoniques detous les Américains ».Le sénateur, qui severrait bien porter les couleurs républicaineslors de la prochaine élection présidentielle,indique que près de 250 000personnes ont signé sa pétition pour soncomité d’action politique.Ses encouragementsà attaquer l’administration enposte sont certainement motivés par desmotifs politiques. Il se montre toutefoisoublieux de l’origine de ses programmesqui ont a priori été mis en place sous laprésidence Bush.Le président américain a pris desmesures vendredi pour tenter delibérer des fréquencestéléphoniques afin de répondreaux besoins croissants causés parla généralisation des appareilsmobiles comme les téléphones etles tablettes informatiques.Unedécision de la Maison-Blanchedemande ainsi aux agencesfédérales d'évaluer comment ellespeuvent abandonner ou partageravec le secteur commercial unepartie des fréquences qu'ellesutilisent. Une équipe d'expertsfédéraux sera chargée desuperviser le processus et de fairedes recommandations.ApplicationOffice débarquesur l'iPhoneMicrosoftvient dedévoilerune applicationrendant possiblele traitement detexte et les présenta t i o n sPowerPoint sur lestéléphones intelligentsd'Apple.L'appli Office 365, lancée le 14 juin en téléchargement gratuit estactuellement disponible sur iPhone et iPad et requiert un abonnementà Office 365 (qui coûte 99,99$ par an). Une fois l'appli téléchargée, l'utilisateurpeut visualiser et éditer des documents Word, Excel etPowerPoint et créer des docs Word et Excel de toutes pièces. Elle se synchroniseaussi avec le service SkyDrive de Microsoft, histoire de pouvoirtransférer des documents de son bureau à d'autres appareils synchroniséset de les utiliser sur son iPhone ou son iPad. Parmi les autres fonctionnalités,on peut télécharger des documents Office envoyés sousforme de fichier joint à un courriel, de leséditer et de les renvoyer par courriel, et lapossibilité de travailler hors ligne. Cetteapplication est un geste courageux maisnécessaire de Microsoft. Dans ses dernièrescampagnes publicitaires, la firme a soulignéla possibilité qu'avaient ses tablettes de traiterdes documents Office, suite absente desiPad jusqu'à ce jour. Même si en donnantaccès à sa suite phare aux utilisateurs d'appareilsconcurrents Microsoft peut miner lavente de ses propres appareils, ce gesteaidera le Pack Office a gardé un fortancrage face aux logiciels concurrents deGoogle et d'Apple.


20 > I M M O B I L I E RAgence immobilière RahalToutes Transactions ImmobilièresAgrée par Fnai & Cnrp Banque agrement n°305- VDS appart F3, surface : 70m 2 , 1 étage, àmercure 2 position, acte, prix : 1500u/nèg.- VDS appart F3, 1 étage, à bechdjerrag,participative, prix : 850u/nèg.- VDS appart F3, 1 étage, à Cité Zouaoui SidiMoussa, pas de porta, prix : 420u/nèg.- VDS villa R+2, surface : 173m 2 , à beylot 2 rueEucalyptus, papier tibre, 2 façades, RDC : cour+ F3, 1étage : F4 fini, 2 étage : dalle + terrasse,prix 1800u/nèg.- VDS carcasse, surfac : <strong>16</strong>5m 2 , à Khorchefcherarba, papier timbre, RDC + poteaux, prix650u/nèg.- VDS maisonnettre, surface : 125m2, à lot moinEucalyptus, acte, F3 + cour + garage 45m 2 , 8mde façades sur 22m 2 , réelle, prix : 1300u/nèg.- VDS villa R+1, surface : 350m 2 , acte + p/c, àtikesrain côté moufion d’Or, RDC : grande salon+ hammam + WC + suisine + garage pour 2voiture + jardin, 1étage : 5 chambre, prix :11000u/nèg.- VDS terrain 6000m2, papier timbre, àcherarba canada sotecom, prix : 2,8u/nèg.- VDS terrain 200m2, papier timner, à douéraprix : 450u.- VDS terrain 1 hectare, papier timbre, àCherarba canada Khorchef, prix : 2,8u/nèg.- VDS douche de 11 cabines + salon de coiffure3 fautal, place marché meftah wilaya de Blida,acte prix : 650u/nèg.Lot Monin n°26 n°48 Eucalyptus - AlgerTél / Fax : 021-50-12-64 Tél : 0554-63-93-14 - Mob : <strong>06</strong>61-15-88-18E-mail : Immorahal@yahoo.frAGENCE IMMOBILIERE TRANSIKO02. RUE DUGUET (Vieux Kouba ) .ALGERTEL : 021-29-88-05 - MAIL : transiko@gmail.comEL ACHOURVenteAppartement / F4 / 95 m 2 Prix :1520UOUED ROMANE, cité 100 logts :vend un F4, 1 er étage, sup.95m 2 ,propre,prix : 1520U/nég.BIRTOUTAVenteTerrain / 403 m 2 Prix : 920UDOUAR EL KAHLA : vend un terrainde 403m 2 , une façade, prix :920U/nég.KOUBA- VenteVilla / R+1 / 5 Pièces / 800 m 2Prix : 15000U- VenteAppartement / F3 / 75 m 2 Prix :1550UVend une villa à démolir, R+1,sup.800m 2 , composée de 05 piècesavec jardin. prix : 15000U/nég.GARIDI 1 vend un f3 rdc .propreSIDI MOUSSAVenteAppartement / F5 / 105 m 2 Prix :1050UAvec garage- Vend un F5, rdc, sup.105m 2 , bienfini, avec un jardin de 250m 2 , avecarbre et garage. prix : 1050U /negKOUBA- Loue un duplex de 350m 2Rdc : garage pour 2 voitures+grand salon +cuisine +sanitaire1er :5 pieces +sdb .2éme : 2piéces +sdbJardin .chauffage centrale .meubléou sans meuble.Prix : 25 millions sans meuble- Loue une villa à kouba composéede Rdc : garage pour 4 voitures1er : salon+cuisine.2éme : 3 pièces +sdb+toilette3éme : 4 pièces +toilette +douchePrix :15 millions /négGUÉ DE CONSTANTINE :Loue un f2 80m 2 composeé de deuxpieces cuisines sdb . Prix : 24000da*CHERCHE pour des clients trèssérieux et en attente des appartementspour location et pour achat,les environs de Garidi I et II, coop.Sud et Nord, les Annassers, Koubacentre, Alger et Bab EzzouarAgence immobilière RahalToutes Transactions ImmobilièresAgrée par Fnai & Cnrp Banque agrement n°305- VDS appart F3, sup : 56m 2 , à cité <strong>16</strong>00logts Eucalyptus, RDC, prix : 550u/nèg.- VDS appart F4, 4 étage, à cité CNEPchâteau rouge Eucalyptus, acte en cour,prix : 750u.- VDS villa R+1, sup : 130m 2 , à SaadliaEucalyptus, papier timbre, RDC : F2 +Cuisine + sanitaire + WC + cour bien fini, 1étage : F4 + cuisine + hammam, prix :1100u/nèg.- VDS carcasse, à Ouled el Hadj coté akrad,papier timbre, prix : 950u/nèg.- VDS carcasse, sup : <strong>16</strong>5m2, à Khorchefcherarba, papier timbre, RDC + poteaux,prix : 650/nèg.- VDS terrain 650m 2 , à Cherarba papiertimbre, prix 4u/m 2 nèg.- VDS terrain 600m 2 , papier timner, àCherarba Canada Sotecom, prix :2,8u/nèg.- VDS terrain 1 hectare, à Cherarba CanadaKhorchef, papier timbre prix : 2,8u/nèg.- VDS terrain 3 hectare, à Chebli cotéBouinan R+3, certaficat d’urbanisme, prix: 1,3u/m 2 nèg.Lot Monin n°26 n°48 Eucalyptus - AlgerTél / Fax : 021-50-12-64 Tél : 0554-63-93-14 - Mob : <strong>06</strong>61-15-88-18E-mail : Immorahal@yahoo.frImmobilierLoue villa R+2 chaque étage avec 2 appartements F3 + ungarage 5 m de hauteur et d'une superficie de 250 m2 + unecour avec toutes commodités : gaz, électricité et eau-CitéSonelgaz 2, Gué de Constantine, Alger. Tél.: <strong>06</strong>61.49.04.19.Demande d’emploiJ. F. 26 ans titulaire d’un diplôme de licence eninformation que Mathématique cherche emploi.Tél. : 0553-09-76-46AVISDE PERTED'un cachetrectangulaireportant mention :EURL PAPILLON,croissanterie,pâtisserie.Route duNouveau StadeRouiba✔ Vous êtes des particuliers ! agences immobilières !✔ Vous voulez faire paraître une annoncegratuitement.Cela est possible !! Sur Algérie NewsEnvoyez vos annonces par fax au 021 63.70.<strong>16</strong> - ou par email : Baldati1@yahoo.fr.“profitez,IMMOBILIERCherche Achat Appt d’un F2 ouF3 ou une petite maisonnettecolonel le prix raisonnable.Tél : 0796-17-22-680555-79-22-77ALGERIE NEWS Dimanche <strong>16</strong> juin <strong>2013</strong>


S E L E C T I O NMillenium : les hommes quin'aimaient pas les femmesCe soir sur Canal+A Stockholm, lejournaliste MikaelBlomkvist vient deperdre un procès pourdiffamation. Saréputation est ruinée etil décide de renoncer àsa place de rédacteur enchef de «Millenium», unmagazine mensueld'investigation. Le jourde Noël, il reçoit unappel de Dirch <strong>Fr</strong>ode,l'avocat de l'ancienindustriel Henrik Vanger,dont la nièce amystérieusementdisparu quarante ans plus tôt. Le vieil homme, qui vit sur une île,souhaite que Blomkvist enquête sur cette affaire. Quand Vanger luipromet de lui révéler des informations sur l'homme qui a ruiné sacarrière, le journaliste accepte. Une petite maison est mise à sadisposition sur l'île...Me, Myself & IreneCe soir sur MBC2> T É L É V I S I O NLESGENSAlessandra Sublet21Les experts : ManhattanCe soir sur TF1Ce soir sur TF1Les experts :ManhattanUn individu pénètrepar effraction dans lamaison d'une famillenew-yorkaise et abatune jeune fille de 19ans, atteinte desurdité. Mac tented'obtenir desinformations eninterrogeant le père etla mère de la jeunefille. Mais l'enquêtepiétine car lesparents, eux-mêmessourds, n'ont rienremarqué au moment du drame. Pendant ce temps, Lindsay Monroeest toujours aussi motivée à l'idée d'intégrer l'équipe des experts.Elle lève un peu plus le voile sur son passé torturé. Enfin, une autreenquête débute lorsqu'une star du patinage artistique est retrouvéemorte...Charlie Baileygates est un policier souffrant de troubles de lapersonnalite. Apres avoir suivi un traitement medical, il se voitconfier la mission d'escorter Irene Waters dans un autre Etat, ouelle est recherchee pour une grave violation au code de la route.Mais Charlie entame ce voyage en oubliant ses medicaments,permettant par la-meme a son alter ego derange, Hank, de refairesurface. Et lorsque les deux personnalites commencent a sedisputer l'amour de leur belle prisonniere, Irene se rend comptequ'elle est finalement attiree... par les deux.L'avenir d'Alessandra Sublet se précise.Début mai, l'animatrice a annoncé qu'ellecesserait de présenter « Ça vous» à la finde la saison (c'est Anne-Sophie Lapix quila remplacera aux commandes de la<strong>quotidien</strong>ne de <strong>Fr</strong>ance 5). Depuis, le floudemeurait sur les nombreux projets qu'elledéveloppe actuellement avec <strong>Fr</strong>anceTélévisions. Invitée hier du «Petit Journal»de Canal+, Alessandra Sublet a annoncéqu'elle présenterait une émissionmensuelle sur <strong>Fr</strong>ance 5. «La seule chosequi est concrète, c'est que je reste sur<strong>Fr</strong>ance 5 , a-t-elle répondu à Yann Barthès .Sur <strong>Fr</strong>ance 5 hein ? Pas sur <strong>Fr</strong>ance 2 ! Toutce que vous avez entendu est archi-faux.En septembre je suis sur <strong>Fr</strong>ance 5». Un peuplus tard dans l'émission, elle a apportéquelques précisions : «Personne ne mecroit... Comme si je restais dans une petitechaîne. Je reste sur <strong>Fr</strong>ance 5 et j'ai vendu àpeu près 8 à 9 primes par an, donc un parmois, sur un projet qui me tient vraiment àcoeur depuis quelques temps», a-t-elleaffirmé.Saint-Jacques... La MecqueCe soir sur <strong>Fr</strong>ance 2Pierre, hommed'affairesconstammentstressé, Claude,chômeur delongue dateayant sombrédansl'alcoolisme, etClara,enseignanteathée,apprennent ledécès de leurmère. A cetteoccasion, ilsdécouvrent qu'ils ne pourront toucher leur part d'héritagequ'après avoir effectué ensemble un pèlerinage à Saint-Jacques-de-Compostelle. Guidés par Guy, ils partent du Puyen direction de l'Espagne, accompagnant un petit groupede pèlerins. Ils cheminent avec Mathilde, qui sort d'unechimiothérapie, Elsa et Camille, avant d'être rejoints par lepetit ami de celle-ci, Saïd, qui est accompagné de soncousin Ramzi, persuadé d'être en route pour La Mecque...L'été meurtrierCe soir sur D81976. Eliane, unejeune femme,s'installe dans unvillage de Provenceen compagnie deson père,paralytique, et desa mère, d'origineallemande,surnommée EvaBraun. Lesapparitionsd'Eliane, auxtenuesvolontairementaguicheuses,perturbent les hommes de la localité. Pin Pon, un despompiers du bourg, ne résiste pas plus que les autres. Ilinstalle Eliane chez lui, l'impose à sa mère réticente, à sesfrères ébahis, et finit par l'épouser. Les soudainesdisparitions d'Eliane, tout comme le désespoir qui parfoisl'envahit, inquiètent Pin Pon. Le brave pompier se met àchercher d'où vient le fulgurant malheur de celle qu'il aimeà la folie...Fenêtre sur courCe soir sur ArteA New York,GreenwichVillage, par un ététorride, lereporterphotographe LBJefferies seretrouveimmobilisé dansson appartementaprès un accident.Seul avec leplâtre qui enserresa jambe et lecloue dans sonfauteuil, ils'ennuie. Pourtuer le temps, il épie ses voisins et pénètre chaque jourdavantage dans leur intimité. C'est ainsi qu'il s'intéresse deplus en plus à Lars Thorwald, une sombre brute qu'il asurpris en train de se disputer avec sa femme. Il en vient àle soupçonner d'avoir assassiné la malheureuse. Lisa<strong>Fr</strong>emont, qui visite souvent Jefferies, auquel elle porte unetendre attention, partage bientôt son obsession...28, rue Ahmed Boualem Khalfiex-Burdeau, Alger centreQuotidien <strong>d'information</strong>s généralesEdité par EURL Express News aucapital de 100.000 DARC : 0962805B03Siège social : Maison de la PresseTahar Djaout, 1 rue Bachir Attar, Placedu Premier Mai, Alger…MANAGER GENERALDIRECTEUR DE LA PUBLICATIONHamida AyachiDIRECTEUR DE LA RÉDACTIONChabi YacineSECRETAIRE GENERAL DE LARÉDACTIONMassinissa BoudaoudMAILredactio<strong>news</strong>@yahoo.frREDACTIONTél : 021 637 018SITEwww.algerie<strong>news</strong>.infoREDACTION EN CHEFTél/Fax : 021 637 0<strong>16</strong>ADMINISTRATIONTél : 021 663 880Fax : 021 663 879PUBLICITÉ/MARKETINGTél / Fax : 021 663 693ANEP : 1, av. Pasteur, Alger.Tèl : 021 737 678 / 021 737 128Fax : 021 739 559IMPRESSIONCentre SIADIFFUSIONExpress NewsTél/Fax : 021 298 300Les manuscrits, photos et tous autres documentstransmis à la rédaction, non publiés ne sont pasrendus et ne peuvent faire l'objet de quelqueréclamation.Copyright : La reproduction de tout article estinterdite sans l'accord de l'Administration.ALGERIE NEWS Dimanche <strong>16</strong> juin <strong>2013</strong>


22> C U L T U R EAGENDACULTURELInstitut françaisd’AlgerMercredi 19 juin à 20h00, ciné-concert«Nuit blanche» de Didier Labbé, OlivierBrousse, Laurent Rochelle et EricBoccalini. En présence des réalisateurs.Salle El MouggarDu 17 au 29 juin : Sortie <strong>national</strong>e dufilm cinématographique «Harragablues» de Moussa Haddad à raison de4 séances par jour : 14h, <strong>16</strong>h, 18h et20h à l’exception de la journée du 20juin où une seule séance seraprogrammée à 14h.Salle Ibn ZeydounCe soir à 20h00, concert de musiqueandalouse avec l’association Cortoba.Jeudi 20 juin à 18h00, représentationthéâtrale intitulée « Laylet Rou3b »(nuit d’angoisse), de la coopérative deBoudouaou.Librairiedu Tiers-MondeCette aprés-midi à 14h00, Sarah Haidarsignera son livre «Virgules en trombe»,paru aux éditions Apic.Libraire généraleCette aprés-midi à 14h30, AchourBououni signera son livre « Appelezmoicolonel» paru aux éditions Koukou.Jardin d’EssaisRencontre et lecture littéraire en pleinair à 14h00.Esplanade RiadhEl-FethJusqu’au 22 juin, sixième édition duFeliv. Lundi 17 juin à <strong>16</strong>h00, rencontreintitulée «Résister à la guerre par letexte», avec la participation de NilsAndersson, Julien Hage et NicolasHubert.Faouzi Bensaïdi, cinéaste marocain«Exister commedes individus et non pascomme une tribu !»Faouzi Bensaïdi est unchorégraphe de l’image, unmusicien aux partitionsenchevêtrées, mais surtout uncinéaste hors pair qui, au fil desix films (trois courts et troislongs), est aujourd’huiconsidéré comme l’un desréalisateurs les plus moderneset les plus créatifs du Maroc etde l’Afrique du Nord. Sondernier long-métrage, « Mort àvendre » (projeté en ouverturedes 11es Rencontrescinématographiques de Béjaïa)est une perlecinématographique dont onsort à la fois troublés etheureux. Violent, triste etdéroutant, il produit le mêmeeffet qu’une succession demorsures et de baisers, debastonnades et de caresses. Debout en bout, « Mort à vendre »nous tient par le ventre, nonpas dans la recette classique duthriller ou du film noir, maisbien par un enjeu esthétique etphilosophique puissant. Allal,Malik, Sofiane, Dounia et lesautres deviennent une partie denous ; leur destin tragique (maisjamais misérabiliste) nous colleà la peau. Et c’est FaouziBensaïdi, le cinéaste-orchestre,qui nous a magistralementconstruit cette symphonieinfernale, dont il nous parledans cet entretien…Algérie News : « Mort à vendre » est votretroisième long-métrage. Il contraste assezavec le précédent, « What a wonderfulworld », où il s'agissait plutôt d'un cinéma« expérimental ». Or, ce qui est admisgénéralement c'est de commencer par uneforme plus ou moins linéaire pour allervers des écritures éclatées ou déconstruites.Dans votre cas, c'est le contraire...Faouzi Bensaïdi : J'ai toujours fait leschoses à l'envers, peut-être par pur plaisirde contradiction. Il y a aussi une profondepeur de se répéter, d'ennuyer, de s'asseoirsur des semblants d'acquis, d'expérience,de savoir-faire. Je conçois chaque filmcomme un premier, une aventure à part ;j'ai envie d'explorer des choses, d'essayer,c'est ce qui me pousse à me réveiller à 5hdu matin et aller au plateau de tournageavec plaisir et enthousiasme. Et puis fairedu classique est quelque part, une expérimentationpour moi car je n'en ai jamaisfait, donc c'est une première fois avec seshésitations, ses inconnus, ses terrains glissants…Justement, lorsque je vois que « Mort àvendre » est communément classé dans legenre « polar », je ne suis pas trop d'accord,car vous y insufflez une telle fantaisieartistique et poétique, que cela devientun film d'auteur ! Qu’en pensez-vous ?Absolument, c'est un film à la frontièredes choses, du genre dans le cinéma. Il frôlele polar, le film noir, mais il est transplantédans une réalité qui ne les a pas créés, doncdifférente, complexe et multiple, qui est lanôtre. Le genre est «contaminé»,détourné... Il y a à la fois le respect et larévision des codes. J'aime bien me donnerdes règles, des directions, même descontraintes, mais permettre à l'imaginationet sa liberté de les déjouer ou de les interpréterde manière personnelle…La manière dont vous filmez vos personnages,donne l'impression que vous lescherchez encore (physiquement j'entends).Expliquez-nous votre passionpour cette chorégraphie des corps, de lacaméra et même du lieu...Un des chocs esthétiques pour moi,dans mon adolescence, était la comédiemusicale. Quand j'ai découvert cette formeau cinéma, pour moi c'était de l'art total. Jepense que quelque part, je chorégraphietout dans mes films, évidemment les scènesde foule, les poursuites, mais aussi unhomme qui ouvre une porte, rentre chezlui et fait les gestes les plus anodins… Il y aune précision du geste et du déplacementqui relève de la chorégraphie. Tout est histoirede musique et de rythme. Quand jefaisais du théâtre, un de mes plaisirs était derégler les entrées et les sorties de scène descomédiens. Il y a toujours quelque chose demagique, de carrément miraculeux à trouver.Cela parait simple mais c'est beaucoupde travail pour que ça apparaisse comme ça.Quand la caméra fait un mouvement touteseule, et se détache de l'ensemble, c'estcomme un solo de violon dans une forma-ALGERIE NEWS Dimanche <strong>16</strong> juin <strong>2013</strong>


C U L T U R E23tion orchestrale. Et si ce désir et ce défin'existent pas dans un film, ça ne m'intéressepas.Le père alcoolique de Allal, Malik qui couvresa sœur amoureuse d'un hommemarié... Il y a comme une volonté decontrecarrer l'image classique de l'homme(ou de l'autorité masculine) marocain oumaghrébin, en proposant ces anti-clichéspar excellence...Oui il y a presque un « commerce » dansl'art qui a trop duré, l'image du Sud «acheté » par le Nord et dès qu'on sort de ceschéma préétabli (la femme victime,l'homme fruste et violent, les personnagesn'ont pas des têtes modernes, on croiraitque les villes n'existent pas…), on estrejeté... Les hommes peuvent aussi être sensibles,compréhensifs, ouverts et les femmespeuvent être violentes, destructrices. C'estreconnaître l'humanité des uns et des autresque de les sortir de ces clichés. Il est tempsque nous existions comme des individus etnon pas comme une tribu... Ces clichés ontlongtemps rendu les personnages simplistessans relief et sans complexité, et du coup,pas crédibles à l'écran…Dans un cinéma maghrébin (et mêmemondial) qui n'arrive toujours pas à sedébarrasser des clivages « méchants vsgentils », comment avez-vous réussi à éviterle manichéisme en empêchant le spectateurde juger vos personnages bien qu'ilssoient antagoniques avec toutes les «valeurs » morales admises dans nos sociétés?J'aime tous mes personnages et je lesaime aussi pour leur faiblesse, leurs conneries,leur aveuglement... Je cherche à lescomprendre et non pas à les juger... Il y atoujours une raison derrière les comportementsdes gens... un abîme... un gouffre...une ambition... une illusion... un amour.L'être humain a une complexité si extraordinaireque réduire sa vie au bien et au mal,au noir et au blanc, est très réducteur. C'estcette richesse de l'âme humaine qui fait quel'art, la littérature continuent toujours àl'explorer, indéfiniment.Les scènes érotiques, les jurons et mêmequelques réflexions antireligieuses...Quand on sait que le film a été partiellementfinancé par le Centre cinématographiquemarocain, on s'étonne de cetteliberté de ton à l'heure où ceux qui neconnaissent pas bien le cinéma marocain,croient que l'arrivée des islamistes au gouvernement,a tendance à limiter la libertéde création...La liberté ne se donne pas, elle s'arracheet même quand on l'a, il faut la défendre,elle n'est jamais totalement acquise... Nousavons réussi, tous, artistes, journalistes,intellectuels, société civile, à élargir depuisdes années la marge de liberté d'expression.Nous passons, comme d'autres pays arabes,par l'expérience démocratique qui a menéles islamistes au pouvoir. Il faut rester vigilant.Ce film était produit avant, il faut queles prochains, les miens ou ceux des autres,continuent à jouir de cette liberté d'expression.Il y a une certaine malice (voire de lacruauté) dans la fin de votre film. Je m'attendaisà ce que Dounia s'enfuit réellementavec Malik, et c'est le contraire qui se produit...Considérez-vous que les «happyend»sont surannées ?Il y a une vision réaliste et sans illusionsà la fin du film, c'est un film noir et la tragédieguette au bout du chemin périlleux demes personnages. Ils évoluent dans unmonde sans merci, et une fin heureuseaurait été difficile. Il y a aussi un deuxièmeniveau qui est le récit et le plaisir des rebondissementset du retournement des situations.Cela permet aussi de finir le film surune multitude de possibilités et d'interrogations.L'art, à la différence de la télévision,ne rassure pas, heureusement !S. H.11 es Rencontres cinématographiques de BéjaïaUn cinéma meurtriUltime jour de cette 11 e édition. Au menu ? Un film sur le Cinéma, sur un cinémadétruit de l'intérieur, sur le Cambodge et sur le massacre des Khmers rouges.Rencontre avec son auteur, l'érudit Davy Chou.Il s'appelle Davy Chou. <strong>Fr</strong>ançais d'originecambodgienne, venu spécialementde l'ancien pays de Pol Pot, pour échangeravec le public bougiotte, Chou, duhaut de ses trente balais se pose devant moi.« Désolé monsieur, pas de thé maison, justedu lipton », lui assène le charmant serveur,déjà reparti à l'intérieur du café, pour yramener un « lipton ». Chou regarde sesmails via son iPhone, respire l'air de la placeGueydon et d'emblée, me questionne surdes bonnes tables qu'il pourrait trouver surAlger : « Je compte y aller, deux jours avecmon ami, l'écrivain Sabri Louatah, voir unpeu ce qui s'y passe. Et j'ai très envie dedécouvrir la gastronomie de la ville. Neconnaissant pas la capitale, ça m'intrigue. »Qu'il se rassure, cela fait un bail que cette«capitale des douleurs» intrigue lesAlgérois…Pourquoi Davy Chou ? Parce que leCambodge, le cinéma, le retour aux sources,la vitalité d'un cinéma revenu de pas mal dechoses. Terribles et effrayantes à la fois.Comment faire pour décrypter un pan ducinéma cambodgien sans utiliser la base, lesimages ? Rithy Pahn, en mai dernier, nouslivrait une belle réponse dans son très beaudernier opus, «L'Image manquante», enreconstituant des scènes à partir de tableauoù se retrouvaient des personnages, despoupées en terre d'argile, et ça fonctionnait.Surtout que le texte pensé et écrit par lesieur Pahn avait ce mélange de délicatesse etde transparence qui donnait à son cinéma,une certaine idée de sa propre fonction, êtretémoin coûte que coûte d'une période donnée,d'une histoire, voire de son récit personnel.Bon, Davy Chou. Qui est-il réellement ?Officiellement, on peut lire sur le Net ceslignes suivantes : « Il est le petit-fils de VanChann, un des principaux producteurs duCambodge dans les années 1960-1970. En2009, création à Phnom Penh d'un atelier decinéma avec 6 universités et 60 étudiants. En2010-2011, il part au Cambodge à la recherchedes témoins survivants (professionnels,spectateurs, bâtiments) de l'âge d'or ducinéma cambodgien, entre 1960 et 1975(près de 400 films, dont beaucoup ont étédétruits ou perdus sous les Khmers rouges).Il interviewe, entre autres, l'actrice DySaveth et les cinéastes Ly Bun Yim, YvonHem (décédé le 10 août 2012) et Ly YouSreang ». Sympa et très propre sur luimême.Officieusement, c'est une autrepaire de manchesAvalant d'une traite son thé « Lipton »,Davy me raconte son enfance, ce pays qu'oncitait rarement dans le domicile familial, sesquestions aux réponses parfois évasives etses envies d'aller voir cette Terre aux originesmystérieuses. « Pour l'instant, ce n'estpas encore le moment, on verra plus tard »,aimait à répéter son père, qui n'a jamaisréellement offert au fiston la passion ducinéma. «Je le dois à mon oncle, qui m'emmenaitvoir des films de Van Damme, Willis,Schwarzie, des trucs que je ne regarde plusaujourd'hui, éloignés de ma cinéphilie, maistout cela est drôle. » Très vite, on discute desa première entrée en territoire khmer, lorsde vacances d'été, durant l'année 2008. Troissemaines et la possibilité pour Davy d'épouserenfin son désir. L'année suivante, ilrepartira, cette fois-ci pour y vivre.L'expérience lui prendra 1an et demi de savie. Il ne le regrette pas surtout qu'aujourd'hui,il effectue maints voyages entrePhnom Penh et Paris, qu'il s'occupe de larestauration de classiques du cinéma cambodgien,qu'il participe à la mise en placed'un festival consacré à la mémoire, et initiépar Rithy Pahn (Memory Festival) et enfin,qu'il ait pu réaliser ce très beau docu, sobrementintitulé « Le Sommeil d'or ».« Pourrais-je avoir un jus ? ». Davy a soif,le serveur est content et moi, j'en remets unecouche, le questionnant. Davy : « Quand jeme suis installé au Cambodge, il était horsde question pour moi d'y aller en pensantque ce serait ma quête initiatique, je voulaisjuste découvrir ce pays qui m'appartenait,que je ne connaissais pas. J'ai appris la langue,je me suis fait des amis, et j'ai proposémes services dans des écoles afin d'y créerdes ateliers.Et puis quand j'ai su que j'étais le petitfilsd'un producteur ciné de l'âge d'or, j'aicommencé à m'intéresser à ce cinéma. Acomprendre aussi ce qui s'y était passé, etcomment un régime totalitaire pouvaitprendre le cinéma comme une arme mortelle,au point de l'éradiquer complètementde la carte. Et c'est comme cela, que leSommeil d'or est né »Deux heures plus tard, Davy terminerason débat avec le public des « Rencontres »,heureux, satisfait et rassuré. « Je suis contentde n'avoir pas à poursuivre le débat le lendemainmatin, au Café-ciné… suis complètementépuisé. » CQFD.Samir ArdjoumALGERIE NEWS Dimanche <strong>16</strong> juin <strong>2013</strong>

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