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Traitement des dysfonctions sexuelles par l'hypnose ... - FF3S

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La technique de l’Hypnoseconsiste à aider le patient à retrouvercette force,afin qu’il puisse fonctionner depuis soninconscient,en faisant confiance à son Monde Intérieurimmensément riche.


D. L. Araoz, « La Nouvelle Hypnose »est différente de« L’Hypnose Traditionnelle »« Quand une personne s’abandonne ets’immerge totalement dans sa réalité intérieure,elle suspend ses fonctions mentales critiques etlogiques pour entrer en relation avec uneprofusion de perceptions, d’expériences vécues,de connaissances apprises, de ressources et <strong>des</strong>ouvenirs qui sont habituellement inexploités,“déconnectés” de la conscience.


Godin« Il ne s’agit pas d’unealternative entreETAT DE VIGILANCE ouETAT HYPNOTIQUE.sinon que le patient se situeà la CHEVILLE/ au SEUILpouvant choisir,d’entrer ou de sortirde ce moment définicomme critique.


GodinCet état « spécial » est un état« naturel » de l’être humain, dans lequel il setrouve très concentré, très vigilant ettotalement sincère avec lui-même ce qui luipermet de diriger toute son attention versson Monde Intérieur, afin que lui-mêmeapprenne à diriger et à réaliser lechangement qu’il désire et dont il a besoin.


La thérapie de l’Hypnosen’est pas, un travail de Réceptivité ou deSuggestion passive, sinon que le patient doitle considérer comme un véritable travailactif.Erickson retourne l’acte thérapeutiquepropre, en cédant au patient lui-même, lerôle de protagoniste.


Erickson répond à une consœur« L’Hypnose est unerelation pleine de vie qui alieu dans une personne etqui est suscitée <strong>par</strong> lachaleur d’une autre ».(Zeig, “A teaching seminar with Milton H. Erickson)


L’acte thérapeutique del’Hypnose entredans le domaine de l’ARTUn apprentissage de technique et deméthodologies spéciales, remplies derespect envers l’être humain quidemande de l’aide.


Un privilège et le besoin d’exprimer la« créativité », entendue comme lanécessité d’exprimer toute la Beauté, lePlaisir de vivre, la Force Intérieure que l’onporte, quand on apprécie beaucoup la vie,afin que l’autre personne puisse assumer, àson tour, pleinement sa propre Beauté, sonPlaisir de vivre, sa Force, pour se réalisertel comme elle le désire.


Le traitement <strong>des</strong> Dysfonctions Sexuellestrouve un terrain favorable dans le champimmense et effectif de l’Hypnose:une technique qui permet au patient, <strong>par</strong> luimême,de s’approcher à la connaissance qui va,au-delà du propre symptôme, de la propredysfonction, jusqu’au problème qui, en unmoment de son histoire, n’avait pas pu serésoudre. Problème qui l’influença et continueimperceptiblement d’influencer ledéveloppement de sa dysfonction.


Cela va permettre au patient derestructurer le changement qu’il désire,depuis la paix immense, la sécurité, lapuissance de son Monde Intérieur.


Partant de ce qu’est la sexualité pour lepatient, de comme il valorise SA propreSexualité, comment il la vit pour et en luimême,comment elle lui plaît, la veut,l’aime et désire la vivre avec sa <strong>par</strong>tenaire.C’est la valeur que nous donnons à laSexualité, qui nous porte à vivre d’unefaçon déterminée chaque aspect de notrevie.


Nous savons queles Dysfonctions Sexuelles ont un“dénominateur commun”: le propre manquede Confiance qui révèle les insécurités et, àson tour, engendre les peurs.Ce sont les peurs précisément qui nousempêchent de nous aimer, de nousvaloriser, de nous accepter, de nousrespecter.« D’abord soigner l’âme, le corps viendraensuite » Hildegarde von Bingen


Appliquer l’hypnose Ericksonienneaux <strong>dysfonctions</strong> <strong>sexuelles</strong>consiste à aider le patient à ce que, travaillantdepuis son Monde Intérieur, il puisse lui-mêmeôter l’un après l’autre, les voiles, les mursprovoqués <strong>par</strong> <strong>des</strong> faits, <strong>des</strong> expériencesvitales et <strong>des</strong> situations négatives, quil’empêchent de vivre sa propre sexualité et sapleine communication, telle qu’il en a besoin,la souhaite et la désire.


L’Hypnose va lui permettre de gérerSES propres peurs, SES doutes non résolus,SES tensions, SES pressions, et de pouvoirrétablir l’équilibre entre Corps Mental, CorpsPhysique, Corps Émotionnel, Corps Affectif, ense libérant de la « douleur » produite <strong>par</strong> leblocage et la <strong>par</strong>alysie. Il vivra la sexualitécomme il la veut, dans et depuis son mondeintérieur, son espace suprême de liberté.


Araoz crée AutoHypnose Négative (AHN)« l’élaboration mentale est une composanteimportante de notre sexualité » dans le fait delaisser nos pensées négatives s’intégrer dansnos croyances.Quand le patient peut se libérerprogressivement de SES pensées négativeset restructurer une perception positive,il commence sa propre guérison.


Araoz élabore les Techniques deDiagnostique et d’Explorationsur les bases et la méthodologie d’Erickson enconsultant d’autres sexologues états du moi, q u estionnaireidéomoteur, régression en âge, vision future, suggestions indirectesdirectes métaphores, significations, résistances…et


« La technique d’imagination indirecte futappliquée à un homme souffrantd’éjaculation précoce, <strong>par</strong> création d’unephobie liée au problème du patient.Son subconscient associait la résolution de laphobie expérimentée à son problème réel età sa résolution.


Erickson utilisapour créer artificiellement laphobie qui allait être résolue.Par cette méthode indirecte,Erickson aidait lesubconscient du patient à sedébarrasserde l’anxiété associée au rapport sexuel, qui semanifestait <strong>par</strong> une éjaculation précoce. »


Cas clinique 1: Marie, âgée 38 ansdésir sexuel bas, a toujours eu peu de désir. 2d mariage il y a 4 ans, sont bien ensemble. mais elle, peu chaleureuse,Relations <strong>sexuelles</strong> satisfaisantes,rapi<strong>des</strong> sinon pas d’orgasme.Centre son problème surconnexion esprit-corps,elle contrôle et est pratique en tout,solution: s’échapper du contrôle


Cas clinique 1: 1 ère session d’hypnoseelle voit son problèmecomme quelque chose « d’hermétique »et la solution:pouvoir changer quelque chose dans satête, sans contrôler, sans penser, sansanalyser.


Cas clinique 1: sessions suivantes• l’AutoHypnose Négative• Les états du moi• Régression• élaboration positive• Exploration et estime de soiTotal 10 sessions.


Cas clinique 2: Rémi, âge 32 ans informaticien, peu de désir sexuel.• Je reçois 1º à la consultation sa compagne, haut niveau de désir sexuel, différent,pense qu’il peut se sentir comme « forcé », découvre qu’il se connecte à <strong>des</strong> pagesporno, se sent substituée et veut pouvoir luidonner plus de confiance, de sécurité. Peut <strong>par</strong>ler avec lui de façon plus détendue.


Cas clinique 2: 1 ère session


Cas clinique 2: 2ème session AHNse sent coupable et honteux,comme s’il la trompait,perd son désir sexuel à cause de laculpabilité et de le faire en cachette, se sent mal à l’aise, une addiction, aimerait avoir la force de ne pas seconnecter


Cas clinique 2: 3ème session États du moi: essaie dedécouvrir <strong>des</strong>choses neuves, obsédé <strong>par</strong>l’attirancedésire <strong>par</strong>tager avec elle,que tout soit un jeu, avec davantage de liberté,de sécuritéet pouvoir lui être attentionné


Cas clinique 2: session RégressionDécouvrit dans la bibliothèque de sonpère, à 12 ans, <strong>des</strong> enregistrementspornographiquesl’agréable sentiment de plaisir d’entrerdans l’interdit.A 18 ans internet, le jeu de séductionentre l’image et lui-même,attitude compulsive et dépendante


Cas clinique 2: session Régressionconnaît sa compagne, veut l’exclure <strong>des</strong>es jeux,se rend compte qu’il est très accroché àses propres stimulationscomprend qu’elle ne se sente pas aimée.Il voit le besoin d’être libre devant elle,de pouvoir s’exprimer et communiquertranquillement, de façon spontanée,sans craindre les réactions d’elle,ni qu’elle puisse s’en lasser.


Cas clinique 2: Sessions suivantesTechniques d’exploration et d’estime de soi il s’approprie le besoin de s’exprimer etde communiquer spontanément, de jouir avec elle, d’être plus naturel,moins rationnel, avec le sens de l’humour. résistances dues au fait de tant d’annéesen attitude de dépendance, a du mal à la faire <strong>par</strong>ticiper de sespropres fantaisies, il pense ne pas avoirété honnête envers elle


Cas clinique 2:deux sessions avec eux deux, puis Une avec elle, seule, dans laquelle elleadmet d’avoir « peur » de manifester le désird’une relation sexuelle avec lui, à cause <strong>des</strong>on refus possible. Quant à lui, il lui coûte de différencier ledésir sexuel comme détente de la tensionsexuelle, du désir sexuel comme un TOUT.


Cas clinique 2:Entrer dans la codification érotique et lacommunication sexuelle avec elle continuede lui coûter.• Nous continuons de travailler la confiancedans sa <strong>par</strong>tie forte, dans son intérieur. Il voit de plus en plus clairement ce qu’ilveut changer, l’importance de sentir etd’exprimer son désir comme un TOUT.


Cas clinique 2:Il réussit finalement, à ne pas avoir peurde canaliser ses sensations physiquesdevant elle, de se sentir libre et commode. Il arrive à être bien tranquille, en se faisant confiance, reconnaissant se trouver bien quand il estavec elle, ayant confiance en lui-même, retirant la transcendance, rentrant dans le sens de l’humour, étant plus naturel.


Cas clinique 2:• Elle, s’est impliquéeen tout momentau cours <strong>des</strong> sessionset du travail avec lui.• Total de sessions : 20.


Commentaires• Remarquer que dans les deux cas, quandle patient accepte le cœur de sonproblème, commentlui désire vivre SA sexualité,et ce qui l’en empêche,c’est alors qu’il peut commencer à se faireconfiance, afin d’obtenir la solution.


Erickson et Araozadmettent que quand le thérapeute dédiepleinement son attention au patient, c’estalors que celui-ci peut capter que lepatient lui-même lui souffle lesmétaphores, les processus del’imagination, les suggestions dont il abesoin a un moment précis, au cours dechaque session.


Thérapeutes, s’ adapter à lapersonnalité du patient attitude de respect et d’accueil, grande disponibilité à l’écouter, afin qu’il puisse travailler et obtenir lechangement dont il a besoin…« la douleur », « l’anxiété », l’impuissance »,du propre souhait du patient, malgré notredisposition ouverte, attentive et honnête, nesont pas toujours perçues.


Nuance très importantel’Hypnose Ericksonienne nous permet denous adapter à « chaque » patient d’unefaçon totalement personnalisée. Noussavons qu’il existe <strong>des</strong> traits <strong>par</strong>ticuliers àchaque Dysfonction.


Quelques pointssur chaque dysfonction• Inhibition du désir sexuel• Vaginisme• Anorgasmie• Trouble de l’érection• Ejaculation précoceChaque patient ressent, perçoit, expérimente sonpropre problèmed’une façon absolument différente.


INHIBITION du DÉSIR SEXUELCette "anorexie" du contact, de la pulsionde vie, nous savons bien que chaque êtrehumain la présente, la vit, l'exprime,la maintient sous silence, d'une infinité deformes différentes; il faut en tenir compte,en toutes et en chacune <strong>des</strong> nuances quenous devons explorer.


VAGINISMECe sont LES propres pensées de lafemme, comment elle a accepté les« discours », dans leurs étapes, qui ne luipermettent pas de s’ouvrir, ni de connaîtreson propre corps et c’est SA manière de sedéfendre qui va l’aider à clarifier leprocessus.


ANORGASMIELa femme qui la présente, la sentiraet l’exprimera à SA façon, avec SES sensations en « creux »,avec SA souffrance et le désir de s’abandonner, <strong>des</strong>e libérer,d’arriver àl’explosion de plaisir,sera SA forme de l’atteindre.


TROUBLE DE L’ÉRECTIONPour l’homme qui le présente,c’est SA sensation d’impuissance, commentlui, le vit, le ressent,comment il vit SES raisons qui l’empêchentde confier en lui-même,qui importent pour le processus, comment ildésirerait se changer pour le résoudre.


ÉJACULATION PRÉCOCEla distorsion du temps est SA distorsion,c’est comment il la vit et désire larésoudre, comment il ressent le fait dejouir sans <strong>par</strong>tager ce plaisir avec sacompagne.


l’ART du propre thérapeute• avec sa foi, sa confiance, son respect, sonattention envers le patient d’un côté et luimêmede l’autre,• qui finalement va permettre l’acceptation duchemin à suivre,la prédisposition à trouver la solution que lepatient lui-même veut et désire.


LE TEMPS• la thérapie cognitive-comportementale,a besoin de plus d’un an,• une thérapie psychanalytique plusieursannées.• L’Hypnose Ericksonienne se déroule surdeux, trois ou quatre mois, avec unefréquence de session hebdomadaire.• Ce qui en fait une thérapie brève.


Pouvoir nous comprendre,nous accepteret nous aimer,constitue le processus libérateur de la vie.Savoir que nous possédons la Sagesse pour levivre en plénitude tel comme nous le désirons,est le grandHÉRITAGE LÉGUÉ PAR M. H. ERICKSON


L’ESPRIT PEUT PRODUIRELES MALADIES . . .


ET LES GUÉRIR.PARACELSE. Libris de Virtute Imaginativa

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