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Introduction Le stage en milieu de travail que j'ai effectué consistait ...

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3l’épo<strong>que</strong>. Par la suite, le développem<strong>en</strong>t hydroélectri<strong>que</strong> les ont poussés à se recycler dansl’exploitation du sable qui forme le talus m<strong>en</strong>ant à la rivière Milette. <strong>Le</strong> pont Lavioletterepose d’ailleurs sur ce sable. À l’épo<strong>que</strong>, le marais avait été agrandi grâce à la constructiond’un barrage qui leur permettait l’exploitation d’une plus gran<strong>de</strong> superficie <strong>de</strong> glace.En haut du talus, <strong>que</strong>l<strong>que</strong>s lots appart<strong>en</strong>ai<strong>en</strong>t au séminaire <strong>de</strong> Trois-Rivières. Ces lotssitués à l’emplacem<strong>en</strong>t <strong>de</strong> la pinè<strong>de</strong> blanche sont restés inutilisés et ont permis à la pinè<strong>de</strong>,aujourd’hui c<strong>en</strong>t<strong>en</strong>aire, <strong>de</strong> croître librem<strong>en</strong>t. Mis à part ce groupem<strong>en</strong>t, l’actuel campus serésumait à un champ parsemé d’arbres épars. Il faut att<strong>en</strong>dre <strong>que</strong> les franciscains pr<strong>en</strong>n<strong>en</strong>t <strong>en</strong>charge ce terrain, au début <strong>de</strong>s années 60, pour voir une évolution rapi<strong>de</strong> du territoire. Enplus <strong>de</strong> construire les actuels pavillons Nérée-Beauchemin et Pierre-Boucher, les franciscainsont plantés <strong>que</strong>l<strong>que</strong>s arbres et laissé s’implanter du pin gris et du bouleau gris. Cesgroupem<strong>en</strong>ts correspond<strong>en</strong>t aujourd’hui à la jeune pinè<strong>de</strong> grise et au boisé situé àl’intersection <strong>de</strong>s Forges et <strong>de</strong>s Récollets. À cette épo<strong>que</strong>, <strong>que</strong>l<strong>que</strong>s pins rouges, mélèzes etépinettes <strong>de</strong> Norvèges sont aussi plantés dans certains secteurs <strong>de</strong> l’actuel campus, pour <strong>en</strong>treautre isoler le territoire <strong>de</strong> l’urbanisation déjà bi<strong>en</strong> <strong>en</strong>tamée. Jusqu’à l’ouverture <strong>de</strong> l’UQTR<strong>en</strong> 1969, les boisés sont peu touchés et peuv<strong>en</strong>t donc croître librem<strong>en</strong>t.<strong>Le</strong>s déc<strong>en</strong>nies 70 et 80 sont caractérisées par les travaux et initiatives <strong>de</strong> sœur EstelleLacoursière. En plus <strong>de</strong> procé<strong>de</strong>r à <strong>de</strong>s inv<strong>en</strong>taires floraux, elle met sur pied plusieurs projetsdont le but est <strong>de</strong> s<strong>en</strong>sibiliser la population à la protection <strong>de</strong>s <strong>milieu</strong>x naturels etl’amélioration <strong>de</strong> l’<strong>en</strong>vironnem<strong>en</strong>t. Au fil <strong>de</strong>s ans, Madame Lacoursière aménage <strong>de</strong>s jardins<strong>de</strong> plantes indigènes et introduites. Situés dans le secteur actuel <strong>de</strong> la piste cyclable à lahauteur <strong>de</strong> l’IRH, et <strong>de</strong>rrière le pavillon B<strong>en</strong>jamin-Sulte, ces jardins se sont succédé etcertains vestiges sont <strong>en</strong>core visibles aujourd’hui. Il est donc possible <strong>de</strong> r<strong>en</strong>contrer Celtisoccid<strong>en</strong>talis, Ginko Biloba, convallaria majalis et Zanthoxylum americanum dans cessections.La sauvegar<strong>de</strong> <strong>de</strong>s secteurs boisés du campus est <strong>en</strong> gran<strong>de</strong> partie attribuable auxefforts gigantes<strong>que</strong>s <strong>de</strong> madame Lacoursière. Si aujourd’hui nous pouvons admirer et profiter<strong>de</strong> cet espace vert <strong>en</strong> plein Trois-Rivières, c’est grâce aux multiples batailles qu’elle a m<strong>en</strong>éescontre l’administration <strong>de</strong> l’UQTR et certains architectes avi<strong>de</strong>s <strong>de</strong> béton, pour conserver letout intact.

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