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Bien vivre à - Site de la Mairie de Sarrebourg

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Développement économiqueM. Fillon a évoqué les déficits publics.Et on a <strong>la</strong>issé filer les choses. Jusqu’au jour où l’on s’est aperçu que <strong>la</strong>question <strong>de</strong>s déficits c’était en fait une affaire <strong>de</strong> souveraineté nationale.C’est notre indépendance qui est en cause. C’était une affaireéconomique, c’était aussi une affaire sociale, parce qu’une nation quivit constamment <strong>à</strong> crédit, est une nation qui menace l’essence même<strong>de</strong> son pacte social. En 2011, nous nous sommes engagés, après avoirdû faire face <strong>à</strong> une crise économique majeure et avoir dû pratiquer<strong>de</strong>s politiques <strong>de</strong> re<strong>la</strong>nce, pratiquer <strong>de</strong>s politiques <strong>de</strong> solidarité notammentpour empêcher l’effondrement du système bancaire, nousavons pris l’engagement <strong>de</strong> réduire le déficit, qui était <strong>de</strong> 7 % <strong>à</strong> 5,7 %du Produit Intérieur Brut, c’est un effort considérable . Peut-être queles chiffres comme ça, ne parlent pas, ce sont <strong>de</strong>s milliards d’économiesqu’il a fallu faire. Nous sommes au ren<strong>de</strong>z-vous <strong>de</strong> ces engagements,et nous allons même faire mieux qu’en 2011, puisque ledéficit <strong>de</strong>s comptes publics sera inférieur <strong>à</strong> ce chiffre <strong>de</strong> 5,7 %. Et en2012, nous allons poursuivre cette baisse du déficit en l’abaissant <strong>à</strong>4,5 %, avec un objectif sur lequel nous sommes engagés vis-<strong>à</strong>-vis <strong>de</strong>nos partenaires européens comme vis-<strong>à</strong>-vis du peuple français, quiest le retour <strong>à</strong> l’équilibre <strong>de</strong>s comptes, que nous n’avons pas connu,je le rappelle, <strong>de</strong>puis plus <strong>de</strong> 30 ans, en 2016.Concrètement, entre 2011 et 2012 nous avons fait 51 milliardsd’euros d’économies ou <strong>de</strong> suppressions <strong>de</strong> niches fiscales. Pour<strong>la</strong> première fois, dans l’histoire <strong>de</strong> notre pays <strong>de</strong>puis grosso modo,le début <strong>de</strong> <strong>la</strong> V ème République, les dépenses <strong>de</strong> l’Etat ont baissé en2011. Pour <strong>la</strong> première fois dans <strong>la</strong> même pério<strong>de</strong>, <strong>la</strong> masse sa<strong>la</strong>riale<strong>de</strong> l’Etat a baissé en 2011, c’est plus qu’aucun Gouvernement n’avaitjamais fait, sous <strong>la</strong> V ème République. Mais ce<strong>la</strong> ne suffit pas ! Ce<strong>la</strong> nesuffit pas, parce qu’il faut en même temps qu’on réduit les déficitsaller chercher <strong>la</strong> croissance. Et pour aller chercher <strong>la</strong> croissance, nousavons besoin <strong>de</strong> nous appuyer sur une stratégie <strong>de</strong> compétitivitéet nous avons besoin <strong>de</strong> redoubler nos efforts dans <strong>la</strong> bataille pourl’emploi. C’était le sujet du sommet sur <strong>la</strong> crise, qui s’est tenu autourdu prési<strong>de</strong>nt <strong>de</strong> <strong>la</strong> République, mercredi <strong>de</strong>rnier.Ensuite, M. Fillon a abordé <strong>la</strong> compétitivité qui <strong>de</strong>meure,presque un an après, un sujet d’actualité.Sur <strong>la</strong> compétitivité, au fond le diagnostic est connu et il est, j’aienvie <strong>de</strong> dire presque partagé, en tout cas par tous les hommes etles femmes <strong>de</strong> bonne volonté, ces <strong>de</strong>rnières décennies. Il y a <strong>de</strong>s décisionsqui ont nui <strong>à</strong> notre compétitivité. Alors je sais qu’on n’aimepas que je rappelle ce<strong>la</strong>, que ce<strong>la</strong> donne le sentiment qu’on veutfaire porter les responsabilités sur une pério<strong>de</strong> antérieure. En réalité,c’est une responsabilité qui est assez collective puisque toutce<strong>la</strong> dure <strong>de</strong>puis maintenant <strong>de</strong>s années. Mais au moment où i<strong>la</strong>urait fallu faire <strong>de</strong>s efforts <strong>de</strong> compétitivité, faire <strong>de</strong>s efforts pouréviter <strong>de</strong> <strong>la</strong>isser se creuser l’écart entre l’Allemagne et nous, sur <strong>la</strong>question notamment du coût du travail, sur <strong>la</strong> question <strong>de</strong>s charges,sur <strong>la</strong> question <strong>de</strong>s horaires <strong>de</strong> travail, nous avons fait exactement lecontraire. Le résultat, c’est que <strong>de</strong>puis 2000 nous perdons <strong>de</strong>s parts<strong>de</strong> marché. Nous exportons <strong>de</strong> moins en moins, notre part dans lesexportations <strong>de</strong> <strong>la</strong> zone euro, a reculé <strong>de</strong> plus <strong>de</strong> 4 %, et naturellementparallèlement nous importons <strong>de</strong> plus en plus.Pourtant, je voudrais vous dire que si nous avions simplement maintenunotre part <strong>de</strong>s exportations dans <strong>la</strong> zone au niveau où ellesétaient <strong>à</strong> <strong>la</strong> fin <strong>de</strong>s années 90, notre commerce extérieur seraitaujourd’hui, en excé<strong>de</strong>nt. Et les exportations françaises seraientsupérieures <strong>de</strong> 100 milliards d’euros <strong>à</strong> leur niveau actuel…<strong>Bien</strong> <strong>vivre</strong> <strong>à</strong> <strong>Sarrebourg</strong>-N°61 / 9

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