L’église et le cimetièreLa messe commémorative, célébrée par monsieur le curéMichel Poitras assisté du père Benoît Lacroix, a attiré entre250 et 300 personnes puisque l’église <strong>de</strong> <strong>Sainte</strong>-<strong>Catherine</strong>était pleine. Les personnes présentes se sont ensuite dirigéesau cimetière Juchereau-Duchesnay pour un moment <strong>de</strong>recueillement.Monsieur le curé Michel Poitras et lepère Benoît Lacroix.Denis Robitaille lisant le poème <strong>de</strong> Saint-Denys Garneau:« Et j’ai pensé aussi, qu’après ce jour trop grisQue nous avons vécu, voyageurs solitaires,Nous viendrons reposer, loin <strong>de</strong>s tristes soucis,Dans le vieux cimetière… »Le père Benoît Lacroix accompagné <strong>de</strong>Mme Danièle Panneton a pied <strong>de</strong> <strong>la</strong>croix qui orne le lot familial où seretrouvent <strong>de</strong> Saint-Denys Garneau etAnne Hébert.6
Le site du Manoir Seigneurial Juchereau-DuchesnayUn endroit enchanteur, lieu privilégié <strong>de</strong> l’habitation du paysage, qui a si bien inspiré <strong>de</strong> Saint-DenysGarneau et qui a conquis tous les visiteurs par sa beauté et sa tranquillité. De Saint-Denys Garneau enparle ainsi:« On lève les yeux et, là-haut, sur un p<strong>la</strong>teauverdoyant, sous une touffe <strong>de</strong> pinscentenaires, aux noirs rameaux, on aperçoittout rose sous les rayons du soleil, le manoir<strong>de</strong> l’ancienne seigneurie…....C’est là que j’ai passé mon enfance et que jeretourne chaque fois que reverdit l’été....C’est une gran<strong>de</strong> bâtisse à toit pointu trèsincliné, à l’ancienne mo<strong>de</strong> française, percée <strong>de</strong><strong>de</strong>ux lucarnes et d’un pignon triangu<strong>la</strong>ire.Manoir vu à travers les ruines du moulinLe manoir est assis au coin d’untriangle <strong>de</strong> verdure, un petit palierlimité <strong>de</strong> tous côtés par unescarpement qui <strong>de</strong>scend en avant età gauche et qui, <strong>de</strong>rrière, monte versles p<strong>la</strong>teaux...À gauche, un peu en amont, et enbas <strong>de</strong> <strong>la</strong> pente, est le vieux moulin<strong>de</strong> pierres grises, immense, surmontéd’une cheminée qui cante et oùpousse un petit arbre dans le vent.C’est le vieux moulin à farine.Photo du haut: Ruines du moulinPhoto à gauche: Une <strong>de</strong>s meules du moulininsérée dans le trottoir <strong>de</strong>vant le manoir.C’est dans ce pays charmant, parmi ces paysagespoétiques que s’est formée mon âme, c’est làqu’elle a conçu ces aspirations artistiques, quidirigent ma volonté plus que tout autre chose.Breault, <strong>Jacques</strong> et Benoît Lacroix. De Saint-Denys Garneau, Oeuvres, Presses <strong>de</strong> l’UniversitéLaval, 1971, p. 323, 324.7