WEEK-END - BibliothÃ¨que Nationale du Royaume du Maroc

More documents

Recommendations

Info

$RELATIO'I\$

VIAGRO-BUSINESSMercredi 17 Juillet 2013LE CONSEIL AGRICOLEComment bien menersa campagne de tomate industrielleEn phase de grossissement des fruits, l’optimum de la température ambiante est de 25°C le jour et de 15°C la nuit. Lespréférences en types de sol sont très larges. Le sol doit être bien aéré et drainant. Au Maroc, les principales régions deproduction de la tomate industrielle sont le Gharb et le Loukkos.En phase de grossissement des fruits,l’optimum de la température ambianteest de 25°C le jour et de 15°C la nuit.Les préférences en types de sol sonttrès larges. Le sol doit être bien aéréet drainant. Au Maroc, les principalesrégions de production de la tomate industriellesont le Gharb et le Loukkos.L’asphyxie racinaire, même temporaireest préjudiciable à la culture. Lateneur en matière organique du soldoit être assez élevée (2-3%) pourobtenir de bons rendements. Le pHoptimal du sol est de 5,5 à 6,8 maisla culture tolère une large gamme depH du sol (de 7 à 8,5). La culture tolèrela salinité (EC de l’ordre de 3 à3,5 mmohs/cm) et le bore.Pour la plantation, le terrain doit êtrelabouré et nivelé. La période de plantationest allongée de mi mars à mijuin. La densité de plantation est de30 à 33000 plants/ha. L’arrangementLE TERROIRFacteurs de dégradation del’arganeraie marocainedes plantes sur le terrain est de 1,2m x 0,25 m en lignes simples et enirrigation gravitaire, il est de 2,4 m x0,25 m en lignes jumelées en irrigationlocalisée.L’arganeraie du Sud-Ouest marocain a connu durant les dernières décennies un déclin important, dontl’étendue et les causes restent encore insuffisamment connues.La grande valeur de l’écosystème arganeraiesur le plan tant biologiqueque social et économique est reconnuedepuis longtemps. Tout aussi reconnuest le fait que l’arganeraie asubi de nombreuses pressions quipar endroits ont causé la baisse de saproduction. En revanche, l’étendue etles causes de ce déclin, de même quela nature des relations qui unissentles populations locales aux arganiers,restent l’objet de discussions, du faitqu’elles sont analysées par chaque observateuren fonction d’objectifs particuliers,souvent univoques.La vision dominante d’une populationrurale pauvre, dépendante de l’arganierpour sa survie, mais principaleresponsable de sa dégradation à causedu surpâturage et des coupes, justifiedes mesures centrées avant tout surla révision de la réglementation, lecontrôle des usages locaux et la valorisationdes produits non ligneux del’arganier, comme l’huile d’argan.L’objectif est de bien étudier la situationafin de pouvoir éviter la dégradationde l’arganeraie et de ses causes,et celle des changements sociaux etéconomiques, afin de proposer une visionintégrée du changement social etécologique.Irrigation, soins culturaux et luttephytosanitaireL’irrigation doit être continue durant lecycle cultural. Il faut éviter les apportsintensifs d’eau afin de sauvegarder lavigueur des plantes et la qualité desfruits formés (lutte contre la pourritureapicale). Les besoins en eau de laculture peuvent être couverts par desapports de 25% des besoins globauxdurant la phase végétative, 50% durantle pic des cueillettes et 25% à ladernière phase des cueillettes. Le soldoit être toujours porté à sa capacitéau champ. Les apports d’eau et deséléments minéraux doivent être assurésavec une cadence permettant à laculture de se développer convenablement.Les traitements phytosanitairesdoivent être appliqués d’une manièrepréventive afin d’éviter l’attaque detout agent pathogène.L’économie rurale de l’arganeraie n’est plusexclusivement une économie agricole. Enréalité, les ménages de la région ont, depuislongtemps, diversifié leurs sources de revenus.Le surpâturage et l’aridité, àl’origine de la dégradation del’arganeraiePlusieurs études ont été faites pourtrouver des explications à ce phénomène.Les résultats sont porteurs dedeux enseignements majeurs pourl’étude de la dégradation de l’arganeraie.Premièrement, les causes dela dégradation ne se résument pas àla surexploitation de la ressource parles résidents et leurs chèvres. Aucunlien entre dégradation et pâturagen’a pu être démontré, et le facteur leplus significatif dans ces analyses estl’augmentation de l’aridité. Quant aucommerce de bois, il s’agit bien d’uncas d’exploitation excessive, mais cetteexploitation n’est pas le seul fait despaysans. Elle a été orchestrée par desentrepreneurs locaux, tolérée par lesautorités et suscitée par une demandeen bois toujours croissante de la partdes agglomérations urbaines. Lessouches, une fois taillées, rejettent lesracines et le pâturage permanent enlimite la régénération, ce qui expliqueque les coupes aient pu causer une diminutionde la densité des arbres.L’arganier aide à améliorer lerevenu des ménagesL’économie rurale de l’arganeraien’est plus exclusivement une économieagricole. En réalité, les ménagesde la région ont, depuis longtemps,diversifié leurs sources de revenuset se sont engagés dans des activitésnon agricoles dans leur village, ausouk voisin, dans les villes du NordLes apports en éléments fertilisantspas toujours nécessairesLes doses de l’apport de fond doiventêtre déterminées en fonction de la richessedu sol. Généralement on n’apporterien, toute la fumure est fournieen couverture. Le démarrage dela croissance de la plante est meilleurlorsqu’elle trouve des matières nutritivesdans la rhizosphère. Des pulvérisationsd’engrais foliaires doiventêtre appliquées régulièrementtous les mois ou en cas de nécessité(Calcium contre la nécrose apicaleen phase de grossissement des fruits).Lorsque la fertigation est utilisée, lesmêmes doses peuvent être apportéesen les divisant par un certain nombrede jours afin de les adapter aux apportsquotidiens.La récolte, un moment des plusdélicatsLa récolte se fait par 3 à 4 cueilletteséchelonnées sur 1 à 2 mois. Le rendementvarie de 40 à 120 T/ha, selonla qualité de l’entretien consacré àla culture et selon les conditions climatiques.Le chergui hâte la maturationet réduit fortement la fermetédes fruits, ce qui diminue énormémentles chances de la réussite dela récolte. Au moment de la récolte,le transport à l’usine pose souventproblème. Le camion doit être disponibleafin d’éviter des pertes éventuellessuite au caractère périssabledes fruits de la tomate industrielle.Presque tous les agriculteurs produisenten même temps, ce qui augmentela chance de rencontrer desproblèmes de transport. ◆du Maroc ou à l’étranger. L’huiled’argan, en laquelle ont été placés denombreux espoirs, ne représente pasune grande part du budget moyen desménages. Sa production et sa ventene sont pas statistiquement liées àl’enrichissement des ménages dansles régions de l’arganier. Le développementéconomique de la région nepeut donc être envisagé qu’en tenantcompte de la diversité des stratégieséconomiques des ménages. ◆
Mercredi 17 Juillet 2013En partenariat avec :AGRO-BUSINESSVIIMustapha Arhda, gérant de AMG Export :« La position du Maroc dans le marchéafricain ne peut que s’améliorer »Le marché africain un débouché très prometteur pour le secteur agro-industriel marocain. Conscient del’importance de ce marché et soucieux de la promotion des produits marocains à l’échelle internationale, MarocExport accompagne ses entreprises partenaires pour découvrir de nouveaux marchés à fort potentiel. Lemarché africain en est un exemple. Mustapha Arhda, gérant de AMG Export donne, à travers une interviewpour Le Soir échos, son point de vue sur la Caravane de partenariat en Afrique.Donnez-nous un petit aperçu de votre partenariatavec Maroc Export?Quels sont les principaux objectifs de laCaravane dans sa dernière édition?Les principaux objectifs de la caravanesont multiples pour les acteurs économiquesqui avaient visité la RDC et leCongo dans une précédente caravane, c’estcertainement une consolidation des acquis.En ce qui me concerne c’est la premièrefois que je visite les trois pays (Kenya,RDC et le Congo). Mon objectif principalétait la prospection et la recherche denouveaux débouchés pour les conservesde sardines marocaines.Le Maroc est un fournisseur traditionnelde conserves pour la RDC et pour PointeNoire mais il ne vend malheureusementpas sur le Kenya. Personnellement je n’aipas de client sur les trois destinations doncmon souhait est de nouer des contacts etde trouver des clients pour nos produits.J’ai découvert que des produits marocains(spécialement les conserves de sardines)étaient sur les étalages des supermarchésà Nairobi, mais étaient importésdu Royaume Uni sous des marques étrangères!Ce marché est très important, et cegenre de mission de prospection doiventavoir lieu bien souvent. Le marchéexiste donc, mais il faut le développeret l’alimenter directement àpartir du Maroc.Quels sont les vrais handicaps queconnaissent le secteur de l’agro-industrieet de la pêche en Afrique?Les handicaps sont multiples. D’abordplusieurs opérations continuent à setraiter via des sociétés de tradingeuropéennes (France, Angleterre,Belgique et Portugal). Le transportmaritime est cher en comparaisonavec le fret à destination de l’Europe(par exemple un container à destinationde l’Allemagne ou la Hollandecoûte moins de 600 euros, alors qu’ilpeut coûter plus de 3 000 euros surcertaines destination Africaines.Il y a aussi la fréquence des bateauxet le transit time trop long. A destinationde beaucoup de pays, nosproduits sont soumis à des droits dedouane trop élevés (plus de 60%) surcertains pays.Il existe également le problème dela saisonnalité. Il y a des périodes oùles ventes sont arrêtées en raison dessaisons de pluies. Il y a aussi l’encombrementde certains ports ce qui engendredes coûts de surestaries tropélevés. Ce sont quelques exemplesde problèmes dont souffre le secteuragroalimentaire en Afrique.Le Kenya : nouveauté de la 7 eCaravane de partenariat en Afrique«Uchumi, la chaîne de supermarchés la plus ancienne du Kenya»Après six éditions réussies et 16 paysvisités, Maroc Export continue sesmissions de prospection et de valorisationde «l’offre Maroc» vers lecontinent africain. La 7 e édition dela Caravane de partenariat, conduitesous la présidence du ministre del´Industrie, du Commerce et desNouvelles Technologies, AbdelkaderAmara, a été marquée par le retoursur une région qui représente un territoireau grand potentiel, avec troisescales au Kenya, en République duCongo, en République Démocratiquedu Congo. Le Kenya est la nouveautéde cette 7 e édition. C’est une étape deprospection et de prise de connaissancedes potentialités de ce marché,ayant la caractéristique d’un hub régionalavec une population de 135millions d’habitants.Présidée par le ministre de l’Industrie,du Commerce et des NouvellesTechnologies, cette caravane a connula participation de plusieurs institutionnelset près de 77 opérateurs privésreprésentant une dizaine de secteurd’activité : agroalimentaire, BTP,Electricité, Electronique, IMME,NTIC, Parachimie, Pharmacie,Plasturgie et autres.En termes de contenu, la caravanea été axée, par pays, autour de rencontres« B to G » visant à informerles PME marocaines des enjeux réglementaires,des rencontres « B toB » entre les participants marocainset les opérateurs prospects du payshôte, des visites de sites industrielset commerciaux. Pendant cette caravane,trois accords de partenariatscommerciaux entre d’une part, leMaroc et d’autre part, le Kenya et laRDC ont été établis. ◆D’après vous, quelle est la stratégieà suivre pour la mise à niveau de cesecteur ?Il y a des politiques en cours pourla mise à niveau mais, à mon avis, laprincipale mesure pour le développementdu secteur de la conserve depoisson c’est de permettre aux industrielsun accès à la ressource. Lapêche est gérée comme un secteur àpart, sans tenir compte des impératifsdes conserveurs, et tant que tousles conserveurs n’ont pas les mêmesopportunités pour accéder aux ressources,le développement du secteurne se fer-apas d’une manière harmonieuse,cela aidera les investisseursmarocains à continuer leur développementet donnera des signaux auxinvestisseurs étrangers.Comment qualifiez-vous la dernièreédition de la Caravane d’Afrique?Je pense que la dernière éditionde la caravane était bien réussie.L’organisation était très bonne. Nousétions dans de bonnes conditionspour travailler.Cependant il est souhaitable quedans le futur, la caravane puisse couvriruniquement deux destinationsau lieu de trois car il est difficile defaire correctement trois destinationsen une semaine.Je tiens à féliciter tout le staff deMaroc Export pour le travail qu’ilsont réalisé. Ils nous ont vraimentaccompagnés dans le vrai sens duterme.J’espère que nous concrétiseront deschoses pour le bien de nos sociétés etpour notre pays.Le Maroc est bien décidé à développerla coopération Sud-Sud et notreposition sur le marché de l’Afrique nepeut que s’améliorer dans le futur. ◆PROCHAIN ÉVÉNEMENTn Salon ANUGA 2013Date et lieu : du 5 au 9 octobreà Cologne en AllemagneVous êtes exportateur,pour toute information,contactez Mme. Alaouialaoui@marocexport.ma
Page 1 and 2: © DR© DR© DR© AICPRESS© DR© D
Page 3 and 4: Mercredi 17 Juillet 2013Panorama 3L
Page 5 and 6: Mercredi 17 Juillet 2013Casablanca
Page 7: Mercredi 17 Juillet 2013MONDE 7EN B
Page 11 and 12: Mercredi 17 Juillet 2013Ramadan à
Page 13 and 14: Mercredi 17 Juillet 2013Jeux DE L
Page 15 and 16: ANNONCESMercredi 17 Juillet 201315a
Page 17 and 18: Culture17Mercredi 17 Juillet 2013Le
Page 19 and 20: Mercredi 17 Juillet 2013AGRO-BUSINE
Page 21 and 22: Mercredi 17 Juillet 2013AGRO-BUSINE
Page 23: Mercredi 17 Juillet 2013AGRO-BUSINE
Page 27 and 28: Mercredi 17 Juillet 2013Supplément
Page 29 and 30: Mercredi 17 Juillet 2013ONZE-ONZEPO
Page 31 and 32: Mercredi 17 Juillet 2013OMNISPORTSP

WEEK-END - BibliothÃ¨que Nationale du Royaume du Maroc

You also want an ePaper? Increase the reach of your titles

Delete template?

Save as template?