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Mise à jour sur les traitements de l'infertilité ... - Profession Santé

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MedActuel DPCLa faculté<strong>de</strong> mé<strong>de</strong>cine<strong>de</strong> l’Université Lavalvotre développement professionnel continu vol. 13 n o 2 27 février 2013dPC et spécialités<strong>Mise</strong> à <strong>jour</strong> <strong>sur</strong> <strong>les</strong> <strong>traitements</strong><strong>de</strong> l’infertilité féminineObjectifs pédagogiques◾ Comprendre la pharmacothérapieutilisée en infertilité féminine.◾ Reconnaître <strong>les</strong> principaux effetsindésirab<strong>les</strong>.◾ Conseiller un couple <strong>sur</strong> <strong>les</strong>chéma thérapeutique prescrit.par Marie-Sophie Brochet 1 , Fanny David 2 , Carolina Marino 3 , Dr Élias Dahdouh 4Affiliations <strong>de</strong>s auteurs1. B. Pharm, M.Sc., pharmacienne,clinicienne associée, département<strong>de</strong> pharmacie, membre actif duCentre <strong>de</strong> procréation assistée, CHUSainte-Justine, Université <strong>de</strong>Montréal2. Assistante <strong>de</strong> recherche au moment<strong>de</strong> la rédaction, département <strong>de</strong>pharmacie, CHU Sainte-Justine,Université <strong>de</strong> Montréal3. Assistante <strong>de</strong> recherche au moment<strong>de</strong> la rédaction, département <strong>de</strong>pharmacie, CHU Sainte-Justine,Université <strong>de</strong> Montréal4. MD, Directeur médical du Centre <strong>de</strong>procréation assistée, Départementd’obstétrique-gynécologie, CHUSainte-Justine, Université <strong>de</strong>Montréal, Membre associé ProcréaCliniques MontréalArticle révisé par le Dr Louis Granger,professeur agrégé <strong>de</strong> clinique,Département d’obstétriquegynécologie,CHU Sainte-Justine,Université <strong>de</strong> Montréal, Membreassocié Procréa Cliniques MontréalCas cliniqueL’Organisation mondiale <strong>de</strong> la santéreconnaît l’infertilité commeune pathologie à part entière. L’infertilitése définit par une absence<strong>de</strong> conception après 12 mois ouplus <strong>de</strong> rapports sexuels réguliersnon protégés 1 . Environ 8,5 % <strong>de</strong>scoup<strong>les</strong> canadiens en âge <strong>de</strong> procréeront un problème d’infertilité;cette statistique concor<strong>de</strong> avec <strong>les</strong>taux mondiaux 2,3 . Les causes <strong>de</strong> ceproblème sont variab<strong>les</strong>. El<strong>les</strong>touchent autant l’homme (33 % <strong>de</strong>scas) que la femme (42 %) et <strong>de</strong>meurentinexpliquées dans presque15 % <strong>de</strong>s cas 4 . L’infertilité fémininepeut être due à une dysfonctionovulatoire, une atteinte tubaire et<strong>de</strong> l’endométriose. Le syndrome<strong>de</strong>s ovaires polykystiques (SOPK)fait partie <strong>de</strong>s dysfonctions ovulatoiresfréquentes touchant 5 à 10 %<strong>de</strong>s femmes en âge <strong>de</strong> procréer 1 .L’âge <strong>de</strong> la femme constitue un facteurimportant dans l᾿infertilité féminine.La fertilité féminine diminueprogressivement dès 30 ans,Tableau ISituations cliniques, indication et médicaments utilisésJeanne, 28 ans, débutera un protocole <strong>de</strong> FIV. Après avoir fait une investigationdu couple, vous déci<strong>de</strong>z <strong>de</strong> débuter un protocole à base <strong>de</strong> FSHrecombinante (75 UI die) et <strong>de</strong> cétrorélix (0,25 mg die). Votre patiente abeaucoup lu <strong>sur</strong> le sujet. Elle trouve que <strong>les</strong> doses <strong>de</strong> FSH sont faib<strong>les</strong>. Ellevous <strong>de</strong>man<strong>de</strong> également le rôle du cétrorélix et son utilisation plustardive. Que lui répondrez-vous ? Quelques semaines après, elle vousapprend qu’elle est enceinte et se <strong>de</strong>man<strong>de</strong> si elle doit continuer l’application<strong>de</strong> progestérone que vous lui avez prescrite à la suite du transfertd’embryon.Situations cliniques Indication Médicaments utilisés RemarquesInduction <strong>de</strong>l’ovulation (IO)Inséminationintra-utérine (IIU)Fécondation in vitro(FIV)Dysfonction ovulatoire (aménorrhée/oligoménorrhée, SOPK), insuffisancelutéale, infertilité inexpliquée.Échec <strong>de</strong> grossesse malgré ovulation,infertilité masculine sévère à modérée,infertilité inexpliquée, après échec<strong>de</strong>s <strong>traitements</strong> <strong>de</strong> première ligne.Infertilité tubaire, endométriose, infertilitéinexpliquée, infertilité masculine modéréeà sévère, réserve ovarienne diminuée.Clomifène ou létrozole ougonadotrophines± hCG± metformineGonadotrophines ± hCG± clomifène ou létrozoleAnalogues <strong>de</strong> la GnRHGonadotrophineshCGSupport <strong>de</strong> la phase lutéale<strong>sur</strong>tout entre 35 et 40 ans, et <strong>de</strong>vientpresque nulle à 45 ans en raison <strong>de</strong>l’appauvrissement <strong>de</strong> la réserve ovarienneet <strong>de</strong> la diminution <strong>de</strong> la qualité<strong>de</strong>s ovocytes 5 . C’est la raison pourlaquelle une évaluation et un traitementcorrespondant peuvent parfoisêtre justifiés plus tôt, soit au bout <strong>de</strong>six mois, ou d’emblée, <strong>sur</strong> la base <strong>de</strong>santécé<strong>de</strong>nts médicaux et <strong>de</strong> l’âge <strong>de</strong>la femme 1 .La physiopathologie, l’étiologie etle dépistage <strong>de</strong> l’infertilité ne serontpas discutés dans cet article, maisd’autres références médica<strong>les</strong>peuvent être consultées afin d’obtenirplus d’information <strong>sur</strong> le sujet6,7 . Cet article présente un aperçuactualisé <strong>de</strong>s <strong>traitements</strong> <strong>de</strong> l’infertilitéféminine.• L’axe hypothalamo-hypophysoovariendoit être fonctionnel.• IIU peut être combinée à l’IO.• Support <strong>de</strong> la phase lutéaleparfois utilisé.• Contraceptifs hormonauxcombinés parfois utilisés avant<strong>de</strong> débuter un protocole avecagoniste <strong>de</strong> la GnRH.• Œstradiol parfois utilisé avant<strong>de</strong> débuter un protocole avecantagoniste <strong>de</strong> la GnRH.GnRH : Gonadolibérine ; hCG : Hormone gonadotrophique chorionique; SOPK : Syndrome <strong>de</strong>s ovaires polykystiquesProgramme québécois <strong>de</strong>procréation assistéeDepuis août 2010, le gouvernementquébécois assume <strong>les</strong> frais relatifsaux <strong>traitements</strong> <strong>de</strong> procréation assistée,une première nord-américaine.Les activités médica<strong>les</strong> sont<strong>les</strong> suivantes : bilan <strong>de</strong> base d’infertilité(féminin et masculin) et testscomplémentaires, don d’ovu<strong>les</strong>,prélèvement <strong>de</strong> sperme au moyend’une intervention médicale, congélationdu sperme et <strong>de</strong>s ovu<strong>les</strong>, paillettes<strong>de</strong> sperme, fécondation in vitro(FIV, soit trois cyc<strong>les</strong> stimulés ousix cyc<strong>les</strong> naturels ou naturels modifiés),diagnostic génétique préimplantatoire,transfert d’un embryonfrais ou congelé et congélationd’embryons. Les médicaments sontremboursés selon <strong>les</strong> modalités durégime d’as<strong>sur</strong>ance médicament <strong>de</strong>la patiente. Pour plus d’information<strong>sur</strong> <strong>les</strong> modalités <strong>de</strong> couverture,veuillez vous référer au site du ministère<strong>de</strong> la Santé et <strong>de</strong>s Services sociaux8 . Ce programme vise à diminuerle nombre <strong>de</strong> grossessesmultip<strong>les</strong> fréquentes lors <strong>de</strong> ces <strong>traitements</strong>.Les grossesses multip<strong>les</strong>sont associées à plusieurs naissancesprématurées, <strong>les</strong>quel<strong>les</strong> ont un impactdirect <strong>sur</strong> la morbidité et lamortalité infantile 9 .Traitements utilisés en infertilitéféminineLes gran<strong>de</strong>s lignes <strong>de</strong> traitement eninfertilité féminine se divisent entrois situations cliniques, soit l’induction<strong>de</strong> l’ovulation (IO), l’inséminationintra-utérine (IIU) et laFIV conventionnelle ou par la micro-injection(ICSI) (tableaux I etII). Le choix <strong>de</strong>s <strong>traitements</strong> <strong>de</strong> lafemme se fera en fonction <strong>de</strong>s évaluationspoussées <strong>de</strong>s <strong>de</strong>ux partenaires(examen physique, bilansanguin, spermogramme, hystérosalpingographie,tests endocriniens,etc.). L’objectif <strong>de</strong> l’IOconsiste à induire le recrutementd’un ou <strong>de</strong>ux follicu<strong>les</strong> ovariens, àprovoquer leur maturation et la libérationd’un ou <strong>de</strong>ux ovu<strong>les</strong> aumaximum. La fécondation pourrase faire naturellement (relationssexuel<strong>les</strong>) ou par IIU, c’est-à-direpar injection au fond <strong>de</strong> l’utérusd’un échantillon <strong>de</strong> sperme lavé.Enfin, la FIV consiste à stimuler <strong>les</strong>ovaires au moyen d’hormones exogènesafin <strong>de</strong> programmer la collected’ovu<strong>les</strong>, <strong>de</strong> faire fécon<strong>de</strong>r <strong>les</strong>ovu<strong>les</strong> et <strong>les</strong> spermatozoï<strong>de</strong>s en laboratoireet ainsi obtenir plusieursembryons dont l’un sera implantéSuite à la page 48 >Conseil <strong>de</strong> rédac tionet révision scientifiquePrési<strong>de</strong>nt du conseilDr François CroteauMé<strong>de</strong>cin <strong>de</strong> famille,hôpital Santa-Cabrini,Montréal;Membre du Comité <strong>de</strong>formation médicalecontinue <strong>de</strong> Mé<strong>de</strong>cinsfrancophones du Canada;Directeur médical duGroupe Santé, Québec,Rogers Média.Dre Johanne BlaisMembre du Conseil <strong>de</strong>FMC <strong>de</strong> la faculté <strong>de</strong>mé<strong>de</strong>cine<strong>de</strong> l’Université Laval;Responsable du Comité<strong>de</strong> FMC du dépt. <strong>de</strong>mé<strong>de</strong>cine familiale <strong>de</strong>l’Université Laval;Professeur titulaire <strong>de</strong>clinique, CHUQ, hôpitalSaint-François d’Assise.Dr Roger LadouceurResponsable du Pland’autogestion <strong>de</strong> DPC,Collège <strong>de</strong>s mé<strong>de</strong>cinsdu Québec;Professeur agrégé <strong>de</strong>clinique du dépt. <strong>de</strong>mé<strong>de</strong>cine familiale<strong>de</strong> l’Université <strong>de</strong>Montréal;Mé<strong>de</strong>cin <strong>de</strong> famille,Hôpital <strong>de</strong> Verdun duCSSS du Sud-Ouest-Verdun.Dre Francine LégerMé<strong>de</strong>cin <strong>de</strong> famille;Professeur adjoint <strong>de</strong>clinique au département<strong>de</strong> mé<strong>de</strong>cine familiale <strong>de</strong>l’Université <strong>de</strong> Montréal;Service <strong>de</strong> périnatalitédu CHUM.Dre Diane PoirierMé<strong>de</strong>cin, M.Sc.;Chef du service <strong>de</strong>ssoins intensifs au CSSSRichelieu-Yamaska;Professeurd’enseignement cliniqueau CHUS;Membre du comité <strong>de</strong>formation continue <strong>de</strong>Mé<strong>de</strong>cins francophonesdu Canadawww.<strong>Profession</strong>Sante.ca – 27 février 2013 – L’actualité médicale – 47


MedActuel DPC > <strong>Mise</strong> à <strong>jour</strong> <strong>sur</strong> <strong>les</strong> <strong>traitements</strong> <strong>de</strong> l’infertilité féminine> Suite <strong>de</strong> la page 47au niveau <strong>de</strong> l’utérus et <strong>les</strong> autres serontcryoconservés.Induction <strong>de</strong> l’ovulation (IO)> ClomifèneLe clomifène représente le traitement<strong>de</strong> premier recours pour l’induction<strong>de</strong> l’ovulation, après <strong>les</strong>changements <strong>de</strong> mo<strong>de</strong> <strong>de</strong> vie (alimentation,perte <strong>de</strong> poids, etc.). Ilbloque <strong>les</strong> récepteurs œstrogéniquesau niveau <strong>de</strong> l’axe hypothalamo-hypophysaireet provoqueainsi une augmentation <strong>de</strong> la sécrétion<strong>de</strong> GnRH, FSH et LH. Ce processusconduit au recrutement puisà la maturation <strong>de</strong>s follicu<strong>les</strong> ovariens.L’effet anti-œstrogène du clomifènepeut toutefois altérer la qualitédu mucus cervical et amincirl’endomètre, perturbant le processusd’implantation <strong>de</strong> l’embryon.Ainsi, on observe un taux d’ovulation<strong>de</strong> 80 %, mais seulement 40-45 % <strong>de</strong> ces femmes auront un test<strong>de</strong> grossesse positif 10 . L’axe hypothalamo-hypophysaire<strong>de</strong>vant êtrefonctionnel, le clomifène n’est pasindiqué chez <strong>les</strong> patientes avec hyperprolactinémie,anomalie <strong>de</strong>l’axe hypothalamo-hypophysaireou en ménopause précoce 11 . Le traitementest administré une fois par<strong>jour</strong> durant cinq <strong>jour</strong>s, et est généralementdébuté <strong>les</strong> <strong>jour</strong>s 3 ou 5 ducycle. L’ovulation <strong>sur</strong>vient entre 6 et12 <strong>jour</strong>s après la fin du traitement 6,7 .Une échographie ou le dosage <strong>de</strong> laLH urinaire à partir du <strong>jour</strong> 10pourront être effectués afin d’évaluerl’efficacité du clomifène et aussiafin <strong>de</strong> prévenir la <strong>sur</strong>venue <strong>de</strong>grossesses multip<strong>les</strong> dont l’inci<strong>de</strong>nceest estimée à entre 15 et 30 %.Parmi <strong>les</strong> effets indésirab<strong>les</strong> préoccupants,<strong>de</strong>s troub<strong>les</strong> visuels ont étérapportés. La <strong>sur</strong>venue est rare etl’effet est réversible à l’arrêt du traitement11 . Une autre préoccupationrécemment mise en évi<strong>de</strong>nce est lerisque d’induire un cancer ovarienou utérin (<strong>sur</strong>tout le type « bor<strong>de</strong>rline»). Plusieurs éléments ne permettentpas d’évaluer adéquatementce risque, <strong>les</strong> étu<strong>de</strong>s publiéesétant rétrospectives, <strong>sur</strong> <strong>de</strong>s petitséchantillons hétérogènes et <strong>les</strong> résultatsétant rarement statistiquementsignificatifs. Deux étu<strong>de</strong>s indiquentque l’effet <strong>sur</strong> l’endomètresemble être cumulatif au fil <strong>de</strong>scyc<strong>les</strong>. Il est donc recommandé <strong>de</strong>ne pas prolonger son utilisation au<strong>de</strong>là<strong>de</strong> 12 cyc<strong>les</strong> 12,13 .> LétrozoleLe létrozole est un inhibiteur <strong>de</strong>l’aromatase, une enzyme responsable<strong>de</strong> la synthèse <strong>de</strong>s œstrogènes.Elle empêche par conséquent la rétroactionnégative par œstradiol<strong>sur</strong> l’axe hypothalamo-hypophysaireet augmente ainsi la libération<strong>de</strong> GnRH, FSH et LH. Contrairementau clomifène, le létrozole nebloque pas <strong>les</strong> récepteurs œstrogéniques6,14,15 . Les étu<strong>de</strong>s révèlentune inci<strong>de</strong>nce moindre d’effets indésirab<strong>les</strong>,notamment au niveau<strong>de</strong> l’endomètre, et un taux plusfaible <strong>de</strong> grossesses multip<strong>les</strong>, mais<strong>de</strong>s résultats comparab<strong>les</strong> en termes<strong>de</strong> grossesse 14-16 . Comme le citrate<strong>de</strong> clomifène, il est administré engénéral du <strong>jour</strong> 3 au <strong>jour</strong> 7. Son innocuitéchez <strong>les</strong> femmes enceintesexposées au début du cycle a été critiquéeà la suite <strong>de</strong> la publication <strong>de</strong>Tableau IIPrincipa<strong>les</strong> molécu<strong>les</strong> utilisées en infertilité féminine 6,7,11-16,22,23,41,42,44-48,54-58NomFormes pharmaceutiquesInducteurs <strong>de</strong> l’ovulationClomifène (Serophène, Clomid)50 mg/compriméLétrozole (Femara)2,5 mg/compriméMetformine (Glucophage)500 et 850 mg/compriméGonadotrophines (Gn)Ménotrophines urinaires (FSH/LH)Repronex, Menopur 3Fiole 1 75 UI FSH + 75 UI LHUrofollitrophine (u-hFSH)Bravelle 3Fiole 1 75 UIFollitropine α (r-FSH)Gonal-F 3Cartouche 2 300 UI, 450 UI, 900 UIFio<strong>les</strong> 1 75 UI (unidose), 450 UI et 1050 UI(multidose)Follitropine β (r-FSH)Puregon 3Cartouche 2 300 UI, 600 UI, 900 UIFiole 1 50 ou 100 UIl’étu<strong>de</strong> <strong>de</strong> Biljan et coll. qui rapportaitune augmentation du risqued’anomalies cardiaques et locomotricesdans un groupe <strong>de</strong> 150 nouveau-nésexposés in utero au létrozo<strong>les</strong>eul ou combiné à <strong>de</strong>sgonadotrophines lorsque comparéà <strong>de</strong>s nouveau-nés non exposés 17 .Trois étu<strong>de</strong>s publiées par la suiteévaluant près <strong>de</strong> 900 expositions aulétrozole ne rapportaient pas d’augmentationdu risque <strong>de</strong> malformationmajeure ni <strong>de</strong> patron d’anomalie18-20 . Son élimination rapi<strong>de</strong>exclut théoriquement une expositionpossible durant l’organogénèse.Malgré cela, le fabricant etSanté Canada contre-indiquentson utilisation en fertilité 21 .> MetformineLa metformine peut être ajoutée auclomifène chez <strong>les</strong> patientes avec résistanceà cet agent, particulièrementdans le SOPK, chez <strong>les</strong> patientesplus âgées et cel<strong>les</strong> avec unIMC supérieur à 30 kg/m 2 22 . Laprise en charge <strong>de</strong>s patientes avecun SOPK a bien été décrite dansd’autres références médica<strong>les</strong> 22,23 .Deux méta-analyses et un essaicomparatif randomisé compilantau total 1556 femmes avec un SOPKindiquent que la metformine est efficacepour l’obtention d’une ovulationpar rapport au placebo, mais lePosologie50 mg po die x 5 <strong>jour</strong>sS’il y a ovulation : même dose pour le cycle suivant (max 6 cyc<strong>les</strong>)S’il n’y a pas d’ovulation : ↑ 50 mg/<strong>jour</strong> à chaque cycle (max 150 mg/dose et/ou 750 mg/cycle)rapport <strong>de</strong> cote est significativementsupérieur lorsque cet agentest combiné au clomifène 24,25 . Letaux <strong>de</strong> grossesse est supérieur auclomifène lors <strong>de</strong> l’utilisationconcomitante <strong>de</strong> ces <strong>de</strong>ux agents 25 .L’étu<strong>de</strong> <strong>de</strong> Legro et coll. rapporteégalement une hausse du taux <strong>de</strong>naissance vivante avec cette combinaisonpar rapport à la metformineen monothérapie 26 . Desétu<strong>de</strong>s ont observé une réductiondu risque d’avortement spontanélorsque la metformine est poursuiviedurant le premier trimestre,mais d’autres publications seraientnécessaires 27-30 .> Le « Drilling OvarienLaparoscopique »Cette technique chirurgicale utiliséechez <strong>les</strong> patientes résistantes auclomifène représente une alternativeaux gonadotrophines parfoisutilisées en IO. Elle consiste à pratiquer,sous vision directe, <strong>de</strong>s microperforations au niveau <strong>de</strong>s ovairespar un électrocautère monopolaireou par laser. Le résultat possible estla reprise transitoire <strong>de</strong> l’ovulation,dans un délai moyen <strong>de</strong> six mois.Typiquement, l’ovulation produiteest souvent mono-folliculaire sansrisque <strong>de</strong> syndrome d’hyperstimulationovarienne, ni <strong>de</strong> grossessesmultip<strong>les</strong> 31 . Des complications ontEffets indésirab<strong>les</strong>toutefois été rapportées, notamment,la formation d’adhérencespostopératoires et une diminution<strong>de</strong> la réserve ovarienne 32 .Fécondation in vitro (FIV)Plusieurs protoco<strong>les</strong> sont utilisés enFIV. Le choix d’un protocole se faiten considérant le profil <strong>de</strong> la patiente(par ex., âge, antécé<strong>de</strong>nts, réponseaux cyc<strong>les</strong> précé<strong>de</strong>nts, réserveovarienne, etc.). Les principa<strong>les</strong>étapes sont <strong>les</strong> suivantes :1. Stimulation ovarienneDes injections <strong>de</strong> gonadotrophines(FSH et parfois LH) pendant 7 à12 <strong>jour</strong>s vont stimuler le recrutementet la maturation <strong>de</strong> multip<strong>les</strong>follicu<strong>les</strong> ovariens 11 . Les essais indiquent<strong>de</strong>s taux <strong>de</strong> grossesse variantentre 30 et 50 % selon l’âge <strong>de</strong> lapatiente (pour <strong>les</strong> moins <strong>de</strong> 38 ans).Un taux <strong>de</strong> 25 à 35 % <strong>de</strong> grossessesmultip<strong>les</strong> a été rapporté. Ce risquepeut être diminué par le transfert sélectifd’un seul embryon 9 .2. Inhibition <strong>de</strong> l’activitéovariennea) Pour avoir un contrôle complet<strong>de</strong> l’axe hypothalamo-hypophysaire,un analogue <strong>de</strong> la GnRH,agoniste ou antagoniste, seraajouté dans le but <strong>de</strong> prévenir lepic <strong>de</strong> LH et l’ovulation.Effets anti-œstrogéniques (bouffées <strong>de</strong> chaleur, amincissement<strong>de</strong> l’endomètre, douleurs abdomina<strong>les</strong> et pelvienneschangement d’humeur), symptômes visuels (diplopie, visionfloue), hypertrophie ovarienne, grossesses multip<strong>les</strong>2,5-7,5 mg po die x 5 <strong>jour</strong>s Généralement bien toléré, troub<strong>les</strong> gastro-intestinaux (nausées,vomissements, diarrhées)500 mg po tid à 850 mg po bid (max 2 g/<strong>jour</strong>) pendant 6 à 12 cyc<strong>les</strong>Commencer à 250 à 500 mg po bid à tidAugmenter graduellement selon la tolérance digestiveLa durée <strong>de</strong> traitement peut aller jusqu’à 8 semaines <strong>de</strong> gestationselon certaines étu<strong>de</strong>sIO :Step-up conventionnel : 75 à 150 UI / jStep-up low dose : 37,5 UI / j (↑ par paliers <strong>de</strong> 37,5 UI)Step-down : 150 UI / j (↓ par paliers <strong>de</strong> 37,5 UI)Protocole séquentiel (step-up / step-down)FIV : 75-450 UI SC die (max 600 UI/<strong>jour</strong>)Pour <strong>de</strong>s doses > 450 UI, il est recommandé en pratique <strong>de</strong> diviserla dose en 2 (soit une dose le matin et la balance le soir, tou<strong>jour</strong>s à lamême heure)Débuter <strong>jour</strong> 3-4 du cycle selon protocole et selon le dosaged’œstradiol et l’échographieDes changements <strong>de</strong> dose sont possib<strong>les</strong> dans le même cycle en fonction<strong>de</strong> :• Concentration d’œstradiol• Diamètre/nombre <strong>de</strong> follicu<strong>les</strong>Durée 12 <strong>jour</strong>s mais peut varier selon la réponseLutropine α (r-LH)75-150 UI SC die (max 225 UI/<strong>jour</strong>)LuverisVoir commentaires FSHFiole 1 75 UIPeut être mélangé à Gonal-F dans la même seringueGonadotrophine chorionique humaine (hCG)hCG urinairehCG pour injection USP 3Pregnyl 3Fiole 1 10 000 UIhCG recombinante (r-hCG)Ovidrel 3Seringue 2 250 µgFiole 1 250 µgDose uniquehCG pour injection USP 5000 à 10 000 UI SC ou IMPregnyl : 5000 à 10 000 UI IMOvidrel : 250 µg SCTroub<strong>les</strong> gastro-intestinaux (nausées, vomissements,diarrhées), acidose lactique (rare)Réaction/rougeur au site d’injection, mastalgie, nausées,vomissements, diarrhée, douleur abdominale, céphalées,SHSO a , grossesses multip<strong>les</strong> (dans le cadre d’IO)Céphalées, fatigue, irritabilité, SHSO a ,douleur au site d’injection, œdème (rare)b) L’agoniste sera débuté au <strong>jour</strong> 21du cycle antérieur (protocolelong) ou 2 <strong>jour</strong>s avant (protocolecourt) le début <strong>de</strong>s gonadotrophines(FSH et parfois LH).c) L’antagoniste sera quant à lui débutéaprès le début <strong>de</strong>s gonadotrophinessoit le <strong>jour</strong> 5 ou 6 <strong>de</strong>stimulation (protocole fixe), soitlorsqu’un <strong>de</strong>s follicu<strong>les</strong> a un diamètre> ou = à 14 mm (protocoleflexible) 33 .d) Certains protoco<strong>les</strong> ajouterontun contraceptif hormonal combiné7 à 10 <strong>jour</strong>s avant <strong>de</strong> débuterla stimulation ovarienne.3. Monitorage <strong>de</strong> l’ovulationL’échographie (transvaginale) estréalisée au tout début du cycle puisrépétée régulièrement durant lecycle.Elle consiste à évaluer la présence<strong>de</strong> kystes ovariens, la réponse ovariennepar une observation <strong>de</strong> lacroissance folliculaire (taille,nombre et répartition <strong>de</strong>s follicu<strong>les</strong>)et à objectiver la réceptivitéendométriale.Un dosage <strong>de</strong> l’œstradiol permettraun suivi supplémentaire afind’évaluer la réponse au traitement.D’autres dosages hormonauxpeuvent également être effectués selonl’évolution (par ex., progestérone,LH).48 – L’actualité médicale – 27 février 2013 – www.<strong>Profession</strong>Sante.ca


NomFormes pharmaceutiquesAgonistes <strong>de</strong> GnRHBusérélineSuprefactFiole 2 5,5 mgInhalation nasale 100 µg/inhalationLeuproli<strong>de</strong>LupronFiole 2 14mgNafarelineSynarelInhalation nasale 200 µg/inhalationAntagonistes <strong>de</strong> GnRHCétrorélixCetroti<strong>de</strong> 3Fiole 1 0,25 mg, 3 mgGanirelixOrgalutran 3Seringue 2 250 µgProgestéroneProgestérone pour injectionFiole 2 50 mg/mlPrometriumCapsule micronisée 100 mgCrinone 3Gel vaginal 8 %Endometrin 3Comprimés 100 mgŒstrogènesEstraceComprimés 0,5 mg, 1 mg, 2 mgClimara 3Timbres 25, 50, 75, 100 µgPosologie• Injectable : 0,5 mg SC dieLorsque <strong>les</strong> Gn sont débutées : 0,25 mg SC die• Nasale : 1 inh/narine 5 fois/<strong>jour</strong>Lorsque <strong>les</strong> Gn sont débutées : 1 inh/narine 3 fois/<strong>jour</strong>Doses et moment d’administration peuvent varier durant le cyc<strong>les</strong>elon le protocole0,5 mg SC dieLorsque <strong>les</strong> Gn sont débutées : 0,25 mg SC dieMax 1 mg/<strong>jour</strong>Doses et moment d’administration peuvent varier durant le cyc<strong>les</strong>elon le protocole• 1 inhalation dans une narine le matin• 1 inhalation dans l’autre narine le soirDoses et moment d’administration peuvent varier durant le cyc<strong>les</strong>elon le protocole• 250 µg SC dieDébuter <strong>jour</strong> 5-6 du début <strong>de</strong>s Gn et cesser le <strong>jour</strong> d’hCGMin 12 h, max 30 h entre la <strong>de</strong>rnière dose <strong>de</strong> 250 µg et l’hCGEffets indésirab<strong>les</strong>Au début : saignements vaginaux, douleur pelvienne,kystes ovariens, réaction au site d’injectionPlus tard : bouffées <strong>de</strong> chaleurs, sécheresse vaginale,céphalées, fatigue, altération <strong>de</strong> l’humeurNausées, céphalées, saignements vaginaux, douleur pelvienne,réaction au site d’injection50 mg IM die • Troub<strong>les</strong> gastrointestinaux.• Injection : fatigue, douleur au site d’injection200 mg intravaginale tid• Capsule et gel : irritation vaginale, démangeaisons génita<strong>les</strong>Attention, <strong>les</strong> capsu<strong>les</strong> contiennent <strong>de</strong> l’huile1 application (90 mg) intravaginale die le matind’arachi<strong>de</strong>, vérifiez <strong>les</strong> allergies aussi chezle partenaire200-300 mg (2-3 comp.) intravaginale bid à tid2 mg po bid-tidLes doses peuvent varier selon <strong>les</strong> protoco<strong>les</strong>300 µg/semaineLes doses peuvent varier selon <strong>les</strong> protoco<strong>les</strong>Nausées, vomissements, céphalées, inconfort vaginal,saignements, irritation cutanée au site du timbreFIV : fertilisation in vitro; Gn : Gonadotrophines; hCG : Hormone Chorionique Gonadotrophique; IM : voie intra-musculaire;IO : Induction <strong>de</strong> l’ovulation; po : voie orale; SC : voie sous-cutanée; SHSO : Syndrome d’hyperstimulation ovarienne1. Poudre lyophilisée pour reconstitution; 2. Solution pour injection; 3. Deman<strong>de</strong> <strong>de</strong> médicament d’exception si la patiente est couverte par la RAMQ.<strong>jour</strong>s par rapport à <strong>de</strong>ux à quatresemaines).> Gonadotrophines (FSH, LH)Les gonadotrophines permettent lerecrutement et la maturation <strong>de</strong>sfollicu<strong>les</strong> ovariens. Ils sont utilisésen FIV et parfois en IO. Deux procédés<strong>de</strong> fabrication <strong>les</strong> caractérisent,soit d’origine urinaire et purifiée(femmes ménopausées), soitobtenues par génie génétique (recombinante).Les résultats <strong>de</strong>s essaiset <strong>de</strong> différentes méta-analysessont controversés quant à l’utilisationet l’efficacité <strong>de</strong>s unes par rapportaux autres, mais il sembleraitque <strong>les</strong> praticiens aient recours préférentiellementaux gonadotrophinesrecombinantes 37-39 . L’ajustementposologique est plus précis etprévisible étant donné une moinsgran<strong>de</strong> variabilité entre <strong>les</strong> lots. Cesformulations présentent égalementune inci<strong>de</strong>nce moindre d’hyperstimulationovarienne. En revanche,leur coût est bien supérieur et leurtolérance semble similaire aux produitsd’origine urinaire 39 .> Gonadotrophine chorioniquehumaine (hCG)L’hCG, d’origine urinaire (femmesenceintes) ou recombinante, a uneffet similaire à la LH. Toutes <strong>de</strong>uxpossè<strong>de</strong>nt la même chaîne bêta, sefixent donc <strong>sur</strong> <strong>les</strong> mêmes récepteurs,mais l’hCG a une affinité sixà sept fois plus élevée et sa <strong>de</strong>mi-vieest beaucoup plus longue (24 heurespar rapport à 60 minutes) 7,39 . Ellepermet <strong>de</strong> terminer la maturationfolliculaire et <strong>de</strong> déclencher l’ovulation.Elle est toutefois considéréecomme un facteur déclenchant dusyndrome d’hyperstimulation ovarienne7,39 . Par conséquent, un suiviéchographique et <strong>de</strong>s dosages sériquesd’œstradiol sont nécessairesavant <strong>de</strong> programmer son administration.4. Déclenchement <strong>de</strong> l’ovulationL’administration d’une doseunique d’hCG est programméeaprès l’obtention d’un développementfolliculaire adéquat(> 18 mm) en réponse à la stimulationovarienne et en vue du prélèvementd’ovule avant la rupturefolliculaire. L’agoniste <strong>de</strong> la GnRHest rarement une solution <strong>de</strong> rechangeà l’hCG lors d’un protocoleavec antagoniste 11 .5. Ponction ovarienne et FIVa) Réalisée 34 à 36 heures après l’injectiond’hCG, le prélèvementd’ovu<strong>les</strong> est effectué sous anesthésielocale et sédation 11 . Cetteintervention est effectuée à l’ai<strong>de</strong>d’une aiguille guidée par son<strong>de</strong>endovaginale. L’aiguille traversela paroi vaginale pour pénétrer<strong>les</strong> ovaires où tous <strong>les</strong> follicu<strong>les</strong>seront ponctionnés. Les ovu<strong>les</strong>collectés et <strong>les</strong> spermatozoï<strong>de</strong>ssont ensuite mis en contact in vitropour la fécondation.b) Les complications associées à laponction sont rares. Un saignementvaginal modéré peut <strong>sur</strong>venir.Le risque infectieux est estiméinférieur à 1 %. La majorité<strong>de</strong>s centres ajoutent empiriquementune antibioprophylaxie(par ex., azithromycine, doxycycline).Une analgésie <strong>de</strong>vrait êtreprévue pour quelques <strong>jour</strong>s.6. Support <strong>de</strong> la phase lutéaleLa progestérone et parfois l’œstradiolsont ajoutés au protocole le len<strong>de</strong>main<strong>de</strong> la ponction ovarienne,dans le but <strong>de</strong> mimer la phase lutéaleet préparer l’endomètre à l’implantation<strong>de</strong> l’embryon. Ces <strong>de</strong>uxagents seront poursuivis jusqu’àhuit semaines si la grossesse estconfirmée, mais cessés si le test <strong>de</strong>grossesse est négatif.7. Transfert <strong>de</strong> l’embryonL’embryon, placé dans <strong>de</strong>s conditionsoptima<strong>les</strong> <strong>de</strong> division cellulaire<strong>de</strong>puis la fécondation, est ensuitetransféré au niveau <strong>de</strong>l’endomètre aux <strong>jour</strong>s 3 à 5 après lafécondation.Principaux médicamentsadministrés en FIV> Analogues <strong>de</strong> lagonadolibérine (GnRH)Il existe <strong>de</strong>ux types d’analogues <strong>de</strong>la GnRH, <strong>les</strong> agonistes et <strong>les</strong> antagonistes.L’efficacité <strong>de</strong> chacun,concernant <strong>les</strong> taux <strong>de</strong> grossesses et<strong>de</strong> naissances vivantes, semblecomparable selon plusieursétu<strong>de</strong>s 34 .Les agonistes entraînent d’abordun effet flare-up avec une stimulationimportante <strong>de</strong> la synthèse <strong>de</strong>sgonadotrophines, puis un blocageapparaît, induisant une désensibilisationhypophysaire lorsque <strong>les</strong> récepteurssont saturés. Les inconvénientsprincipaux liés à leurutilisation sont le risque <strong>de</strong> développer<strong>de</strong>s kystes ovariens et <strong>de</strong>ssymptômes <strong>de</strong> privation œstrogéniqueà la suite <strong>de</strong> l’effet flareup35,36 . Ces <strong>traitements</strong> sont longset coûteux. Le protocole « agonistelong » reste toutefois largement utiliséet permet une très bonne synchronisation<strong>de</strong>s follicu<strong>les</strong> avec unnombre élevé <strong>de</strong> follicu<strong>les</strong> recrutés7,35,36 .Les antagonistes inhibent directement<strong>les</strong> récepteurs <strong>de</strong> la GnRH.Leur emploi est plus récent et présentecertains avantages. En effet,leur action immédiate et réversibledès l’arrêt confère une gran<strong>de</strong>flexibilité d’utilisation. Ils sontmieux tolérés, sont donnés <strong>sur</strong> uneplus courte pério<strong>de</strong> (trois à six> Œstradiol et progestéroneCes <strong>de</strong>ux hormones stimulent etrégularisent la prolifération <strong>de</strong> l’endomètre40 . El<strong>les</strong> sont donc essentiel<strong>les</strong>au processus d’implantationet à la poursuite <strong>de</strong> la grossesseavant l’établissement du placenta 41 .Le recours aux gonadotrophines,aux agonistes <strong>de</strong> la GnRH, <strong>de</strong>même que la ponction ovariennepeuvent engendrer une insuffisance<strong>de</strong> production <strong>de</strong> progestéroneet d’œstradiol endogènes lorsSuite à la page 50 >www.<strong>Profession</strong>Sante.ca – 27 février 2013 – L’actualité médicale – 49


9. Min JK, Hughes E. Le transfert sélectif d’unseul embryon à la suite <strong>de</strong> la fécondation invitro. JOGC 2010; 241 : 478-94.10. ASRM, Use of clomiphene citrate in women.Fertil Steril, 2006. 86(5 Suppl 1): p. S187-93.11. Rongières C, Moreau L, Lamarca E, WeberP. Stimulation ovarienne, déclenchement<strong>de</strong> l’ovulation et soutien <strong>de</strong> la phase lutéale.In : Physiologie, pathologie et thérapie <strong>de</strong> lareproduction chez l’humain. Spinger-Verlag France, Paris, 2011. p. 403-21.12. Silva Idos S, Wark PA, McCormack VA,Mayer D, Overton C, Little V, Nieto J,Hardiman P, Davies M, MacLean AB.Ovulation-stimulation drugs and cancerrisks: a long-term follow-up of a Britishcohort. Br J Cancer. 2009 Jun2;100(11):1824-31. Epub 2009 May 12.13. Jensen A, Sharif H, Kjaer SK. Use of fertilitydrugs and risk of uterine cancer: results froma large Danish population-based cohortstudy. Am J Epi<strong>de</strong>miol. 2009 Dec1;170(11):1408-14. 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L'effet maximum peutêtre déterminé après quatre semaines <strong>de</strong> traitement au plus tôt.Dose oubliée : Si une dose est oubliée, le prochain comprimédoit être pris comme prévu. Les doses ne doivent pas êtredoublées pour compenser une dose oubliée.Références <strong>de</strong>s étu<strong>de</strong>s1. Chapple CR, et al. Eur Urol 2005; 45: 464- 470.2. Chapple CR, et al. Eur Urol 2006; 49: 157- 190.RENSEIGNEMENTS SUPPLEMENTAIRES SUR LEPRODUITMISES EN GARDE ET PRÉCAUTIONSFonction sexuelle/reproductionLors d'une étu<strong>de</strong> <strong>de</strong> toxicité <strong>de</strong> 13 semaines chez <strong>de</strong>s souris auxquel<strong>les</strong> on a administré400 mg/kg/<strong>jour</strong> (15 fois l'exposition à la dose humaine maximum recommandée[DHMR]) <strong>de</strong> succinate <strong>de</strong> solifénacine et lors d'une étu<strong>de</strong> <strong>de</strong> toxicité <strong>de</strong> 26 semaineschez <strong>de</strong>s rats traités au moyen <strong>de</strong> 30 mg/kg/<strong>jour</strong> (< 1 fois l'exposition a la DHMR)ou plus <strong>de</strong> succinate <strong>de</strong> solifénacine, une dégénérescence folliculaire/réduction du corpsjaune dans <strong>les</strong> ovaires et/ou une atrophie utérine ont été observées chez <strong>les</strong> animaux<strong>de</strong> sexe féminin qui sont décédés ou qui ont été sacrifi és in extremis. Un poids utérinfaible et une immaturité utérine ont été observés chez <strong>de</strong>s chiennes traitées au moyen <strong>de</strong>3 mg/kg/<strong>jour</strong> (< 1 fois l'exposition à la DHMR) ou plus <strong>de</strong> succinate <strong>de</strong> solifénacine lorsd'une étu<strong>de</strong> <strong>de</strong> toxicité <strong>de</strong> 13 semaines.Le succinate <strong>de</strong> solifénacine n'a exercé aucun effet <strong>sur</strong> la fonction reproductive, <strong>sur</strong> lafécondité ou le développement embryonnaire précoce du fœtus <strong>de</strong> souris mâ<strong>les</strong> et femel<strong>les</strong>traitées au moyen <strong>de</strong> 250 mg/kg/<strong>jour</strong> (13 fois l'exposition à la MRHD) <strong>de</strong> succinate <strong>de</strong>solifénacine pendant 4 et 2 semaines, respectivement, chez <strong>de</strong>s rats mâ<strong>les</strong> traités aumoyen <strong>de</strong> 50 mg/kg/<strong>jour</strong> (< 1 fois l'exposition à la DHMR) pendant 4 semaines etchez <strong>de</strong>s rates traitées au moyen <strong>de</strong> 100 mg/kg/<strong>jour</strong> (1,7 fois l'exposition à la DHMR)pendant 2 semaines.Populations particulièresFemmes enceintes : Des étu<strong>de</strong>s <strong>de</strong> reproduction ont été effectuées chez <strong>de</strong>s souris, <strong>de</strong>srats et <strong>de</strong>s lapins. Après l'administration <strong>de</strong> succinate <strong>de</strong> solifénacine marqué au 14 C à <strong>de</strong>ssouris gravi<strong>de</strong>s, <strong>de</strong>s éléments du médicament ont franchi la barrière placentaire. Aucuneembryotoxicité ni tératogénicité n'ont été observées chez <strong>les</strong> souris traitées au moyen <strong>de</strong>30 mg/kg/<strong>jour</strong> (1,2 fois l'exposition à la dose humaine maximum recommandée[DHMR]). L'administration <strong>de</strong> succinate <strong>de</strong> solifénacine à <strong>de</strong>s souris gravi<strong>de</strong>s, à raison <strong>de</strong>100 mg/kg/<strong>jour</strong> et plus (3,6 fois l'exposition à la DHMR), durant la pério<strong>de</strong> importante<strong>de</strong> développement <strong>de</strong>s organes a donné lieu à une diminution <strong>de</strong> la masse corporelle <strong>de</strong>sfœtus. L'administration <strong>de</strong> 250 mg/kg/<strong>jour</strong> (7,9 fois l'exposition à la DHMR) à <strong>de</strong>ssouris gravi<strong>de</strong>s a donné lieu à une inci<strong>de</strong>nce accrue <strong>de</strong> fi s<strong>sur</strong>es palatines. Les expositionsin utero et par l'allaitement à <strong>de</strong>s doses maternel<strong>les</strong> <strong>de</strong> succinate <strong>de</strong> solifénacine <strong>de</strong>100 mg/kg/<strong>jour</strong> et plus (3,6 fois l'exposition à la DHMR) a donné lieu à une <strong>sur</strong>viepérinatale et post-natale réduite, à <strong>de</strong>s réductions du gain pondéral et à un retarddu développement physique (ouverture <strong>de</strong>s yeux et du vagin). Une augmentationdu pourcentage <strong>de</strong>s rejetons <strong>de</strong> sexe masculin a aussi été observée dans <strong>les</strong> portéesprovenant <strong>de</strong>s rejetons exposés à <strong>de</strong>s doses maternel<strong>les</strong> <strong>de</strong> 250 mg/kg/<strong>jour</strong>. Aucuneffet embryotoxique n'a été observé chez <strong>de</strong>s rats jusqu'à 50 mg/kg/<strong>jour</strong> (< 1 foisl'exposition à la DHMR) ou chez <strong>de</strong>s lapins jusqu'à 50 mg/kg/<strong>jour</strong> (1,8 fois l'expositionà la DHMR). On n'a noté aucun effet <strong>sur</strong> la mise bas naturelle chez la souris traitéeau moyen <strong>de</strong> 30 mg/kg/<strong>jour</strong> (1,2 fois l'exposition à la DHMR). L'administration <strong>de</strong>succinate <strong>de</strong> solifénacine à raison <strong>de</strong> 100 mg/kg/<strong>jour</strong> (3,6 fois l'exposition à la DHMR)ou plus a fait augmenter la mortalité périnatale <strong>de</strong>s rejetons.Femmes qui allaitent : Lors <strong>de</strong> l'administration orale <strong>de</strong> succinate <strong>de</strong> solifénacinemarqué au 14 C à <strong>de</strong>s souris allaitantes, la radioactivité a été décelée dans le lait maternel.On n'a noté aucun effet indésirable chez <strong>les</strong> souris traitées au moyen <strong>de</strong> 30 mg/kg/<strong>jour</strong> (1,2 fois l'exposition à la dose humaine maximum recommandée [DHMR]). Lesrejetons <strong>de</strong>s souris femel<strong>les</strong> traitées au moyen <strong>de</strong> 100 mg/kg/<strong>jour</strong> (3,6 fois l'expositionà la DHMR) ou plus ont présenté une réduction <strong>de</strong> leur masse corporelle, une mortalitépost-partum ou un retard <strong>de</strong>s réfl exes et du développement physique durant la pério<strong>de</strong>d'allaitement.EFFETS INDÉSIRABLESEffets indésirab<strong>les</strong> du médicament lors <strong>de</strong>s essais cliniquesVESICARE a été évalué <strong>sur</strong> le plan <strong>de</strong> l'innocuité chez 1 811 patients dans le cadre d'essaisrandomisés et contrôlés par placebo. Lors <strong>de</strong>s quatre essais cliniques à double insu d'unedurée <strong>de</strong> 12 semaines, on a noté trois réactions indésirab<strong>les</strong> intestina<strong>les</strong> graves chez <strong>de</strong>spatients, tous traités au moyen <strong>de</strong> VESICARE à raison <strong>de</strong> 10 mg (fécalome, obstructiondu côlon et obstruction intestinale). Le taux global d'inci<strong>de</strong>nts indésirab<strong>les</strong> graves lors <strong>de</strong>sessais à double insu a été <strong>de</strong> 2 %. Le tableau 1 dresse la liste <strong>de</strong>s réactions indésirab<strong>les</strong>,peu importe leur lien <strong>de</strong> cause à effet, qui ont été signalés lors <strong>de</strong>s essais randomiséscontrôlés par placebo, selon une inci<strong>de</strong>nce supérieure à celle du placebo et chez 1 % ouplus <strong>de</strong>s patients traités au moyen <strong>de</strong> VESICARE à raison <strong>de</strong> 5 ou 10 mg une fois par <strong>jour</strong>pendant une pério<strong>de</strong> allant jusqu'à 12 semaines.clomiphene citrate as first line foranovulatory infertility: a <strong>de</strong>bate. ReprodBiol Endocrinol. 9: p. 86.17. Biljan MM, Hemmings R, Brassard N. Theoutcome of 150 babies following thetreatment with letrozole or letrozole andgonadotropins. Fertil Steril 2005; 84(supp.1); O-231, Abstract 1033.18. Tulandi T, Martin J, Al-Fadhli R, Kabli N,Forman R, Hitkari J, Librach C, GreenblattE, Casper R. Congenital malformationsamong 911 newborns conceived afterinfertility treatment with letrozole orclomiphene citrate. Fertility and Sterility_Vol. 85, No. 6, June 2006.19. Forman R, Gill S, Moretti M, Tulandi T,Koren G, Casper R. Fetal Safety of letrozoleand Clomiphene Citrate for OvulationInduction. J Obstet Gynaecol Can2007;29(8):668-671.20. Badawy A, Shokeir T, Allam AF, Ab<strong>de</strong>lhadyH. Pregnancy outcome after ovulationinduction with aromatase inhibitors orclomiphene citrate in unexplained infertility.Acta Obstet Gynecol Scand.2009;88(2):187-91.21. Renseignements importants en matièred’innocuité concernant la contre-indication<strong>de</strong> Femara (létrozole) chez <strong>les</strong> femmespréménopausées. Novembre 2005. www.hc-sc.gc.ca/dhp-mps/me<strong>de</strong>ff/advisories-Tableau 1 : Pourcentage <strong>de</strong> patients présentant <strong>de</strong>s réactions indésirab<strong>les</strong> liées autraitement, excédant le taux lié au placebo et signalées chez 1 % ou plus <strong>de</strong>s sujets lorsd'essais déterminants combinésSYSTÈME ORGANE CLASSETerme MedDRA préféréPlacebo(%)Un jeune sujet <strong>de</strong> sexe masculin a présenté une augmentation réversible <strong>de</strong> ses tauxd'enzymes hépatiques après une seule dose <strong>de</strong> solifénacine lors d'une étu<strong>de</strong> <strong>de</strong> phase I.Bien que le lien <strong>de</strong> cause à effet n'ait pas été établi, il faut porter une attention spécialeaux sujets qui développent <strong>de</strong>s anomalies à leurs tests <strong>de</strong> fonction hépatique après avoirdébuté un traitement par solifénacine et faut envisager l'arrêt du traitement, selon le cas.Effets indésirab<strong>les</strong> signalés après la commercialisation : Outre <strong>les</strong> effetsindésirab<strong>les</strong> observés lors <strong>de</strong>s essais cliniques, <strong>les</strong> effets suivants ont été signalés en lienavec l'utilisation <strong>de</strong> VESICARE <strong>de</strong>puis sa commercialisation à l'échelle mondiale, bien quel'on n'ait pas tou<strong>jour</strong>s pu en confi rmer la fréquence ou le lien causal avec VESICARE.Général : œdème périphériqueCardiovasculaire : torsa<strong>de</strong>s <strong>de</strong> pointesTroub<strong>les</strong> <strong>de</strong> l’oeil : glaucomeGastrointestinal : refl ux gastro-oesophagien pathologique, iléus, vomissementsHépatobiliaire : troub<strong>les</strong> hépatiques caractérisés principalement par <strong>de</strong>s résultatsanormaux aux tests <strong>de</strong> la fonction hépatique : AST (aspartate aminotransférase), ALT(alanine aminotransférase), GGT (gamma-glutamyl transférase)Système immunitaire : réaction anaphylactique et réactions d’hypersensibilitéincluant éruptions cutanées, prurit et urticaireInvestigations : allongement <strong>de</strong> l’intervalle QT à l’électrocardiogrammeMétabolisme et nutrition : perte d’appétit et hyperkaliémieSystème nerveux : étourdissement, maux <strong>de</strong> tête et somnolencePsychiatrique : état confusionnel, délire, désorientation et hallucinationRénal et urinaire : insuffi sance rénale et rétention urinaireTroub<strong>les</strong> respiratoires, thoraciques et médiastinaux : dysphoniePeau et tissus sous-cutanés : angio-œdème avec obstruction <strong>de</strong>s voies respiratoires,<strong>de</strong>rmatite exfoliative, érythème polymorpheINTERACTIONS MÉDICAMENTEUSESInteractions médicament-médicament : La solifénacine est métabolisée parle CYP3A4. L'administration simultanée <strong>de</strong> kétoconazole (200 mg/<strong>jour</strong>), un puissantinhibiteur du CYP3A4, a donné lieu à une augmentation du double <strong>de</strong> l'ASC <strong>de</strong> lasolifénacine, alors qu'une dose <strong>de</strong> 400 mg/<strong>jour</strong> <strong>de</strong> kétoconazole a donné lieu à uneaugmentation du triple <strong>de</strong> l'ASC <strong>de</strong> la solifénacine. Par conséquent, la dose maximum <strong>de</strong>VESICARE doit être limitée à 5 mg lorsqu'il est utilisé simultanément avec le kétoconazoleou aux doses thérapeutiques d'autres puissants inhibiteurs du CYP3A4.avis/prof/_2005/femara_hpc-cps-fra.php(consulté le 18 septembre 2012).22. Vause TDR, Chueung AP et al.Déclenchement <strong>de</strong> l’ovulation en présence dusyndrome <strong>de</strong>s ovaires polykystiques. J ObstetGynecol Can 2010; 32(5) : 503-11.23. Croteau M, Bérubé J. 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Fertil Steril2006 ; 86 : 658-63.VESICARE5 mg (%)VESICARE10 mg (%)Nombre <strong>de</strong> patients 1 216 578 1 233Nombre <strong>de</strong> patients ayant manifesté <strong>de</strong>s 634 265 773effets indésirab<strong>les</strong> liés au traitementTroub<strong>les</strong> oculairesVision troubleSécheresse oculaire NSATroub<strong>les</strong> digestifsSécheresse <strong>de</strong> la boucheConstipationNauséesDyspepsieDouleurs abdomina<strong>les</strong> hautesVomissements NSAMalaises généraux et problèmesau point d’administrationFatigueOEdème aux membres inférieursInfections et infestationsInfection urinaire NSAInfl uenzaPharyngite NSA1,80,64,22,92,01,01,00,91,10,72,81,31,03,80,310,95,41,71,41,90,21,00,32,82,20,34,81,627,613,43,33,91,21,12,11,14,80,91,1Troub<strong>les</strong> du système nerveuxÉtourdissements 1,8 1,9 1,8Troub<strong>les</strong> psychiatriquesDépression NSA 0,8 1,2 0,8Troub<strong>les</strong> rénaux et urinairesRétention urinaire 0,6 0 1,4Troub<strong>les</strong> respiratoires,thoraciques et médiastinauxToux 0,2 0,2 1,1Troub<strong>les</strong> vasculairesHypertension NSA 0,6 1,4 0,528. 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EffetCommentaires cliniquesmédicamentDigoxine EC Aucun effet signifi catif <strong>sur</strong>la pharmacocinétique <strong>de</strong> ladigoxine chez <strong>les</strong> sujets enbonne santéKétoconazole EC solifénacineIl est recommandé <strong>de</strong> ne pasLa C max moyenne et l’ASC <strong>de</strong> excé<strong>de</strong>r une dose quotidiennela solifénacine ont augmenté <strong>de</strong> 5 mg <strong>de</strong> VESICARE lorsqu’ilselon un facteur <strong>de</strong> 1,5 et <strong>de</strong> est administré avec <strong>de</strong>s doses2,7, respectivement. thérapeutiques <strong>de</strong> kétoconazoleou d’autres puissants inhibiteursdu CYP3A4.ContraceptifsorauxECAucun effet signifi catif <strong>sur</strong> laconcentration plasmatique<strong>de</strong>s contraceptifs orauxcombinés (éthiny<strong>les</strong>tradiol/lévonorgestrel).Warfarine EC Aucun effet signifi catif <strong>sur</strong>la pharmacocinétique <strong>de</strong>la R-warfarine ou <strong>de</strong> laS-warfarine.EC = Essai cliniqueInteractions médicament-aliments : L'ingestion concomitante <strong>de</strong> jus <strong>de</strong>pamplemousse et <strong>de</strong> VESICARE pourrait augmenter <strong>les</strong> taux sériques <strong>de</strong> solifénacine.Interactions médicament-herbes médicina<strong>les</strong> : Les interactions avec <strong>les</strong> produitsdérivés <strong>de</strong> plantes médicina<strong>les</strong> n'ont pas été établies et la pru<strong>de</strong>nce s'impose si <strong>de</strong> telsagents sont utilisés par <strong>les</strong> patients.Interactions du médicament avec <strong>les</strong> essais <strong>de</strong> laboratoire : Les interactionsavec <strong>les</strong> essais <strong>de</strong> laboratoire n'ont pas fait l'objet <strong>de</strong> recherche.SURDOSAGEAigu : Le <strong>sur</strong>dosage par VESICARE peut éventuellement donner lieu à <strong>de</strong> sévères effetsanticholinergiques et doit être traité en conséquence. La dose <strong>de</strong> succinate <strong>de</strong> solifénacinela plus élevée qui ait été administrée acci<strong>de</strong>ntellement à un seul patient a été <strong>de</strong> 280 mg<strong>sur</strong> une pério<strong>de</strong> <strong>de</strong> 5 heures, dose qui a eu une inci<strong>de</strong>nce <strong>sur</strong> l’état mental. Le patient areçu un traitement au charbon et s’est rétabli sans séquel<strong>les</strong>.Chronique : Des effets indésirab<strong>les</strong> anticholinergiques intolérab<strong>les</strong> (pupil<strong>les</strong> fi xes etdilatées, vision trouble, échec du test talon-orteils, tremblements et sécheresse <strong>de</strong> la peau)sont <strong>sur</strong>venus au <strong>jour</strong> 3 chez <strong>de</strong>s volontaires normaux qui prenaient 50 mg par <strong>jour</strong> (5 foisla dose thérapeutique maximum recommandée) et sont rentrés dans l’ordre dans <strong>les</strong> sept<strong>jour</strong>s suivants l’arrêt du médicament.Traitement du <strong>sur</strong>dosage : Dans l’éventualité d’un cas <strong>de</strong> <strong>sur</strong>dosage avec VESICARE,il faut traiter par lavage gastrique et autres me<strong>sur</strong>es <strong>de</strong> soutien <strong>de</strong>s fonctions vita<strong>les</strong>. Une<strong>sur</strong>veillance ÉCG est également recommandée.En cas <strong>de</strong> <strong>sur</strong>dosage soupçonné, communiquez avec le centre antipoison<strong>de</strong> votre region.La monographie du produit est disponible <strong>sur</strong> <strong>de</strong>man<strong>de</strong>.Astellas Pharma Canada, Inc.675 Cochrane Drive, bureau 500Markham, ONL3R 0B835. Tarlatzis BC et Kolibianakis EM. GnRHagonists vs antagonists. Best Pract Res ClinObstet Gynaecol 2007. 21(1): p. 57-65.36. Depalo, R et al. GnRH agonist versusGnRH antagonist in in vitro fertilizationand embryo transfer (IVF/ET). Reprod BiolEndocrinol 10(1): p. 26.37. Al-Inany H et al. Meta-analysis ofrecombinant versus urinay-<strong>de</strong>rived FSH :an update. Human Reprod 2003. 18(2) : p.305-313.38. Daya S et al. Recombinant vs urinary follic<strong>les</strong>timulating hormone for ovarianstimulation in assisted reproduction.Human Reprod 1999. 14 : p. 2207-15.39. 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