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en Wallonie - Union Wallonne des Entreprises

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Sommaire 06/2007Dynamisme Wallon,le m<strong>en</strong>suel de l’<strong>Union</strong><strong>Wallonne</strong> <strong>des</strong> <strong>Entreprises</strong>,est édité par laMaison <strong>des</strong> <strong>Entreprises</strong><strong>Wallonne</strong>s asblChemin du Stockoy 3B-1300 WavreTel: +32 (0)10.47.19.40Fax: +32 (0)10.45.33.43dynamisme.wallon@uwe.bewww.dynamismewallon.beRédactionThierry DeclouxMadeleine Dembourpr<strong>en</strong>om.nom@uwe.beConseil de RédactionLuc De CordierJean de LameMadeleine DembourThierry DevillezDidier PaquotVinc<strong>en</strong>t ReuterJean-Jacques WesthofMise <strong>en</strong> pageInterlignes Eti<strong>en</strong>ne DelméeImpressionImprimerie Vase FrèresRégie PublicitaireAlliance MediaTel : +32 (0)10.40.13.12info@alliancemedia.beEditeur ResponsableJean de LameChemin du Stockoy 3B-1300 WavreAbonnem<strong>en</strong>t annuel(11 numéros) :30 € à verser sur le comptede la Maison <strong>des</strong> <strong>Entreprises</strong><strong>Wallonne</strong>s 360-1149184-31Toute reproduction, mêmepartielle, <strong>des</strong> textes et <strong>des</strong>docum<strong>en</strong>ts de ce numéroest soumise à l'approbationpréalable de la rédaction.02 EDITORIALÇA BOUGESuccès wallons II I-Movix, Ortmans, Ramboll Managem<strong>en</strong>t…04 La BD II Manager, mode d'emploi05 Actuel II «Le second déclin de la <strong>Wallonie</strong>» : ouvrir les yeux ! Vite !II La communication <strong>en</strong> question(s)II Unité TVA : <strong>en</strong>fin applicable <strong>en</strong> BelgiqueII La <strong>Wallonie</strong> <strong>en</strong> force au BourgetII Gros plan sur le côté «cœur» de l'<strong>en</strong>treprise13 A lire II Chiffres clés de la <strong>Wallonie</strong>, le CWATUP expliqué, la «mal info»EN COUVERTURE14 Brabant wallon : pourquoi cette province « cartonne »Effet « Bruxelles » conjugué à la prés<strong>en</strong>ce universitaire, la province du Brabantwallon ne cesse de nous étonner. Dynamisme wallon décrypte ce succès etanalyse le phénomène de «réseautage», particulièrem<strong>en</strong>t bi<strong>en</strong> établi<strong>en</strong> Brabant wallon.LES CARNETS DE L’UWE25 II Un administrateur de sociétés sur trois est une femmeFOCUS27 International : les bons tuyaux pour se lancerNos journalistes font le tour <strong>des</strong> outils, notamm<strong>en</strong>t financiers, <strong>des</strong>tinés à facilitervotre internationalisation : SBI, Sofinex, Ducroire, Awex…LES RUBRIQUES39 Environnem<strong>en</strong>t II Que faire du plastique recyclé ?40 Fiscalité II S’ét<strong>en</strong>dre à l'étranger : quelles conséqu<strong>en</strong>ces fiscales ?41 Manager positif II <strong>Entreprises</strong> virtuelles et réalités stratégiques42 Mobilité II Des «Passeports Mobilité» pour votre personnel43 Recherche II L'Europe vous donne <strong>des</strong> ailes !44 Stages europé<strong>en</strong>s II Un peu d’Europe dans votre <strong>en</strong>trepriseJ.-Y. Huwart>> 05J.P. Courtois>> 25O. De Laet >>43ISSN 0776-1716EN SEPTEMBRE DANS DYNAMISME WALLON• Finances : PME admises ?• Transport-Logistique : ça bouge <strong>en</strong> <strong>Wallonie</strong> !Réservez dès à prés<strong>en</strong>t vos espaces publicitaires auprès de notre régie Alliance Média au 010/40.13.12(fax : 010/40.13.15, e-mail : info@alliancemedia.be).Plus d’infos sur www.dynamismewallon.beDynamisme wallon Juin 20073


ÇA BOUGE || LA BDDynamisme wallon Juin 2007Le Rapport d'activités 2005-2006 del'UWE peut être commandé <strong>en</strong> lignesur www.uwe.be (rubrique«Publications > Etu<strong>des</strong>»)4


ÇA BOUGE || ACTUELDiagnostic sévère mais pas sans espoirOuvrir les yeux ! Vite !Jean-Yves Huwart est journaliste à Tr<strong>en</strong>ds-T<strong>en</strong>dances.Il vi<strong>en</strong>t de sortir un livre intitulé «Le second déclin de la <strong>Wallonie</strong>».R<strong>en</strong>contre avec un jeune tr<strong>en</strong>t<strong>en</strong>aire qui ne manie pas la langue de bois.Propos recueillis par Madeleine DEMBOURPourquoi «second déclin» ? Jean-YvesHuwart situe comme tout le monde lepremier déclin à la fermeture <strong>des</strong> charbonnages,à l’affaiblissem<strong>en</strong>t de lasidérurgie. Mais… cela remonte à <strong>des</strong>déc<strong>en</strong>nies. Et depuis lors, ri<strong>en</strong> n’achangé ! Le taux de chômage est toujoursaussi élevé, le système éducatiffonctionne sur les mêmes bases etl’économie wallonne s’est appauvrie.En cause ? L’anarchie, l’esprit de clocher,l’amateurisme... Ces années perduesqui constitu<strong>en</strong>t le «second déclin».L’intérêt de la démarche de Jean-YvesHuwart est de proposer une excell<strong>en</strong>tesynthèse consistant à réunir <strong>en</strong> 160pages l’histoire économique régionalede ces 20 dernières années. Tout <strong>en</strong>restant très «politiquem<strong>en</strong>t correctes»,ces pages sont toutefois sans complaisancequand elles retrac<strong>en</strong>t le fil <strong>des</strong>erreurs, <strong>des</strong> mécompréh<strong>en</strong>sions et <strong>des</strong>laisser-aller multiples qui, selon l’auteur,caractéris<strong>en</strong>t la gestion économique dela <strong>Wallonie</strong> au cours <strong>des</strong> deux dernièresdéc<strong>en</strong>nies. On garde <strong>en</strong> bout de courseun goût amer d’énorme gâchis et demédiocrité généralisée.Pas d’attaques «ad hominem»… Toutle monde est concerné ! "La situationéconomique chancelante de la<strong>Wallonie</strong> est due aux Wallons.Uniquem<strong>en</strong>t aux Wallons", écrit leNamurois, qui s’est prêté avec nousau jeu <strong>des</strong> questions-réponses.Dynamisme Wallon : Nous avonstout pour réussir, écrivez-vous. Maisalors, c’est quoi finalem<strong>en</strong>t, le problèmede la <strong>Wallonie</strong> ?Jean-Yves Huwart : Nous sommestrès bons pour poser les diagnostics etfaire les analyses. Une série de grandscongrès – notamm<strong>en</strong>t «La <strong>Wallonie</strong> auFutur» – a réuni tout le gratin à demultiples reprises et ce déjà au milieu<strong>des</strong> années 80. Quand on relit tout ça,les constats posés à l’époque sonttoujours bons. Le problème, c’estquand il faut passer à l’acte. Dès qu’ils’agit de mettre <strong>en</strong> œuvre, on y vabeaucoup trop timidem<strong>en</strong>t ! En pluson s’arrête au premier obstacle :intérêts diverg<strong>en</strong>ts, multiplicité <strong>des</strong>acteurs, morcellem<strong>en</strong>t institutionnel…Vous prôneriez une simplification ?Par exemple via la fusion de laCommunauté française et de laRégion wallonne ?C’est un moy<strong>en</strong> et pas un objectif.Notre vrai problème, c’est l’abs<strong>en</strong>cede projet commun et de réel leadership,et aussi le manque de culturedu résultat. On est tout cont<strong>en</strong>t parcequ’on a disp<strong>en</strong>sé autant de milliersd’heures de formation, mais on nes’inquiète pas de savoir si ces g<strong>en</strong>sretrouv<strong>en</strong>t du boulot.Vous écrivez qu’une fédérationd’<strong>en</strong>treprise ou une chambre decommerce justifie son exist<strong>en</strong>ce parles services qu’elle procure à sesmembres. Et que, grâce aux subsi<strong>des</strong>wallons, ces prestations rest<strong>en</strong>tabordables. Selon vous tout le mondey gagne, sauf l’indép<strong>en</strong>dance…Oui, c’est un de nos gros problèmes,cette hyper-dép<strong>en</strong>dance aux subsi<strong>des</strong>.Cela inhibe tout le monde et, parconséqu<strong>en</strong>t, il n’y a plus aucun contrepouvoir.Les messages <strong>des</strong> organisationspatronales, par exemple, sontsouv<strong>en</strong>t tiè<strong>des</strong> et pour finir le grandpublic ne s’y retrouve absolum<strong>en</strong>t plus,puisqu’il ne peut se raccrocher à aucuneopinion contradictoire. Il n’a aucuneidée de la situation socio-économiqueet il ne compr<strong>en</strong>d pas quand on dit queles choses ne vont pas bi<strong>en</strong>.Que suggérez-vous ?De distinguer beaucoup plus clairem<strong>en</strong>tles missions de lobby/s<strong>en</strong>sibilisationde celles de services et de cogestiond’organismes parapublics. Ce sontdeux choses différ<strong>en</strong>tes, qui doiv<strong>en</strong>têtre gérées séparém<strong>en</strong>t, avec <strong>des</strong>responsables distincts. Sinon on restedans une nappe de brouillard.Dans la conclusion, vous soulignezles raisons d’espérer : "la volonté deredresser la <strong>Wallonie</strong> n’a jamais étéaussi forte. Tout est là pour refaire decette Région un espace pionnier <strong>en</strong>Europe". Vous y croyez vraim<strong>en</strong>t ?J’essaie de mettre <strong>en</strong> lumière que ri<strong>en</strong>ne manque aujourd’hui <strong>en</strong> <strong>Wallonie</strong>.Tout est là. Deux élém<strong>en</strong>ts risqu<strong>en</strong>td’agir comme <strong>des</strong> effets de leviers :le fait qu’il y ait une pression très fortede la Flandre pour nous faire avancer,et aussi que le phénomène de mondialisations’acc<strong>en</strong>tue continuellem<strong>en</strong>t.C’est le s<strong>en</strong>s de la préface, rédigéepar deux journalistes indi<strong>en</strong>s ?J’ai voulu donner un peu de perspectives,<strong>en</strong> rappelant aux lecteurs que la<strong>Wallonie</strong> est d’une taille microbi<strong>en</strong>ne àl’échelle planétaire. Si on ne regardpas l’Inde, de toute façon c’est elle quinous regardera. Elle le fait déjà… ||Réagir ?Jean-Yves Huwart : "Nous sommes trèsbons pour poser les diagnostics et faireles analyses. Mais dès qu’il s’agit demettre <strong>en</strong> œuvre, on y va beaucoup troptimidem<strong>en</strong>t !"Vos réactions sont les bi<strong>en</strong>v<strong>en</strong>ues sur leblog de l’auteur : www.seconddeclin.beRéfér<strong>en</strong>ce :«Le second déclin de la <strong>Wallonie</strong>. En sortir»,Jean-Yves Huwart, Editions Racine.Dynamisme wallon Juin 20075


ÇA BOUGE || ACTUELLa communication <strong>en</strong> question(s)Sarko-Ségo : le B.A.-Ba <strong>en</strong> débatTout le monde, à son niveau, doit communiquer.La responsabilité de la communication ne se sous-traite pas.Cet article vous donne quelques clés pour mieux rédiger, convaincre, v<strong>en</strong>dre, motiver, demander, exiger, séduire, discourir.Par Pierre GUILBERTDynamisme wallon Juin 20076Le débat Sarkozy-Royal reste dans lesmémoires. En plus devingt millions de Français,directem<strong>en</strong>t concernés,nous avons été 500.000Belges à ne pas <strong>en</strong> perdreune seconde. Souv<strong>en</strong>onsnousque globalem<strong>en</strong>t chacuna trouvé son championmeilleur que l’autre. Lesoir même, un sondage duFigaro mettait <strong>en</strong> évid<strong>en</strong>ceque 53% <strong>des</strong> Françaisavai<strong>en</strong>t trouvé que c’étaitSarkozy qui avait gagné ledébat. 53%... N’est-ce pasjustem<strong>en</strong>t le score qu’ildevait emporter quatrejours plus tard dans le scrutin réel ?Est-ce à dire que le débat a convaincuces 53% d’électeurs ? Non. Çadémontre bi<strong>en</strong> plus qu’<strong>en</strong> tant quetéléspectateurs nous avons été actifs,que nous avons agi avec nos a priori,notre feeling, notre parti pris. Peud’<strong>en</strong>tre nous étai<strong>en</strong>t neutres. Tout ceque disait l’une ou l’autre était perçu,non pas comme <strong>des</strong> mots chargés deleur seul s<strong>en</strong>s, isolés ou aseptisés,mais bi<strong>en</strong> comme un messageempreint fortem<strong>en</strong>t de l’image que,à priori, nous avions déjà de son émetteur.Et de l’affection ou l’émotion qu<strong>en</strong>ous ress<strong>en</strong>tons à son égard.Le chercheur californi<strong>en</strong> AlbertMehrabian a été un <strong>des</strong> spécialistes dela communication non verbale, c’est-àdirecelle qui ne passe pas par lesmots, mais bi<strong>en</strong> par le corps et la voix.Il hiérarchise l’importance relativede l’impact <strong>des</strong> différ<strong>en</strong>ts langagesà notre disposition, les mots, l’intonationde la voix et le langage ducorps (sourires, gestes, regards, etc.)Ces chiffres ont de quoi étonner :• Mots : 7%• Intonation : 38%• Langage du corps : 55%Durant le débat Sarkozy-Royal, peu d'<strong>en</strong>tre nous étai<strong>en</strong>t neutres. Notreperception était fortem<strong>en</strong>t empreinte de l'image que, à priori, nous avionsdéjà de son émetteur.Même s’ils font l’objet de remises <strong>en</strong>cause courantes, ils affich<strong>en</strong>t une t<strong>en</strong>danceclaire, qui privilégie le non verbal.J’ajouterais pour ma part, commeévoqué ci-<strong>des</strong>sus, le s<strong>en</strong>tim<strong>en</strong>t etl’émotion, la sympathie que l’on a,à priori, pour l’orateur.Faut-il s’inquiéter de cette préémin<strong>en</strong>cedu non rationnel ? Non. D’unepart, parce que quand bi<strong>en</strong> même onlutterait contre, ça ne changerait ri<strong>en</strong>.C’est comme ça. Nous sommescomme cela. Depuis <strong>des</strong> millénaires.D’autre part, parce que c’est justem<strong>en</strong>tdans ce peu de crédit que l’onaccorde aux seuls mots que l’on sepréservera de toute possibilité réellede manipulation. Dans notre feeling,se trouve notre «vraie vérité».Quelqu’un nous parle. Jamais on ne val’écouter comme un robot vierge detoute interprétation. Jamais on ne vapr<strong>en</strong>dre ses mots pour de l’arg<strong>en</strong>tcomptant. Au fond de nous, une petitevoix nous chuchotera <strong>des</strong> mises <strong>en</strong>garde ou <strong>des</strong> <strong>en</strong>couragem<strong>en</strong>ts. "Causetoujours, mon vieux…" ou "Oui, oui, çame fait plaisir que tu dises cela…"Cette petite voix est finalem<strong>en</strong>t unealliée, celle qui garantit notre liberté.Parce qu’elle est <strong>en</strong> connexion réelleavec la vérité de celui quinous parle. On «s<strong>en</strong>t» cettevérité plus qu’on ne l’<strong>en</strong>t<strong>en</strong>d.Coup de sonnette.C’est un v<strong>en</strong>deur d’aspirateurque vous n’avez pasappelé. Bi<strong>en</strong> sûr vous pouvezlui dire que non vousn’avez absolum<strong>en</strong>t pasbesoin d’un nouvel aspirateur.Mais admettons quevous lui accordiez cinqminutes. Ce n’est pasgagné pour lui évidemm<strong>en</strong>t.Qu’a-t-il à sa dispositionpour vous convaincred’acheter un aspirateur dontvous n’avez pas besoin ?Des mots ? Non, à coup sûrce sera insuffisant. Alors son attitude,ses gestes, ses sourires, sa sympathie.Mais bi<strong>en</strong> sûr vous n’êtes pasidiot : vous n’allez quand même pas luiacheter un aspirateur pour lui faireplaisir. Son comportem<strong>en</strong>t non verbaldevra donc servir à vous convaincreque vous ferez une excell<strong>en</strong>te affaire,parce que le v<strong>en</strong>deur, lui, il y croit.C’est donc cela : le non verbal communiquerala sincérité, l’adéquation <strong>en</strong>treles mots et l’adhésion de celui qui lesprononce à leur valeur. Tout le monde aperçu que le sourire de Ségolène Royaln’était pas confirmé par son regard.Tout le monde a constaté à son regardfuyant que Nicolas Sarkozy craignaitl’affrontem<strong>en</strong>t. Au-delà de leurs mots.Et c’est <strong>en</strong> premier lieu ces s<strong>en</strong>sationsque nous avons perçues. Bi<strong>en</strong> plus queles mots.Les mots, on peut les travailler, lessoupeser, les modifier, les choisir.La sincérité non.Négliger ces aspects nous amènerait àmal communiquer. Parce qu’<strong>en</strong> facede nous il y a <strong>des</strong> humains, dont lecerveau ne s’arrête pas sous prétextequ’il ne doit plus qu’écouter, ou lire.Que du contraire. Le cerveau <strong>des</strong>récepteurs de nos communications ne


ÇA BOUGE || ACTUELDepuis le 1 er avril 2007Unité TVA : <strong>en</strong>fin applicable <strong>en</strong> Belgique !Déjà applicable de longue date dans de nombreux Etats membres de l’<strong>Union</strong> europé<strong>en</strong>ne, l’unité TVA l’est (<strong>en</strong>fin !)<strong>en</strong> Belgique depuis le 1 er avril 2007 (1) .Les objectifs sont clairs : améliorer la compétitivité de la Belgique, éviter les délocalisations d’activités et<strong>en</strong>courager les investisseurs étrangers à localiser leurs activités <strong>en</strong> Belgique.Par Constant DIMITRIOU, KPMG Conseils Fiscaux et JuridiquesDynamisme wallon Juin 20078Qu’est-ce-qu’une unité TVA ?L’unité TVA consiste à considérerplusieurs (au moins 2) assujettis TVAindép<strong>en</strong>dants d’un point de vue juridiquemais liés au niveau financier,économique et organisationnel commeun seul et même assujetti TVA. Cecipermet une simplification administrativeet surtout certains avantagesfinanciers.Qui peut constituer une unité TVA ?Peuv<strong>en</strong>t constituer une unité TVA,tous les assujettis TVA établis <strong>en</strong>Belgique (sociétés belges et établissem<strong>en</strong>tsbelges de société étrangères)et qui sont liés au niveau financier(notamm<strong>en</strong>t lorsqu’il existe un li<strong>en</strong> decontrôle direct ou indirect, <strong>en</strong> droit ou<strong>en</strong> fait), économique (notamm<strong>en</strong>tlorsque l’activité principale <strong>des</strong>membres est de même nature) etorganisationnel (notamm<strong>en</strong>t lorsqueles membres agiss<strong>en</strong>t sous une directioncommune) sans avoir égard àl’ét<strong>en</strong>due de leur droit à déduction deTVA. Peuv<strong>en</strong>t donc <strong>en</strong> faire partie, <strong>des</strong>sociétés opérationnelles, <strong>des</strong> sociétésde managem<strong>en</strong>t, <strong>des</strong> sociétés immobilières,<strong>des</strong> sociétés financières, <strong>des</strong>holdings actifs, etc. Ne peuv<strong>en</strong>t pascontre pas <strong>en</strong> faire partie, notamm<strong>en</strong>tles holdings passifs dans la mesure oùils ne sont pas considérés comme <strong>des</strong>assujettis au s<strong>en</strong>s de la TVA.Comm<strong>en</strong>t ça marche ?Les grands principes de fonctionnem<strong>en</strong>td’une unité TVA peuv<strong>en</strong>t êtresuccinctem<strong>en</strong>t résumés comme suit :• il s’agit d’un système optionnel àdeux niveaux. Premièrem<strong>en</strong>t, lesassujettis TVA répondant aux conditionsprécitées n’ont pas l’obligationde constituer une unité TVA.Deuxièmem<strong>en</strong>t, bi<strong>en</strong> qu’un assujettiTVA dét<strong>en</strong>u à plus de 50% par unmembre d’une unité TVA soit <strong>en</strong>principe t<strong>en</strong>u d’intégrer celle-ci, ilpeut <strong>en</strong> être exclu moy<strong>en</strong>nant justification;• un représ<strong>en</strong>tant désigné par lesmembres accomplit toutes les obligationsTVA pour le compte del’unité TVA ;• l’unité TVA a sa propre dénominationet son propre numéro d’id<strong>en</strong>tificationà la TVA, chaque membreconservant son propre numéro deTVA (sous-numéro) ;• les opérationsinternes (opérations<strong>en</strong>tre lesmembres) sonthors champ d’applicationde la TVA.Aucune TVA n’estdonc due sur lesopérations <strong>en</strong>treles membres ;• pour la déterminationdu droit àdéduction de l’unité TVA, il ne doitêtre t<strong>en</strong>u compte que <strong>des</strong> opérationsexternes (opérations vis-à-visde tiers) à l’exclusion <strong>des</strong> opérationsinternes ;• la durée de vie d’une unité TVA ainsique la participation d’une <strong>en</strong>tité dugroupe à celle-ci sont de minimum 3 ans.Il est à noter que <strong>des</strong> circulaire administrativespréciseront ces principes defonctionnem<strong>en</strong>t ainsi que les conditionsd’application du régime et apporteront,du moins nous l’espérons, <strong>des</strong> éclaircissem<strong>en</strong>tssur certaines zones d’ombre.Quels <strong>en</strong> sont les avantages/les opportunités ?L’unité TVA permet tout d’abord unesimplification administrative, à savoirnotamm<strong>en</strong>t une seule déclaration TVApour l’<strong>en</strong>semble <strong>des</strong> membres et unseul compte courant TVA. Cette simplificationapparaît dès lors limitéeOutre une simplificationadministrative limitée,l’unité TVA permetde procurer certainsavantages financiers àde nombreux groupes.de l’unité TVA devra toujours t<strong>en</strong>ir sapropre comptabilité TVA (comptabilitédéc<strong>en</strong>tralisée) et d’autre part, bi<strong>en</strong> queles opérations internes ne donn<strong>en</strong>t paslieu à l’application de la TVA, celles-cidevront être constatées par un docum<strong>en</strong>t(pas une facture) repr<strong>en</strong>antcertaines m<strong>en</strong>tions.Par ailleurs, l’unité TVA procure notamm<strong>en</strong>tles avantages financiers suivants:• l’abs<strong>en</strong>ce de préfinancem<strong>en</strong>t de laTVA pour les opérationsinternes. Ceci peutconstituer un avantag<strong>en</strong>on négligeable lorsqu’ily a de nombreuses(re)facturations de bi<strong>en</strong>set services <strong>en</strong>tre lesmembres;• l’évitem<strong>en</strong>t <strong>des</strong> limitations/exclusionsdu droit àdéduction de la TVA. Ceciest notamm<strong>en</strong>t le cas lorsqu’ily a <strong>des</strong> (re)facturationsde frais de véhicules <strong>en</strong>tre lesmembres (limitation <strong>en</strong> cascade dudroit à déduction à concurr<strong>en</strong>ce de50%) ou lorsqu’un groupe compte <strong>en</strong>son sein une société immobilière oufinancière. A titre d’exemple, si unesociété immobilière achète unimmeuble avec TVA (immeuble neuf)qu’elle donne <strong>en</strong> location à deux sociétésopérationnelles du groupe, la TVAgrevant l’acquisition ne peut êtredéduite car la location immobilière estexemptée de TVA. De par la constitutiond’une unité TVA, la TVA grevantl’acquisition de l’immeuble pourra êtredéduite <strong>en</strong>tièrem<strong>en</strong>t ou partiellem<strong>en</strong>t,selon que les activités réalisées par lessociétés opérationnelles vis-à-vis <strong>des</strong>tiers sont <strong>en</strong>tièrem<strong>en</strong>t ou partiellem<strong>en</strong>tsoumises à TVA ;• la suppression du risque lié à unequalification TVA incorrecte ou l’applicationincorrecte d’un taux de TVAdans le cadre d’opérations internes.puisque d’une part, chaque membre (1) Suite à l’adoption de l’arrêté royal n° 55 du 9 mars 2007 (M.B. 15/03/2007)


Quels <strong>en</strong> sont les désavantages ?L’unité TVA n’emporte <strong>en</strong> soi pas réellem<strong>en</strong>tde désavantages si ce n’estque les membres sont solidairem<strong>en</strong>tresponsables <strong>des</strong> dettes TVA del’unité.ConclusionOutre une simplification administrativerelativem<strong>en</strong>t limitée, l’unité TVA permetégalem<strong>en</strong>t de procurer certainsavantages financiers à de nombreuxgroupes. Leur ét<strong>en</strong>due dép<strong>en</strong>dra de lastructure du groupe, de la nature <strong>des</strong>activités <strong>des</strong> membres, de l’ampleur<strong>des</strong> (re)facturations au sein du groupe,etc. Certains groupes ne retirant aucunavantage financier de la mise <strong>en</strong> placed’une unité TVA mais uniquem<strong>en</strong>t unesimplification administrative hésiterontà recourir au mécanisme, ceci comptet<strong>en</strong>u de la responsabilité solidaire <strong>des</strong>membres de l’unité TVA et <strong>des</strong> formalitésde mise <strong>en</strong> œuvre. Le recours àl’unité TVA suppose donc une analysepréliminaire à la lumière <strong>des</strong> futurescirculaires administratives.Affaire à suivre… ||............................................................................................................................Bureau d'étude...............................Namur..............................................................La société Ramboll Managem<strong>en</strong>t SA ,...............................filiale belge du groupe danois Ramboll...............................Managem<strong>en</strong>t A/S déjà prés<strong>en</strong>t à...............................Bruxelles, a franchi une étape importante...............................de son développem<strong>en</strong>t <strong>en</strong> Belgique avec...............................l’implantation d’un second bureau à...............................Namur. Cette ant<strong>en</strong>ne namuroise permettraune plus grande proximité avec les..............................................................cli<strong>en</strong>ts wallons de la société, et de t<strong>en</strong>ir...............................compte de la réalité institutionnelle de la...............................Belgique. Elle s’inscrit dans le prolongem<strong>en</strong>tde part<strong>en</strong>ariats de longue date avec..............................................................les nombreux cli<strong>en</strong>ts du bureau d’étude...............................<strong>en</strong> <strong>Wallonie</strong>. L’ambition est d’occuper...............................5 consultants à temps plein fin 2007 et de...............................dev<strong>en</strong>ir l’un <strong>des</strong> trois bureaux conseil les...............................plus actifs auprès <strong>des</strong> autorités publiques...............................<strong>en</strong> Région wallonne. Bureau d’étu<strong>des</strong> et...............................de conseil au secteur public, spécialisé...............................dans le managem<strong>en</strong>t, les étu<strong>des</strong>, les...............................<strong>en</strong>quêtes, et l’IT (solutions informatiques),...............................Ramboll Managem<strong>en</strong>t emploie 350 consultantsperman<strong>en</strong>ts et 150 consultants..............................................................temporaires (stagiaires, étudiants)..............................................................................................Dynamisme wallon Juin 20079


|| PUBLIREPORTAGENaissance de SD&AKKAConseil et Ingénierie <strong>en</strong> hautes technologiesSD&AKKA, spécialiste du Conseil et de l’Ingénierie <strong>en</strong> hautes technologies, accompagne sescli<strong>en</strong>ts tout au long <strong>des</strong> différ<strong>en</strong>tes étapes de leurs projets, de la conception à l’industrialisationjusqu’à la production série.d’instrum<strong>en</strong>tations de turboréacteurs,le pilotage de projets d’équipem<strong>en</strong>tsmécaniques complexes <strong>en</strong> titane etaluminium, l’ingénierie électrique,mécanique et automatisation de bancd’essais de turboréacteurs, …Stratégie à l’internationalSD&AKKA dispose actuellem<strong>en</strong>t dedeux c<strong>en</strong>tres techniques : un <strong>en</strong><strong>Wallonie</strong> à Braine-le-Château et un <strong>en</strong>Flandres à Zav<strong>en</strong>tem. Pour répondreà la demande croissante <strong>des</strong> grandsacteurs industriels de pouvoir toujoursmieux les accompagner sur leursprojets nationaux et transnationauxpar une prés<strong>en</strong>ce sur la quasi-totalitéde leurs sites, le Groupe a mis l’acc<strong>en</strong>tsur son développem<strong>en</strong>t <strong>en</strong> terme detaille et géographique <strong>en</strong> France (unedizaine d’ag<strong>en</strong>ces) et à l’international(Belgique avec SD&AKKA, Allemagne,Royaume-Uni, Suisse, Italie). Cettestratégie permet à SD&AKKA d’offrir,à ses cli<strong>en</strong>ts internationaux basés <strong>en</strong>Belgique et au Luxembourg, <strong>des</strong> technologies,compét<strong>en</strong>ces, métho<strong>des</strong>, …développées dans les autres pays surles autres sites de ces mêmes cli<strong>en</strong>ts<strong>en</strong> intégrant <strong>des</strong> experts internationauxdu Groupe dans ses projets.L’international passe aussi par les paysémerg<strong>en</strong>ts. SD&AKKA a développéune organisation qui lui permet degérer <strong>des</strong> projets complets (partie offshoreaussi bi<strong>en</strong> que la partie conseil)<strong>en</strong> créant il y a déjà trois ans, unbureau d’étu<strong>des</strong> <strong>en</strong> Bulgarie complétéaujourd’hui par deux autres implantations(Maroc et Roumanie) du Groupe.Contactez-nous pourtous vos projets industriels.Dynamisme wallon Juin 200710Issue de la fusion réc<strong>en</strong>te<strong>en</strong>tre SD&A Group et les activitésbelges d’AKKA Technologies,SD&AKKA est dev<strong>en</strong>u avec sesquelques 250 collaborateurs, un acteurmajeur du Conseil et de l’Ingénieriesur le marché belge et luxembourgeois.Avec son intégration au sein du GroupeAKKA Technologies (qui compte plusde 3.000 ingénieurs et technici<strong>en</strong>smultidisciplinaires <strong>en</strong> Europe occid<strong>en</strong>tale),SD&AKKA développe <strong>des</strong>synergies avec les différ<strong>en</strong>tes <strong>en</strong>titésdu Groupe pour offrir à ses cli<strong>en</strong>ts, latotalité <strong>des</strong> expertises métiers sur l’<strong>en</strong>semble<strong>des</strong> secteurs industriels dontcelui de l’aéronautique. Preuve de cedynamisme : sa prés<strong>en</strong>ce sur le standbelge du Salon international del’aéronautique au Bourget du 18 au24 juin prochain ainsi que sa participationau projet SKYWIN.Mission de SD&AKKAAujourd'hui, les <strong>en</strong>jeux <strong>des</strong> <strong>en</strong>treprisesindustrielles sont de réduire le tempsde mise sur le marché de leursproduits, d’intégrer <strong>des</strong> technologiesde plus <strong>en</strong> plus complexes, d’adapterleurs process de fabrication, le toutdans une logique d’optimisation <strong>des</strong>coûts et d’innovation.Pour répondre à ces att<strong>en</strong>tes du marché,SD&AKKA accompagne les industrielssur la totalité du cycle de vie deleurs produits : la Conception (analysede besoins, conception, développem<strong>en</strong>t,calcul et simulation),l’Industrialisation (définition, mise <strong>en</strong>place et optimisation) et la Productionvie série (amélioration du produit, <strong>des</strong>qualités et <strong>des</strong> performances).Offre multi-expertisesPour réaliser ses projets,SD&AKKA déploie <strong>des</strong>expertises métiers <strong>en</strong>s’appuyant sur quatrepôles d’Ingénieriecomplém<strong>en</strong>taires :• l’IngénierieMécanique(Conceptionet étude de structuresmécaniques surCatia…, calcul et simulation mécanique /thermique sur Samcef / Ansys /Patran…, gestion de plan qualité,rédaction de spécifications, suivi d’achats,pilotage et managem<strong>en</strong>t de projet) ;• l’Ingénierie Process (Génie <strong>des</strong> procédés,génie électrique sur Autocad Electrical…,étu<strong>des</strong> piping 3D/2D sur Mesh-Q, gestionde projets, logistique, automatismeet robotique, pilotage de travaux etmise <strong>en</strong> service, métho<strong>des</strong> industrielles,implantation d’usines, qualité);• l’Ingénierie Informatique Industrielleet Systèmes (Informatique sci<strong>en</strong>tifique /industrielle / embarquée, électroniqu<strong>en</strong>umérique / analogique / de puissance,systèmes d’information ERP);• l’Ingénierie Docum<strong>en</strong>taire (Gestionde projets docum<strong>en</strong>taires et logistiques,mise <strong>en</strong> oeuvre de systèmesde données, rédaction, illustration etproduction d’informations techniques)SD&AKKA aime citer quelques bellesréalisations <strong>en</strong> aéronautique : l’ingénieriede structures aéronautiques (étude, calcul, …),l’industrialisation de composants deturboréacteur (pilotage du projet, programmationNC, métho<strong>des</strong> industrielles,conception <strong>des</strong> équipem<strong>en</strong>ts, suivi <strong>des</strong>fabrications, …), l’ingénierie docum<strong>en</strong>tairede systèmes embarqués dans les cockpits(manuels d’utilisation, IPC,…), lemaquettage 3D de différ<strong>en</strong>tes versionsSD&AKKA s.a.Zoning industriel 10AB-1440 BRAINE-LE CHATEAUExcelsiorlaan 17 – B-1930 ZAVENTEMTel. : 0032/2.712.60.00Fax : 0032/2.712.60.01E-mail : mail@sdakka.beWeb : http:\\www.sdakka.be


ÇA BOUGE || ACTUELLe r<strong>en</strong>dez-vous mondial de l’aéronautiqueLa <strong>Wallonie</strong> <strong>en</strong> force au BourgetAvec 2.000 exposants et plus de 200.000 visiteurs professionnels att<strong>en</strong>dus, le Salon international de l'aéronautique et del'espace de Paris-Le Bourget, plus connu sous le nom de Salon du Bourget, ou sous le sigle SIAE, et qui se ti<strong>en</strong>t cetteannée du 18 au 24 juin, confirme son caractère incontournable.Par Arnaud COLLETTELe SIAE (Salon international del'aéronautique et de l'espace) est une<strong>des</strong> plus importantes manifestationsinternationales de prés<strong>en</strong>tation dematériels aéronautiques et spatiaux, sedéroulant à l’aéroport du Bourget, aunord-est de Paris. Il est organisé tousles deux ans, les années impaires, <strong>en</strong>alternance avec le Salon deFarnborough, <strong>en</strong> Angleterre, qu’il précèdedans la hiérarchie mondiale de cesecteur. Le Bourget compr<strong>en</strong>d <strong>des</strong>journées réservées aux professionnelset <strong>des</strong> journées ouvertes au grandpublic. Les constructeurs prés<strong>en</strong>t<strong>en</strong>tsouv<strong>en</strong>t leurs aéronefs les plus réc<strong>en</strong>tsdans <strong>des</strong> démonstrations <strong>en</strong> vol.Comme chaque édition, cet événem<strong>en</strong>test un <strong>des</strong> points d’orgue duprogramme d’actions de l’Ag<strong>en</strong>cewallonne à l'Exportation et auxInvestissem<strong>en</strong>ts étrangers – Awex.Et avec une quarantaine d’<strong>en</strong>treprisessur une délégation belge de quelque65 sociétés, la <strong>Wallonie</strong> prouve labonne santé de son secteur aéronautique.En effet, située principalem<strong>en</strong>tsur deux bassins (Charleroi et Liège),l'aéronautique belge est aux deux tiersune industrie wallonne.La preuve <strong>en</strong> quelques chiffres : 7.000emplois directs et indirects, un chiffred’affaires dépassant le milliard d'eurosdont 85% à l’exportation, <strong>des</strong> investissem<strong>en</strong>tsde 18 millions d'euros, l’absorptionde 6% <strong>des</strong> budgets europé<strong>en</strong>sconsacrés au spatial, une progressionatt<strong>en</strong>due de 4% annuels pour les vingtprochaines années… Dire que l’industrieaéronautique est un <strong>des</strong> fleurons del’économie wallonne relève de l’euphémisme.De plus, l’aéronautique, commele spatial d’ailleurs, connaît une croissance<strong>en</strong> moy<strong>en</strong>ne double de celles <strong>des</strong>autres secteurs industriels, tout <strong>en</strong> sebasant sur de grands programmes quis’ét<strong>en</strong>d<strong>en</strong>t sur 15 ou 20 ans.L’Awex a évidemm<strong>en</strong>t perçu depuislongtemps l’intérêt de supporter cesecteur. Outre le Bourget, l’ag<strong>en</strong>ce wal-lonne a égalem<strong>en</strong>t dans son programme2007 une mission <strong>en</strong> Inde(stand collectif à Aero India), et souti<strong>en</strong>tSkyWin <strong>Wallonie</strong> dans ses actions <strong>en</strong>Allemagne (Aircraft Interiors,Hambourg), aux Emirats arabes unis(salon aéronautique de Dubaï) et <strong>en</strong>France (Aerosolutions à Bordeaux).Cette excell<strong>en</strong>te santé sectorielle anaturellem<strong>en</strong>t installé l’aéronautiqueparmi les pôles de compétitivité crééspar le gouvernem<strong>en</strong>t wallon dans lecadre du plan «Marshall». C’est ainsiqu’est né, <strong>en</strong> juillet 2006, de deuxsecteurs déjà organisés <strong>en</strong> clusters– Ewa et <strong>Wallonie</strong> Espace –, SkyWin<strong>Wallonie</strong>, qui se décrit comme «unecombinaison d’<strong>en</strong>treprises, de c<strong>en</strong>tresde formation et d’unités de recherchepubliques et privées <strong>en</strong>gagés dansune démarche part<strong>en</strong>ariale <strong>des</strong>tinée àdégager <strong>des</strong> synergies autour de projetscommuns au caractère innovant».Rev<strong>en</strong>ons au Bourget : <strong>des</strong> décideurschili<strong>en</strong>s, arg<strong>en</strong>tins et coré<strong>en</strong>s sontatt<strong>en</strong>dus au chalet wallon.Lors de la journée belge, le 20 juin,une r<strong>en</strong>contre <strong>en</strong>tre les clusters aéronautiqueswallon et rhône-alpin estorganisée, ainsi qu’une table ronde<strong>en</strong>tre <strong>des</strong> <strong>en</strong>treprises wallonnes,néerlandaises et québécoises. Notons<strong>en</strong>core, durant le salon, notamm<strong>en</strong>tDire que l’industrie aéronautique est un <strong>des</strong>fleurons de l’économie wallonne relève del’euphémisme : 7.000 emplois directs et indirects,un chiffre d’affaires dépassant le milliard d'eurosdont 85% à l’exportation, <strong>des</strong> investissem<strong>en</strong>ts de18 millions d'euros, l’absorption de 6% <strong>des</strong>budgets europé<strong>en</strong>s consacrés au spatial, uneprogression att<strong>en</strong>due de 4% annuels pour lesvingt prochaines années…les visites du pôle de compétitivitémondiale français Aerospace Valley,de Avic (Chine), Swedish Space ou<strong>en</strong>core Alcatel Cannes.A noter égalem<strong>en</strong>t : un part<strong>en</strong>ariat<strong>en</strong>tre SkyWin <strong>Wallonie</strong> et l’EFI(Enterprise Florida Inc), structure qui apour mission principale la promotion<strong>des</strong> investissem<strong>en</strong>ts, le support audéveloppem<strong>en</strong>t international et leséchanges commerciaux <strong>en</strong>tre lessociétés de l’Etat de Floride et lessociétés europé<strong>en</strong>nes, ce qui impliquela réponse aux deman<strong>des</strong> d’<strong>en</strong>trepriseseuropé<strong>en</strong>nes à la recherche defournisseurs spécifiques aux USA. LaFloride organisant son propre stand auSalon du Bourget, l’EFI souhaite proposerun service «Company Matching»avec l’aide de SkyWin <strong>Wallonie</strong>, ceprogramme permettant de mettre <strong>en</strong>contact <strong>en</strong>treprises de Floride et<strong>en</strong>treprises wallonnes. ||Plus d'infos ?www.skywin.beDynamisme wallon Juin 200711


ÇA BOUGE || ACTUELSolidarité, diversité et famille <strong>en</strong> points de mireGros plan sur le côté «cœur» de l'<strong>en</strong>trepriseLa saison <strong>des</strong> prix, concours, bourses… bat à nouveau son plein. Dynamisme Wallon met <strong>en</strong> exergue deux d'<strong>en</strong>tre eux,dans lesquels l'<strong>Union</strong> <strong>Wallonne</strong> <strong>des</strong> <strong>Entreprises</strong> est particulièrem<strong>en</strong>t impliquée, et qui ont <strong>en</strong> commun la particularité depermettre à l'<strong>en</strong>treprise de se montrer sous un autre jour...Par Thierry Decloux«Prix de l'Entreprisecitoy<strong>en</strong>ne»Le «Prix de l'<strong>en</strong>treprise citoy<strong>en</strong>ne»récomp<strong>en</strong>se les <strong>en</strong>treprises, privéesou publiques ayant une politiqueexemplaire, originale ou <strong>en</strong>courageante<strong>en</strong> faveur <strong>des</strong> personnes handicapées.L'objectif de cette opération est devaloriser les initiatives prises par ces<strong>en</strong>treprises <strong>en</strong>vers les personnes <strong>en</strong>situation de handicap. Mettre <strong>en</strong>exergue leurs démarches intégrativespermettra de s<strong>en</strong>sibiliser les uns et deconforter les autres dans cesexemples à méditer et à suivre.Ces Prix compt<strong>en</strong>t trois catégories :• Emploi : pour les initiatives prises <strong>en</strong>vue de créer ou maint<strong>en</strong>ir <strong>des</strong>postes pour <strong>des</strong> travailleurs handicapésou de promouvoir ceux-ci dansl'<strong>en</strong>treprise;• Accessibilité : pour les initiativesvisant à r<strong>en</strong>contrer les besoins <strong>des</strong>personnes handicapées (employésou cli<strong>en</strong>ts) <strong>en</strong> termes d'adaptation etd'accessibilité <strong>des</strong> espaces et <strong>des</strong>services de l'<strong>en</strong>treprise;• Solidarité : pour les initiatives prisespar l'<strong>en</strong>treprise qui souti<strong>en</strong>n<strong>en</strong>t ledéveloppem<strong>en</strong>t de projets visant àpromouvoir la participation <strong>des</strong> personneshandicapées.Le Concours est ouvert à toute <strong>en</strong>treprisequelle que soit sa forme juridiqueet sa taille, ayant au moins un sièged'exploitation <strong>en</strong> Communauté françaiseet dont le développem<strong>en</strong>t duprojet prés<strong>en</strong>té au jury concerne cettemême Communauté. ||>> Le dossier de candidature, à r<strong>en</strong>trer avant le29 juin 2007, est disponible sur www.cap48.be.«Prix <strong>Entreprises</strong>Familles admises»A côté <strong>des</strong> mesures mises <strong>en</strong> placepar les pouvoirs publics pour permettreaux familles de concilier vieprofessionnelle et vie familiale, les<strong>en</strong>treprises rivalis<strong>en</strong>t d’ingéniositécréative pour favoriser cette conciliationharmonieuse chez les travailleursqu’elles emploi<strong>en</strong>t.En organisant, avec le souti<strong>en</strong> del'UWE, l'UCM, HEC-Université deLiège et le Communauté français, le«Prix <strong>Entreprises</strong> Familles Admises»(PEFA), la Ligue <strong>des</strong> familles veutmettre à l’honneur les <strong>en</strong>treprises quiont décidé d’innover <strong>en</strong> ce domaine,valoriser leurs efforts et <strong>en</strong>couragertoutes les <strong>en</strong>treprises à privilégier larecherche de la meilleure conciliationtravail-famille dans le respect et l’équilibre<strong>des</strong> intérêts de chacun.Le PEFA sera attribué pour la premièrefois <strong>en</strong> décembre 2007 à l’<strong>en</strong>treprisequi se sera distinguée <strong>en</strong> développantsoit un cadre de travail globalem<strong>en</strong>tfavorables aux familles, soit <strong>des</strong>mesures spécifiques et innovantesdans le but de contribuer au bi<strong>en</strong>-êtrefamilial de ses travailleurs, que ce soitpar le biais d’avantages financiers,de services ou d’une meilleureconciliation <strong>des</strong> temps. ||>> Le formulaire de participation, à r<strong>en</strong>treravant le 15 septembre 2007, est disponible surwww.ligue<strong>des</strong>familles.be (onglet «PEFA»).L'inscription <strong>en</strong> ligne y est égalem<strong>en</strong>t possible.Dynamisme wallon Juin 200712Les autres concoursRetrouvez toutes les infos relatives à ces concours sur www.uwe.be(mot-clé «Prix, concours»)• Prix belge de l'<strong>en</strong>vironnem<strong>en</strong>t >> Deadline : 30 juin 2007• Prix de l'innovation technologique <strong>en</strong> <strong>Wallonie</strong> >> Deadline : 2 juillet 2007• Caius (mécénat culturel) >> Deadline : 2 octobre 2007


................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................La Mal Info – Enquête sur <strong>des</strong>consommateurs de médiasL’auteur constate qu’il y a de plus <strong>en</strong> plus de médias qui donn<strong>en</strong>tde l’information (radio, journaux TV, journaux gratuits, newslettersur internet,…) et de moins <strong>en</strong> moins de médias qui pr<strong>en</strong>n<strong>en</strong>t position.A l’ère du fast news, l’info brève est la plus crédible. Certesquand on l’interroge, le médiaconsommateur a les titres <strong>en</strong> tête, etil est capable de réciter le dernier flash. Mais derrière ces infosbrèves, que s’est-il vraim<strong>en</strong>t passé sur tel ou tel sujet, le pourquoi,le comm<strong>en</strong>t, qui sont les acteurs, le contexte, les conséqu<strong>en</strong>cespour la suite, brefs les t<strong>en</strong>ants et aboutissants ? Impossible derépondre. C’est la mal info.Si l’audi<strong>en</strong>ce <strong>des</strong> médias «d’information générale» baisse, c’est auprofit <strong>des</strong> médias «spécialisés». Faute de trouver dans un média global <strong>des</strong> clés pour................................................compr<strong>en</strong>dre le monde, le médiaconsommateur cherche refuge dans <strong>des</strong> médias sectoriels.................................................L’av<strong>en</strong>ir est à ces médias spécialistes qui donn<strong>en</strong>t accès – ne serait ce que partiellem<strong>en</strong>t –................................................à un point de vue particulier et intelligible du monde.................................................>> D<strong>en</strong>is Muzet, Editions de l’aube, Diffusion SeuilLe CWATUP expliqué – 3 eéditionLe champ d'application du CWATUP (Code Wallon del'Aménagem<strong>en</strong>t du Territoire, de l'Urbanisme et du Patrimoine) estextrêmem<strong>en</strong>t vaste et son cont<strong>en</strong>u ne peut être ignoré, tant ilconcerne actuellem<strong>en</strong>t tout acteur de la vie économique (architectes,<strong>en</strong>treprises, autorités publiques, avocats et notaires, …) parles contraintes qu'il impose. Ce code a subi, depuis sa création(1984), <strong>des</strong> réformes fondam<strong>en</strong>tales, dont les dernières <strong>en</strong> daterésult<strong>en</strong>t du décret RESA (Relance Economique et de SimplificationAdministrative) du 3 février 2005 et du décret APAW (ActionsPrioritaires pour l'Av<strong>en</strong>ir Wallon) du 23 février 2006. Y sont notamm<strong>en</strong>tapparus <strong>des</strong> am<strong>en</strong>dem<strong>en</strong>ts substantiels touchant aux dispositionsexistantes, mais aussi de nouveaux instrum<strong>en</strong>ts (périmètre de remembrem<strong>en</strong>t urbain,déclaration urbanistique, zone d'aménagem<strong>en</strong>t différé…) Il était donc nécessaire de réaliser...............................................un comm<strong>en</strong>taire <strong>des</strong> nouvelles réglem<strong>en</strong>tations <strong>en</strong> la matière. C'est dans cette optique que................................................Michel Delnoy a réalisé cette 3e édition de l'ouvrage. De surcroît, l'auteur met à disposition................................................du lecteur plusieurs outils qui lui permettront de retrouver aisém<strong>en</strong>t les principales dispositions................................................et explications qu'il recherche.................................................>> Michel Delnoy, Edipro (www.edipro.info)Les chiffres-clés de la <strong>Wallonie</strong>La septième édition <strong>des</strong> «Chiffres-clés de la <strong>Wallonie</strong>» publiée parl'Institut wallon de l'Evaluation, de la Prospective et de laStatistiques (IWEPS) propose les dernières évolutions <strong>en</strong> matièrede créations d´<strong>en</strong>treprise et de formation, deux axes prioritaires duPlan Marshall. Ont égalem<strong>en</strong>t été actualisées les données relativesà l´<strong>en</strong>vironnem<strong>en</strong>t, la mobilité, la gouvernance et la simplificationadministrative, <strong>en</strong>tre autres.>> IWEPS, 0800-1 1901, info@iweps.wallonie.be,http://statistiques.wallonie.be..............................................................................................................................................................................................................ÇA BOUGE || À LIRE.............................................................................................Chaudronnerie...............................Liège......................................................................................................................................................................................................................................................................................................................Transport exceptionnel dans la soirée du...............................2 mai dernier : une cuve <strong>en</strong> inox de 20...............................mètres de haut et 120 tonnes quittait le...............................zoning industriel «Les Plénesses» de...............................Thimister Clermont à <strong>des</strong>tination de...............................l'Allemagne. L'appareil, d'une capacité de...............................135.000 litres, fabriqué par la société...............................Ortmans, est <strong>des</strong>tiné à être implanté...............................sur un complexe agro-alim<strong>en</strong>taire pour...............................réaliser la séparation et l'extraction <strong>des</strong>...............................différ<strong>en</strong>tes matières cont<strong>en</strong>ues dans les...............................oléagineux par <strong>des</strong> opérations de...............................séchage et de brassage. Les substances...............................ainsi récupérées seront utilisées dans la...............................fabrication d'huile végétale, d'additif pour...............................les biocarburants et de d<strong>en</strong>rée alim<strong>en</strong>taire...............................pour le bétail. Depuis novembre 2006,...............................plusieurs équipes de chaudronniers se...............................sont succédées pour m<strong>en</strong>er à bi<strong>en</strong> la........................fabrication de ce projet complexe,...............................totalisant quelques 8.000 heures de main...............................d'œuvre. Pour l'<strong>en</strong>treprise liégeoise de...............................45 personnes, cette cuve représ<strong>en</strong>tera...............................une part non négligeable de son chiffre...............................d'affaires 2007.............................................................................................................................Nouvelles technologies...............................Hainaut..............................................................Le 10 mai, le Ministre-Présid<strong>en</strong>t de la...............................Région wallonne, Elio Di Rupo, a remis...............................un coq <strong>en</strong> cristal à la société montoise...............................I-Movix, qui s'est illustrée récemm<strong>en</strong>t sur...............................la scène internationale <strong>en</strong> participant au...............................NAB à Las Vegas – le plus grand salon...............................consacré aux technologies de l'image et...............................du son – à l'occasion duquel il lui a été...............................décerné le Prix de l'Innovation technologiquede la presse spécialisée. L'objet de..............................................................cette distinction ? L'inv<strong>en</strong>tion par I-Movix...............................d'un procédé permettant de capter <strong>en</strong>tre...............................3.000 et 5.000 images par seconde <strong>en</strong> instantané(les systèmes actuels plafonn<strong>en</strong>t..............................................................à 90 images par seconde !), ce qui permet...............................d'obt<strong>en</strong>ir un ral<strong>en</strong>ti particulièrem<strong>en</strong>t précisdans le déroulé d'un mouvem<strong>en</strong>t tout..............................................................<strong>en</strong> prés<strong>en</strong>tant une qualité d'images...............................exceptionnelles. Créée <strong>en</strong> 2005, I-Movix...............................occupe 8 personnes................................ 13..............................................................Dynamisme wallon Juin 2007


EN COUVERTUREUn dossier de Madeleine DEMBOUREffet «Bruxelles» conjugué à la prés<strong>en</strong>ceuniversitaire, la province du Brabant wallonne cesse de nous étonner. Dynamismewallon décrypte ce succès etanalyse le phénomène de«réseautage», particulièrem<strong>en</strong>tbi<strong>en</strong> établi <strong>en</strong> Brabantwallon.BrabantDynamisme wallon Juin 200714• Stéphane Roumieux,notre invité du mois >> 14• Quelques chiffres >>18• Un Flamand <strong>en</strong> <strong>Wallonie</strong> >> 19• Le Cercle du Lac >> 20• Les réseaux <strong>en</strong> action >> 22• Une province, 2 visages >> 23• APM >> 41• Euro Heat Pipes : l'Europe luidonne <strong>des</strong> ailes >> 43© Fxxxxxxxxxxxxxxxxx


|| BRABANT WALLONConcrètem<strong>en</strong>t, peu de choses ont changé. Noussommes toujours 14 personnes, actifs dans le géomarketing.Le fait d’être <strong>en</strong>globé depuis novembre 2006 dans un grandgroupe de 12.500 personnes nous apporte par contre lapossibilité de développer le triangle magique : consultancetechnologie-données.Nous étions très pointus sur les deuxpremiers aspects, et Experian nous permet d’accroître fortem<strong>en</strong>tnotre offre de données. Cela représ<strong>en</strong>te pour nous unénorme pot<strong>en</strong>tiel de développem<strong>en</strong>t pour continuer à proposerà nos cli<strong>en</strong>ts une meilleure connaissance <strong>des</strong> comportem<strong>en</strong>tsde consommation et <strong>des</strong> marchés, et les aider dansleurs décisions tactiques et stratégiques.La naïveté <strong>des</strong> chercheursQuand nous avons créé la société <strong>en</strong> 1990, avec RaphaëlAmory, l’idée était d’appliquer la micro-électronique audomaine agricole. Nous avions très peu de moy<strong>en</strong>s àl’époque, 100.000 francs belges chacun et le souti<strong>en</strong> moralde l’université… La naïveté <strong>des</strong> chercheurs ! On s’est trèsvite r<strong>en</strong>du compte qu’il n’y avait pas de quoi faire vivre une<strong>en</strong>treprise, et nous nous sommes alors ori<strong>en</strong>tés vers les systèmesd’informations géographiques. Un marché davantageporteur, mais ess<strong>en</strong>tiellem<strong>en</strong>t tourné vers les marchéspublics, difficiles à aborder sans surface financière. Le secteurprivé gelait ses investissem<strong>en</strong>ts, nous étions <strong>en</strong> pleineguerre du Golfe… Fin 1991, nous croisons H<strong>en</strong>ri Mestdaghqui se montre intéressé par notre logiciel, mais surtout parl’étude qui l’accompagne. Le déclic : nous nous <strong>en</strong>gageonsdans la voie du géomarketing : la cartographie numériquepr<strong>en</strong>d tout son s<strong>en</strong>s, <strong>en</strong> permettant par exemple à un groupede distribution de mieux compr<strong>en</strong>dre sa zone de chalandise.wallon pourquoicette province «cartonne»Nous connaissons une croissance importante <strong>en</strong> 1997, lorsd’un projet effectué pour les franchises de GIB Group. Nousparv<strong>en</strong>ons à modéliser les marchés et les pot<strong>en</strong>tiels, ce quiintéresse non seulem<strong>en</strong>t la distribution, mais aussi <strong>des</strong> secteurscomme l’automobile, les banques, les assurances, lesStéphane Roumieux, notre invité du moisC’est aujourd’hui une PME de 14 personnes, installéedans le parc sci<strong>en</strong>tifique de Louvain-la-Neuve…Une <strong>en</strong>treprise née de la volonté de deux copains depromotion, Stéphane Roumieux et Raphaël Amory.Sortis de l’université <strong>en</strong> 1986, les deux «bioingénieurs»(surnom donné à l’époque auxingénieurs agronomes du génie rural) avai<strong>en</strong>ttoujours imaginé «monter une boîte». Après avoirpassé 4 ans sur différ<strong>en</strong>ts projets de rechercheappliquée, ils cré<strong>en</strong>t Adhoc Solutions <strong>en</strong> 1990.D’abord établie dans le sous-sol familial à Bruxellesavant de déménager à Louvain-la-Neuve, l’activitése base sur les systèmes d’informations géographiqueset de cartographie numérique associés à la rechercheopérationnelle et à la modélisation mathématique.Dev<strong>en</strong>u <strong>en</strong> un peu plus d’une déc<strong>en</strong>nie un acteur-clédu géomarketing, Adhoc Solutions a rejoint <strong>en</strong>novembre 2006 le groupe Experian, côté à la Boursede Londres. Jouissant d’une notoriété et d’unereconnaissance internationales, la «boîte» de nosdeux compères opère désormais sous le nom de«Experian Business Strategies».A près de 47 ans, Stéphane Roumieux est un parfaitreprés<strong>en</strong>tant de cette génération qui tisse, jour aprèsjour, le tissu <strong>en</strong>trepr<strong>en</strong>eurial brabançon, constituéd’une multitude de PME actives dans le secteur <strong>des</strong>services à haute valeur ajoutée. Comme anci<strong>en</strong>présid<strong>en</strong>t de l’Udel (<strong>Union</strong> <strong>des</strong> <strong>en</strong>treprises deLouvain-la-Neuve) et membre coopérateur duCercle du Lac, il est égalem<strong>en</strong>t très actif dans lephénomène de «réseautage». Un réseau qu’il ét<strong>en</strong>dau delà de la province, via ses mandatsd’administrateur à l’<strong>Union</strong> <strong>Wallonne</strong> <strong>des</strong> <strong>Entreprises</strong>et au Conseil de Direction d’Agoria-<strong>Wallonie</strong>.Dynamisme wallon Juin 200715


EN COUVERTUREJ’ai toujours voulu mobiliser <strong>des</strong> moy<strong>en</strong>s financiers belgespour mon projet, et finalem<strong>en</strong>t ce sont <strong>des</strong> anglo-saxonsqui ont reconnu notre savoir-faire.services publics (les services de secours par exemple). En2001 nous pr<strong>en</strong>ons pied <strong>en</strong> France par l’établissem<strong>en</strong>td’une filiale.Le «gros dos» avant la reconnaissance2002 et 2003 sont <strong>des</strong> années très difficiles. La conjonctur<strong>en</strong>’est pas bonne, nous faisons «le gros dos» pour restersur le marché et conserver notre personnel. C’est unchall<strong>en</strong>ge que r<strong>en</strong>contr<strong>en</strong>t les sociétés à haute valeur ajoutée<strong>en</strong> matière grise : il faut continuer à alim<strong>en</strong>ter la boutique,tout <strong>en</strong> finançant les ingénieurs qui assur<strong>en</strong>t les produitsde demain. Je considère que ces <strong>en</strong>jeux touch<strong>en</strong>tl’Europe <strong>en</strong>tière. C’est pourquoi le thème de l’innovationrevi<strong>en</strong>t toujours comme une pisteà développer au maximum.L’innovation, ce sont la connaissanceet la curiosité combinéesdans un même cerveau. La curiositéest très d<strong>en</strong>se chez les <strong>en</strong>fants : ilfaut l’attiser au lieu de vouloir lafondre dans un moule ou un formatpré-défini. C’est mon credo, <strong>en</strong> attisantla curiosité dès le plus jeuneâge, automatiquem<strong>en</strong>t la connaissanceet la créativité produiront unegénération innovante…Puis le groupe anglo-saxon Experian nous a fait part de sonprojet de se développer sur le marché belge, qui les intéressecar il représ<strong>en</strong>te un carrefour <strong>des</strong> cultures d’une trèsgrande richesse. Ils étai<strong>en</strong>t intéressés par nos outils technologiqueset notre connaissance <strong>des</strong> cli<strong>en</strong>ts. Nous avonsrejoint le groupe <strong>en</strong> novembre 2006 et nous avons vécucette étape comme une reconnaissance de notre savoirfaireet l‘occasion de nousdévelopper à traverstoute l’Europe,mais aussipot<strong>en</strong>tiellem<strong>en</strong>tl’Asie et lesEtats-Unis.En attisant la curiosité dès le plusjeune âge, automatiquem<strong>en</strong>t laconnaissance et la créativitéproduiront une générationinnovante…Nous continuerons à agir comme une PME au sein d’ungroupe.Louvain-la-Neuve : une réelle technopolePersonnellem<strong>en</strong>t je suis très attaché à Louvain-la-Neuve,qui véhicule une réelle image de technopole à l’international.Pour l’anecdote, quand j’étais présid<strong>en</strong>t de l’Udel, il aété un mom<strong>en</strong>t question de ne plus octroyer le code postal1348 (ndlr : celui de Louvain-la-Neuve) aux <strong>en</strong>treprisestoutes proches de Mont-Saint-Guibert. Un c<strong>en</strong>tre de«knowledge managem<strong>en</strong>t» réputé mondialem<strong>en</strong>t a toutsimplem<strong>en</strong>t m<strong>en</strong>acé de délocaliser !De ce passage à la présid<strong>en</strong>ce de l’Udel, de 2003 à 2006,je garde une certaine déceptionface au manque de synergies <strong>en</strong>treles <strong>en</strong>treprises et l’université, lesidées préconçues circulant au sujet<strong>des</strong> uns et <strong>des</strong> autres. Le manquede communication et de connaissancemutuelle <strong>en</strong> est très certainem<strong>en</strong>tune raison importante.C’est vrai : le monde académiquese situe <strong>en</strong>core à <strong>des</strong> annéeslumièresdu quotidi<strong>en</strong> <strong>des</strong> <strong>en</strong>trepr<strong>en</strong>eurs.Une illustration se retrouvedans la dim<strong>en</strong>sion «temps» : c’est ànous, <strong>en</strong>trepr<strong>en</strong>eurs, de nous calquer sur le cal<strong>en</strong>drier universitaire,avec ses 8 mois de travail effectifs. Noussommes loin de la Californie où le rythme est drôlem<strong>en</strong>tplus sout<strong>en</strong>u, notamm<strong>en</strong>t quand on voit tout ce qui sort<strong>des</strong> unifs. Une initiative comme le Cercle du Lac (voir page20), situé <strong>en</strong> plein cœur de l’université, devrait permettrede changer un peu les choses.Mon parcours m’a aussi appris qu’il y avait un réel «travaild’hyperli<strong>en</strong>» à faire au niveau du marché belge du capital àrisque. J’ai toujours voulu mobiliser <strong>des</strong> moy<strong>en</strong>s financiersbelges pour mon projet, et finalem<strong>en</strong>t ce sont <strong>des</strong> anglosaxonsqui ont reconnu notre savoir-faire. Chez nous, lalogique d’<strong>en</strong>treprise est <strong>en</strong>core bi<strong>en</strong> trop éloignée de lalogique financière. Question de m<strong>en</strong>talité… ||Dynamisme wallon Juin 2007Un petit <strong>des</strong>sin vaut mieuxqu’un long discours : cette cartedressée par l’équipe d’ExperianBusiness Strategies montre que 80%<strong>des</strong> Belges résid<strong>en</strong>t à moins de 5 minutes d’unsupermarché. Voilà le g<strong>en</strong>re d’analyses que permetle géomarketing.Retrouvez prochainem<strong>en</strong>t Stéphane Roumieux sur lesant<strong>en</strong>nes de BFM, la radio d’infos continue (émissiondisponible sur www.uwe.be/chroniqueBFM.html)16


EN COUVERTURENivelinvest20 ans et <strong>des</strong> ambitions r<strong>en</strong>ouveléesPhilippe Remy(Nivelinvest) : "A notremission «classique»sont v<strong>en</strong>us s’adjoindrede nouveaux métiers :l’assainissem<strong>en</strong>t, d’unepart, et le souti<strong>en</strong> àl’innovation, d’autrepart"L’année 2007 marque les vingt années d’exist<strong>en</strong>cede l’invest brabançon, et est donc un peu particulière…"Notre métier a fortem<strong>en</strong>t évolué <strong>en</strong> deux déc<strong>en</strong>nies,remarque Philippe Rémy, administrateur délégué. Lors d<strong>en</strong>otre création <strong>en</strong> 1987, la logique d’interv<strong>en</strong>tion étaitess<strong>en</strong>tiellem<strong>en</strong>t une action de reconversion post sidérurgie.A cette mission «classique» sont v<strong>en</strong>us s’adjoindrede nouveaux métiers : l’assainissem<strong>en</strong>t, d’une part, et lesouti<strong>en</strong> à l’innovation, d’autre part".Premier nouvel axe, donc : l’assainissem<strong>en</strong>t. Un <strong>des</strong> grosproblèmes actuels du Brabant wallon est le manque deterrains industriels. Via ses filiales Nivellease et SARSI,<strong>en</strong> part<strong>en</strong>ariat avec d’autres opérateurs, l’invest exerceune action <strong>en</strong> matière d’assainissem<strong>en</strong>t de sites industrielsdésaffectés et les «remet dans le circuit économique».Un exemple très spectaculaire de ce type d’actionest visible sur un site abandonné de Clabecq, où <strong>des</strong>bâtim<strong>en</strong>ts jouxtant la nouvelle plateforme multimodalesont actuellem<strong>en</strong>t <strong>en</strong> rénovation.L’autre nouvel axe a trait à la création d’<strong>en</strong>treprises innovanteset ce via le fonds «Start Up» de Nivelinvest. Doté defonds supplém<strong>en</strong>taires grâce au Plan Marshall, cette sociétéspécialisée bénéficie de l’appui sci<strong>en</strong>tifique d’experts del’UCL et de l’ULB pour valider les projets. D’autre part, cefonds est égalem<strong>en</strong>t actionnaire de Vives, qui est <strong>des</strong>tiné àfavoriser les spin-off issues de l’UCL, et de BAMS AngelsFund, un réseau de Business Angels qui a pour vocation <strong>des</strong>out<strong>en</strong>ir financièrem<strong>en</strong>t les projets innovants.Et le futur ? "Selon moi l’av<strong>en</strong>ir <strong>des</strong> invests, dans les prochainesannées, passera par une implication de plus <strong>en</strong>plus importante du secteur privé, tant au niveau de l’actionnariatque <strong>des</strong> moy<strong>en</strong>s financiers et de la stratégied’investissem<strong>en</strong>t, souligne Philippe Remy. C’est vrai qu<strong>en</strong>otre rayon d’action – le Brabant wallon – bénéficie d’unecroissance économique et d’un dynamisme supérieur à lamoy<strong>en</strong>ne wallonne. C’est la raison pour laquelle nousavons une sorte de devoir, celui d’aller de l’avant <strong>en</strong>explorant d’autres stratégies adaptées à l’évolution d<strong>en</strong>otre tissu économique".Dynamisme wallon Juin 200718


|| BRABANT WALLONUnifiedPost à G<strong>en</strong>valUn Flamand (heureux) <strong>en</strong> <strong>Wallonie</strong>Le témoignage qui suit s’inscrit dans la série «Patron Flamand qui investit <strong>en</strong> <strong>Wallonie</strong>».UnifiedPost est une société <strong>en</strong> pleine croissance (30 personnes) installée à G<strong>en</strong>val.Fondée <strong>en</strong> 2000, elle a pu s'assurer l'investissem<strong>en</strong>t de la SRIW, qui déti<strong>en</strong>t 26% <strong>des</strong>actions via sa filiale CD Technicom.Spécialisée dans la gestion docum<strong>en</strong>taire et la facturationélectronique, UnifiedPost a doublé son chiffre d'affaires2006 pour passer à 3,5 millions d'euros, et vise les5 millions pour 2007. Parmi ses cli<strong>en</strong>ts, de grands nomscomme Reuters, The Economist, HP, The Wall StreetJournal, DowJones ou TNT, mais égalem<strong>en</strong>t de grandscomptes belges comme Rossel, Promedia ou AxaAssistance. R<strong>en</strong>contre avec Hans Leybaert, son CEO.Hans Leybaert, vous êtes originaire de Flandre(Waesland) et êtes v<strong>en</strong>u vous installer <strong>en</strong> Brabantwallon. Pourquoi ?Hans Leybaert : Notre croissance découlant de CDTechnicom, nous étions <strong>en</strong> fait déjà prés<strong>en</strong>ts dans leBrabant wallon. Et à aucun mom<strong>en</strong>t, nous n’avons eu l’int<strong>en</strong>tionde quitter la province. Malgré l’origine flamande del’<strong>en</strong>treprise, nous avons toujours été fortem<strong>en</strong>t sout<strong>en</strong>uspar la Région wallonne. Nous sommes par exemple hébergésdans un bâtim<strong>en</strong>t de la Région. Ces dernières années,nous avons reçu plusieurs subsi<strong>des</strong> parmi lesquels lefinancem<strong>en</strong>t de 100.000 euros pour une étude de faisabilitéet un prêt subordonné de 300.000 euros pour un projetde recherche. Ce souti<strong>en</strong> a été primordial pour notrecroissance. J’ai l’impression qu’il n’est pas aussi évid<strong>en</strong>td’obt<strong>en</strong>ir rapidem<strong>en</strong>t <strong>des</strong> fonds <strong>en</strong> Flandre, même s’il yexiste de nombreuses initiatives. Nous <strong>en</strong>tret<strong>en</strong>ons <strong>des</strong>contacts réguliers avec les administrations et avons les<strong>en</strong>tim<strong>en</strong>t qu’elles souhait<strong>en</strong>t vraim<strong>en</strong>t nous aider àcroître.Vous êtes parv<strong>en</strong>u à attirer l’att<strong>en</strong>tion d’un capitalrisqueurwallon. Quels ont été vos argum<strong>en</strong>ts pour leconvaincre ?La SRIW n’a examiné que notre business et sa croissance.Elle poursuit avec notre <strong>en</strong>treprise une vision à long termeclaire et nous suit dans sa concrétisation. De ce fait, laSRIW n’est pas un capital-risqueur classique mais uninvestisseur qui planifie à long terme, possède un ancragewallon et a une vue sur la croissance de l’emploi.Je p<strong>en</strong>se que la SRIW a remarqué que nous évoluons dansun secteur offrant quantité d’opportunités. Le flux depapier devi<strong>en</strong>t toujours plus numérique, nous le remarquonsdéjà aujourd’hui par <strong>des</strong> concepts comme la factureélectronique. Nous disposons d’une plate-forme qui peutaider les organisations à gérer efficacem<strong>en</strong>t leur flux dedocum<strong>en</strong>ts, que ce soi<strong>en</strong>t<strong>des</strong> docum<strong>en</strong>ts papiers ounumériques. Avec l’aide dequelques banques, Isabel arécemm<strong>en</strong>t lancé Zoomit,une solution grâce à laquelleles consommateurs peuv<strong>en</strong>tHans Leybaert : "Nous<strong>en</strong>tret<strong>en</strong>ons <strong>des</strong> contactsréguliers avec lesadministrations et avons les<strong>en</strong>tim<strong>en</strong>t qu’elles souhait<strong>en</strong>tvraim<strong>en</strong>t nous aider à croître".recevoir et conserver toutes sortes de docum<strong>en</strong>ts électroniques(factures, fiches de paie,…) via leur applicationd’Internet banking. Nous sommes, dans ce cadre, le premierpart<strong>en</strong>aire d’Isabel et un interlocuteur pour les <strong>en</strong>treprisesafin de les aider à mettre leurs docum<strong>en</strong>ts à dispositiondans l’Internet banking.Forts de très belles référ<strong>en</strong>ces de cli<strong>en</strong>ts, nous nourrissonségalem<strong>en</strong>t une ambition internationale évid<strong>en</strong>te.Dès que nous aurons davantage <strong>en</strong>core consolidé notreposition <strong>en</strong> Belgique, nous explorerons de nouveauxmarchés. Nous sommes déjà actifs au Luxembourg, oùnous <strong>en</strong>registrons une forte croissance. La France et lesPays-Bas devrai<strong>en</strong>t certainem<strong>en</strong>t être <strong>en</strong>visageables àl’av<strong>en</strong>ir.Aujourd’hui, le Brabant wallon est principalem<strong>en</strong>tconstitué de sociétés de service. Vous <strong>en</strong> êtes unbel exemple. Comm<strong>en</strong>t voyez-vous l’av<strong>en</strong>ir de cetteprovince dans un horizon de 10 ans ?La t<strong>en</strong>dance vers davantage de sociétés de services sepoursuivra de toute façon. Aujourd’hui, le web permettout. Le Brabant wallon connaît déjà un solide ancrage <strong>des</strong>ociétés de services technologiques et cela perdurera probablem<strong>en</strong>t.Les sociétés se conc<strong>en</strong>treront toujours davantagesur leurs métiers de base et sous-traiteront tout cequi tourne autour. UnifiedPost ne sera pas la seule à profiterde cette t<strong>en</strong>dance.Afin de continuer à réagir aux nouvelles évolutions du marché,une région devra surtout créer un climat permettantle déploiem<strong>en</strong>t d’idées sans trop de barrières et de risquespersonnels. La flexibilité nécessaire reste un élém<strong>en</strong>t crucialcar les sociétés doiv<strong>en</strong>t pouvoir réagir toujours plusvite. Pour ce faire, une région doit aussi créer un climatéconomique favorisant la flexibilité afin que les <strong>en</strong>treprisespuiss<strong>en</strong>t continuer à innover et à s’adapter aux conditionsdu marché. Je perçois pour cela une dynamique évid<strong>en</strong>tedans le Brabant wallon. ||Dynamisme wallon Juin 200719


EN COUVERTUREUn nouveau Cercle d’AffairesLe Cercle du Lac vise les 400 membresCréé <strong>en</strong> novembre 2005, le Cercle du Lac est un nouveau carrefour de r<strong>en</strong>contres.Avec pour devise «Vouloir <strong>en</strong>trepr<strong>en</strong>dre», l’acc<strong>en</strong>t est résolum<strong>en</strong>t dynamique.Après un an et demi de fonctionnem<strong>en</strong>t, le pari semble réussi. R<strong>en</strong>contre.Un nouveau «Cercle» ? En Brabant Wallon ? Dans la provincevraisemblablem<strong>en</strong>t la plus réseautée de <strong>Wallonie</strong> (voirles multiples associations d’<strong>en</strong>treprises <strong>en</strong> page 22), l’idéeaurait pu apparaître saugr<strong>en</strong>ue. Ce serait mal connaître lespromoteurs du projet, au premier rang <strong>des</strong>quels on retrouveSerge Verhaeg<strong>en</strong> (Bedimo), Jean Martin (BSB), Alain Mahaux(Newton 21) et Baudouin Dubuisson (Eryplast).Cherchant à établir <strong>des</strong> passerelles <strong>en</strong>tre les milieux académiques,politiques et économiques, la «bande <strong>des</strong>quatre» a convaincu 31 coopérateurs de capitaliser unestructure et d’arrimer le projet à celui de l’Aula Magna, ceprestigieux bâtim<strong>en</strong>t érigé <strong>en</strong> bordure du Lac de Louvainla-Neuve,<strong>en</strong> plein cœur de la cité universitaire.Ouvert <strong>en</strong> novembre 2005, avec un nom tout trouvé, leCercle du Lac a pour objectif de rassembler <strong>des</strong> décideurs,qu’ils vi<strong>en</strong>n<strong>en</strong>t de la sphère académique ou du monde del’<strong>en</strong>treprise. La volonté affichée est de jouer un rôle moteurde réseau, développeur d’affaires et creuset <strong>en</strong>trepr<strong>en</strong>eurial.Eviter l’esprit de ghettoUn an et demi après le lancem<strong>en</strong>t, où <strong>en</strong> est-on ? "Nouscomptons à ce jour 342 membres, et visons le cap <strong>des</strong> 400pour la fin d’année", détaille Eric van der Schuer<strong>en</strong>, Directeurdu Cercle du Lac. L’homme connaît son sujet, ayant passéprès de 20 ans de sa vie à animer différ<strong>en</strong>ts réseaux, que cesoit au sein du monde <strong>des</strong> Cercles bruxellois (Gaulois,Lorraine, Sainte-Anne, le Cercle <strong>des</strong> Nations…), ou deréseaux d’anci<strong>en</strong>s comme les alumni de l’UCL, ou <strong>en</strong>core <strong>des</strong>tructures sportives, le golf <strong>en</strong> particulier.Rassembleur et communicatif, Eric van der Schuer<strong>en</strong> saitdonc parfaitem<strong>en</strong>t ce que c’est de recruter et de conserver<strong>des</strong> membres et ce que c’est d’animer un club. "Nousvoulons <strong>des</strong> membres polyval<strong>en</strong>ts pour éviter l’esprit deghetto. Et bi<strong>en</strong> sûr <strong>des</strong> membres qui particip<strong>en</strong>t. Ceux quivi<strong>en</strong>n<strong>en</strong>t pour écouter sans partager ne sont pas vraim<strong>en</strong>tnotre cible".La situation géographique exceptionnelle, au c<strong>en</strong>tre de laville (avec un parking gratuit, là où tous les autres sontpayants…), est extrêmem<strong>en</strong>t pragmatique : on peut facilem<strong>en</strong>ty r<strong>en</strong>contrer quelqu’un sur le temps de midi sans ylaisser filer le reste de la journée… "Oui, nous aimons cetesprit pratique et novateur, qui transparaît aussi dans lecadre architectural de grande qualité, face au Lac. LesBruxellois y trouv<strong>en</strong>t leur compte, ils sont chez nous <strong>en</strong> 20minutes, et les Wallons sont cont<strong>en</strong>ts de ne pas devoiraller jusque Bruxelles et ses embouteillages".Dynamisme wallon Juin 200720


|| BRABANT WALLONAprès un an et demi de fonctionnem<strong>en</strong>t, SergeVerhaeg<strong>en</strong> (Présid<strong>en</strong>t) et Eric van der Schuer<strong>en</strong>(Directeur) ont réussi à faire du «Cercle du Lac»un lieu incontournable <strong>en</strong> Brabant wallon.Un micro-climatAutre particularité : l’université. "Nous avons choisi d’être surle site universitaire, et non pas à côté. C’est excell<strong>en</strong>t pour lebrassage d’idées. Par exemple, nous avons prévu une cotisationréduite pour les étudiants ; ils sont très <strong>en</strong>thousiastesd’<strong>en</strong>trer <strong>en</strong> relation avec les g<strong>en</strong>s qui seront peut-être leuremployeur ou avec qui ils traiteront plus tard. Au niveau dumonde académique, je déplore certes une certaine frilosité,un effet «tour d’ivoire», mais nous comptons quand même22 personnes membres du Cercle. Toutes les convictionsphilosophiques ont leur place chez nous, nous ne sommespas le cercle <strong>des</strong> «catho», mais plutôt le porte-drapeau del’académisme <strong>en</strong> général".Tables d’hôtes, buffets contacts, déjeuners débat, lunchsà thèmes… Au total 230 activités ont déjà été proposéesdepuis le lancem<strong>en</strong>t fin 2005. "Il y a un espèce de microclimat<strong>en</strong> Brabant wallon : les g<strong>en</strong>s sont extrêmem<strong>en</strong>t<strong>en</strong>trepr<strong>en</strong>ants, liants et spontanés. Ils ont le goût d’<strong>en</strong>trepr<strong>en</strong>dreet de se r<strong>en</strong>contrer". ||Plus d’infos ?www.cercledulac.comCotisation annuelle : 750 €(étudiants et jeunes diplômés 125 €).Un Cercle ouvert aux femmes…Ouvert aux Femmes? "J'accueille bi<strong>en</strong> sûr cette idée avec <strong>en</strong>thousiasme. Je vois le Cercle du Laccomme un lieu ouvert aux Entrepr<strong>en</strong>eurs qui veul<strong>en</strong>t réfléchir et dialoguer sur leurs vision et projetsde demain. Homme ou femme, la remise <strong>en</strong> question est d'autant plus riche qu'elle peut êtreouverte à <strong>des</strong> profils de tout horizon". Spécialiste <strong>en</strong> managem<strong>en</strong>t <strong>des</strong> ressources humaines ausein du bureau Pré-Face, Anne-France Wéry, apprécie la vitalité du Cercle brabançon : "Dès monarrivée, j'y ai ress<strong>en</strong>ti un réel esprit d'<strong>en</strong>trepr<strong>en</strong>dre. C’est un réseau dynamique, proche <strong>des</strong> préoccupations<strong>des</strong> décideurs. J'ai très rapidem<strong>en</strong>t constaté un partage vrai, direct, pragmatique, aucœur de nos réalités. Je retrouve ici la même convivialité de réseau que ce que je vis à Liège(ndlr : implanté <strong>en</strong> région liégeoise, Pré-Face ét<strong>en</strong>d ses activités <strong>en</strong> Brabant Wallon) : la proximité,la multidisciplinarité et la richesse <strong>des</strong> partages d'expéri<strong>en</strong>ces. J'y apprécie égalem<strong>en</strong>t la qualité dela tribune et les thèmes de réflexions abordés".… et aux jeunesC’est sous les conseils de son papa que Nathalie Caron, <strong>en</strong> 2 e Maîtrise <strong>en</strong> Sci<strong>en</strong>ces économiques,a franchi les portes du Cercle du Lac : "La première fois, ne connaissant personne, jeme demandais ce que je faisais là. Je me suis rapidem<strong>en</strong>t dirigée vers une personne qui m’aprés<strong>en</strong>té à d’autres. Je n’ai pas arrêté de parler, d’appr<strong>en</strong>dre <strong>des</strong> choses sur le monde professionnel.J’ai eu l’occasion de poser <strong>des</strong> questions, de débattre de divers sujets. Je n’ai pas vu lasoirée passer. D’ailleurs, je constate que les adultes se font un plaisir de discuter avec un jeune.C’est un espace d’appr<strong>en</strong>tissage et une opportunité pour nos étu<strong>des</strong> et nos ori<strong>en</strong>tations futures !Passer une telle soirée est à mon avis aussi <strong>en</strong>richissant que d’aller voir un film au cinéma…"Pour Arnaud Vanhonacker, étudiant <strong>en</strong> philosophie, c’est une confér<strong>en</strong>ce <strong>en</strong> relationavec son sujet de mémoire qui a joué le rôle de déclic : "Je v<strong>en</strong>ais un peu par hasardmais j’ai directem<strong>en</strong>t été reçu à bras ouverts et intégré comme un membre à part <strong>en</strong>tière.L’ambiance très amicale m’a permis d’être très rapidem<strong>en</strong>t à l’aise. Ce type de r<strong>en</strong>contresme permet de côtoyer la réalité du monde <strong>des</strong> <strong>en</strong>treprises (ces contact sont trop rares durantnos étu<strong>des</strong>), et surtout <strong>des</strong> parcours de vie d’<strong>en</strong>trepr<strong>en</strong>eurs. Cela m’inspireénormém<strong>en</strong>t, tant au niveau personnel que pour mon av<strong>en</strong>ir professionnel. Mais aussi,les confér<strong>en</strong>ces y sont très intéressantes, j’y appr<strong>en</strong>ds souv<strong>en</strong>t bi<strong>en</strong> plus que dans les auditoires.De plus, les activités «dét<strong>en</strong>te» nous font r<strong>en</strong>contrer <strong>des</strong> personnes à responsabilité,mais avant tout dans leur dim<strong>en</strong>sion humaine, voir humaniste. Les <strong>en</strong>trepr<strong>en</strong>eurs sont aussitrès curieux de connaître les nouveautés du monde académique, même philosophique".Dynamisme wallon Juin 200721


EN COUVERTURETrès nombreux <strong>en</strong> Brabant wallonLes réseaux <strong>en</strong> actionDire que le phénomène de «réseautage» est particulièrem<strong>en</strong>t bi<strong>en</strong> établi<strong>en</strong> Brabant wallon n’est pas une vue de l’esprit.Les lieux de r<strong>en</strong>contre foisonn<strong>en</strong>t. Tour d’horizon.Les parcs d’activités du Brabant wallon (ici le Parc<strong>des</strong> Collines à Wavre) accueill<strong>en</strong>t <strong>en</strong>semble 660<strong>en</strong>treprises employant près de 17.500 personnes.Dynamisme wallon Juin 2007"Alors qu’à Bruxelles, la réussite passe par l’échec <strong>des</strong>autres, <strong>en</strong> Brabant wallon, elle passe par la r<strong>en</strong>contre et lepartage avec les autres", note Bertrand Cotard, OfficeAg<strong>en</strong>cy chez Cushman & Wakefield. De fait, les lieux der<strong>en</strong>contre foisonn<strong>en</strong>t, le dernier né étant le Cercle du Lac,qui se positionne comme la plaque tournante <strong>en</strong>tre lesmon<strong>des</strong> académique et économique (voir page 20). Cedynamisme trouve différ<strong>en</strong>tes explications : la prés<strong>en</strong>cede l’université à Louvain-la-Neuve, qui attire non seulem<strong>en</strong>tétudiants et professeurs, mais aussi beaucoup dePME à haute valeur ajoutée, elles-mêmes attirées parquelques grands «noms» comme IBA, Iris, GlaxoSmith-Kline, Lhoist, Carmeuse, etc.Les parcs d’activités capt<strong>en</strong>t égalem<strong>en</strong>t du monde : 660<strong>en</strong>treprises employant près de 17.500 personnes sontlocalisés dans 8 parcs d’activités. Gérés par l’Intercommunaledu Brabant wallon (IBW), ces parcs sont établisà Saintes, Hain, Nivelles Nord et Nivelles Sud, WavreNord, Ottignies-Louvain-la-Neuve, Perwez et Jodoigne.Certaines associations locales issues de ces zonings ontdonné naissance à <strong>des</strong> projets concrets <strong>des</strong>tinés à mieux«cohabiter» : c’est le cas de Nivelles où une nouvell<strong>en</strong>avette de bus a vu le jour grâce à l’action <strong>des</strong> <strong>en</strong>treprisesréunies au sein de Nivelles Industrie. A Saintes, 10 <strong>en</strong>treprisesont décidé de gérer collectivem<strong>en</strong>t leurs déchets(un projet m<strong>en</strong>é sous la houlette de l’UWE, voirDynamisme Wallon de mars 2007, page 40).C’est à Wavre, à un jet de pierre de Louvain-la-Neuve,qu’est établi le siège de l’<strong>Union</strong> <strong>Wallonne</strong> <strong>des</strong> <strong>Entreprises</strong>(UWE). Représ<strong>en</strong>tant les <strong>en</strong>treprises de toute la <strong>Wallonie</strong>auprès <strong>des</strong> instances politiques, l’UWE accueille <strong>en</strong> sesmurs une multitude de réunions tout au long de l’année.Mais celle qui a le plus de succès est indubitablem<strong>en</strong>t lecocktail de janvier. Organisé extra-muros – au Château duLac de G<strong>en</strong>val, seul hôtel 5 étoiles de <strong>Wallonie</strong> – cet évènem<strong>en</strong>taccueille chaque année plus de 1000 personnes !La Fondation pour la Jeune Entreprise : 3 ans déjà !Dans l'impossibilité de lister tous les groupem<strong>en</strong>ts etassociations (une t<strong>en</strong>tative ci-contre), nous proposons unpetit focus particulier sur la Fondation pour la JeuneEntreprise qui t<strong>en</strong>ait le 22 mai dernier sa séance plénière.Très originale, la FJE est une initiative purem<strong>en</strong>t privée initiéeil y a 3 ans par un groupe d’<strong>en</strong>trepr<strong>en</strong>eurs de Wavre :92 porteurs de projet ont été accueillis <strong>en</strong> 2006 et 44 projetssont actuellem<strong>en</strong>t <strong>en</strong> cours d’accompagnem<strong>en</strong>t. Pourrappel, la FJE vise l’accompagnem<strong>en</strong>t de porteurs de projetpar <strong>des</strong> parrains et <strong>des</strong> experts expérim<strong>en</strong>tés, qui sonteux-mêmes <strong>des</strong> chefs d’<strong>en</strong>treprise. L’accompagnem<strong>en</strong>test généraliste – de la spin-off à <strong>des</strong> activités plus courantes– et vise tous les publics : "universitaires, demandeursd’emplois, jeune et vieux qui ont un projet pour s’<strong>en</strong>sortir, <strong>des</strong> personnes qui ont <strong>des</strong> idées, veul<strong>en</strong>t les réaliser…<strong>des</strong> projets au stade de l’idée, comme d’autres déjàlancée…", a rappelé le Présid<strong>en</strong>t Christian Francart.La FJE collabore avec les autres structures d’accompagnem<strong>en</strong>tet de développem<strong>en</strong>t, comme les C<strong>en</strong>tre d’Entrepriseet d’Innovation (Cap Innove, le CEI de Louvain-la-Neuve,IDE Saintes), la Sopartec, les Business Angels, les organismesde financem<strong>en</strong>ts et de caution (la Socam), lescoopératives d’activités et couveuses (Azimut, Job’In) …Afin d’accroître cette politique de synergies, <strong>des</strong> li<strong>en</strong>s sontnoués avec «<strong>Wallonie</strong> Entrepr<strong>en</strong>dre», projet très similairede parrainage sout<strong>en</strong>u par l’<strong>Union</strong> <strong>Wallonne</strong> <strong>des</strong><strong>Entreprises</strong>, qui a comm<strong>en</strong>cé à Liège et tout récemm<strong>en</strong>tsur Namur, et va à prés<strong>en</strong>t s’ét<strong>en</strong>dre <strong>en</strong> Brabant Wallonavec la FJE comme relais."Toutes ces compét<strong>en</strong>ces bénévoles fédérées à longterme dans un projet où l’accompagnem<strong>en</strong>t n’est pas unmot vide, mais une réalité augm<strong>en</strong>t<strong>en</strong>t de manière significativele taux de chance de réussite <strong>des</strong> projets accompagnés.Nous sommes convaincus que la FJE est une bonneréponse, que son approche pragmatique répond à un<strong>en</strong>écessité", souligne Christian Francart. ||Plus d’infos ?• ADE Wavre - Association <strong>des</strong> <strong>en</strong>treprises de Wavre :www.adewavre.com• ABE - Association brainoise <strong>des</strong> <strong>en</strong>treprises : www.abe-braine.be• BAMS – Business Angels Matching Services : www.bamss.com• CCIBW – Chambre de Commerce et d’Industrie du Brabant wallon :www.ccibw.be• Cercle du Lac : www.cercledulac.com• FJE - Fondation pour la Jeune Entreprise : www.fje-asbl.be• Guibert.com - association <strong>des</strong> <strong>en</strong>treprises et indép<strong>en</strong>dants deMont Saint-Guibert : www.guibertpointcom.be• IBW - Intercommunale du Brabant wallon : www.ibw.be• Nivelles Industries : www.nivelles-industries.be• Nivelinvest : www.nivelinvest.be• LLN Sci<strong>en</strong>ce Park – le Parc sci<strong>en</strong>tifique : www.parc.ucl.ac.be• UDEL - <strong>Union</strong> <strong>des</strong> <strong>Entreprises</strong> d’Ottignies-Louvain-la-Neuve :www.udel.be• UED - <strong>Union</strong> <strong>des</strong> <strong>en</strong>treprises pour le développem<strong>en</strong>t de l’ouest duBrabant wallon : www.ued.be• UWE – <strong>Union</strong> <strong>Wallonne</strong> <strong>des</strong> <strong>Entreprises</strong> : www.uwe.be• WLBA – Waterloo-Lasne Business Association : http://wlba.be22


|| BRABANT WALLONImmobilierUne province, deux marchésBertrand Cotard : "Desimplantations près de Brainel’Alleudet Louvain-la-Neuvecomm<strong>en</strong>c<strong>en</strong>t à être fortdemandées, <strong>en</strong> raison <strong>des</strong>futurs arrêts du RER".La réussite du Brabant wallon résulte-t-elle d’un débordem<strong>en</strong>t de Bruxelles, ou est-elle intrinsèque à son propredéveloppem<strong>en</strong>t ? Plutôt que de disserter sur le sujet p<strong>en</strong>dant <strong>des</strong> heures, un rapide coup d’œil sur le marché del’immobilier d’<strong>en</strong>treprises permet de valider… les 2 hypothèses."Très atypique, le Brabant wallon se scinde clairem<strong>en</strong>t <strong>en</strong>deux zones : l’ouest qui prolonge Bruxelles, et l’est s’arrimantà l’université", constate Bertrand Cotard, OfficeAg<strong>en</strong>cy chez Cushman & Wakefield.Ce grand acteur de l’immobilier vi<strong>en</strong>t de boucler une étu<strong>des</strong>ur le Brabant wallon. Celle-ci confirme bi<strong>en</strong> qu’avec laproximité du ring, l’ouest de la province (Waterloo, Brainel’Alleud, La Hulpe…) est clairem<strong>en</strong>t considéré comme uneprolongation de Bruxelles : la majorité (77%) <strong>des</strong> <strong>en</strong>treprisesqui s’y implant<strong>en</strong>t sont d’origine étrangère et lesloyers, bi<strong>en</strong> qu’attractifs, rest<strong>en</strong>t tout de même élevés(jusqu’à 160 euros par m 2 par an, pour une moy<strong>en</strong>ne de280 euros à Bruxelles). De grands noms comme Fedex,Kodak ou Ipsos Belgium s’y sont installés récemm<strong>en</strong>t.A l’est, le long de la E411, la situation est très différ<strong>en</strong>te.Les <strong>en</strong>treprises sont <strong>en</strong> majorité (70%) d’origine locale, etleur motivation à s’implanter autour de Louvain-la-Neuve,sans doute conduite par <strong>des</strong> motifs financiers (135 euros le m 2 ),réside principalem<strong>en</strong>t dans la prés<strong>en</strong>ce de l’université etd’une main d’œuvre hautem<strong>en</strong>t qualifiée. Résultat : cettezone attire <strong>des</strong> spin-offs, <strong>des</strong> c<strong>en</strong>tres de recherche, <strong>des</strong>organisations non gouvernem<strong>en</strong>tales, mais aussi <strong>des</strong>acteurs de niche dans <strong>des</strong> secteurs de haute valeur ajoutée.Unisys, Citobi (tous deux dans l’informatique) et CarlsonWagonlit (call c<strong>en</strong>ter) <strong>en</strong> sont <strong>des</strong> illustrations réc<strong>en</strong>tes.Ces arrivées sont accueillies avec soulagem<strong>en</strong>t <strong>en</strong> Brabantwallon, v<strong>en</strong>ant contrecarrer les grosses pertes d’emploi<strong>en</strong>registrées ces derniers mois par les départs de«gran<strong>des</strong> pointures» comme Ely Lilly et Arjo Wiggins, respectivem<strong>en</strong>t330 et 147 emplois.Dans toute la province, les projets s’échelonn<strong>en</strong>t : àNivelles le Parc de l’Alliance continue de croître, Wavre-Colline débute une nouvelle phase de 10.000 m 2 , l’AxisParc de Mont-Saint-Guibert r<strong>en</strong>contre un énormém<strong>en</strong>t <strong>des</strong>uccès… "Des implantations près de Braine-l’Alleud etLouvain-la-Neuve comm<strong>en</strong>c<strong>en</strong>t à être fort demandées, <strong>en</strong>raison <strong>des</strong> futurs arrêts du RER. N’oublions pas qu’un bailsigné aujourd’hui dure <strong>en</strong> moy<strong>en</strong>ne 6 ans. En 2013, le RERsera pratiquem<strong>en</strong>t terminé", souligne Bertrand Cotard. ||Dynamisme wallon Juin 200723


EN COUVERTURELa nouvelle équipeinstallée à l'Axis ParkHudson | DeWitte&Morel s’installe <strong>en</strong> <strong>Wallonie</strong>La «guerre <strong>des</strong> tal<strong>en</strong>ts» n’est pas un fantasme !Déjà prés<strong>en</strong>t à Courtrai, Gand, Anvers, Hasselt etBruxelles, le groupe Hudson|DeWitte&Morel (250 personnesemployées <strong>en</strong> Belgique) vi<strong>en</strong>t de s’installer <strong>en</strong>Brabant wallon. "Actif dans le conseil <strong>en</strong> ressourceshumaines, nous estimions important d’avoir une prés<strong>en</strong>ce<strong>en</strong> <strong>Wallonie</strong> ; <strong>en</strong> outre nous avons ress<strong>en</strong>ti uneforte demande <strong>en</strong> ce s<strong>en</strong>s auprès de nos cli<strong>en</strong>ts", soulignePhilippe Meysman, Director Recruitm<strong>en</strong>t &Selection. "Nous exerçons un métier de proximité, où lerelationnel et le networking sont très importants, c’estpourquoi nous voulions être physiquem<strong>en</strong>t prés<strong>en</strong>ts",confirme Jean-Luc Laur<strong>en</strong>t, responsable du nouveaubureau situé dans le flambant neuf Axis Parc de Mont-Saint-Guibert. Comme l’explique sa collaboratrice LindaDamiani, cette implantation s’imposait, comme "unexemple de cette <strong>Wallonie</strong> moderne que nous prônons,axée sur le futur et les technologies…"Hudson|DeWitte&Morel effectue ce pas dans un marchétrès t<strong>en</strong>du au niveau <strong>des</strong> ressources humaines. Un fantasme,cette «guerre <strong>des</strong> tal<strong>en</strong>ts» dont on parle tant ?"Absolum<strong>en</strong>t pas. Tous les jours, nous r<strong>en</strong>controns <strong>des</strong>dirigeants qui n’arriv<strong>en</strong>t pas à recruter les personnesqu’ils souhaiterai<strong>en</strong>t <strong>en</strong>gager. On nous demande mêmed’aller recruter <strong>des</strong> ingénieurs dans les pays de l’est !Pour fluidifier le marché, nous proposons une démarcheinnovante, basée sur une approche globale et intégrée.Nous essayons de bi<strong>en</strong> cerner la demande (le recrutem<strong>en</strong>test-il vraim<strong>en</strong>t utile ?) et de définir un niveau derémunération <strong>en</strong> phase avec le marché (sur base d’une<strong>en</strong>quête annuelle réalisée auprès de 1000 <strong>en</strong>treprisessur 200 fonctions-clé)".Appuyé par un départem<strong>en</strong>t R&D de 20 personnes situéà Bruxelles, le bureau wallon dispose d’une panoplied’outils et de méthodologies pour aider les <strong>en</strong>treprises.Un exemple ? Une équipe de 3 personnes travaille uniquem<strong>en</strong>tà gérer l’importante base de données de CV."Parfois les tal<strong>en</strong>ts se situ<strong>en</strong>t dans l’<strong>en</strong>treprise et nousdevons les détecter et aussi ouvrir les yeux <strong>des</strong> responsables.Nous aidons aussi les <strong>en</strong>treprises à se v<strong>en</strong>drecar le nombre de candidatures spontanées diminue fortem<strong>en</strong>t",constate Jean-Luc Laur<strong>en</strong>t, qui regrette toutefoiscette habitude belge de la rémunération à l’anci<strong>en</strong>ne, quiconstitue à ses yeux un handicap dans certains recrutem<strong>en</strong>ts.A la place, il suggère une rémunération basée surles compét<strong>en</strong>ces. Mais là, c’est toute une m<strong>en</strong>talité quireste à changer…Dynamisme wallon Juin 200724


LES CARNETS DE L'UWEDe quoi r<strong>en</strong>verser tous les clichés !Un administrateur de sociétés sur trois est une femmeCoface Belgium vi<strong>en</strong>t de réaliser une étude sur le profil <strong>des</strong> administrateurs de sociétéscommerciales <strong>en</strong> Belgique : 417.000 administrateurs actifs au sein de 290.000 sociétés sont passésau crible.R<strong>en</strong>contre avec Jean-Paul Courtois, administrateur délégué.Par Madeleine DEMBOURL’exercice auquel vi<strong>en</strong>t de se livrerCoface Belgium concerne 290.000sociétés belges : 90.000 SA et200.000 SPRL . Ces sociétés sontadministrées par 417.000 individus :172.000 <strong>en</strong> SA et 245.000 <strong>en</strong> SPRL (1) .Les ordinateurs ont tourné et retournécette masse de données suivant unesérie de critères : les répartitions parrégions, par provinces, par âge et parsexe ont ainsi pu être extraites.Percée indi<strong>en</strong>neL’analyse a par exemple permis d’établirle «Top 15» <strong>des</strong> pays les plus représ<strong>en</strong>tésparmi les administrateurs étrangers :ainsi, sur les 32.000 administrateursétrangers, on ne s’étonnera pas deretrouver les Français, Hollandais etAllemands <strong>en</strong> tête du hit-parade…Comme on s’y att<strong>en</strong>d, ces administrateursétrangers sont <strong>en</strong> majorité originairesde pays europé<strong>en</strong>s, avecquelques «percées» extra-europé<strong>en</strong>nes: les Etats-Unis, Israël, leCanada, le Japon … et même l’Indeavec 154 administrateurs !Mais le plus étonnant est incontestablem<strong>en</strong>tle nombre élevé de femmes(élevé par rapport aux idées reçues) :dans les sociétés anonymes, un administrateursur 3 est une femme, la proportionétant de 1 sur 4 dans les SPRL !"Cela nous a surpris, concède Jean-Paul Courtois. Pour <strong>en</strong> avoir le cœurnet, nous avons affiné l’analyse pourvoir si les proportions se vérifi<strong>en</strong>t <strong>en</strong>t<strong>en</strong>ant compte de la taille <strong>des</strong> <strong>en</strong>trepriseset du chiffre d’affaires. D’unemanière générale le constat ti<strong>en</strong>t laroute, même s’il est vrai que plus lastructure grandit, plus la proportiond’administratrices diminue pour tournerautour de un dixième dans lestoutes grosses <strong>en</strong>treprises (plus de1.000 personnes et 50 millions d’eurosde chiffre d’affaires)". ||150.000100.00050.0000200.000150.000100.00050.0000(1) Les sociétés coopératives, asbl, activités personnes physiques,et sociétés non commerciales sont exclues du champ de l’analyse.SA : Un administrateur sur trois est une femmeNombred'administrateursFemmeSPRL : Un administrateur sur quatre est une femmeNombred'administrateursFemme56.35458.170HommeHomme116.231Sur 172.606 administrateurs actifs dans les sociétésanonymes, 32,6% sont <strong>des</strong> femmes (21 administrateurs nesont pas id<strong>en</strong>tifiés dans le graphique).Jean-Paul Courtois (Coface Belgium) : "Dans lessociétés anonymes, un administrateur sur 3 est unefemme, la proportion étant de 1 sur 4 dans les SPRL".187.578Sur 245.827 administrateurs actifs dans les SPRL, 23,7% sont<strong>des</strong> femmes (79 administrateurs ne sont pas id<strong>en</strong>tifiés dansle graphique).Plus d’infos ?L’analyse complète (Power Point) «Profil <strong>des</strong>administrateurs <strong>des</strong> sociétés commerciales <strong>en</strong>Belgique» est disponible sur simple demandeauprès de la rédaction :madeleine.dembour@uwe.be.Source : Coface BelgiumSource : Coface BelgiumDynamisme wallon Juin 200725


FOCUSCellule Marketing International de l’UWEExporter <strong>en</strong> «grappes»Par Madeleine DEMBOURSi vous recherchez de nouveaux débouchés à l’exportation et que vous appréciez l’approche <strong>en</strong> équipe,la démarche de l’UWE est faite pour vous.Inscrivez-vous dans une <strong>des</strong> 10 grappes déjà constituées.Cela vous permettra de toucher <strong>des</strong> interlocuteurs de haut niveau.Depuis sa création <strong>en</strong> février 1998, la Cellule MarketingInternational de l’UWE poursuit sa mission de dynamiser lecommerce extérieur wallon <strong>en</strong> se basant sur l'aide techniqued'une série d’<strong>en</strong>treprises wallonnesleader dans leur domaine.La méthodologie UWE pour am<strong>en</strong>erles PME à l’exportation consiste àid<strong>en</strong>tifier <strong>des</strong> <strong>en</strong>treprises comme fournisseursde bi<strong>en</strong>s et de services pourun secteur d'activités. Après un scre<strong>en</strong>ingapprofondi de leurs compét<strong>en</strong>ces,ces PME form<strong>en</strong>t une «grappe» d'<strong>en</strong>treprises: ce système leur offre d<strong>en</strong>ouveaux débouchés à l’exportation, qui serai<strong>en</strong>t probablem<strong>en</strong>trestés inaccessibles si elles avai<strong>en</strong>t joué «perso». Dixgrappes sont désormais constituées par l’UWE : cim<strong>en</strong>terie,<strong>en</strong>vironnem<strong>en</strong>t, équipem<strong>en</strong>ts pour l'industrie alim<strong>en</strong>taire,ingrédi<strong>en</strong>ts alim<strong>en</strong>taires, mines et carrières, pétrochimie,pharmacie, sidérurgie, sucrerie et verre.Depuis la création de la Cellule, 38 pays ont été visités, et<strong>en</strong> moy<strong>en</strong>ne, 8 <strong>en</strong>treprises ont participé à chaque mission.Par ailleurs, une <strong>des</strong> suites les plus concrètes <strong>des</strong> missionsde la Cellule est l’ouverture de bureaux collectifs de représ<strong>en</strong>tationpour assurer le suivi de missions organisées dansun pays, garder le contact avec les <strong>en</strong>treprises visitées,remettre <strong>des</strong> offres, démarcher d’autres cli<strong>en</strong>ts pot<strong>en</strong>tielset assurer la veille du marché.Inscrivez-vous dans une <strong>des</strong> 10grappes déjà constituées. Celavous permettra de toucher <strong>des</strong>interlocuteurs de haut niveau.Des bureaux collectifs de représ<strong>en</strong>tation sont actifs à Sofia,Belgrade, Téhéran et Curitiba (Brésil). Animé par MichelVreys<strong>en</strong>, un bureau «itinérant» pour la sidérurgie vi<strong>en</strong>tégalem<strong>en</strong>t d’être créé.Une autre suite donnée aux missionsconsiste à accueillir <strong>en</strong> <strong>Wallonie</strong>, avecl’appui de l’Awex, une délégation <strong>des</strong><strong>en</strong>treprises visitées afin d leur montrerles ateliers de nos <strong>en</strong>treprises.En résumé, la méthodologie de laCellule permet aux <strong>en</strong>treprises de seprés<strong>en</strong>ter de façon complém<strong>en</strong>taire à<strong>des</strong> interlocuteurs de haut niveau, d’améliorer leurs produitset leurs métho<strong>des</strong> de travail par cette expéri<strong>en</strong>ce hors <strong>des</strong>frontières, d’établir <strong>des</strong> contacts qui seront à la based’év<strong>en</strong>tuelles collaborations transnationales. L’exportationreprés<strong>en</strong>te ainsi pour ces <strong>en</strong>treprises un passage obligépour maint<strong>en</strong>ir et ét<strong>en</strong>dre leur marché pot<strong>en</strong>tiel. ||Plus d'infos ?Eti<strong>en</strong>ne Collin, Guillaume de Gaiffier, Thierry Muschang, Guy Torfs,Jacques Van Eetvelde, Bénédicte Verhaeghe, Chantal WallezTél. 010/47.19.73, marketing@uwe.be,www.uwe.be/marketinginternational.htmlLa Cellule Marketing International a son propre budget defonctionnem<strong>en</strong>t, alim<strong>en</strong>té par l’AWEX et appuyé techniquem<strong>en</strong>t par <strong>des</strong>sponsors privés : Arcelor, ING Belgium, Carmeuse, CBR, CCB Italcem<strong>en</strong>tiGroup, Holcim, CMI, Electrabel, Fortis, Glaverbel, GlaxoSmithKline (GSK),Lhoist, Solvay, Tractebel, UCB, Umicore.La méthodologie mise au point par l'équipe de l'UWEpermet aux <strong>en</strong>treprises de se prés<strong>en</strong>ter à l'étranger à<strong>des</strong> interlocuteurs de haut niveau.Dynamisme wallon Juin 200730


Sur internet|| INTERNATIONALS’internationaliser : les principaux organismes officiels• www.wallonia-export.beSite portail de l’AWEX <strong>des</strong>tiné aux <strong>en</strong>treprises et acteurs économiques wallons. Accès notamm<strong>en</strong>t à la plate-forme d’informationsur les activités de l’AWEX et les marchés étrangers (www.awex.be), au site <strong>des</strong> programmes europé<strong>en</strong>s (www.wbri.be/prog-eur)et à un outil d’auto-formation au commerce extérieur (www.eur-export.com)• www.wallonia-international.beSite portail de l’AWEX <strong>des</strong>tiné au public international. Accès notamm<strong>en</strong>t à la base de données d’<strong>en</strong>treprises wallonnes exportatrices(www.directory.wallonia-export.be), et au site de l'Office for Foreign Investors (OFI), la division «Investissem<strong>en</strong>ts étrangers»de l'AWEX (www.investinwallonia.be).• www.ducroire.beTableau synthétique <strong>des</strong> analyses de risques par pays, possibilité de s’inscrire à une newsletter de veille économique.• www.abh-ace.orgAg<strong>en</strong>ce pour le Commerce extérieur : fichier <strong>des</strong> exportateurs <strong>en</strong> ligne, statistiques, foires, publications, étu<strong>des</strong>…• http://mkaccdb.eu.intSite carrefour «exportation» de la Commission europé<strong>en</strong>ne, donnant accès à de nombreuses bases de données et prés<strong>en</strong>tant lesdernières décisions concernant la stratégie europé<strong>en</strong>ne.• http://diplobel.fgov.beCompét<strong>en</strong>ces du Service Public Fédéral : Affaires étrangères, Commerce extérieur et Coopération au développem<strong>en</strong>t. Guide etstructure, politique étrangère, Belgique et <strong>Union</strong> europé<strong>en</strong>ne, commerce extérieur, postes diplomatiques, coopération internationale....• www.wbri.beLe Commissariat Général aux Relations Internationales est l’instrum<strong>en</strong>t, sur la scène internationale, de la Communauté française<strong>Wallonie</strong>-Bruxelles : prés<strong>en</strong>tation, bourses, postes à l’étranger, candidatures, contact, etc.Exporter <strong>en</strong> pratique• www.uwe.be/marketinginternational.htmlExportez grâce aux grappes d’<strong>en</strong>treprises de la Cellule Marketing International de l’UWE (plus de 100 missions dans 38 paysdiffér<strong>en</strong>ts depuis sa création <strong>en</strong> 1998).• www.belgiumexports.comProlongem<strong>en</strong>t électronique de l’annuaire ABC cont<strong>en</strong>ant 8.500 <strong>en</strong>treprises exportatrices de Belgique et du Luxembourg.• www.interex.bePropose 5.000 pages d´informations sur 80 pays, 5.000 étu<strong>des</strong> de marchés, t<strong>en</strong>dances et informations sectorielles nouvelleschaque semaine et plus de 50 services très concrets pour vos opérations à l’international.• www.exportservice.beInformations et conseils sur les marchés germanophones (<strong>en</strong> particulier vers le marché allemand) : stratégies les plus appropriées,personnes ressources, bibliothèque spécialisée…• www.lemoci.comLe Moniteur du commerce international est l’hebdomadaire français du commerce international, une référ<strong>en</strong>ce <strong>en</strong> la matière.Dynamisme wallon Juin 200731


FOCUSNi cher ni compliquéS’assurer contre les impayés quand on est une PMEPar Madeleine DEMBOURChère et administrativem<strong>en</strong>t lourde : telle est l’image de l’assurance-crédit auprès <strong>des</strong> PME.Le constat risque toutefois de changer avec l’approche «PME» lancée par la SA Ducroire.Dynamisme wallon Juin 200732Sortir <strong>des</strong> s<strong>en</strong>tiers battus ne va passans risques. Le risque commercial– faillite, arbitraire de l’acheteur – existeà la grande exportation comme sur lemarché proche. Assurer ce risque de nonpaiem<strong>en</strong>t est le job <strong>des</strong> sociétés d’assurance-crédit.En lançant une police d’un g<strong>en</strong>re nouveau,la SA Ducroire vise les PMEbelges (dont le chiffre d’affaires annuelest inférieur à 10 millions d'euros)actives à l’exportation. DynamismeWallon a r<strong>en</strong>contré son «CEO», YvesWindelincx.Dynamisme Wallon : Vous avez lancéil y a quelques semaines une formuled’assurance-crédit <strong>des</strong>tinée aux PME ?En quoi cette nouvelle formuleinnove-telle ?Yves Windelincx : Les PME jug<strong>en</strong>t lesassurances-crédit traditionnelles chèreset administrativem<strong>en</strong>t lour<strong>des</strong>, la SADucroire commercialise D|cover au prix plancher de 0.13%du chiffre d'affaires assuré. Cette assurance est <strong>en</strong> outresimple à gérer : une analyse annuelle unique de la solvabilitéde tous les cli<strong>en</strong>ts <strong>en</strong> portefeuille, une aide importante aurecouvrem<strong>en</strong>t de créances et une assurance claire <strong>en</strong> cas d<strong>en</strong>on-paiem<strong>en</strong>t <strong>des</strong> factures.Profil type d’une PME appeléeà bénéficier <strong>des</strong> avantages de D|cover :• son chiffre d’affaires est inférieur à 10 millions d’euros ;• ses 5 plus gros cli<strong>en</strong>ts représ<strong>en</strong>t<strong>en</strong>t moins de 50% de sonchiffre d’affaires assurable ;• elle v<strong>en</strong>d <strong>en</strong> Belgique et exporte vers les pays membres del’<strong>Union</strong> europé<strong>en</strong>ne et/ou la Suisse et la Norvège ;• elle offre <strong>des</strong> facilités de crédit à ses cli<strong>en</strong>ts <strong>en</strong>treprisesjusqu’à 180 jours ;• son taux de sinistralité (pertes définitives) a été inférieurà 0,20% du chiffre d’affaire annuel assurable au cours <strong>des</strong>3 dernières années ;• son secteur d’activité est différ<strong>en</strong>t de l’horeca, du commercede détail <strong>en</strong> textile ou de la chaussure.Yves Windelincx (Ducroire) : "Peu de PME ont unedémarche suffisamm<strong>en</strong>t prév<strong>en</strong>tive <strong>en</strong> s’assurantcontre le risque d’impayé : seules 10% d’<strong>en</strong>treelles ont une police d’assurance".Est-il important pour une PME <strong>des</strong>e couvrir contre les risques commerciaux? Sont-elles nombreuses à lefaire ?La PME est de plus <strong>en</strong> plus régulièrem<strong>en</strong>tam<strong>en</strong>ée à cons<strong>en</strong>tir du crédit à sescli<strong>en</strong>ts afin de gagner <strong>des</strong> contrats face àses concurr<strong>en</strong>ts. Elle court alors le risqueque certains de ces cli<strong>en</strong>ts ne la pai<strong>en</strong>tpas, soit parce qu’ils font faillite, soitparce qu’ils résili<strong>en</strong>t leurs comman<strong>des</strong><strong>en</strong> cours d’exécution.Le risque de faillite est loin d’être anodin<strong>en</strong> Belgique puisque 8.000 <strong>en</strong>treprisesdépos<strong>en</strong>t leur bilan chaqueannée. Dans un cas sur cinq, la faillited’une <strong>en</strong>treprise est due au défaut depaiem<strong>en</strong>t de ses propres cli<strong>en</strong>ts. Pourautant, on ne peut pas dire que les PMEont une démarche suffisamm<strong>en</strong>t prév<strong>en</strong>tive<strong>en</strong> s’assurant contre le risqued’impayé : seules 10% d’<strong>en</strong>tre elles ontune police d’assurance. Par comparaison,30% <strong>des</strong> gran<strong>des</strong> <strong>en</strong>treprises protèg<strong>en</strong>t leur bilan contrece risque. Un <strong>des</strong> facteurs explicatifs de cette situation estque la PME ne trouvait pas «chaussure à son pied» parmil’offre existante <strong>des</strong> assureurs-crédit ; d’où l’idée du lancem<strong>en</strong>tde D|cover, une assurance ni chère ni compliquée.Concrètem<strong>en</strong>t combi<strong>en</strong> coûte cette police ?Pouvez-vous nous donner un exemple ?C’est simple, la prime s’élève à 0.13% du chiffre d’affairesassuré par l’<strong>en</strong>treprise. Notez que le tarif moy<strong>en</strong> d’une assurance-crédit<strong>en</strong>treprise tourne autour de 0.22%... Cette prime de0.13% est garantie durant la première année du contrat. LeDucroire s’<strong>en</strong>gage à maint<strong>en</strong>ir un taux de prime id<strong>en</strong>tique l’annéequi suit pour autant que les év<strong>en</strong>tuels sinistres subis rest<strong>en</strong>teux aussi inférieurs à 0.13% du chiffre d’affaires assuré. Dans lecas contraire, la prime pourrait passer à maximum 0.26%.En pratique, notre collaboration avec la PME comm<strong>en</strong>ce par uneradioscopie de son portefeuille cli<strong>en</strong>ts, une analyse répétée unefois par an. Nous fixons alors une limite de crédit uniforme pourtout le portefeuille (une approche individuelle est possible pourles cli<strong>en</strong>ts importants), y compris pour les futurs cli<strong>en</strong>ts que laPME ne manquera pas de contacter <strong>en</strong> cours d’année. Si lecli<strong>en</strong>t ne paie pas, dès que le sinistre dépasse 5% du montantde la limite de crédit, D|cover <strong>en</strong>tre <strong>en</strong> action. ||L'UWE est représ<strong>en</strong>tée au Conseil d'Administration du Ducroirepar Jean-Jacques Westhof (jean-jacques.westhof@uwe.be)


|| INTERNATIONALEt le fédéral ?La régionalisation du commerce extérieurdate de 1988. Toutefois, certains domainesrest<strong>en</strong>t de la compét<strong>en</strong>ce fédérale etnotamm<strong>en</strong>t l’octroi de garanties contreles risques à l’exportation, à l’importationet à l’investissem<strong>en</strong>t. L’Office Nationaldu Ducroire et Finexpo sont compét<strong>en</strong>ts<strong>en</strong> ces matières. Ce dernier est <strong>en</strong> faitun comité d’avis, créé <strong>en</strong> 1997, et qui apour objectif d’assurer le souti<strong>en</strong> financier<strong>des</strong> exportations de bi<strong>en</strong>s d’équipem<strong>en</strong>tset de services belges <strong>en</strong> réduisant ou <strong>en</strong>stabilisant les taux d’intérêt <strong>des</strong> créditsoctroyés pour financer les exportations.A côté de la stabilisation <strong>des</strong> tauxd’intérêt qui est un instrum<strong>en</strong>t à caractèrecommercial, on trouve 4 instrum<strong>en</strong>ts àcaractère concessionnel : les prêtsd’Etat à Etat, les bonifications d’intérêt,les bonifications d’intérêt et donscomplém<strong>en</strong>taires, les dons purs etsimples.Chaque projet est examiné non seulem<strong>en</strong>t<strong>en</strong> fonction de critères internes tels quel’importance économique du projet, laconcurr<strong>en</strong>ce, les répercussions budgétaires,mais aussi pour les instrum<strong>en</strong>ts à caractèreconcessionnel selon l’effet sur ledéveloppem<strong>en</strong>t du pays bénéficiaire, lesaspects <strong>en</strong>vironnem<strong>en</strong>taux.8.000 <strong>en</strong>treprises dépos<strong>en</strong>t leurbilan chaque année. Dans un cassur cinq, la faillite est due audéfaut de paiem<strong>en</strong>t de sespropres cli<strong>en</strong>ts.Dynamisme wallon Juin 200733


FOCUSAu delà de l’exportationDes outils pour financer l’internationalisationPar Stanislas MIKOLAJCZAK, SBIPour capter un marché, il est parfois nécessaire de dépasser l’approche «import-export» <strong>en</strong> étant prés<strong>en</strong>t sur place, <strong>en</strong>investissant dans une filiale ou dans une unité de production… Les trajets d’internationalisation sont nombreux etmultiples. Qui sont les acteurs et quels sont les outils mis à la disposition <strong>des</strong> <strong>en</strong>trepr<strong>en</strong>eurs wallons ?Dynamisme wallon Juin 200734L’ouverture <strong>des</strong> économiesest généralem<strong>en</strong>taccompagnée par une forteprogression <strong>des</strong> échangesinternationaux. Or, c’estaujourd’hui l’activité de productionà l’étranger <strong>des</strong><strong>en</strong>treprises qui participe leplus activem<strong>en</strong>t à l’internationalisation<strong>des</strong> économies.Ces investissem<strong>en</strong>ts àl’étranger sont souv<strong>en</strong>t lerésultat d’un processus, parfoiss’étalant sur plusieursannées : les débuts à l’exportationsont suivis d’uneprés<strong>en</strong>ce mo<strong>des</strong>te surplace, puis arrive <strong>en</strong>suite uninvestissem<strong>en</strong>t <strong>en</strong> vue de lav<strong>en</strong>te/commercialisation/distribution<strong>des</strong> produitsconcernés pour <strong>en</strong>fin, danscertains cas, aboutir à l’investissem<strong>en</strong>tdans <strong>des</strong> unitésde production locales.Philippe Suin<strong>en</strong> préside le Comitéde crédit de Sofinex : "Etre prés<strong>en</strong>tsur un marché nécessite dedépasser l’approche import-export.Nous aidons les <strong>en</strong>treprises às’<strong>en</strong>raciner localem<strong>en</strong>t, à trouver<strong>des</strong> débouchés, à développer <strong>des</strong>approches stratégiques".Qui sont les acteurs et quels sont les outils mis à la disposition<strong>des</strong> <strong>en</strong>trepr<strong>en</strong>eurs wallons désireux de parcourir ce trajetd’internationalisation?Les acteurs : la Sofinex et la SBI…Au côté de l’Ag<strong>en</strong>ce <strong>Wallonne</strong> à l’Exportation et auxInvestissem<strong>en</strong>ts Etrangers (AWEX), la Sofinex et la SBI s’inscriv<strong>en</strong>t<strong>en</strong> tant que part<strong>en</strong>aires <strong>des</strong> <strong>en</strong>treprises wallonnespour les investissem<strong>en</strong>ts à l’étranger.• La Sofinex (Société de financem<strong>en</strong>t de l’exportation et del’internationalisation <strong>des</strong> <strong>en</strong>treprises wallonnes) est unesociété anonyme publique régionale créée <strong>en</strong> 2003 sousl’impulsion du gouvernem<strong>en</strong>t wallon et dont les actionnairessont l’AWEX, la Sowalfin et la SRIW. Elle est chargéede gérer les instrum<strong>en</strong>ts dédiés à l’exportation et à l’investissem<strong>en</strong>t.• La SBI (Société Belge d’Investissem<strong>en</strong>t International) estune société anonyme d’économie mixte créée <strong>en</strong> 1971dont le capital est dét<strong>en</strong>u majoritairem<strong>en</strong>t par <strong>des</strong> institutionspubliques fédérales (Société Fédéral de Participationet d’Investissem<strong>en</strong>t (SFPI) et la Banque Nationale deBelgique) et <strong>des</strong> <strong>en</strong>treprises privées dont les banquesFortis et ING Belgique.Parmi les instrum<strong>en</strong>ts aujourd’hui gérés par la Sofinex, ontrouve une conv<strong>en</strong>tion de collaboration <strong>en</strong>tre l’Awex et la SBIpermettant à cette dernière de disposer d’une dotation dansle but de financer, conjointem<strong>en</strong>t avec <strong>des</strong> <strong>en</strong>treprises privéeswallonnes, <strong>des</strong> opérations d’investissem<strong>en</strong>ts durablesréalisées dans les pays d’Europe c<strong>en</strong>trale et ori<strong>en</strong>tale (PECO)et dans les pays <strong>en</strong> voie de développem<strong>en</strong>t (PVD). Pour lesautres pays étrangers, soit industrialisés, soit <strong>en</strong> développem<strong>en</strong>t,<strong>en</strong> voie d’industrialisation ou «<strong>en</strong> transition», la SBI etla Sofinex peuv<strong>en</strong>t indép<strong>en</strong>damm<strong>en</strong>t interv<strong>en</strong>ir dans le cofinancem<strong>en</strong>tdu projet.A l’heure actuelle, la SBI est active dans 30 projets dans 23pays différ<strong>en</strong>ts.Asie 37%EuropeOccid<strong>en</strong>tale 5%EuropeC<strong>en</strong>traleet de l'est 20%Amérique 26%Afrique 12%La missionLa mission de la Sofinex et de la SBI au niveau de la régionwallonne est le co-financem<strong>en</strong>t de projets de sociétésprivées wallonnes à l’étranger pour autant que ces investissem<strong>en</strong>tsai<strong>en</strong>t <strong>des</strong> retombées favorables sur l’économie et– in fine – sur l’emploi <strong>en</strong> <strong>Wallonie</strong>. Il ne s’agit nullem<strong>en</strong>t definancer <strong>des</strong> projets de délocalisation de l’activité wallonne.Dans bi<strong>en</strong> <strong>des</strong> cas, l’exist<strong>en</strong>ce d’une filiale à l’étrangers’avère nécessaire pour pouvoir y développer ses activitéset/ou capter le marché et permettre à l’<strong>en</strong>treprise wallonnede maint<strong>en</strong>ir ou de créer de l’emploi <strong>en</strong> Région wallonne.Les <strong>en</strong>treprises viséesLes <strong>en</strong>treprises visées concern<strong>en</strong>t toutes les <strong>en</strong>trepriseswallonnes dont l’actionnariat est majoritairem<strong>en</strong>t belge, de laPME familiale à la société cotée <strong>en</strong> bourse.Le champ sectoriel <strong>des</strong> interv<strong>en</strong>tions est très large. Uneatt<strong>en</strong>tion particulière est portée aux <strong>en</strong>treprises qui, sur leplan technique et managérial, sont suffisamm<strong>en</strong>t développéespour sout<strong>en</strong>ir une expansion internationale ainsi qu’auxgroupes industriels belges déjà prés<strong>en</strong>ts à l’étranger, et quis’ori<strong>en</strong>t<strong>en</strong>t vers <strong>des</strong> nouveaux marchés et/ou vers <strong>des</strong> nicheset <strong>des</strong> segm<strong>en</strong>ts de marché à haut pot<strong>en</strong>tiel.


|| INTERNATIONALSecteur de laconstruction 11%Secteurmétallique 12%Secteurchimique 13%Secteur Biotechnologique9%Service 14%Secteur agro23%Secteuralim<strong>en</strong>taire18%Les opérations éligibles peuv<strong>en</strong>t consister <strong>en</strong> :• la création d’<strong>en</strong>treprises nouvelles ou «gre<strong>en</strong>fields»,• l’acquisition, la réorganisation ou l’ext<strong>en</strong>sion d’<strong>en</strong>treprisesexistantes,• la création d’une <strong>en</strong>treprise conjointe ou «joint v<strong>en</strong>ture»avec un part<strong>en</strong>aire local.Une longue expéri<strong>en</strong>ceOutre les moy<strong>en</strong>s financiers, les <strong>en</strong>treprises wallonnes peuv<strong>en</strong>tbénéficier de l’expéri<strong>en</strong>ce de la SBI. Un rôle de conseil,justifié par plus de 35 ans d’expéri<strong>en</strong>ce <strong>en</strong> matière d’investissem<strong>en</strong>tsinternationaux (300 projets dans plus de 50 pays),qui peut être crucial pour les <strong>en</strong>treprises qui <strong>en</strong>tam<strong>en</strong>t unprocessus d’internationalisation ou <strong>en</strong>visag<strong>en</strong>t d’opérer dans<strong>des</strong> pays nouveaux pour elles mais dont la SBI a déjà uneexpéri<strong>en</strong>ce pratique.L’interv<strong>en</strong>tion de la SBI peut pr<strong>en</strong>dre la forme d’intermédiationafin d’obt<strong>en</strong>ir au bénéfice <strong>des</strong> <strong>en</strong>treprises wallonnes lesavantages prévus par certains organismes internationaux(programmes de la Commission Europé<strong>en</strong>ne, EuropeanFinancial Partners, etc.) L’intermédiation peut égalem<strong>en</strong>t servirà l’<strong>en</strong>trepr<strong>en</strong>eur wallon dans les négociations avec lesautorités locales et/ou le part<strong>en</strong>aire local. Enfin, <strong>en</strong> tantqu’institution semi publique, la SBI crée un climat deconfiance propice au part<strong>en</strong>aire wallon vis-à-vis par exemple<strong>des</strong> autorités locales.Des mo<strong>des</strong> d’interv<strong>en</strong>tion très souplesLes mo<strong>des</strong> d’interv<strong>en</strong>tions sont très souples et consist<strong>en</strong>tprincipalem<strong>en</strong>t <strong>en</strong> une prise de participation <strong>en</strong> capital dans lasociété à l’étranger, et <strong>des</strong> crédits sous diverses formes(convertibles, participatifs, subordonnés) au niveau de lasociété à l’étranger ou dans certains cas au niveau de lasociété mère <strong>en</strong> Belgique.L’interv<strong>en</strong>tion de la Sofinex/SBI se veut être complém<strong>en</strong>taireà d’autres sources de financem<strong>en</strong>t. Ainsi elle ne peut excéderla moitié <strong>des</strong> ressources financières mobilisées dans lecadre du projet, l’ess<strong>en</strong>tiel du financem<strong>en</strong>t devant être réalisépar <strong>des</strong> capitaux privés (apport <strong>des</strong> actionnaires ou autofinancem<strong>en</strong>tde la part de l’<strong>en</strong>treprise wallonne, crédits bancaires,etc.).Le montant d’interv<strong>en</strong>tion se situe <strong>en</strong>tre 150.000 et 2,5 millionsd'euros. Le rôle catalyseur de la SBI dans l’obt<strong>en</strong>tion definancem<strong>en</strong>ts complém<strong>en</strong>taires, parfois nécessaires, de lapart de ses homologues europé<strong>en</strong>s (Groupe EDFI –«European Developm<strong>en</strong>t Finance Institutions»), de la part defonds confiés par l’Etat fédéral belge, ou de la part de fondsinternationaux (China-Belgium Direct Equity Investm<strong>en</strong>tFund) peut créer un important effet de levier et augm<strong>en</strong>tersubstantiellem<strong>en</strong>t le plafond de l’interv<strong>en</strong>tion de la SBI.La Sofinex peut égalem<strong>en</strong>t octroyer d’autres mo<strong>des</strong> d’interv<strong>en</strong>tionfinancière à long terme (y compris l’octroi de garanties)adaptés aux caractéristiques de chaque opération considérée.En cas d’interv<strong>en</strong>tion <strong>en</strong> capital, la participation de laSofinex/SBI sera minoritaire et temporaire. Un mécanisme <strong>des</strong>ortie (put/call) variant de 5 à 10 ans étant négocié dès l’<strong>en</strong>tréedans le capital sera établi selon une formule prédéterminéeet acceptée de part et d’autre. En cas d’interv<strong>en</strong>tion <strong>en</strong>crédit, la durée variera égalem<strong>en</strong>t <strong>en</strong>tre 5 à 10 ans, avec 1 ou2 années de grâce, t<strong>en</strong>ant compte <strong>des</strong> caractéristiques duprojet.Concrètem<strong>en</strong>t…Une solution sur mesure sera recherchée pour chaque casspécifique. L’intérêt suscité par l’<strong>en</strong>treprise wallonne donnelieu à une prés<strong>en</strong>tation sommaire (preliminary scre<strong>en</strong>ing) duprojet au conseil d’administration de la SBI. Dans le cas d’uneacceptation, une étude plus approfondie suivra, qui seconc<strong>en</strong>trera sur :• une analyse de la situation financière de la société belge,• une analyse macroéconomique du secteur dans lequell’<strong>en</strong>treprise belge évolue• une analyse globale du projet à l’étranger (analyse du pland’affaires, exam<strong>en</strong> du site et/ou du part<strong>en</strong>aire local,contacts avec les autorités locales,…).Cette étude sera soumise au conseil d’administration pourdécision finale. Le délai <strong>en</strong>tre la première <strong>en</strong>trevue avec l’<strong>en</strong>treprisewallonne et la décision finale de la SBI varie <strong>en</strong> généralde 3 à 4 mois. En cas de décision favorable, la SBI procéderaà la rédaction de la docum<strong>en</strong>tation juridique (conv<strong>en</strong>tionde participation/crédit et autres contrats satellites), <strong>en</strong> principe<strong>en</strong>déans le mois. Une fois les conditions préalablesfixées dans les conv<strong>en</strong>tions satisfaites, les montants serontmis à la disposition de l’<strong>en</strong>treprise wallonne. ||Dynamisme wallon Juin 200735


FOCUSL’expéri<strong>en</strong>ce de Schréder <strong>en</strong> HongrieDepuis 1983, le Groupe Schréder GIE, spécialiste dans le domaine de l'éclairage public et urbain, possède une unité de productionet de commercialisation d’éclairage public <strong>en</strong> Hongrie. Actionnaire majoritaire du capital social de Tungsram-Schréder depuis 1999,le Groupe Schréder pr<strong>en</strong>d la décision de rationaliser ses activités hongroises, dispersées à Budapest et aux al<strong>en</strong>tours, <strong>en</strong> leslocalisant <strong>en</strong>semble dans un bâtim<strong>en</strong>t neuf existant de 6.000 m 2 dans une petite ville localisée à 25 km au nord de la capitalehongroise. La production et l’assemblage <strong>des</strong> luminaires sont réalisés par une tr<strong>en</strong>taine d’ouvriers. Le coût total de cet effort derationalisation de l’outil de production et commercial est estimé à BEF 180 millions (4,46 millions d'euros).Le Groupe Schréder propose à la SBI d’interv<strong>en</strong>ir à concurr<strong>en</strong>ce de 793.000 euros. En contrepartie, la SBI devi<strong>en</strong>t actionnaire del’<strong>en</strong>tité hongroise. En vertu <strong>des</strong> conv<strong>en</strong>tions signées, le Groupe Schréder s’<strong>en</strong>gage à racheter au terme de 5 à 9 ans la participationde la SBI. Le Groupe Schréder désire impliquer la SBI dès le début dans le projet afin de pouvoir, non seulem<strong>en</strong>t, bénéficierde l’expéri<strong>en</strong>ce de la SBI mais égalem<strong>en</strong>t pour avoir plus de poids dans ses discussions avec le part<strong>en</strong>aire et le managem<strong>en</strong>t local<strong>en</strong> vue de réaliser le processus d’intégration <strong>en</strong>visagé, le pôle hongrois étant actuellem<strong>en</strong>t réparti sur trois sites de production etdeux sites commerciaux.Afin de donner tout son poids à l’interv<strong>en</strong>tion de la SBI vis-à-vis du managem<strong>en</strong>t local, le groupe Schréder est égalem<strong>en</strong>t favorableà une interv<strong>en</strong>tion de la Région wallonne chacune respectivem<strong>en</strong>t pour la moitié du montant, c’est-à-dire 396.500 euros. Les relationsavec la SBI sont excell<strong>en</strong>tes et se sont r<strong>en</strong>forcées au cours <strong>des</strong> années de confiance mutuelle et de contacts réguliers. Legroupe Schréder a bénéficié du caractère semi-public de la SBI ainsi que de ses relations avec les institutions europé<strong>en</strong>nes.Plus d'infos ?• SBI 02/776.01.00, www.bmi-sbi.be• Sofinex 04/237.01.69, www.sofinex.beD’une manière générale, la Sofinex peut apporter son concours à tout projetà caractère international d’une <strong>en</strong>treprise wallonne. Le mécanisme communSofinex/SBI prés<strong>en</strong>té dans cet article <strong>en</strong> est une illustration. Mais laSofinex dispose d’une palette plus large d’instrum<strong>en</strong>ts financiers : garantiesde crédits bancaires, financem<strong>en</strong>ts, participations <strong>en</strong> capital, subv<strong>en</strong>tions,etc. Tout r<strong>en</strong>seignem<strong>en</strong>t à ce sujet peut être obt<strong>en</strong>u auprès de Jean-Jacques Westhof (UWE), qui siège au comité de crédit de Sofinex :010/47.19.44, jean-jacques.westhof@uwe.be.xxxxxxxxxxxxDynamisme wallon Juin 200736


|| INTERNATIONALEtude de cas <strong>en</strong> Rhône-AlpesSe connecter aux pôles de compétitivité françaisPar Eric de LAME, Attaché Economique et Commercial AWEX LyonA l’instar de la France, la <strong>Wallonie</strong> s’est lancée dans une politique de «pôles de compétitivité». Quoi de plus logique, dansce cadre, de connecter les pôles d’un même secteur au-delà <strong>des</strong> frontières ? L’<strong>en</strong>jeu : une nécessaire visibilité europé<strong>en</strong>ne.Récit d’une expéri<strong>en</strong>ce m<strong>en</strong>ée <strong>en</strong> Rhône-Alpes.Un laboratoire wallon peut-il faire partied’un pôle de compétitivité français,participer activem<strong>en</strong>t à l’un de ses projetslabellisés et profiter ainsi de ses sourcesde financem<strong>en</strong>t régional et national ? Oui,la preuve par l’exemple d’un laboratoireR&D particulièrem<strong>en</strong>t dynamique deS<strong>en</strong>effe au sein du pôle Axelera, un <strong>des</strong> 3pôles à vocation mondiale de Rhône-Alpes, dont les travaux se focalis<strong>en</strong>t sur laChimie Environnem<strong>en</strong>t.Une société wallonne peut-elle exposerdans un stand du cluster «ami» rhônalpinlors d’un salon international du secteurde référ<strong>en</strong>ce ? Oui, et toujours la preuvepar l’exemple d’une PME wallonneconceptrice d’un nouveau co-générateurd’énergie sur le stand collectif du cluster Rhône-Alpes Eco-Energies au salon Eco-Batir à Lyon <strong>en</strong> février 2007.Nouvelle dynamique <strong>des</strong> PME à l’internationalCes 2 exemples n’aurai<strong>en</strong>t certes pu voir le jour si un travailde maillage n’avait été accompli <strong>en</strong>tre les animateurs <strong>des</strong>clusters correspondants wallons et rhônalpins mais ils illustr<strong>en</strong>tavant tout une nouvelle dynamique de développem<strong>en</strong>t<strong>des</strong> PME à l’international : le co-développem<strong>en</strong>t de produit etEric de Lame (Awex Lyon) : "Il faut surfer sur lavague du mom<strong>en</strong>t, celle de l’internationalisationprogressive <strong>des</strong> pôles de compétitivité. Le but ?Nous intégrer rapidem<strong>en</strong>t dans ces réseaux deréseaux technologiques"la distribution croisée de produits à uneéchelle europé<strong>en</strong>ne.Cette démarche leur permet une optimisationnécessaire <strong>des</strong> ressourceshumaines, technologiques et financièresde nature à les r<strong>en</strong>dre compétitivesà moy<strong>en</strong> terme dans le contexteglobal. En effet, il ne s’agit plus aujourd’huipour une PME exportatrice de selimiter à une série d’opérations ponctuellesde livraison d’un pays europé<strong>en</strong>à un autre mais bi<strong>en</strong> d’établir un part<strong>en</strong>ariattechnico-commercial durableavec <strong>des</strong> «correspondants» localisés auNord aussi bi<strong>en</strong> qu’au Sud de l’Europeainsi qu’à l’Est aussi bi<strong>en</strong> qu’à l’Ouest.La stratégie commerciale de toute PMEexportatrice est dev<strong>en</strong>ue de facto contin<strong>en</strong>tale pour bénéficiercertes d’une nécessaire visibilité europé<strong>en</strong>ne mais surtoutacquérir une stature suffisamm<strong>en</strong>t solide pour affronterla compétition globale, et assurer ainsi sa prospérité à longterme. Pour répondre à la fois à cette double exig<strong>en</strong>ce dequalité et complexité de son service ou produit qui <strong>en</strong> fait unfournisseur incontournable, celle-ci aura donc la gran<strong>des</strong>agesse de s’intégrer activem<strong>en</strong>t dans les pôles de compétitivitéd’autres régions d’Europe.Dynamisme wallon Juin 200737


FOCUSConnecter les pôles de compétitivité <strong>en</strong>tre euxL’AWEX joue évidemm<strong>en</strong>t son rôle de souti<strong>en</strong> utile danscette démarche d’interclustering europé<strong>en</strong> et le nouveau rôleassigné aux Attachés Economiques et Commerciaux est defaire connaître avant tout les pôles de compétitivité wallonscomme facteur d’attractivité du territoire mais égalem<strong>en</strong>t <strong>des</strong>timuler <strong>des</strong> relations <strong>en</strong>tre pôles correspondants du mêmesecteur pour faciliter la mise <strong>en</strong> relation d’affaires <strong>des</strong> PMEexportatrices, membres de ces pôles.Tout un programme déjà bi<strong>en</strong><strong>en</strong>tamé <strong>en</strong> Rhône-Alpes qui a laparticularité d’être localiséecomme plateforme commercialemiroir de la <strong>Wallonie</strong> vers l’Europedu Sud et d’avoir pratiquem<strong>en</strong>t lamême répartition sectorielle <strong>des</strong>clusters et pôles de compétivité.Ceux-ci se sont d’ailleurs créésquasi-simultaném<strong>en</strong>t <strong>en</strong> Rhône-Alpes et <strong>en</strong> <strong>Wallonie</strong> soulignant lasimilarité de leur structure industrielle et de culture d’<strong>en</strong>trepr<strong>en</strong>ariat.Il ne s’agit plus aujourd’hui pourune PME exportatrice de se limiterà une série d’opérations ponctuellesmais bi<strong>en</strong> d’établir un part<strong>en</strong>ariattechnico-commercial durableC’est ce que se sont dit Jean-Louis Gagnaire, Vice-présid<strong>en</strong>t duConseil Régional de Rhône-Alpes et Jean-Claude Marcourt,Ministre de l’Economie wallonne, tous deux <strong>en</strong> charge de lamise <strong>en</strong> œuvre <strong>des</strong> clusters et pôles dans leur région respectivelors du réc<strong>en</strong>t sommet mondial <strong>des</strong> clusters à Lyon, <strong>en</strong> octobredernier.Six mois plus tard, le bilan est déjà très positif :• Pierre-Manuel Jacob, du pôle de compétitivité SkyWin<strong>Wallonie</strong>, est v<strong>en</strong>u livrer son expéri<strong>en</strong>ce d’aîné lors du lancem<strong>en</strong>tde l’aérospace Cluster à Lyon ;• Eddy Beauraing, du cluster Eco-construction wallon, estv<strong>en</strong>u t<strong>en</strong>ir le même discours au lancem<strong>en</strong>t du clusterRhône-Alpes Eco-Energies <strong>en</strong> prés<strong>en</strong>ce du Ministre Lutg<strong>en</strong>au dernier salon Pollutec à Lyon ;• Les PME wallonnes ont pu parallèlem<strong>en</strong>t êtremises <strong>en</strong> contact avec leurs homologues rhônalpineslors de conv<strong>en</strong>tions d’affaires organiséespar ERAI (équival<strong>en</strong>t à l’AWEX <strong>en</strong> Rhône-Alpes) et le bureau AWEX Lyon à Pollutec <strong>en</strong>novembre et Biosquare <strong>en</strong> février.Ri<strong>en</strong> n’est toutefois acquis de par cette relationinter-régionale privilégiée <strong>en</strong>tre la<strong>Wallonie</strong> et Rhône-Alpes car celle-ci fait déjàpartie d’autres réseaux inter-europé<strong>en</strong>s. C’estpourquoi, parallèlem<strong>en</strong>t, l’AWEX Lyon id<strong>en</strong>tifieau quotidi<strong>en</strong> <strong>des</strong> part<strong>en</strong>aires technico-commerciaux locaux lors decolloques, salons commerciaux ou réunions internes de cluster.En conclusion, il faut surfer sur la vague du mom<strong>en</strong>t, celle del’internationalisation progressive <strong>des</strong> pôles de compétitivité depar l’Europe pour nous intégrer rapidem<strong>en</strong>t dans ces réseauxde réseaux technologiques. L’interclustering ainsi <strong>en</strong> march<strong>en</strong>’est ri<strong>en</strong> moins qu’un état d’esprit perman<strong>en</strong>t d’innovation etd’<strong>en</strong>trepr<strong>en</strong>ariat à une échelle europé<strong>en</strong>ne, condition sine quanon de réussite dans le contexte de globalisation actuel. ||Dynamisme wallon Juin 200738


RUBRIQUE || ENVIRONNEMENTVisite de 2 fleurons du recyclageQue faire du plastique recyclé ?En Belgique, Fost Plus récolte 42.000 tonnes de bouteilles <strong>en</strong> plastique chaqueannée. Et puis ? Qu’<strong>en</strong> fait-on ? Il est possible de fabriquer <strong>des</strong> produits fortdiffér<strong>en</strong>ts à partir de cette matière première. C'est ce que Dynamisme Wallona constaté <strong>en</strong> allant visiter deux fleurons itali<strong>en</strong>s du recyclage.Par Olivier CAPPELLINQuatre-vingt pour c<strong>en</strong>t : c’est lepourc<strong>en</strong>tage de déchets d'emballagesménagers recyclés sur une année <strong>en</strong>Belgique, ce qui place le pays au premierrang <strong>en</strong> Europe, mais aussi auniveau mondial.Une grosse partie de recyclageconcerne les bouteilles <strong>en</strong> PET (polyéthylènetéréphtalate). En Belgique,Fost Plus récolte 42.000 tonnes de bouteillesPET chaque année (le chiffre estde 800.000 tonnes pour l’Europe occid<strong>en</strong>tale).Quand on sait qu'une bouteille<strong>en</strong> PET pèse <strong>en</strong>viron 35 grammes…La qualité <strong>des</strong> balles de PET issues<strong>des</strong> c<strong>en</strong>tres de tri belges est reconnueà l'échelle internationale. Le fait que laBelgique produise <strong>des</strong> flux homogènesd'une qualité appréciable et constantedepuis de nombreuses années a permisde trouver <strong>des</strong> débouchésdurables. Alors que vers la fin <strong>des</strong>années 90 il fallait payer pour évacuer<strong>des</strong> déchets de plastiques, à l'heureactuelle, les balles de PET sont rachetéespar les recycleurs à un prix quiavoisine les 250 euros/tonne. Ce prixest fonction de la qualité du produitmais fluctue égalem<strong>en</strong>t <strong>en</strong> fonction decelui de la matière première neuve.Et ces dernières années, le prix decette matière première a fortem<strong>en</strong>taugm<strong>en</strong>té, <strong>en</strong>traînant par la mêmeoccasion une hausse <strong>des</strong> prix du PETrecyclé.Polars, moquette…Les différ<strong>en</strong>ts recycleurs transform<strong>en</strong>tles bouteilles <strong>en</strong> paillettes propres(appelées «flakes»), qui doiv<strong>en</strong>trépondre à <strong>des</strong> exig<strong>en</strong>ces de qualitéclairem<strong>en</strong>t définies pour être v<strong>en</strong>duessur le marché mondial. Principaleapplication ? La fabrication de fibrestextiles tissées (polars, industrie automobile,…)ou non tissées (filtres dehottes, moquette,…). Mais on peut <strong>en</strong>retrouver dans d'autres applicationscomme la fabrication de feuilles <strong>en</strong>PET, de cerclages pour les palettes, debouteilles,…Si la conversion de bouteilles plastiques<strong>en</strong> paillettes PET est un processusrelativem<strong>en</strong>t standardisé dans lemonde du recyclage, il est possible defabriquer <strong>des</strong> produits fort différ<strong>en</strong>ts àpartir de cette même matière première.C'est ce que Fost plus a voulunous montrer <strong>en</strong> nous invitant à visiterdeux fleurons du recyclage <strong>des</strong> bouteilles<strong>en</strong> PET.Aliplast alim<strong>en</strong>te lesthermoformeursSituée au cœur du parc naturel dufleuve Sile (Italie), Aliplast a débutéses activités <strong>en</strong> 1982 et occupeactuellem<strong>en</strong>t près de 250 personnes.L'usine d'Istrana produit depuis 2004<strong>des</strong> feuilles de PET qui sont <strong>en</strong>suiteutilisées dans de nombreuses applicationsdont la production par thermoformagede nouveaux emballages <strong>en</strong> PETtels que ceux utilisés par les secteursdu cosmétique, de la bijouterie, de laquincaillerie,…Spécialisée dans la récupération, lerecyclage et la régénération dematières plastiques, Aliplast disposed'installations d'une capacité de traitem<strong>en</strong>tde 80.000 tonnes/an et produit50.000 tonnes de produits transforméspar an. L’usine traite ainsi chaqueannée 40.000 tonnes de PET et lemême tonnage de PEHD (polyéthylènehaute d<strong>en</strong>sité).Les plastiques qui y sont traités provi<strong>en</strong>n<strong>en</strong>tà 50% <strong>des</strong> <strong>en</strong>treprises et à50% de la collecte chez les habitants.Cette <strong>en</strong>treprise est d'ailleurs trèsintéressée par les produits issus deBelgique car ceux-ci répond<strong>en</strong>t à 3 critèresfondam<strong>en</strong>taux : une fourniture<strong>en</strong> continu de gran<strong>des</strong> quantités et dequalité homogène.Les paillettes de PET produites parAliplast sont soit regranulées et rev<strong>en</strong>duessur le marché international, soitdirectem<strong>en</strong>t utilisées sur le site, c'està-direfondues par extrusion et transformées<strong>en</strong> feuilles de PET. Ces filmsissus du recyclage <strong>des</strong> bouteilles dePET sont au final rev<strong>en</strong>dus à <strong>des</strong>«thermoformeurs» qui vont s'<strong>en</strong> servirpour la fabrication d'emballages deproduits de consommation pour lespiles, les ampoules,…Freud<strong>en</strong>berg Politex fournitla constructionCette <strong>en</strong>treprise, membre d'un groupeinternational occupant plus de 32.000travailleurs dans 53 pays, est prés<strong>en</strong>teà Novedrate (Italie) depuis 1972 et lapremière ligne de production de recyclagede PET y a été implantée <strong>en</strong>1994. Le site de Novedrate, d'unecapacité de traitem<strong>en</strong>t maximale de40.000 tonnes par an, traite à l'heureactuelle <strong>en</strong>viron 34.000 tonnes de PETet est spécialisé dans la fabrication deproduits PET non tissés, pour lesquelselle déti<strong>en</strong>t un brevet.Le produit fini est ici un matériau dehaute technologie utilisé <strong>en</strong> constructioncomme r<strong>en</strong>forcem<strong>en</strong>t de produitsbitumineux (constituée de fibres polyesternon tissées) utilisés à <strong>des</strong> finsd'étanchéité, de résistance à la transmissionde vibrations, d'isolationacoustique, de protection contre lesoleil, de retardateur de flamme,...En 20 ans, cette <strong>en</strong>treprise a produit<strong>en</strong>viron 6 milliards de m 2 de membranes<strong>en</strong> polyester non tissé pourl'isolation du bâtim<strong>en</strong>t. ||Plus d'infos ?• Aliplast : www.alisplastspa.it• Freud<strong>en</strong>berg Politex : www.freud<strong>en</strong>bergpolitex.comCellule <strong>des</strong> Conseillers <strong>en</strong> Environnem<strong>en</strong>t• Tél. 010/47.19.43• E-mail : conseillers@uwe.be• www.uwe.be/conseillers<strong>en</strong>vironnem<strong>en</strong>tDynamisme wallon Juin 200739


RUBRIQUE || FISCALITÉQuelles conséqu<strong>en</strong>ces fiscales ?Et<strong>en</strong>dre ses activités à l'étrangerEt<strong>en</strong>dre ses activités à l’étranger n’est pas sans implications fiscales.Au travers d’un cas d’espèce, Dynamisme Wallon illustre pour vous certaines de ces conséqu<strong>en</strong>ces <strong>en</strong> matière d’impôt<strong>des</strong> sociétés et de TVA.Par Charles CARLIER, Deloitte Conseils FiscauxDynamisme wallon Juin 200740Du point de vue de l’impôt <strong>des</strong>sociétés, m<strong>en</strong>er <strong>des</strong> activités à l’étrangerpeut <strong>en</strong>traîner la reconnaissanced’un «établissem<strong>en</strong>t stable» (1) par lesautorités fiscales du pays dans lequelles activités sont exercées. La reconnaissanced’un établissem<strong>en</strong>t stableaura comme conséqu<strong>en</strong>ce principalel’imposition à l’étranger <strong>des</strong> rev<strong>en</strong>usqui sont réalisés à l’interv<strong>en</strong>tion de cetétablissem<strong>en</strong>t ainsi que diverses obligationsdéclaratoires à l’étranger. Dupoint de vue de la TVA égalem<strong>en</strong>t,diverses obligations découleront del’activité exercée à l’étranger.Pr<strong>en</strong>ons le cas d’une <strong>en</strong>treprise wallonnespécialisée dans la conceptionet la commercialisation de feuxouverts <strong>des</strong>tinés aux particuliers (sansinstallation et montage <strong>des</strong> feuxouverts). L’<strong>en</strong>treprise <strong>en</strong> forte croissancedécide de créer les conditionsd’une exportation de ses produits versla France. Nous examinons les conséqu<strong>en</strong>cesfiscales pot<strong>en</strong>tielles <strong>des</strong> différ<strong>en</strong>tesphases de conquête du marchéétranger.Phase 1 : Etude du marché étrangerL’<strong>en</strong>treprise va tout d’abord <strong>en</strong>voyerde manière ponctuelle un de ses v<strong>en</strong>deurs<strong>en</strong> France, celui-ci regagnantson domicile <strong>en</strong> Belgique le soir dechacun de ses déplacem<strong>en</strong>ts. La missionde cet employé sera de recueillirun maximum d’informations sur lescli<strong>en</strong>ts pot<strong>en</strong>tiels, leurs exig<strong>en</strong>ces,ainsi que de rec<strong>en</strong>ser les concurr<strong>en</strong>tsfrançais que pourrait avoir l’<strong>en</strong>treprisesur ce marché. Dans cette premièrephase, les autorités fiscales françaises,conformém<strong>en</strong>t à la conv<strong>en</strong>tionconclue <strong>en</strong>tre la Belgique et la France,ne seront pas <strong>en</strong> mesure de reconnaîtreun établissem<strong>en</strong>t stable sur leterritoire français. Aucun rev<strong>en</strong>u nesera donc taxable <strong>en</strong> France. Demême, <strong>en</strong> matière de TVA, cette situationn’aura aucun impact pour l’<strong>en</strong>treprise.Phase 2 : Promotion <strong>des</strong> produits àl’étrangerSur base de l’étude de marché réalisée,il est décidé d’<strong>en</strong>voyer ponctuellem<strong>en</strong>tcertains employés <strong>en</strong> France<strong>en</strong> vue de promouvoir les produits etde pr<strong>en</strong>dre contact avec les premierscli<strong>en</strong>ts pot<strong>en</strong>tiels au travers de la participationà diverses expositions etfoires durant lesquelles aucune command<strong>en</strong>’est <strong>en</strong>registrée ou négociée.Les cli<strong>en</strong>ts français pr<strong>en</strong>n<strong>en</strong>t directem<strong>en</strong>tcontact <strong>en</strong> Belgique avec l’<strong>en</strong>treprisebelge, les comman<strong>des</strong> <strong>en</strong>registrées<strong>en</strong> Belgique sont transportéessur place par l’<strong>en</strong>treprise belge avec<strong>des</strong> véhicules lui appart<strong>en</strong>ant. A cestade, un établissem<strong>en</strong>t stable <strong>en</strong>France ne saurait être reconnu et lesrev<strong>en</strong>us év<strong>en</strong>tuellem<strong>en</strong>t tirés <strong>des</strong>comman<strong>des</strong> <strong>en</strong>registrées ne saurai<strong>en</strong>têtre taxées <strong>en</strong> France dans la mesureou de simples activités auxiliaires oupréparatoires à la v<strong>en</strong>te sont exercées<strong>en</strong> France. En matière de TVA, la situationse complique. En vue de l’organisation<strong>des</strong> foires, <strong>des</strong> marchandisessont <strong>en</strong>voyées de Belgique vers laFrance. A l’issue de la foire, les produitsrevi<strong>en</strong>n<strong>en</strong>t <strong>en</strong> Belgique. Ce typed’opération est qualifié pour lesbesoins de la TVA de«non–transfert» (2) . L’administrationbelge de la TVA impose, dans ceshypothèses, de consigner les <strong>en</strong>vois<strong>des</strong> marchandises et leur retour dansun registre spécifique, appelé«registre <strong>des</strong> non-transferts» . Cettesituation n’a pas d’autre influ<strong>en</strong>ce surles obligations déclaratives <strong>en</strong> matièrede TVA de la société <strong>en</strong> Belgique.Phase 3 : Développem<strong>en</strong>t <strong>des</strong>activités à l’étrangerSuite à ses actions de promotion et depublicité, la cli<strong>en</strong>tèle française pr<strong>en</strong>dune ampleur telle que l’<strong>en</strong>treprisebelge expatrie un de ses employés <strong>en</strong>France qui y dispose d’un appartem<strong>en</strong>tloué par l’<strong>en</strong>treprise ainsi que de lacapacité d’<strong>en</strong>gager l’<strong>en</strong>treprise et doncd’<strong>en</strong>registrer et négocier <strong>des</strong> comman<strong>des</strong>.A ce stade, les autoritésfiscales françaises pourront faire valoirl’exist<strong>en</strong>ce d’un établissem<strong>en</strong>t stable<strong>en</strong> France tant au niveau matériel(exist<strong>en</strong>ce d’une base fixe) que personnel(prés<strong>en</strong>ce d’un employé disposanthabituellem<strong>en</strong>t du pouvoir deconclure <strong>des</strong> contrats au nom de l’<strong>en</strong>treprise).Il sera dés lors notamm<strong>en</strong>trequis de t<strong>en</strong>ir une comptabilité spécifique<strong>des</strong> activités françaises et dedéclarer <strong>en</strong> France les rev<strong>en</strong>us netsrecueillis à l’interv<strong>en</strong>tion de l’employésur place qui y seront imposés. Cesrev<strong>en</strong>us déclarés et taxés <strong>en</strong> Franceseront corrélativem<strong>en</strong>t exonérés àl’impôt <strong>des</strong> sociétés <strong>en</strong> Belgique.Cette situation, outre le coût <strong>des</strong> formalitésqu’elle <strong>en</strong>g<strong>en</strong>dre, peut cep<strong>en</strong>dantêtre fiscalem<strong>en</strong>t défavorable sipar exemple l’<strong>en</strong>treprise belge disposaitde pertes fiscales utilisables (3) .En matière de TVA, l’employé belgesera considéré dans cette situationcomme constituant un établissem<strong>en</strong>tdepuis lequel certaines prestationssont r<strong>en</strong>dues pour les besoins de laTVA. Par conséqu<strong>en</strong>t, les opérationsréalisées avec les cli<strong>en</strong>ts de l’<strong>en</strong>treprisebelge <strong>en</strong> application <strong>des</strong> contratsconclus par l’employé <strong>en</strong> Franceseront rattachés (de manière générale)à cet établissem<strong>en</strong>t stable.L’<strong>en</strong>treprise belge devra s’id<strong>en</strong>tifierpour les besoins de la TVA <strong>en</strong> France,y déposer <strong>des</strong> déclarations périodiquesà la TVA et appliquer de la TVAfrançaise sur ces mêmes opérations. ||(1) Selon les conv<strong>en</strong>tions prév<strong>en</strong>tives de double imposition conclues <strong>en</strong>tre laBelgique et la plupart <strong>des</strong> pays étrangers, un «établissem<strong>en</strong>t stable» désigne uneinstallation fixe d’affaires à l’étranger où l’<strong>en</strong>treprise exerce tout ou partie de sonactivité. Les conv<strong>en</strong>tions conclues par la Belgique sont accessibles via l’adresseinternet suivante : www.fisconet.fgov.be(2) Voyez les articles 23 et 24 de l'arrêté royal no1 du 29 décembre 1992,www.fisconet.fgov.be(3) Il convi<strong>en</strong>t de noter que l’<strong>en</strong>treprise pourra, sous certaines conditions, éviter lareconnaissance d’un établissem<strong>en</strong>t stable si elle fait par exemple appel à un commissionnaireindép<strong>en</strong>dant agissant <strong>en</strong> son nom propre pour le compte de l’<strong>en</strong>treprisepour exercer <strong>en</strong> France l’activité exercée par son employé.


Un thème du club APM «Bruxelles Waterloo»<strong>Entreprises</strong> virtuelles et réalités stratégiquesRUBRIQUE || MANAGER POSITIFPour générer du profit, une <strong>en</strong>treprise doit convaincre ses cli<strong>en</strong>ts de payer pour son offre plusqu’elle ne lui coûte. La performance durable repose donc sur la capacité de l’<strong>en</strong>treprise àélaborer une chaîne de valeur, dont les maillons (achats, production, logistique, marketing,v<strong>en</strong>te, etc.) génèr<strong>en</strong>t une valeur supérieure à leur coût.Par Frédéric FRERY, Expert APM, Professeur de Stratégie, ESCP-EAP European School of Managem<strong>en</strong>t, ParisConcevoir une stratégie, c’est configurerune chaîne de valeur difficilem<strong>en</strong>timitable par ses concurr<strong>en</strong>ts. Ri<strong>en</strong> n’impliquecep<strong>en</strong>dant que les maillons decette chaîne de valeur soi<strong>en</strong>t possédéspar l’<strong>en</strong>treprise. Pourquoi ne pas lesexternaliser ? Cela prés<strong>en</strong>te <strong>en</strong> effetune série de d’avantages :1. Effet de levier élevé : <strong>en</strong> utilisant<strong>des</strong> ressources et <strong>des</strong> compét<strong>en</strong>cesque l’on ne possède pas, on peutbâtir à moindre frais sa chaîne devaleur.2. Forte flexibilité : <strong>en</strong> remplaçant <strong>des</strong>frais fixes par <strong>des</strong> frais variables, onabaisse le seuil de r<strong>en</strong>tabilité et onpeut dégager un profit quelle quesoit la conjoncture.3. Simplification du calcul <strong>des</strong> coûts :<strong>en</strong> remplaçant <strong>des</strong> coûts indirectspar <strong>des</strong> coûts directs, le coût dechaque activité se réduit ess<strong>en</strong>tiellem<strong>en</strong>taux factures payées auxprestataires.4. Evitem<strong>en</strong>t de certaines contraintessociales : <strong>en</strong> substituant au doit dutravail le droit commercial, on peuts’affranchir de contraintes juridiquesou réglem<strong>en</strong>taires.5. Possibilité de construire une chaînede valeur optimisée, <strong>en</strong> mobilisant àchacune <strong>des</strong> étapes un prestatairespécialisé, motivé <strong>en</strong> tant que fournisseuret non <strong>en</strong> tant que salarié.6. Amélioration mécanique du retoursur capitaux investis, indicateur deplus <strong>en</strong> plus souv<strong>en</strong>t utilisé pourdéterminer la performance <strong>des</strong>managers et <strong>des</strong> dirigeants.Mais il existe un inconvéni<strong>en</strong>t majeur :comm<strong>en</strong>t contrôler une chaîne devaleur que l’on ne possède pas ?Plusieurs approches permett<strong>en</strong>t deréduire ces risques :1. Développer une marque valoriséepar les cli<strong>en</strong>ts et déconnectée del’offre elle-même. Les sous-traitantsn’ont alors aucun intérêt à se retirerdu réseau, car sans la marque, leursproduits ou services perdrai<strong>en</strong>t l’ess<strong>en</strong>tielde leur attractivité (B<strong>en</strong>etton,Nike ou Calvin Klein ont adopté cemode de contrôle de leurs prestataires).2. Superviser l’ess<strong>en</strong>tiel <strong>des</strong> transactionsau sein du réseau : <strong>en</strong> étantsoit le principal cli<strong>en</strong>t, soit le principalfournisseur <strong>des</strong> différ<strong>en</strong>ts interv<strong>en</strong>ants,on maîtrise leur trésorerie,ce qui confère un pouvoir presqueaussi important que si l’on possédaitleur capital (exemple <strong>des</strong>constructeurs automobiles ou de lagrande distribution).3. Recourir à <strong>des</strong> individus qui <strong>en</strong>treti<strong>en</strong>n<strong>en</strong>t<strong>des</strong> relations de confianceallant au-delà de simples interactionséconomiques : membresd’une même communauté professionnelle,amis, voire par<strong>en</strong>ts (v<strong>en</strong>tede bétail ou négoce de diamants).Les <strong>en</strong>treprises virtuelles soulèv<strong>en</strong>t <strong>des</strong>questions stratégiques stimulantes.Constitu<strong>en</strong>t-elles un nouveau moded’organisation ? Après tout, la construction<strong>des</strong> cathédrales du Moy<strong>en</strong>-Age oules expéditions vers les In<strong>des</strong> de laR<strong>en</strong>aissance ont été m<strong>en</strong>ées par <strong>des</strong>organisations de ce type. Jusqu’oùpeut-on virtualiser ? Jusqu’à diluer lecœur de compét<strong>en</strong>ce de l’<strong>en</strong>treprise<strong>en</strong>tre de multiples prestataires, à moinsque ce cœur de compét<strong>en</strong>ce nedevi<strong>en</strong>ne justem<strong>en</strong>t la capacité à coordonnerau mieux <strong>des</strong> transactions <strong>en</strong>tre<strong>des</strong> interv<strong>en</strong>ants externes ?Au total, les <strong>en</strong>treprises virtuellesnous conduis<strong>en</strong>t à nous interroger surla définition même de l’<strong>en</strong>treprise : seréduit-elle aux actifs qu’elle possèdeou recouvre-t-elle un périmètre pluslarge incluant certains fournisseurs,cli<strong>en</strong>ts ou sous-traitants ? Le débat estloin d’être clos, mais il est fécond pourcelles et ceux qui s’interrog<strong>en</strong>t sur les<strong>en</strong>s de leur action <strong>en</strong> tant que managersou dirigeants. ||La confiance : au c<strong>en</strong>trede la chaîne de valeurPablo Rauwers est administrateurdirecteurde «Rauwers Contrôle»,<strong>en</strong>treprise de distribution de produitspour professionnels de la route (tachygraphespour camion, équipem<strong>en</strong>t <strong>des</strong>ignalisation pour véhicules de police,informatique embarquée, système degestion de stationnem<strong>en</strong>t …).Son <strong>en</strong>treprise témoigne de l’importancede la valeur immatérielle et <strong>en</strong> fait lapreuve par sa pér<strong>en</strong>nité (l’<strong>en</strong>treprise familialeapproche les 100 ans avec la troisièmegénération au poste de pilotage)."Je suis convaincu que ce sont les <strong>en</strong>treprisesqui ont une vue à long terme quise port<strong>en</strong>t le mieux. Cela permet la stabilité,rassure. La preuve : notre <strong>en</strong>treprisecompte <strong>en</strong> dizaine d’années ses relationsavec ses fournisseurs: 60 ans de collaborationavec le plus anci<strong>en</strong> !". ChezRauwers, la confiance est au c<strong>en</strong>tre de lachaîne de valeur. "Et la confiance, poursuitson directeur, c’est à la fois notre marqueet notre réseau. Nous jouons la franchiseet nous sommes toujours prêts à donnerun coup de pouce, au-delà de nos obligationslégales, à un collaborateur, un ag<strong>en</strong>tcommercial ou même un sous-traitant quiest <strong>en</strong> difficulté. Cette confianceconstruite au fil <strong>des</strong> années est unevaleur bi<strong>en</strong> plus importante que tout«actif». Evidemm<strong>en</strong>t, conclut PabloRauwers, ce n’est pas inscrit dans lebilan, ce n’est jamais acquis et cela semérite au jour le jour". Mais c’est bi<strong>en</strong>une base incontournable pour une <strong>en</strong>trepriseà vocation commerciale.APM (Association Progrès du Managem<strong>en</strong>t)L’APM est le réseau <strong>des</strong> 4000 dirigeants quitravaill<strong>en</strong>t <strong>en</strong>semble à l’amélioration de leurmétier, convaincus que le progrès dumanager, c’est le progrès de l’<strong>en</strong>treprise.• Tél. : 04/232.10.36• E-mail : apm.belux@skynet.be• www.apmbelux.orgDynamisme wallon Juin 200741


RUBRIQUE || MOBILITESemaine de la Mobilité <strong>en</strong> septembreDes «Passeports Mobilité» pour votre personnelComme chaque année la Semaine de la Mobilité se déroulera <strong>en</strong> septembredans toute l’Europe (du 16 au 22 septembre 2007).Le thème c<strong>en</strong>tral de cette année, «Reclaiming streets for people»(Ensemble…réinv<strong>en</strong>tons la rue !) incite à restituer les rues aux citoy<strong>en</strong>s.Par Grégory FALISSEEn <strong>Wallonie</strong>, cette 8 e édition de laSemaine de la Mobilité portera, d’unepart, sur la promotion <strong>des</strong> mesuresmises <strong>en</strong> place par les pouvoirs locauxafin de favoriser une mobilité plusdurable et plus conviviale et, d’autrepart, sur la promotion générale <strong>des</strong>mo<strong>des</strong> de transport alternatifs à la voitureparticulière au travers duPasseport Mobilité.Cet outil qui se prés<strong>en</strong>te sous la formed’un petit carnet conti<strong>en</strong>dra de l’informationdétaillée sur les différ<strong>en</strong>tsmo<strong>des</strong> de transport ainsi que <strong>des</strong> incitantsà valoir partout <strong>en</strong> <strong>Wallonie</strong> (réductionssur l’utilisation <strong>des</strong> transports <strong>en</strong>commun ou sur les abonnem<strong>en</strong>ts carsharing,<strong>des</strong> avantages pour <strong>en</strong>couragerle covoiturage, l’usage du vélo, ...).Le Passeport Mobilité sera largem<strong>en</strong>tdiffusé à partir du 1 er septembre 2007.Cette diffusion est prévue surdemande, notamm<strong>en</strong>t au travers dusite www.semaine.mobilite.wallonie.be.Toute <strong>en</strong>treprise désireuse de promouvoiret de diffuser le Passeport auprèsde son personnel, peut dès à prés<strong>en</strong>t lefaire savoir à la Cellule Mobilité del’<strong>Union</strong> <strong>Wallonne</strong> <strong>des</strong> <strong>Entreprises</strong> etréserver un lot de Passeports Mobilitéqui peuv<strong>en</strong>t être distribués gratuitem<strong>en</strong>taux membres de son personnel. ||Le Passeport se prés<strong>en</strong>te sous la formed’un petit carnet avec <strong>des</strong> infos sur lesdiffér<strong>en</strong>ts mo<strong>des</strong> de transport ainsi que<strong>des</strong> incitants à valoir partout <strong>en</strong><strong>Wallonie</strong>. Vous pouvez le diffusergratuitem<strong>en</strong>t auprès de votre personnel.Cellule Mobilité de l’UWESamuël Sael<strong>en</strong>s et Grégory Falisse• Tél. 010/48.94.08• E-mail : mobilite@uwe.be• www.uwe.be/mobiliteInscrivez-vous au nouveau Groupe de Travail«Transport & Logistique» de l’UWEDynamisme wallon Juin 200742Riquier Mathieu,Traffic Managerchez Magotteaux,a accepté laprésid<strong>en</strong>ce duGroupe de Travail.Les 19 avril et 14 juin se sont t<strong>en</strong>ues les deux premières réunions du nouveauGroupe de Travail «Transport & Logistique» de l’UWE. La vingtaine de personnesprés<strong>en</strong>tes a fixé les modalités de fonctionnem<strong>en</strong>t du Groupe et dressé un panorama<strong>des</strong> thèmes que les participants voulai<strong>en</strong>t voir abordés lors <strong>des</strong> prochaines réunions :les subsi<strong>des</strong> et ai<strong>des</strong> aux différ<strong>en</strong>ts mo<strong>des</strong> de transport, le futur appel à projet duPôle de compétitivité ou <strong>en</strong>core les impacts <strong>des</strong> nouvelles législations (temps deconduite, cabotage, douanes, libéralisation du rail,…).L’ambition d’un tel Groupe est de permettre aux <strong>en</strong>treprises («chargeurs») de seretrouver <strong>en</strong>tre elles pour évoquer les dossiers importants du secteur et leurs retombéespour les <strong>en</strong>treprises. Le Groupe de Travail se conçoit égalem<strong>en</strong>t comme un dialogue<strong>en</strong>tre les <strong>en</strong>treprises et l’UWE où, d’une part, celle-ci pourra y fournir <strong>des</strong> informationsqu’elle aura collectées à différ<strong>en</strong>ts niveaux et où, d’autre part, les avis <strong>des</strong> <strong>en</strong>treprisespourront être rassemblés afin de permettre à l’UWE de les représ<strong>en</strong>ter au mieuxdans les lieux où elle est <strong>en</strong> le porte-parole sur ces matières.Cette initiative de l'UWE s'inscrit dans la dynamique créée par la mise <strong>en</strong> place duPôle de compétitivité Transport et Logistique tout <strong>en</strong> ayant sa légitimité propre et sescomplém<strong>en</strong>tarités.>> Les chargeurs intéressés par ce Groupe de Travail sont invités à se manifesterauprès de l’UWE (Didier Paquot 010/47.19.44 ou didier.paquot@uwe.be)


RUBRIQUE || RECHERCHEL'expéri<strong>en</strong>ce d'Euro Heat PipesL'Europe vous donne <strong>des</strong> ailes !Dans le cadre 6 e PCRD (6 e Programme-cadre de Recherche et Développem<strong>en</strong>t), la PME brabançonne Euro Heat Pipesparticipe au projet «COSEE», dont l'objectif est de développer une solution technique alternative aux v<strong>en</strong>tilateurs pourle refroidissem<strong>en</strong>t de l’électronique utilisée pour les passagers (vidéos, jeux…) <strong>des</strong> avions. Histoire d'un succès riche<strong>en</strong> perspectives…Par Isabelle TREUTTENSFondée <strong>en</strong> 2001 par l’externalisation<strong>des</strong> activités spatiales de contrôle thermiquede la SABCA, Euro Heat Pipes(EHP) se profile comme le leader europé<strong>en</strong><strong>des</strong> systèmes diphasiques detransfert thermique, une technologie utiliséeà bord <strong>des</strong> satellites pour transférerla chaleur produite par <strong>des</strong> composantsélectroniques et sous-<strong>en</strong>sembles vers<strong>des</strong> radiateurs. Installée à Nivelles, EHPemploie 24 personnes et réalise unchiffre d’affaires de 2.376.000 euros(2006). Olivier De Laet, CEO, nous parlede l'expéri<strong>en</strong>ce de son <strong>en</strong>treprise, impliquéedans projet «COSEE» (Cooling ofSeat Electronic Box and Cabin Equipm<strong>en</strong>t)du 6 e PCRD.En quoi consiste le projet COSEE,financé sous le 6 e Programme-cadrede Recherche et Développem<strong>en</strong>t ?Olivier De Laet : De plus <strong>en</strong> plus <strong>des</strong>ervices électroniques sont offerts àbord <strong>des</strong> avions, comme la vidéo oul’internet. La plupart de ces systèmesmultimédias <strong>en</strong> vol (In FlightEntertainm<strong>en</strong>t) sont installés <strong>en</strong> cabineou sous les sièges <strong>des</strong> passagers.Aujourd’hui, le refroidissem<strong>en</strong>t de ceséquipem<strong>en</strong>ts se fait par <strong>des</strong> v<strong>en</strong>tilateurs.Il y <strong>en</strong> a deux par siège, ce quipose un problème de maint<strong>en</strong>ance.L’objectif du projet «COSEE» est dedévelopper et d’évaluer une solutiontechnique alternative aux v<strong>en</strong>tilateurs.Cette solution est basée sur un systèmede «boucle diphasique» qui seraintégré à l’intérieur du siège passageret utilisera la structure métallique dusiège comme source froide évacuantla chaleur. Avec ce système, il n’y apas de panne ou de dégradation possible,pas de consommation électriquesupplém<strong>en</strong>taire et pas de nuisancepour le passager (bruit et courantd’air).Olivier De Laet : '"Nous n’aurions jamais purassembler directem<strong>en</strong>t autour de la table tousles acteurs liés au déploiem<strong>en</strong>t de notre projet".Comm<strong>en</strong>t êtes-vous <strong>en</strong>tré dans ceprojet europé<strong>en</strong> ?Nous étions <strong>en</strong> contact avec ThalèsAvionics, qui est le coordinateur de ceprojet. Nous avions ciblé un besoin aveceux, à savoir trouver une solution pourréguler la température autrem<strong>en</strong>t quepar un v<strong>en</strong>tilateur. Pour nous, le faitd’être <strong>en</strong>trés dans ce projet est unebonne manière de partager un risque dedéveloppem<strong>en</strong>t, qui <strong>en</strong>tre dans notrestratégie de transfert de techniques spatialesdans le domaine non spatial. Ceprogramme concrétise notre pénétrationdu marché aéronautique, <strong>en</strong> diversifiantnos compét<strong>en</strong>ces de conception, demodélisation et de fabrication récurr<strong>en</strong>te<strong>des</strong> boucles diphasiques.En quoi est-il intéressant de participerà un projet de recherche europé<strong>en</strong> ?Dans le cas de COSEE, les utilisateursfinaux font partie du consortium. Pournous, il est donc très important de setrouver dans ce consortium, qui comporte<strong>des</strong> acteurs majeurs tels queAirbus, Dassault et trois fabricants <strong>des</strong>ièges d’avions, à savoir Avio Interiors,Recaro et Britax, qui représ<strong>en</strong>t<strong>en</strong>t plusde 50% du marché. Il s’agit là d’acteursclésque l’on peut convaincre avant quele produit soit fini. Les gains pot<strong>en</strong>tiels<strong>en</strong>visagés sur les activités de maint<strong>en</strong>ancesont un puissant incitant car notresolution ne coûtera pas plus cher que lasolution actuelle (v<strong>en</strong>tilateurs).Auriez-vous pu développer ce projetsans le 6 e PCRD ?Il n’y a pas beaucoup de sociétés quifont ce que nous faisons et nousavons une très bonne réputation, maisnous n’aurions jamais pu développerce projet sans notre participation au 6 ePCRD. C’était une opportunité uniquepour nous de faire partie du projet«COSEE», car nous n’aurions jamaispu rassembler directem<strong>en</strong>t autour dela table tous les acteurs liés audéploiem<strong>en</strong>t de cette solution.Qu’att<strong>en</strong>dez-vous de votre participationà ce projet ?Notre objectif à long terme est de prés<strong>en</strong>tersur le marché un prototype avecl’espoir que le cli<strong>en</strong>t final l’achète. Unetelle solution de refroidissem<strong>en</strong>t n’ajamais été utilisée à bord d’avions. Larecherche, le <strong>des</strong>ign et l’évaluation d’unnouveau type de boucle capable defonctionner dans différ<strong>en</strong>tes positionset soumises aux accélérations, vibrationset chocs de l’avion est un objectiftechnique innovant et prometteur pourles futures applications aéronautiques.L’objectif commercial visé par EuroHeat Pipes est d'atteindre 25% du marchéAIRBUS dans un délai de 5 ansaprès «COSEE», ce qui représ<strong>en</strong>te uneproduction pot<strong>en</strong>tielle de 6.000 à10.000 systèmes par an. Mais d’autresapplications peuv<strong>en</strong>t s’avérer intéressantes,notamm<strong>en</strong>t au sein de l’aviation,où l’électrique se développe deplus <strong>en</strong> plus. Or, qui dit électrique ditélectronique et donc problématique dedissipation thermique. Et qui connaît<strong>des</strong> dissipations thermiques… appelleradésormais Euro Heat Pipes ! ||NCP-<strong>Wallonie</strong>• Tél. : 010/48.50.39• E-mail : ncp-wallonie@uwe.be• www.ncpwallonie.beDynamisme wallon Juin 200743


RUBRIQUE || RECHERCHEProgramme EurodysséeUn peu d’Europe dans votre <strong>en</strong>treprisePlus de 400 <strong>en</strong>treprises wallonnes ont accueilli <strong>des</strong> stagiaires dans le cadre duprogramme Eurodyssée. Pourquoi pas la vôtre ? Ce programme permet aux<strong>en</strong>treprises d’accueillir <strong>des</strong> jeunes diplômés âges de 18 à 30 ans, et ce pour unedurée de 5 mois.Par Noémie JACQUETDynamisme wallon Juin 200744Prov<strong>en</strong>ant d’une <strong>des</strong> 20 autresrégions d’Europe qui, à l’instar de la<strong>Wallonie</strong>, ont adhéré au programmeEurodyssée, les jeunes stagiaires prés<strong>en</strong>t<strong>en</strong>t<strong>des</strong> profils de formation extrêmem<strong>en</strong>tvariés. Chez nous c’estl’<strong>Union</strong> <strong>Wallonne</strong> <strong>des</strong> <strong>Entreprises</strong> quiest chargée de trouver les <strong>en</strong>treprisessusceptibles d’accueillir un jeuneEuropé<strong>en</strong>. Parmi ces <strong>en</strong>trerprises, lesAteliers Bodart et Vange, de Seraing.Spécialisée dans la conception et lafabrication de cloisonnettes pourespace paysagers, cette <strong>en</strong>treprise dela région liégeoise a accueilli plusieursstagiaires. "Leur «fraîcheur» alliée àleur origine culturelle différ<strong>en</strong>te etcombinée à leur volonté d’expatriationleur confère dès le départ une qualitéà laquelle ABV est s<strong>en</strong>sible", confieMarc Thill, qui accueille les stagiairesau sein du Bureau d’Etu<strong>des</strong>.Quelle expéri<strong>en</strong>ce retirez-vous del’accueil d’un stagiaire europé<strong>en</strong> ?Marc Thill : Les 3 derniers stagiairesont participé au développem<strong>en</strong>t <strong>des</strong>produits, à la création de certainsaccessoires et à la mise <strong>en</strong> scène dephotos pour de nouveaux catalogues.Entre les phases où leur participationVous aussi vous souhaitez accueillir un stagiaireEurodyssée dans votre <strong>en</strong>treprise ?• Tous types d’<strong>en</strong>treprises et de tous secteurs d’activités• Stage de 5 moisMerci aux <strong>en</strong>treprises qui accueill<strong>en</strong>tactuellem<strong>en</strong>t un stagiaire Eurodyssée :• Statut du stagiaire : boursier non rémunéré• Age <strong>des</strong> candidats : de 18 à 30 ans• Bourse m<strong>en</strong>suelle versée par le programme au stagiaire de 740 Euros• Frais pour l’<strong>en</strong>treprise : cotisation exceptionnelle de 1250 Euros <strong>en</strong> guise <strong>des</strong>outi<strong>en</strong> à l’opération Eurodyssée.• L’assurance responsabilité civile sur le lieu de travail incombe à l’<strong>en</strong>treprise>> Contact : Bureau Eurodyssée : 04/221.42.74, uwe.eurodyssee@skynet.be, www.eurodyssee.netétait requise dans un <strong>en</strong>cadrem<strong>en</strong>tbi<strong>en</strong> défini, ils ont eu tout le loisir <strong>des</strong>’investir dans <strong>des</strong> recherches baliséespar l’<strong>en</strong>treprise. Ces recherchesn’ont pas abouti à <strong>des</strong> créations maiselles ont plutôt permis d’éliminer certainespistes de réflexion et d’<strong>en</strong>ouvrir d’autres. Aussi la méthode derecherche ou le choix <strong>des</strong> pistes deréflexion sortait souv<strong>en</strong>t <strong>des</strong> s<strong>en</strong>tiershabituellem<strong>en</strong>t suivis par le Bureaud’Etude.Altech, Alterface, Artechno, Assist PC, Ateliers Bodart et Vange, Bang Studio, Bemis,Bureau d’étu<strong>des</strong> Concept, Certech, Coala, Dow Corning, Eecom Conseils, EricFontinoy Ebéniste, Euromi, Galactic, Géodiagnostic, Globule Bleu, Holiday Inn, HôtelIbis Namur, Hôtel Mercure, Idéal Intérim, Image Consult, Imprimerie Vase, La CourteEchelle, La Cristallerie du Val Saint-Lambert, La Grange, Laboratoire Ortis, LansmanEditeur, Les Machiroux, Linalux Equin, Magetra, Maison <strong>Wallonne</strong> de la Pêche,Martine Constant et Partners, Naos atelier, Ondeo Industrial Solutions, Op<strong>en</strong> Engineering,Opéra Café, Opéra Royal de <strong>Wallonie</strong>, Palais <strong>des</strong> Expositions, Parc Paradisio, Produweb,PFS Web, Revatech, Sine Qua Non, Technifutur, Techno-High-Technology, TotalPetrochemicals Feluy, VDV Ferronnerie, Versus Production, VirellesNature, Wetlands Engineering, Z<strong>en</strong>tech.Spécialisés dans la conception et lafabrication de cloisonnettes pour espacepaysagers, les Ateliers Bodart et Vangeont accueilli plusieurs stagiairesComm<strong>en</strong>t intégrez-vous le jeuneaux activités de la société ?Dans les premiers jours, on luidemande de participer aux différ<strong>en</strong>tscycles de fabrication afin de compr<strong>en</strong>drel’<strong>en</strong>treprise par son «savoirfaire».P<strong>en</strong>dant cette période d’approche,on demande aussi au stagiaireun regard neuf pour év<strong>en</strong>tuellem<strong>en</strong>taméliorer le «comm<strong>en</strong>t faire ?».Etant donné qu’ABV participe régulièrem<strong>en</strong>tà <strong>des</strong> salons à l’étranger, nousprofitons généralem<strong>en</strong>t de l’opportunitéd’un salon pour intégrer le stagiairedans l’univers qui est le nôtre,celui de notre marché et celui de nosconcurr<strong>en</strong>ts.Une anecdote, un mot-clé,…pourdécrire cette expéri<strong>en</strong>ce ?C’est le responsable de l’administrationcommerciale, un Catalan qui vit àLiège depuis une quinzaine d’année,qui a perfectionné le français de la dernièrestagiaire espagnole! Ce fut toutbénéfice pour la stagiaire et ceci agrandem<strong>en</strong>t facilité son intégration. ||

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