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eaux - Communauté d'agglomération de Perpignan Méditerranée

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Rapport prix général <strong>de</strong> l’eau<strong>de</strong> la Communauté d’Agglomération <strong>Perpignan</strong> MéditerranéeS O M M a i R ERapport annuel 2009-2010Avertissement .......................... p.4Edito ................................... p.51 re partieLa compétence « <strong>eaux</strong> »à <strong>Perpignan</strong> Méditerranée ................ p.6Le prix du service <strong>de</strong> l’eau ................ p.7I- Caractéristique technique <strong>de</strong>s servicesd’eau potable et d’assainissement ....... p.8I. 1 Le service eau potable ............... p.8I.2 Le service d’assainissement. ......... p.18I. 3 Les indicateurs financiers ............ P.252 e partieLes communes dont la compétenceest exercée par PMCA ................... p.31Baho. ................................. p.32Baixas. ................................ p.40Bompas . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . p.48Calce ................................. p.56Canet en Roussillon. .................... p.64Canohès .............................. p.72Le Barcarès ............................ p.80Le Soler ............................... p.90Llupia. ................................ p.98<strong>Perpignan</strong> . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . p.104Peyrestortes .......................... p.116Pézilla la Rivière ....................... p.124Pollestres. ............................ p.132Ponteilla-Nyls ......................... p.140Saint Estève .......................... p.146Saint Feliu d’Avall. ..................... p.154Saint Hippolyte ....................... p.162Saint Laurent <strong>de</strong> la Salanque ............ p.170Saint Nazaire. ......................... p.178Sainte Marie la Mer .................... p.186Saleilles .............................. p.194Torreilles ............................. p.202Toulouges ............................ p.210Villelongue <strong>de</strong> la Salanque. ............. p.218Villeneuve <strong>de</strong> la Raho . . . . . . . . . . . . . . . . . . . p.226Villeneuve <strong>de</strong> la Rivière. ................ p.2343 e partieDonnées <strong>de</strong>s 10 nouvelles communes. .. p.243Cabestany ............................ p.244Cases <strong>de</strong> Pène ........................ p.250Cassagnes ............................ p.256Espira <strong>de</strong> l’Agly. ....................... p.260Estagel. .............................. p.264Montner ............................. p.268Opoul Perillos. ........................ p.272Rivesaltes ............................ p.276Tautavel. .............................. p280Vingrau .............................. p.284Annexes . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . p.288L ’ A r c h i p è l a g d e 3 6 M u n i c i p i sw w w . p e r p i g n a n m e d i t e r r a n e e . c o mp.3


aVeRtiSSeMentles articles l 2224-5 et D 2224-1 à 5 du Co<strong>de</strong> Général <strong>de</strong>s Collectivités territorialesdisposent que le Prési<strong>de</strong>nt <strong>de</strong> l’établissement public <strong>de</strong> coopération intercommunaledoit présenter à son assemblée délibérante un rapport annuel sur le prix et laqualité <strong>de</strong>s services d’eau et d’assainissement, conformément au décret d’application95-635 du 6 mai 1995 <strong>de</strong> la loi Barnier Présenté au conseil communautaire le19 décembre 2011, il fera ensuite l’objet d’une communication par le maire dans lesconseils municipaux <strong>de</strong> chaque commune membre <strong>de</strong> la Communauté d’ Agglomération<strong>Perpignan</strong> Méditerranée.Cette communication qui ne suppose pas <strong>de</strong> délibérer portera notamment sur :le rappel du transfert <strong>de</strong> compétence en matière d’eau et d’assainissement <strong>de</strong>s <strong>eaux</strong> uséesune information sur le prix <strong>de</strong> l’eau et <strong>de</strong> l’assainissementune information <strong>de</strong>s modalités <strong>de</strong> diffusion et <strong>de</strong> mise à disposition du présent rapport.Ce rapport est décliné <strong>de</strong> ce fait en 3 parties1 ere partie : rapport sur le prix et la qualité <strong>de</strong>s services <strong>eaux</strong> et assainissement <strong>de</strong> la communautéd’agglomération perpignan méditerranée. Cette partie contient les informationsagrégées <strong>de</strong>s 24 communes membres en 2009 et <strong>de</strong>s 26 communes membres en 2010 pourlesquelles la Communauté d’ agglomération perpignan Méditerranée a exercé les servicespublics.2 ème partie : déclinaison <strong>de</strong>s données par commune. dans cette partie se trouvent déclinéesl’ensemble <strong>de</strong>s informations requises dans le décret et l’arrêté du 2 mai 2007 pour chacune<strong>de</strong>s communes membres <strong>de</strong> pMCa au cours <strong>de</strong>s exercices 2009 et 2010.3 ème partie : en 2011, la Communauté d’ agglomération perpignan Méditerranée a vu sonpérimètre s’étendre à 10 nouvelles communes. a la <strong>de</strong>man<strong>de</strong> <strong>de</strong>s communes entrantes au1er janvier 2011, le présent rapport comporte les informations concernant les services <strong>de</strong> ces10 nouvelles communes. les informations proviennent <strong>de</strong>s communes qui ont exercé lescompétences en 2010.p.4L ’ A r c h i p e l d e s 3 6 C o m m u n e s


ÉDITORIAL DU PRÉSIDENT<strong>de</strong> la Communauté d’Agglomération <strong>Perpignan</strong> Méditerranée<strong>Perpignan</strong> Méditerranée s’est engagée, à traversla convention Grenelle 2015 signée avec l’Etat Français, àl’exemplarité en matière <strong>de</strong> développement durable <strong>de</strong>L’Aggloson territoire.Dans cette perspective, la gestion <strong>de</strong> l’eau constitue un enjeucrucial. Face à l’urgence <strong>de</strong> la protection <strong>de</strong> nos ressources en eau,tant en quantité qu’en qualité, l’Agglo <strong>Perpignan</strong> Méditerranées’est fixée <strong>de</strong>ux objectifs prioritaires : augmenter le ren<strong>de</strong>ment <strong>de</strong>srés<strong>eaux</strong> <strong>de</strong> distribution d’eau afin d’éviter tout gaspillage, améliorerla dépollution dans les stations d’épuration. Plus rare et précieuse,l’eau doit pourtant <strong>de</strong>meurer accessible à tous. La mise en place <strong>de</strong> nouvelles stations d’épurationsen 2010 a permis <strong>de</strong> poursuivre l’amélioration <strong>de</strong> la qualité <strong>de</strong>s rejets qui se déversent dans nosrivières. La non-conformité constatée à Baixas en 2008 est désormais résolue grâce à la constructiond’un nouvel équipement. D’autres travaux sont programmés, à Calce ou à <strong>Perpignan</strong> parexemple pour répondre à chaque écart constaté.L’augmentation <strong>de</strong>s ren<strong>de</strong>ments passe d’abord par la réfection <strong>de</strong>s rés<strong>eaux</strong> vétustes etcet objectif a également été poursuivi en 2010. Le taux <strong>de</strong> renouvellement est ainsi passé <strong>de</strong>0,54 % en 2008 à 1,72 % en 2009 puis 2.07 % en 2010, soit à la cible fixée.Coûteux, tous ces investissements sont étalés dans le temps afin <strong>de</strong> limiter l’impact sur le prix<strong>de</strong> l’eau. Celui-ci est resté stable sur la plupart <strong>de</strong>s communes et les augmentations sont<strong>de</strong>meurées dans tous les cas inférieures au taux <strong>de</strong> l’inflation. Par ailleurs, les abonnés pourlesquels le service est confié à Véolia -dont l’ensemble <strong>de</strong>s habitants <strong>de</strong> <strong>Perpignan</strong>- ontbénéficié d’un effort tarifaire en direction <strong>de</strong>s petits consommateurs, avec une baisse consentiepar le délégataire <strong>de</strong> 50% sur le prix <strong>de</strong>s 60 premiers mètres cubes.Afin <strong>de</strong> renforcer et d’amplifier cette politique <strong>de</strong> l’eau dans les années à venir, <strong>Perpignan</strong>Méditerranée a réduit la durée <strong>de</strong>s contrats <strong>de</strong> délégation <strong>de</strong> service public, profitant <strong>de</strong> leuréchéance pour envisager le retour en régie ou créer auprès du délégataire les obligationsnécessaires à la mise en oeuvre <strong>de</strong> toutes les priorités. L’objectif encore et toujours : veiller aumaintien, en qualité comme en quantité, <strong>de</strong> la ressource en eau.Le Prési<strong>de</strong>nt <strong>de</strong> <strong>Perpignan</strong> MéditerranéeJean-Paul ALDUYL ’ A r c h i p è l a g d e 3 6 M u n i c i p i sw w w . p e r p i g n a n m e d i t e r r a n e e . c o mp.5


Rapport prix général <strong>de</strong> l’eau1 Ère partieLa compétence « <strong>eaux</strong> » à <strong>Perpignan</strong> Méditerranée<strong>Perpignan</strong> Méditerranée, en 2001, s’est dotée <strong>de</strong> la compétencedévolue précé<strong>de</strong>mment aux Communes relativesà l’Eau Potable, aux Eaux Usées et aux Eaux Pluviales,gérée au sein <strong>de</strong> la direction <strong>de</strong> l’Environnement et <strong>de</strong> l’Eauafin d’être en mesure <strong>de</strong> satisfaire les 245 000 usagers quereprésentent en 2009, les 24 communes <strong>de</strong> l’Agglomération.En 2010, les communes <strong>de</strong> Llupia et <strong>de</strong> Ponteilla sontvenues rejoindre notre communauté d’agglomérationportant à presque 255.000 les usagers <strong>de</strong> l’eau potable.En 2009, <strong>Perpignan</strong> Méditerranée forte <strong>de</strong> ses 90 000abonnés, <strong>de</strong> ses 23 500 000 m3 d’eau produite, <strong>de</strong> ses21 000 000 m 3 d’<strong>eaux</strong> usées traitées et <strong>de</strong> sa capacité d’investissementestimée à 18 000 000 €/an dans les domaines<strong>de</strong> l’eau potable et <strong>de</strong>s <strong>eaux</strong> usées est l’acteur principal dudépartement dans ces domaines.En 2010, PMCA compte 93.000 abonnés, produit24.500.000m 3 d’eau et traite 23.000.000m 3 d’eau dans sesstations d’épuration. Sa capacité d’investissement atteint19.500.000 €/an.Les mo<strong>de</strong>s <strong>de</strong> gestion eau et assainissement :<strong>de</strong>ux systèmes qui <strong>de</strong>meurentLa gestion <strong>de</strong>s services publics d’eau potable et d’<strong>eaux</strong>usées ne s’organise pas dans le cadre d’un système uniquemais historiquement selon <strong>de</strong>ux systèmes différents : larégie et la délégation <strong>de</strong> service public9 communes en Régie (Baho, Calce, Peyrestortes, Pézillala Rivière, Saint Féliu d’Avall, Saleilles, Toulouges, Villeneuve<strong>de</strong> la Raho et Villeneuve <strong>de</strong> la Rivière)> le nombre d’agents <strong>de</strong> la régie directe est <strong>de</strong> 20représentants 20 équivalents temps plein.En 2009, 15 communes en Délégation <strong>de</strong> Services Publicsaffermés à <strong>de</strong>ux opérateurs:> 6 services confiés à la SAUR en 2009 (Canet enRoussillon, Pollestres, Sainte Marie la Mer, SaintHippolyte, Saint Laurent <strong>de</strong> la Salanque, et SaintNazaire) auxquelles sont venues s’ajouter Llupiaet Ponteilla en 2010 soit 8 services gérés par laSAUR en 2010 ;> 9 services confiés à Véolia Eau (Baixas, Bompas,Canohès, Le Barcarès, Le Soler, <strong>Perpignan</strong>, SaintEstève, Torreilles et Villelongue <strong>de</strong> la Salanque).p.6L ’ A r c h i p e l d e s 3 6 C o m m u n e s


RappoRt pRix généRal <strong>de</strong> l’eau1 ÈRe PARtiele pRix du SeRViCe <strong>de</strong> l’eauSi la ressource en eau est gratuite à l’état naturel, elle n’estpas pour autant potable ! Aussi, garantir une eau sûre, étroitementcontrôlée, toujours disponible, 24 h/24, à domicile,quel que soit l’étage où l’on habite, partout en France...sont les avantages du service <strong>de</strong> l’eau dans notre pays.Son traitement pour la rendre potable, son transport pourl’acheminer à domicile, d’une part, mais aussi le coût <strong>de</strong>l’assainissement <strong>de</strong>s <strong>eaux</strong> usées pour la protection <strong>de</strong>notre environnement sont les multiples éléments du prixdu service <strong>de</strong> l’eau. L’assainissement, c’est-à-dire la collecteet le traitement <strong>de</strong>s <strong>eaux</strong> usées, représentent une partieimportante. C’est pourquoi il est plus juste <strong>de</strong> parler du prixd’un ensemble <strong>de</strong> services plutôt que du prix <strong>de</strong> l’eau entant que produit.les facteurs influant le prix <strong>de</strong> l’eau sont nombreux etpeuvent être regroupés en 2 groupes1 - Paramètres techniques et géographique :pour l’eau potable : ils concernent la distance <strong>de</strong> laressource, l’accès à la ressource, la protection <strong>de</strong> la ressource,la qualité <strong>de</strong> la ressource, le traitement pour lapotabilisation, la prise en compte d’une population saisonnière,la <strong>de</strong>nsité <strong>de</strong> l’habitat.pour les <strong>eaux</strong> usées : les paramètres discriminant proviennent<strong>de</strong> la sensibilité <strong>de</strong>s milieux récepteurs, lanature <strong>de</strong> la pollution <strong>de</strong>s effluents, le taux <strong>de</strong> raccor<strong>de</strong>ment,et <strong>de</strong> collecte, la mise aux normes suivant lesdirectives européenne, la prise en compte d’une populationsaisonnière, la <strong>de</strong>nsité <strong>de</strong> l’habitat.2 - Paramètres <strong>de</strong> Gestion et finances :le taux <strong>de</strong> renouvellement <strong>de</strong>s rés<strong>eaux</strong> et <strong>de</strong>s équipementsl’entretien <strong>de</strong>s rés<strong>eaux</strong> et installationsles re<strong>de</strong>vances sont <strong>de</strong>stinées à <strong>de</strong>s organismes publicsou para-publics dont la mission est la protection <strong>de</strong>sressources naturelles en eau et le financement d’équipementspour l’alimentation en eau potable ou la protectiondu milieu naturel. la tVa s’applique aujourd’huià tous les postes <strong>de</strong> la facture au taux réduit <strong>de</strong> 5,5 %, quiest le taux appliqué aux produits alimentaires.A produit local, prix local :Comment est fixé le prix <strong>de</strong> l’eau <strong>de</strong>s communesles investissements nécessaires aux installations d’assainissement,qui représentent un effort considérable, sont à lacharge <strong>de</strong>s communes.le principe « l’eau paye l’eau », réaffirmé par l’instructionbudgétaire et comptable M 49 du 12 août 1991, obligeles collectivités locales (à l’exception <strong>de</strong>s communes etgroupements <strong>de</strong> communes <strong>de</strong> moins <strong>de</strong> 3 000 habitants)à gérer les services d’eau et d’assainissement dans le cadred’un budget spécifique, où les dépenses et les recettesdoivent s’équilibrer sans faire appel au budget général.ainsi le budget <strong>de</strong> l’eau potable doit être équilibré ainsique le budget <strong>de</strong> l’assainissement <strong>de</strong>s <strong>eaux</strong> usées.Répartition moyenne d’une facture d’eauà l’échelon nationalL ’ A r c h i p è l a g d e 3 6 M u n i c i p i s p.7w w w . p e r p i g n a n m e d i t e r r a n e e . c o m


RAPPORT PRIX GÉNÉRAL DE L’EAU1 ÈRE PARTIEI- CARACTERISTIQUES TECHNIQUES DES SERVICES D’EAU POTABLEET D’ASSAINISSEMENTI. 1 LE SERVICE DE L’EAU POTABLEI.1.1 LA RESSOURCE ET LE BESOIN EN EAULa Communauté d’Agglomération comportait en 2009, unepopulation sé<strong>de</strong>ntaire estimée à 218.242 habitants, pourune population selon l’évaluation <strong>de</strong> la Dotation Globale<strong>de</strong> Fonctionnement (DGF) calculée à 245.321 habitants.Cette population calculée représente la population touristiqueadmise sur chaque commune mais dont la pointe <strong>de</strong>présence a été lissée sur l’année civile entière. En 2010 lapopulation sé<strong>de</strong>ntaire <strong>de</strong>s 26 communes <strong>de</strong> PMCA s’établità 225.132 habitants pour une population DGF calculée <strong>de</strong>255.465 habitants.Sur la base <strong>de</strong>s relevés <strong>de</strong> consommation tous besoinsconfondus, les besoins en eau (volume consommé autorisé)ont été estimés à 17.000.000 m 3 en 2009 et à 17.800.000 m3en 2010, y compris la saison estivale. On observe donc unelégère hausse (+800.000 m 3 ) <strong>de</strong>s besoins d’une année surl’autre principalement due à l’augmentation <strong>de</strong>s volumesvendus aux abonnés (+500.000 m 3 ) le différentiel résultant<strong>de</strong> pertes supplémentaires d’eau sur le réseau et <strong>de</strong>s <strong>eaux</strong><strong>de</strong> services supplémentaires. L’augmentation <strong>de</strong>s volumesvendus provient <strong>de</strong> l’augmentation <strong>de</strong>s abonnés concernéscar la consommation unitaire <strong>de</strong> chaque abonné restestable à 168m 3 /abonné/an en 2009 et 2010.Constatons que les volumes prélevés sur la ressource pouralimenter les rés<strong>eaux</strong> d’eau potable <strong>de</strong> PMCA s’élève à23.500.000 m 3 en 2009 et 24.600.000 m 3 en 2010. Les volumesd’eau correspondant aux fuites sur le réseau représentent6.500.000m 3 pour l’année 2009 et 6.800.000m3pour l’année 2010.Compte tenu <strong>de</strong> l’augmentation <strong>de</strong> la population attendue(A l’horizon 2020, on attend une augmentation d’environ32 % <strong>de</strong> la population sé<strong>de</strong>ntaire soit 289 253 habitants).On peut estimer les besoins en eau potable <strong>de</strong> l’Agglo à environ29 700 000 m 3 à l’horizon 2020 (sur la base du chiffre<strong>de</strong> l’année 2005) soit 5 400 000 m 3 supplémentairesà prélever ou à économiser. On voit donc que le défi <strong>de</strong>l’amélioration du ren<strong>de</strong>ment est primordial.Evolution du nombre d’abonnés global100 00090 00080 00070 00060 00050 00040 00030 00020 00010 00002005 2006 2007 2008 2009 2010abonnés 68 851 87 154 88 173 89 395 90 386 93 639Volumes prélevés et distribuésL’eau distribuée sur le réseau d’alimentation en eau potable<strong>de</strong> la Communauté d’Agglomération, est totalement d’originesouterraine et principalement issue <strong>de</strong> l’aquifère dupliocène. Cet aquifère dont l’eau est d’excellente qualité estsurexploité. Par ailleurs, la gestion responsable du service<strong>de</strong> l’eau potable nécessite la sécurisation <strong>de</strong> la ressource eneau par la mise en place d’une ressource alternative en eaubrute.Concernant les volumes d’eau produits en 2009 :sur les communes en régie, au total 2.056.228m 3 sontprélevés et 1.074.511 m 3 sont distribués, soit un ratiomoyen <strong>de</strong> 52.26 %,sur les communes gérées par un délégataire <strong>de</strong> servicepublic, au total 20.683.893 m 3 sont prélevés et 15.899.441m 3 sont distribués, soit un ratio moyen <strong>de</strong> 71.56 %.p.8L ’ A r c h i p e l d e s 3 6 C o m m u n e s


RAPPORT PRIX GÉNÉRAL DE L’EAU1 ÈRE PARTIE30 000 00025 000 00020 000 00015 000 00010 000 0005 000 000Ces chiffres montrent un ren<strong>de</strong>ment global <strong>de</strong> 72,3 % surtout le réseau soit 27,7% <strong>de</strong> pertes constant sur les <strong>de</strong>uxexercices. Ce ren<strong>de</strong>ment est en baisse vis-à-vis <strong>de</strong>s ren<strong>de</strong>mentsconstatés <strong>de</strong>puis 2006.Ren<strong>de</strong>ment global du réseau AEP sur PMCA2006 2007 2008 2009 2010Volumes mis endistributionVolumesconsommésautorisés24 218 858 23 268 799 23 083 484 23 481 751 24 600 99418 155 175 17 449 703 17 033 952 16 969 101 17 798 049Au total, en 2009, 23.500.000 m 3 d’eau ont été prélevés et17.000.000 m 3 d’eau potable ont été distribués par le serviceAEP <strong>de</strong> la Communauté d’Agglomération <strong>Perpignan</strong>Méditerranée tandis qu’en 2010 24.600.000 m 3 d’eauont été prélevés et 17.800.000 m 3 d’eau potable ont étédistribués.L ’ A r c h i p è l a g d e 3 6 M u n i c i p i s p.9w w w . p e r p i g n a n m e d i t e r r a n e e . c o m


Rapport prix général <strong>de</strong> l’eau1 Ère partieI . 1. 2 INFRASTRUCTURE D’ALIMENTATION DE LA RESSOURCE AU ROBINETAutour <strong>de</strong> tous les captages publics d’eau <strong>de</strong>stinée à la consommation humaine, <strong>de</strong>s périmètres <strong>de</strong> protection doiventêtre déterminés par déclaration d’utilité publique (DUP). Ces périmètres sont délimités en fonction <strong>de</strong>s caractéristiques<strong>de</strong> l’ouvrage <strong>de</strong> captage et <strong>de</strong> la vulnérabilité <strong>de</strong> l’aquifère exploité.Des travaux <strong>de</strong> protection et <strong>de</strong> sécurisation dans l’environnement proche <strong>de</strong>s captages, <strong>de</strong>s dispositions particulièresdans la politique d’aménagement (PLU…), <strong>de</strong>s mesures agro-environnementales spécifiques peuvent complétercette protection <strong>de</strong> proximité.L’utilisation d’eau prélevée dans le milieu naturel en vue <strong>de</strong> la consommation humaine est donc autorisée par arrêtépréfectoral. Le dossier <strong>de</strong> <strong>de</strong>man<strong>de</strong>, soumis à l’avis <strong>de</strong>s experts du CODERST (Conseil Départemental <strong>de</strong> l’Environnement,<strong>de</strong>s Risques Sanitaires et Technologiques) comprend, outre un <strong>de</strong>scriptif <strong>de</strong>s systèmes <strong>de</strong> production et <strong>de</strong>distribution :une évaluation <strong>de</strong> la qualité <strong>de</strong> l’eau, et <strong>de</strong>s risques susceptibles <strong>de</strong> l’altérer,une étu<strong>de</strong> <strong>de</strong>s caractéristiques hydrogéologiques ou hydrologiques et <strong>de</strong> la vulnérabilité <strong>de</strong> la ressource,l’avis d’un hydrogéologue agréé portant sur les disponibilités en eau et sur les mesures <strong>de</strong> protection à mettre enoeuvre,les mesures prévues pour maîtriser les risques i<strong>de</strong>ntifiés.aptages AEPDUP conforme avant entrée à PMCADUP <strong>de</strong> captage en attente <strong>de</strong> régularisationDUP Captages AEPDUP <strong>de</strong> captage régularisée ou en cours par PMCACaptages régularisés ou en cours par PMCACaptages conformesDUP Captages AEPDUP conforme avant entrée à PMCADUP <strong>de</strong> captage en attente <strong>de</strong> régularisationDUP <strong>de</strong> captage régularisée ou en cours par PMCACaptages régularisés ou en cours par PMCACaptages conformesDUP conforme avant entrée à PMCADUP <strong>de</strong> captage en attente <strong>de</strong> régularisationDUP <strong>de</strong> captage régularisée ou en cours par PMCACaptages régularisés ou en cours par PMCACaptages conformesSAINT-HIPPOLYTELE BARCARESSAINT-HIPPOLYTELE BARCARESSAINT-HIPPOLYTESAINT-LAURENT-DELA-SALANQUESAINT-LAURENT-DELA-SALANQUELE BARCARESCALCEBAIXASCALCEPEYRESTORTESBAIXASPEYRESTORTESTORREILLESTORREILLESSAINT-LAURENT-DELA-SALANQUEBOMPASSAINTE-MARIESAINT-ESTEVEVILLELONGUE-DELA-SALANQUEBOMPASSAINTE-MARIECALCEMILLASBAIXASBAHOSAINT-ESTEVEPEZILLA-LA-RIVIEREPEYRESTORTESVILLENEUVE-LARIVIEREVILLELONGUE-DETORREILLESLA-SALANQUEPERPIGNANCANET-EN-ROUSSILLONMILLASPEZILLA-LA-RIVIEREBAHOSAINT-ESTEVELE SOLERVILLENEUVE-LARIVIERESAINT-FELIU-D'AVALLSAINT-FELIUPEZILLA-LA-RIVIERE D'AMONTBAHOTOULOUGESPERPIGNANBOMPASVILLELONGUE-DELA-SALANQUESAINTE-MARIECANET-EN-ROUSSILLONSAINT-NAZAIREMILLASVILLENEUVE-LARIVIERESALEILLESLE SOLERPERPIGNAN CANOHESCANET-EN-ROUSSILLONSAINT-FELIUD'AMONTSAINT-FELIU-D'AVALLSAINT-FELIUD'AMONTSAINT-FELIU-D'AVALLLE SOLER TOULOUGESTOULOUGESCANOHESCANOHESLLUPIAPONTEILLAPOLLESTRESSALEILLESVILLENEUVE-DE-LA-RAHOSAINT-NAZAIRESALEILLESSAINT-NAZAIREPOLLESTRESPOLLESTRESVILLENEUVE-DE-LA-RAHOVILLENEUVE-DE-LA-RAHOPONTEILLAREGULARISATION DES DUP DES CAPTAGES D'AEP SUR LE TERRITOIRE DE PMCA NOV 2011PONTEILLALLUPIAm0 2 400 4 800LLUPIA±SIG EEDT - DEERISATION DES DUP DES CAPTAGES D'AEP SUR LE TERRITOIRE DE PMCA NOV 2011p.10REGULARISATION DES DUP DES CAPTAGES D'AEP SUR LE TERRITOIRE DE PMCA NOV 2011m0 2 400 4 800L ’ A r c h i p e l d e s 3 6 C o m m u n e sm0 2 400 4 800±SIG EEDT - DEE±SIG EEDT - DEE


RAPPORT PRIX GÉNÉRAL DE L’EAU1 ÈRE PARTIELes équipements en eau potable <strong>de</strong> la Communauté d’Agglomérationcomptent 80 captages en 2009 (création d’unforage supplémentaire au mas conte d’un nouveau forageà Baho ainsi qu’à Pézilla la Rivière) et 83 captages en 2010(création d’un forage à Baixas et intégration d’un foragesupplémentaire pour Llupia situé sur la commune <strong>de</strong> Terratset un pour Ponteilla ces <strong>de</strong>ux communes étant intégréesen 2010 à la communauté d’agglomération.<strong>Perpignan</strong> Méditerranée a procédé ou est en cours <strong>de</strong> régularisation<strong>de</strong>s DUP qui concerne 9 captages sur les 83 actifs.Seule la DUP <strong>de</strong> la commune <strong>de</strong> Calce n’a pas été lancée etsera fonction du <strong>de</strong>venir <strong>de</strong> l’alimentation en eau <strong>de</strong> Calce,qui aujourd’hui importe son eau potable <strong>de</strong> Baixas.Le service <strong>de</strong> l’Eau potable comporte aujourd’hui 44 réservoirs(52 315 m 3 <strong>de</strong> stockage) .Deux nouv<strong>eaux</strong> réservoirsont été construits puis mis en service, un <strong>de</strong> 6000 m3 à<strong>Perpignan</strong> (au Serrat d’en Vaquer) et un <strong>de</strong> 1500 m3 à Toulouges.Le réseau <strong>de</strong> distribution d’eau potable compte 1 343 km<strong>de</strong> canalisations en 2009 et 1381 km en 2010.La majorité <strong>de</strong>s communes ont un réseau vieillissant <strong>de</strong>plus <strong>de</strong> 50 ans, constitué en amiante ciment et fonte grise(cassante). Ainsi ces rés<strong>eaux</strong> sont fuyards et <strong>de</strong>s volumesimportants d’eau sont perdusCe problème <strong>de</strong> vétusté doit être traité, en priorité dans lescommunes où les ren<strong>de</strong>ments sont inférieurs à 50%, carcela se traduit par une production inutile, <strong>de</strong>s fuites d’eauconsidérables (que l’on ne peut plus se permettre vis-à-vis<strong>de</strong> l’opinion publique dans le contexte <strong>de</strong> sécheresse actuel)et <strong>de</strong>s dépenses d’énergie superflues.Régulièrement <strong>Perpignan</strong> Méditerranée procè<strong>de</strong> au renouvellement<strong>de</strong>s vieilles canalisations et les gestionnairesveillent à la détection et à l’élimination <strong>de</strong>s fuites. Dans cedomaine PMCA a fait un effort considérable en faisant passerton taux <strong>de</strong> renouvellement <strong>de</strong>s rés<strong>eaux</strong> <strong>de</strong> 0.54% en2008 à 1,8% en 2009 et 2010. Nous approchons du taux <strong>de</strong>renouvellement objectif qui correspond à une durée <strong>de</strong> vie<strong>de</strong>s rés<strong>eaux</strong> <strong>de</strong> 50 ans soit 2%.En 2009 et 2010, le ren<strong>de</strong>ment moyen sur toute la Communautéd’Agglo a baissé à 72,3%,( il était <strong>de</strong> 73,8% en 2008).L’objectif poursuivi par PMCA est d’atteindre un ren<strong>de</strong>mentminimum <strong>de</strong> 70 % sur toutes les communes <strong>de</strong> l’Agglo etun ren<strong>de</strong>ment moyen global <strong>de</strong> 80%. Ce ren<strong>de</strong>ment objectifa été envisagé dans le schéma directeur communautaired’eau potable afin d’être en synergie avec les objectifs dugrenelle 2015 et l’agenda 21 établi au sein <strong>de</strong> l’agglo.Calculer le ren<strong>de</strong>ment, c’est chercher à connaîtrela part du volume introduit dans le réseau, dont on neconnaît pas l’usage.L’eau introduite dans chaque réseau fait l’objet, pourla plus gran<strong>de</strong> partie <strong>de</strong>s volumes, d’un comptage(chez les particuliers, chez les industriels, dans lesbâtiments communaux ou chez un autre fermier).Certains volumes font, pour <strong>de</strong>s raisons techniques,l’objet d’une estimation. C’est le cas pour l’eau utiliséepour le lavage <strong>de</strong>s rues par exemple, car le système<strong>de</strong> mesure <strong>de</strong> ces volumes est aujourd’hui à l’étu<strong>de</strong>.Lorsqu’on compare le volume d’eau consommé et levolume d’eau introduit dans le réseau, on constate unedifférence : c’est le ren<strong>de</strong>ment du réseau. Il caractérisela part d’eau dont on ignore l’utilisation. Concrètement,il peut correspondre à <strong>de</strong>s volumes sous-comptés, <strong>de</strong>sfuites, <strong>de</strong>s vols d’eau, <strong>de</strong>s forfaits mal estimés.Evolution du ren<strong>de</strong>ment <strong>de</strong>s rés<strong>eaux</strong>d’eau potable en délégation et en régie80 %70 %60 %50 %40 %30 %20 %10 %0 %2008 2009 2010DSP 75,61 % 75,36 % 74,53 %Régie 55,17 % 52,91 % 51,53 %L ’ A r c h i p è l a g d e 3 6 M u n i c i p i s p.11w w w . p e r p i g n a n m e d i t e r r a n e e . c o m


Rapport prix général <strong>de</strong> l’eau1 Ère partieI.1.3 Qualité <strong>de</strong> l’eauLes normes s’appuient sur la quantité <strong>de</strong> telle ou tellesubstance qu’un individu peut absorber sans dangerquotidiennement tout au long <strong>de</strong> sa vie. Sur cette base,on calcule quelle quantité maximale peut être apportéepar l’eau, en prenant une confortable marge <strong>de</strong>sécurité. C’est le principe <strong>de</strong> précaution.La plupart <strong>de</strong>s normes prennent donc leur sens sur lelong terme.C’est pourquoi la réglementation française n’utilise jamaisles termes «eau potable» ou «potabilité <strong>de</strong> l’eau».En effet, une eau qui ne respecterait pas tous les critères<strong>de</strong> qualité requis pourrait cependant être bue sans dangeret s’avérer potable <strong>de</strong> fait.Etant donné la marge <strong>de</strong> sécurité que les normes intègrent,un dépassement temporaire et modéré est laplupart du temps sans conséquence ; il doit tout <strong>de</strong>même déclencher la mise en oeuvre d’un programmed’action et <strong>de</strong> surveillance. En revanche la qualité bactériologiquedoit être assurée en toutes circonstanceset faire l’objet d’une surveillance très stricte.La qualité microbiologiqueLe contrôle <strong>de</strong> la qualité microbiologique <strong>de</strong> l’eau reposeessentiellement sur la recherche <strong>de</strong> germes que l’on trouvedans l’intestin <strong>de</strong> l’homme et <strong>de</strong>s mammifères.Les normes en vigueur imposent une absence totale <strong>de</strong> cesgermes.Les traitements <strong>de</strong> clarification et <strong>de</strong> désinfection permettent<strong>de</strong> les éliminer efficacement. Les gestionnaires <strong>de</strong>service <strong>de</strong>s <strong>eaux</strong> assurent le maintien <strong>de</strong> la qualité microbiologique<strong>de</strong> l’eau par la désinfection au moment du traitementet par la chloration pour protéger l’eau durant sonparcours jusqu’au robinet.La qualité physico-chimiqueCela concerne principalement les nitrates et les pestici<strong>de</strong>sles nitrates :La présence <strong>de</strong> nitrates dans l’eau d’alimentation peutavoir plusieurs origines :• une origine liée aux activités humaines (rejets industriels,agricoles et urbains) ;• une origine naturelle dans la mesure où les nitratesrésultent <strong>de</strong>s transformations <strong>de</strong> l’azote dans les <strong>eaux</strong>et les sols (cycle <strong>de</strong> l’azote).Les teneurs excessives en nitrates dans l’alimentationsont susceptibles <strong>de</strong> faire courir <strong>de</strong>s risques <strong>de</strong> méthémoglobinémiechez les nourrissons. Toutefois, aucuncas <strong>de</strong> méthémoglobinémie lié à l’eau d’alimentationn’est recensé aujourd’hui en France. Chez l’adulte, lesnitrites sont suspectés d’être à l’origine <strong>de</strong> certains types<strong>de</strong> cancer. La limite <strong>de</strong> qualité est fixée à 50 mg/L ennitrates dans l’eau d’alimentation. Elle est fondée surles recommandations <strong>de</strong> l’Organisation mondiale <strong>de</strong> lasanté (OMS).Les pestici<strong>de</strong>s :Les pestici<strong>de</strong>s sont majoritairement utilisés pour <strong>de</strong>susages agricoles mais aussi pour l’entretien <strong>de</strong>s espacespublics, <strong>de</strong>s infrastructures <strong>de</strong> transport et le jardinagechez les particuliers. Compte tenu <strong>de</strong> l’utilisation importante<strong>de</strong>s pestici<strong>de</strong>s, <strong>de</strong>s résidus <strong>de</strong> ces substancespeuvent être retrouvés dans les <strong>de</strong>nrées alimentaires etles différents compartiments environnementaux (<strong>eaux</strong>,sols, air). Leur présence dans les <strong>eaux</strong> d’alimentation nedoit pas être négligée, même si les apports en pestici<strong>de</strong>sliés à l’eau ne représentent qu’une faible part <strong>de</strong>sapports totaux par ingestion (10% selon l’OMS).Si l’on exclut les risques d’intoxications aiguës, généralement<strong>de</strong> caractère acci<strong>de</strong>ntel et souvent liés à la mani-p.12L ’ A r c h i p e l d e s 3 6 C o m m u n e s


Rapport prix général <strong>de</strong> l’eau1 Ère partiepulation <strong>de</strong>s produits, l’exposition chronique constituele principal facteur <strong>de</strong> risque. Il s’agit d’un risque à longterme, difficile à estimer car lié à la consommation <strong>de</strong>doses très faibles mais répétitives, avec <strong>de</strong>s effets <strong>de</strong> synergiespossibles entre les différents pestici<strong>de</strong>s. Il pourraitêtre à l’origine <strong>de</strong> cancers (leucémies notamment),<strong>de</strong> troubles du système nerveux ainsi que <strong>de</strong> troubles<strong>de</strong> la reproduction. La toxicité <strong>de</strong>s pestici<strong>de</strong>s diffèreselon la substance considérée.L’OMS a défini <strong>de</strong>s valeurs gui<strong>de</strong>s pour certains pestici<strong>de</strong>sdans l’eau potable (exemple : atrazine : 2μg/L, terbuthylazine: 7 μg/L, isoproturon : 9 μg/L).A la lecture <strong>de</strong>s diverses analyses périodiques, l’eau distribuéesur l’ensemble <strong>de</strong> <strong>Perpignan</strong> Méditerranée Communautéd’Agglomération est conforme aux normes envigueur.Sur les analyses réalisées dans le cadre du contrôle officieleffectué par la DDASS, on ne dénote en 2009 que 6non-conformités réparties comme suit :3 non-conformités au niveau bactériologique1 non- conformité à Canet1 non-conformité à <strong>Perpignan</strong> résolue après augmentationdu traitement1 non-conformité à SaleillesCes trois non-conformités concernent le paramètre« Escherichia coli » résolue après vidange, nettoyage et désinfectiondu réseau.3 non-conformités au niveau physico-chimique (à <strong>Perpignan</strong>)concernant les « tri et Tétrachloroéthylène » provenant<strong>de</strong> l’eau brute du forage du square Bir Hakeim. Depuisjuin 2009, l’exploitation <strong>de</strong> ce forage a été suspendue et sonusage est strictement limité au secours en cas <strong>de</strong> ruptured’une <strong>de</strong>s 2 canalisations d’adduction en provenance <strong>de</strong>« Mas Conte » ou <strong>de</strong> « Mas Gravas » et après dillution .Sur les analyses réalisées dans le cadre du contrôle officieleffectué par la DDASS, on ne dénote en 2010 3 non-conformitésréparties comme suit :3 non-conformités au niveau physico-chimique (à<strong>Perpignan</strong> et à Pollestres), se décomposant en1 non-conformité «Nickel» sur le réseau <strong>de</strong> distribution<strong>de</strong> <strong>Perpignan</strong> : imputable à la qualité du robinet<strong>de</strong> prélèvement,1 non-conformité «Tri et Tétrachloroéthylène» provenant<strong>de</strong> l’eau brute du forage du square Bir Hakeim(<strong>Perpignan</strong>) qui a été mobilisé en secours.1 non-conformité pestici<strong>de</strong> « terbuthylazine déséthyl »retrouvée sur le réseau <strong>de</strong> distribution <strong>de</strong> Pollestres.Cette non-conformité a été résolue en changeant ladilution <strong>de</strong>s <strong>eaux</strong> brutes <strong>de</strong>s 2 forages.La question du plomb dans l’eauL’abaissement du taux <strong>de</strong> plomb dans l’eau du robinet,s’insère dans une logique <strong>de</strong> diminution globale <strong>de</strong> l’exposition<strong>de</strong> l’homme au plomb. En effet, les sources d’expositionsont nombreuses en <strong>de</strong>hors <strong>de</strong> l’eau. L’air, en particulierdans les gran<strong>de</strong>s villes, le tabac, les aliments ( vin, jus <strong>de</strong>fruit, etc.), la peinture en habitat dégradé..Depuis le décret du 05/04/1995, la pose <strong>de</strong> réseau en plombest interdite. Sachant que le décret du 03/01/1989 (modifié)fixait déjà le taux <strong>de</strong> plomb à 50 µg/l dans l’eau d’alimentation.Ce taux est maintenant <strong>de</strong> 25 µg/l <strong>de</strong>puis janvier 2003,et il sera rabaissé à 10 µg/l en 2013. A cette <strong>de</strong>rnière datetout réseau public ou privé <strong>de</strong>vra être exempt <strong>de</strong> plomb.Diviser par cinq, en quinze ans, la concentration maximaleadmissible <strong>de</strong> plomb dans l’eau du robinet a pour objectif<strong>de</strong> participer à la diminution <strong>de</strong>s apports potentiels et <strong>de</strong>contribuer ainsi à protéger les catégories <strong>de</strong> population <strong>de</strong>splus «vulnérables» en la matière : les jeunes enfants et <strong>de</strong>sfemmes enceintes.Il s’agit là d’une nouvelle mise en œuvre du «principe <strong>de</strong>précaution» : même si les doses admises dans l’eau jusqu’endécembre 2003 étaient suffisantes pour protéger la santé(c’est d’ailleurs pourquoi une pério<strong>de</strong> transitoire <strong>de</strong> quinzeans peut être envisagée), on souhaite aller encore plus loindans la sévérité <strong>de</strong> la norme pour augmenter la marge <strong>de</strong>sécurité.Pour respecter l’échéance <strong>de</strong> la directive européenne, lasuppression totale <strong>de</strong>s branchements en plomb <strong>de</strong>vra êtreréalisée pour 2013.Afin d’anticiper cette échéance réglementaire, PMCAprocè<strong>de</strong> au renouvellement <strong>de</strong>s branchements d’eaupotable en plomb selon un programme pluriannuelPar renouvellement du branchement, il faut entendre :l’équipement <strong>de</strong> la prise d’eau sur conduite <strong>de</strong> distributionpublique, la canalisation sous domaine public ou privé, entre laconduite publique et le compteur, le dispositif d’arrêt du service <strong>de</strong>s Eaux au point <strong>de</strong>livraison (compteur).L ’ A r c h i p è l a g d e 3 6 M u n i c i p i s p.13w w w . p e r p i g n a n m e d i t e r r a n e e . c o m


Rapport prix général <strong>de</strong> l’eau1 Ère partieLe coût moyen du remplacement d’un branchementplomb est évalué à 2000 €Dans le cadre <strong>de</strong> son neuvième programme, l’agence <strong>de</strong>l’Eau RMC participe à ces travaux par le biais d’une ai<strong>de</strong>financière forfaitaire <strong>de</strong> 400€ hors taxe par branchement.La politique <strong>de</strong> renouvellement <strong>de</strong>s branchements enplomb a été intensifiée à partir <strong>de</strong> 2004 sur l’ensemble duterritoire <strong>de</strong>s 24 puis <strong>de</strong>s 26 communes.En 2009 et 2010 cette politique a été maintenue etrenforcée puisque 713 branchements ont été remplacésen 2009 et 1010 branchements remplacés en 2010.Le nombre <strong>de</strong> branchements en plomb i<strong>de</strong>ntifiés subsistantsau 31 décembre 2010 s’établit à 9 353 pour96.248 branchements totaux soit un taux global sur leterritoire communautaire <strong>de</strong> 9,72%.I.1.4 Les indicateurs <strong>de</strong> performancesCes indicateurs permettent d’apprécier les performancesdu service <strong>de</strong> distribution sur les éléments clés qui le constitue: continuité du service, état du patrimoine, gestion <strong>de</strong> laressource, satisfaction <strong>de</strong>s usagers, accès à l’eau, etc.Continuité du service : quantité et qualitéCes indicateurs permettent <strong>de</strong> mesurer la disponibilité duservice d’eau potable afin d’en apprécier le bon fonctionnementainsi que la qualité sanitaire <strong>de</strong> l’eau sur la base <strong>de</strong>contrôles réglementaires.Résultats du contrôleréglementaire surles <strong>eaux</strong> distribuées(P101,1 & 102,1)Conformité microbiologique(P101,1)Conformité physicochimique(P102,1)2008 2009variation2008/20092010Etat et Gestion durable du patrimoineet <strong>de</strong> la ressourcevariation2009/201098 % 99,47 % 1 % 100 % 1 %98 % 92,85 % -5 % 99 % 6 %Qualité du réseau et du service 2009 2010Indice <strong>de</strong> connaissance et <strong>de</strong> gestion patrimoniale <strong>de</strong>srés<strong>eaux</strong> d'eau potable (P102,2)53,19 % 59,69 %Indice linéaire <strong>de</strong>s volumes non comptés (P105,3) 16,706 17,579Indice linéaire <strong>de</strong>s pertes en réseau (P106,3) 13,292 15,487Taux moyen <strong>de</strong> renouvellement <strong>de</strong>s rés<strong>eaux</strong> d’eaupotable (P107,2)Indice d’avancement <strong>de</strong> protection <strong>de</strong> la ressource(P108, - Indicateur fourni par l’ARS)Taux d’occurrence <strong>de</strong>s interruptions <strong>de</strong> service nonprogrammées (P151,1)ne concerne que les communesen délégation*1,72 % 2.07 %77,57 % 76,27 %0,328 0,271Taux <strong>de</strong> réclamation pour 1000 abonnés (P155,1) 0,443 0,395L’indice <strong>de</strong> connaissance et <strong>de</strong> gestion patrimoniale<strong>de</strong>s rés<strong>eaux</strong> d’eau potable permet d’évaluer le niveau <strong>de</strong>connaissance <strong>de</strong>s rés<strong>eaux</strong> (informations topographiques surle réseau, <strong>de</strong>scriptions détaillées <strong>de</strong> chaque tronçon, localisation<strong>de</strong>s interventions, existence d’un plan <strong>de</strong> renouvellementetc.). L’amélioration sensible <strong>de</strong> cet indicateur provient<strong>de</strong> la réalisation du schéma directeur communautaireet <strong>de</strong> l’intégration <strong>de</strong>s données sur les plans <strong>de</strong>s rés<strong>eaux</strong>. Uneffort tout particulier doit être mené sur les communes enrégie dont les plans ne sont pas remis à jour chaque année.L’indice linéaire <strong>de</strong>s volumes non comptés représenteles volumes qui ne font pas l’objet d’un comptage. Sonévolution est le reflet du déploiement <strong>de</strong> points <strong>de</strong> livraison<strong>de</strong>s abonnés et <strong>de</strong> l’efficacité <strong>de</strong> la gestion. On constate unrecul entre 2009 et 2010 qui résulte du même effet que labaisse du ren<strong>de</strong>ment.L’Indice linéaire <strong>de</strong>s pertes en réseau évalue le niveau<strong>de</strong>s fuites du réseau d’eau potable. Il représente les volumesnon justifiés qui ne sont pas comptabilisés. La différenceentre cet indicateur et l’indice linéaire <strong>de</strong>s volumes noncomptés résulte <strong>de</strong>s usages <strong>de</strong> l’eau tel que les <strong>eaux</strong> d’extinctiond’incendie, les <strong>eaux</strong> <strong>de</strong>s essais annuels <strong>de</strong>s borneset pot<strong>eaux</strong> incendies, les <strong>eaux</strong> <strong>de</strong> remplissage <strong>de</strong>s laveuses<strong>de</strong> voiries, les purges, lavage <strong>de</strong> conduites etc.Le taux moyen <strong>de</strong> renouvellement <strong>de</strong>s rés<strong>eaux</strong> d’eaupotable représente le linéaire <strong>de</strong> réseau renouvelé uneannée au prorata du linéaire total du réseau. On considèreque la durée moyenne d’existence d’un réseau est<strong>de</strong> l’ordre <strong>de</strong> 50 ans aussi ce taux doit se situer autour <strong>de</strong>2%. On constate qu’un effort conséquent a été effectuépuisque ce taux représente une durée <strong>de</strong> vie <strong>de</strong> 54 ans soitproche <strong>de</strong> notre objectif. Remarquons que cet effort <strong>de</strong>renouvellement <strong>de</strong>vrait avoir un impact conséquent sur lesren<strong>de</strong>ments du réseau à venir.p.14L ’ A r c h i p e l d e s 3 6 C o m m u n e s


Rapport prix général <strong>de</strong> l’eau1 Ère partieL’indice d’avancement <strong>de</strong> la protection <strong>de</strong> la ressourcedonne une information sur la performance atteinte pour assurerune protection effective <strong>de</strong> la ressource selon la réglementationen vigueur. (lancement d’étu<strong>de</strong>, définition du périmètre,acquisition <strong>de</strong>s terrains…). Cet indice est en baisse en2010 suite à la création <strong>de</strong> nouv<strong>eaux</strong> captages et à l’inévitabledélai <strong>de</strong> constitution et d’instruction du dossier <strong>de</strong> déclarationd’utilité publique nécessaire à l’autorisation du forage.Le taux d’occurrence <strong>de</strong>s interruptions <strong>de</strong> service nonprogrammées représente le nombre <strong>de</strong> coupures d’eausurvenues au cours <strong>de</strong> l’année pour lesquelles les abonnésconcernés n’ont pas été informés sur 1000 abonnés.En 2009 et 2010 cette donnée n’est pas disponible pour lescommunes en régie aussi les données inscrites au tableauci-<strong>de</strong>ssus ne sont pas comparable à celles <strong>de</strong> 2008.Le taux <strong>de</strong> réclamation pour 1000 abonnés compile lesréclamations écrites qui sont parvenues à PMCA directementou à son exploitant (régie ou délégataire). Ce taux esten baisse entre les <strong>de</strong>ux années présentées ce qui indiqueque les usagers du service sont globalement satisfaits.I.1.5 étu<strong>de</strong>S et TRAVAUX EN VUE D’AMÉLIORER LA Qualité DU SERVICEEAU potaBLE À L’USageR et LES PERFORMANCES ENVIRONNEMentaleSActions 2009Total réalisations : 6,1 millions d’euro HT.Actions 2010Total réalisations : 5,1 millions d’euro HT.Etu<strong>de</strong>s, programmationLe schéma directeur communautaire d’Eau Potable a étéétudié puis rendu au cours <strong>de</strong>s années 2009 et 2010. Il aentre autres fixé les objectifs <strong>de</strong> sécurisation <strong>de</strong>s ressourcesen eau brute et a fixé <strong>de</strong>s valeurs cibles <strong>de</strong> ren<strong>de</strong>mentsqui sont maintenant reprises dans l’ensemble <strong>de</strong>s contratsd’exploitation <strong>de</strong>s rés<strong>eaux</strong> d’eau potable <strong>de</strong> l’agglomération( nouv<strong>eaux</strong> contrats d’affermage, fixation d’objectifs àla régie, priorisation <strong>de</strong>s renouvellements sur les secteursdéfinis comme fuyards dans le schéma directeur).Travaux réalisés en 2009 et 2010Création et réhabilitation <strong>de</strong>s rés<strong>eaux</strong> d’eau potable, surtoutes les communes <strong>de</strong> l’Agglo à l’exception <strong>de</strong> Llupia,Ponteilla et Villelongue <strong>de</strong> la Salanque : quelques exemples<strong>de</strong> rues principales avenue Annibal au Barcarès ; quartierHerriot Sauvy à Canet ; avenue <strong>de</strong> <strong>Perpignan</strong> à Canohès età Saleilles ; quartier St Assiscle, rue du marché aux bestiaux,rue Julien Panchot à <strong>Perpignan</strong> ; avenue <strong>de</strong> Cabestany àSaint Nazaire ; avenue Joffre à Torreilles et rue <strong>de</strong> la posteà Villeneuve la Rivière. Enfin <strong>de</strong>s efforts particuliers ont étéfait concernant le renouvellement <strong>de</strong>s branchements enplomb et plus précisément à Canet.Un Schéma Directeur Communautaire d’eau potable : pourune meilleure prise <strong>de</strong> décisions :Le schéma directeur a été rendu courant 2011 et a abouti auxprincipales conclusions suivantes :Nécessité <strong>de</strong> renforcer et sécuriser l’alimentation en eau potablepar la diversification <strong>de</strong>s ressources et <strong>de</strong>s interconnexionsNécessité <strong>de</strong> stabiliser voire <strong>de</strong> réduire les prélèvements surl’aquifère du Pliocéne en les optimisant et en sollicitant <strong>de</strong>sressources <strong>de</strong> substitutionNécessité <strong>de</strong> faire <strong>de</strong>s économies d’eau potable par diversprocédés comme l’amélioration du ren<strong>de</strong>ment <strong>de</strong>s rés<strong>eaux</strong>,la mobilisation <strong>de</strong> ressources alternatives pour les usages nonprioritaires (arrosage <strong>de</strong>s espaces verts, <strong>de</strong>s terrains <strong>de</strong> sports,alimentation <strong>de</strong>s potences, mise en place d’équipementséconomes en eau sur les établissements publics, favoriser larécupération et l’usage <strong>de</strong> l’eau <strong>de</strong> pluie pour l’arrosage <strong>de</strong>sjardins individuels.Le schéma directeur a estimé un programme <strong>de</strong> travaux parcommune qui vise à optimiser le fonctionnement <strong>de</strong>s installationset la qualité du service. Ce programme global à courtterme représente un investissement <strong>de</strong> 19,6 millions d’eurossur les 24 communes concernées par le schéma directeur soitune augmentation <strong>de</strong> 9 centimes d’euros par m3. Un secondprogramme a été établi pour le moyen et long terme évaluéà 32 millions d’euros sur les 24 communes concernées parle schéma directeur soit une augmentation <strong>de</strong> 15 centimesd’euros par m 3 .Enfin le schéma directeur étudie plusieurs scénarios <strong>de</strong> sécurisation<strong>de</strong> la ressource et d’augmentation <strong>de</strong> sa mobilisation.Depuis 2009, date <strong>de</strong> lancement du schéma directeur, la communautéd’agglomération <strong>de</strong> <strong>Perpignan</strong> Méditerranée s’estétendue <strong>de</strong> 12 communes supplémentaires. Aussi, il est nécessaire<strong>de</strong> réaliser une étu<strong>de</strong> complémentaire concernant ces 12nouvelles communes.L ’ A r c h i p è l a g d e 3 6 M u n i c i p i s p.15w w w . p e r p i g n a n m e d i t e r r a n e e . c o m


Rapport prix général <strong>de</strong> l’eau1 Ère partieRéservoir, ToulougesCréation <strong>de</strong> 2 forages : un nouveau forage à BAHOet le forage « Lou Peyrou» à BAIXAS et création d’unforage supplémentaire sur le site du mas Conte pourPERPIGNANCréation du nouveau réservoir à toulougeS et àPERPIGNAN (2 e réservoir au Serrat d’en Vaquer)Perspectives 2011 et 2012Etu<strong>de</strong>s et planificationFinalisation du schéma directeur d’eau potable et présentationaux élus d’un programme pluriannuel d’investissementsur chaque communeParticipation active au projet <strong>de</strong> recherche Waterloss . Ils’agit d’un projet européen visant à i<strong>de</strong>ntifier les indicateurs<strong>de</strong> performance pertinents pour limiter les pertesen eau. La commune <strong>de</strong> BAHO a été désignée « communepilote » afin <strong>de</strong> tester les différents indicateurs <strong>de</strong>prélèvements et d’usage <strong>de</strong> l’eau.Participation active aux travaux <strong>de</strong> la Commission Locale<strong>de</strong> l’Eau (CLE) pour la protection et la gestion <strong>de</strong>sNappes du Pliocène.Participation active au projet « grain <strong>de</strong> sel ». Ce projet viseà développer, tester et vali<strong>de</strong>r les nouvelles approches<strong>de</strong> suivi <strong>de</strong>s aquifères côtiers dans le but d’améliorer lesconnaissances sur le fonctionnement et le rechargement<strong>de</strong>s nappes. Ce projet concerne exclusivement la nappedu pliocène et comprend <strong>de</strong>s suivis qualitatifs et quantitatifs<strong>de</strong> l’aquifère ainsi que leur niveau piézométrique.Dans ce projet les communes <strong>de</strong> Canet et <strong>de</strong> Le Barcarèsont été désignées communes pilotes.Achèvement <strong>de</strong>s procédures <strong>de</strong> protection réglementaire<strong>de</strong>s captages et <strong>de</strong>s travaux prescrits.Lancement d’une étu<strong>de</strong> complémentaire au schémadirecteur communautaire d’eau potable correspondantaux 12 nouvelles communes intégrées à PMCA <strong>de</strong>puis2009.Travaux prévus en 2011 et 2012Création/rénovation <strong>de</strong>s rés<strong>eaux</strong> en priorisant les rés<strong>eaux</strong>i<strong>de</strong>ntifiés comme prioritaires par le schéma directeurcommunautaire.Réalisation d’un forage <strong>de</strong> reconnaissance à Calce et àLlupia visant à satisfaire les besoins en eau brute <strong>de</strong> lacommune.Création et mise en service <strong>de</strong> surpresseurs sur lescommunes <strong>de</strong> Villeneuve <strong>de</strong> la Raho et <strong>de</strong> Villeneuvela Rivière.Réhabilitation <strong>de</strong> cinq forages : le forage F3 à Peyrestortes,le forage F3 à Pollestrres, les forages F2 et F3 àSaint Estève et enfin le forage F1 à Saleilles.Equipement et Aménagement du forage « Lou Peyrou »à Baixas et mise en service dés que l’arrêté d’autorisationest accordé.Elaboration <strong>de</strong> « programmes d’actions » pour la reconquête<strong>de</strong> la qualité <strong>de</strong>s captages prioritaires définis parle Schéma Directeur d’Aménagement et <strong>de</strong> Gestion <strong>de</strong>sEaux (SDAGE) ou par le Grenelle <strong>de</strong> l’Environnement. En2011, le forage F2 <strong>de</strong> Pollestres bénéficiera d’un « programmed’action ». En 2012, les programmes d’actions<strong>de</strong>s 6 nouv<strong>eaux</strong> forages prioritaires issus <strong>de</strong> la fusionavec la communauté <strong>de</strong> communes du Rivesaltais serontdéfinis ; il s’agit <strong>de</strong>s forages <strong>de</strong> Cases <strong>de</strong> Pene, Cassagnes,Espira <strong>de</strong> l’Agly, Estagel, Montner et enfin Tautavel.p.16L ’ A r c h i p e l d e s 3 6 C o m m u n e s


RappoRt pRix généRal <strong>de</strong> l’eau1 ÈRe PARtieenjeuxun SCHÉMA D’AMÉnAGeMent et De GeStion DeS eAux (SAGe)DeS nAPPeS Plio-QuAteRnAiReSpréserver par une gestion concertée la nappe profon<strong>de</strong> du pliocène, unique ressource d’eau douce pour l’alimentationen eau potable <strong>de</strong> 80% <strong>de</strong> la population départementale.l’aquifère connaît <strong>de</strong>puis une quinzaine d’années un déséquilibre chronique dû à une augmentation excessive <strong>de</strong>sprélèvements et attesté par l’abaissement régulier <strong>de</strong>s niv<strong>eaux</strong> piézométriques le niveau <strong>de</strong> cette nappe se renouvellemoins vite que les prélèvements actuels (80 millions <strong>de</strong> mètres cube prélevés par an pour l’eau potable 43Mm 3 , l’irrigation28Mm 3 , l’industrie 3Mm 3 et les particuliers 6Mm 3 )d’autre part, la nappe du pliocène est gravement polluée par endroit par les nitrates et pestici<strong>de</strong>s notamment parl’intermédiaire <strong>de</strong> forages profonds mal réalisésStratégie :préserver la quantité : il s’agit <strong>de</strong> diminuer les prélèvements en :- Réhabilitant les rés<strong>eaux</strong> d’eau potable fuyards,- utilisant d’autres ressources d’<strong>eaux</strong> moins pures (réutilisation <strong>de</strong>s <strong>eaux</strong> <strong>de</strong>s Step, utilisation <strong>de</strong> la -nappe superficielle)pour les usages comme l’irrigation, les <strong>eaux</strong> <strong>de</strong> process industrielsPréserver la qualité :il s’agit <strong>de</strong> :- diagnostiquer et réhabiliter le cas échéant les forages publics,-mettre en place les périmètres <strong>de</strong> protections autour <strong>de</strong>s captages publics-recenser les forages privés et sensibiliser leurs propriétaires à leur réhabilitation ;pour mettre en œuvre ce Sage <strong>de</strong>ux structures doivent se créer : la Commission locale <strong>de</strong> l’eau et un Syndicat Mixte.- la Commission locale <strong>de</strong> l’eau (Cle) véritable parlement <strong>de</strong> l’eau est l’instance <strong>de</strong> pilotage, d’animation, <strong>de</strong> débat etd’arbitrage du Sage.- la structure porteuse du Sage pour sa mise en œuvre et désignée par la Cle est le Syndicat Mixte.STEP, <strong>Perpignan</strong>L ’ A r c h i p è l a g d e 3 6 M u n i c i p i s p.17w w w . p e r p i g n a n m e d i t e r r a n e e . c o m


Rapport prix général <strong>de</strong> l’eau1 Ère partieI. 2 Le Service <strong>de</strong> l’Assainissement CollectifI.2.1 Les ouvrages <strong>de</strong> traitement <strong>de</strong>s <strong>eaux</strong> uséesSur l’ensemble du parc <strong>de</strong>s stations d’épuration <strong>de</strong> l’agglo,seules les stations d’épuration <strong>de</strong> Calce et <strong>de</strong> Nyls présententune capacité nominale inférieure à 2000 équivalents-habitants.Les capacités <strong>de</strong>s stations d’épuration <strong>de</strong> la Communautéd’Agglomération varient entre 268 équivalents-habitantspour la commune <strong>de</strong> Calce à 350 000 équivalents-habitantspour <strong>Perpignan</strong> et les communes raccordées (Bompas, Canohès,Le Soler, Saint Estève et Toulouges).Le parc <strong>de</strong>s stations d’épuration est relativement récentpuisque près <strong>de</strong> 50% <strong>de</strong>s stations d’épuration, représentant93% <strong>de</strong> la charge nominale entrante sur le périmètre ontmoins <strong>de</strong> 10 ans.Age <strong>de</strong>s stationsd’épurationNombre <strong>de</strong> stationsd’épuration% du nombre total<strong>de</strong> stationsCharge nominale enEquivalent-habitant% <strong>de</strong> la charge nominaletotale <strong>de</strong> l’aggloMoins <strong>de</strong> 10 ans 9 47 % 518.000 93 %Entre 10 et 30 ans 6 32 % 34.550 6 %Plus <strong>de</strong> 30 ans 4 21 % 5 500 < 1 %TOTAL 19 100 558 050 100STEP faite ou achevée par PMCASTEP faite ou achevée par PMCASTEP en coursSTEP en coursSTEP à l'étu<strong>de</strong>STEP à l'étu<strong>de</strong>STEP à venirSTEP à venirLE BARCARESSAINT-HIPPOLYTELE BARCARESSAINT-HIPPOLYTESAINT-LAURENT-DELA-SALANQUESAINT-LAURENT-DELA-SALANQUETORREILLESCALCEBAIXASPEYRESTORTESPEYRESTORTESBOMPASVILLELONGUE-DELA-SALANQUETORREILLESSAINTE-MARIEBAIXASSAINT-ESTEVECALCEPERPIGNANPEZILLA-LA-RIVIEREBAHOVILLENEUVELA-RIVIERETraitementtertiaireBOMPASVILLELONGUE-DELA-SALANQUESAINTE-MARIECANET-ENROUSSILLONLE SOLERSAINT-ESTEVESAINT-FELIU-D'AVALLTOULOUGESPERPIGNANPEZILLA-LA-RIVIEREBAHOVILLENEUVELA-RIVIERECANOHESTraitementSALEILLEStertiaireSAINT-NAZAIREPONTEILLAPOLLESTRESVILLENEUVE-DELA-RAHOCANET-ENROUSSILLONSAINT-FELIU-D'AVALLLE SOLERLLUPIATOULOUGESSAINT-NAZAIRESALEILLESMISE AUX NORMES DU PARC DES STATIONS D'EPURATION SUR LE TERRITOIRE DE PMCA NOV 2011mCANOHES0 2 250 4 500±SIG EEDT - DEEPONTEILLAPOLLESTRESVILLENEUVE-DELA-RAHOLLUPIAE AUX NORMES DU PARC DES STATIONS D'EPURATION SUR LE TERRITOIRE DE PMCA NOV 2011p.18m0 2 250 4 500L ’ A r c h i p e l d e s 3 6 C o m m u n e s±SIG EEDT - DEE


RappoRt pRix généRal <strong>de</strong> l’eau1 ÈRe PARtieparmi les 19 ouvrages d’épuration que compte l’agglo, seulstrois d’entre eux s’avèrent non conformes en 2009 et/ou2010. il s’agit <strong>de</strong>s équipements <strong>de</strong> Baho (non conforme en2009), Calce (non conforme en 2010) et Saint laurent (nonconforme en 2009 et 2010). la station <strong>de</strong> Saint laurent estrécente (réception prononcée avec réserve mi 2009). durantl’année <strong>de</strong> parfait achèvement, <strong>de</strong>s dysfonctionnements surles membranes sont apparus. Ces problèmes sont en cours<strong>de</strong> résolution. pMCa a mis en <strong>de</strong>meure le constructeur (otV)<strong>de</strong> lever toutes les réserves au 24/12/2011. passé ce délai, lestravaux seront réalisés en régie avec ouverture d’un contentieux.notons la particularité <strong>de</strong> la station d’épuration du Barcarèsqui est conforme aux normes européennes mais nonconforme à l’arrêté local plus contraignant en matière <strong>de</strong>bactériologie. afin <strong>de</strong> garantir la qualité <strong>de</strong>s <strong>eaux</strong> <strong>de</strong> l’étang<strong>de</strong> Salse leucate où se pratique la conchyliculture, les <strong>eaux</strong>rejetées par la station du Barcarès doivent être exemptes <strong>de</strong>bactéries aucune non-conformité étant tolérée.les stations <strong>de</strong> Baixas et Saint laurent <strong>de</strong> la Salanque ont étémises aux normes en 2009 et 2010, la station <strong>de</strong> pollestresa été étendue. la reconstruction et/ou l’extension <strong>de</strong>s stations<strong>de</strong> Baho, Cases <strong>de</strong> pene, peyrestortes, ponteilla, Saleilleset Sainte Marie la Mer est également prévue à l’échéance2011/2012.les stations d’épuration <strong>de</strong>s communes <strong>de</strong> Calce, le Barcarès,llupia, pezilla la Rivière et Saint Hippolyte se trouvent égalementponctuellement en limite <strong>de</strong> capacité et <strong>de</strong>s extensionsméritent d’être envisagées à plus ou moins long terme.i.2.2 le tRaiteMent <strong>de</strong>S StationS d’épuRation du littoRallors <strong>de</strong>s reconstructions <strong>de</strong>s stations d’épuration <strong>de</strong> perpignan,Canet en Roussillon et Sainte Marie <strong>de</strong> la Mer, il avaitété envisagé <strong>de</strong> créer, parallèlement, un émissaire en merpour rejeter au large les <strong>eaux</strong> <strong>de</strong> ces stations d’épuration etobtenir un objectif <strong>de</strong> qualité compatible avec un usage baigna<strong>de</strong>.toutefois, ce projet <strong>de</strong> construction d’émissaire, impliquantla fuite à la mer et donc la perte <strong>de</strong> 14.6 millions <strong>de</strong> m 3d’eau par an n’apparaît plus comme un bon choix stratégiquecompte tenu du déficit en eau <strong>de</strong> la têt à l’étiage. aussi, afin<strong>de</strong> maintenir l’objectif <strong>de</strong> qualité sanitaire <strong>de</strong>s <strong>eaux</strong> <strong>de</strong> baigna<strong>de</strong>,d’améliorer la qualité <strong>de</strong>s <strong>eaux</strong> <strong>de</strong> la têt et d’assurer lacontinuité biologique du cours d’eau à l’étiage, il est envisagéd’équiper les stations du littoral (perpignan, Canet et SainteMarie) d’un traitement tertiaire capable d’abattre le phosphorepour protéger le milieu récepteur et la bactériologiepour préserver la qualité <strong>de</strong>s <strong>eaux</strong> <strong>de</strong> baigna<strong>de</strong> du littoral.les enjeux <strong>de</strong> ce traitement complémentaire sont <strong>de</strong> quatreordres :Sanitaire : il s’agit <strong>de</strong> préserver la qualité <strong>de</strong>s <strong>eaux</strong> <strong>de</strong> baigna<strong>de</strong>du littoral et la santé <strong>de</strong>s baigneurs,environnemental : afin <strong>de</strong> conserver la qualité <strong>de</strong>s <strong>eaux</strong><strong>de</strong> la têt et préserver un débit biologique y compris enpério<strong>de</strong> d’étiage,economique : permettant le maintien <strong>de</strong>s pavillonsbleus sur les plages <strong>de</strong> notre littoral et donc sécurisant etconfortant l’activité touristique,Réglementaire : pour satisfaire aux normes européenneset locales liées à l’émissaire <strong>de</strong> rejet.Cette politique <strong>de</strong> traitement ajustée entraine <strong>de</strong>s évolutionssur les stations d’épuration du littoral. ainsi, à perpignan ilest prévu d’abattre le phosphore et la bactériologie. il existediverses techniques pour atteindre le traitement requis dansl’arrêté préfectoral d’autorisation <strong>de</strong> rejet <strong>de</strong> la station d’épuration<strong>de</strong> perpignan ; pour mettre en place le système le plusadapté, un marché <strong>de</strong> conception réalisation sera lancé en2012 et <strong>de</strong>vrait aboutir à la construction du traitement tertiairecourant 2013.a Canet, le traitement tertiaire porte sur la bactériologie <strong>de</strong>s<strong>eaux</strong> <strong>de</strong> sortie <strong>de</strong> clarificateur pour lequel la mise en placed’une filtration mécanisée est étudiée.la station <strong>de</strong> Sainte Marie est souvent en surcharge hydrauliqueet organique. il est donc prévu <strong>de</strong> réaliser une extension<strong>de</strong> sa capacité en lieu et place <strong>de</strong> la station existantepar la construction d’une station membranaire qui présentele double avantage d’être économe en place et d’être efficacesur l’abattement du phosphore et <strong>de</strong> la bactériologie<strong>de</strong>s <strong>eaux</strong> épurées.L ’ A r c h i p è l a g d e 3 6 M u n i c i p i s p.19w w w . p e r p i g n a n m e d i t e r r a n e e . c o m


Rapport prix général <strong>de</strong> l’eau1 Ère partieI.2.3 Le stockage <strong>de</strong>s <strong>eaux</strong> <strong>de</strong> pluieLe réseau d’assainissement <strong>de</strong> <strong>Perpignan</strong> est à 50% constitué<strong>de</strong> réseau unitaire donc qui reçoit également les <strong>eaux</strong><strong>de</strong> pluie. En climat méditerranéen caractérisé par <strong>de</strong> fortespluies peu fréquentes, les précipitations lavent dans unpremier temps les voiries et canalisations d‘assainissementgénérant <strong>de</strong>s concentrations en pollution physico-chimiqueimportante dans les premières heures <strong>de</strong> forte pluviométrie.Actuellement, le réseau déverse par l’intermédiaire <strong>de</strong> 76déversoirs d’orage les volumes excé<strong>de</strong>ntaires dans le milieunaturel contribuant à dégra<strong>de</strong>r la qualité <strong>de</strong>s <strong>eaux</strong> <strong>de</strong> la Têtet <strong>de</strong> la Basse. Afin <strong>de</strong> préserver la qualité <strong>de</strong>s cours d’<strong>eaux</strong>,et dans le cadre <strong>de</strong> la mise aux normes <strong>de</strong>s systèmes <strong>de</strong> traitement<strong>de</strong>s <strong>eaux</strong> usées <strong>de</strong> <strong>Perpignan</strong> et <strong>de</strong>s communes raccordéesà la station d’épuration, l’arrêté d’autorisation <strong>de</strong> laI.2.4 Le réseau d’assainissementLes 24 communes que compte aujourd’hui <strong>Perpignan</strong> MéditerranéeCommunauté d’Agglomération sont toutes équipées<strong>de</strong> systèmes séparatifs <strong>de</strong> collecte <strong>de</strong>s <strong>eaux</strong> usées, àl’exception principalement <strong>de</strong> <strong>Perpignan</strong> dont la moitié duréseau <strong>de</strong> collecte <strong>de</strong>s <strong>eaux</strong> usées sert également d’émissair<strong>eaux</strong> <strong>eaux</strong> <strong>de</strong> pluie d’où une variation <strong>de</strong>s volumes à transiterconsidérable.En 2009, la communauté d’Agglomération possè<strong>de</strong> 1136 km<strong>de</strong> réseau d’<strong>eaux</strong> usées tandis qu’en 2010, la longueur totaledu réseau atteint 1172 km sur son périmètre. Conscient <strong>de</strong>senjeux <strong>de</strong> protection du milieu naturel , PMCA a fait et soutientun effort <strong>de</strong> renouvellement <strong>de</strong>s rés<strong>eaux</strong> important quilui fait obtenir un taux <strong>de</strong> renouvellement <strong>de</strong>s rés<strong>eaux</strong> <strong>de</strong>1,72% par an en 2009 qui a atteint 2,07% en 2010. Ce tauxcorrespond à une durée <strong>de</strong> vie <strong>de</strong> 50 ans pour les rés<strong>eaux</strong>d’assainissement, ce qui est leur durée moyenne <strong>de</strong> vie. Il fautdonc pérenniser ce niveau d’investissement.Si l’essentiel <strong>de</strong>s rés<strong>eaux</strong> ont été diagnostiqués ou sont encours, certains <strong>de</strong> ces diagnostics sont à revoir, compte tenu<strong>de</strong> leur ancienneté. Il s’agit principalement <strong>de</strong>s rés<strong>eaux</strong> surles communes <strong>de</strong> Canet, le Soler, St Laurent <strong>de</strong> la Salanque,Villeneuve <strong>de</strong> la Raho et Villeneuve <strong>de</strong> la Rivière qui serontdiagnostiqués dans une première vague programmée en2010 2011.Pour continuer la mise à jour <strong>de</strong>s connaissances <strong>de</strong> nos rés<strong>eaux</strong>,une <strong>de</strong>uxième série <strong>de</strong> schéma directeur d’assainissementsera lancée en 2012 sur la totalité du réseau raccordéà la station d’épuration <strong>de</strong> <strong>Perpignan</strong> soit les communes <strong>de</strong>Bompas, Canohès, <strong>Perpignan</strong>, Le Soler, Saint Estève et Toulouges.station d’épuration <strong>de</strong> <strong>Perpignan</strong> prévoit la construction <strong>de</strong>bassins d’orage d’une capacité totale <strong>de</strong> 18.000m 3 . A ce jour,le bassin prévu en rive gauche <strong>de</strong> la Têt (volume 4800 m 3 )est mis en service. Grâce à la modélisation du réseau <strong>de</strong> collecte<strong>de</strong>s <strong>eaux</strong> usées arrivant à la station d’épuration <strong>de</strong> <strong>Perpignan</strong>,la localisation géographique du (<strong>de</strong>s) bassin(s) d’oragecomplémentaire(s) a été optimisée et a conclu à la nécessité<strong>de</strong> construire un <strong>de</strong>uxième bassin d’orage <strong>de</strong> 13.000m3 sur lesite <strong>de</strong> l’ancienne station d’épuration <strong>de</strong> <strong>Perpignan</strong> complétépar le recalibrage <strong>de</strong> la branche sud-est du réseau <strong>de</strong> collectedont le diamètre doit atteindre 1800mm. Pour ce faire, l’aggloa d’ores et déjà choisi son maitre d’œuvre qui travaille à laconstitution d’un avant projet détaillé <strong>de</strong> ce bassin d’orage.Les travaux <strong>de</strong>vraient être réalisés en 2012La présence d’<strong>eaux</strong> claires parasites dans les rés<strong>eaux</strong> (apportsparasites d’infiltration et apports parasites par temps <strong>de</strong> pluie)reste le problème majeur. Elle peut occasionner <strong>de</strong>s rejets directsd’<strong>eaux</strong> usées non épurées consécutifs à une saturation<strong>de</strong>s rés<strong>eaux</strong> et déclenchant <strong>de</strong>s by-pass au niveau <strong>de</strong>s postes<strong>de</strong> refoulement, et/ou <strong>de</strong>s rejets d’<strong>eaux</strong> usées insuffisammenttraitées suite à la saturation hydraulique <strong>de</strong>s ouvrages <strong>de</strong> traitement..D’une manière générale, ces apports parasites sontdus à la mauvaise étanchéité du réseau mais d’autres originesont été signalées telles que les intrusions d’eau d’irrigationà Baho. En ce qui concerne les entrées d’<strong>eaux</strong> parasites partemps <strong>de</strong> pluie, près d’un tiers <strong>de</strong>s stations d‘épuration sonten surcharge hydraulique importante lors d’épiso<strong>de</strong>s pluvieux(Baho, <strong>Perpignan</strong>, Pollestres, St Laurent <strong>de</strong> la Salanqueet Ste Marie la mer).D’autres problématiques peuvent expliquer les dysfonctionnementsenregistrés affectant indirectement la qualité <strong>de</strong>smilieux récepteurs : le sous-dimensionnement <strong>de</strong>s rés<strong>eaux</strong>(en particulier dans les villes en forte progression d’urbanisationen périphérie <strong>de</strong> <strong>Perpignan</strong>, secteurs du Vernet, lasCobas et St Assiscle) et la production d’hydrogène sulfuréliée à l’allongement du temps <strong>de</strong> séjour <strong>de</strong>s effluents dans lesrés<strong>eaux</strong> en pério<strong>de</strong> creuse (en particulier sur les communeslittorales telles que Canet en Roussillon, Ste Marie la Mer, Torreilles,Le Barcarès mais aussi St Hippolyte et St Laurent <strong>de</strong> laSalanque). L’instauration <strong>de</strong> système <strong>de</strong> traitement par injection<strong>de</strong> nutriox au niveau <strong>de</strong> certains postes <strong>de</strong> refoulementsur les communes <strong>de</strong> <strong>Perpignan</strong>, Canet en Roussillon et Barcarèslimite la formation d’H2S, évite les nuisances olfactiveset contribue à la préservation <strong>de</strong>s rés<strong>eaux</strong>.p.20L ’ A r c h i p e l d e s 3 6 C o m m u n e s


Rapport prix général <strong>de</strong> l’eau1 Ère partieDe tels dysfonctionnements reliés à <strong>de</strong>s défauts <strong>de</strong> réalisation<strong>de</strong>s rés<strong>eaux</strong> d’assainissement compromettent doncgravement le fonctionnement du système d’assainissement,la pérennité <strong>de</strong>s ouvrages et la qualité du milieu naturel. Ilsimpliquent également une augmentation du prix <strong>de</strong> l’eauliée aux surcoûts d’exploitation, voire d’investissement qu’ilsengendrent.I.2.5 Les sous-produits d’épurationSuite à la <strong>de</strong>man<strong>de</strong> <strong>de</strong> l’association <strong>de</strong>s maires et <strong>de</strong>s adjoints<strong>de</strong>s Pyrénées orientales, le SYDETOM 66 a pris la compétence« Elimination <strong>de</strong>s boues <strong>de</strong> stations d’épuration du département» en 2005. Les boues sont soit incinérées (incinérateurà Calce) soit co-compostées avec les déchets verts (unité <strong>de</strong>St Cyprien). Un plan d’épandage <strong>de</strong>s boues brutes <strong>de</strong> <strong>Perpignan</strong>(2000 tonnes/an) est mis en place <strong>de</strong>puis une vingtained’années. Les autres sous-produits <strong>de</strong> l’épuration (refus <strong>de</strong>dégrillage, sable, graisse) ne bénéficient pas encore d’unegestion départementale comme les boues d’épuration. Ilssont majoritairement incinérés sur Calce. Certaines stationsd’épuration (Barcarès, Canet en Roussillon et <strong>Perpignan</strong>) sonttoutefois équipées <strong>de</strong> certains traitements pour les graisseset le sable.Sont considérées comme conforme le co-compostage, l’incinération<strong>de</strong>s boues ainsi que l’épandage dans le cadre d’unplan d’épandage dûment validé par les services <strong>de</strong> l’Etat. Lesboues <strong>de</strong> stations d’épuration sont traitées par le SYDETOMdans les équipements <strong>de</strong> compostage installés à THUIR,Saint ANDRE, ELNE et Saint CYPRIEN ou incinérés à l’usine <strong>de</strong>CALCESTEP, <strong>Perpignan</strong>L ’ A r c h i p è l a g d e 3 6 M u n i c i p i s p.21w w w . p e r p i g n a n m e d i t e r r a n e e . c o m


RappoRt pRix généRal <strong>de</strong> l’eau1 ÈRe PARtietableau production <strong>de</strong>s boues 2008, 2009 et 2010 (en tonnes <strong>de</strong> matière sèche)et conformité <strong>de</strong> leur traitementStAtionexPloitAnttonnAGe 2008(tMS)tonnAGe 2009(tMS)tonnAGe 2010(tMS)ConfoRMiteBAHo RÉGie 18 25 36 100 %BAixAS VeoliA 3 4,4 39,10 100 %CAlCe RÉGie CoM. 0,8 NC 0,77 100 %CAnet en RouSSillon SAuR 344 334,96 409,65 100 %le BARCAReS VeoliA 304 237,9 289,5 100 %PeRPiGnAn VeoliA 1940 2318,4 1760,1 100 %PeYReStoRteS RÉGie 13 13,7 14 100 %PeZillA lA RiVieRe RÉGie 16 21 18 100 %PolleStReS SAuR 45 53,77 46,96 100 %PonteillA SAuR 2,42 100 %SAint feliu D’AVAll RÉGie 24 15 25 100 %SAint HiPPolYte SAuR 31 17,76 14,29 100 %SAint lAuRent De lA SAlAnQue SAuR 25 34,8 160,71 100 %SAinte MARie lA MeR SAuR 120 131,85 184,30 100 %SAleilleS RÉGie 75 44 42 100 %toRReilleS VeoliA 80 66,2 66,4 100 %VilleneuVe De lA RAHo* RÉGie 53 48,2 49 100 %VilleneuVe lA RiVieRe RÉGie 8 11 8 100 %ume 3 125,8 3 077,87 3 166,2 100 %la production <strong>de</strong> boues est un bon indicateur du niveau <strong>de</strong>dépollution obtenu par le parc <strong>de</strong> stations d’épuration. en2009 la station d’épuration <strong>de</strong> perpignan a fait l’objet d’unemise au point <strong>de</strong> sa filière <strong>de</strong> traitement <strong>de</strong>s boues par digestion.il s’ensuit une réduction du volume <strong>de</strong> boues produità niveau <strong>de</strong> dépollution constant puisque l’abattementconstaté entre 2009 où la filière <strong>de</strong> digestion a été shuntéeafin <strong>de</strong> réaliser les essais <strong>de</strong> la station d’épuration et 2010 oùla digestion thermophile a fonctionné tout au long <strong>de</strong> l’annéeon constate une réduction <strong>de</strong> 24% <strong>de</strong>s matières sèchesévacuées . par ce tableau on peut voir le résultat environnemental<strong>de</strong>s investissements consentis par la population <strong>de</strong>l’agglomération. ils sont notables lorsque la station d’épurationa été renouvelée (Baixas , Saint laurent).p.22L ’ A r c h i p e l d e s 3 6 C o m m u n e s


Rapport prix général <strong>de</strong> l’eau1 Ère partieI.2.6 Les indicateurs <strong>de</strong> performances moyens sur l’aggloGestion <strong>de</strong>s bouesTaux <strong>de</strong> boues issues <strong>de</strong>s ouvrages d’épuration évacuées selon <strong>de</strong>s filièresconformes à la réglementation (P206.3) : Tonnes <strong>de</strong> Matières Sèches totales admisespar une filière conforme / TMS totales <strong>de</strong>s boues évacuées X 1002008 2009 201094 % 100 % 100 %L’indicateur mesure le niveau <strong>de</strong> maîtrise <strong>de</strong> l’opérateur dans l’évacuation <strong>de</strong>s boues issues du traitement <strong>de</strong>s <strong>eaux</strong> usées et unitaires. A ce jour la totalité <strong>de</strong>sboues évacuées sont traitées en co-compostage ou par incinération.Connaissance <strong>de</strong>s rés<strong>eaux</strong>Evaluer le niveau <strong>de</strong> connaissance <strong>de</strong>s rés<strong>eaux</strong> d’assainissement, s’assurer <strong>de</strong> la qualité <strong>de</strong> la gestion patrimoniale, et suivreleur évolutionIndice <strong>de</strong> connaissance et <strong>de</strong> gestion patrimoniale <strong>de</strong>s- rés<strong>eaux</strong> <strong>de</strong> collecte<strong>de</strong>s <strong>eaux</strong> usées (P202.2)2008 2009 201060 % 34,45 % 34,15 %Performance environnementalePréserver durablement le cadre <strong>de</strong> vie et le milieu naturel : S’assurer <strong>de</strong> l’efficacité du traitement <strong>de</strong>s <strong>eaux</strong> usées2008 2009 2010Conformité <strong>de</strong>s performances <strong>de</strong>s équipements d’épuration au regard<strong>de</strong>s prescriptions (CCSPL P254.3)60 % 96,55 % 97,12 %Protection <strong>de</strong> la qualité <strong>de</strong>s milieux récepteurs : L’indicateurmesure le niveau d’investissement du service dans laconnaissance <strong>de</strong>s rejets au milieu naturel par les rés<strong>eaux</strong>d’assainissement, en temps sec et en temps <strong>de</strong> pluie (horspluies exceptionnelles)2008 2009 2010Indice <strong>de</strong> connaissance <strong>de</strong>s rejets au milieu naturel par les rés<strong>eaux</strong> <strong>de</strong> collecte1 % 1 % 5 %<strong>de</strong>s <strong>eaux</strong> usées (CCSPL P255.3)Cet indice est lié au niveau <strong>de</strong> sensibilité et <strong>de</strong> protection du milieu naturel. Il s’agit d’un enjeu récent mais important pour le réseau <strong>de</strong> <strong>Perpignan</strong> qui étantunitaire est sensible aux débor<strong>de</strong>ments et donc aux rejets dans les cours d’eau. Un important travail d’équipement <strong>de</strong>s principaux déversoirs d’orage enmétrologie est en cours sur ce réseau, doublé d’une analyse <strong>de</strong>s données collectées par l’exploitant.Qualité du serviceCe paramètre peut être jugé sur <strong>de</strong>ux indicateurs. Le premierle nombre <strong>de</strong> <strong>de</strong>man<strong>de</strong> d’in<strong>de</strong>mnisation suite à <strong>de</strong>sdébor<strong>de</strong>ments du réseau chez <strong>de</strong>s particuliers. Cet indicateurne concerne que <strong>Perpignan</strong>. Il est stable entre les années2009 et 2010.Le second, recense le nombre <strong>de</strong> points noirs nécessitant<strong>de</strong>s interventions fréquentes <strong>de</strong> curage pour 100 kilomètres<strong>de</strong> réseau et représente les points <strong>de</strong> gènes potentiellespour les riverains en matière d’o<strong>de</strong>urs, <strong>de</strong> bruits (lors <strong>de</strong>sopérations <strong>de</strong> débouchage),voire <strong>de</strong> débor<strong>de</strong>ments dansles locaux privés pour les cas les plus graves. Cet indicateurest en baisse <strong>de</strong> 10 % entre les <strong>de</strong>ux exercices présentés,que l’on doit pour partie au renouvellement <strong>de</strong>s rés<strong>eaux</strong>.2009 2010Taux <strong>de</strong> débor<strong>de</strong>ment <strong>de</strong>s effluents dans les locaux <strong>de</strong>s usagers (CCSPL P251,1) 0,35 % 0,33 %Nombre <strong>de</strong> points du réseau <strong>de</strong> collecte nécessitant <strong>de</strong>s interventions fréquentes <strong>de</strong> curage par 100 km<strong>de</strong> réseau (P252,2) es effluents dans les locaux <strong>de</strong>s usagers (CCSPL P251,1)0,448 0,392L ’ A r c h i p è l a g d e 3 6 M u n i c i p i s p.23w w w . p e r p i g n a n m e d i t e r r a n e e . c o m


Rapport prix général <strong>de</strong> l’eau1 Ère partieTaux moyen <strong>de</strong> renouvellement <strong>de</strong>s rés<strong>eaux</strong>Le taux moyen <strong>de</strong> renouvellement <strong>de</strong>s rés<strong>eaux</strong> d’assainissementreprésente le linéaire <strong>de</strong> réseau renouvelé une annéeau prorata du linéaire total du réseau. On considère que ladurée moyenne d’existence d’un réseau est <strong>de</strong> l’ordre <strong>de</strong> 50ans aussi ce taux doit se situer autour <strong>de</strong> 2%. On constatequ’un effort conséquent a été effectué puisque ce tauxreprésente une durée <strong>de</strong> vie <strong>de</strong> 58 ans en 2009 et 48 ansen 2010 soit légèrement au-<strong>de</strong>là <strong>de</strong> notre objectif. Remarquonsque cet effort <strong>de</strong> renouvellement <strong>de</strong>vrait avoir unimpact conséquent sur la qualité du service en matière <strong>de</strong>points noirs, ainsi que sur la présence d’<strong>eaux</strong> claires sur leséquipements d’épuration.2009 2010Taux moyen <strong>de</strong> renouvellement <strong>de</strong>s rés<strong>eaux</strong> <strong>de</strong> collecte <strong>de</strong>s <strong>eaux</strong> usées (CCSPL P253.2) 1,72 % 2,07 %I.2.7 ÉTUDES ET TRAVAUX EN VUE D’AMÉLIORER LA QUALITÉ DU SERVICEASSAINISSEMENT À L’USAGER ET LES PERFORMANCES ENVIRONNEMENTALESActions 2009Total réalisations : 13,1 millions d’euro HTActions 2010Total réalisations : 9,1 millions d’euro HTTravaux <strong>de</strong> renouvellement <strong>de</strong>s canalisationsd’assainissement : ils concernent la totalité <strong>de</strong>s communes<strong>de</strong> PMCA. Citons parmi les principales réalisationsl’avenue Jean Jaurès à BOMPAS, l’avenue Annibalau BARCARES, l’avenue <strong>de</strong> <strong>Perpignan</strong> à CANOHES,PONTEILLA et SALEILLES, les quartiers Saint Assiscleet Cassanyes et le boulevard Nord-Est à PERPIGNAN, larue du 11 novembre à POLLESTRES, l’avenue Mistral etla route du littoral à SAINTE MARIE LA MER, l’avenue <strong>de</strong>Cabestany à SAINT-NAZAIRE, le quartier saint julien auSOLER et enfin l’avenue <strong>de</strong>s Corbières à VILLELONGUE.traitement <strong>de</strong>s Eaux Usées, Stations d’Epuration :• mise en service <strong>de</strong> la Station d’Epuration <strong>de</strong><strong>Perpignan</strong> ;• construction du bassin d’orage en rive gauche <strong>de</strong>la Têt ;• démarrage <strong>de</strong>s travaux <strong>de</strong> construction <strong>de</strong>s nouvellesStations d’Epuration <strong>de</strong> saint laurent <strong>de</strong> lasalanque et <strong>de</strong> baixas…Perspectives 2011 et 2012Mise en service du bassin d’orage rive gauche <strong>de</strong> lastation d’épuration <strong>de</strong> <strong>Perpignan</strong> (volume : 4800m3)Elaboration <strong>de</strong>s projets <strong>de</strong> bassin d’orage rive droite etGlacière. La modélisation du réseau a conduit à opterpour la construction d’un bassin d’orage unique <strong>de</strong>13.000m 3 sur le site <strong>de</strong> l’ancienne station d’épurationEtu<strong>de</strong> <strong>de</strong> faisabilité <strong>de</strong> la station d’épuration <strong>de</strong> SainteMarie, dimensionnement et filière <strong>de</strong> traitementDéfinition du traitement tertiaire <strong>de</strong> la station d’épuration<strong>de</strong> CanetLevée <strong>de</strong>s réserves <strong>de</strong> la station <strong>de</strong> <strong>Perpignan</strong>Consultation d’un assistant maitrise d’ouvrage pour lemarché <strong>de</strong> conception réalisation du traitement tertiaire<strong>de</strong> la station d’épuration <strong>de</strong> <strong>Perpignan</strong>Mise en service <strong>de</strong>s nouvelles Stations d’Epuration <strong>de</strong>Pollestres et <strong>de</strong> Saleilleslancement <strong>de</strong>s étu<strong>de</strong>s <strong>de</strong> faisabilité <strong>de</strong>s stations d’epuration<strong>de</strong> Baho, Ponteilla, Nyls, Llupia et Cases <strong>de</strong> PeneConsultation d’un assistant maitrise d’ouvrage oud’un maitre d’œuvre pour la construction <strong>de</strong>s stationsd’épuration <strong>de</strong> Baho, Ponteilla, Nyls, Llupia et Cases <strong>de</strong>Pene.Etablissement <strong>de</strong>s schémas directeurs d’assainissementconcernant les communes <strong>de</strong> <strong>Perpignan</strong>, Rivesalteset Villeneuve <strong>de</strong> la Rivière.p.24L ’ A r c h i p e l d e s 3 6 C o m m u n e s


RappoRt pRix généRal <strong>de</strong> l’eau1 ÈRe PARtiela lutte contre les pollutions <strong>de</strong>s activités non domestiques : les conventions <strong>de</strong> déversementSur le réseau, divers dysfonctionnement peuvent apparaître,engendrant <strong>de</strong>s problèmes techniques, qui peuventdériver sur <strong>de</strong>s problèmes d’ordre sanitaire, d’hygiène <strong>de</strong>spersonnes.ainsi le colmatage <strong>de</strong>s rés<strong>eaux</strong>, le dysfonctionnement <strong>de</strong>straitements d’épuration ou la non-conformité <strong>de</strong>s boues àla station d’épuration peuvent être le signe <strong>de</strong> rejets autresque domestiques qu’il faut régulariser, voir pré-traiter ouencore interdire.les pollutions toxiques <strong>de</strong>s milieux aquatiques sont à l’origined’impacts environnementaux dont les effets peuventêtre irréversibles pour les écosystèmes (disparitions d’espèces…)et graves pour l’homme (contaminations <strong>de</strong> lachaîne alimentaire).une démarche <strong>de</strong> régularisation technique et administrativeest initiée par perpignan Méditerranée auprès <strong>de</strong>sacteurs économiquesun arrêté d’autorisation <strong>de</strong> rejet doit entériner les rejets enfixant les conditions – la convention spéciale <strong>de</strong> déversementfixera les moyens : pré-traitement – surveillance durejet ainsi que les conditions financières.Recruté par l’agglo courant 2008, un ambassa<strong>de</strong>ur en lienavec les différents partenaires (représentants <strong>de</strong>s professionnels,etat, agence <strong>de</strong> l’eau, etc …) doit élaborer unétat <strong>de</strong>s lieux et un programme d’actions pour régulariserl’ensemble <strong>de</strong>s activités économiques <strong>de</strong> l’agglomérationqui rejettent leurs effluents au réseau d’<strong>eaux</strong> usées. Cetintervenant a déjà réalisé trois conventions spéciales ousimplifiées <strong>de</strong> déversement avec <strong>de</strong>s industriels installéssur perpignan.i. 3 leS inDiCAteuRS finAnCieRSi.3.1 la taRiFiCation le Rappel <strong>de</strong>S RuBRiQueS <strong>de</strong> FaCtuRationPrime fixeSon montant, indépendant <strong>de</strong> la consommation, est dû parle titulaire du contrat <strong>de</strong> raccor<strong>de</strong>ment au réseau d’eau au 1 erjanvier <strong>de</strong> l’année <strong>de</strong> facturation. il finance une partie <strong>de</strong>s fraisPart proportionnelle<strong>de</strong> structure du service couvrant notamment l’entretien dubranchement et du compteur.Son montant, dépendant <strong>de</strong> la consommation, est dû parle titulaire du contrat <strong>de</strong> raccor<strong>de</strong>ment au réseau d’eau. il financeune partie <strong>de</strong>s frais <strong>de</strong> structure et <strong>de</strong> fonctionnementdu service couvrant notamment les travaux <strong>de</strong> rés<strong>eaux</strong>, d’installations<strong>de</strong> production et <strong>de</strong> traitementRe<strong>de</strong>vance pollutionCette re<strong>de</strong>vance vise à limiter la pollution <strong>de</strong>s <strong>eaux</strong> et participeau financement <strong>de</strong>s actions et travaux <strong>de</strong> préservationdu milieu aquatique. la re<strong>de</strong>vance est proportionnelle à laconsommation d’eau. elle est calculée sur le volume d’eaupotable consommé par chaque abonné. elle responsabiliseles consommateurs d’eau potable et fait apparaître l’activitépolluante d’un foyer.la re<strong>de</strong>vance pour pollution d’origine domestique est intégréeà la facture d’eau potable <strong>de</strong>s abonnés. le service d’eaupotable perçoit cette re<strong>de</strong>vance pour le compte <strong>de</strong> l’agence<strong>de</strong> l’eau. les taux sont votés par les instances <strong>de</strong> bassin, quiinforme le structure chargée <strong>de</strong> la facturation aux abonnés ,(pMCa ou ses délégataires) du montant <strong>de</strong> la taxe à appliquersur la facture. la structure est alors chargée du recouvrementpuis reverse le montant collecté à l’agence <strong>de</strong> l’eau.L ’ A r c h i p è l a g d e 3 6 M u n i c i p i s p.25w w w . p e r p i g n a n m e d i t e r r a n e e . c o m


RAPPORT PRIX GÉNÉRAL DE L’EAU1 ÈRE PARTIERe<strong>de</strong>vance prélèvementLa re<strong>de</strong>vance est calculée en fonction <strong>de</strong>s volumes d’eau prélevésdans le milieu naturel. Elle s’applique à tous les usages<strong>de</strong> l’eau (alimentation en eau potable, irrigation, processusindustriel...).L’assiette est calculée <strong>de</strong> la même manière pour toutes lesAgences <strong>de</strong> l’eau. Elle est égale au volume prélevé dans lemilieu naturel uniquement. Des taux différenciés selon lesusages <strong>de</strong> l’eau ou les territoires s’appliquent à l’assiette.Mo<strong>de</strong>rnisation <strong>de</strong>s rés<strong>eaux</strong> <strong>de</strong> collecteCette re<strong>de</strong>vance est recouvrée <strong>de</strong>puis le 1er janvier 2008 auprès<strong>de</strong>s usagers <strong>de</strong>s rés<strong>eaux</strong> d’assainissement. Elle concernetous les usagers qui rejettent leurs <strong>eaux</strong> usées dans le réseaupublic. Cette re<strong>de</strong>vance finance, sous certaines conditions, laconstruction et l’amélioration <strong>de</strong>s rés<strong>eaux</strong> d’assainissementet permet ainsi <strong>de</strong> réduire l’impact du rejet <strong>de</strong>s <strong>eaux</strong> uséessur l’environnement. L’action individuelle pour réduire saconsommation permet d’agir directement sur le montant <strong>de</strong>la re<strong>de</strong>vance.TVAL’ensemble <strong>de</strong>s rubriques <strong>de</strong> facturation est assujetti à la taxe sur la valeur ajoutée au taux <strong>de</strong> 5,5 %.Facture Type 120 m 3 INSEEEau PotableDésignation Prix unitaire Quantité Prix totalPrime Fixe(part collectivité)1Prime Fixe(part délégataire)Part Proportionnelle(Collectivité)Part Proportionnelle(Délégataire)Re<strong>de</strong>vance Pollution(Agence <strong>de</strong> l’Eau)Re<strong>de</strong>vance Prélèvement(Agence <strong>de</strong> l’Eau)Sous total AEP Hors taxesEaux Usées1120120120120Désignation Prix unitaire Quantité Prix totalPrime Fixe(part collectivité)Prime Fixe(part délégataire)Part Proportionnelle(Collectivité)Part Proportionnelle(Délégataire)Mo<strong>de</strong>rnisation Rés<strong>eaux</strong>(Agence <strong>de</strong> l’eau)Sous total EU hors taxesTotal H.T.T.V.A. 5,5 %Total T.T.C.11120120120p.26L ’ A r c h i p e l d e s 3 6 C o m m u n e s


Rapport prix général <strong>de</strong> l’eau1 Ère partieLes tarifs 2009 <strong>de</strong> l’Agglo sont :Pour la Régie <strong>de</strong> 1,74 €/m 3 (Calce) à 2,96€/m 3 (Saleilles)Pour les DSP, <strong>de</strong> 2,46 €/m 3 (Torreilles) à 4,04 €/m 3(Le Soler),Prix moyen global pondéré par les volumes vendus <strong>de</strong>chaque servicePMCA : 3,25 €/m 3 .Les tarifs 2010 <strong>de</strong> l’Agglo sont :Pour la Régie <strong>de</strong> 1,87 €/m 3 (Calce) à 3,22€/m 3(Villeneuve <strong>de</strong> la Rivière)Pour les DSP <strong>de</strong> 2,47 €/m 3 (Torreilles) à 4,13 €/m 3(Le Soler),Prix moyen global pondéré par les volumes vendus <strong>de</strong>chaque servicePMCA : 3,37 €/m 3 .Comparatif (données agence <strong>de</strong> l’eau sur 87%<strong>de</strong>s communes du périmètre Rhône Méditerranée Corse) :Pyrénées Orientales : 2,98€/m 3 , sur l’exercice 2007Languedoc-Roussillon (4 départements) : 2,91€/m 3 surl’exercice 2007,Bassin Rhône - Méditerranée & Corse : 2,88 € sur l’exercice2007,En 2010, PMCA a négocié un avenant à la baisse du prix <strong>de</strong>l’eau potable sur le territoire <strong>de</strong> <strong>Perpignan</strong>. Celui-ci divisaitpar <strong>de</strong>ux le prix <strong>de</strong> la part proportionnelle <strong>de</strong>s 60 premiersmètres cube d’eau potable <strong>de</strong> la facturation <strong>de</strong> chaque abonnédu service.Par ailleurs, en 2010, le contrat <strong>de</strong> délégation du secteur littorala été renégocié pour 13 ans sur les territoires <strong>de</strong> Canet,Saint Marie, Saint Nazaire, Saint Laurent et Villelongue.Ce contrat a permis d’augmenter le niveau du service, touten restant à prix constant pour l’abonné. Dans ce nouveaucontrat il est prévu que la totalité <strong>de</strong>s abonnés soit équipésà terme <strong>de</strong> compteur muni d’une tête émettrice permettantla télé relève <strong>de</strong>s consommations. Ce nouvel équipement ale double intérêt <strong>de</strong> permettre la relève <strong>de</strong>s compteurs situéen propriété privée en l’absence du propriétaire et <strong>de</strong> transmettrela consommation <strong>de</strong>s compteurs en permanence àl’exploitant qui peut donc en déduire le ren<strong>de</strong>ment quotidien<strong>de</strong> son réseau et i<strong>de</strong>ntifier les secteurs fuyards.Prix ttC du mètre cube d’eau par commune en 2009 Prix ttC du mètre cube d’eau par commune en 2010BahoBaixasBompasCalceCanet en RoussillonCanohèsLe BarcarèsLe Soler<strong>Perpignan</strong>PeyrestortesPézilla <strong>de</strong> la RivièrePollestresSaint EstèveSaint Feliu d’AvallSaint HippolyteSaint Laurent <strong>de</strong> la SalanqueSaint NazaireSainte Marie la MerSaleillesTorreillesToulougesVillelongue <strong>de</strong> la SalanqueVilleneuve <strong>de</strong> la RahoVilleneuve <strong>de</strong> la Rivière0,50 € 1,00 € 1,50 € 2,00€ 2,50€ 3,00€ 3,50€ 4,00€1,74 €2,63 €2,83 €2,92 €3,30 €3,30 €3,41 €2,74 €2,32 €3,22 €2,54 €2,76 €3,05 €3,13 €3,56 €3,55 €2,96 €2,46 €2,82 €2,82 €2,65 €2,88 €3,79 €BahoBaixasBompasCalceCanet en RoussillonCanohèsLe BarcarèsLe Soler4,04 €Llupia<strong>Perpignan</strong>PeyrestortesPézilla <strong>de</strong> la RivièrePollestresPonteilla NylsSaint EstèveSaint Feliu d’AvallSaint HippolyteSaint Laurent <strong>de</strong> la SalanqueSaint NazaireSainte Marie la MerSaleillesTorreillesToulougesVillelongue <strong>de</strong> la SalanqueVilleneuve <strong>de</strong> la RahoVilleneuve <strong>de</strong> la Rivière0,50 € 1,00 € 1,50 € 2,00€ 2,50€ 3,00€ 3,50€ 4,00€1,87 €2,79 €3,03 €3,34 €3,05 €2,61 €3,48 €2,71 €2,38 €3,06 €2,61 €2,54 €3,02 €3,07 €3,45 €3,58 €3,60 €3,12 €2,47 €2,79 €2,91 €2,66 €3,22 €4,04 €4,07 €4,13 €L ’ A r c h i p è l a g d e 3 6 M u n i c i p i s p.27w w w . p e r p i g n a n m e d i t e r r a n e e . c o m


RAPPORT PRIX GÉNÉRAL DE L’EAU1 ÈRE PARTIEI.3.2 L’ETAT ET L’ENCOURS DE LA DETTELe services publics <strong>de</strong> l’eau potable et <strong>de</strong> l’assainissementcollectif sont <strong>de</strong>s services industriels et commerciaux qui ontune comptabilité séparée sur <strong>de</strong>s budgets annexes dédiés.Au sein <strong>de</strong> la communauté d’agglomération <strong>Perpignan</strong>-Méditerranéeont été constitués quatre budgets annexes distinctsdédié au service <strong>de</strong> l’eau potable ou au service <strong>de</strong> l’assainissementet qui concernent les communes en régie oules communes en DSP. Rappelons qu’en 2010, la populationdont le service est géré en régie représente 10% <strong>de</strong> la populationtotale tandis que les services délégués concernent 90%<strong>de</strong> la population totale. On constate dans les tabl<strong>eaux</strong> ci-<strong>de</strong>ssousque l’encours <strong>de</strong> la <strong>de</strong>tte cumulant les services d’eau potableet d’assainissement pour les communes en délégationest 9,3 fois supérieur à l’encours <strong>de</strong> la <strong>de</strong>tte cumulée pour lesservices en régie. Le niveau <strong>de</strong>s investissements effectués estdonc réparti égalitairement entre les communes en régie etcelles en délégation, gage d’une même progression dans lesrésultats d’exploitation.Les emprunts contractés par PMCA sont répartis chaque annéeau prorata du montant <strong>de</strong>s travaux réalisés dans chaquecommune et qui ont nécessité le recours à l’emprunt. Cetteclé <strong>de</strong> répartition s’applique à l’encours <strong>de</strong> la <strong>de</strong>tte comme àla part capital et intérêt <strong>de</strong> l’annuité <strong>de</strong> l’emprunt.Certains emprunts affectés à <strong>de</strong>s équipements intercommunauxsont répartis selon une clé spécifique aux seules communesconcernées par ces équipements intercommunaux.Les stations d’épuration <strong>de</strong> <strong>Perpignan</strong>, Canet et Sainte-Mariesont toutes trois intercommunales et concernent 10 communesen régie et en délégation. La totalité <strong>de</strong>s emprunts estdonc répartie entre ces dix communes exclusivement.Afin <strong>de</strong> connaître le niveau d’en<strong>de</strong>ttement du service, on calculela durée d’extinction <strong>de</strong> la <strong>de</strong>tte qui représente le tempsque mettrait le service à apurer totalement sa <strong>de</strong>tte s’il yconsacrait la totalité <strong>de</strong> son épargne brute. Cet indicateur estsatisfaisant lorsqu’il se situe entre 7 et 10 ans.Les subventions d’investissement sont par nature très variablesd’une année à l’autre, elles sont indiquées ici à titred’information.Budget annexe eau potable DSPL’état <strong>de</strong> la <strong>de</strong>tte au 31 décembre… 2008 2009 2010Encours <strong>de</strong> la <strong>de</strong>tte au 31 décembre… 30 497 093,62 € 29 868 177,76 € 33 321 882,94 €Annuités <strong>de</strong> remboursements <strong>de</strong> la <strong>de</strong>tte au cours <strong>de</strong> l’exercice 1 894 762,06 € 2 314 462,43 € 2 147 066,23 €Dont en capital 1 067 911,43 € 1 280 930,01 € 1 337 807,32 €Dont en intérêts 826 850,63 € 1 033 532,42 € 809 258,91 €Durée d’extinction <strong>de</strong> la Dette (en année P 153.2) NC 12,02 10,33Subventions d’investissement perçues NC 504 001,59 € 1 093 930,95 €Budget annexe eau potable RégieL’état <strong>de</strong> la <strong>de</strong>tte au 31 décembre… 2008 2009 2010Encours <strong>de</strong> la <strong>de</strong>tte au 31 décembre… 2 989 858,71 € 2 957 583,95 € 3 869 599,44 €Annuités <strong>de</strong> remboursements <strong>de</strong> la <strong>de</strong>tte au cours <strong>de</strong> l’exercice 98 328,24 € 180 429,45 € 91 024,99 €Dont en capital 65 278,05 € 65 968,29 € 69 146,86 €Dont en intérêts 33 050,19 € 114 461,16 € 21 878,13 €Durée d’extinction <strong>de</strong> la Dette (en année P 153.2) NC 5,177 6,468Subventions d’investissement perçues NC 281 253,00 € 28 320,89 €p.28L ’ A r c h i p e l d e s 3 6 C o m m u n e s


RAPPORT PRIX GÉNÉRAL DE L’EAU1 ÈRE PARTIEBudget annexe Assainissement DSPL’état <strong>de</strong> la <strong>de</strong>tte au 31 décembre… 2008 2009 2010Encours <strong>de</strong> la <strong>de</strong>tte au 31 décembre… 80 293,62 € 94 531 859,46 € 92 807 833,87 €Annuités <strong>de</strong> remboursements <strong>de</strong> la <strong>de</strong>tte au cours <strong>de</strong> l’exercice 3 423 350,09 € 4 701 398,26 € 4 854 035,51 €Dont en capital 820 187,57 € 1587 937,98 € 1 770 157,13 €Dont en intérêts 2 603 162,52 € 3 113 460,28 € 3 083 878,39 €Durée d’extinction <strong>de</strong> la Dette (en année P 153.2) NC 9,07 10,69Subventions d’investissement perçues NC 6 798 644,81 € 6 296 160,25 €Budget annexe Assainissement REGIEL’état <strong>de</strong> la <strong>de</strong>tte au 31 décembre… 2008 2009 2010Encours <strong>de</strong> la <strong>de</strong>tte au 31 décembre… 6 306 049,44 € 8 048 957,32 € 9 702 561,00 €Annuités <strong>de</strong> remboursements <strong>de</strong> la <strong>de</strong>tte au cours <strong>de</strong> l’exercice 313 620,68 € 582 133,17 € 755 830,61 €Dont en capital 176 464,63 € 267 376,52 € 303 043,69 €Dont en intérêts 137 156,05 € 314 756,65 € 452 786,91 €Durée d’extinction <strong>de</strong> la Dette (en année P 153.2) NC 12,05 9,54Subventions d’investissement perçues NC 572 852,91 € 450 366,35 €Evolution <strong>de</strong>s investissements en eau potable et en assainissementLe tableau ci-<strong>de</strong>ssous représente les investissements réaliséspar PMCA <strong>de</strong>puis 2003 (17 communes constituaient PMCA).On constate nettement la pointe que représente la construction<strong>de</strong>s stations d’épuration <strong>de</strong> <strong>Perpignan</strong> et <strong>de</strong> Canet quis’étale sur 2006, 2007 et 2008. La construction <strong>de</strong>s stationsd’épuration intercommunale n’est pas finie puisqu’il reste àréaliser les traitements tertiaires <strong>de</strong>s 2 stations renouvelées etle bassin d’orage rive droite <strong>de</strong> la Têt ainsi que la travaux <strong>de</strong>rés<strong>eaux</strong>. La station d’épuration <strong>de</strong> Sainte Marie sera repriseafin d’augmenter sa capacité nominale et à réaliser un traitementtertiaire <strong>de</strong>s effluents.Concernant l’eau potable, le schéma directeur prévoit plusieursscénarios <strong>de</strong> sécurisation <strong>de</strong> la ressource et <strong>de</strong> renforcement<strong>de</strong> celle-ci pour satisfaire les futurs besoins en eaupotable ( horizon 2025). Ces investissements structurantsseront à prévoir dans les années à venir.Dotations aux amortissementsGraphique <strong>de</strong>s investissements (en millions d’euros)Budgets 2008 2009 2010Eau Potable 1 432 844,55 € 1 553 193,30 € 2 368 122,60 €Assainissement 4 567 855,97 € 4 979 679,57 € 5 868 386,53 €La dotation aux amortissements est une provision réaliséesur chaque exercice afin <strong>de</strong> se prémunir <strong>de</strong> la dépréciationd’un bien patrimonial. Il représente un moyen <strong>de</strong> constituer<strong>de</strong> l’épargne disponible pour financer <strong>de</strong>s investissementsrendus nécessaires par le vieillissement du patrimoine <strong>de</strong>chaque service.L ’ A r c h i p è l a g d e 3 6 M u n i c i p i s p.29w w w . p e r p i g n a n m e d i t e r r a n e e . c o m


p.30L ’ A r c h i p e l d e s 3 6 C o m m u n e s


ÉDITORIAL DU PRÉSIDENT<strong>de</strong> la Communauté d’Agglomération <strong>Perpignan</strong> Méditerranée<strong>Perpignan</strong> Méditerranée s’est engagée, à traversla convention Grenelle 2015 signée avec l’Etat Français, àl’exemplarité en matière <strong>de</strong> développement durable <strong>de</strong>L’Aggloson territoire.Dans cette perspective, la gestion <strong>de</strong> l’eau constitue un enjeucrucial. Face à l’urgence <strong>de</strong> la protection <strong>de</strong> nos ressources en eau,tant en quantité qu’en qualité, l’Agglo <strong>Perpignan</strong> Méditerranées’est fixée <strong>de</strong>ux objectifs prioritaires : augmenter le ren<strong>de</strong>ment <strong>de</strong>srés<strong>eaux</strong> <strong>de</strong> distribution d’eau afin d’éviter tout gaspillage, améliorerla dépollution dans les stations d’épuration. Plus rare et précieuse,l’eau doit pourtant <strong>de</strong>meurer accessible à tous. La mise en place <strong>de</strong> nouvelles stations d’épurationsen 2010 a permis <strong>de</strong> poursuivre l’amélioration <strong>de</strong> la qualité <strong>de</strong>s rejets qui se déversent dans nosrivières. La non-conformité constatée à Baixas en 2008 est désormais résolue grâce à la constructiond’un nouvel équipement. D’autres travaux sont programmés, à Calce ou à <strong>Perpignan</strong> parexemple pour répondre à chaque écart constaté.L’augmentation <strong>de</strong>s ren<strong>de</strong>ments passe d’abord par la réfection <strong>de</strong>s rés<strong>eaux</strong> vétustes etcet objectif a également été poursuivi en 2010. Le taux <strong>de</strong> renouvellement est ainsi passé <strong>de</strong>0,54 % en 2008 à 1,72 % en 2009 puis 2.07 % en 2010, soit à la cible fixée.Coûteux, tous ces investissements sont étalés dans le temps afin <strong>de</strong> limiter l’impact sur le prix<strong>de</strong> l’eau. Celui-ci est resté stable sur la plupart <strong>de</strong>s communes et les augmentations sont<strong>de</strong>meurées dans tous les cas inférieures au taux <strong>de</strong> l’inflation. Par ailleurs, les abonnés pourlesquels le service est confié à Véolia -dont l’ensemble <strong>de</strong>s habitants <strong>de</strong> <strong>Perpignan</strong>- ontbénéficié d’un effort tarifaire en direction <strong>de</strong>s petits consommateurs, avec une baisse consentiepar le délégataire <strong>de</strong> 50% sur le prix <strong>de</strong>s 60 premiers mètres cubes.Afin <strong>de</strong> renforcer et d’amplifier cette politique <strong>de</strong> l’eau dans les années à venir, <strong>Perpignan</strong>Méditerranée a réduit la durée <strong>de</strong>s contrats <strong>de</strong> délégation <strong>de</strong> service public, profitant <strong>de</strong> leuréchéance pour envisager le retour en régie ou créer auprès du délégataire les obligationsnécessaires à la mise en oeuvre <strong>de</strong> toutes les priorités. L’objectif encore et toujours : veiller aumaintien, en qualité comme en quantité, <strong>de</strong> la ressource en eau.Le Prési<strong>de</strong>nt <strong>de</strong> <strong>Perpignan</strong> MéditerranéeJean-Paul ALDUYL ’ A r c h i p è l a g d e 3 6 M u n i c i p i sw w w . p e r p i g n a n m e d i t e r r a n e e . c o mp.5


RAPPORT PRIX GÉNÉRAL DE L’EAU1 ÈRE PARTIEI- CARACTERISTIQUES TECHNIQUES DES SERVICES D’EAU POTABLEET D’ASSAINISSEMENTI. 1 LE SERVICE DE L’EAU POTABLEI.1.1 LA RESSOURCE ET LE BESOIN EN EAULa Communauté d’Agglomération comportait en 2009, unepopulation sé<strong>de</strong>ntaire estimée à 218.242 habitants, pourune population selon l’évaluation <strong>de</strong> la Dotation Globale<strong>de</strong> Fonctionnement (DGF) calculée à 245.321 habitants.Cette population calculée représente la population touristiqueadmise sur chaque commune mais dont la pointe <strong>de</strong>présence a été lissée sur l’année civile entière. En 2010 lapopulation sé<strong>de</strong>ntaire <strong>de</strong>s 26 communes <strong>de</strong> PMCA s’établità 225.132 habitants pour une population DGF calculée <strong>de</strong>255.465 habitants.Sur la base <strong>de</strong>s relevés <strong>de</strong> consommation tous besoinsconfondus, les besoins en eau (volume consommé autorisé)ont été estimés à 17.000.000 m 3 en 2009 et à 17.800.000 m3en 2010, y compris la saison estivale. On observe donc unelégère hausse (+800.000 m 3 ) <strong>de</strong>s besoins d’une année surl’autre principalement due à l’augmentation <strong>de</strong>s volumesvendus aux abonnés (+500.000 m 3 ) le différentiel résultant<strong>de</strong> pertes supplémentaires d’eau sur le réseau et <strong>de</strong>s <strong>eaux</strong><strong>de</strong> services supplémentaires. L’augmentation <strong>de</strong>s volumesvendus provient <strong>de</strong> l’augmentation <strong>de</strong>s abonnés concernéscar la consommation unitaire <strong>de</strong> chaque abonné restestable à 168m 3 /abonné/an en 2009 et 2010.Constatons que les volumes prélevés sur la ressource pouralimenter les rés<strong>eaux</strong> d’eau potable <strong>de</strong> PMCA s’élève à23.500.000 m 3 en 2009 et 24.600.000 m 3 en 2010. Les volumesd’eau correspondant aux fuites sur le réseau représentent6.500.000m 3 pour l’année 2009 et 6.800.000m3pour l’année 2010.Compte tenu <strong>de</strong> l’augmentation <strong>de</strong> la population attendue(A l’horizon 2020, on attend une augmentation d’environ32 % <strong>de</strong> la population sé<strong>de</strong>ntaire soit 289 253 habitants).On peut estimer les besoins en eau potable <strong>de</strong> l’Agglo à environ29 700 000 m 3 à l’horizon 2020 (sur la base du chiffre<strong>de</strong> l’année 2005) soit 5 400 000 m 3 supplémentairesà prélever ou à économiser. On voit donc que le défi <strong>de</strong>l’amélioration du ren<strong>de</strong>ment est primordial.Evolution du nombre d’abonnés global100 00090 00080 00070 00060 00050 00040 00030 00020 00010 00002005 2006 2007 2008 2009 2010abonnés 68 851 87 154 88 173 89 395 90 386 93 639Volumes prélevés et distribuésL’eau distribuée sur le réseau d’alimentation en eau potable<strong>de</strong> la Communauté d’Agglomération, est totalement d’originesouterraine et principalement issue <strong>de</strong> l’aquifère dupliocène. Cet aquifère dont l’eau est d’excellente qualité estsurexploité. Par ailleurs, la gestion responsable du service<strong>de</strong> l’eau potable nécessite la sécurisation <strong>de</strong> la ressource eneau par la mise en place d’une ressource alternative en eaubrute.Concernant les volumes d’eau produits en 2009 :sur les communes en régie, au total 2.056.228m 3 sontprélevés et 1.074.511 m 3 sont distribués, soit un ratiomoyen <strong>de</strong> 52.26 %,sur les communes gérées par un délégataire <strong>de</strong> servicepublic, au total 20.683.893 m 3 sont prélevés et 15.899.441m 3 sont distribués, soit un ratio moyen <strong>de</strong> 71.56 %.p.8L ’ A r c h i p e l d e s 3 6 C o m m u n e s


RAPPORT PRIX GÉNÉRAL DE L’EAU1 ÈRE PARTIE30 000 00025 000 00020 000 00015 000 00010 000 0005 000 000Ces chiffres montrent un ren<strong>de</strong>ment global <strong>de</strong> 72,3 % surtout le réseau soit 27,7% <strong>de</strong> pertes constant sur les <strong>de</strong>uxexercices. Ce ren<strong>de</strong>ment est en baisse vis-à-vis <strong>de</strong>s ren<strong>de</strong>mentsconstatés <strong>de</strong>puis 2006.Ren<strong>de</strong>ment global du réseau AEP sur PMCA2006 2007 2008 2009 2010Volumes mis endistributionVolumesconsommésautorisés24 218 858 23 268 799 23 083 484 23 481 751 24 600 99418 155 175 17 449 703 17 033 952 16 969 101 17 798 049Au total, en 2009, 23.500.000 m 3 d’eau ont été prélevés et17.000.000 m 3 d’eau potable ont été distribués par le serviceAEP <strong>de</strong> la Communauté d’Agglomération <strong>Perpignan</strong>Méditerranée tandis qu’en 2010 24.600.000 m 3 d’eauont été prélevés et 17.800.000 m 3 d’eau potable ont étédistribués.L ’ A r c h i p è l a g d e 3 6 M u n i c i p i s p.9w w w . p e r p i g n a n m e d i t e r r a n e e . c o m


RAPPORT PRIX GÉNÉRAL DE L’EAU1 ÈRE PARTIELes équipements en eau potable <strong>de</strong> la Communauté d’Agglomérationcomptent 80 captages en 2009 (création d’unforage supplémentaire au mas conte d’un nouveau forageà Baho ainsi qu’à Pézilla la Rivière) et 83 captages en 2010(création d’un forage à Baixas et intégration d’un foragesupplémentaire pour Llupia situé sur la commune <strong>de</strong> Terratset un pour Ponteilla ces <strong>de</strong>ux communes étant intégréesen 2010 à la communauté d’agglomération.<strong>Perpignan</strong> Méditerranée a procédé ou est en cours <strong>de</strong> régularisation<strong>de</strong>s DUP qui concerne 9 captages sur les 83 actifs.Seule la DUP <strong>de</strong> la commune <strong>de</strong> Calce n’a pas été lancée etsera fonction du <strong>de</strong>venir <strong>de</strong> l’alimentation en eau <strong>de</strong> Calce,qui aujourd’hui importe son eau potable <strong>de</strong> Baixas.Le service <strong>de</strong> l’Eau potable comporte aujourd’hui 44 réservoirs(52 315 m 3 <strong>de</strong> stockage) .Deux nouv<strong>eaux</strong> réservoirsont été construits puis mis en service, un <strong>de</strong> 6000 m3 à<strong>Perpignan</strong> (au Serrat d’en Vaquer) et un <strong>de</strong> 1500 m3 à Toulouges.Le réseau <strong>de</strong> distribution d’eau potable compte 1 343 km<strong>de</strong> canalisations en 2009 et 1381 km en 2010.La majorité <strong>de</strong>s communes ont un réseau vieillissant <strong>de</strong>plus <strong>de</strong> 50 ans, constitué en amiante ciment et fonte grise(cassante). Ainsi ces rés<strong>eaux</strong> sont fuyards et <strong>de</strong>s volumesimportants d’eau sont perdusCe problème <strong>de</strong> vétusté doit être traité, en priorité dans lescommunes où les ren<strong>de</strong>ments sont inférieurs à 50%, carcela se traduit par une production inutile, <strong>de</strong>s fuites d’eauconsidérables (que l’on ne peut plus se permettre vis-à-vis<strong>de</strong> l’opinion publique dans le contexte <strong>de</strong> sécheresse actuel)et <strong>de</strong>s dépenses d’énergie superflues.Régulièrement <strong>Perpignan</strong> Méditerranée procè<strong>de</strong> au renouvellement<strong>de</strong>s vieilles canalisations et les gestionnairesveillent à la détection et à l’élimination <strong>de</strong>s fuites. Dans cedomaine PMCA a fait un effort considérable en faisant passerton taux <strong>de</strong> renouvellement <strong>de</strong>s rés<strong>eaux</strong> <strong>de</strong> 0.54% en2008 à 1,8% en 2009 et 2010. Nous approchons du taux <strong>de</strong>renouvellement objectif qui correspond à une durée <strong>de</strong> vie<strong>de</strong>s rés<strong>eaux</strong> <strong>de</strong> 50 ans soit 2%.En 2009 et 2010, le ren<strong>de</strong>ment moyen sur toute la Communautéd’Agglo a baissé à 72,3%,( il était <strong>de</strong> 73,8% en 2008).L’objectif poursuivi par PMCA est d’atteindre un ren<strong>de</strong>mentminimum <strong>de</strong> 70 % sur toutes les communes <strong>de</strong> l’Agglo etun ren<strong>de</strong>ment moyen global <strong>de</strong> 80%. Ce ren<strong>de</strong>ment objectifa été envisagé dans le schéma directeur communautaired’eau potable afin d’être en synergie avec les objectifs dugrenelle 2015 et l’agenda 21 établi au sein <strong>de</strong> l’agglo.Calculer le ren<strong>de</strong>ment, c’est chercher à connaîtrela part du volume introduit dans le réseau, dont on neconnaît pas l’usage.L’eau introduite dans chaque réseau fait l’objet, pourla plus gran<strong>de</strong> partie <strong>de</strong>s volumes, d’un comptage(chez les particuliers, chez les industriels, dans lesbâtiments communaux ou chez un autre fermier).Certains volumes font, pour <strong>de</strong>s raisons techniques,l’objet d’une estimation. C’est le cas pour l’eau utiliséepour le lavage <strong>de</strong>s rues par exemple, car le système<strong>de</strong> mesure <strong>de</strong> ces volumes est aujourd’hui à l’étu<strong>de</strong>.Lorsqu’on compare le volume d’eau consommé et levolume d’eau introduit dans le réseau, on constate unedifférence : c’est le ren<strong>de</strong>ment du réseau. Il caractérisela part d’eau dont on ignore l’utilisation. Concrètement,il peut correspondre à <strong>de</strong>s volumes sous-comptés, <strong>de</strong>sfuites, <strong>de</strong>s vols d’eau, <strong>de</strong>s forfaits mal estimés.Evolution du ren<strong>de</strong>ment <strong>de</strong>s rés<strong>eaux</strong>d’eau potable en délégation et en régie80 %70 %60 %50 %40 %30 %20 %10 %0 %2008 2009 2010DSP 75,61 % 75,36 % 74,53 %Régie 55,17 % 52,91 % 51,53 %L ’ A r c h i p è l a g d e 3 6 M u n i c i p i s p.11w w w . p e r p i g n a n m e d i t e r r a n e e . c o m


RAPPORT PRIX GÉNÉRAL DE L’EAU1 ÈRE PARTIERe<strong>de</strong>vance prélèvementLa re<strong>de</strong>vance est calculée en fonction <strong>de</strong>s volumes d’eau prélevésdans le milieu naturel. Elle s’applique à tous les usages<strong>de</strong> l’eau (alimentation en eau potable, irrigation, processusindustriel...).L’assiette est calculée <strong>de</strong> la même manière pour toutes lesAgences <strong>de</strong> l’eau. Elle est égale au volume prélevé dans lemilieu naturel uniquement. Des taux différenciés selon lesusages <strong>de</strong> l’eau ou les territoires s’appliquent à l’assiette.Mo<strong>de</strong>rnisation <strong>de</strong>s rés<strong>eaux</strong> <strong>de</strong> collecteCette re<strong>de</strong>vance est recouvrée <strong>de</strong>puis le 1er janvier 2008 auprès<strong>de</strong>s usagers <strong>de</strong>s rés<strong>eaux</strong> d’assainissement. Elle concernetous les usagers qui rejettent leurs <strong>eaux</strong> usées dans le réseaupublic. Cette re<strong>de</strong>vance finance, sous certaines conditions, laconstruction et l’amélioration <strong>de</strong>s rés<strong>eaux</strong> d’assainissementet permet ainsi <strong>de</strong> réduire l’impact du rejet <strong>de</strong>s <strong>eaux</strong> uséessur l’environnement. L’action individuelle pour réduire saconsommation permet d’agir directement sur le montant <strong>de</strong>la re<strong>de</strong>vance.TVAL’ensemble <strong>de</strong>s rubriques <strong>de</strong> facturation est assujetti à la taxe sur la valeur ajoutée au taux <strong>de</strong> 5,5 %.Facture Type 120 m 3 INSEEEau PotableDésignation Prix unitaire Quantité Prix totalPrime Fixe(part collectivité)1Prime Fixe(part délégataire)Part Proportionnelle(Collectivité)Part Proportionnelle(Délégataire)Re<strong>de</strong>vance Pollution(Agence <strong>de</strong> l’Eau)Re<strong>de</strong>vance Prélèvement(Agence <strong>de</strong> l’Eau)Sous total AEP Hors taxesEaux Usées1120120120120Désignation Prix unitaire Quantité Prix totalPrime Fixe(part collectivité)Prime Fixe(part délégataire)Part Proportionnelle(Collectivité)Part Proportionnelle(Délégataire)Mo<strong>de</strong>rnisation Rés<strong>eaux</strong>(Agence <strong>de</strong> l’eau)Sous total EU hors taxesTotal H.T.T.V.A. 5,5 %Total T.T.C.11120120120p.26L ’ A r c h i p e l d e s 3 6 C o m m u n e s


RAPPORT PRIX GÉNÉRAL DE L’EAU1 ÈRE PARTIEI.3.2 L’ETAT ET L’ENCOURS DE LA DETTELe services publics <strong>de</strong> l’eau potable et <strong>de</strong> l’assainissementcollectif sont <strong>de</strong>s services industriels et commerciaux qui ontune comptabilité séparée sur <strong>de</strong>s budgets annexes dédiés.Au sein <strong>de</strong> la communauté d’agglomération <strong>Perpignan</strong>-Méditerranéeont été constitués quatre budgets annexes distinctsdédié au service <strong>de</strong> l’eau potable ou au service <strong>de</strong> l’assainissementet qui concernent les communes en régie oules communes en DSP. Rappelons qu’en 2010, la populationdont le service est géré en régie représente 10% <strong>de</strong> la populationtotale tandis que les services délégués concernent 90%<strong>de</strong> la population totale. On constate dans les tabl<strong>eaux</strong> ci-<strong>de</strong>ssousque l’encours <strong>de</strong> la <strong>de</strong>tte cumulant les services d’eau potableet d’assainissement pour les communes en délégationest 9,3 fois supérieur à l’encours <strong>de</strong> la <strong>de</strong>tte cumulée pour lesservices en régie. Le niveau <strong>de</strong>s investissements effectués estdonc réparti égalitairement entre les communes en régie etcelles en délégation, gage d’une même progression dans lesrésultats d’exploitation.Les emprunts contractés par PMCA sont répartis chaque annéeau prorata du montant <strong>de</strong>s travaux réalisés dans chaquecommune et qui ont nécessité le recours à l’emprunt. Cetteclé <strong>de</strong> répartition s’applique à l’encours <strong>de</strong> la <strong>de</strong>tte comme àla part capital et intérêt <strong>de</strong> l’annuité <strong>de</strong> l’emprunt.Certains emprunts affectés à <strong>de</strong>s équipements intercommunauxsont répartis selon une clé spécifique aux seules communesconcernées par ces équipements intercommunaux.Les stations d’épuration <strong>de</strong> <strong>Perpignan</strong>, Canet et Sainte-Mariesont toutes trois intercommunales et concernent 10 communesen régie et en délégation. La totalité <strong>de</strong>s emprunts estdonc répartie entre ces dix communes exclusivement.Afin <strong>de</strong> connaître le niveau d’en<strong>de</strong>ttement du service, on calculela durée d’extinction <strong>de</strong> la <strong>de</strong>tte qui représente le tempsque mettrait le service à apurer totalement sa <strong>de</strong>tte s’il yconsacrait la totalité <strong>de</strong> son épargne brute. Cet indicateur estsatisfaisant lorsqu’il se situe entre 7 et 10 ans.Les subventions d’investissement sont par nature très variablesd’une année à l’autre, elles sont indiquées ici à titred’information.Budget annexe eau potable DSPL’état <strong>de</strong> la <strong>de</strong>tte au 31 décembre… 2008 2009 2010Encours <strong>de</strong> la <strong>de</strong>tte au 31 décembre… 30 497 093,62 € 29 868 177,76 € 33 321 882,94 €Annuités <strong>de</strong> remboursements <strong>de</strong> la <strong>de</strong>tte au cours <strong>de</strong> l’exercice 1 894 762,06 € 2 314 462,43 € 2 147 066,23 €Dont en capital 1 067 911,43 € 1 280 930,01 € 1 337 807,32 €Dont en intérêts 826 850,63 € 1 033 532,42 € 809 258,91 €Durée d’extinction <strong>de</strong> la Dette (en année P 153.2) NC 12,02 10,33Subventions d’investissement perçues NC 504 001,59 € 1 093 930,95 €Budget annexe eau potable RégieL’état <strong>de</strong> la <strong>de</strong>tte au 31 décembre… 2008 2009 2010Encours <strong>de</strong> la <strong>de</strong>tte au 31 décembre… 2 989 858,71 € 2 957 583,95 € 3 869 599,44 €Annuités <strong>de</strong> remboursements <strong>de</strong> la <strong>de</strong>tte au cours <strong>de</strong> l’exercice 98 328,24 € 180 429,45 € 91 024,99 €Dont en capital 65 278,05 € 65 968,29 € 69 146,86 €Dont en intérêts 33 050,19 € 114 461,16 € 21 878,13 €Durée d’extinction <strong>de</strong> la Dette (en année P 153.2) NC 5,177 6,468Subventions d’investissement perçues NC 281 253,00 € 28 320,89 €p.28L ’ A r c h i p e l d e s 3 6 C o m m u n e s


RAPPORT PRIX GÉNÉRAL DE L’EAU1 ÈRE PARTIEBudget annexe Assainissement DSPL’état <strong>de</strong> la <strong>de</strong>tte au 31 décembre… 2008 2009 2010Encours <strong>de</strong> la <strong>de</strong>tte au 31 décembre… 80 293,62 € 94 531 859,46 € 92 807 833,87 €Annuités <strong>de</strong> remboursements <strong>de</strong> la <strong>de</strong>tte au cours <strong>de</strong> l’exercice 3 423 350,09 € 4 701 398,26 € 4 854 035,51 €Dont en capital 820 187,57 € 1587 937,98 € 1 770 157,13 €Dont en intérêts 2 603 162,52 € 3 113 460,28 € 3 083 878,39 €Durée d’extinction <strong>de</strong> la Dette (en année P 153.2) NC 9,07 10,69Subventions d’investissement perçues NC 6 798 644,81 € 6 296 160,25 €Budget annexe Assainissement REGIEL’état <strong>de</strong> la <strong>de</strong>tte au 31 décembre… 2008 2009 2010Encours <strong>de</strong> la <strong>de</strong>tte au 31 décembre… 6 306 049,44 € 8 048 957,32 € 9 702 561,00 €Annuités <strong>de</strong> remboursements <strong>de</strong> la <strong>de</strong>tte au cours <strong>de</strong> l’exercice 313 620,68 € 582 133,17 € 755 830,61 €Dont en capital 176 464,63 € 267 376,52 € 303 043,69 €Dont en intérêts 137 156,05 € 314 756,65 € 452 786,91 €Durée d’extinction <strong>de</strong> la Dette (en année P 153.2) NC 12,05 9,54Subventions d’investissement perçues NC 572 852,91 € 450 366,35 €Evolution <strong>de</strong>s investissements en eau potable et en assainissementLe tableau ci-<strong>de</strong>ssous représente les investissements réaliséspar PMCA <strong>de</strong>puis 2003 (17 communes constituaient PMCA).On constate nettement la pointe que représente la construction<strong>de</strong>s stations d’épuration <strong>de</strong> <strong>Perpignan</strong> et <strong>de</strong> Canet quis’étale sur 2006, 2007 et 2008. La construction <strong>de</strong>s stationsd’épuration intercommunale n’est pas finie puisqu’il reste àréaliser les traitements tertiaires <strong>de</strong>s 2 stations renouvelées etle bassin d’orage rive droite <strong>de</strong> la Têt ainsi que la travaux <strong>de</strong>rés<strong>eaux</strong>. La station d’épuration <strong>de</strong> Sainte Marie sera repriseafin d’augmenter sa capacité nominale et à réaliser un traitementtertiaire <strong>de</strong>s effluents.Concernant l’eau potable, le schéma directeur prévoit plusieursscénarios <strong>de</strong> sécurisation <strong>de</strong> la ressource et <strong>de</strong> renforcement<strong>de</strong> celle-ci pour satisfaire les futurs besoins en eaupotable ( horizon 2025). Ces investissements structurantsseront à prévoir dans les années à venir.Dotations aux amortissementsGraphique <strong>de</strong>s investissements (en millions d’euros)Budgets 2008 2009 2010Eau Potable 1 432 844,55 € 1 553 193,30 € 2 368 122,60 €Assainissement 4 567 855,97 € 4 979 679,57 € 5 868 386,53 €La dotation aux amortissements est une provision réaliséesur chaque exercice afin <strong>de</strong> se prémunir <strong>de</strong> la dépréciationd’un bien patrimonial. Il représente un moyen <strong>de</strong> constituer<strong>de</strong> l’épargne disponible pour financer <strong>de</strong>s investissementsrendus nécessaires par le vieillissement du patrimoine <strong>de</strong>chaque service.L ’ A r c h i p è l a g d e 3 6 M u n i c i p i s p.29w w w . p e r p i g n a n m e d i t e r r a n e e . c o m

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