RAPPORT PRIX GÉNÉRAL DE L’EAU1 ÈRE PARTIE30 000 00025 000 00020 000 00015 000 00010 000 0005 000 000Ces chiffres montrent un ren<strong>de</strong>ment global <strong>de</strong> 72,3 % surtout le réseau soit 27,7% <strong>de</strong> pertes constant sur les <strong>de</strong>uxexercices. Ce ren<strong>de</strong>ment est en baisse vis-à-vis <strong>de</strong>s ren<strong>de</strong>mentsconstatés <strong>de</strong>puis 2006.Ren<strong>de</strong>ment global du réseau AEP sur PMCA2006 2007 2008 2009 2010Volumes mis endistributionVolumesconsommésautorisés24 218 858 23 268 799 23 083 484 23 481 751 24 600 99418 155 175 17 449 703 17 033 952 16 969 101 17 798 049Au total, en 2009, 23.500.000 m 3 d’eau ont été prélevés et17.000.000 m 3 d’eau potable ont été distribués par le serviceAEP <strong>de</strong> la Communauté d’Agglomération <strong>Perpignan</strong>Méditerranée tandis qu’en 2010 24.600.000 m 3 d’eauont été prélevés et 17.800.000 m 3 d’eau potable ont étédistribués.L ’ A r c h i p è l a g d e 3 6 M u n i c i p i s p.9w w w . p e r p i g n a n m e d i t e r r a n e e . c o m
RAPPORT PRIX GÉNÉRAL DE L’EAU1 ÈRE PARTIELes équipements en eau potable <strong>de</strong> la Communauté d’Agglomérationcomptent 80 captages en 2009 (création d’unforage supplémentaire au mas conte d’un nouveau forageà Baho ainsi qu’à Pézilla la Rivière) et 83 captages en 2010(création d’un forage à Baixas et intégration d’un foragesupplémentaire pour Llupia situé sur la commune <strong>de</strong> Terratset un pour Ponteilla ces <strong>de</strong>ux communes étant intégréesen 2010 à la communauté d’agglomération.<strong>Perpignan</strong> Méditerranée a procédé ou est en cours <strong>de</strong> régularisation<strong>de</strong>s DUP qui concerne 9 captages sur les 83 actifs.Seule la DUP <strong>de</strong> la commune <strong>de</strong> Calce n’a pas été lancée etsera fonction du <strong>de</strong>venir <strong>de</strong> l’alimentation en eau <strong>de</strong> Calce,qui aujourd’hui importe son eau potable <strong>de</strong> Baixas.Le service <strong>de</strong> l’Eau potable comporte aujourd’hui 44 réservoirs(52 315 m 3 <strong>de</strong> stockage) .Deux nouv<strong>eaux</strong> réservoirsont été construits puis mis en service, un <strong>de</strong> 6000 m3 à<strong>Perpignan</strong> (au Serrat d’en Vaquer) et un <strong>de</strong> 1500 m3 à Toulouges.Le réseau <strong>de</strong> distribution d’eau potable compte 1 343 km<strong>de</strong> canalisations en 2009 et 1381 km en 2010.La majorité <strong>de</strong>s communes ont un réseau vieillissant <strong>de</strong>plus <strong>de</strong> 50 ans, constitué en amiante ciment et fonte grise(cassante). Ainsi ces rés<strong>eaux</strong> sont fuyards et <strong>de</strong>s volumesimportants d’eau sont perdusCe problème <strong>de</strong> vétusté doit être traité, en priorité dans lescommunes où les ren<strong>de</strong>ments sont inférieurs à 50%, carcela se traduit par une production inutile, <strong>de</strong>s fuites d’eauconsidérables (que l’on ne peut plus se permettre vis-à-vis<strong>de</strong> l’opinion publique dans le contexte <strong>de</strong> sécheresse actuel)et <strong>de</strong>s dépenses d’énergie superflues.Régulièrement <strong>Perpignan</strong> Méditerranée procè<strong>de</strong> au renouvellement<strong>de</strong>s vieilles canalisations et les gestionnairesveillent à la détection et à l’élimination <strong>de</strong>s fuites. Dans cedomaine PMCA a fait un effort considérable en faisant passerton taux <strong>de</strong> renouvellement <strong>de</strong>s rés<strong>eaux</strong> <strong>de</strong> 0.54% en2008 à 1,8% en 2009 et 2010. Nous approchons du taux <strong>de</strong>renouvellement objectif qui correspond à une durée <strong>de</strong> vie<strong>de</strong>s rés<strong>eaux</strong> <strong>de</strong> 50 ans soit 2%.En 2009 et 2010, le ren<strong>de</strong>ment moyen sur toute la Communautéd’Agglo a baissé à 72,3%,( il était <strong>de</strong> 73,8% en 2008).L’objectif poursuivi par PMCA est d’atteindre un ren<strong>de</strong>mentminimum <strong>de</strong> 70 % sur toutes les communes <strong>de</strong> l’Agglo etun ren<strong>de</strong>ment moyen global <strong>de</strong> 80%. Ce ren<strong>de</strong>ment objectifa été envisagé dans le schéma directeur communautaired’eau potable afin d’être en synergie avec les objectifs dugrenelle 2015 et l’agenda 21 établi au sein <strong>de</strong> l’agglo.Calculer le ren<strong>de</strong>ment, c’est chercher à connaîtrela part du volume introduit dans le réseau, dont on neconnaît pas l’usage.L’eau introduite dans chaque réseau fait l’objet, pourla plus gran<strong>de</strong> partie <strong>de</strong>s volumes, d’un comptage(chez les particuliers, chez les industriels, dans lesbâtiments communaux ou chez un autre fermier).Certains volumes font, pour <strong>de</strong>s raisons techniques,l’objet d’une estimation. C’est le cas pour l’eau utiliséepour le lavage <strong>de</strong>s rues par exemple, car le système<strong>de</strong> mesure <strong>de</strong> ces volumes est aujourd’hui à l’étu<strong>de</strong>.Lorsqu’on compare le volume d’eau consommé et levolume d’eau introduit dans le réseau, on constate unedifférence : c’est le ren<strong>de</strong>ment du réseau. Il caractérisela part d’eau dont on ignore l’utilisation. Concrètement,il peut correspondre à <strong>de</strong>s volumes sous-comptés, <strong>de</strong>sfuites, <strong>de</strong>s vols d’eau, <strong>de</strong>s forfaits mal estimés.Evolution du ren<strong>de</strong>ment <strong>de</strong>s rés<strong>eaux</strong>d’eau potable en délégation et en régie80 %70 %60 %50 %40 %30 %20 %10 %0 %2008 2009 2010DSP 75,61 % 75,36 % 74,53 %Régie 55,17 % 52,91 % 51,53 %L ’ A r c h i p è l a g d e 3 6 M u n i c i p i s p.11w w w . p e r p i g n a n m e d i t e r r a n e e . c o m