eaux - CommunautÃ© d'agglomÃ©ration de Perpignan MÃ©diterranÃ©e

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Rapport prix général de l’eau1 Ère partiepulation des produits, l’exposition chronique constituele principal facteur de risque. Il s’agit d’un risque à longterme, difficile à estimer car lié à la consommation dedoses très faibles mais répétitives, avec des effets de synergiespossibles entre les différents pesticides. Il pourraitêtre à l’origine de cancers (leucémies notamment),de troubles du système nerveux ainsi que de troublesde la reproduction. La toxicité des pesticides diffèreselon la substance considérée.L’OMS a défini des valeurs guides pour certains pesticidesdans l’eau potable (exemple : atrazine : 2μg/L, terbuthylazine: 7 μg/L, isoproturon : 9 μg/L).A la lecture des diverses analyses périodiques, l’eau distribuéesur l’ensemble de Perpignan Méditerranée Communautéd’Agglomération est conforme aux normes envigueur.Sur les analyses réalisées dans le cadre du contrôle officieleffectué par la DDASS, on ne dénote en 2009 que 6non-conformités réparties comme suit :3 non-conformités au niveau bactériologique1 non- conformité à Canet1 non-conformité à Perpignan résolue après augmentationdu traitement1 non-conformité à SaleillesCes trois non-conformités concernent le paramètre« Escherichia coli » résolue après vidange, nettoyage et désinfectiondu réseau.3 non-conformités au niveau physico-chimique (à Perpignan)concernant les « tri et Tétrachloroéthylène » provenantde l’eau brute du forage du square Bir Hakeim. Depuisjuin 2009, l’exploitation de ce forage a été suspendue et sonusage est strictement limité au secours en cas de ruptured’une des 2 canalisations d’adduction en provenance de« Mas Conte » ou de « Mas Gravas » et après dillution .Sur les analyses réalisées dans le cadre du contrôle officieleffectué par la DDASS, on ne dénote en 2010 3 non-conformitésréparties comme suit :3 non-conformités au niveau physico-chimique (àPerpignan et à Pollestres), se décomposant en1 non-conformité «Nickel» sur le réseau de distributionde Perpignan : imputable à la qualité du robinetde prélèvement,1 non-conformité «Tri et Tétrachloroéthylène» provenantde l’eau brute du forage du square Bir Hakeim(Perpignan) qui a été mobilisé en secours.1 non-conformité pesticide « terbuthylazine déséthyl »retrouvée sur le réseau de distribution de Pollestres.Cette non-conformité a été résolue en changeant ladilution des eaux brutes des 2 forages.La question du plomb dans l’eauL’abaissement du taux de plomb dans l’eau du robinet,s’insère dans une logique de diminution globale de l’expositionde l’homme au plomb. En effet, les sources d’expositionsont nombreuses en dehors de l’eau. L’air, en particulierdans les grandes villes, le tabac, les aliments ( vin, jus defruit, etc.), la peinture en habitat dégradé..Depuis le décret du 05/04/1995, la pose de réseau en plombest interdite. Sachant que le décret du 03/01/1989 (modifié)fixait déjà le taux de plomb à 50 µg/l dans l’eau d’alimentation.Ce taux est maintenant de 25 µg/l depuis janvier 2003,et il sera rabaissé à 10 µg/l en 2013. A cette dernière datetout réseau public ou privé devra être exempt de plomb.Diviser par cinq, en quinze ans, la concentration maximaleadmissible de plomb dans l’eau du robinet a pour objectifde participer à la diminution des apports potentiels et decontribuer ainsi à protéger les catégories de population desplus «vulnérables» en la matière : les jeunes enfants et desfemmes enceintes.Il s’agit là d’une nouvelle mise en œuvre du «principe deprécaution» : même si les doses admises dans l’eau jusqu’endécembre 2003 étaient suffisantes pour protéger la santé(c’est d’ailleurs pourquoi une période transitoire de quinzeans peut être envisagée), on souhaite aller encore plus loindans la sévérité de la norme pour augmenter la marge desécurité.Pour respecter l’échéance de la directive européenne, lasuppression totale des branchements en plomb devra êtreréalisée pour 2013.Afin d’anticiper cette échéance réglementaire, PMCAprocède au renouvellement des branchements d’eaupotable en plomb selon un programme pluriannuelPar renouvellement du branchement, il faut entendre :l’équipement de la prise d’eau sur conduite de distributionpublique, la canalisation sous domaine public ou privé, entre laconduite publique et le compteur, le dispositif d’arrêt du service des Eaux au point delivraison (compteur).L ’ A r c h i p è l a g d e 3 6 M u n i c i p i s p.13w w w . p e r p i g n a n m e d i t e r r a n e e . c o m
Rapport prix général de l’eau1 Ère partieLe coût moyen du remplacement d’un branchementplomb est évalué à 2000 €Dans le cadre de son neuvième programme, l’agence del’Eau RMC participe à ces travaux par le biais d’une aidefinancière forfaitaire de 400€ hors taxe par branchement.La politique de renouvellement des branchements enplomb a été intensifiée à partir de 2004 sur l’ensemble duterritoire des 24 puis des 26 communes.En 2009 et 2010 cette politique a été maintenue etrenforcée puisque 713 branchements ont été remplacésen 2009 et 1010 branchements remplacés en 2010.Le nombre de branchements en plomb identifiés subsistantsau 31 décembre 2010 s’établit à 9 353 pour96.248 branchements totaux soit un taux global sur leterritoire communautaire de 9,72%.I.1.4 Les indicateurs de performancesCes indicateurs permettent d’apprécier les performancesdu service de distribution sur les éléments clés qui le constitue: continuité du service, état du patrimoine, gestion de laressource, satisfaction des usagers, accès à l’eau, etc.Continuité du service : quantité et qualitéCes indicateurs permettent de mesurer la disponibilité duservice d’eau potable afin d’en apprécier le bon fonctionnementainsi que la qualité sanitaire de l’eau sur la base decontrôles réglementaires.Résultats du contrôleréglementaire surles eaux distribuées(P101,1 & 102,1)Conformité microbiologique(P101,1)Conformité physicochimique(P102,1)2008 2009variation2008/20092010Etat et Gestion durable du patrimoineet de la ressourcevariation2009/201098 % 99,47 % 1 % 100 % 1 %98 % 92,85 % -5 % 99 % 6 %Qualité du réseau et du service 2009 2010Indice de connaissance et de gestion patrimoniale desréseaux d'eau potable (P102,2)53,19 % 59,69 %Indice linéaire des volumes non comptés (P105,3) 16,706 17,579Indice linéaire des pertes en réseau (P106,3) 13,292 15,487Taux moyen de renouvellement des réseaux d’eaupotable (P107,2)Indice d’avancement de protection de la ressource(P108, - Indicateur fourni par l’ARS)Taux d’occurrence des interruptions de service nonprogrammées (P151,1)ne concerne que les communesen délégation*1,72 % 2.07 %77,57 % 76,27 %0,328 0,271Taux de réclamation pour 1000 abonnés (P155,1) 0,443 0,395L’indice de connaissance et de gestion patrimonialedes réseaux d’eau potable permet d’évaluer le niveau deconnaissance des réseaux (informations topographiques surle réseau, descriptions détaillées de chaque tronçon, localisationdes interventions, existence d’un plan de renouvellementetc.). L’amélioration sensible de cet indicateur provientde la réalisation du schéma directeur communautaireet de l’intégration des données sur les plans des réseaux. Uneffort tout particulier doit être mené sur les communes enrégie dont les plans ne sont pas remis à jour chaque année.L’indice linéaire des volumes non comptés représenteles volumes qui ne font pas l’objet d’un comptage. Sonévolution est le reflet du déploiement de points de livraisondes abonnés et de l’efficacité de la gestion. On constate unrecul entre 2009 et 2010 qui résulte du même effet que labaisse du rendement.L’Indice linéaire des pertes en réseau évalue le niveaudes fuites du réseau d’eau potable. Il représente les volumesnon justifiés qui ne sont pas comptabilisés. La différenceentre cet indicateur et l’indice linéaire des volumes noncomptés résulte des usages de l’eau tel que les eaux d’extinctiond’incendie, les eaux des essais annuels des borneset poteaux incendies, les eaux de remplissage des laveusesde voiries, les purges, lavage de conduites etc.Le taux moyen de renouvellement des réseaux d’eaupotable représente le linéaire de réseau renouvelé uneannée au prorata du linéaire total du réseau. On considèreque la durée moyenne d’existence d’un réseau estde l’ordre de 50 ans aussi ce taux doit se situer autour de2%. On constate qu’un effort conséquent a été effectuépuisque ce taux représente une durée de vie de 54 ans soitproche de notre objectif. Remarquons que cet effort derenouvellement devrait avoir un impact conséquent sur lesrendements du réseau à venir.p.14L ’ A r c h i p e l d e s 3 6 C o m m u n e s
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