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eaux - Communauté d'agglomération de Perpignan Méditerranée

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RAPPORT PRIX GÉNÉRAL DE L’EAU1 ÈRE PARTIELes équipements en eau potable <strong>de</strong> la Communauté d’Agglomérationcomptent 80 captages en 2009 (création d’unforage supplémentaire au mas conte d’un nouveau forageà Baho ainsi qu’à Pézilla la Rivière) et 83 captages en 2010(création d’un forage à Baixas et intégration d’un foragesupplémentaire pour Llupia situé sur la commune <strong>de</strong> Terratset un pour Ponteilla ces <strong>de</strong>ux communes étant intégréesen 2010 à la communauté d’agglomération.<strong>Perpignan</strong> Méditerranée a procédé ou est en cours <strong>de</strong> régularisation<strong>de</strong>s DUP qui concerne 9 captages sur les 83 actifs.Seule la DUP <strong>de</strong> la commune <strong>de</strong> Calce n’a pas été lancée etsera fonction du <strong>de</strong>venir <strong>de</strong> l’alimentation en eau <strong>de</strong> Calce,qui aujourd’hui importe son eau potable <strong>de</strong> Baixas.Le service <strong>de</strong> l’Eau potable comporte aujourd’hui 44 réservoirs(52 315 m 3 <strong>de</strong> stockage) .Deux nouv<strong>eaux</strong> réservoirsont été construits puis mis en service, un <strong>de</strong> 6000 m3 à<strong>Perpignan</strong> (au Serrat d’en Vaquer) et un <strong>de</strong> 1500 m3 à Toulouges.Le réseau <strong>de</strong> distribution d’eau potable compte 1 343 km<strong>de</strong> canalisations en 2009 et 1381 km en 2010.La majorité <strong>de</strong>s communes ont un réseau vieillissant <strong>de</strong>plus <strong>de</strong> 50 ans, constitué en amiante ciment et fonte grise(cassante). Ainsi ces rés<strong>eaux</strong> sont fuyards et <strong>de</strong>s volumesimportants d’eau sont perdusCe problème <strong>de</strong> vétusté doit être traité, en priorité dans lescommunes où les ren<strong>de</strong>ments sont inférieurs à 50%, carcela se traduit par une production inutile, <strong>de</strong>s fuites d’eauconsidérables (que l’on ne peut plus se permettre vis-à-vis<strong>de</strong> l’opinion publique dans le contexte <strong>de</strong> sécheresse actuel)et <strong>de</strong>s dépenses d’énergie superflues.Régulièrement <strong>Perpignan</strong> Méditerranée procè<strong>de</strong> au renouvellement<strong>de</strong>s vieilles canalisations et les gestionnairesveillent à la détection et à l’élimination <strong>de</strong>s fuites. Dans cedomaine PMCA a fait un effort considérable en faisant passerton taux <strong>de</strong> renouvellement <strong>de</strong>s rés<strong>eaux</strong> <strong>de</strong> 0.54% en2008 à 1,8% en 2009 et 2010. Nous approchons du taux <strong>de</strong>renouvellement objectif qui correspond à une durée <strong>de</strong> vie<strong>de</strong>s rés<strong>eaux</strong> <strong>de</strong> 50 ans soit 2%.En 2009 et 2010, le ren<strong>de</strong>ment moyen sur toute la Communautéd’Agglo a baissé à 72,3%,( il était <strong>de</strong> 73,8% en 2008).L’objectif poursuivi par PMCA est d’atteindre un ren<strong>de</strong>mentminimum <strong>de</strong> 70 % sur toutes les communes <strong>de</strong> l’Agglo etun ren<strong>de</strong>ment moyen global <strong>de</strong> 80%. Ce ren<strong>de</strong>ment objectifa été envisagé dans le schéma directeur communautaired’eau potable afin d’être en synergie avec les objectifs dugrenelle 2015 et l’agenda 21 établi au sein <strong>de</strong> l’agglo.Calculer le ren<strong>de</strong>ment, c’est chercher à connaîtrela part du volume introduit dans le réseau, dont on neconnaît pas l’usage.L’eau introduite dans chaque réseau fait l’objet, pourla plus gran<strong>de</strong> partie <strong>de</strong>s volumes, d’un comptage(chez les particuliers, chez les industriels, dans lesbâtiments communaux ou chez un autre fermier).Certains volumes font, pour <strong>de</strong>s raisons techniques,l’objet d’une estimation. C’est le cas pour l’eau utiliséepour le lavage <strong>de</strong>s rues par exemple, car le système<strong>de</strong> mesure <strong>de</strong> ces volumes est aujourd’hui à l’étu<strong>de</strong>.Lorsqu’on compare le volume d’eau consommé et levolume d’eau introduit dans le réseau, on constate unedifférence : c’est le ren<strong>de</strong>ment du réseau. Il caractérisela part d’eau dont on ignore l’utilisation. Concrètement,il peut correspondre à <strong>de</strong>s volumes sous-comptés, <strong>de</strong>sfuites, <strong>de</strong>s vols d’eau, <strong>de</strong>s forfaits mal estimés.Evolution du ren<strong>de</strong>ment <strong>de</strong>s rés<strong>eaux</strong>d’eau potable en délégation et en régie80 %70 %60 %50 %40 %30 %20 %10 %0 %2008 2009 2010DSP 75,61 % 75,36 % 74,53 %Régie 55,17 % 52,91 % 51,53 %L ’ A r c h i p è l a g d e 3 6 M u n i c i p i s p.11w w w . p e r p i g n a n m e d i t e r r a n e e . c o m

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