Synthèse (adultes)Les études comparant la pompe aux multiinjections(NPH) montrent que la pompeest légèrement supérieure pour la correctionmétabolique, particulièrement dans desgroupes ayant une maîtrise glycémiqueinsatisfaisante au départ (taux d’HbA1c≥ 8,5 %). Les études randomisées et nonrandomisées comparant la pompe auxmulti-injections (glargine) montrent qu’iln’y a pas d’amélioration significative dutaux d’HbA1c avec le traitement parpompe.5.3.1.3 ÉTUDES RÉCENTESRÉALISÉES AUPRÈS D’ENFANTSMulti-injections avec l’insuline basaleNPHAucun des quatre essais randomisés comparantla pompe et les multi-injections(NPH) répertoriés ne montre une différenceentre la pompe et les multi-injections(NPH) pour la correction du tauxd’HbA1c : deux ont été réalisés auprèsd’enfants de moins de six ans [Wilson etal., 2003; Fox et al., 2002], un auprèsd’enfants de 8 à 14 ans [Weintrob et al.,2003], et un auprès de jeunes de 14 à18 ans [Cohen et al., 2003a] (tableau 5).TABLEAU 5Efficacité du traitement par pompe à insuline comparativement aux multi-injections (NPH) :essais contrôlés randomisés réalisés auprès d’enfantsTAUX D’HBA1C (%)ESSAISPOMPEÀ INSULINEMULTI-INJECTIONS(NPH)p*Cohen et al., 2003aN = 16Durée = 12 moisAvant : 8,58 ± 0,82Après : 8,15 ± 1,3Différence : - 0,5Avant : 8,48 ± 1,4Après : 8,57 ± 0,44Différence : - 0,1NS †Weintrob et al., 2003N = 23Durée = 3,5 moisFox et al., 2002 ‡(résumé)N = 10Durée = 6 moisAvant : 8,0 ± 1,1Après : 8,0 ± 0,7Différence : 0Avant : 8,0 ± 0,4Après : 7,57 ± 0,19Différence : - 0,4Avant : 8,3 ± 0,7Après : 8,1 ± 0,8Différence : - 0,2Avant : 7,9 ± 0,6Après : 7,17 ± 0,33Différence : - 0,7NSNSWilson et al., 2003(résumé)N = 16Durée = 28 semainesAvant : 8,0 ± 1,1Après : 7,6 ± 0,8Différence : - 0,4Avant : 7,8 ± 1,0Après : 7,6 ± 0,7Différence : - 0,2NS* p : signification statistique de la différence entre le groupe traité par pompe et le groupe traité par multi-injections (NPH).† NS : différence non significative.‡ Pompe comparée au traitement courant d’injections d’insuline.18
Au moment de la publication du présentrapport, un essai contrôlé randomisé réaliséauprès d’enfants d’âge préscolaire venaitd’être publié [DiMeglio et al., 2004b]. Sesrésultats confirment ceux des autres études,c’est-à-dire qu’il n’y a pas de différenceentre la pompe et les multi-injections(NPH) pour la maîtrise glycémique.Une seule étude de cohorte en groupesparallèles composée d’un très petit effectif(n = 12) a été retracée, et elle ne montrepas de différence entre la pompe et lesmulti-injections chez les enfants de moinsde trois ans [Rami et al., 2003] (tableau 6).TABLEAU 6Efficacité du traitement par pompe à insuline comparativement aux multi-injections (NPH) :étude comparative non randomisée réalisée auprès d’enfantsTAUX D’HBA1C (%)ÉTUDEPOMPE ÀINSULINEMULTI-INJECTIONS(NPH)p*Rami et al., 2003Étude de cohorterétrospective ‡N = 12Durée = 24 moisAvant : 8,5 (6,8-11,3)Après : 7,3 (6,4-8,7)Différence : - 1,2Avant : 8,3 (8,0-10,1)Après : 7,0 (5,1-10,1)Différence : - 1,3NS †* p : signification statistique de la différence entre le groupe traité par pompe et le groupe traité par multi-injections (NPH).† NS : différence non significative.‡ Groupe expérimental : diagnostic récent, traitement par pompe; groupe témoin : patients sous traitement classique.Quatorze études sont des séries de cas(avant et après l’utilisation de la pompe).Dix d’entre elles indiquent que la pompe aun effet significatif sur le taux d’HbA1c[Liberatore et al., 2004; Shehadeh et al.,2004; Pankowska et al., 2003; Plotnick etal., 2003; Schiaffini, 2003; Sulli et Shashaj,2003; Weinzimer et al., 2003; Willi etal., 2003; Buckloh et al., 2002; Litton etal., 2002], et quatre ne relèvent aucun effetsignificatif sur le taux d’HbA1c [Steijlen etal., 2004; Hathout et al., 2003; Saha et al.,2002; Tumini et al., 2002]. La différenceavant-après dans le taux d’HbA1c varieentre - 1,3 et - 0,46 %. L’étude réaliséeauprès d’enfants sélectionnés parce qu’ilsavaient de la difficulté à maîtriser leur glycémierelève une différence de - 1,5 %dans le taux d’HbA1c [Litton et al., 2002].Trois études [Steijlen et al., 2004; Sulli etShashaj, 2003; Tumini et al., 2002] avaientune durée de suivi de moins de 12 mois.Les deux études [Hathout et al., 2003; Sulliet Shashaj, 2003] qui donnent les glycémiesmoyennes ne montrent pas de différenceentre les deux traitements. L’étude deWeintrob et ses collaborateurs [2004b] faitétat d’une aire plus grande sous la courbehyperglycémique postprandiale avec lesmulti-injections (p = 0,03), mais la courbehyperglycémique de 24 heures était identiquepour les deux traitements.Multi-injections avec l’insuline basaleglargineDans un essai contrôlé randomisé menéauprès de 32 enfants, Doyle et ses collaborateurs[2004] relèvent une amélioration dela maîtrise glycémique chez des jeunes de8 à 19 ans traités par pompe comparativementau groupe traité par multi-injections(glargine) (tableau 7). La durée du suivi estlimitée (quatre mois), et l’amélioration dutaux d’HbA1c est de 1 %. L’étude des profilsglycémiques journaliers montre une19
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Bringer J, Costalat G, Jaffiol C, R
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DeVries JH, Snoek FJ, Kostense PJ,
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Hirshberg B, Rother KI, Digon BJ, L
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Pankowska E, Lipka M, Wysocka M, Sz
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Tamborlane WV, Fredrickson LP, Aher