catalogue en pdf - Bibliorare
catalogue en pdf - Bibliorare
catalogue en pdf - Bibliorare
You also want an ePaper? Increase the reach of your titles
YUMPU automatically turns print PDFs into web optimized ePapers that Google loves.
dos à 5 nerfs orné de caissons dorés, pièce de titre <strong>en</strong> maroquin<br />
rouge, tranches rouges, coiffes élimées, coins usés,<br />
mors lég. f<strong>en</strong>dus sur 3 cm, ex-libris armorié anci<strong>en</strong> de Gallas<br />
gravé par Pollak. « L’écrivain militaire le plus discuté de<br />
la 1 re moitié du 18 e siècle fut sans aucun doute le chevalier<br />
Jean-Charles de Folard (1669-1752). Sa notoriété fut véritablem<strong>en</strong>t<br />
europé<strong>en</strong>ne. Pour Folard, la colonne est formée<br />
d’un à six bataillons à la queue les uns des autres. Le front<br />
doit osciller <strong>en</strong>tre 24 et 30 files <strong>en</strong> terrain ouvert. La colonne<br />
doit compter sur le choc plus que sur le feu. Elle doit<br />
aborder l’<strong>en</strong>nemi à l’arme blanche, ce qui convi<strong>en</strong>t mieux à<br />
la nation française qu’à nulle autre, estime Follard » (L’Art<br />
de la guerre de Machiavel à Clausewitz). Cette opinion r<strong>en</strong>contra<br />
alors de nombreux contradicteurs. Le plus judicieux<br />
de ses critiques était M. de Savornin, général suisse au service<br />
de la Hollande, qui publia sous le voile de l’anonymat<br />
Les s<strong>en</strong>tim<strong>en</strong>ts d’un homme de guerre... Cet auteur est celui<br />
de ses adversaires que le chevalier traite avec le plus<br />
d’égards... (Michaud, Biogr. Universelle) (Barbier, IV,<br />
468). – Est. 75/100<br />
128 SAXE (Maréchal Maurice, comte DE). Lettres et<br />
mémoires choisis parmi les papiers originaux du Maréchal<br />
de Saxe, et relatifs aux événem<strong>en</strong>ts auxquels il a eu part, ou<br />
qui se sont passés depuis 1733 jusqu’<strong>en</strong> 1750, notamm<strong>en</strong>t<br />
aux campagnes de Flandre de 1744 à 1748. Paris, J.J. Smits<br />
et Compagnie, 1794, 5 vol. 8°, [IV]-XLVIII-311 (+ p.<br />
294bis et 295bis), 1 blanche ; VIII (f. inversés), 381-[1<br />
blanche] ; XII (f. inversés), 303-[1 blanche] ; [4]-VIII-328,<br />
et [4]-VIII-314 p., demi-basane brune de l’époque, dos<br />
lisses ornés de filets et fleurons dorés, pièces de titre et de<br />
tomaison maroquinées rouge (rel. usées, qq. coiffes frottées,<br />
dos du dernier vol. pelé, lég. bruniss., f. 147/148 du dernier<br />
vol. restauré). Au contreplat de chaque vol. l’étiquette<br />
d’époque « Ridan, libraire, rue de l’Université, N° 5 ». Bon<br />
exemplaire. Maurice de Saxe (1696, Goslar, Saxe – 1750,<br />
Chambord), condottiere, maréchal général de France, naquit<br />
à Goslar, dans le Harz, fils adultérin de Marie-Aurore, comtesse<br />
de Königsmark, et de l’électeur de Saxe, Frédéric-<br />
Auguste I er . Il est alors baptisé Hermann Moritz et immédiatem<strong>en</strong>t<br />
appelé « comte de Saxe », ou « comte de la Raute »<br />
(ce titre disparaît dès 1710). – Est. 50/75<br />
129 SILVA (Marquis DE). P<strong>en</strong>sées sur la tactique, et la<br />
stratégique ou vrais principes de la sci<strong>en</strong>ce militaire. Turin,<br />
Imprimerie royale, 1778, 4°, [12]-359-[2]-55-[1-1 (fautes à<br />
corriger pour les 2 ouvrages)] p., 30 planches dépliantes h.<br />
t., plein veau moucheté de l’époque, dos à nerfs (rel. usée,<br />
dos épidermé, qq. rouss. et bruniss.). Nous ne connaissons<br />
ri<strong>en</strong> du marquis de Silva sinon qu’il fut officier dans l’État<br />
major de l’Armée du roi de Sardaigne. Dans ce traité dédié<br />
à Victor Amédée Duc de Savoie, l’auteur expose la plupart<br />
des théories générales de l’époque sur l’art de la guerre<br />
(principes et objets de la tactique, recrutem<strong>en</strong>t des armées,<br />
formations et équipem<strong>en</strong>t) ; se voulant pragmatique, de Silva<br />
s’attache à décrire les connaissances alors mises <strong>en</strong><br />
vogue lors de la Guerre de Sept-ans, sur l’utilisation des<br />
armes (de l’impulsion du choc, du choc <strong>en</strong>tre infanterie et<br />
cavalerie, des feux et de l’artillerie) et <strong>en</strong> donnant une bonne<br />
analyse des manœuvres de l’armée (déployem<strong>en</strong>s, marches<br />
d’armée de front et de flanc, ordre de bataille, des passages<br />
de rivières, sur la déf<strong>en</strong>se et l’attaque des retranchem<strong>en</strong>ts,<br />
etc.). Il semble <strong>en</strong>fin que le marquis soit d’une part, un ferv<strong>en</strong>t<br />
admirateur du grand Frédéric de Prusse, appuyant toute<br />
sa démonstration, sur le récit des batailles et victoires prussi<strong>en</strong>nes,<br />
modèles du g<strong>en</strong>re (Hochkirch 1758, Leuth<strong>en</strong> 1767,<br />
Torgau 1760), d’autre part, un homme ancré dans le siècle<br />
des Lumières par ses considérations de toutes sortes sur le<br />
rôle de l’État (notamm<strong>en</strong>t au chap. 48, du plan de guerre) ou<br />
<strong>en</strong>core <strong>en</strong> consacrant un chapitre sur une éducation nationale<br />
militaire (pp. 342 et suiv.). Les « Considérations sur la<br />
guerre de 1769 <strong>en</strong>tre les Russes et les Turcs » qui occup<strong>en</strong>t<br />
les 55 dern. pages, est un exposé des forces et causes de la<br />
guerre turco-russe ainsi que des prévisions sur l’issue stratégique<br />
de cette guerre, publié avant la fin du traité de Kutchuk<br />
de 1774, qui confirmera la domination des russes sur<br />
les Balkans. – Est. 200/300<br />
OUVRAGE DE RÉFÉRENCE POUR L’HISTOIRE<br />
DE LA FORTIFICATION ALLEMANDE AU 16 e S.<br />
130 SPECKLE ou SPECKLIN (Daniel). Architectura<br />
von Vestung<strong>en</strong> Wie die zu unsern zeit<strong>en</strong> an Stätt<strong>en</strong>,<br />
Schloessern und Clauss<strong>en</strong>, zu Wasser, Land, Berg und<br />
Thal mit ihr<strong>en</strong> Bollwerck<strong>en</strong>, Cavalir<strong>en</strong>, Streich<strong>en</strong>, Gräb<strong>en</strong><br />
und Laeuff<strong>en</strong> moeg<strong>en</strong> erbawet Auch wie solche zur Geg<strong>en</strong>wehr<br />
wider d<strong>en</strong> Feindt samt dem hiezu gehoerig<strong>en</strong> Geschuetz<br />
ord<strong>en</strong>tlich und nuetzlich soll<strong>en</strong> gebraucht werd<strong>en</strong>,<br />
Alles auss d<strong>en</strong> Fundam<strong>en</strong>t<strong>en</strong> samt d<strong>en</strong> Grund Riss<strong>en</strong>, Visierung<strong>en</strong><br />
und Auffzueg<strong>en</strong> für Aug<strong>en</strong> gestellt, durch Daniel<br />
Speckle der Statt Strassburg Bawmeistern selig<strong>en</strong> Jetzt aber<br />
auffs new uberseh<strong>en</strong> mit fleiss verbessert auch viel<strong>en</strong> ander<strong>en</strong><br />
Visierung<strong>en</strong> vermehret. Strasbourg, Lazarus Zessner,<br />
1599, in-folio, [8]-111-[2] f., titre-frontispice gravé par Alatheus<br />
Greuter f. [1]r°, armoiries f. [2]r°, portrait de l’auteur<br />
f.[3]v°, 25 planches gravées h. t., dont 24 sur double page,<br />
compr<strong>en</strong>ant plusieurs figures, 20 bois dans le texte, pleine<br />
toile verte du 19 e s., dos lisse, titre doré (reliure frottée, titre<br />
un peu court <strong>en</strong> tête, cachets à la p. de titre). Ex-libris armorié<br />
collé au verso du titre (« Ex Bibliotheca Joannis Ludovici<br />
De Tiell »). Ex-libris moderne de Jean-Léon Fuchs au<br />
contreplat. Seconde édition dont les figures sont id<strong>en</strong>tiques<br />
à la première (1589). Exemplaire très frais intérieurem<strong>en</strong>t.<br />
Daniel Specklin est un architecte alsaci<strong>en</strong> né <strong>en</strong> 1536 et<br />
mort <strong>en</strong> 1589. Né à Strasbourg, il appr<strong>en</strong>d le métier de brodeur<br />
sur soie à travers l’Europe. Grâce à ses tal<strong>en</strong>ts de dessinateur,<br />
il <strong>en</strong>tre à Vi<strong>en</strong>ne au service d’un ingénieur de<br />
l’empereur Maximili<strong>en</strong> II, qui lui <strong>en</strong>seigne l’art de bâtir des<br />
forteresses. De retour à Strasbourg <strong>en</strong> 1564, il y travaille<br />
comme brodeur, mais participe aussi à la réalisation de<br />
plans de forteresses et de fortifications. Il est nommé architecte<br />
de la ville <strong>en</strong> 1577. Il s’occupera notamm<strong>en</strong>t du remaniem<strong>en</strong>t<br />
de la fortification médiévale de Belfort <strong>en</strong> 1579. Il<br />
réalise les plans des nouvelles fortifications de Strasbourg et<br />
fortifie de nombreuses cités (Ulm, Bâle, Colmar, Sélestat,<br />
Hagu<strong>en</strong>au, Licht<strong>en</strong>berg et Gibraltar). Ce traité est l’ouvrage<br />
de référ<strong>en</strong>ce pour l’hisoire de la fortification allemande au<br />
16 e s., développant les suggestions faites par Dürer plus tôt<br />
dans le siècle. Beaucoup voi<strong>en</strong>t <strong>en</strong> lui un lointain précurseur<br />
de Vauban. Cf. « Le Maître de Vauban Daniel Specklin »<br />
par André-Paul Weber. Cockle, n° 789. – Est. 1000/1500<br />
131 SPON (Jacob) et WHELER (George). Voyage<br />
d’Italie, de Dalmatie, de Grèce et du Levant fait aux années<br />
1675 et 1676. Tome 1 er seul sur 2. Amsterdam, H<strong>en</strong>ry<br />
et Theodore Boom, 1679, in-12, 12 f. y compris le frontispice<br />
(f<strong>en</strong>du au niveau de la gouttière externe), le titre et le<br />
portrait de Jacob Spon, 456 p., 19 planches hors texte dont<br />
certaines dépliantes, pleine basane havane de l’époque, dos<br />
à nerfs orné, titre et tomaison dorés, tranches mouchetées<br />
(manque à la coiffe supér., coins usés, petites mouill. marginales).<br />
Seconde édit. de l’un des plus importants voyages<br />
dans le Levant. L’édit. orig. a paru à Lyon, <strong>en</strong> 3 volumes, <strong>en</strong><br />
1678. « As Laborde says, ‘la publication du voyage de Spon<br />
fut un événem<strong>en</strong>t littéraire’. Chateaubriand appréciait<br />
l’ouvrage : ‘tout le monde connaît le mérite de cet ouvrage,<br />
où l’art et l’antiquité sont traités avec une critique jusqu’alors<br />
ignorée’. Spon and Wheler met in Italy in 1675 ;<br />
they travelled together with Francis Vernon to Zakynthos,