catalogue en pdf - Bibliorare
catalogue en pdf - Bibliorare
catalogue en pdf - Bibliorare
Create successful ePaper yourself
Turn your PDF publications into a flip-book with our unique Google optimized e-Paper software.
la Bradel, à bandes, titre doré au plat avant, chaque feuillet<br />
protégé par une serp<strong>en</strong>te. François Carcopino-Tusoli, dit<br />
Francis Carco, est un écrivain, poète, journaliste et auteur de<br />
chansons, français d’origine corse, né <strong>en</strong> 1886 à Nouméa<br />
(Nouvelle-Calédonie) et mort <strong>en</strong> 1958 à Paris. – Est. 40/60<br />
892 CARTERET (Général Antoine B<strong>en</strong>edict). Lettre signée<br />
<strong>en</strong> qualité de Chef de l’État-Major de l’armée hollandaise<br />
<strong>en</strong> Allemagne, « Brem<strong>en</strong>, 22 octobre 1807 »,<br />
adressée au Capitaine Vatrin, Commandant à Guest<strong>en</strong>dorf, 2<br />
p. 4°. « [...] c’est <strong>en</strong> conséqu<strong>en</strong>ce des ordres de S.E. le Maréchal<br />
Dumonceau [Jean-Baptiste Dumonceau comte de<br />
Berg<strong>en</strong>dael, au service de la France depuis 1792, Maréchal<br />
de Hollande <strong>en</strong> 1807] que j’ai du écrire à M. le Lt-Gal Grati<strong>en</strong><br />
de vous rappeler à son État-Major. Je ne crois pas que<br />
S.E. aye eu aucun motif qui aye pu vous être défavorable<br />
pour vous rapeller [...] Je crois même qu’il est très cont<strong>en</strong>t<br />
de vous [...] ». Il demande au Capitaine de transmettre les<br />
consignes <strong>en</strong> remettant le commandem<strong>en</strong>t de Guest<strong>en</strong>dorf à<br />
son successeur. Le Général Carteret, qui servit sous Louis<br />
Bonaparte, roi de Hollande, fut tué à la prise de Stralsund le<br />
31 mai 1809 (voir la longue notice qui lui est consacrée<br />
dans Nieuw Nederlandsch Biografisch Woord<strong>en</strong>boek, V,<br />
102-106). – Est. 50/75<br />
893 CÉLINE (Louis-Ferdinand). Cinq feuillets manuscrits<br />
autographes anopistographes d’« Un château l’autre »,<br />
4°, foliotés 877 à 881, avec qq. corrections, comm<strong>en</strong>çant<br />
par les mots « Le chiotte... je remarque l’insulte... » et se<br />
terminant par « la route monte un peu... » Variantes par rapport<br />
à l’édition de la Pléiade (pp. 203-204) (traces de trombone).<br />
– Est. 150/200<br />
894 CÉLINE (Louis-Ferdinand). Six feuillets manuscrits<br />
autographes anopistographes d’« Un château l’autre », 4°,<br />
foliotés 864 à 869, avec qq. corrections, comm<strong>en</strong>çant par les<br />
mots « Bonnière dit Neuneuil... il est policier auxilliaire...<br />
policier amateur... » et se terminant par « C’était la colère ».<br />
Neuneuil est la caricature de Jean Boissel (1891-1951), le<br />
fondateur des Croix de Sang. Variantes par rapport à<br />
l’édition de la Pléiade (pp. 198-200). D’« Un château<br />
l’autre » a paru chez Gallimard <strong>en</strong> 1957 (traces de trombone).<br />
– Est. 150/200<br />
895 CHINCHOLLE (Charles). Lettre autographe signée,<br />
datée du 15 févr. 1895, adressée à une « Mademoiselle<br />
», 1 p. ½ à <strong>en</strong>-tête du « Figaro » (traces de pliure). Réponse<br />
sans doute à une demande d’autographe : « Je n’ai<br />
pas une écriture ; j’<strong>en</strong> ai 36 selon les circonstances et le<br />
temps ». Il donne alors <strong>en</strong> plusieurs écritures (qui se ressembl<strong>en</strong>t<br />
furieusem<strong>en</strong>t), les adresses de Déroulède, Dumas,<br />
Daudet, Humbert et des frères Lionnet. Charles Chincholle<br />
(1845-1902) est un écrivain et journaliste français, auteur du<br />
célèbre « Les Survivants de la Commune » (Paris, 1885). –<br />
Est. 20/40<br />
896 COCTEAU (Jean). Dessin signé et daté du 10 déc.<br />
1954 (?), visage esquissé avec le mot « Merci», 1 f. 8°<br />
(<strong>en</strong>cre et crayon). Trace de pliure./ IDEM. Dessin signé et<br />
daté de 1961, buste de jeune homme de profil, dédicacé à<br />
Madame Crockaert, 1 f. 4° (<strong>en</strong>cre). Trace de pliure./ MA-<br />
RAIS (Jean). Dessin à l’<strong>en</strong>cre signé sur papier de dessin 4°,<br />
un angelot sur une étoile./ Ens. 3 pièces. – Est. 25/50<br />
897 COCTEAU (Jean). Lettre autographe signée, datée<br />
du 24 sept. 1950, adressée à Robert Bernard, 1 p. 8° (<strong>en</strong>veloppe<br />
conservée). Demande de r<strong>en</strong>dez-vous. Le destinataire<br />
est peut-être le compositeur suisse (1900-1971) établi à Paris<br />
depuis 1926./ IDEM. Lettre autographe signée, datée<br />
du 3 févr. 1955, adressée à Roger Bodart, 3 lignes sur 1 p.<br />
4°. Cocteau est « heureux d’avoir <strong>en</strong>core une fois sous la<br />
main [son] texte ». Roger Bodart (1910-1973) est un écrivain<br />
belge, membre de l’Académie royale de Langue et de<br />
Littérature françaises./ Ens. 2 pièces. – Est. 25/50<br />
898 Contrats de publication de textes. Autorisations données<br />
par les auteurs de publier leurs textes dans « La Grande<br />
Guerre par ses écrivains », anthologie d’André Fage (Paris,<br />
Librairie Delagrave, 1919). Compr<strong>en</strong>d : 1. Le contrat <strong>en</strong>tre<br />
Fage et l’éditeur Delagrave ; 2. La prière d’insérer de<br />
l’Anthologie ; 3. La liste manuscrite des auteurs (2 feuillets).<br />
4. Les autorisations signées des 49 collaborateurs (parfois<br />
avec qq. lignes autographes) : Marcelle Tinayre, Pierre<br />
Mille, Marthe Verhaer<strong>en</strong> pour un texte de feu son mari<br />
Émile, capitaine Pierre Bréant, Binet-Valmer, Pierre Nothomb,<br />
Charles Plais pour Paul Lintier, Émile Zavie, Jean<br />
des Vignes Rouges, Jean Ajalbert, H<strong>en</strong>ry Bataille, Marguerite<br />
Baulu, Christian Frogé, Charles Le Goffic, Paul Adam,<br />
Pierre Loti, Robert Dubarle, Gaston Vidal, Albert Erlande,<br />
Jacques Roujon, André Pézard, R<strong>en</strong>é B<strong>en</strong>jamin, lieut<strong>en</strong>ant<br />
Péricard, H<strong>en</strong>ri Barbusse, Sem, H<strong>en</strong>ry Malherbe, H<strong>en</strong>ry<br />
Bordeaux, H<strong>en</strong>ry de Forge, Régis Gigoux, Élie Faure,<br />
Georges Duhamel, Lévis-Mirepoix, Hervé Lauwick, capitaine<br />
Libermann, H<strong>en</strong>ry Ruffin, André Tudesq, Marcel Prévost,<br />
Jean de Pierrefeu, Roger Malcor, général Malleterre,<br />
Capmarty, Albert Londres, Paul Gérardy, Robert de Flers,<br />
Roland Dorgelès, Stéphane Lausanne, H<strong>en</strong>ri Robert,<br />
Georges Lecomte et Émile Buré. Le tout monté sur feuillets<br />
blancs reliés <strong>en</strong> un vol. 4° relié <strong>en</strong> demi-chagrin bleu nuit à<br />
coins, étui bordé de même. – Est. 100/150<br />
899 DARU (Pierre). Lettre autographe signée datée de<br />
Paris, 24 juin 1819, adressée à Arnault (sans aucun doute<br />
Antoine Vinc<strong>en</strong>t Arnault, 1766-1834, homme politique,<br />
poète et auteur dramatique, deux fois élu à l’Académie française),<br />
2 p. ½ (traces de pliure, trou où a collé le cachet sans<br />
perte de texte). Belle lettre d’amitié. Elle comm<strong>en</strong>ce par les<br />
mots : « Si vous aviés (sic) été ici, mon cher ami, je vous<br />
aurais offert un des premiers exemplaires de l’Histoire de<br />
V<strong>en</strong>ise » (le premier vol. vi<strong>en</strong>t de paraître). La lettre parle<br />
de leurs <strong>en</strong>treti<strong>en</strong>s amicaux. « Si vous eussiés (sic) été près<br />
de moi je vous aurais demandé votre autorisation pour insérer<br />
parmi les pièces justificatives de mon ouvrage une lettre<br />
de vous sur la situation dernière, cette lettre ne peut que<br />
vous faire honneur, parce qu’elle est noble comme tout ce<br />
qui sort de votre plume et de votre ame ». Pierre Daru<br />
(1767-1829), est un homme d’État et homme de lettres français.<br />
Comte d’Empire, il est l’homme dont Napoléon I er à<br />
Sainte-Hélène résumait l’éloge <strong>en</strong> ces termes : « Il joint le<br />
travail du bœuf au courage du lion ». « En 1797, Bonaparte<br />
mit fin à l’histoire millénaire et exemplaire de V<strong>en</strong>ise et livra<br />
la cité des doges aux Autrichi<strong>en</strong>s. Vingt ans plus tard,<br />
c’est l’un de ses plus fidèles serviteurs, le comte Daru (...)<br />
qui <strong>en</strong>treprit d’écrire l’Histoire de la république de V<strong>en</strong>ise,<br />
la plus complète à ce jour. (...) Dev<strong>en</strong>u pair de France sous<br />
la Restauration, Daru avait réuni une docum<strong>en</strong>tation colossale<br />
sur l’histoire politique, diplomatique, économique et<br />
militaire de la Sérénissime. Il retrace <strong>en</strong> détail la fondation<br />
de V<strong>en</strong>ise, son asc<strong>en</strong>sion au rang de puissance mondiale durant<br />
tout le Moy<strong>en</strong> Âge, son rôle de plaque tournante <strong>en</strong>tre<br />
l’Occid<strong>en</strong>t et l’Ori<strong>en</strong>t. Il détaille le fonctionnem<strong>en</strong>t des institutions<br />
véniti<strong>en</strong>nes, le rôle de la noblesse, des magistrats,<br />
des fonctionnaires, de la police, du Conseil des Dix, des<br />
doges. Il décrit minutieusem<strong>en</strong>t les différ<strong>en</strong>ts groupes dont<br />
est composée la société véniti<strong>en</strong>ne : patrici<strong>en</strong>s, citoy<strong>en</strong>s,<br />
clergé, peuple, étrangers. Partisan d’une monarchie constitutionnelle,<br />
Daru ne cache pas la fascination qu’exerce sur lui<br />
le modèle impérial de V<strong>en</strong>ise, qualifiée de république parce<br />
que tous les déf<strong>en</strong>seurs du pouvoir y sont élus. Par son His-