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was editor for historical and literary periodicals (Cordier,<br />
Japonica, 442 ; Cordier, Sinica, 54). – Est. 100/150<br />
31 [CENÁCULO VILAS BOAS (Frei Manuel DO)].<br />
Memorias historicas do ministerio do Pulpito. Lisboa, Na<br />
Regia Officina Typografica, 1776, grand 4°, [4]-VIII-[1-1<br />
blanche]-316 p., pleine basane brune mouchetée de<br />
l’époque, dos lisse richem<strong>en</strong>t décoré (usures, petit accroc à<br />
la coiffe supér., mouill. aux derniers f.). Bon exemplaire de<br />
cet ouvrage consacré à l’art de la chaire par un des plus importants<br />
ecclésiastiques portugais du 18 e s., C<strong>en</strong>áculo Vilas<br />
Boas (1724-1814), évêque de Beja (1770-1802) et archevêque<br />
d’Evora (1802-1814). – Est. 25/50<br />
32 Les Chartes nouvelles du pays et comté de Haynnau.<br />
Seconde édition. Mons, Imprimerie François Wadré, 1623,<br />
in-12, [8]-554-[36] p., plein vélin de l’époque à petits rabats,<br />
dos lisse, traces de cordonnets (ex. lég. incurvé, travail<br />
de vers dans la marge interne de qq. p.). Ex-libris moderne<br />
de Didier de Bournonville. – Est. 25/50<br />
34 CHOMEL (Noël). Dictionnaire œconomique, cont<strong>en</strong>ant<br />
divers moy<strong>en</strong>s d’augm<strong>en</strong>ter son bi<strong>en</strong> et de conserver sa<br />
santé (...). Troisième édition, revûë, corrigée et augm<strong>en</strong>tée<br />
(...) par P. Danjou. Lyon, et se v<strong>en</strong>d à Paris, Éti<strong>en</strong>ne Ganeau,<br />
1732, 2 vol. in-folio, [12] p., 1556-C col., [1 (Privilège)-1<br />
blanche] et [4] p., 1570-LXXXVI col., nombreuses<br />
figures dans le texte, plein veau brun, dos à nerfs décorés,<br />
pièces de titre et de tomaison (rel. usées, manques aux<br />
coiffes, mors <strong>en</strong> partie f<strong>en</strong>dus, coins émoussés, manques au<br />
dos, f. 917/920 restauré, qq. pages brunies, travaux de vers<br />
dans les marges blanches des dern. p. du 2 e vol.)./ IDEM.<br />
Supplém<strong>en</strong>t au Dictionnaire œconomique, cont<strong>en</strong>ant divers<br />
moy<strong>en</strong>s d’augm<strong>en</strong>ter son bi<strong>en</strong> et de conserver sa santé<br />
(...). Paris, Vve Esti<strong>en</strong>ne, 1743, 2 vol. in-folio, [4]-3-[1<br />
blanche] p., 1638 col., [1 blanche] p. et [4] p., 1326 col., [1<br />
(Privilège)-1 blanche] p., 1 planche double h. t., figures<br />
dans le texte, reliures presque id<strong>en</strong>tiques à celles des volumes<br />
précéd<strong>en</strong>ts et dans le même état (mouill. <strong>en</strong> début du<br />
2 e vol., bruniss., déchirure dans la marge blanche infér. du f.<br />
21/24 du 2 e vol.). Malgré les défauts signalés, <strong>en</strong>semble <strong>en</strong><br />
bonne condition. Le dictionnaire économique de Chomel ne<br />
traite pas de l’économie au s<strong>en</strong>s où nous l’<strong>en</strong>t<strong>en</strong>dons aujourd’hui.<br />
Il s’agit davantage d’un recueil d’articles écrits<br />
dans un esprit très <strong>en</strong>cyclopédique et traitant des moy<strong>en</strong>s de<br />
mieux vivre et exploiter un domaine. On y trouve notamm<strong>en</strong>t<br />
des conseils et des informations relatifs à l’agriculture,<br />
l’élevage, la chasse, la pêche, toutes sortes d’installations<br />
ingénieuses, la santé, l’histoire naturelle, etc. Il s’agit <strong>en</strong><br />
quelque sorte d’une version technique et pratique de<br />
l’Encyclopédie (et l’ayant précédée, puisque l’ouvrage de<br />
Chomel fut publié pour la première fois <strong>en</strong> 1709 dans une<br />
version courte)./ Ens. 4 vol. – Est. 400/600<br />
35 [CHRISTYN (J.B.) et FOPPENS (P.), avec des remarques<br />
du P. H<strong>en</strong>ri GRIFFET]. Les Délices des Pays-<br />
Bas, ou Description géographique et historique des XVII.<br />
Provinces Belgiques. Sixieme édition, revue, corrigée, et<br />
considérablem<strong>en</strong>t augm<strong>en</strong>tée de remarques curieuses et intéressantes.<br />
Liège, J.F. Bassompierre, 1769, 5 vol. in-12 :<br />
vol. 1 : XXXI (y compris le frontispice)-[1], carte, 340 p.,<br />
17 planches h. t. ; vol. 2 : front., f. de titre, 422 [1 (errata)-1<br />
blanche] p., 35 planches h. t. ; vol. 3 : front., f. de titre, 377-<br />
[1 (errata)] p., 37 planches h. t. ; vol. 4 : front., f. de titre,<br />
409-[1 (errata)] p., 20 planches h. t. ; vol. 5 : front., f. de<br />
titre, 395-[1 (errata)] p., 29 planches h. t., soit pour les 5<br />
vol., 5 frontispices, 1 carte h. t. dépliante et 138 planches h.<br />
t. pour la plupart dépliantes, plein veau fauve moucheté de<br />
l’époque, dos à nerfs décorés, pièces de titre et de tomaison<br />
(usures, mors avant du 1 er vol. f<strong>en</strong>du, accrocs aux coiffes<br />
supér. des 2 e et 3 e vol., mouill. claires marginales et bruniss.<br />
aux 2 derniers vol.). Bon <strong>en</strong>semble. Au cours du 18 e s., cet<br />
ouvrage connaît un grand succès dont témoign<strong>en</strong>t ses nombreuses<br />
éditions. Il se propose de dresser un tableau historique<br />
et géographique des Dix-sept provinces, prés<strong>en</strong>tées<br />
comme un <strong>en</strong>semble qui perdure au-delà des changem<strong>en</strong>ts<br />
de souveraineté et des annexions. Les frontispices ret<strong>en</strong>us<br />
<strong>en</strong> tête de chacun des volumes permett<strong>en</strong>t de dégager les int<strong>en</strong>tions<br />
des auteurs et leur vision des territoires évoqués.<br />
Les exemples particuliers des principales villes des Pays-<br />
Bas français illustr<strong>en</strong>t les méthodes employées pour faire du<br />
livre un fidèle miroir des Dix-sept provinces. Bel exemplaire.<br />
– Est. 150/200<br />
36 Compagnie des gardes du corps du roi. Au Roi. [Pour<br />
la compagnie des gardes du corps, déf<strong>en</strong>dant ses privilèges<br />
contre les g<strong>en</strong>darmes et les chevau-légers de la garde ordinaire<br />
du roi, à l’occasion du sacre de Louis XV.] Paris,<br />
Jean-Baptiste Delespinne, 1724, in-folio, 16 p. Suivi de :<br />
Réponse au Mémoire des gardes du corps. Paris, Jean-<br />
Baptiste Coignard, 1724, in-folio, f. de titre, 22 p. Suivi de :<br />
Mémoire des gardes du corps du roy, servant de réplique à<br />
celuy des g<strong>en</strong>darmes et chevau-légers. [Paris], Jean-Baptiste<br />
Delespinne, 1724, in-folio, 25-[1 blanche] p. Suivi de : Réponse<br />
des g<strong>en</strong>darmes et des chevaux-légers de la garde ordinaire<br />
du roy, au second mémoire imprimé des gardes du<br />
corps. [Paris], Jean-Baptiste Coignard, [1724], in-folio, 26<br />
p. Suivi de : Reglem<strong>en</strong>t du roy, sur les places que doiv<strong>en</strong>t<br />
occuper les officiers des troupes de sa maison, près du carrosse<br />
de Sa Majesté, dans ses voyages. Du 11 Novembre<br />
1724. Paris, Imprimerie royale, 1724, 4°, 4 p. Ensemble<br />
cinq pièces reliées <strong>en</strong> un vol. in-folio <strong>en</strong> pleine basane brune<br />
de l’époque, dos à nerfs décoré (traces d’usage). Les g<strong>en</strong>darmes<br />
– terme désignant à l’origine la cavalerie lourde,<br />
cuirassée, des « g<strong>en</strong>s d’armes » – fur<strong>en</strong>t créés <strong>en</strong> 1609 par le<br />
roi H<strong>en</strong>ri IV pour assurer la garde du dauphin, le futur Louis<br />
XIII. Ce dernier, une fois monté sur le trône <strong>en</strong> 1610, intégra<br />
les g<strong>en</strong>darmes à la garde du roi. Cette compagnie de 200<br />
cavaliers reçut la deuxième place dans l’ordre de préséance<br />
de la maison du roi, après les gardes du corps et avant les<br />
chevau-légers. Dossier complet, semble-t-il, des diss<strong>en</strong>sions<br />
surv<strong>en</strong>ues <strong>en</strong> 1724 <strong>en</strong>tre ces différ<strong>en</strong>ts corps pour connaître<br />
la place de chacun près du carosse du roi lors de ses<br />
voyages, qui fur<strong>en</strong>t réglés par un règlem<strong>en</strong>t du roi. – Est.<br />
100/150<br />
37 Constitution de la République française. Paris, Impr.<br />
de la République, an IV [1795], 8°, 62 p., vignette gravée au<br />
titre, reliure réc<strong>en</strong>te demi-veau havane à coins, dos à 5 faux<br />
nerfs saillants, ornés et bordés de roulettes dorées, titre et<br />
fleurons dorés, anci<strong>en</strong>nem<strong>en</strong>t interfolié, un f. de garde anci<strong>en</strong><br />
relié après le titre, celui-ci doublé de papier (qq. rouss.,<br />
exemplaire très peu rogné et établi avec soin). Certains<br />
feuillets ajoutés prés<strong>en</strong>t<strong>en</strong>t des notes anci<strong>en</strong>nes. – Est. 30/60<br />
38 La Constitution française, décrétée par l’Assemblée<br />
Nationale Constituante, aux années 1789, 1790 et 1791 ; acceptée<br />
par le Roi, le 14 septembre 1791. Suivie d’une table<br />
alphabétique des quatre-vingt-trois départem<strong>en</strong>s, [...], et des<br />
Entreti<strong>en</strong>s du Père Gérard. Paris, Sœurs Trainetelle, brocheuses...<br />
[Impr. de Glisau et Pierret, vers 1792], 2 parties<br />
<strong>en</strong> un vol. in-32 (10 × 7 cm), [4]-103-[1]-52 p., cartonnage<br />
marbré de l’époque, coiffes et coins parchemin, tranches<br />
rouges (un peu frotté aux bords, titre un peu sali, très rares<br />
rouss., auréole claire <strong>en</strong> marge des 10 derniers f.). Les Entreti<strong>en</strong>s<br />
du Père Gérard sont précédés d’un faux titre particulier,<br />
portant le nom de l’auteur, J.M. Collot-d’Herbois. –<br />
Est. 30/60