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907 GUTH (Paul). Trois tapuscrits avec nombreuses corrections<br />
manuscrites. 1. « Moustique dans la lune », 22 f.<br />
4° ; 2. « Cuic dans l’île », 25 f. 4° ; 3. Mémoires d’un naïf,<br />
adaptation de Bernard Dabry, 48 f. 4°, reliés <strong>en</strong>semble <strong>en</strong><br />
demi-toile brique à la Bradel à bandes, titre doré au dos. Les<br />
deux premiers textes sont des livres pour <strong>en</strong>fants publiés<br />
respectivem<strong>en</strong>t <strong>en</strong> 1963 et 1982. Le troisième est une adaptation<br />
cinématographique./ IDEM. Manuscrit autographe<br />
d’« Antigone »» par Francis Claude et Paul Guth, de la<br />
main de ce dernier, 8 f. 4° anopistographes à l’<strong>en</strong>cre, montés<br />
sur beau papier et reliés <strong>en</strong> demi-toile vert d’eau à la<br />
Bradel à bandes, chaque feuillet protégé par une serp<strong>en</strong>te.<br />
Amusantes scènes dialoguées par Francis Claude et Paul<br />
Guth, se déroulant dans un tribunal lors des jugem<strong>en</strong>ts de<br />
Mlle Têtue de Nombreusevictoire (Antigone) et d’Ernestine<br />
de Laidecourroie (Joséphine). Paul Guth, né <strong>en</strong> 1910 à Ossun,<br />
mort <strong>en</strong> 1997 à Ville-d’Avray, est un romancier et essayiste<br />
français. Présid<strong>en</strong>t de l’Académie des provinces<br />
françaises. Romancier, essayiste, chroniqueur, mémorialiste,<br />
histori<strong>en</strong>, pamphlétaire, il est l’auteur d’une cinquantaine<br />
d’ouvrages parfois teintés d’Histoire, d’anecdotes contemporaines<br />
ou de critiques sans ret<strong>en</strong>ues sur ce qu’il considérait<br />
comme les maux de son siècle. Il fit partie des premiers<br />
comités de la Société des poètes et artistes de France à la fin<br />
des années 1950 et au début des années 1960./ Ens. 2<br />
pièces. – Est. 100/150<br />
908 HONEGGER (Arthur). Cantique de Pâques pour 3<br />
voix de femmes, chœur de femmes et orchestre. Paris,<br />
Rouart, Lerolle et Cie, 1924, une partition grand 4°, 12 p.,<br />
br. couv. (R.L. 11475) (lég. défr., mouill. aux marges, traces<br />
de pliures). Exemplaire avec <strong>en</strong>voi signé d’Honegger « <strong>en</strong><br />
souv<strong>en</strong>ir du 15 et 16 Mars 1930 » et les signatures de 4 personnes<br />
(des exécutants ?) : Tellier, Jeanne Thys, L. Franck<br />
et Dorothy Van Leynseele (?). – Est. 25/50<br />
909 HOUSSAYE (H<strong>en</strong>ry). « Manuscrit original de 1814.<br />
Deux chapitres, publiés dans la Revue des deux Mondes<br />
sont <strong>en</strong> épreuves corrigées. La Préface et la postface de la 8 e<br />
édition sont <strong>en</strong> bonnes feuilles » (titre manuscrit de la main<br />
de l’auteur), soit 649 f. 4° anopistographes de manuscrits<br />
autographes, d’épreuves, avec très nombreuses corrections,<br />
ajouts, becquets. Impressionnant docum<strong>en</strong>t. Le tout relié <strong>en</strong><br />
un fort vol. 4° de 11 cm d’épaisseur <strong>en</strong> demi-maroquin<br />
rouge à grains longs, dos lisse, titre doré et aigle impérial<br />
doré (traces d’usage). Ce manuscrit a été offert à une dame,<br />
d’après une lettre ajoutée au début du vol., datée du 24 avril<br />
1891 (« Vous avez commis l’imprud<strong>en</strong>ce de me demander<br />
un manuscrit, j’abuse de la situation <strong>en</strong> vous <strong>en</strong> offrant un<br />
de taille »). On joint un exemplaire de la 46 e édit. du livre<br />
(Paris, Perrin, 1905) relié <strong>en</strong> demi-chagrin noir à coins.<br />
H<strong>en</strong>ry Houssaye, né et mort à Paris (1848-1911), est un histori<strong>en</strong>,<br />
critique d’art et critique littéraire français. Après la<br />
guerre de 1870, il se consacra totalem<strong>en</strong>t à son œuvre historique<br />
et critique. Il aborda l’histoire, particulièrem<strong>en</strong>t<br />
l’histoire militaire, de Napoléon I er avec « 1814 » (1888),<br />
qui n’eut pas moins de 46 éditions./ Ens. 2 pièces. – Est.<br />
1000/1200<br />
910 HOUSSAYE (H<strong>en</strong>ry). Manuscrit autographe signé,<br />
intitulé « La Boue de Sedan ». 9 demi-feuillets 4° anopistographes<br />
à l’<strong>en</strong>cre, ratures et corrections. Demi-toile rouge<br />
in-12 oblong à la Bradel, titre <strong>en</strong> vert, chaque feuillet protégé<br />
par une serp<strong>en</strong>te. Notice de librairie collée sur un des f.<br />
blancs préliminaires. Sévère critique sur la défaite de Sedan<br />
par l’auteur (1848-1911) du célèbre 1814. Lors de la guerre<br />
franco-prussi<strong>en</strong>ne de 1870, il servit comme sous-lieut<strong>en</strong>ant<br />
et comme officier d’ordonnance et fut fait chevalier de la<br />
Légion d’honneur pour s’être distingué dans plusieurs ba-<br />
tailles. « En lisant hier dans "Les Braves g<strong>en</strong>s" le beau livre<br />
des frères Margueritte, les pages <strong>en</strong>flammées de la "chevauchée"<br />
au "gouffre", je me rappelle cette expression inepte et<br />
monstrueuse qui fut d’un usage courant p<strong>en</strong>dant vingt ans et<br />
plus : "La boue de Sedan" »... Il décrit le site, les armées <strong>en</strong><br />
prés<strong>en</strong>ce et conclut : « une bataille <strong>en</strong>tre 220000 allemands<br />
et 108000 français... le commandem<strong>en</strong>t chez les français<br />
exercé tour à tour par trois chefs dont chacun donne des<br />
ordres opposés. Dans ces conditions, avec l’infériorité du<br />
nombre, le vice de la position, l’impuissance de l’artillerie,<br />
la fatalité du commandem<strong>en</strong>t, les français résistant treize<br />
heures, tuant ou blessant 9000 hommes à l’<strong>en</strong>nemi et <strong>en</strong><br />
perdant eux-mêmes 17000. Voilà ce qu’on a appelé la "boue<br />
de Sedan" ». – Est. 50/75<br />
911 HUMBERT (Alphonse). Lettre autographe signée,<br />
datée du 6 juin 1895, adressée à « Mademoiselle », 1 p. in-<br />
12 à <strong>en</strong>-tête de la Chambre des députés (traces de pliure).<br />
Réponse à une demande d’autographe. Alphonse Jean Joseph<br />
Humbert (Paris, 1844-1922), est un journaliste et<br />
homme politique français. Internationaliste et blanquiste,<br />
Alphonse Humbert collabore à la presse républicaine<br />
d’opposition à Napoléon III. Il publie « Le Père Duchêne »<br />
p<strong>en</strong>dant la Commune. En tant que communard, il est déporté<br />
à Nouméa (Nouvelle-Calédonie). En 1879, il est gracié<br />
notamm<strong>en</strong>t grâce à Georges Clem<strong>en</strong>ceau et devi<strong>en</strong>t conseiller<br />
municipal de Paris (Javel). Il sera député de la Seine<br />
(1893-1902). – Est. 25/50<br />
912 INGRES (Jean-Dominique). Lettre autographe signée<br />
adressée à un « Monsieur », datée du 9 déc. 1848, 1 p.<br />
½ (le feuillet qui devait être double a été découpé faisant<br />
disparaître qq. lettres au bord externe du verso). Il est question<br />
de recommandation d’une maison Massu (?) et Cie destinée<br />
à la fabrication de wagons. « Mon beau frère (...) vous<br />
a dit, Monsieur, l’intérêt que je portais à cette Maison, au<br />
double titre d’actionnaire et de propriétaire dans ce pays.<br />
(...) [D]ans l’espoir d’un résultat favorable, je vi<strong>en</strong>s moimême<br />
solliciter votre puissante protection pour cette maison<br />
très capable d’exécuter les commandes dont vous voudrez<br />
bi<strong>en</strong> la charger. » Jean-Auguste-Dominique Ingres, né <strong>en</strong><br />
1780 à Montauban et mort <strong>en</strong> 1867 à Paris, est un peintre<br />
français néo-classique. – Est. 400/500<br />
913 LAGRANGE (Général comte Joseph). Lettre signée<br />
<strong>en</strong> qualité de Général de division, Inspecteur Général de la<br />
G<strong>en</strong>darmerie Nationale, « Paris, 7 Frimaire an 12 » (30 novembre<br />
1803), adressée au Grand Juge Ministre de la Justice,<br />
1 p. 1/2 petit 4°. En-tête imprimé à son nom, grade et<br />
fonction. « Le Citoy<strong>en</strong> Dauriol, ci-devant Capitaine à la 82<br />
Demi Brigade, se trouve impliqué dans l’affaire du Général<br />
Simon. Arrêté avec quelques uns de ses camarades, qui, je<br />
crois, ont été depuis trouvés innoc<strong>en</strong>ts. Dauriol s’était évadé<br />
avant le jugem<strong>en</strong>t, et n’a pu obt<strong>en</strong>ir la même justice [...] il<br />
est mon compatriote, il n’a pris aucune part directe dans<br />
cette abominable affaire, je vi<strong>en</strong>s le recommander à votre<br />
bi<strong>en</strong>veillance et solliciter votre justice [...] ». D’une autre<br />
écriture, la m<strong>en</strong>tion : « r<strong>en</strong>voyé au Général Duroc pour le<br />
prés<strong>en</strong>ter ». Le Général Simon, Chef d’État-Major de Bernadotte,<br />
avait publié <strong>en</strong> 1802 des brochures contre le Consulat<br />
à vie (Complot dit des libelles). Il fut destitué, interné et<br />
puis pardonné par Napoléon. – Est. 50/75<br />
914 LA VARENDE (Jean DE). Lettre dactylographiée signée,<br />
non datée (mais il est question de la parution immin<strong>en</strong>te<br />
de « Le Maréchal de Tourville et son temps » qui sort<br />
de presse <strong>en</strong> avril 1943), adressée à « Mon cher grand<br />
Ami » et « Claude » (Claude Farrère dont il est question de<br />
la parution prochaine de « Fern Errol » qui paraît bi<strong>en</strong> <strong>en</strong>