Patrimoine - Saint-Nazaire

V I E E N V I L L EÉric Provost, Marie-Odile Bouillé, Daniel Sicard etJoël Batteux présentent le prix Nobel de la Paix décernéà Aristide Briand.Saint-Nazairele prix Nobel de la Paix avec l’AllemandGustav Stresemann en 1926. Celui qui futsurnommé le Pèlerin de la Paix par toute unegénération qui voulait mettre « la guerre horsla loi », ne parviendra jamais à imposer sonplan d’Union fédérale européenne (1930).Adulé autant qu’haï, il espérait faire naître, parson idéalisme pacifiste, l’aspiration profondedes peuples européens pour la paix. La criseéconomique de 1929 eut raison de ses espoirs,en transformant la fragilité des jeunes démocratieseuropéennes en dictatures réactionnairesou fascistes et en détruisant, petit àpetit, l’édifice plein d’espoir élaboré par celuiqui rêvait d’une Europe sans guerre etfraternelle et qui meurt plein d’amertume en1932.Mobilisation de la ville et del’EcomuséeCes objets ont bien failli être définitivementperdus. Les villes de Saint-Nazaire et deNantes ainsi que l’association Les Amisd’Aristide Briand se sont mobilisées pour queces pièces historiques, vendues aux enchèresà Nantes il y a quelques semaines, demeurentdans le domaine public. Lespièces conservées pour l’instant àl’Ecomusée seront en bonne placedans la salle du conseil municipal ■(Sources, Daniel Sicard, Ecomusée)N° 211 Saint-Nazaire magazine Mai 2008 17